Commentaires bibliques d'Ellen G. White Genèse Genèse 1 1-3. (Psaume 33:6, 9) Un dépôt de ressources. Dieu parla, et ses paroles créèrent ses oeuvres dans le monde naturel. La création de Dieu n'est pas un dépôt de ressources mis à sa disposition afin qu'il les emploie instantanément selon sa volonté. [1] 26. (Éphésiens 3:15) Une famille plus grande. Quel amour infiniment grand que le sien! Dieu fit le monde pour agrandir le ciel. Il désire une famille plus grande de créatures intelligentes. [2] 27. L'homme, un genre distinct et nouveau. Tout le ciel s'intéressa profondément et joyeusement à la création du monde et de l'homme. Les êtres humains constituèrent un genre distinct et nouveau. Ils furent créés « à l'image de Dieu », et ce fut le désir du Créateur qu'ils peuplent la terre. [3] 29. (Psaume 104:14) Le fruit dans nos mains. Le Seigneur a donné de sa vie aux arbres et aux plantes de sa créations. Sa parole peut augmenter ou diminuer le fruit de la terre. Si les hommes ouvraient leur intelligence pour discerner la relation entre la nature et le Dieu de la nature, on entendrait des paroles de reconnaissance fidèle du pouvoir du Créateur. Sans la vie de Dieu, la nature mourrait. Ses oeuvres créées dépendent de lui. Il donne des propriétés vivifiantes à tout ce que produit la nature. Nous devons considérer les arbres chargés de fruits comme le don de Dieu, comme s'il avait déposé lui-même le fruit dans nos mains. [4] Genèse 2 2. (Exode 20:8-11) Sept jours littéraux. Le cycle hebdomadaire de sept jours littéraux, six pour travailler et le septième pour se reposer, qui a été préservé et transmis à travers toute l'histoire de la Bible, a son origine dans la grande réalité des sept premiers jours. [5] 7. (1 Corinthiens 3:9; Act. 17:28) L'homme sous la supervision de Dieu. L'organisme physique de l'homme est sous la supervision de Dieu; mais pas comme une horloge qui est mise en marche, et qui continue a fonctionner toute seule. Le coeur bat, une pulsation suit l'autre, une respiration succède à une autre, mais tout l'être est sous la supervision de Dieu. « Vous êtes le champ de Dieu, l'édifice de Dieu. » En Dieu, nous avons la vie, le mouvement et l'être. Chaque battement de coeur, chaque respiration est l'inspiration de Celui qui insuffla dans les narines d'Adam le souffle de vie, l'inspiration du Dieu omniprésent, le grand JE SUIS. [6] (2 Pierre 1:4) Participants de la nature divine. Le Seigneur créa l'homme à partir de la poussière de la terre. Il fit d'Adam un participant de sa vie et de sa nature. Le souffle du Tout-Puissant fut insufflé en lui, et il devint une âme vivante. Adam avait une forme parfaite; il était fort, beau, pur et il portait l'image de son Créateur. [7] La force physique préservée très longtemps. L'homme sortit des mains de son Créateur parfait dans son fonctionnement et beau dans sa forme. Le fait que durant six mille ans il ait résisté à la pression toujours croissante des maladies et des crimes, est la preuve concluante de la force de résistance dont il fut doté à l'origine. [8] 8. Adam couronné roi en Éden. Adam fut couronné roi en Éden. La domination lui fut donnée sur tout être vivant que Dieu avait créé. Le Seigneur bénit Adam et Ève en les dotant d'une intelligence qu'il ne donna à aucune autre créature. Il fit d'Adam le souverain légitime de toutes les oeuvres des mains de Dieu. L'homme, fait à l'image divine, pouvait contempler et apprécier dans la nature les oeuvres glorieuses de Dieu. [9] 15. L'Éden, un ciel en miniature. Adam avait des sujets de contemplation dans les oeuvres de Dieu en Éden, qui était un ciel en miniature. Dieu ne créa pas l'homme simplement pour qu'il contemple les glorieuses oeuvres de Dieu. Il lui donna donc des mains pour travailler et un esprit et un coeur pour méditer. Si le bonheur de l'homme avait consisté à ne rien faire, le Créateur n'aurait pas assigné un travail à Adam. L'homme devait trouver la félicité aussi bien dans le travail que dans la méditation. [10] 16-17. (Genèse 1:26; Ésaïe 43:6,7) Pour repeupler le ciel après l'épreuve. Dieu créa l'homme pour la gloire divine, pour qu'après avoir subi l'épreuve et l'affliction, la famille humaine puisse devenir une avec la famille céleste. Le dessein de Dieu était de repeupler le ciel avec la famille humaine, si elle avait démontré son obéissance à chaque parole divine. Adam devait être éprouvé pour savoir s'il serait obéissant comme les anges loyaux, ou désobéissant. S'il avait supporté l'épreuve, il aurait instruit ses enfants uniquement dans le sentier de la loyauté. Son esprit et ses pensées auraient été comme l'esprit et les pensées de Dieu. Son caractère aurait été modelé en accord avec celui de Dieu. [11] 17. (Jean 8:44; Genèse 3:4) Semences de mort : oeuvres de Satan. Christ ne planta jamais les semences de la mort dans l'organisme. Satan sema ces graines quand il tenta Adam de manger du fruit de l'arbre de la connaissance, ce qui signifia la désobéissance à Dieu. [12] (Apocalypse 13:8) La peine de mort ne fut pas exécutée immédiatement. Adam écouta la parole du tentateur, et pour avoir accepté ses insinuations il tomba dans le péché. Dans son cas, pourquoi la peine de mort ne fut-elle pas exécutée immédiatement? Parce qu'une manière de le racheter fut trouvée. Le Fils Unique de Dieu s'offrit comme volontaire pour prendre sur lui-même le péché de l'homme et pour faire expiation de la race déchue. Il ne pouvait pas y avoir de pardon pour le péché s'il n'y avait pas d'expiation. Si Dieu avait pardonné le péché d'Adam sans qu'il y ait eu expiation, le péché se serait immortalisé et se serait perpétué comme une audace qui n'aurait eu aucune restriction. [13] Genèse 3 1-6. Une succession de chutes. Si l'humanité avait cessé de chuter quand Adam fut expulsé de l'Éden, nous serions aujourd'hui dans une condition mentale, physique et morale plus élevée. Mais, alors que les êtres humains déplorent la chute d'Adam, dont le résultat fut une calamité si indicible, ils désobéissent aux ordres donnés par Dieu, comme le fit Adam, bien qu'ils aient son exemple pour les mettre en garde afin qu'ils ne violent pas comme lui, la loi de Jéhova. Oh, si l'humanité avait cessé de tomber dans le péché avec Adam! Mais il y a eu une succession de chutes. Les êtres humains ne prêtent pas attention à l'expérience d'Adam. Ils sont indulgents avec l'appétit et la passion en violant directement la loi de Dieu, et en même temps ils continuent de se lamenter sur la transgression d'Adam qui introduisit le péché dans le monde. Depuis l'époque d'Adam jusqu'à la nôtre, il y a eu une succession de chutes dans toutes sortes de crimes; et chaque chute a été plus grande que la précédente. Dieu ne créa pas une race d'êtres dépourvue de santé, de beauté et de force morale. Les maladies de toutes sortes sont allées en augmentant terriblement sur la race. Ce ne fut pas dû à la providence spéciale de Dieu, mais directement à l'encontre de sa volonté. C'est arrivé à cause du mépris de l'homme pour les moyens que Dieu a ordonné pour les préserver des terribles maux existants. [14] 1. Satan utilise des instruments. En Éden, Satan utilisa le serpent comme son instrument. Aujourd'hui, il utilise les membres de la famille humaine, en s'efforçant par toutes sortes d'astuces et de tromperies d'élever des barrières sur le sentier de la justice où cheminent les rachetés du Seigneur. [15] 5. Il n'y a pas de changement dans la propagande de Satan. Dieu ne consulte pas nos opinions ni nos préférences. Il connaît ce que les êtres humains ne connaissent pas : les résultats futurs de chaque mouvement, par conséquent nos yeux devraient se diriger vers lui et non vers les avantages mondains présentés par Satan. Satan nous dit que si nous lui prêtons attention, nous atteindrons de grands sommets de connaissance. Vous serez comme des dieux, dit-il à Ève, si vous mangez de l'arbre défendu par Dieu. L'épreuve donnée à Adam et Ève fut très légère, mais ils ne purent la supporter. Ils désobéirent à Dieu, et cette transgression ouvrit les vannes de la calamité sur notre monde. [16] 6. L'épreuve la plus légère. Tout l'univers observa avec un intérêt intense le conflit qui devait décider de la position d'Adam et Ève. Avec quelle attention les anges écoutèrent les paroles de Satan, auteur du péché, quand il mit ses propres idées au-dessus des ordres de Dieu par un raisonnement trompeur! Avec quelle anxiété ils attendirent de voir si le saint couple serait trompé par le tentateur, s'il succomberait à ses artifices! Ils se demandaient à eux-mêmes si le saint couple transférerait sa foi et son amour pour le Père et le Fils à Satan. Accepterait-il ses erreurs comme étant la vérité? Ils savaient qu'il pourrait s'abstenir de prendre du fruit, en obéissant à l'injonction exprès de Dieu, ou il pouvait violer l'ordre formel de son Créateur. L'épreuve la plus légère qui soit, leur fut donnée, car il n'y avait aucune raison pour qu'ils mangent de l'arbre défendu. Tout ce qui leur était nécessaire avait été prévu. [17] Ils ne gagnèrent que la connaissance du péché et ses résultats. Si Adam et Ève n'avaient jamais touché l'arbre défendu, le Seigneur leur aurait imparti la connaissance -- une connaissance sur laquelle ne reposait pas la malédiction du péché -- qui leur aurait apporté la joie éternelle. L'unique connaissance qu'il gagnèrent par leur désobéissance fut celle du péché et de ses résultats. [18] La chute d'Adam est inexplicable. En quoi consistait la puissance de l'assaut contre Adam, qui causa la chute ? Ce ne fut pas un péché intrinsèque, puisque Dieu fit Adam conforme au caractère divin, pur et droit. Il n'y avait aucun principe corrompu dans le premier Adam ni de propension corrompue ou de tendance au mal. Adam était impeccable comme les anges qui sont devant le trône de Dieu. Ces choses sont inexplicables, mais beaucoup de choses que nous ne pouvons pas comprendre seront expliquées quand nous verrons comme maintenant nous sommes vus et nous connaîtrons comme nous sommes connus. [19] (Ecclésiaste 1:13-18) Siècles après siècles, la curiosité des hommes les a poussé à rechercher l'arbre de la connaissance, et souvent ils pensent qu'ils sont en train de cueillir le fruit le plus essentiel, quand -- comme les investigations de Salomon -- ils s'aperçoivent que tout est vanité et néant en comparaison avec la science de la vraie sainteté qui leur ouvrira les portes de la cité de Dieu. L'ambition humaine est allée à la recherche de cette sorte de connaissance qui lui apporte la gloire, l'exaltation propre et la suprématie. C'est ainsi que Satan a agi avec Adam et Ève jusqu'à ce que les restrictions de Dieu soient réduites en pièces, et leur éducation commença sous le contrôle du maître du mensonge, pour qu'ils puissent obtenir la connaissance que Dieu leur avait refusée : connaître la conséquence de la transgression. [20] La chute rompit la chaîne dorée de l'obéissance. Adam céda à la tentation, et comme nous avons si clairement devant nous le problème du péché et de ses conséquences, nous pouvons déduire de cause à effet, et voir que ce n'est pas la grandeur de l'acte qui constitue le péché mais la désobéissance à la volonté expresse de Dieu, ce qui est une négation virtuelle de Dieu, un rejet des lois de son gouvernement ? La chute de nos premiers parents rompit la chaîne dorée de l'obéissance implicite de la volonté humaine à la volonté divine. L'obéissance n'est déjà plus considérée comme une nécessité absolue. Les êtres humains suivent leurs propres pensées et Dieu dit des habitants du vieux monde qu'ils se portaient chaque jour uniquement vers le mal. [21] La tentation d'Adam fut écartée le plus loin possible. Le plan du salut fut arrangé de telle façon que lorsqu'Adam fut mis à l'épreuve, la tentation fut écartée de lui le plus loin possible. Quand Adam fut tenté, il n'avait pas faim. [22] L'homme, un être libre. Dieu avait le pouvoir d'empêcher Adam de toucher le fruit défendu; mais s'il l'avait fait, Satan aurait eu un prétexte pour accuser le gouvernement de Dieu d'être arbitraire. L'homme n'aurait pas été un être moral libre, mais une simple machine. [23] Tout l'encourageait à rester loyal. Il est certain que ce n'était pas le but de Dieu que l'homme devienne un pécheur. Il fit Adam pur et noble, sans aucune tendance au mal. Il le plaça en Éden, où tout l'encourageait à rester loyal et obéissant. La loi fut placée tout autour de lui comme une sauvegarde. [24] Les feuilles de figuier ne couvrent pas le péché. Adam et Ève mangèrent tous les deux du fruit, et eurent une connaissance, qu'ils n'auraient jamais eue s'ils avaient obéi à Dieu, -- la connaissance de la désobéissance et de la déloyauté à Dieu --, la connaissance qu'ils étaient nus. Le vêtement de l'innocence, vêtement provenant de Dieu et qui les enveloppait, disparut. Ils substituèrent ce vêtement céleste par des tabliers de feuilles de figuier cousues. C'est la couverture que les transgresseurs de la loi de Dieu ont utilisée depuis le jour de la désobéissance d'Adam et Ève. Ils ont cousues ensembles des feuilles de figuier pour couvrir leur nudité causée par la transgression. Les feuilles de figuier représentent les arguments utilisés pour cacher la désobéissance. Quand le Seigneur attire l'attention des hommes et des femmes sur la vérité, ils commencent alors la confection des tabliers de feuilles de figuier pour cacher la nudité de l'âme. Mais la nudité du pécheur n'est pas couverte. Tous les arguments rassemblés comme un raccommodage par tous ceux qui se sont intéressés à ce faible ouvrage resteront sans rien. [25] 10, 11. Ils s'enveloppèrent dans des manteaux d'ignorance. Si Adam et Ève n'avaient jamais désobéi à leur Créateur, ils seraient restés sur le sentier de la droiture parfaite, ils auraient pu connaître et comprendre Dieu. Mais lorsqu'ils écoutèrent la voix du tentateur et péchèrent contre Dieu, la lumière de leurs vêtements d'innocence céleste les quitta, et en perdant leurs vêtements d'innocence, ils s'enveloppèrent dans les manteaux obscurs de l'ignorance de Dieu. La lumière claire et parfaite qui, jusqu'alors les avait entourés, avait éclairé tout ce qu'ils approchaient. Mais privés de cette lumière céleste, les descendants d'Adam ne purent déjà plus découvrir le caractère de Dieu dans les oeuvres qu'il avait créées. [26] 15. Adam connaissait la loi originelle. Lorsqu'ils furent créés, Adam et Ève avaient une connaissance de la loi originelle de Dieu. Elle était imprimée dans leur coeur, et ils en connaissaient les exigences les concernant. Lorsqu'ils transgressèrent la loi de Dieu et perdirent leur état d'innocence heureuse, et se convertirent en pécheurs, l'avenir de la race déchue ne fut pas éclairé par un seul rayon d'espérance. Dieu eut compassion d'eux et Christ imagina le plan du salut en portant lui-même la culpabilité. Lorsque la malédiction fut prononcée sur la terre et sur l'homme, une promesse fut faite en relation avec cette malédiction : par Christ il y avait de l'espérance et le pardon de la transgression de la loi de Dieu. Bien que l'obscurité et les ténèbres pendaient comme un linceul sur l'avenir, -- déjà dans la promesse du Rédempteur --, l'Etoile de l'espérance éclairait la tristesse à venir. L'Évangile fut d'abord prêché par Christ à Adam. Adam et Ève expérimentèrent une douleur sincère et la repentance de leur culpabilité. Ils crurent à la précieuse promesse de Dieu et furent sauvés de la ruine totale. [27] Christ le Garant. Dès que le péché apparut, il y eut un Sauveur. Christ savait qu'il devrait souffrir, et cependant il se convertit en substitut de l'homme. Aussitôt qu'Adam pécha, le Fils de Dieu se présenta comme le Garant de la race humaine, avec autant de pouvoir pour éviter la ruine prononcée sur les coupables, que lorsqu'il mourut sur la croix du Calvaire. [28] Le continent du ciel. Christ devint le Rédempteur du monde en obéissant parfaitement à chaque parole sortant de la bouche de Dieu. Il racheta la chute malheureuse d'Adam, unissant la terre -- qui avait été séparée de Dieu par le péché -- avec le continent du ciel. [29] Reliée à la sphère de gloire. Bien que la terre fut retranchée du continent céleste, et éloignée de sa communion, Jésus l'a reliée à nouveau avec la sphère de gloire. [30] Substitution instantanée. Dès l'instant où l'homme accepta les tentations de Satan et fit les choses mêmes que Dieu avait dit de ne pas faire, Christ, le Fils de Dieu, se plaça entre les vivants et les morts, en disant : « Que le châtiment tombe sur moi. Je prendrais la place de l'homme. Celui-ci aura ainsi une autre opportunité. » [31] Christ plaça ses pieds dans les pas d'Adam. Quel amour ! Quelle condescendance ! Le Roi de gloire proposa de s'abaisser lui-même jusqu'au niveau de l'humanité déchue ! Il allait mettre ses pieds dans les pas d'Adam. Il allait prendre la nature déchue de l'homme et il ferait face à l'ennemi puissant qui triompha d'Adam. Il vaincrait Satan, et il ouvrirait ainsi le chemin de la rédemption à tous ceux qui croiraient en lui, en les sauvant de l'ignominie de l'échec et de la chute d'Adam. [32] 16, 17. L'exécution de la sentence différée. Dieu différa, pour un temps, l'exécution de la sentence de mort prononcée sur l'homme. Satan se vanta d'avoir brisé pour toujours le lien entre le ciel et la terre. Mais il se trompait beaucoup et il fut déçu. Le Père avait remis la terre entre les mains de son Fils pour qu'il la rachetât de la malédiction et de l'ignominie de l'échec et de la chute d'Adam. [33] 17, 18. La malédiction sur toute la création. Toute la nature est perturbée; aussi, Dieu empêcha que la terre accomplisse le dessein qui à l'origine lui avait été assigné. Qu'il n'y ait pas de paix pour les impies, dit le Seigneur. La malédiction de Dieu était sur toute la création. Chaque année elle se fait toujours plus sentir. [34] La première malédiction fut prononcée sur la postérité d'Adam et sur la terre, à cause de la désobéissance. La seconde malédiction vint sur la terre après le meurtre d'Abel par son frère Caïn. La troisième, et la plus terrible malédiction de Dieu, vint sur la terre avec le déluge. [35] La terre a senti la malédiction chaque fois plus lourdement. Avant le déluge, la première feuille qui tomba et qui fut trouvée sur le sol, causa une grande douleur à ceux qui craignaient Dieu. Ils se lamentèrent comme nous nous lamentons pour la perte d'un ami. Dans la feuille morte ils pouvaient voir une évidence de la malédiction et de l'agonie de la nature. [36] (Romains 8:22) Le péché de l'homme a amené un résultat certain : la décadence, la difformité et la mort. Aujourd'hui, le monde entier est souillé, corrompu, atteint par une maladie mortelle. La terre gémit sous la transgression continuelle de ses habitants. [37] La malédiction du Seigneur est sur la terre, sur l'homme, sur les animaux, sur les poissons de la mer, et comme la transgression se fait presque universelle, il lui sera permis de devenir aussi ample et aussi profonde que la transgression. [38] Les preuves de l'amour continu de Dieu. Après la transgression d'Adam, Dieu aurait pu détruire chaque bourgeon qui s'ouvrait et chaque fleur resplendissante, ou il aurait pu ôter leur parfum, si agréable aux sens. Sur la terre desséchée et abîmée par la malédiction, par les ronces, les chardons, les épines et l'ivraie, nous pouvons lire la loi de la condamnation. Mais dans la couleur délicate et le parfum des fleurs nous pouvons apprendre que Dieu nous aime toujours, que sa miséricorde ne s'est pas totalement retirée de la terre. [39] 17-19. Dieu dit à Adam et à tous ses descendants : « c'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain », puisqu'à partir de ce moment la terre devra être travaillée à cause du handicap de la transgression. Elle produira des épines et des ronces. [40] Il n'y a aucun endroit sur la terre où l'on ne voit pas la trace du serpent et où l'on ne sent pas sa morsure venimeuse. Toute la terre est contaminée par ses habitants. La malédiction va en augmentant comme la transgression. [41] 18. Des amalgames ont produit des plantes nocives. Aucune plante nocive ne fut placée dans le grand jardin du Seigneur, mais après le péché d'Adam et Ève, des herbes vénéneuses poussèrent. Dans la parabole du semeur, quelqu'un posa une question au Maître : « Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc qu'il y a de l'ivraie ? » Il lui répondit : « C'est un ennemi qui a fait cela. » Toutes les mauvaises herbes sont semées par le malin. Chaque herbe nocive est de lui, et avec ses méthodes ingénieuses d'amalgame il a corrompu la terre avec des mauvaises herbes. [42] 22-24. (Apocalypse 22:2, 14) L'obéissance est la condition pour manger de l'arbre de la vie. La transgression des commandements de Dieu exclut Adam du jardin d'Éden. Une épée flamboyante fut placée autour de l'arbre de la vie pour que l'homme n'étendît pas sa main et n'en mangeât, immortalisant ainsi le péché. L'obéissance à tous les commandements de Dieu était la condition pour manger de l'arbre de la vie. Adam chuta par la désobéissance, perdant à cause de son péché tout droit à utiliser aussi bien le fruit vivifiant de l'arbre qui était au milieu du jardin que ses feuilles, qui servent à la guérison des nations. L'obéissance par Jésus-Christ donne à l'homme la perfection de caractère et le droit à l'arbre de la vie. Les conditions pour manger à nouveau du fruit de l'arbre, sont présentées clairement dans le témoignage de Jésus-Christ donné à Jean : « Heureux ceux qui gardent les commandements, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville ! » [43] 24. (Matthieu 4:4; Jean 6:63) Il n'y a pas d'épée devant notre arbre de la vie. « Il est écrit », est l'Évangile que nous devons prêcher. Aucune épée flamboyante n'est placée devant cet arbre de la vie. Tous ceux qui le veulent peuvent s'en alimenter. Il n'y a pas de pouvoir qui puisse interdire à aucune âme de prendre de cet arbre de la vie. Tous peuvent manger et vivre pour toujours. [44] Genèse 4 4. L'offrande doit être aspergée avec du sang. Dans chaque offrande à Dieu nous devons reconnaître l'unique grand Don; le seul qui puisse rendre acceptable notre service pour lui. Quand Abel offrit les premiers-nés de son troupeau, il reconnut Dieu, non seulement comme le Donateur de ses bénédictions temporelles, mais aussi comme le Donateur du Sauveur. L'offrande d'Abel fut la meilleure qu'il pût présenter, puisque c'était là la demande précise du Seigneur. Mais Caïn apporta seulement les fruits de la terre, et son offrande ne fut pas acceptée par Dieu. Elle n'exprimait pas sa foi en Christ. Toutes nos offrandes doivent être aspergées par le sang de l'expiation. Étant la propriété rachetée par le Fils de Dieu, nous devons donner au Seigneur nos propres vies. [45] (Genèse 2:17) Un substitut à venir accepté. À cause de sa culpabilité, l'homme déchu ne pouvait plus aller directement devant Dieu avec ses requêtes, puisque sa transgression de la loi divine avait mis une barrière infranchissable entre le Dieu Saint et le transgresseur. Mais un plan fut conçu pour que la sentence de mort retombât sur un substitut. Il devait y avoir effusion de sang dans le plan du salut, car la mort devait intervenir comme conséquence du péché de l'homme. Les animaux offerts en sacrifice devaient préfigurer Christ. Dans la victime immolée, l'homme devait voir l'accomplissement des paroles de Dieu : « Tu mourras. » [46] 6. Dieu prend note de chaque action. Le Seigneur vit la colère de Caïn, il vit son visage changer. Ceci nous montre que le Seigneur prend note de chaque action, de toutes les intentions et les desseins, et même de l'expression du visage. Même si l'homme ne dit rien, il exprime son refus de suivre le chemin de Dieu et d'accomplir la volonté divine ? Le Seigneur pourrait bien vous demander, lorsque vous ne pouvez pas suivre les impulsions de votre propre coeur rebelle et lorsque vous êtes empêchés de réaliser votre propre volonté inique et non sanctifiée : « Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? » De telles manifestations révèlent que les hommes s'irritent parce qu'ils ne peuvent pas agir en accord avec les artifices et les procédés de Satan, et ils ne peuvent que manifester un esprit similaire à celui de Caïn. [47] 8. La dispute était inévitable. Il ne pouvait pas y avoir d'harmonie entre les deux frères et la dispute était inévitable. Abel ne pouvait pas céder à Caïn sans être coupable de désobéissance aux ordres spécifiques de Dieu. [48] Caïn plein de doute et de fureur. Satan est le père de l'incrédulité, des murmures et de la rébellion. Il induisit Caïn au doute et à la fureur contre son frère innocent et contre Dieu, parce que son sacrifice fut refusé, et celui d'Abel fut accepté. Et il assassina son frère dans sa colère folle. [49] 15. Une marque placée sur Caïn. Dieu a assigné une oeuvre à chaque homme, et si quelqu'un s'écartait de l'oeuvre que Dieu lui avait donnée pour accomplir celle de Satan, pour souiller son propre corps ou pour en conduire d'autres au péché, l'oeuvre de cet homme serait maudite et la marque de Caïn serait placée sur lui. La perte de sa victime criera à Dieu comme le fit le sang d'Abel. [50] 25. Seth, de stature plus noble que Caïn ou Abel. Seth était de stature plus noble que Caïn ou Abel et ressemblait plus à Adam que n'importe quel autre de ses fils. Les descendants de Seth s'étaient séparés des descendants impies de Caïn. Ils aimaient la connaissance de la volonté de Dieu, alors que la race impie de Caïn ne respectait pas Dieu ni ses saints commandements. [51] Genèse 5 22-24. Hénoc voyait Dieu seulement par la foi. Hénoc, voyait-il Dieu à ses côtés ? Seulement par la foi. Il savait que le Seigneur était là, et il adhérait fermement aux principes de la vérité. Nous aussi nous devons cheminer avec Dieu. Lorsque nous le ferons, notre visage brillera de la splendeur de la présence divine, et quand nous nous réunirons, nous parlerons de la puissance de Dieu, en disant : « Que Dieu soit loué. » Le Seigneur est bon, et sa Parole est bonne. [52] Christ, un compagnon qui ne change pas. Nous pouvons obtenir la même chose qu'Hénoc. Nous pouvons avoir Christ pour compagnon constant. Hénoc marcha avec Dieu, et lorsqu'il était tenté par le tentateur, il pouvait converser avec Dieu sur ce sujet. Il n'avait pas un : «  il est écrit » comme nous l'avons, mais il avait une connaissance de son Compagnon céleste. Il faisait de Dieu son Conseiller et il était intimement lié à Jésus. Et Hénoc fut honoré pour cela. Il fut enlevé au ciel sans voir la mort. Ceux qui seront emmenés au ciel à la fin des temps, seront ceux qui auront eu une communion avec Dieu sur la terre. Ceux qui démontrent que leur vie est cachée avec Christ en Dieu, le représenteront continuellement dans toute leur vie quotidienne. L'égoïsme sera déraciné. [53] Il s'efforçait d'être conforme à la ressemblance divine. Comprenons la faiblesse de l'humanité et voyons où l'homme échoue dans sa propre suffisance. Nous serons remplis d'un désir d'être précisément ce que Dieu désire que nous soyons : purs, nobles, sanctifiés. Nous aurons faim et soif de la justice de Christ. Être comme Dieu sera le principal désir de l'âme. C'est le désir qui remplissait le coeur d'Hénoc. Et nous lisons qu'il chemina avec Dieu. Il étudia le caractère de Dieu dans un but. Il ne fit pas ressortir sa propre conduite et il n'exalta pas sa propre volonté comme s'il avait pensé qu'il était pleinement qualifié pour gérer les choses. Il s'efforça d'être conforme à la ressemblance de divine. [54] Comment Hénoc chemina avec Dieu. Tant que vous vous confiez en votre Père céleste pour qu'il vous accorde l'aide dont vous avez besoin, il ne vous laissera pas. Dieu possède un ciel plein de bénédictions qu'il veut prodiguer à ceux qui recherchent avec ferveur cette aide que lui seul peut donner. Hénoc chemina avec Dieu parce qu'il regardait à Jésus par la foi, lui demandant sa direction, et croyant que chaque parole prononcée s'accomplirait. Il se maintint au côté de Dieu, obéissant à chacune de ses paroles? Sa vie fut d'une unité merveilleuse. Christ fut son compagnon. Il fut en relation intime avec Dieu. [55] Il demeurait dans une atmosphère pure. Il [Hénoc] ne demeura pas avec les impies. Il ne s'établit pas à Sodome en pensant la sauver. Il s'établit avec sa famille là où l'atmosphère était la plus pure possible. Il allait parfois vers les habitants du monde avec un message reçu de Dieu. Chaque visite qu'il fit au monde, lui fut douloureuse. Il vit et comprit la lèpre du péché. Après avoir proclamé son message, à son retour, il emmenait toujours avec lui, dans son lieu de retraite, ceux qui avaient reçu l'avertissement. Quelques-uns d'entre eux parvinrent à être vainqueurs et moururent avant que le déluge ne vint. Mais beaucoup avaient vécu si longtemps entourés par l'influence corruptrice du péché, qu'ils ne purent pas supporter la rectitude. [56] 24. Aucune obscurité morale ne fut aussi dense. Hénoc chemina avec Dieu, mais l'histoire sacrée dit à propos du monde qui l'entourait : « Et l'Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur coeur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. » La vie droite d'Hénoc tranchait nettement avec celle des impies qui l'entouraient. Sa piété, sa pureté et son intégrité inaltérable furent le résultat de son cheminement avec Dieu, tandis que l'impiété du monde fut le résultat de son cheminement avec le séducteur de l'humanité. Il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais une époque où l'obscurité fut aussi dense que durant celle où Hénoc vécut une vie droite et irréprochable. [57] Hénoc, le premier prophète. Hénoc fut le premier prophète parmi les hommes. Il prédit par une prophétie la seconde venue de Christ dans notre monde, et son oeuvre à son époque. Sa vie fut un exemple de christianisme conséquent. Seules des lèvres saintes devaient présenter les paroles de Dieu sous forme d'accusations et de jugement. Sa prophétie ne se trouve pas dans les écrits de l'Ancien Testament. Nous ne trouverons peut-être jamais un livre qui relate les oeuvres d'Hénoc, mais Jude ? un prophète de Dieu -- les mentionne. [58] Genèse 6 2. La coopération avec Dieu évite le culte à la façon de Caïn. Si l'être humain avait coopéré avec Dieu, il n'y aurait pas eu des adorateurs comme Caïn. L'obéissance exemplaire d'Abel aurait été suivie. L'humanité aurait pu accomplir la volonté de Dieu. Elle aurait pu obéir à sa loi et, en obéissant, elle aurait trouvé le salut. Dieu et l'univers céleste l'aurait aidée à conserver la ressemblance divine. La longévité aurait été préservée, et Dieu aurait trouvé son plaisir dans l'oeuvre de ses mains. [59] 3. (1 Pierre 3:18-21) Dieu parla par Seth, Hénoc et Noé. Dieu leur accorda cent vingt ans de temps de grâce et pendant cette période il prêcha par Seth, Hénoc et Noé. Ils étaient représentés comme des hommes emprisonnés. S'ils avaient prêté attention au témoignage de ces fidèles témoins, s'ils s'étaient repentis et été redevenus loyaux, Dieu ne les aurait pas détruits. [60] Hénoc donna son témoignage sans vaciller. Avant la destruction du monde antédiluvien, Hénoc donna son témoignage sans vaciller. [61] Les voix de Noé et de Metuschélah. Dieu décida de purifier le monde par le déluge, mais sa miséricorde et son amour donna aux antédiluviens un temps de grâce de cent vingt ans. Pendant ce temps, alors que l'arche était en construction, les voix de Noé, Metuschélah et beaucoup d'autres se firent entendre sous forme de reproches et de supplications, et chaque coup donné sur l'arche était un message d'exhortation. [62] Quelques-uns crurent; d'autres apostasièrent. Durant cent vingt ans, Noé proclama le message d'admonestation au monde antédiluvien; mais très peu se repentirent. Quelques-uns des charpentiers qu'il employa pour la construction de l'arche crurent au message, mais ils moururent avant le déluge; d'autres, convertis par Noé, apostasièrent. [63] Beaucoup de croyants se maintinrent dans la foi, et moururent en vainqueurs. [64] L'expérience d'Hénoc, un sermon convainquant. [On cite Jude 14, 15]. Le sermon prêché par Hénoc et sa translation au ciel furent un argument convainquant pour tous ceux qui vivaient à son époque. Ils furent un argument que Metuschélah et Noé pouvaient utiliser pour montrer que les justes pouvaient être transportés au ciel. [65] L'association avec les incrédules occasionna des pertes. Ceux qui crurent lorsque Noé commença à construire l'arche, perdirent leur foi à cause de leur association avec les incrédules qui éveillèrent toutes leurs vieilles passions du divertissement et de l'ostentation. [66] (1 Jean 3:8) Christ en guerre, à l'époque de Noé. « Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les oeuvres du diable. » Christ était engagé dans cette guerre à l'époque de Noé. Ce fut sa voix qui parla aux habitants du monde antique par des admonestations, des reproches et des invitations. Il donna aux gens un temps de grâce de cent vingt ans durant lequel ils auraient pu se repentir. Mais ils choisirent les tromperies de Satan et périrent dans les eaux du déluge. [67] 4. De grandes oeuvres d'art et des inventions furent détruites. Par le déluge, furent détruites de plus grandes créations de l'art et du génie humains que celles que le monde d'aujourd'hui connaît. Les oeuvres d'art détruites furent plus grandes que l'art vaniteux d'aujourd'hui. [68] Comment l'être humain obtint-il la connaissance qui l'amena à un esprit inventif ? Par le Seigneur, en étudiant, les formes et les habitudes des différents animaux. Chaque animal, ainsi que l'utilisation qu'il fait de son corps et des armes dont il est pourvus, est un livre de texte dont l'humanité s'est inspirée pour faire des appareil aux usages multiples. Si les gens pouvaient connaître les quantités d'oeuvres d'art qui se sont perdues pour notre monde, ils ne parleraient pas avec légèreté des époques obscures. Si on pouvait voir comment, dans le passé, Dieu oeuvra par ses agents humains, on parlerait avec moins de mépris de l'art du monde antédiluvien. Sous bien des aspects, il se perdit dans le déluge beaucoup plus que ce qui se sait aujourd'hui. En contemplant le monde, Dieu vit que l'intelligence qu'il avait donnée à l'être humain s'était pervertie, que l'imagination de leur coeur était continuellement tournée vers le mal. Dieu avait donné la connaissance à ces hommes. Il leur avait donné de précieuses idées pour qu'ils puissent mener à bien le plan divin. Mais le Seigneur vit que ceux qu'il désirait voir posséder la sagesse, le tact et le jugement, utilisaient chacune des facultés de leur esprit pour glorifier le moi. Par les eaux du déluge, il détruisit cette vieille race de la terre et avec elle périt la connaissance qu'ils avaient utilisée uniquement pour faire le mal. Lorsque la terre se repeupla, le Seigneur donna une plus petite mesure de sa sagesse aux hommes, leur donnant uniquement la capacité nécessaire pour mener à bien son grand plan. [69] Les mensonges du progrès. La vraie connaissance a diminué avec chaque génération successive. Dieu est infini, et les premiers habitants de la terre recevaient leurs instructions de ce Dieu infini qui créa le monde. Ceux qui reçurent leur connaissance directement de la sagesse infinie n'étaient pas médiocres en connaissance. Dieu instruisit Noé sur la façon de construire cette arche immense pour son salut et celui de sa famille. Il instruisit aussi Moïse sur la façon de faire le tabernacle, les broderies et les travaux artisanaux qui devaient orner le sanctuaire. Les femmes effectuèrent avec une grande ingéniosité les broderies d'argent et d'or. Il ne manqua pas d'hommes adroits pour réaliser la construction de l'arche, du tabernacle et des vases d'or massif. Dieu donna à David un modèle du temple que construisit Salomon. On permit seulement aux dessinateurs et aux artistes les plus habiles de s'occuper de l'oeuvre. Chaque pierre du temple fut préparée pour occuper exactement sa place avant d'y être transportée. Et le temple fut érigé sans le bruit d'un coup de hache ou de marteau. Il ne se trouve dans le monde aucun édifice qui l'égale par sa beauté, sa richesse et sa splendeur. Aujourd'hui, il existe de nombreuses inventions et des progrès qui épargnent des efforts, dont les anciens ne bénéficièrent pas. Ils n'en avaient pas besoin? Plus long fut le temps d'exposition de la terre à la malédiction, et plus il devint difficile pour l'homme de la cultiver et de la rendre productive. Au fur et à mesure que le sol devenait plus improductif et qu'il devenait nécessaire d'augmenter le travail pour qu'elle produise, Dieu a suscité des hommes aux facultés ingénieuses pour construire des outils qui soulagent les travaux de la terre qui gémit sous la malédiction. Mais Dieu n'est pas à l'origine de toutes les inventions. Satan a, en grande mesure, gouverné les esprits et les a poussés à faire de nouvelles inventions qui leur ont fait oublier Dieu. En ce qui concerne la force de l'intelligence, ceux qui vivent maintenant ne peuvent être comparés avec ceux du passé. Avec les antédiluviens disparurent plus d'oeuvres d'art et de capacités que celles que possède la génération actuelle. Ceux qui vivent à cette époque dégénérée ne pourront jamais comparer leur art et leur adresse avec la connaissance que possédèrent les hommes vigoureux qui atteignaient presque mille ans d'âge. Les antédiluviens vivaient plusieurs centaines d'années, et lorsqu'ils atteignaient cent ans ils étaient considérés comme jeunes. Ces personnes très âgées avaient des esprits sains dans des corps sains. Leur force mentale et physique était si grande, que la génération actuelle ne peut se comparer avec eux. Ils disposaient de presque mille ans pour acquérir des connaissances. Ils entraient dans la période de pleine activité, entre soixante et cent ans, approximativement au moment où ceux de notre époque, à la plus grande longévité, ont déjà fait leur part durant leur courte vie et ne sont plus en activité. Ceux qui sont trompés et encensés par l'erreur de croire que nous vivons dans une ère de réels progrès et que la race humaine dans les siècles passés est allée en progressant dans la vraie connaissance, sont sous l'influence du père du mensonge, dont l'oeuvre a toujours été de convertir la vérité de Dieu en mensonge. [70] Les géants avant le déluge. Lors de la première résurrection, tous apparaîtront avec une vigueur immortelle, mais lors de la deuxième, les signes de la malédiction seront visibles sur tous. Tous apparaîtront tels qu'ils descendirent dans leur tombe. Ceux qui vécurent avant le déluge sortiront avec leur stature gigantesque, plus du double de la hauteur des hommes actuels qui vivent sur la terre, et ils seront bien proportionnés. Les générations postérieures au déluge furent moins grandes. [71] 5. La dégénérescence les amena de la légèreté aux péchés avilissants. Nous connaissons l'histoire des antédiluviens et des villes de la plaine, dont la façon d'agir dégénéra de la légèreté et de la frivolité aux péchés avilissants qui firent descendre la colère de Dieu dans une destruction des plus effrayantes, pour éliminer de la terre la malédiction de leur influence contaminante. Les penchants et la passion subjuguèrent la raison. Le moi était leur dieu, et la connaissance du Très-Haut fut presque oubliée par la complaisance égoïste des passions corrompues. [72] Ils pervertirent ce qui était licite. Le péché des antédiluviens consista à pervertir ce qui était licite en lui-même. Ils corrompirent les dons de Dieu en les utilisant pour satisfaire leurs désirs égoïstes. La complaisance de l'appétit et des passions viles fit que leurs pensées furent complètement perverties. Les antédiluviens étaient esclaves de Satan, guidés et contrôlés par lui. [73] Corrompus par leur appétit perverti. Les habitants du monde de Noé furent détruits parce qu'ils se corrompirent par la complaisance de leur appétit perverti. [74] 11. Ils rendirent un culte à leur propre complaisance; ils encouragèrent le crime. Ils rendirent un culte à la complaisance égoïste -- en mangeant, en buvant, en se divertissant -- et en recourant à des actes de violence et au crime si on limitait leurs désirs et leurs passions. Dans les jours de Noé, l'écrasante majorité s'opposait à la vérité et était séduite par un tissu de fausseté. La terre était pleine de violence. Guerres, crimes, assassinats étaient à l'ordre du jour. Il en sera aussi de même, avant la seconde venue de Christ. [75] 12, 13. Noé ridiculisé. Avant la destruction de l'ancien monde par le déluge, il y avait des hommes talentueux, des hommes qui possédaient la connaissance et de l'habilité. Mais ils corrompirent leurs pensées parce qu'ils laissèrent Dieu en dehors de leurs plans et de leurs conseils. Ils étaient sages pour faire ce que Dieu ne leur avait jamais demandé de faire; sages pour faire le mal. Le Seigneur vit que leur exemple serait nocif pour ceux qui naîtraient après, et il prit les choses en main. Durant cent vingt ans il leur envoya des avertissements par son serviteur Noé. Mais ils utilisèrent le temps de grâce qui leur était accordé si généreusement pour ridiculiser Noé. Ils le caricaturèrent et le critiquèrent. Ils se moquèrent de lui à cause de son extraordinaire ferveur et son intense émotion manifestées lorsqu'il parlait des châtiments que selon lui Dieu ne manquerait pas d'exécuter. Ils parlaient de la science et des lois qui régissaient la nature. Alors, ils raillèrent les paroles de Noé, le traitant de fou fanatique. La patience de Dieu prit fin, et il dit à Noé : « La fin de toute chair est arrêtée par-devers moi; car ils ont rempli la terre de violence; voici, je vais les détruire avec la terre. » [76] 17. (2 Pierre 3:10; Apocalypse 14:10) Rôle du charbon et du pétrole dans la destruction finale. Ces arbres majestueux que Dieu avait faits pour qu'ils croissent sur la terre pour le bénéfice des habitants du monde antique, et qu'ils avaient convertis en idoles pour se corrompre avec elles, Dieu les a mis en réserve dans la terre -- sous forme de charbon et de pétrole -- pour les utiliser comme instruments lors de leur destruction finale. Comme il fit sortir les eaux qui étaient dans la terre à l'époque du déluge -- comme arme de son arsenal pour détruire la race antédiluvienne --, de même à la fin des mille ans il fera sortir les feux qui sont dans la terre comme une arme qu'il a réservée pour la destruction finale, non seulement des générations successives du déluge à nos jours, mais aussi de la race antédiluvienne qui périt avec le déluge. [77] Genèse 7 21-23. Préservé par la foi en Christ. Ce fut Christ qui protégea l'arche au milieu des vagues rugissantes et bouillonnantes, parce que ceux qui s'étaient réfugiés en elle avaient foi en Son pouvoir de les préserver. [78] Genèse 8 13. Des semences et quelques plantes furent préservées. Les beaux arbres et les massifs d'arbustes à fleurs furent détruits. Cependant, Noé préserva des semences et les emporta avec lui dans l'arche, et Dieu par son pouvoir miraculeux préserva quelques-unes des différentes variétés d'arbres et d'arbustes pour les générations futures. Peu après le déluge, les arbres et les plantes parurent jaillir de la roche même. Dans la providence de Dieu, quelques semences furent dispersées et portées dans les crevasses des rochers et là elles furent cachées en sécurité pour l'usage futur de l'homme. [79] Genèse 9 6. Dieu protège les droits de l'homme. Dieu protège avec beaucoup de soin les droits de l'homme. Il a établi un châtiment pour ceux qui commettent un assassinat volontaire. « Si quelqu'un verse le sang de l'homme, par l'homme son sang sera versé. » (Gen. 9:6) Si un assassin était laissé sans châtiment, sa mauvaise influence, et sa violence cruelle en corromprait d'autres. Ceci aboutirait à la situation antérieure au déluge. Dieu doit châtier les assassins. Il donne la vie, et il ôtera la vie, si elle se convertit en une terreur et une menace. [80] 12. L'arc-en-ciel symbole de l'amour de Christ qui enveloppe la terre. Lorsque nous contemplons l'arc-en-ciel -- sceau et signe de la promesse de Dieu pour l'homme que la tempête de sa colère ne détruira plus notre monde par les eaux du déluge --, nous en déduisons qu'il y a d'autres yeux qui ne sont pas limités qui sont en train de contempler cette scène glorieuse. Les anges se réjouissent en voyant ce précieux témoignage de l'amour de Dieu pour l'homme. Le Rédempteur du monde le contemple, car Christ le fit apparaître dans les cieux comme un signe ou une alliance de la promesse faite à l'homme. Dieu lui-même observe l'arc dans les nuées, et il se souvient de son alliance éternelle entre lui et l'homme. Après l'effrayante démonstration du pouvoir de Dieu qui châtie, manifesté par la destruction du monde antique par le déluge, Dieu savait que la terreur se réveillerait parmi ceux qui avaient été sauvés de la destruction, chaque fois que des nuages s'accumuleraient, que le tambour des tonnerres battrait et que les éclairs fulgureraient; que le son de la tempête et le déversement des eaux du ciel provoqueraient la panique dans leurs coeurs, par peur qu'un autre déluge vienne sur eux. Mais voici l'amour de Dieu dans la promesse : « C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : j'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre. Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc apparaîtra dans la nue; et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, et tous les êtres vivants, de toute chair, et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. » (Genèse 9:12-15) La famille de Noé observa avec une admiration et une crainte révérencieuses, mêlées de joie, ce signe de la miséricorde de Dieu qui embrassait le ciel. L'arc représente l'amour de Christ qui encercle la terre et s'élève jusqu'aux cieux les plus élevés, mettant en communication les hommes avec Dieu, reliant la terre au ciel. Lorsque nous contemplons ce beau spectacle, nous pouvons nous réjouir en Dieu avec la certitude que lui-même est en train de contempler le signe de son pacte, et qu'en le faisant il se souvient de ses enfants, auxquels la terre fut donnée. Il ne méconnaît pas leurs afflictions, leurs dangers et leurs épreuves. Nous pouvons nous réjouir, pleins d'espoir, car l'arc-en-ciel du pacte de Dieu est au-dessus de nous. Dieu n'oubliera jamais les enfants dont il prend soin. Comme il est difficile à l'esprit limité de l'homme de comprendre l'amour particulier, la tendresse de Dieu et son incomparable condescendance lorsqu'il dit : « L'arc paraîtra dans la nue et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous. » [81] Genèse 11 2-9. Les hommes reprirent les hostilités. Dès que la terre se repeupla, les hommes reprirent les hostilités contre Dieu et le ciel. Ils transmirent leur inimitié à leurs descendants, comme si l'habilité et les ruses pour fourvoyer les hommes et les perpétuer dans cette guerre contre nature, avaient été un lègue sacré. [82] 3-7. Une confédération née de la rébellion. Cette confédération naquit de la rébellion contre Dieu. Les habitants de la plaine de Schinear établir leur royaume pour leur propre exaltation, pas pour la gloire de Dieu. S'ils avaient réussi, une grande puissance aurait prédominé et aurait banni la justice et inauguré une nouvelle religion. Le monde se serait corrompu. Le mélange d'idées religieuses et de théories erronées aurait fini par fermer la porte de la paix, du bonheur et de la sécurité. Ces hypothèses, ces fausses théories, menées à bien et perfectionnées, auraient séparé les esprits de la loyauté aux statuts divins, et la loi de Jéhova aurait été méprisée et oubliée. Des hommes décidés -- inspirés et poussés par le premier grand rebelle -- auraient résisté à tout ce qui s'interposait à leurs plans ou à leurs mauvais agissements. À la place des préceptes divins, ils auraient mis leurs lois imaginées en accord avec les désirs de leurs coeurs égoïstes, dans le but d'accomplir leurs desseins. [83] Genèse 12 1. Abraham choisi parmi une génération idolâtre. Après le déluge, les habitants de la terre se multiplièrent à nouveau, et l'impiété augmenta aussi. L'idolâtrie en vint à être presque universelle, et finalement le Seigneur laissa les transgresseurs endurcis suivre leur mauvais chemin, tandis qu'il choisit Abraham de la lignée de Sem, et le convertit en gardien de sa loi pour les générations futures. [84] La famille d'Abraham influencée par le faux culte. À cette époque, l'idolâtrie s'introduisait rapidement et entrait en conflit avec le culte du vrai Dieu. Mais Abraham ne devint pas idolâtre. Alors que même son père hésitait entre le vrai et le faux culte, et bien que de fausses théories et des pratiques idolâtres se mêlaient à sa connaissance de la vérité, Abraham se maintint sain et sauf de cette aberration. Il n'eut pas honte de sa foi et ne fit aucun effort pour cacher sa confiance en Dieu. « Il bâtit encore là un autel à l'Éternel, et il invoqua le nom de l'Éternel. » [85] 2, 3. (Jean 8:56; Galates 3:8) Abraham vit l'avènement du Sauveur. Christ dit aux pharisiens : « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu'il verrait mon jour : il l'a vu, et il s'est réjoui » (Jean 8:56). Comment Abraham eut-il connaissance de la venue du Rédempteur ? Dieu lui donna une lumière sur l'avenir. Il vit le temps où le Sauveur viendrait sur cette terre avec sa divinité voilée par l'humanité. Par la foi, il vit le Rédempteur du monde venant en tant que Dieu dans la chair. Il vit comment le poids de la culpabilité était ôté de l'humanité et placée sur le divin Substitut. [86] (Éphésiens 2:8) L'observation des commandements sous le pacte d'Abraham. Si sous le pacte d'Abraham il n'avait pas été possible pour les êtres humains de garder les commandements de Dieu, nous serions tous perdus. Le pacte d'Abraham est le pacte de la grâce. « C'est par la grâce que vous êtes sauvés. » ( Jean 1:11,12). Enfants désobéissants ? Non, obéissants à tous les commandements divins. S'il n'avait pas été possible pour nous d'être des observateurs des commandements, pourquoi Dieu fait-il alors de l'obéissance à ses commandements la preuve que nous l'aimons ? [87] Genèse 13 10, 11. Lot arriva riche ; il partit sans rien. Lot choisit une terre bien située et qui promettait de gros bénéfices. Lot devint riche mais il partit sans rien comme résultat de son choix. Il y a une différence énorme quand les hommes se placent eux-mêmes là où ils peuvent recevoir la meilleure aide des influences correctes, ou s'ils préfèrent choisir les avantages temporels. Beaucoup de chemins mènent à Sodome. Nous avons tous besoin d'un collyre pour pouvoir discerner celui qui conduit à Dieu. [88] Lot fut convaincu de son erreur. Lot choisit Sodome pour y établir son foyer, parce qu'il y vit des avantages à gagner du point de vue du monde. Mais après s'être établi et enrichi avec les trésors terrestres, il fut convaincu qu'il avait commis une erreur pour n'avoir pas pris en compte le niveau moral de la communauté où il avait établi son foyer. [89] Genèse 14 18-20. Melchisédek, représentant de Christ. Dieu à toujours eu des témoins sur la terre. À une époque, Melchisédek représenta le Seigneur Jésus-Christ en personne pour révéler la vérité du ciel et perpétuer la loi de Dieu. [90] Ce fut Christ qui parla par Melchisédek, le Prêtre du Dieu Très-Haut. Melchisédek n'était pas Christ, mais la voix de Dieu dans le monde, le représentant du Père. Et parmi toutes les générations du passé, Christ a parlé; Christ a guidé son peuple et a été la lumière du monde. Lorsque Dieu choisit Abraham comme représentant de sa vérité, il le fit sortir de son pays, il l'éloigna de sa parenté et le mis à part. Il désirait le modeler en accord avec son propre modèle. Il désirait l'enseigner en accord avec ses propres plans. [91] 20. (Genèse 28:22; Lévitique 27:30) La dîme remonte aux jours d'Adam. Le système de la dîme est bien antérieure à l'époque de Moïse. Il était demandé aux hommes que des offrandes soient présentées à Dieu à des fins religieuses avant même qu'un plan détaillé fut donné à Moïse; il date même de l'époque d'Adam. En accomplissant les demandes de Dieu, ils démontraient par leurs offrandes leur appréciation de sa miséricorde et de ses bénédictions. Les générations suivantes firent de même, et le plan fut pratiqué par Abraham qui donna ses dîmes à Melchisédek, le prêtre du Dieu Très-Haut. Le même principe existait aux jours de Job. [92] Genèse 15 9-11. Que rien ne gâte votre sacrifice. Veillez aussi fidèlement qu'Abraham afin d'éviter que les corbeaux ou tout autre oiseau de proie se posent sur votre sacrifice et votre offrande à Dieu. Il faut veiller sur chaque pensée de doute afin qu'elle ne se manifeste pas en paroles. La lumière fuit toujours des paroles qui honorent les puissances des ténèbres. [93] 16. Dieu prolongea sa longanimité par amour pour les Amoréens pieux. À l'époque d'Abraham le Seigneur déclara : « L'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble. » À cette époque, il ne permit pas qu'ils soient détruits. On voit là la longanimité de Dieu. Les Amoréens étaient en inimitié avec la loi de Dieu; ils ne croyaient pas en lui comme le Dieu vivant et véritable; mais parmi eux il y avait quelques bonnes personnes, et à cause d'elles, il fut indulgent pendant longtemps. Plusieurs siècles plus tard, lorsque les Israélites retournèrent d'Égypte à la terre promise, les Amoréens furent expulsés devant les enfants d'Israël. Ils subirent finalement les calamités dues à leur continuel et volontaire mépris de la loi de Dieu. [94] (Ecclésiaste 8:11,12). Le rejet de la lumière conduisit les Amoréens à leur destruction. Les Amoréens étaient les habitants de Canaan et le Seigneur avait promis cette terre aux Israélites, mais il devait s'écouler une longue période avant que son peuple possédât la terre. Il donna la raison de ce long délai. Il leur dit que l'iniquité des Amoréens n'était pas encore à son comble, et leur expulsion et leur extermination ne pouvaient pas être justifiées tant qu'ils n'avaient pas rempli la coupe de leur iniquité. L'idolâtrie et le péché caractérisaient leur conduite, mais la mesure de leur culpabilité n'était pas encore atteinte pour qu'ils soient livrés à la destruction. Dans son amour et sa compassion, Dieu allait agir pour que la lumière brillât sur eux sous forme de rayons plus précis; il voulait leur donner l'opportunité de contempler l'oeuvre de sa puissance merveilleuse afin qu'ils n'aient aucune excuse de leur mauvaise conduite. C'est ainsi que Dieu traite les nations. Pendant un temps de mise à l'épreuve, il manifeste sa magnanimité envers les nations, les villes et les individus. Mais lorsqu'il devient évident qu'ils ne le rechercheront pas pour avoir la vie, les châtiments tombent sur eux. Le temps vint où le châtiment tomba sur les Amoréens, et le temps viendra aussi où tous les transgresseurs de la loi sauront que Dieu ne justifie jamais le coupable. [95] Genèse 18 19. L'accomplissement des conditions apporte une bénédiction. Si les parents accomplissent les conditions sous lesquelles Dieu a promis d'être leur forteresse, ils ne cesseront pas de recevoir la bénédiction divine dans leurs foyers. [96] Genèse 19 12-14. Sodome dépassa la limite de la miséricorde. Les sodomites avaient dépassé la limite de la miséricorde, et aucune lumière supplémentaire ne leur fut accordée avant leur destruction. Si l'avertissement avait parcouru ces villes de la plaine et s'il leur avait été dit exactement ce qui allait venir, qui parmi eux auraient cru ? Ils n'auraient pas mieux accepté le message que les gendres de Lot, et Dieu le savait. [97] 16. Lot paralysé. Lot fut paralysé par la grande calamité qui était sur le point d'arriver; il fut stupéfait de douleur à la pensée de laisser tout ce qu'il estimait de précieux dans le monde. [98] Genèse 22 1. (Jacques 1:13) Dieu permit que les circonstances les mettent à l'épreuve. Qu'est-ce que la tentation ? C'est le moyen par lequel ceux qui prétendent être fils de Dieu sont éprouvés et examinés. Nous lisons que Dieu tenta Abraham; qu'il tenta les enfants d'Israël. Cela signifie qu'il permit que des circonstances existent pour éprouver leur foi, et il les poussa à accourir à lui à la recherche de son aide. Dieu permet que les siens passent par la tentation pour qu'ils puissent comprendre qu'il est là pour les aider. S'ils s'approchent de lui lorsqu'ils sont tentés, il les fortifie pour qu'ils puissent faire face à la tentation. Mais ils sont vaincus quand ils se rendent à l'ennemi, en négligeant de se placer près de son aide puissante. Ils se séparent de Dieu. Ils ne donnent pas l'évidence qu'ils cheminent dans le sentier de Dieu. [99] 2. Rien n'est trop précieux pour être donné à Dieu. Cet acte de foi d'Abraham a été enregistré pour notre bénéfice. Il nous enseigne la grande leçon de confiance aux commandements de Dieu, peu importe qu'ils soient contraignants et pénibles, et il apprend aux enfants la parfaite soumission à leurs parents et à Dieu. L'obéissance d'Abraham, nous enseigne que rien n'est trop précieux pour être donné à Dieu. [100] 12. Chaque don nous vient de Dieu. L'épreuve d'Abraham fut la plus dure qu'un être humain puisse supporter. S'il n'avait pas pu l'endurer, il ne serait jamais passé à la postérité comme père des fidèles. S'il n'avait pas obéi à l'ordre de Dieu, le monde aurait perdu un exemple d'inspiration de foi et d'obéissance sans réserve. Cette leçon nous fut donnée pour qu'elle puisse briller à travers les siècles pour que nous apprenions que rien n'est trop précieux pour être refusé à Dieu. Quand nous considérons que chaque don nous vient du Seigneur -- pour être utilisé à son service -- nous nous assurons la bénédiction céleste. Rendez à Dieu les bienfaits qu'il vous confie, et il vous confiera davantage. Gardez vos biens pour vous-mêmes, et vous ne recevrez aucune récompense dans cette vie et vous perdrez la récompense de la vie future. [101] Isaac, un symbole de Christ. Le but de Dieu était que l'offrande d'Isaac préfigure le sacrifice de son Fils. Isaac fut un symbole du Fils de Dieu, qui fut offert comme sacrifice pour les péchés du monde. Dieu désirait imprimer en Abraham l'Évangile du salut pour tous les hommes; et afin de convertir la vérité en une réalité et pour éprouver sa foi, il demanda à Abraham de tuer son bien-aimé Isaac. Toute l'agonie qu'Abraham souffrit pendant cette sombre et terrible épreuve avait pour but d'imprimer profondément dans son esprit le plan de la rédemption pour l'homme déchu. [102] Genèse 25 29-30. (Hébreux 12:16,17) La primogéniture perdit sa valeur et sa sainteté. Ésaü avait un désir spécial et intense pour un certain aliment, et il l'avait satisfait pendant si longtemps qu'il ne sentait pas la nécessité de se séparer de ce plat convoité et tentateur. Il réfléchit, et ne fit aucun effort spécial pour réprimer son appétit, jusqu'à ce que l'attraction de cet aliment vainque tout autre considération et le contrôle, et il s'imagina qu'il souffrirait une grande gêne et même la mort s'il ne pouvait pas disposer exactement de ce plat-ci. Alors qu'il y pensait, son désir se fortifia davantage, jusqu'à ce que sa primogéniture -- qui était sacrée -- perdit sa valeur et sa sainteté. Il se dit : si je la vends maintenant, je pourrais facilement la racheter ? Lorsqu'il tenta de la récupérer, en voulant la racheter, même au prix d'un grand sacrifice, il ne put le faire ? Il rechercha ardemment la repentance même avec des larmes, mais ce fut en vain. Il avait méprisé la bénédiction, et le Seigneur la lui ôta pour toujours. [103] Ésaü, un symbole. Ésaü passa la crise de sa vie sans le savoir. Ce qu'il considéra comme un sujet tout juste digne d'une simple pensée, fut l'acte qui révéla les traits dominants de son caractère. Il montra son choix et sa véritable appréciation de ce qui était sacré et qui aurait dû être apprécié comme tel. Il vendit sa primogéniture pour la petite satisfaction de son désir du moment, ce qui détermina le cours postérieur de sa vie. Pour Ésaü, une bouchée de nourriture valait plus que le service de son Maître. [104] Ésaü représente ceux qui n'ont pas apprécié les privilèges qui leur ont été acquis à un coût infini, et qui en échange ont vendu leur primogéniture pour une complaisance de l'appétit ou par amour d'un avantage. [105] Genèse 28 12. Ceux qui montent doivent affermir leurs pieds. Jésus est l'échelle qui mène au ciel ? et Dieu nous exhorte à la monter. Mais nous ne pouvons pas le faire si nous nous chargeons de trésors terrestres. Nous nous faisons du tort à nous-mêmes lorsque nous préférons notre convenance et nos avantages personnels à la cause de Dieu. Il n'y a pas de salut dans les possessions ou les ressources terrestres. Un homme n'est pas honoré aux yeux de Dieu ni considéré comme bon parce qu'il possède des richesses terrestres. Si nous nous faisons experts dans l'art de grimper, nous apprendrons qu'au fur et à mesure que nous montons nous devons abandonner toute entrave. Ceux qui grimpent doivent bien affermir leurs pieds sur chaque échelon de l'échelle. [106] 12, 13. Christ construit un pont au-dessus de l'abîme. Jacob pensa obtenir la primogéniture et ses bénéfices au moyen de l'escroquerie, mais il souffrit une déception. Il pensa qu'il avait tout perdu : sa relation avec Dieu, son foyer, et tout le reste, et là, il était comme un fugitif déçu. Mais que fit Dieu ? Il le contempla dans sa condition désespérée. Il vit sa désillusion et qu'il y avait en lui des éléments qui serviraient à la gloire de Dieu. Aussitôt que Dieu vit sa condition, il lui présenta l'échelle mystique qui représentait Jésus-Christ. Voici un homme qui avait perdu toute relation avec Dieu, et le Dieu du ciel le contempla et consentit à ce que Christ construisît un pont par-dessus l'abîme creusé par le péché. Nous aurions pu regarder et dire : Je désire le ciel, mais comment l'atteindre ? Je ne vois aucun chemin. C'est ce que pensa Jacob, et c'est pourquoi Dieu lui montra la vision de l'échelle, cette échelle qui relie la terre au ciel, par Jésus-Christ. Un homme peut y grimper, car sa base repose sur la terre et son sommet supérieur atteint le ciel ? Vous, habitants de la terre, louez Dieu ! Pourquoi ? Parce que par Jésus-Christ -- dont le bras humain entoure l'humanité, et dont le bras divin saisit le trône de l'Infini -- construisit un pont au-dessus de l'abîme avec son propre corps, et ce monde, petit comme un atome, qui fut séparé du continent du ciel par le péché et fut converti en une île, est à nouveau réhabilité parce que Christ le sauva de l'abîme. [107] Genèse 31 50. Laban comprenait le mal de la polygamie. Laban comprenait le mal de la polygamie, bien que ce fût par sa ruse que Jacob avait pris deux épouses. Il comprit parfaitement que c'était à cause de leur jalousie que Léa et Rachel donnèrent leurs servantes à Jacob, ce qui compliqua les relations familiales et augmenta le malheur de ses filles. Et maintenant que ses filles s'en allaient à une grande distance de lui, et qu'elles avaient décidé de se séparer totalement de leur père, Laban tenta de préserver du mieux qu'il pût leur bonheur. Laban n'était pas disposé à ce que Jacob attire un plus grand malheur sur lui, sur Léa et sur Rachel en prenant d'autres épouses. [108] Genèse 32 24. La victoire est garantie lorsque le moi abdique. Jacob lutta avec Dieu et avec des hommes, et il fut vainqueur. Par l'humiliation, le repentir et l'abandon du moi, ce pécheur mortel et escroc, fut vainqueur face à la Majesté du ciel. Il s'était accroché de toutes ses forces aux promesses de Dieu, et le coeur de l'amour infini ne pouvait que répondre à la supplication du pécheur? Que personne ne désespère de gagner la victoire. La victoire est sûre lorsque le moi abdique devant Dieu. [109] 26. (Matthieu 11:12) Un effort déterminé et la foi sont nécessaires. Jacob était effrayé et dans la détresse tandis qu'il tentait d'obtenir la victoire par ses propres forces. Il confondit le visiteur divin avec un ennemi et se battit avec lui tant qu'il lui resta des forces. Mais lorsqu'il s'en remit à la miséricorde de Dieu, il découvrit qu'au lieu d'être entre les mains d'un ennemi, il était entouré par les bras de l'amour infini. Il vit Dieu face à face, et ses péchés furent pardonnés. « Le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en emparent. » Cette violence implique tout le coeur. Être indécis, c'est être instable. Il faut de la résolution, de l'abnégation et un effort consacré pour accomplir l'oeuvre de préparation. La compréhension et la conscience peuvent s'unir; mais nous échouerons si la volonté ne se met pas en action. Chaque faculté et chaque sentiment doivent être employés. L'ardeur et la prière fervente doivent occuper la place de la négligence et de l'indifférence. Ce n'est que par une foi dans les mérites de Christ et des efforts déterminés et fervents que nous pourrons vaincre et gagner le royaume des cieux. Notre temps pour travailler est court. Christ revient bientôt pour la seconde fois. [110] Genèse 35 2, 3. L'effort de Jacob pour extirper le mal est accepté. Jacob fut humilié, et il demanda que sa famille s'humilie et se dépouille de tout ornement, car il allait faire l'expiation de leurs péchés en offrant un sacrifice à Dieu, pour qu'il leur accorde sa faveur et qu'ils ne soient pas abandonnés pour être détruits par les autres nations. Dieu accepta les efforts de Jacob pour extirper le mal de sa famille, il lui apparut, il le bénit et il renouvela la promesse qu'il lui avait faite, parce que la crainte de Dieu était devant lui. [111] Genèse 37 4. Joseph, une représentation de Christ. Joseph représente Christ. Jésus vint vers les siens, mais les siens ne le reçurent pas. Il fut repoussé et méprisé parce que ses oeuvres étaient justes, et sa vie conséquente et pleine d'abnégation était un reproche continu pour ceux qui professaient la piété mais dont les vies étaient corrompues. L'intégrité et la vertu de Joseph furent terriblement attaquées et la femme qui voulut le faire chuter ne triompha pas; aussi, sa haine contre la vertu et l'intégrité qu'elle ne pût corrompre grandit, et elle témoigna faussement contre lui. L'innocent souffrit à cause de sa droiture. Il fut jeté en prison à cause de sa pureté. Joseph fut vendu à ses ennemis par ses propres frères contre une petite somme d'argent. Le Fils de Dieu fut vendu à ses ennemis les plus acharnés par un de ses propres disciples. Jésus fut doux et saint. Sa vie était sans égal d'abnégation, de bonté et de sainteté. Il ne fut coupable d'aucune faute. Cependant, de faux témoins furent soudoyés pour qu'ils témoignent contre lui. Il fut haï parce qu'il avait fidèlement dénoncé le péché et la corruption. Les frères de Joseph lui prirent sa tunique multicolore. Les bourreaux de Christ tirèrent au sort sa tunique sans couture. [112] 17-20. Joseph se retira de la présence de ses frères. Ses frères [ceux de Joseph] le repoussèrent rudement. Il leur dit le pourquoi de sa venue ici, mais ils ne lui répondirent pas. Joseph s'inquiéta de la haine qu'ils démontrèrent. La joie fit place à la crainte, et instinctivement il se retira terrorisé de leur présence. Alors, ils se saisirent violemment de lui. Ils lui reprochèrent avec mépris les réprimandes qu'il leur avait faites dans le passé, et l'accusèrent d'avoir raconté ses rêves pour s'exalter lui-même au-dessus d'eux dans l'esprit de leur père, pour qu'il l'aime plus qu'eux. [113] 28, 36. Joseph attire des bénédictions sur l'Égypte. Joseph pensa que le fait d'avoir été vendu et emmené en Égypte était la pire des calamités qui pouvait lui arriver; mais il vit la nécessité de se confier en Dieu comme jamais auparavant lorsqu'il était protégé par l'amour de son père. Joseph emmena Dieu avec lui en Égypte, et grâce à lui, il put vivre avec joie même au milieu de son affliction. Comme l'arche de Dieu apporta repos et prospérité à Israël, ainsi, ce jeune homme qui aimait et craignait Dieu apporta une bénédiction à l'Égypte. Ce fait se manifesta si clairement, que Potiphar, dans la maison duquel il servait, attribua toutes ses bénédictions à cet esclave qu'il avait acheté, et il le considéra comme un fils plutôt que comme un serviteur. Le dessein de Dieu est que ceux qui aiment et honorent son nom soient aussi honorés, et que la gloire qu'ils donnent à Dieu se réfléchisse sur eux. [114] Genèse 39 9. Les impressions précoces fortifièrent son coeur. Les impressions précoces faites sur son esprit [de Joseph] fortifièrent son coeur au moment de la terrible tentation et le firent s'exclamer : « Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » L'enfance est le moment où les impressions les plus fortes peuvent être faites. Les graines semées dans l'enfance par une mère consciencieuse et craignant Dieu, se convertiront en arbres de justice qui fleuriront et donneront des fruits; et les leçons données, par le précepte et l'exemple, par un père craignant Dieu, comme dans le cas de Joseph, produiront bientôt une abondante récolte Tout l'avenir dans la balance au moment de la décision. Peu de tentations sont aussi dangereuses ou plus fatales pour les jeunes que la tentation de la sensualité, et si on lui cède, rien ne sera aussi désastreux pour l'âme et le corps pour longtemps et pour l'éternité. Le bien-être de tout leur avenir est dans la balance, dépendant de la décision d'un moment. Joseph éleva tranquillement les yeux au ciel à la recherche d'un secours, il ôta son vêtement de dessus et le laissa aux mains de sa tentatrice, et tandis que son regard brillait d'une ferme résolution, au lieu de la passion impie, il s'exclama : « Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » La victoire est gagnée; il fuit la séductrice; il est sauvé. [116] 9-19. La Providence l'emportera sur les artifices de l'ennemi. Face aux pièges auxquels nous sommes tous exposés, nous avons besoin de défenses fortes et dignes de confiance sur lesquelles nous pouvons compter. Dans ce siècle corrompu, beaucoup ont une provision de la grâce divine si petite, que fréquemment leurs défenses sont détruites au premier assaut et les terribles tentations les captivent. Le bouclier de la grâce peut tous nous préserver afin que nous ne soyons pas vaincus par les tentations de l'ennemi, bien que nous soyons entourés des influences les plus corruptrices. Par de fermes principes et une confiance immuable en Dieu, la vertu et la noblesse de caractère peuvent briller, et bien que nous soyons entourés par le mal, aucune tache ne doit nécessairement rester sur notre pureté et notre intégrité. Et si, comme dans le cas de Joseph, nous souffrons de calomnies et de fausses accusations, la Providence canalisera pour le bien tous les procédés de l'ennemi, et au temps marqué, Dieu nous exaltera d'autant plus que pendant un temps nous fûmes rabaissés par une vengeance méchante. [117] 20. (Lamentations 3:27; Matthieu 23:12) L'apparente prospérité du vice est une épreuve difficile. La fidèle intégrité de Joseph le conduisit à la perte de sa réputation et de sa liberté. C'est l'épreuve la plus sévère à laquelle sont soumis les vertueux et ceux qui craignent Dieu : que le vice paraisse prospérer alors que la vertu est traînée dans la poussière. La séductrice vivait dans la prospérité comme un modèle de bienséance vertueuse, alors que Joseph, fidèle aux principes, était sous l'accusation avilissante du crime le plus répugnant. La religion de Joseph maintint la douceur de son caractère et sa sympathie ferme et chaude avec l'humanité, malgré toutes ses épreuves. Il y en a qui deviennent aigris, peu généreux, acerbes et impolis dans leurs paroles et dans leur comportement, s'ils sentent qu'on ne les traite pas convenablement. Ils sombrent dans le découragement, haïssables et haïssant les autres. Mais Joseph était chrétien. À peine entra-t-il dans la vie de la prison, qu'il mit en action tout l'éclat de la pratique de ses principes chrétiens; il commença à se rendre utile aux autres. Il s'occupa des difficultés de ses compagnons de prison. Il fut gai parce qu'il était un chrétien distingué. Dieu le préparait ainsi par cette discipline à une position de grande responsabilité, d'honneur et d'utilité, et il fut disposé à apprendre; il accepta de bon coeur les leçons que le Seigneur voulait lui enseigner. Il apprit à porter le joug dans sa jeunesse. Il apprit à gouverner en apprenant d'abord lui-même à obéir. Il s'humilia et le Seigneur l'éleva à un honneur spécial. [118] Les épreuves préparèrent Joseph à une haute responsabilité. Le rôle que joua Joseph dans les scènes de l'obscure prison fut ce qui l'éleva finalement à la prospérité et aux honneurs. Dieu avait pour but de l'aguerrir par les tentations, l'adversité et les épreuves, afin de le préparer à occuper un poste élevé. [119] Genèse 41 38-40. Le secret de la fidélité. Joseph amenait sa religion partout, et ce fut le secret de sa fidélité immuable. [120] 38. Les hommes reconnaissent une relation vivante avec Dieu. Celui qui reçoit Christ par une foi vivante, a une relation vivante avec Dieu, et il est un vase d'honneur. Il porte avec lui-même l'atmosphère du ciel, qui est la grâce de Dieu, un trésor que le monde ne peut acheter. Celui qui a une relation vivante avec Dieu peut occuper un poste humble, et cependant sa valeur morale sera aussi précieuse que celle de Joseph et de Daniel qui furent reconnus par les rois païens comme des hommes ayant l'Esprit de Dieu. [121] Genèse 42 21. Les frères de Joseph avaient peur de l'esclavage. Ils [les frères de Joseph] vendirent Joseph comme esclave, et ils craignaient eux-mêmes que Dieu ait le dessein de les châtier en permettant qu'ils deviennent esclaves. [122] Genèse 45 5. L'esprit de ses frères soulagé. Ils [les frères de Joseph] confessèrent humblement les fautes qu'ils avaient commises contre Joseph, et implorèrent son pardon, car ils avaient souffert des remords et de l'angoisse mentale depuis le moment où ils l'avaient traité avec cruauté. Et maintenant, en apprenant qu'ils n'étaient pas coupables de son sang, leurs esprits troublés furent soulagés. [123] Genèse 49 3,4 (Chapitre 39:9) Instable comme l'eau. Partout, nous rencontrons des personnes qui n'ont aucun principe ferme. Il leur est difficile de résister à la tentation. Quelle que soit son origine, sa forme, il faut employer toutes les précautions pour les entourer d'influences qui fortifient leur pouvoir moral. S'ils sont séparés de cette compagnie et de ces influences bénéfiques, s'ils sont en relation avec des incroyants, ils démontreront très vite qu'ils ne sont pas ancrés là-haut; ils se confiaient en leurs propres forces. Ils ont été loués et exaltés quand leurs pieds étaient posés sur du sable glissant. Ils sont comme Ruben, instables comme l'eau, ils n'ont pas de droiture intérieure, et comme lui ils n'excelleront jamais. Ce dont vous avez besoin c'est de comprendre votre dépendance de Dieu et avoir un coeur résolu. Comportez vous en homme et montrez de la force de caractère là où vous êtes; par Jésus-Christ vous serez capable de dire : « Non, non je ne commettrai pas un aussi grand mal, et je ne pécherai pas contre Dieu. » Cette sorte de nature faible sans épine dorsale pour refuser fermement toute proposition qui porte préjudice à son influence morale et religieuse à la vue de Dieu et des hommes, est plus souvent sous le contrôle de Satan que sous le contrôle de l'Esprit de Dieu. Ils sont poussés au mal très facilement parce qu'ils ont une disposition très complaisante, et il leur coûte de prononcer un non catégorique, et dire : « Comment ferais-je un aussi grand mal, et pécherais-je contre Dieu ? » S'ils sont invités à prendre un verre avec des femmes et des hommes joyeux, ils sont conduits comme un boeuf qu'on mène à la boucherie, ils s'unissent aux impies, qui, après se moquent de leur prompte complaisance. Ils n'ont pas de force intérieure sur laquelle s'appuyer. Ils n'ont pas de confiance en Dieu. Ils n'ont pas des principes élevés quant à leur devoir. [124] Notes : 1. Lettres 131, 1897. 2. Manuscript 78, 1901 3. The Review and Herald 11/2/1902 4. Manuscript 114, 1899 5. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 90 6. The Review and Herald 8/11/1898 7. Manuscript 102, 1903 8. Christian Temperance and Bible Hygiene, p. 7 9. The Review and Herald 24/2/1874 10. The Review and Herald 24/2/1874 11. Lettre 91, 1900 12. Manuscript 65, 1899 [publié dans Ellen G. White and Her Critics, de F. D. Nichol] 13. The Review and Herald 23/4/1901 14. The Review and Herald 4/3/1875 15. Lettre 91, 1900 16. Manuscript 50, 1893 17. Bible Echo 24/7/1899 18. Australasian Union Conference Record 1/3/1904 19. Lettre 191, 1899 20. Manuscript 67, 1898 21. Manuscript 1, 1892 22. The Signs of the Times 4/4/1900 23. The Review and Herald 4/6/1901 24. The Review and Herald 4/6/1901 25. The Review and Herald 15/11/1898 26. The Review and Herald 17/3/1904 27. The Review and Herald 29/4/1875 28. The Review and Herald 12/3/1901 29. Bible Echo 6/8/1894 30. The Signs of the Times 24/11/1887 31. Lettre 22, 13/2/1900 32. Redemption; or the Temptation of Christ, p. 17 33. Redemption; or the Temptation of Christ, p. 17 34. Manuscript 76a, 1901 35. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 121 36. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 155 37. Lettre 22, 13/2/1903 38. Lettre 59, 1898 39. The Review and Herald 8/11/1898 40. Manuscript 84, 1897 41. Lettre 22, 13/2/1900 42. Manuscript 65, 1899 [publié dans Ellen G. White and Her Critics, de F. D. Nichol] 43. Manuscript 72, 1901 44. Lettre 20, 1900 45. The Review and Herald 24/11/1896 46. The Review and Herald 3/3/1874 47. Manuscript 77, 1897 48. Lettres 16, 1897 49. The Review and Herald 3/3/1874 50. The Review and Herald 6/3/1894 51. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 60 52. Manuscript 17, 1903 53. Manuscript 38, 1897 54. Lettre 169, 1903 55. Manuscript 111, 1898 56. Manuscript 42, 1900 57. Manuscript 43, 1900 58. Manuscript 43, 1900 59. The Review and Herald 27/12/1898 60. The Review and Herald 23/4/1901 61. The Review and Herald 1/11/1906 62. The Review and Herald 19/9/1907 63. Manuscript 65, 1906 64. Manuscript 35, 1906 65. Manuscript 46, 1895 66. The Review and Herald 15/9/1904 67. The Review and Herald 12/3/1901 68. Lettre 65, 1898 69. Lettre 24, 1899 70. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 154-156 71. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 84 72. Lettre 74, 1896 73. Manuscript 24, 1891 74. The Signs of the Times 2/9/1875 75. Manuscript 24, 1891 76. Manuscript 29, 1890 77. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 87 78. The Review and Herald 12-3-1901 79. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 76 80. Manuscript 126, 1901 81. The Review and Herald 26/2/1880 82. Lettre 4, 1896 83. The Review and Herald 10/12/1903 84. Manuscript 65, 1906 85. The Youth’s Instructor 4/3/1897 86. Manuscript 33, 1911 87. Lettre 16, 1892 88. Lettre 109, 1899 89. The Review and Herald 14/11/1882 90. Lettre 190, 1905 91. The Review and Herald 18/2/1890 92. The Signs of the Times 29/4/1875 93. Lettre 7, 1892 94. The Review and Herald 12/7/1906 95. The Review and Herald 2/5/1893 96. The Review and Herald 21/5/1895 97. Manuscript 19a, 1886 98. The Review and Herald 14/11/1882 99. The Signs of the Times 12/3/1912 100. The Signs of the Times 27/1/1887 101. The Youth’s Instructor 6/6/1901 102. The Youth’s Instructor 1/3/1900 103. The Review and Herald 27/4/1886 104. Lettre 5, 1877 105. Lettre 4, 1898 106. The Signs of the Times 1/02/1899 107. Manuscript 5, 1891 108. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 126 109. Manuscript 2, 1903 110. The Youth’s Instructor 24/5/1900 111. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 137 112. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 174 113. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 140 114. The Youth’s Instructor 11/3/1897 115. Gospel Herald Janvier 1880 116. Lettre 3, 1879 117. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 145, 146 118. Lettre 3, 1879 119. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 146 120. Manuscript 59, 1897 121. Manuscript 54, 1894 122. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 156 123. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 167 124. Lettre 48, 1887 Chapitre 2 Exode Exode 1 1. Voir le com. d'EGW sur Deutéronome 1:1. 8. Les Égyptiens péchèrent en refusant la lumière. Le péché des Égyptiens fut d'avoir refusé la lumière que Dieu leur avait envoyée avec tant de bonté par l'intermédiaire de Joseph. [1] Exode 2 10. (Hébreux 11:26,27) En Égypte, Moïse, étudia les lois de Dieu. La force de Moïse résidait dans sa relation avec la source de tout pouvoir, le Seigneur Dieu des armées. Moïse s'éleva très au-dessus de toutes les attractions terrestres et il se confia pleinement en Dieu. Il considéra qu'il appartenait au Seigneur. Tandis qu'il était rattaché aux intérêts officiels du roi d'Égypte, il étudia constamment les lois du gouvernement de Dieu, et ainsi, sa foi alla en augmentant. Cette foi lui fut très précieuse. Il était profondément enraciné dans le terrain de ses premiers enseignements, et la culture acquise durant sa vie devait le préparer pour la grande délivrance de l'oppression pour Israël. Il méditait sur ces choses; constamment il prêtait attention à sa mission divine. Après avoir tué l'Égyptien il réalisa qu'il n'avait pas compris le plan de Dieu, et il s'enfuit d'Égypte pour se convertir en berger. Il ne pensait déjà plus réaliser une oeuvre d'envergure, mais il devint très humble; la brume qui voilait son esprit se dissipa, et il disciplina son entendement à rechercher refuge en Dieu. [2] 11. (Actes 7:22) Préparé à être un général. Moïse était un homme intelligent. Dans sa providence, Dieu lui donna l'opportunité de se préparer à accomplir une grande oeuvre. Il fut éduqué parfaitement comme général. Lorsqu'il marcha pour faire face à l'ennemi, il obtint la victoire; au retour de la bataille toute l'armée lui chanta des louanges. Malgré cela, il se rappelait continuellement qu'il se proposait de libérer les enfants d'Israël grâce à Dieu. [3] Exode 3 1. Jéthro choisi par Dieu. Jéthro fut choisi dans l'obscurité du monde des Gentils pour révéler les principes du ciel. Dieu a toujours eu des instruments élus, et il a toujours donné de nombreuses évidences que ces agents étaient choisis et envoyés par le ciel. [4] Moïse transféré à une école privée. Dieu transféra Moïse des palais luxueux -- où chacun de ces désirs était satisfait -- à une école privée. Là, le Seigneur put communiquer avec Moïse et l'éduquer pour qu'il se familiarise avec les souffrances, les épreuves et les dangers du désert. [5] 2-5. Le buisson ardent, une réalité. Interpréter la manifestation divine du buisson ardent déconcertera l'intelligence la plus perspicace. Ce ne fut pas un songe, ni une vision, mais ce fut une réalité vivante : quelque chose que Moïse vit de ses yeux. Il entendit la voix de Dieu qui l'appelait depuis le buisson, et il se couvrit le visage en comprenant qu'il était dans la présence immédiate de Dieu. Dieu était en train de converser avec l'humanité. Moïse ne put jamais décrire l'impression faite sur son esprit par le spectacle qu'il vit alors et par la voix qui lui parlait; mais cette impression ne disparut jamais. Le ciel s'approcha beaucoup de lui quand, avec une crainte respectueuse, il entendit les paroles : « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob. » Quelle merveilleuse condescendance de la part de Dieu que de laisser les cours célestes pour se manifester et parler à Moïse face à face comme n'importe qui parlant à son compagnon. [6] 14. Dieu voit le futur comme nous voyons le présent. JE SUIS signifie une présence éternelle; le passé le présent et le futur sont au même niveau pour Dieu. Il voit les événements les plus lointains de l'histoire du passé comme ceux du futur, aussi clairement que nous voyons ce qui se produit quotidiennement. Nous ne savons pas ce qui est devant nous. Et si nous le savions, cela ne contribuerait pas à notre bien-être éternel. Dieu nous donne l'opportunité de placer notre foi et notre confiance dans le grand JE SUIS. [7] 20. Les plaies, un signe du pouvoir absolu de Dieu. Lorsque les enfants d'Israël étaient en esclavage en Égypte, Dieu se révéla comme un Dieu au-dessus de toute autorité et de toute grandeur humaines. Les signes et les miracles qu'il effectua en faveur de son peuple, montrèrent son pouvoir sur la nature et sur les plus grands adorateurs de la nature, et qui ne tenaient aucun compte de la puissance qui fit la nature. Dieu parcourut la terre orgueilleuse d'Égypte de la même façon qu'il parcourra la terre dans les derniers jours. [8] Exode 4 10. Il craint d'introduire le moi dans son travail. Après la fin du temps de préparation et d'épreuve de Moïse, et lorsqu'une fois de plus il lui fut répété d'aller libérer Israël, il manquait de confiance en lui, il était lent pour parler et timide. Il dit : « Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Égypte les enfants d'Israël ? » Il prit pour excuse sa gaucherie pour parler. Il avait été le général des armées d'Égypte, et il savait certainement parler; mais il craignait d'introduire le moi dans son travail. [9] 21. Le rejet de la lumière endurcit le coeur. Pharaon vit l'oeuvre prodigieuse de l'Esprit de Dieu; il vit les miracles que le Seigneur effectuait par son serviteur, mais il refusa d'obéir à l'ordre de Dieu. Le roi rebelle s'était enquis orgueilleusement : « Qui est l'Éternel pour que j'obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ? » [Et, à mesure que les châtiments de Dieu tombaient chaque fois plus lourdement sur lui, il persista dans sa résistance obstinée. En rejetant la lumière du ciel, il devint dur et cessa d'être impressionnable. La providence de Dieu révélait son pouvoir et ces manifestations, restées sans réponse, furent ce qui endurcit le coeur de Pharaon contre une lumière plus grande. Ceux qui exaltent leurs propres idées au-dessus de la volonté de Dieu clairement spécifiée, sont en train de dire comme Pharaon : « Qui est l'Éternel pour que j'obéisse à sa voix ? » Chaque rejet de la lumière endurcit le coeur et obscurcit la compréhension; il est chaque fois plus difficile pour les hommes de distinguer la vérité de l'erreur et ils deviennent plus audacieux dans leur résistance à la volonté de Dieu. [10] (Matthieu 12:31,32) Dieu abandonna Pharaon entre les mains de son moi. Chaque évidence supplémentaire du pouvoir de Dieu à laquelle le monarque Égyptien résista, le poussa à un mépris de Dieu plus fort et plus obstiné. L'oeuvre se poursuit ainsi : l'homme fini lutte contre la volonté expresse d'un Dieu infini. Ce cas est une claire illustration du péché contre le Saint-Esprit. « Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » Le Seigneur lui retira son Esprit graduellement. En retirant de lui son pouvoir réfrénant, il laissa le roi aux mains du pire des tyrans : le moi. [11] (Galates 6:7) Pharaon sema l'obstination et récolta l'obstination. « Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » Pharaon sema l'obstination et il récolta l'obstination. C'est lui qui planta cette semence dans le terrain. Il n'était pas plus nécessaire pour Dieu, d'intervenir, par un nouveau pouvoir dans sa croissance, que ce qu'il faisait pour la croissance d'un grain de maïs. Tout ce qui est requis c'est que la semence soit laissée en terre pour qu'elle germe et croisse jusqu'à porter du fruit selon son espèce. La récolte révèle le genre de graine qui a été semée. [12] La rébellion engendre la rébellion. Lorsque la plaie fut arrêtée, le roi refusa de laisser partir Israël. La rébellion engendre la rébellion. Le roi s'était endurci de telle façon, par sa continuelle opposition à la volonté de Dieu, que tout son être se dressa en rébellion face à la stupéfiante exhibition du pouvoir divin. [13] Israël préservé, même au prix de la mort de Pharaon. Pharaon endurcit son coeur contre le Seigneur et, malgré tous les signes et les merveilles puissantes que Dieu avait manifesté, il osa menacer Moïse et Aaron de mort s'ils apparaissaient une autre fois devant lui. Si le roi ne s'était pas endurci dans sa rébellion contre Dieu, il aurait été humilié par la perception du pouvoir du Dieu vivant qui pouvait sauver ou détruire. Il aurait su que Celui qui pouvait faire de tels miracles et multiplier ses signes et ses prodiges, préserverait la vie de ses serviteurs élus, même au prix de la mort du roi d'Égypte. [14] Exode 7 10-12. L'oeuvre des magiciens, une falsification. Les magiciens parurent réaliser par leurs enchantements de nombreuses choses similaires à celles que Dieu avait effectuées par Moïse et Aaron. En réalité, ils ne transformèrent pas leurs verges en serpents, mais par leur magie et aidés par le grand trompeur, ils leur donnèrent l'apparence de serpents pour falsifier l'oeuvre de Dieu. Satan aida ses serviteurs à s'opposer à l'oeuvre du Très-Haut, afin de tromper les gens et de les encourager dans leur rébellion. Pharaon s'accrocha à la plus petite évidence qu'il pouvait obtenir pour justifier sa résistance à l'oeuvre de Dieu réalisée par Moïse et Aaron. Il dit aux serviteurs de Dieu que ses magiciens pouvaient faire toutes ces merveilles. La différence entre l'oeuvre de Dieu et celle des magiciens était que l'une était de Dieu et l'autre de Satan. L'une était vraie et l'autre était fausse. [15] Exode 8 7. Pharaon continua ses pratiques religieuses durant les plaies. Durant les plaies d'Égypte, Pharaon fut ponctuel au culte superstitieux qu'il vouait au fleuve, et il se rendit chaque matin sur ses berges pour offrir des louanges et des actions de grâce aux eaux; retraçant le grand bien qu'elles réalisaient, il parla aux eaux de leur grand pouvoir et il leur dit que sans elles ils ne pourraient pas exister, car leurs terres sont arrosées par elles et produisent des aliments à leurs tables. [16] Exode 9 3. L'effet des plaies testé. Ceux qui obéirent à l'ordre du Seigneur réunirent leurs troupeaux dans les étables et les maisons, tandis que ceux qui endurcirent leur coeur, comme Pharaon, laissèrent leur troupeaux dans les champs. Ce fut l'occasion de mettre à l'épreuve l'orgueil exacerbé des Égyptiens et de dénombrer les coeurs réellement touchés par la merveilleuse relation de Dieu avec son peuple méprisé et traité cruellement. [17] Exode 11 1, 8. Moïse intrépide rencontre à nouveau Pharaon. Bien qu'il avait été interdit à Moïse de paraître à nouveau en présence du Pharaon, car le jour où il reverrait son visage il mourrait, il avait encore un message de Dieu à remettre au roi rebelle. Il se dirigea donc d'un pas décidé jusqu'à sa présence, et sans crainte, il s'arrêta devant lui pour lui transmettre le message du Seigneur ? Lorsque Moïse parla au roi de la plaie qui viendrait sur lui, plus terrible encore que celles qui avaient atteint l'Égypte -- qui ferait que tous les grands conseillers du monarque se prosterneraient devant lui et le prieraient de laisser partir les Israélites -- il entra dans une grande colère. Il était furieux de n'avoir pas réussi à intimider et à faire trembler Moïse devant son autorité royale. Mais Moïse rechercha pour soutien un bras plus puissant que celui de n'importe quel monarque de la terre. [18] Exode 12 31, 32. Pharaon conduit de l'orgueil à l'humilité. Lorsque les Égyptiens, depuis le roi sur son trône jusqu'au serviteur le plus pauvre, furent affligés par la mort de leurs premiers-nés, il y eut des lamentations dans toute l'Égypte. Le Pharaon se souvint de son orgueilleuse vantardise : « Qui est l'Éternel, pour que j'obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ? Je ne connais point l'Éternel, et je ne laisserai point aller Israël. » Il s'humilia et il alla en toute hâte au pays de Gosen avec ses conseillers et ses gouverneurs, puis il s'inclina devant Moïse et Aaron et il leur dit qu'ils s'en aillent et servent leur Dieu. Leur troupeaux et leurs malades devaient aussi partir, comme ils l'avaient demandé. Ils les supplièrent de s'en aller, craignant que s'ils restaient plus longtemps, tous périraient. Pharaon pria aussi Moïse de le bénir, pensant que cette fois une bénédiction du serviteur de Dieu le protégerait des effets postérieurs de la terrible plaie. [19] 38. Beaucoup d'Égyptiens reconnurent Dieu. Il y eut un assez grand nombre d'Égyptiens qui furent conduits à reconnaître, grâce à la démonstration de signes et de prodiges faite en Égypte, que le Dieu des Hébreux était le seul vrai Dieu. Ils supplièrent qu'on les laissât aller avec leurs familles dans les maisons des Israélites, durant la nuit terrible où l'ange de Dieu allait tuer les premiers-nés de tous les Égyptiens. Ils étaient convaincus que leurs dieux qu'ils adoraient, n'avaient ni la connaissance ni le pouvoir de sauver ou de détruire. Et ils promirent que dorénavant le Dieu d'Israël serait leur Dieu. Ils décidèrent de quitter l'Égypte et d'aller avec les enfants d'Israël adorer leur Dieu. Les Israélites souhaitèrent la bienvenue dans leurs foyers aux croyants Égyptiens. [20] Exode 14 15, 16, 21, 22. La main de Christ refoula les eaux. La puissante main de Christ refoula les eaux de la Mer Rouge, afin qu'elles se dressent comme une muraille. Il ouvrit ainsi un passage à sec au travers de la mer, et Israël passa sans se mouiller les pieds. [21] 23, 26-28. La persécution d'Israël prit fin avec la fin du temps de grâce des Égyptiens. Lorsque toute l'armée -- « tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers » -- furent au milieu de la mer, le Seigneur dit à Moïse : « Étends ta main sur la mer. » Israël était passé sans se mouiller les pieds, mais ils entendirent les cris de l'armée à leur poursuite. Lorsque Moïse étendit sa verge sur la mer, les eaux, jusqu'alors endiguées, reprirent leur cours naturel. De toute la grande armée Égyptienne, pas un n'échappa. Tous périrent dans leur détermination d'accomplir leur propre volonté et dans leur refus de suivre le chemin de Dieu. Cette occasion marqua la fin de leur temps de grâce. [22] 25-27. Pharaon périt dans la Mer Rouge. Le monarque endurcit son coeur et poursuivit pas à pas son chemin dans l'incrédulité, jusqu'à ce qu'à travers tout le vaste royaume d'Égypte, les premiers-nés, orgueil de chaque foyer, périssent. Après cela, il sortit à la poursuite d'Israël avec son armée. Il tenta de ramener un peuple libéré par le bras du Tout-Puissant. Mais il était en train de lutter contre un Pouvoir supérieur à n'importe quel pouvoir humain, et il périt avec son armées dans les eaux de la Mer Rouge. [23] Exode 15 23-25 (Jérémie 8:22) Un baume pour chaque blessure. Lorsque Moïse présenta les tristes difficultés des enfants d'Israël, Dieu ne présenta aucun nouveau remède, mais il attira leur attention sur ce qui était à leur portée; car il y avait un arbuste ou buisson qu'il avait créé qui devait être jeté dans les eaux pour rendre la source pure et douce. Lorsque cela fut fait, le peuple souffrant put boire cette eau en toute sécurité et avec plaisir. Dieu a prévu un baume pour chaque blessure. Il y a un baume et un médecin en Galaad. [24] Exode 16 3. (1 Corinthiens 6:20) Les effets de l'appétit dans l'expérience d'Israël. Chaque fois que l'appétit des Israélites fut restreint, ils furent insatisfaits et ils murmurèrent et se plaignirent de Moïse, d'Aaron, et de Dieu ? Mais Dieu éprouvait son peuple. Pour mettre en évidence ce qu'il y avait dans leurs coeurs, il lui permit de passer par de dures épreuves. Lorsqu'il échouait, il le ramenait au même point et l'éprouvait un peu plus étroitement et plus sévèrement ? Leur goût s'était perverti en Égypte. Dieu voulait restaurer leur appétit à un état de pureté et de santé afin qu'ils puissent jouir des simples fruits qui furent donnés à Adam et Ève en Éden. Il était sur le point de les établir dans le second Éden, un bon pays où ils pourraient jouir des fruits et des céréales qu'il leur donnerait. Il se proposait de leur supprimer le régime alimentaire excitant avec lequel ils avaient subsisté en Égypte; il voulait qu'ils soient en parfaite santé et vigueur lorsqu'ils entreraient dans le beau pays vers lequel il les conduisait, pour que les nations païennes environnantes soient contraintes de glorifier le Dieu d'Israël, le Dieu qui avait accompli une oeuvre si merveilleuse pour son peuple. Le nom de Dieu ne pouvait être glorifié que si le peuple qui le reconnaissait comme le Dieu du ciel jouissait d'une santé parfaite. Si les Israélites s'étaient soumis à la volonté de Dieu, ils auraient eu une postérité saine, mais ils choisirent de suivre leur propre voie, en marchant selon les désirs de leur propre coeur. Ils assouvirent leurs appétits et ils consultèrent leurs goûts et leurs désirs personnels. Il en résultat que le désert fut jonché de leurs cadavres. De toute la grande multitude qui sortit d'Égypte, soit six cent mille hommes de guerre robustes, sans compter les femmes et les enfants, seulement deux personnes entrèrent dans la terre promise. [25] 10. Le coût de la désobéissance. Si elle avait été obéissante à tous les enseignements donnés par Christ lorsqu'elle était enveloppée de la nuée, la nation juive aurait glorifié Dieu plus que toute autre nation et peuple sur la face de la terre. La destruction de Jérusalem n'aurait pas été nécessaire. Mais elle désobéit aux commandements de Dieu bien qu'elle professât les garder. [26] 14, 15. L'alimentation du désert rendit Israël plus docile. Si les Israélites avaient reçu l'alimentation qu'ils avaient en Égypte, ils auraient manifesté l'esprit indocile que le monde montre aujourd'hui. L'alimentation des hommes et des femmes de ce siècle contient bien des choses que le Seigneur n'aurait pas permis à Israël de manger. La famille humaine telle qu'elle est aujourd'hui est une illustration de ce qu'aurait été les enfants d'Israël si Dieu leur avait permis de manger les aliments et de suivre les us et coutumes des Égyptiens. [27] 29. (chapitre 20:8-11) Un miracle préserva le Sabbat. C'est par un miracle, que Dieu préserva la loi du Sabbat pendant les quarante ans de pérégrination dans le désert. [28] Exode 17 14-16. (1 Samuel 15:2,3) Amalek condamné à la destruction. Depuis longtemps, Dieu avait résolu de détruire complètement Amalek. Ce peuple avait levé la main contre Dieu et contre son trône, et il avait juré par ses dieux de consumer totalement Israël et d'humilier son Dieu, pour qu'il ne puisse pas le libérer de ses mains. Amalek avait tourné en dérision les craintes de son propre peuple et il s'était moqué des oeuvres merveilleuses réalisées par Dieu par l'intermédiaire de Moïse, pour libérer Israël du pouvoir des Égyptiens. Ils s'étaient vantés que leurs sages et leurs magiciens pouvaient aussi effectuer ces mêmes prodiges. Et, ils affirmaient que si les enfants d'Israël avaient été leurs captifs, à leur merci comme ils le furent de Pharaon, même le Dieu d'Israël n'aurait pas pu les délivrer de leurs mains. Ils méprisèrent Israël et jurèrent de les harceler jusqu'à ce qu'il ne restât plus un seul Israélites. [29] Dieu ne voulait pas que son peuple possédât de ce qui avait appartenu aux Amalécites, car sa malédiction reposait sur eux et sur leurs biens. Il avait décidé d'en finir avec eux et il voulait que son peuple ne gardât rien pour lui de tout ce qui avait été maudit. Il désirait aussi que les nations voient la fin du peuple qui l'avait défié et qu'elles reconnaissent que les Amalécites avaient été détruits par le peuple même qu'ils avaient méprisé. Israël ne devait pas les détruire pour augmenter ses propres biens ou pour se glorifier lui-même, mais pour accomplir la parole que le Seigneur avait prononcé sur Amalek. [30] Exode 18 13. Voir le com. d'EGW sur Nombres 12:3. Exode 19 3. D'anciennes instructions qui doivent être étudiées. Les instructions données à Moïse pour l'ancien Israël, avec ses lignes tranchantes et rigides, doivent être étudiées et obéies par le peuple de Dieu aujourd'hui. [31] Moïse et Dieu en réunion secrète. Moïse le dirigeant visible des Israélites, fut admis dans les conseils secrets du Très-Haut. L'évidence fut donnée au peuple que Moïse parla bien avec Dieu et reçu de lui les instructions qu'il leur donnât. [32] 3-8. Le pacte de Dieu est notre refuge. Le pacte que Dieu fît avec son peuple sur le Sinaï doit être notre refuge et notre défense. Le Seigneur dit à Moïse : « Tu parleras ainsi à la maison de Jacob et tu diras aux enfants d'Israël : vous avez vu ce que j'ai fait à l'Égypte, et comment je vous ai portés sur des ailes d'aigle et amenés vers moi. Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m'appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. » « Moïse vint appeler les anciens du peuple, et il mit devant eux toutes ces paroles. » « Le peuple tout entier répondit : Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit. » Ce pacte a autant de force aujourd'hui que lorsque le Seigneur le conclut avec l'ancien Israël. [33] 7, 8. (Ésaïe 56:5) Un gage du pacte. C'est la promesse que le peuple de Dieu doit faire dans ces derniers jours. Leur acceptation par Dieu dépend du fidèle accomplissement des termes de leur accord passé avec Dieu. Dieu inclut dans son pacte tous ceux qui lui obéissent. À tous ceux qui pratiquent la justice et la droiture, en préservant leurs mains de tout mal, la promesse est faite : « Je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs une place et un nom préférables à des fils et à des filles; je leur donnerai un nom éternel, qui ne périra pas. » [34] 9. La gloire de la nuée émanait de Christ. La nuée qui guidait Israël s'arrêta sur le tabernacle. La gloire de la nuée émanait de Jésus-Christ, qui du milieu de la gloire parlait avec Moïse comme il avait parlé avec lui depuis le buisson ardent. L'éclat de la présence de Dieu était enveloppé par l'obscurité de la nuée qu'il avait converti en son pavillon, pour que le peuple pût supporter la contemplation de la nuée comme s'il voyait Celui qui est invisible. Ce fut le plan de Dieu pour qu'il pût s'approcher de l'homme. [35] Exode 20 1-17. (Néhémie 9:6-15) Le Père à côté du Fils promulgue la loi. Quand la loi fut promulguée, le Seigneur, le Créateur du ciel et de la terre, était aux côtés de son Fils, entouré par le feu et la fumée sur la montagne. Ce n'était pas là que la loi fut donnée pour la première fois, mais elle fut proclamée afin que les enfants d'Israël, dont les idées étaient devenues confuses par leur association avec les idolâtres d'Égypte, pussent se souvenir de ses termes et comprendre ce qui constitue le vrai culte de Jéhova. [36] Adam et Ève connaissaient la loi. Lorsqu'ils furent créés, Adam et Ève eurent connaissance de la loi de Dieu. Elle était imprimée dans leurs coeurs et ils comprenaient ce qui était exigé d'eux. [37] La loi de Dieu existait avant la création de l'homme. Elle était adaptée à la condition des êtres saints; même les anges étaient gouvernés par elle. Après la chute, les principes de la droiture restèrent inchangés. Rien ne fut ôté à la loi; aucun de ses saints préceptes ne pouvait être amélioré. Et telle qu'elle a existé au commencement, telle elle continuera d'exister à travers les siècles incessants de l'éternité. « Dès longtemps je sais par tes préceptes que tu les as établis pour toujours. » [38] La loi appropriée à une catégorie d'êtres saints. Le Sabbat du quatrième commandement fut institué en Éden. Après que Dieu eut fait le monde et créé l'homme sur la terre, il fit le Sabbat pour l'homme. Après le péché et la chute d'Adam, rien ne fut enlevé à la loi de Dieu. Les principes des dix commandements existaient avant la chute et ils étaient d'un caractère approprié à la condition d'une catégorie d'êtres saints. Après la chute, la plupart de ces préceptes ne furent pas changés mais d'autres plus adaptés à l'homme dans son état déchu furent ajoutés. [39] Rédigés pour des intelligences déchues. La loi de Jéhova, qui existe depuis la création, comprenait deux grands principes : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta force, et de toute ta pensée. C'est le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autres commandements plus grands que ceux-là. » Ces deux grands principes englobent les quatre premiers commandements, qui montrent le devoir de l'homme envers Dieu, et les six derniers, montrent le devoir de l'homme envers son prochain. Les principaux furent plus explicitement présentés à l'homme après la chute, et rédigés pour s'adapter à la condition des intelligences déchues. Ce fut nécessaire parce que l'esprit des hommes fut aveuglé par la transgression. [40] La loi de Dieu existait avant la création de l'homme, dans le cas contraire Adam n'aurait pas pu pécher. Après la transgression d'Adam, les principes de la loi ne furent pas changés mais ils furent mieux exprimés et arrangés afin de s'adapter à l'homme dans sa condition déchue. Christ, en accord avec son Père, institua le système cérémonial des sacrifices pour que la peine de mort, au lieu de tomber immédiatement sur le transgresseur, fut transférée à une victime qui devait préfigurer l'offrande admirable et parfaite du Fils de Dieu. [41] Des préceptes donnés pour garantir le décalogue. Par suite de la transgression continuelle, la loi morale fut répétée au Sinaï, avec une terrible solennité. Christ donna à Moïse des préceptes religieux qui devaient régir la vie quotidienne. Ces statuts furent donnés explicitement pour garantir les dix commandements. Ils n'étaient pas des symboles vagues qui prendraient fin à la mort de Christ. Ils devaient être irrévocables pour les êtres humains de tous les siècles aussi longtemps que durerait le temps. Ces commandements recevaient leur force du pouvoir de la loi morale, et ils expliquaient clairement et catégoriquement cette loi. [42] (Ésaïe 58:13,14) Chaque détail révèle le caractère de Dieu. Le Dieu du ciel a placé une bénédiction sur ceux qui gardent les commandements de Dieu. Nous détacherons-nous comme peuple particulier de Dieu, ou piétinerons-nous la loi de Dieu et dirons-nous qu'elle n'est plus en vigueur ? Ce serait comme si Dieu s'était aboli lui-même. Dans la loi, chaque spécification révèle le caractère du Dieu Infini. [43] La loi dénonce le plus petit péché. Dieu a donné sa loi pour régir la conduite des nations, des familles et des individus. Il n'y a aucun ouvrier d'iniquité -- même si son action est la plus légère et la plus secrète -- qui échappe à l'accusation de cette loi. [44] La sainteté portée à la connaissance. Notre devoir d'obéir à cette loi doit être la note dominante du dernier message de miséricorde au monde. La loi de Dieu n'a rien de nouveau. Elle n'est pas la sainteté créée mais la sainteté portée à la connaissance. C'est un code de principes qui exprime la miséricorde, la bonté et l'amour. Il présente à l'humanité déchue le caractère de Dieu et formule clairement tout le devoir de l'homme. [45] (Jean 14:15) Dix commandements : dix promesses. Les dix commandements, avec ses ordres et ses interdictions, sont dix promesses qui nous sont assurées si nous obéissons à la loi qui gouverne l'univers. « Si vous m'aimez, gardez mes commandements. » C'est ici que se trouvent le coeur et la substance de la loi de Dieu. Les termes du salut de chaque fils et fille d'Adam sont résumés ici. [46] Les dix saints préceptes énoncés par Christ sur le mont Sinaï furent la révélation du caractère de Dieu et firent connaître au monde le fait qu'il avait tout pouvoir sur l'héritage l'humain. Cette loi des dix préceptes de l'amour le plus grand qui puisse être présenté à l'homme est la voix du Dieu du ciel qui parle à l'âme de la promesse : « Fais cela, et tu ne resteras pas sous le contrôle et la domination de Satan. » Il n'y a rien de négatif dans cette loi malgré les apparences. FAIS, et tu vivras. [47] (Romains 12:1; 2 Pierre 1:4) Une muraille de protection. Dieu a déposé les lois de son royaume dans les dix commandements. N'importe quelle violation des lois de la nature est une violation de la loi de Dieu. Le Seigneur a donné ses saints commandements pour qu'ils soient une muraille de protection autour de ses créatures, et celles qui désirent se préserver de la contamination des appétits et des passions, peuvent devenir participantes de la nature divine. Leurs préceptes seront clairs. Ils sauront comment garder leurs facultés saines, afin qu'ils puissent être présentés à Dieu sous forme de services. Le Seigneur pourra les utiliser car ils comprennent les paroles du grand apôtre : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » [48] 3-17 (Proverbes 4:20-22) La santé par l'obéissance à la loi de Dieu. L'amour de Jésus dans l'âme déracinera toute haine, tout égoïsme et toute envie; car la loi du Seigneur est parfaite et convertit l'âme. La santé se trouve dans l'obéissance à la loi de Dieu. Les affections de la personne obéissante cherchent Dieu. Nous pouvons nous encourager et nous servir mutuellement en contemplant le Seigneur Jésus. L'amour de Christ se propage dans notre âme, et il n'y a pas de dissensions et de conflits entre nous. [49] Il n'y en avait pas d'autres qui professaient garder les commandements. L'ancienne église juive constitua le peuple de Dieu grandement favorisée, emmenée hors d'Égypte et reconnue comme trésor divin particulier. Les nombreuses et précieuses grandes promesses qui leur furent données en tant que peuple, furent l'espérance et l'assurance de l'église juive. Aucun autre peuple ne professa être gouverné par les commandements de Dieu. [50] 3. Dépendre de soi-même est de l'idolâtrie. Les idolâtres sont condamnés par la Parole de Dieu. Leur folie consiste à se confier en eux-mêmes pour obtenir le salut, en se prosternant devant les oeuvres de leurs mains. Dieu considère comme idolâtres tous ceux qui se confient en leur propre sagesse, en leurs propres inventions, qui comptent sur leurs richesses et leur pouvoir pour réussir, qui tentent de s'affermir par des alliances avec les hommes que le monde appelle grands, mais qui ne parviennent pas à discerner les exigences irrévocables de sa loi. [51] Les fausses conceptions de Dieu sont de l'idolâtrie. Sommes-nous des adorateurs de Jéhova ou de Baal ? Du Dieu vivant ou des idoles ? Il n'y a peut-être pas de sanctuaires visibles; il n'y a peut-être pas de statues sur lesquelles poser les yeux; cependant, nous pouvons pratiquer l'idolâtrie. Il est tout aussi facile de se faire une idole à partir d'idées ou d'objets affectionnés que de donner une forme de dieux au bois ou à la pierre. Des milliers ont une fausse conception de Dieu et de ses attributs. Ils servent aussi certainement un faux dieu que le firent les serviteurs de Baal. [52] Satan établit son trône entre le ciel et la terre. Satan réussit à faire chuter l'homme, et depuis lors, son travail a été d'effacer l'image de Dieu de l'homme et d'imprimer sur son coeur sa propre image. Possédant la suprématie dans la culpabilité, il réclame la suprématie pour lui-même et exerce sur ses sujets le pouvoir de la royauté. Il ne peut pas expulser Dieu de son trône, mais par l'idolâtrie, il établit son propre trône entre le ciel et la terre, entre Dieu et l'adorateur humain. [53] 4-6. Le second commandement et les images. Quelques-uns ont condamné les images sous prétexte qu'elles sont interdites par le second commandement, et que tout ce qui est de cette nature doit être détruit? Le second commandement interdit le culte des images; mais Dieu lui-même utilise les images et les symboles pour présenter à ses prophètes des leçons qu'ils auront à donner au peuple, et qui de cette façon seront mieux comprises que si elles avaient été donnée d'une autre manière. Il fit appel à la compréhension par le sens de la vue. L'histoire prophétique fut présentée à Daniel et à Jean sous forme de symboles qui devaient être clairement représentés sur des tablettes pour que celui qui les lirait puisse les comprendre. [54] 8-11. (Genèse 2:9,16,17; Exode 16:29) Le sabbat, un test de loyauté. Chaque homme a été mis à l'épreuve comme le furent Adam et Ève en Éden. Comme l'arbre de la connaissance a été placé au milieu du jardin d'Éden, ainsi, le commandement du sabbat a été placé au milieu du Décalogue. Quant au fruit de l'arbre de la connaissance, la restriction fut : « Vous n'en mangerez point ? de peur que vous ne mouriez. » (Genèse 3:3) Dieu dit à propos du sabbat : Ne le profanez pas mais observez-le saintement ? De la même façon que l'arbre de la connaissance fut le test de l'obéissance d'Adam, ainsi, le quatrième commandement est le test que Dieu a donné pour éprouver la loyauté de tout son peuple. L'expérience d'Adam doit être un avertissement pour nous tant que durera le temps. Elle nous met en garde de ne recevoir aucune affirmation, de la bouche des hommes ou des anges, qui diminue d'un iota ou d'un trait de lettre la sainte loi de Jéhova. [55] 14. Le faux culte est un adultère spirituel. Tout faux culte est un adultère spirituel. Le second précepte, qui interdit le faux culte, est aussi un ordre d'adorer Dieu et de le servir lui seul. Le Seigneur est un Dieu jaloux. Personne ne le traitera à la légère impunément. Il a expliqué la façon nous devions l'adorer. Il hait l'idolâtrie, car son influence est corruptrice : elle avilit l'esprit et conduit à la sensualité et toutes sortes de péchés. [56] 16. (Galates 6:7) Parler de façon irrévérencieuse peut être un faux témoignage. La calomnie est plus répandue que nous ne pouvons l'imaginer. Le commandement : « Tu ne porteras pas de faux témoignage » signifie beaucoup plus que ce que nous pensons. Nous donnons un faux témoignage toutes les fois où nous parlons de façon irrévérencieuse au sujet des ouvriers même que Dieu a envoyés. Les semences de l'envie, des mauvaises pensées et de la médisance germent et produisent une récolte selon son espèce qui sera cueillie par celui qui a planté la semence. « Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. » [57] Exode 21 1-6. Les intérêts des serviteurs préservés. Le Seigneur désire préserver les intérêts de ses serviteurs. Il ordonna aux Israélites d'être miséricordieux et de garder à l'esprit qu'eux aussi avaient été des serviteurs. Il leur fut demandé d'être attentif aux droits de leurs serviteurs. En aucun cas ils ne devaient abuser d'eux. Ils ne devaient pas être exigeants comme les surveillants égyptiens l'avaient été avec eux. Ils devaient montrer de la tendresse et de la compassion en traitant leurs serviteurs. Dieu désirait qu'ils pussent se mettre à la place des serviteurs et qu'ils les traitassent comme ils auraient voulu être traités dans les mêmes circonstances. À cause de la pauvreté, certains étaient vendus comme esclaves par leurs parents. D'autres, condamnés pour crimes par les juges, étaient vendus comme esclaves. Le Seigneur spécifia que même ceux-là ne devaient pas être retenus en esclavage plus de sept ans. Après cette période chaque serviteur retrouvait la liberté ou, s'il le préférait, il lui était permis de rester avec son maître. Dieu veillait ainsi sur les intérêts des humbles et des opprimés. De cette façon, il réclamait un esprit noble et généreux, et il encourageait tout le monde à cultiver un amour pour la liberté, parce que le Seigneur les avait faits libres. Quiconque refusait la liberté quand il avait le privilège de la recevoir, était marqué. Ceci n'était pas un signe d'honneur pour lui, mais un signe d'ignominie. Dieu encourageait ainsi la culture d'un esprit élevé et noble, bien plus qu'un esprit de servitude et d'asservissement. Dieu désire que les chrétiens respectent la liberté qu'il leur a donnée d'une façon si merveilleuse. La propriété de chaque homme est investie en Christ. Dieu a racheté l'humanité. L'esprit ou le pouvoir d'un homme ne doit ni régir ni contrôler la conscience d'un autre. Aux yeux de Dieu, la richesse et la position n'élèvent pas une personne au-dessus d'une autre. Chacun est libre de choisir de servir Dieu, d'aimer le Seigneur et de garder tous ses commandements. [58] Exode 23 16. (Jean 7) Le sacrifice de Christ nous comble de bénédictions. Les fleuves de sang qui coulaient lors des actions de grâce, lorsque les sacrifices étaient offerts en grandes quantités, avaient pour but d'enseigner une grande vérité; car même les produits de la terre, les faveurs accordées à l'homme pour sa subsistance, nous les devons au sacrifice de Christ sur la croix du Calvaire. Dieu nous enseigne que tout ce que nous recevons de lui est un don de l'amour rédempteur. [59] Exode 24 4-8. La ratification du pacte. Les préparatifs de la ratification du pacte furent faits en accord avec les directives divines ? C'est là que les Israélites reçurent les conditions de l'alliance. Ils firent un pacte solennel avec Dieu, qui représentait le pacte fait entre Dieu et chaque croyant en Jésus-Christ. Les conditions furent clairement exposées à tout le peuple. On ne leur laissa aucune chance de se méprendre. Lorsqu'il leur fut demandé s'ils acceptaient toutes les conditions posées, ils décidèrent, à l'unanimité, d'obéir à chaque obligation. Ils avaient déjà accepté d'obéir aux commandements de Dieu. Les principes de la loi furent alors spécifiés afin qu'ils puissent savoir ce que cela impliquait que de se compromettre à obéir à la loi; et ils acceptèrent les détails de la loi explicitement définis. Si les Israélites avaient obéi aux commandements de Dieu, ils auraient été des chrétiens pratiques. Ils auraient été heureux car ils auraient suivi les sentiers de Dieu et non les inclinations de leurs propres coeurs naturels. Moïse ne leur permit pas de mal interpréter les paroles du Seigneur ou de mal appliquer ses requêtes. Il écrivit toutes les paroles du Seigneur dans un livre afin de pouvoir s'y référer plus tard. Il les avait écrites sur la montagne, telles qu'elles furent dictées par le Christ lui-même. Si les Israélites avaient obéi aux commandements de Dieu, ils auraient été des chrétiens actifs. Ils auraient été heureux car ils auraient suivi les voies de Dieu et pas les inclinaisons de leur propre coeur naturel. Moïse ne les laissa pas interpréter faussement les paroles du Seigneur ou faire une mauvaise application de ses demandes. Il écrivit toutes les paroles du Seigneur dans un livre afin qu'elles servent de référence plus tard. Il les écrivit telles que Christ lui-même les lui dicta sur la montagne. Les Israélites promirent courageusement d'obéir au Seigneur, après avoir écouté la lecture de son alliance faite à tout le peuple. Ils dirent : « Nous ferons tout ce que l'Éternel a dit. » Alors le peuple fut mis à part et scellé pour Dieu. Un sacrifice fut offert au Seigneur. Une partie du sang du sacrifice fut aspergée sur l'autel. Cela signifiait que le peuple s'était consacré -- corps, âme et esprit -- à Dieu. Une autre partie du sang fut aspergée sur le peuple, ce qui signifiait que par le sang de Christ, Dieu les acceptait avec amour comme son trésor spécial. Ainsi, les Israélites entrèrent dans l'alliance solennelle avec Dieu. [60] Exode 25 17-22. Les anges vivants auprès de l'arche céleste. L'arche du sanctuaire terrestre était le modèle de la véritable arche du ciel. Là, auprès de l'arche céleste, il y a des anges vivants, chacun d'eux protégeant le propitiatoire avec une de leurs ailes étendue vers le haut, tandis que leurs autres ailes étaient repliées sur eux en signe de révérence et d'humilité. [61] Exode 26 31. Le voile du temple renouvelé chaque année. Au moment où Christ mourut, il y avait des sacrificateurs qui officiaient dans le temple, devant le voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint. Soudain, ils sentirent la terre trembler sous eux, et le voile du temple, une solide et précieuse draperie, qui était renouvelée chaque année, fut déchiré de haut en bas par la même main qui écrivit les paroles de condamnation sur les murs du palais de Belschatsar. [62] Exode 27 1. (chapitre 38:1) Le service de l'autel restauré. Des instructions furent données pour construire un autel pour offrir des sacrifices; ce service avait été presque totalement interrompu. Lorsqu'ils furent esclaves en Égypte, les idées des Israélites au sujet des sacrifices avaient été très influencées par les idées des Égyptiens, lesquels avaient appris d'Israël lorsqu'il furent en Égypte pour la première fois, mais ils avaient mélangé la vérité au mensonge de l'idolâtrie. Ils avaient des pratiques extrêmement indécentes en relation avec le culte sur leurs autels païens. La loi donnée en Éden et répétée au Sinaï était essentielle pour l'Israël de Dieu, car durant l'esclavage ils avaient perdu de vue les exigences de Dieu et ses commandements. C'est pour cette raison que Dieu prononça sa loi d'une voix audible aux oreilles de tout le peuple. Il voulait qu'ils entendent ses commandements et qu'ils les observent. [63] Exode 31 1-6. (1 Timothée 5:13) L'ingérence punie de mort. Le Seigneur aime voir son oeuvre accomplie aussi parfaitement que possible. Dans le désert, les Israélites durent apprendre à réaliser avec exactitude et promptitude le travail relatif à l'ordre du camp et surtout à celui du tabernacle, de ses ornements et de son service. Ils durent tous être instruits avant de réaliser ce travail, nouveau pour eux. Ils durent être préparés avant de pouvoir l'accomplir tel que Dieu le désirait. Il y avait des hommes prêts à donner des conseils et des avis et qui se mêlaient du travail de montage et de démontage du tabernacle; et ceux qui négligèrent leur travail particulier pour se mêler du travail des autres, pensant qu'ils avaient une sagesse spéciale et savaient comment agir, furent mis à mort. Il fallut enseigner à chacun la valeur de la promptitude et de l'exactitude à chaque poste de confiance. Un effort de mémorisation fut exigé et ils durent comprendre la responsabilité de faire toute chose au temps fixé. C'est la discipline que le Seigneur donna autrefois à son peuple, et c'est la discipline qui devrait exister dans nos missions, nos collèges, nos maisons d'éditions, nos sanatoriums. Dieu aime voir que les hommes comprennent quels sont leurs points faibles au lieu de fermer les yeux sur leurs défauts, et ils doivent faire des efforts persévérants pour les vaincre. [64] Comment l'oeuvre doit-elle se faire? Israël avait été longtemps en esclavage en Égypte, et bien qu'en son sein il y avait des hommes ingénieux, ils n'avaient pas été instruits dans les arts singuliers nécessaires à la construction du tabernacle. Ils savaient comment faire des briques, mais ils ne savaient pas travailler l'or et l'argent. Comment l'oeuvre allait-elle se faire ? Qui était capable de faire de telles choses ? Telles furent les questions qui troublèrent l'esprit de Moïse. Alors Dieu expliqua lui-même la façon dont le travail devait se faire. Il désigna par leurs noms les personnes qu'il désirait voir accomplir certains travaux. Betsaleel devait être l'architecte. Cet homme appartenait à la tribu de Juda; une tribu que Dieu aimait honorer. [65] 2-7. Ils ne dépendirent pas d'experts Égyptiens. Dans le passé, le Seigneur demanda à Moïse de lui construire un sanctuaire. Le peuple devait fournir le matériel et il devait trouver les hommes capables de travailler les matières précieuses. Parmi la multitude il y avait des Égyptiens qui avaient travaillé comme contremaîtres d'ouvrages similaires et qui savaient très bien comment travailler. Mais l'oeuvre ne dépendait pas d'eux. Le Seigneur s'unit avec les instruments humains, en leur donnant la sagesse pour oeuvrer habilement (On cite Exode 31:2-7). Que ceux qui travaillent aujourd'hui au service de Dieu, le prient pour recevoir la sagesse et le discernement pour qu'ils puissent accomplir leur travail parfaitement. [66] 13. (chapitre 25:8) Le sabbat observé durant la construction. Dieu ordonna qu'on lui construise un tabernacle, où les Israélites pourraient l'adorer pendant leur voyage dans le désert. Des ordres venant du ciel furent donnés afin que ce tabernacle soit construit sans délai. À cause du caractère sacré de l'oeuvre et de l'urgence, quelques-uns dirent que la construction du tabernacle devait continuer le sabbat aussi bien que les autres jours de la semaine. Christ entendit ces insinuations et vit que le peuple était en grand danger de tomber dans le piège, en concluant que travailler durant le sabbat, pour que le tabernacle soit terminé le plus rapidement possible, était justifié. Ils reçurent l'ordre : « Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats. » Bien que la construction du tabernacle devait aller de l'avant rapidement, le jour du sabbat ne devait pas être considéré comme un jour de travail. Même l'édification de la maison du Seigneur devait céder le pas à l'observation sacrée du jour de repos du Seigneur. Même sur ce point Dieu est jaloux de l'honneur de son mémorial de la création. [67] 18. À l'origine, la loi était dans l'arche céleste. Je vous avertis : ne mettez pas votre influence au-dessus des commandements de Dieu. Cette loi est telle que Jéhova l'a écrite dans le temple céleste. L'homme peut piétiner la copie terrestre, mais l'original est conservé dans l'arche de Dieu dans le ciel; et sur le couvercle de cette arche, précisément au-dessus de cette loi, il y a le propitiatoire. Jésus est là en personne, devant cette arche, pour intercéder pour l'homme. [68] La loi préservée dans l'arche. Lorsqu'il [Christ] eut achevé de parler à Moïse sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. Rien de ce qui était écrit sur ces tables ne pouvait être effacé. Le précieux registre de la loi fut placé dans l'arche du témoignage et il est toujours là, caché et hors de portée de la famille humaine. Mais au temps marqué par Dieu, il sortira ces tables de pierre afin qu'elles servent de témoignage au monde entier contre la désobéissance à ses commandements et contre le culte idolâtre du faux sabbat. [69] Il y a de nombreuses évidences de l'immuabilité de la loi de Dieu. Elle fut écrite par le doigt de Dieu, afin de ne jamais être effacée ou détruite. Les tables de pierre sont cachées par Dieu pour être présentées au grand jour du jugement, telles qu'il les écrivit. [70] Lorsque le jugement aura lieu et que les livres seront ouverts, et chaque être humain jugé en accord avec les choses qui y sont écrites, alors, les tables de pierre, cachées par Dieu jusqu'à ce jour, seront présentées devant le monde comme la norme de justice. Alors les hommes et les femmes verront que la condition indispensable pour leur salut est l'obéissance à la loi parfaite de Dieu. Personne ne trouvera d'excuse pour le péché. Par les justes principes de cette loi, les hommes recevront leur sentence de vie ou de mort. [71] Exode 32 1, 2. Le péché d'Aaron : être pacificateur. Nous répétons le péché d'Aaron en pacifiant, alors que la vue devrait être claire pour discerner le mal et le présenter tel qu'il est, même lorsque nous nous plaçons dans une position désagréable parce que nos motifs peuvent être mal compris. Nous ne devons pas porter préjudice à aucun de nos frères ou à aucune âme avec lesquels nous sommes en relation. Cette négligence à se maintenir fermement du côté de la vérité fut le péché d'Aaron. S'il avait parlé franchement de la vérité, jamais ce veau d'or n'aurait été fait. Le même esprit qui le poussa à éviter de parler de la vérité par crainte d'offenser, le poussa à pratiquer une erreur en montrant le veau d'or comme une représentation de Celui qui les sortit d'Égypte. Ainsi, une infidélité mène à une autre. [72] 4, 5. Une idole proclamée Dieu. Le résultat de leurs murmures et de leur incrédulité fit qu'Aaron leur fit un veau d'or comme représentation de Dieu. Il leur dit que cette idole était Dieu, et un grand enthousiasme se réveilla pour ce faux dieu. [73] 19. Les tables de la loi brisées volontairement. Très découragé et en colère, à cause de leur grand péché, sur ordre divin, il [Moïse] jeta au sol les tables de pierre, pour les briser à la vue du peuple, montrant ainsi qu'il venait de rompre le pacte, récemment conclu avec Dieu. [74] Exode 34 28. (Matthieu 4:1-11) Sans l'angoisse de la faim. À certaines occasions, Moïse était resté longtemps [quarante jours] sans aliments. Mais il ne ressentit pas l'angoisse de la faim. Il ne fut pas assailli ou tourmenté par un vil et cependant puissant ennemi. Moïse fut élevé au-dessus de l'humain, il fut soutenu d'une façon toute spéciale par Dieu. Cette gloire admirable l'entoura. [75] 29. Christ, la gloire de la loi. La gloire qui brilla sur le visage de Moïse était un reflet de la justice de Christ révélée dans la loi. La loi elle-même n'avait pas de gloire, mais Christ était personnifié en elle. Elle n'a pas de puissance pour sauver. La splendeur qu'elle possède vient seulement de Christ qu'elle représente par la plénitude de la justice et de la vérité. [76] 29-33. (2 Corinthiens 3:13-15) Moïse vit le Jour de Christ. Sur la montagne, quand la loi fut donnée à Moïse, il lui fut aussi montré Celui qui devait venir. Il vit l'oeuvre de Christ et sa mission sur la terre lorsque le Fils de Dieu prendrait sur lui l'humanité et deviendrait un maître et un guide pour le monde, puis finalement se donnerait lui-même en rançon pour nos péchés. Quand l'Offrande parfaite serait offerte pour le péché des hommes, les sacrifices qui symbolisaient l'oeuvre du Messie devaient cesser. Avec la venue de Christ, le voile d'incertitude devait se lever et un flot de lumière brillerait sur l'esprit obscurci de son peuple. Lorsque Moïse vit le grand jour de Christ, et le chemin nouveau et vivant du salut qui devait être ouvert par son sang, il resta captivé et en extase. Il avait le coeur plein de louanges pour Dieu, et son visage reflétait de telle façon la gloire divine qui avait accompagné la promulgation de la loi, que lorsqu'il descendit de la montagne pour se réunir avec Israël, cette splendeur fut insupportable pour le peuple. À cause de ses transgressions, le peuple ne pouvait pas contempler son visage, et il dut le couvrir d'un voile pour ne pas les terrifier ? Si les Israélites avaient discerné la lumière de l'Évangile manifestée à Moïse, si par la foi ils avaient été capables de regarder avec constance la fin de ce qui était aboli, ils auraient supporté la lumière réfléchie sur le visage de Moïse. « Mais ils sont devenus durs d'entendement. Car jusqu'à ce jour le même voile demeure, quand ils font la lecture de l'Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c'est en Christ qu'il disparaît. » Les Juifs en tant que peuple, ne discernèrent pas que le Messie qu'ils rejetèrent était l'Ange qui guida leurs pères dans leur marche à travers le désert. Même aujourd'hui, le voile est sur leurs coeurs, et les ténèbres leur cachent les bonnes nouvelles du salut par les mérites d'un Rédempteur crucifié. [77] Notes : 1. The Youth’s Instructor 15/4/1897 2. Lettre 21a, 1893 3. The Youth’s Instructor 29/1/1903 4. Lettre 19, 1905 5. The Youth’s Instructor 13/12/1900 6. The Youth’s Instructor 20/12/1900 7. Manuscript 5a, 1895 8. The Review and Herald 10/7/1900 9. Manuscript 1, 1903 10. Manuscript 3, 1885 11. The Review and Herald 27/7/1897 12. Manuscript 126, 1901 13. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 215 14. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 220 15. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 205, 206 16. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 54, 55 17. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 214 18. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 221, 222 19. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 246 20. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 224, 225 21. Manuscript 155, 1899 22. Manuscript 35, 1906 23. Manuscript 126, 1901 24. Lettre 65a, 1894 25. Manuscript 69, 1912 26. Lettre 195, 1899 27. Lettre 44, 1903 28. Manuscript 77, 1899 29. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 72, 73 30. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 75 31. Lettre 259, 1903 32. Lettre 259, 1903 33. Southern Watchman 1/3/1904 34. The Review and Herald 23/6/1904 35. Manuscript 126, 1901 36. The Signs of the Times 15/10/1896 37. Manuscript 99, 1902 38. The Signs of the Times 15/4/1886 39. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 295 40. The Signs of the Times 15/4/1875 41. The Signs of the Times 14/3/1878 42. The Signs of the Times 15/4/1875 43. Manuscript 12, 1894 44. Manuscript 58, 1897 45. Manuscript 88, 1897 46. Manuscript 41, 1896 47. Lettre 89, 1898 48. Manuscript 153, 1899 49. Manuscript 152, 1901 50. Redemption: or the First Advent of Christ, p. 35 51. The Review and Herald 15/3/1906 52. The Review and Herald 3/12/1908 53. The Review and Herald 22/10/1895 54. Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists 211, 212 55. The Review and Herald 30/8/1898 56. Manuscript 126, 1901 57. Lettre 9, 1892 58. Manuscript 126, 1901 59. The Review and Herald 10/11/1896 60. Manuscript 126, 1901 61. The Signs of the Times 21/3/1911 62. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 166, 167 63. Manuscript 58, 1900 64. Manuscript 24, 1887 65. Manuscript 29, 1908 66. Manuscript 52, 1903 67. The Review and Herald 28/10/1902 68. Manuscript 6a, 1886 69. Manuscript 122, 1901 70. The Review and Herald 26/3/1908 71. The Review and Herald 28/1/1909 72. Lettre 10, 1896 73. The Review and Herald 6/9/1906 74. The Signs of the Times 20/5/1880 75. Redemption: or the First Advent of Christ, p. 47, 48 76. The Review and Herald 22/4/1902 77. The Signs of the Times 25/8/1887 Chapitre 3 Lévitique Lévitique 1 1, 2. Nous devons nous familiariser avec la loi du Lévitique. Nous devons nous familiariser avec la loi du Lévitique dans tous ses aspects, car elle contient les règles qui doivent être observées; elle contient les instructions qui, si elles sont étudiées, nous rendront capables de mieux comprendre la règle de foi et de vie que nous devons suivre dans nos relations avec les autres. Aucune âme n'a d'excuse pour être dans les ténèbres. Ceux qui reçoivent Christ par la foi, recevront aussi la puissance nécessaire pour devenir fils de Dieu. [1] 3. (Malachie 1:13) Chaque sacrifice examiné par Dieu. C'est Christ qui examine le coeur et éprouve les entrailles des fils des hommes. Toutes les choses sont mises à nu et à découvert aux yeux de Celui avec lequel nous avons affaire, et il n'y a aucune créature qui lui soit inconnue. Aux jours de l'ancien Israël, les sacrifices apportés au souverain sacrificateur étaient ouverts jusqu'à l'épine dorsale pour voir s'ils étaient réellement sains. De même, les sacrifices que nous apportons aujourd'hui sont ouverts devant l'oeil pénétrant de notre grand Souverain Sacrificateur. Il ouvre et examine chaque sacrifice apporté par les êtres humains, pour vérifier s'il est digne d'être présenté au Père. [2] Lévitique 5 6. Apportez une offrande pour le péché. Que les membres de chaque famille commencent à travailler dans leurs propres maisons. Qu'ils s'humilient devant Dieu. Il serait bon d'avoir une tirelire bien en vue pour les offrandes pour le péché, et que tous ceux de la maison soient d'accord pour que celui qui parle d'une façon peu aimable à un autre ou exprimerait des paroles de colère, mette dans la tirelire une certaine somme d'argent. De cette façon, ils feraient attention aux mauvaises paroles qui font du tort non seulement à ses frères mais à eux-mêmes. Personne ne peut dominer par ses propres forces ce membre indocile qu'est la langue; mais Dieu accomplira cette oeuvre pour celui qui viendra à lui avec un coeur contrit et avec d'humbles supplications. Avec l'aide de Dieu, réfrénez votre langue; parlez moins et priez plus. [3] Lévitique 8 31. L'offrande pour le péché du sacrificateur officiant. Les péchés du peuple étaient transférés, au sens figuré, au sacrificateur officiant, qui était le médiateur du peuple. Le sacrificateur ne pouvait pas se convertir lui-même en offrande pour le péché et faire l'expiation avec sa vie, parce qu'il était aussi un pécheur. Aussi, au lieu de mourir lui-même, il tuait un agneau sans défaut; le châtiment du péché était transféré à la bête innocente, qui se convertissait ainsi en son substitut immédiat et symbolisait l'offrande parfaite de Jésus-Christ. Par le sang de cette victime, l'homme regardait l'avenir par la foi dans le sang de Christ qui expierait les péchés du monde. [4] Lévitique 10 1. (Chapitre16:12,13) Du feu étranger offert aujourd'hui. Dieu n'a pas changé. Il est aussi minutieux et exigeant dans ses demandes aujourd'hui qu'il le fut aux jours de Moïse. Mais dans les lieux de culte d'aujourd'hui, par les chants de louanges, les prières et l'enseignement donné du haut de la chaire, il n'y a pas seulement un feu étranger mais une réelle profanation. Au lieu de prêcher les vérités avec la sainte onction de Dieu, on parle parfois sous l'influence du tabac et du brandy. Quel feu étranger, vraiment ! La vérité de la Bible et la sainteté de la Bible sont présentées aux gens et les prières à Dieu sont mélangées à la puanteur du tabac ! Un tel encens est des plus acceptable par Satan ! Quelle terrible tromperie ! Quelle offense aux yeux de Dieu ! Quelle insulte pour Celui qui est saint et qui demeure dans la lumière inaccessible ! Si les facultés de l'esprit de ceux qui professent être chrétiens étaient saines et vigoureuses, ils discerneraient l'incohérence d'un tel culte. Tout comme Nadab et Abihu leur sensibilité est si émoussée qu'ils ne font aucune différence entre le sacré et le profane. Les choses sacrées et saintes sont rabaissées au même niveau que leur haleine chargée de tabac, leur cerveau embrumé et leur esprit pollué qu'ils souillent en assouvissant leurs appétits et leurs passions. Ceux qui professent être chrétiens mangent et boivent, fument et chiquent du tabac, et deviennent des gloutons et des ivrognes satisfaisant ainsi leurs appétits tout en parlant de vaincre comme Christ a vaincu ! [5] Lévitique 14 4-8. (Jean 1:29) Deux oiseaux; l'un d'eux est plongé dans le sang. Le merveilleux symbole de l'oiseau vivant, plongé dans le sang de l'oiseau mis à mort, et ensuite libéré pour jouir de la vie, est pour nous un symbole de l'expiation. Ainsi, la mort et la vie fusionnaient, dévoilant au chercheur le trésor caché de la vérité, c'est-à-dire l'union du sang propitiatoire avec la résurrection et la vie de notre Rédempteur. L'oiseau mort était placé sur de l'eau vive; ce courant qui s'écoulait était un symbole de l'efficacité toujours courante et toujours purifiante du sang de Christ, l'Agneau immolé depuis la fondation du monde, la source qui fut ouverte pour la maison de Juda et les habitants de Jérusalem, et dans laquelle ils pouvaient se laver et devenir purs de toute souillure du péché. Nous avons un libre accès au sang expiatoire de Christ. Nous devons considérer cela comme le privilège le plus précieux, la plus grande bénédiction jamais concédée à l'homme pécheur. Rares sont ceux qui font cas de ce si grand don ! Comme ce courant est profond, large et constant ! Pour chaque âme assoiffée de sainteté il y a du repos, il y a de la tranquillité, il y a l'influence vivifiante du Saint-Esprit puis le cheminement saint, joyeux, paisible et la précieuse communion avec Christ. Alors, oui, nous pouvons dire intelligemment avec Jean : « Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » [6] Lévitique 16 23, 24. Les vêtements du souverain sacrificateur. Comme le souverain sacrificateur déposait son vêtement pontifical et officiait revêtu du vêtement de lin blanc du simple sacrificateur, ainsi aussi, Christ se dépouilla de lui-même, prit la forme d'un serviteur et offrit un sacrifice, étant lui-même le sacrificateur et la victime. Comme le souverain sacrificateur, après avoir accompli son service dans le lieu très saint, sortait avec ses habits pontificaux devant la congrégation qui l'attendait, ainsi aussi Christ viendra la seconde fois revêtu des vêtements glorieux d'un blanc le plus pur, « qu'il n'est pas de foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi. » Il viendra dans sa propre gloire et celle de son Père, comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs, et toute l'armée angélique l'escortera dans son voyage. [7] Lévitique 17 11. (Matthieu 26:28; Hébreux 9:22) Le sang était sacré. Le sang du Fils de Dieu était symbolisé par le sang de la victime sacrifiée, et Dieu voulait que des idées claires et précises soient préservées entre le sacré et le profane. Le sang était sacré, car Dieu ne pouvait expier le péché, que par l'effusion du sang de son Fils. [8] Lévitique 25 10. L'année du jubilé. Chaque cinquantième année, l'année du jubilé, chaque héritage de la terre devait retourner à son propriétaire d'origine. « Ce sera pour vous le jubilé; chacun de vous retournera dans sa propriété », dit Dieu. C'est ainsi, que le Seigneur dans sa sagesse infinie, éduqua son peuple. Ses demandes n'étaient pas arbitraires. La conséquence de l'obéissance et de la désobéissance était en relation avec l'instruction reçue par le peuple à la Source de toute lumière. On leur enseigna que l'obéissance leur apporterait les plus riches bénédictions spirituelles et les rendrait capables de distinguer entre le sacré et le profane. La désobéissance aussi apporterait un résultat garanti. Si le peuple de Dieu choisissait de gérer la terre en comptant sur sa supposée sagesse, il verrait que le Seigneur n'effectue pas de miracle pour contrecarrer les maux qu'il tentait de leur éviter. Le Seigneur présenta à son peuple la direction qu'il devait suivre s'il voulait être une nation prospère et indépendante. S'il lui obéissait, il leur promis que la santé et la paix seraient leurs et la terre donnerait ses produits sous la supervision divine. [9] 18-22. Les lois de l'agriculture et de la dîme, une épreuve. Le système de la dîme fut institué par le Seigneur comme le meilleur moyen d'aider le peuple à mener à bien les principes de la loi. Si cette loi était respectée, la vigne entière -- toute la terre -- serait confiée au peuple (On cite Lévitique 25:18-22). Les hommes devaient collaborer avec Dieu dans la restauration de la santé de la terre malade pour qu'elle puisse être une louange et donner gloire à son nom. Et comme la terre qu'ils possédaient, si elle était gérée avec soin et ferveur, produirait ses trésors, ainsi, leurs coeurs aussi, s'ils étaient contrôlés par Dieu réfléchiraient son caractère ? Par les lois sur la culture du sol, Dieu donnait au peuple l'opportunité de vaincre son égoïsme et d'avoir une attirance pour les choses célestes. Canaan serait comme l'Éden s'il obéissait à la Parole du Seigneur. Par son peuple, le Seigneur avait pour but d'enseigner à toutes les nations du monde comment cultiver le sol pour qu'il donne des fruits sains et sans aucune maladie. La terre est la vigne du Seigneur, et elle doit être traitée en accord avec son plan. Ceux qui cultivaient le sol devaient comprendre qu'ils étaient en train de servir Dieu. Ils étaient aussi sûrement dans leur domaine et à leur place que l'étaient les hommes appelés à officier en tant que prêtre ou à travailler en relation avec le tabernacle. Dieu dit au peuple que les Lévites étaient un don pour lui, qu'il importait peu quel était leur métier, ils devaient participer à leur assistance. [10] Notes : 1. Lettre 3, 1905 2. Manuscript 42, 1901 3. The Review and Herald 12/3/1895 4. The Signs of the Times 14/3/1878 5. The Review and Herald 25/03/1875 6. Lettre 87, 1894 7. Manuscript 113, 1899 8. The Signs of the Times 15/7/1880 9. Manuscript 121, 1899 10. Manuscript 121, 1899 Chapitre 4 Nombres Nombres 11 4. Le régime alimentaire modifie le caractère et vivifie l'esprit. L'état mental a beaucoup à voir avec la santé du corps, surtout avec la santé des organes digestifs. En règle générale, le Seigneur n'a jamais assuré une alimentation carnée à son peuple dans le désert parce qu'il savait que ce régime créerait des maladies et de l'insubordination. Pour modifier le caractère et mettre en action les facultés les plus élevées de l'esprit, il leur supprima la viande des animaux morts. Il leur donna l'aliment des anges, la manne céleste. [1] Nombres 12 1. L'épouse de Moïse n'était pas noire. L'épouse de Moïse n'était pas noire, mais son teint était plus sombre que celui des Hébreux. [2] 3. Moïse supérieur à tous les gouverneurs. Moïse était supérieur en sagesse et en intégrité à tous les souverains et chefs d'états de la terre. Cependant, cet homme ne s'en attribuait pas le mérite, mais il présentait Dieu devant le peuple comme la seule source de tout pouvoir et de toute sagesse. Où trouvons-nous un tel personnage parmi les hommes de ce siècle ? Ceux qui parlent de façon méprisante de la loi de Dieu le déshonorent et jettent une ombre sur le caractère le plus illustre présenté dans les annales des hommes. [3] (Exode 18:13) Moïse pouvait juger immédiatement. Moïse était un homme humble. Dieu l'appela l'homme le plus doux de la terre. Il était généreux, noble, bien équilibré; il n'était pas défectueux et ses qualités n'étaient pas qu'à demi développées. Il pouvait exhorter son prochain avec succès parce que sa vie même était une représentation vivante de ce que l'homme peut arriver à être et à réaliser avec Dieu pour assistant, de ce qu'il enseignait aux autres, de ce qu'il désirait qu'ils soient et de ce que Dieu lui demandait. Il parlait avec son coeur, et il touchait le coeur. Il était versé dans la connaissance, et cependant, il était simple comme un enfant dans la manifestation de ses sympathies profondes. Doué d'un instinct remarquable, il pouvait juger immédiatement les besoins de ceux qui l'entouraient et les choses qui allaient mal et réclamaient de l'attention, et il ne les négligeait pas. [4] Le plus doux des hommes. Moïse fut l'homme le plus grand que le peuple de Dieu eut pour dirigeant. Il fut grandement honoré par Dieu, non pas pour l'expérience qu'il avait acquise à la cour d'Égypte, mais parce qu'il fut le plus doux de tous les hommes. Dieu parlait avec lui face à face, comme un homme parle à son ami. Si les hommes désirent être honorés par Dieu, qu'ils soient humbles. Ceux qui dirigent l'oeuvre devraient se distinguer de tous les autres par leur humilité. Christ dit, à propos de l'homme qui est remarquable par son humilité, qu'on peut se confier en lui. « Par lui, je peux me révéler au monde. Il ne tissera aucune fibre d'égoïsme dans la trame. Je me manifesterai à lui comme je ne le fais pas au monde. » [5] Nombres 13 30. Le courage à travers la foi. Ce fut la foi de Caleb qui lui donna du courage, et le préserva de la crainte de l'homme et le rendit capable de se maintenir hardiment et sans broncher pour défendre la droiture. Par sa confiance en ce même Pouvoir -- le puissant Général des armées du ciel -- chaque vrai soldat de la croix peut recevoir force et courage pour vaincre les obstacles qui semblent insurmontables. [6] (Zacharie 4:6) Aujourd'hui nous avons besoin de Calebs. À différents moments de l'histoire de notre oeuvre, nous avons eu besoin de nombreux Calebs. Aujourd'hui, nous avons besoin d'hommes d'une confiance totale, qui suivent complètement le Seigneur, des hommes qui ne soient pas disposés à rester silencieux lorsqu'ils devraient parler, qui soient solides comme l'acier dans leurs principes, qui ne tentent pas de faire un étalage prétentieux, mais qui cheminent humblement avec Dieu, des hommes patients, bons, serviables, courtois, qui comprennent que la science de la prière c'est exercer la foi et qui montrent les oeuvres qui parleront de la gloire de Dieu et du bien de son peuple ? Suivre Jésus demande une conversion sans réserve au départ, et un renouvellement quotidien de cette conversion. [7] Nombres 14 29-30. (Chapitre 26:64,65) L'errance, prolongée par les efforts de Satan. Dieu donna une évidence flagrante de ce qu'il gouvernait dans les cieux, et la rébellion fut châtiée par la mort. De tous les adultes qui sortirent d'Égypte deux seulement virent la terre promise. L'errance du peuple se prolongea jusqu'à ce que le reste soit enterré dans le désert. Aujourd'hui, Satan utilise le même stratagème pour introduire les mêmes maux, et ses efforts obtiennent les mêmes résultats qu'aux jours d'Israël, où un grand nombre de personnes descendirent dans la tombe. [8] Nombres 15 38, 39. (1 Timothée 2:9,10; 1 Pierre 3:3,4) Les vêtements d'Israël les distinguaient des autres nations. Les enfants d'Israël, après leur sortie d'Égypte, reçurent l'ordre de mettre un cordon bleu, tout simple, au bord de leurs vêtements pour se distinguer des autres nations qui les entouraient, et pour montrer qu'ils étaient le peuple particulier de Dieu. Aujourd'hui, il n'est pas demandé au peuple de Dieu d'avoir une marque de distinction sur ses vêtements. Mais le Nouveau Testament prend souvent l'ancien Israël comme exemple. Si Dieu donna des instructions si précises à son peuple de l'antiquité au sujet du vêtement, ne conseillera-t-il pas aujourd'hui les siens sur leurs habits? Ne devrait-il pas y avoir dans les vêtements quelque chose qui les distingue du monde ? Le peuple de Dieu, qui est son trésor spécial, ne devrait-il pas essayer de glorifier Dieu même dans sa façon de se vêtir ? Ne devrait-il pas être un exemple dans ce domaine, et par la simplicité de son style être un reproche à l'orgueil, la vanité et le luxe démesuré de ceux qui professent être des mondains et des amateurs du plaisir ? C'est ce que Dieu réclame de son peuple. L'orgueil est réprouvé par sa Parole. [9] Nombres 16 1-50. Rébellion contre les dirigeants. Ces hommes d'Israël se plaignirent, et influencèrent le peuple pour se rebeller avec eux ; et même lorsque Dieu étendit sa main et consuma les auteurs de l'injustice, et que le peuple fuyait horrifié de ses tentes, leur rébellion ne fut pas guérie. La profondeur de leur déloyauté fut mise à jour même sous le jugement du Seigneur. Le matin qui suivit la destruction de Koré, Dathan et Abiram et tous leurs complices, le peuple vint vers Moïse et Aaron, et dit : « Vous avez fait mourir le peuple de l'Éternel. » À cause de cette fausse accusation contre les serviteurs de Dieu, mille autres personnes moururent pour avoir pactisé avec le péché, l'exultation et la méchanceté présomptueuse. [10] (1 Samuel 15:23) Les leçons de la rébellion. Je doute qu'une véritable rébellion puisse être parfois guérie. Étudiez dans Patriarches et prophètes la révolte de Koré, Dathan et Abiram. Cette révolte fut très étendue, parce qu'elle atteignit plus de deux hommes. Elle fut dirigée par deux cent cinquante princes de la congrégation, des hommes de renom. Je donne au mot rébellion son véritable sens, et à l'apostasie le nom qu'elle mérite, et je considère que l'expérience de l'ancien peuple de Dieu, avec tous ses côtés répréhensibles, fut enregistrée fidèlement pour faire partie de l'histoire. L'Écriture déclare : « Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eus. » (1 Cor. 10:6) Et si les hommes et les femmes qui ont connaissance de la vérité se tiennent si loin de leur grand Conducteur, et acceptent le grand chef de l'apostasie et lui donnent le nom de Christ notre Justice, c'est parce qu'ils n'ont pas creusé suffisamment dans les profondeurs des mines de la vérité. Ils sont incapables de distinguer le métal précieux d'une matière sans valeur ? Le Seigneur a permis que cette affaire se développe de la sorte, afin de montrer comme il est facile à son peuple d'être perdu, lorsqu'il dépend des paroles des hommes au lieu d'approfondir les Écritures par lui-même, comme le firent les nobles Béréens, pour voir si ce qu'on leur disait était vrai ? La rébellion et l'apostasie sont dans l'air même que nous respirons. Nous serons affectés par elles, à moins que, par la foi, nous ancrions nos âmes impuissantes en Christ. Si les hommes s'égarent si facilement, comment pourront-ils rester debout lorsque Satan personnifiera Christ et accomplira des miracles ? Qui restera inamovible devant ses tromperies ? Professant être le Christ, alors qu'il n'est que Satan prenant son apparence [de Christ] et accomplissant apparemment ses oeuvres, qui empêchera les enfants de Dieu de donner leur allégeance aux faux Christs ? « N'y allez pas. » Les doctrines doivent être comprises clairement. Les hommes choisis pour enseigner la vérité doivent être bien ancrés; alors leur navire résistera contre vents et marées, parce que l'ancre les retiendra fermement. Les tromperies augmenteront, et nous devons appeler la rébellion par son vrai nom. Nous devons nous maintenir fermes avec toute l'armure ajustée. Mes frères, vous n'avez pas lutté contre des hommes seulement, mais contre les dominations et les autorités. Nous ne luttons pas contre la chair et le sang. Lisez soigneusement (Éphésiens 6:10-18). [11] Christ n'est pas venu dans ce monde pour aider Satan à amplifier la rébellion, mais pour étouffer cette révolte. Partout où les hommes se rebellent, ils travailleront secrètement dans les ténèbres, sans aller -- comme Christ le leur a enseigné -- vers les personnes à propos desquelles ils ont quelque chose à reprocher, mais ils répandront leur charge de faussetés, d'inimitié, de mauvais soupçons et d'insinuations sataniques, comme le fit Satan avec les anges sympathisants et soumis, pour gagner leur sympathie par ses calomnies. [12] 1-3. Des princes engagés dans la rébellion. Ces Israélites étaient déterminés à résister à toutes les évidences qui prouveraient qu'ils s'étaient trompés, et ils persistèrent toujours plus dans leur conduite déloyale jusqu'à ce que beaucoup soient entraînés à s'unir à eux. Qui étaient-ils ? Ce n'était pas des faibles, ni des ignorants, ils ne manquaient pas d'intelligence. Dans cette rébellion, il y eut deux cent cinquante princes célèbres de la congrégation, des hommes de renom. [13] 3. Moïse accusé de gêner l'avance. Ils accusèrent Moïse d'être la cause de leur impossibilité d'entrer dans la terre promise. Ils dirent que Dieu ne les avait pas traités de la sorte; qu'il n'avait pas dit qu'ils devaient mourir dans le désert; qu'ils ne croiraient jamais qu'il avait dit une telle chose, mais que c'était Moïse qui l'avait dit et pas le Seigneur; et que tout avait été arrangé par Moïse pour ne jamais les conduire à la terre de Canaan. [14] Koré s'abusa lui-même. Koré avait caressé son envie et sa rébellion jusqu'à s'abuser lui-même, et il pensa réellement que la congrégation était juste et que Moïse était un gouverneur tyrannique qui pensait continuellement à la nécessité de la congrégation de parvenir à la sainteté, quand cela n'était pas indispensable, puisqu'elle était sainte. [15] 19. Le peuple se berça d'illusions. Les Israélites pensèrent que si Koré pouvait les guider et les encourager, et insister sur leurs bonnes actions au lieu de leur rappeler leurs fautes, ils auraient un voyage paisible et prospère, et que sans doute, il les guiderait non pas en leur faisait faire marche arrière, mais en les faisant entrer dans la terre promise. Ils disaient que c'était Moïse qui leur avait dit qu'ils ne pourraient pas entrer dans le pays, et pas le Seigneur. Koré, avec toute sa confiance en lui exaltée, réunit toute la congrégation contre Moïse et Aaron, « à l'entrée de la tente d'assignation ». [16] Nombres 17 1-13. La verge préservée comme un signe. Tous les changements notables qui survinrent sur la verge en une nuit, avaient pour but de les convaincre que Dieu avait choisi Aaron parmi le reste des enfants d'Israël. Après ce miracle accompli par le pouvoir divin, l'autorité du sacerdoce ne fut plus mise en doute. Cette verge merveilleuse fut préservée pour être montrée fréquemment au peuple, pour leur rappeler le passé, pour les empêcher de murmurer et de mettre à nouveau en doute de savoir à qui appartenait le sacerdoce. Après que les enfants d'Israël aient été pleinement convaincus de leur erreur d'avoir accusé injustement Moïse et Aaron, et de la façon dont ils l'avaient fait, ils virent la vraie signification de leur rébellion passée, et ils furent horrifiés. Ils dirent à Moïse : « Voici, nous expirons, nous périssons, nous périssons tous ! » Ils furent contraints à croire la fâcheuse vérité, que leur destin était de mourir dans le désert. Après qu'ils crurent que c'était vraiment le Seigneur qui avait dit qu'ils n'entreraient pas dans la terre promise mais qu'ils mourraient dans le désert, ils reconnurent que Moïse et Aaron étaient dans le vrai et qu'ils avaient péché contre le Seigneur pour s'être rebellés contre leur autorité. Ils confessèrent aussi que Koré et ceux qui périrent avec lui avaient péché contre le Seigneur et avaient encouru sa colère avec justice. [17] Nombres 20 7, 8, 10, 12. Le péché de Moïse présenta la conduite de Dieu sous un faux jour. Dans toutes leurs pérégrinations, les enfants d'Israël furent tentés d'attribuer à Moïse l'oeuvre spéciale de Dieu, les miracles puissants qui furent accomplis pour les délivrer du joug égyptien. Ils accusèrent Moïse de les avoir sortis de la terre d'Égypte. Il était vrai que le Seigneur s'était manifesté lui-même d'une manière merveilleuse à Moïse. Il l'avait favorisé d'une façon toute spéciale de sa présence. Dieu lui avait révélé sa gloire extraordinaire. Sur la montagne, il l'avait fait participer à son intimité sacrée et il avait parlé à Moïse comme un homme parle à son ami. Mais le Seigneur avait donné preuve après preuve que c'était lui-même qui était en train de travailler à leur libération. En disant : « Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l'eau ? », Moïse dit en fait au peuple qu'il avait raison de croire que c'était lui qui accomplissait les oeuvres puissantes qui étaient réalisées en leur faveur. Il fut donc nécessaire à Dieu de prouver à Israël que cet aveu de Moïse n'était pas basé sur la vérité ? Pour effacer à jamais de l'esprit des Israélites l'idée qu'un homme les guidait, Dieu estima nécessaire de permettre que leur dirigeant meure avant leur entrée dans la terre de Canaan. [18] Nombres 21 6. Ils avaient été préservés d'une façon miraculeuse. Pour les châtier de leur ingratitude et de leurs plaintes contre Dieu, le Seigneur permit que des serpents brûlants les mordent. Ils sont appelés brûlants parce que leur morsure produisait une inflammation douloureuse suivie d'une mort rapide. Jusqu'alors, les Israélites avaient été préservés des serpents du désert par un miracle continuel, car le désert à travers lequel ils voyageaient était infesté de serpents venimeux. [19] Une décision fatale. Il y en a qui s'arrêtèrent pour raisonner sur la bêtise de chercher un soulagement de cette manière. Regarder un morceau de bronze pour être guéri leur paraissait absurde; aussi, ils dirent : « Nous ne mourrons pas. » Cette décision leur fut fatale, et tous ceux qui n'acceptèrent pas ce recours mis à leur disposition périrent. Le serpent d'airain fut élevé dans le désert pour que tous ceux qui le regarderaient avec foi puissent être guéris. De la même façon, Dieu envoya un message de restauration et de guérison aux hommes, leur demandant de cesser de regarder leurs semblables et les choses terrestres, et de placer leur confiance en Dieu. Il a donné la vérité à son peuple avec puissance par son Saint-Esprit. Il ouvrit sa Parole à ceux qui cherchaient et priaient à la recherche de la vérité. Mais lorsque ses messagers dirent aux gens la vérité qu'ils avaient reçue, ils furent aussi incrédules que les Israélites. Beaucoup ergotèrent devant la vérité qui leur avait été apportée par d'humbles messagers. [20] Nombres 22 1-6. La duplicité de Balaam. Quand, en ce temps là, Balak envoya des messagers à sa recherche [Balaam], il manifesta de la duplicité en manoeuvrant de façon à gagner et à retenir la faveur et l'honneur des ennemis du Seigneur, à cause des récompenses qu'il recevait d'eux. En même temps, il se disait prophète de Dieu. Les nations idolâtres croyaient qu'il pouvait prononcer des malédictions qui affecteraient les individus et même des nations entières. [21] 15-17. L'ambition, le péché de Balaam. Il y a ici un grave avertissement, pour le peuple de Dieu aujourd'hui, à permettre que des traits de caractère qui ne soient pas chrétiens habitent dans le coeur. Un péché caressé devient habituel, et, fortifié par la répétition, exercera bien vite une influence dominante en soumettant toutes les facultés les plus nobles. Balaam désirait la récompense de l'injustice. Il ne résista pas, et il ne vainquit pas le péché de la convoitise, que Dieu classe parmi l'idolâtrie. Satan le domina entièrement par cette seule faute qui détériora son caractère et il en fit une personne servile. Il dit que Dieu était son seul maître, mais il ne le servit pas; il n'accomplit pas les oeuvres de Dieu. [22] Nombres 24 1-5. Il contempla la gloire de la présence de Dieu. Balaam avait feint d'être favorable à Balak, et il l'avait trompé en lui faisant croire qu'il utilisait des cérémonies superstitieuses et la magie quand il implorait le Seigneur. Mais, tandis qu'il suivait l'ordre que Dieu lui avait donné, son audace crut proportionnellement au fur et à mesure qu'il obéissait à la pression divine, et il laissa de côté ses prétendues conjurations, et regardant en direction du campement des Israélites, il les vit tous camper dans un ordre parfait, sous leurs étendards respectifs, à une certaine distance du tabernacle. Il fut permis à Balaam de contempler la glorieuse manifestation de la présence de Dieu, dominant, protégeant et guidant le tabernacle. Il fut rempli d'admiration devant cette scène sublime. Il commença sa parabole avec toute la dignité d'un véritable prophète de Dieu. [23] 15-24. Balak stupéfait de la révélation. Les Moabites comprirent l'importance des paroles prophétiques de Balaam : les Israélites, après avoir vaincu les Cananéens, s'établiraient sur leur terre et toutes les tentatives pour les soumettre n'auraient pas plus de résultat qu'une faible bête tentant de faire sortir un lion de son antre. Balaam dit à Balak qu'il l'informerait de ce que les Israélites feraient de son peuple dans un proche avenir. Le Seigneur déploya l'avenir devant Balaam, et il permit que les événements qui devraient se succéder défilassent devant sa vue, afin que les Moabites comprennent qu'Israël finirait par triompher. Tandis que Balaam annonçait l'avenir à Balak et à ses princes, Balak fut frappé d'étonnement devant le futur déploiement de la puissance de Dieu. [24] Nombres 25 6-18. Le contrôle de Dieu est illimité. Moïse ordonna aux guerriers de tuer les femmes et les enfants mâles. Balaam avait vendu les enfants d'Israël pour une récompense et il périt avec le peuple dont la faveur avait été obtenue par le sacrifice de vingt-quatre mille Israélites. Le Seigneur est considéré comme étant cruel par beaucoup parce qu'il avait demandé que son peuple fasse la guerre contre d'autres nations. Ils disent que c'est contraire à son caractère bienveillant. Mais Celui qui fit le monde et forma l'homme pour qu'il demeure sur la terre, a un contrôle illimité sur toutes les oeuvres de ses mains, et il a le droit d'agir selon son bon plaisir, et comme bon lui semble, avec les oeuvres de ses mains. L'homme n'a pas le droit de dire à son Créateur : « Pourquoi fais-tu cela ? » Il n'y a pas d'injustice dans le caractère de Dieu. Il est le Gouverneur du monde, et une grande partie de ses sujets s'est rebellé contre son autorité et a foulé sa loi aux pieds ? Il a utilisé son peuple comme instrument de sa colère pour châtier les nations impies qui les avaient brimés et induits à l'idolâtrie. [25] Nombres 26 64. Voir le com. d'EGW sur Nombres 14:29. Nombres 29 12-39. Voir le com. d'EGW sur Exode 23:16. Notes : 1. Manuscript 38, 1898 2. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 286 3. The Signs of the Times 21/10/1886 4. Manuscript 24, 1887 5. Manuscript 165, 1899 6. The Review and Herald 30/5/1912 7. Lettre 39, 1899 8. Manuscript 13, 1906 9. Health Reformer Février 1872 10. Lettre 12a, 1893 11. Lettre 1, 1897 12. Lettre 156, 1897 13. Lettre 2a, 1892 14. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 30 15. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 31 16. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 31 17. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 35, 36 18. Manuscript 69, 1912 19. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 41 20. Manuscript 75, 1899 21. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 43 22. The Signs of the Times 18/11/1880 23. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 47, 48 24. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 48 25. Spiritual Gifts, Volume 4, p. 50, 51 Chapitre 5 Deutéronome Deutéronome 1 1. Étudiez le livre du Deutéronome en profondeur. Le livre du Deutéronome devrait être étudié en profondeur par ceux qui vivent aujourd'hui sur la terre. Il contient l'enregistrement des instructions données à Moïse pour qu'il les transmette aux enfants d'Israël. La loi y est répétée. La loi de Dieu devait être répétée souvent à Israël. Pour que ses préceptes ne soient pas oubliés, ils devaient être rappelés au peuple et la loi devait toujours être exaltée et honorée. Les pères devaient la lire à leurs enfants, en leur enseignant ligne après ligne, précepte après précepte. Et lors des rencontres publiques, la loi devait être lue pour que tout le peuple l'entende. La prospérité d'Israël dépendait de son obéissance à cette loi. S'ils étaient obéissants, elle leur apportait la vie; s'ils étaient désobéissants, elle leur apportait la mort. [1] (Exode 1:1) Étudiez davantage le Deutéronome et l'Exode. Nous ne donnons pas suffisamment d'importance au Deutéronome et à l'Exode. Ces livres relatent la relation de Dieu avec Israël. Dieu sortit les Israélites de l'esclavage et les guida à travers le désert jusqu'à la terre promise. [2] 6-10. Le Conducteur invisible d'Israël gouverna au moyen d'instruments visibles. Le Seigneur Dieu des cieux est notre Conducteur. C'est un chef que nous pouvons suivre en toute sécurité car il ne commet pas d'erreur. Honorons Dieu et son Fils Jésus-Christ par lequel il communique avec le monde. Ce fut Christ qui donna à Moïse l'instruction que le Sauveur donna aux enfants d'Israël. Ce fut Christ qui libéra les Israélites de l'esclavage d'Égypte. Moïse et Aaron furent les chefs visibles du peuple. Le Conducteur invisible donna à Moïse les instructions pour qu'il les transmette au peuple. Si Israël avait obéi aux directives qui lui furent données par Moïse, aucun de ceux qui commencèrent le voyage à leur sortie d'Égypte ne serait tombé en proie à la maladie et à la mort dans le désert. Ils étaient dirigés par un Guide sûr. Christ avait promis de les guider jusqu'à la terre promise s'ils suivaient ses instructions. Cette vaste multitude, de plus d'un million de personnes, était sous sa conduite directe. Ils étaient sa famille. Il s'intéressait à chacun d'eux. [3] Deutéronome 4 1. Étudiez les chapitres quatre à huit. Je vous demande d'étudier les chapitres quatre à huit du Deutéronome afin que vous puissiez comprendre ce que Dieu réclama de son ancien peuple, pour qu'il devienne pour lui un peuple saint. Nous nous approchons du jour du grand examen final de Dieu, lorsque les habitants de ce monde devront se retrouver devant le Juge de toute la terre pour répondre de leurs actes. Maintenant, nous sommes dans la période d'investigation. Avant le jour de l'examen de Dieu, chaque caractère aura été analysé, chaque cas aura été décidé pour l'éternité. Lisez avec profit les paroles du serviteur de Dieu enregistrées dans ces chapitres. [4] Deutéronome 6 1, 2. Résultats de l'obéissance. Dans ce passage, on nous enseigne que l'obéissance aux commandements de Dieu amène la personne obéissante sous les lois qui contrôlent l'être physique. Ceux qui veulent préserver leur santé doivent subjuguer tous leurs appétits et toutes leurs passions. Ils ne doivent pas donner libre cours aux passions concupiscentes et à l'appétit sans frein, car ils doivent être sous le contrôle de Dieu, et leurs facultés physiques, mentales et morales doivent être sagement employées afin que le mécanisme du corps continue à bien fonctionner. La santé, la vie et le bonheur sont le résultat de l'obéissance aux lois physiques qui gouvernent notre corps. Si notre volonté et notre conduite sont en accord avec la volonté et la conduite de Dieu, si nous faisons ce qui plaît à notre Créateur, il maintiendra l'organisme humain dans de bonnes conditions et restaurera les facultés mentales, morales et physiques afin de pouvoir oeuvrer par nous pour sa gloire. Son pouvoir restaurateur se manifestera continuellement dans notre corps. Si nous coopérons avec Lui dans cette oeuvre, la santé et le bonheur, la paix et l'utilité en seront les résultats garantis. [5] 6-9. (Versets 25; Romains 10:5) L'obéissance par la foi est la justice par la foi. Lorsque nous plaçons notre vie en obéissance à la loi de Dieu, en considérant Dieu comme notre Guide suprême, et que nous nous accrochons à Christ notre espérance de justice, Dieu agira en notre faveur. C'est une justice de la foi, une justice cachée dans un mystère dont le mondain ne sait rien, et qu'il ne peut comprendre. Sophisme et lutte font partie du cortège du serpent, mais les commandements de Dieu -- étudiés avec soin et mis en pratique -- nous ouvrent une voie de communication avec le ciel et, par eux, nous distinguons le vrai du faux. Cette obéissance développe en nous la volonté divine qui produit dans notre vie la justice et la perfection qui se remarquèrent dans la vie de Christ. [6] Deutéronome 9 9. Voir le com. d'EGW sur Exode 34:28 Deutéronome 15 11. Pas un seul fil d'égoïsme dans la trame de la vie. Le Deutéronome contient beaucoup d'instructions au sujet de ce que la loi est pour nous, et de notre relation avec Dieu, lorsque nous révérons sa loi et lui obéissons. Nous sommes les serviteurs de Dieu, à son service. Nous ne devons insérer aucun fil d'égoïsme dans la grande trame de la vie, car il gâcherait le modèle. Mais comme les hommes peuvent être négligents ! Comme il est rare qu'ils fassent leurs, les intérêts de ceux qui souffrent. Les pauvres sont partout autour d'eux, mais ils continuent leur chemin, désinvoltes et indifférents, peu leur importe les veuves et les orphelins qui, laissés sans ressources, souffrent sans parler de leurs besoins. Si les riches plaçaient un petit fond à la banque, à la disposition des nécessiteux, combien de souffrances seraient épargnées. Le saint amour de Dieu devrait induire chacun à comprendre qu'il est de son devoir de prendre soin de quelqu'un, et de cette façon, maintenir un esprit charitable vivant ? Avec quels bonté, miséricorde et amour Dieu place ses requêtes devant ses enfants, leur disant ce qu'ils doivent faire. Il nous honore en faisant de nous sa main secourable. Au lieu de nous plaindre, réjouissons-nous du privilège que nous avons de servir un maître si bon et si miséricordieux. [7] Deutéronome 18 10. (Lévitique 18:21; 20:2,3) L'épreuve du feu condamnée. Dieu fut un législateur sage et compatissant, en jugeant tous les cas avec droiture et sans partialité. Tandis que les Israélites étaient sous le joug égyptien, ils furent entourés par l'idolâtrie. Les égyptiens avaient reçu des traditions ayant trait aux sacrifices. Ils ne reconnaissaient pas l'existence du Dieu du ciel. Ils sacrifiaient à leurs dieux. En grande pompe et avec cérémonie ils rendaient un culte à leurs idoles. Ils érigeaient des autels en hommage à leurs dieux, et ils réclamaient que même leurs propres enfants passassent par le feu. Après avoir élevé leurs autels, ils obligeaient leurs enfants à sauter par-dessus, à travers le feu. S'ils pouvaient le faire sans se brûler, les prêtres de l'idole et les gens comprenaient que c'était l'évidence que leur dieu avait accepté leurs offrandes et qu'il favorisait tout particulièrement la personne qui passait par l'épreuve du feu. Ils la comblaient d'avantages et même plus tard, elle était très estimée par tout le peuple. Il n'était jamais permis de la châtier, quelle que soit la gravité de ses crimes. Par contre, si une personne qui sautait au travers du feu avait l'infortune de se brûler, son destin était scellé, puisqu'ils pensaient que leurs dieux étaient en colère et qu'ils ne s'apaiseraient qu'avec la vie de la malheureuse victime qui était offerte en sacrifice sur les autels de leur idole. Même quelques enfants d'Israël s'étaient avilis au point de pratiquer ces abominations, et Dieu permit que tous leurs enfants qui traversaient le feu soient brûlés. Ils n'atteignirent pas les excès des nations païennes, mais Dieu les priva de leurs enfants en faisant que le feu les consumât lorsqu'ils passaient au-dessus. Parce que le peuple de Dieu avait des idées confuses au sujet des cérémonies des sacrifices d'offrandes, et qu'il avait confondu les traditions païennes avec son culte d'adoration, Dieu accepta de leur donner des instructions précises pour qu'ils puissent comprendre la véritable importance de ces sacrifices qui ne devaient durer que jusqu'à la mort de l'Agneau de Dieu, qui était le grand antitype de tous leurs sacrifices offerts. [8] Deutéronome 23 14. Aucune impureté du corps, en parole ou en esprit. Afin d'être acceptables aux yeux de Dieu, les dirigeants du peuple devaient prêter une stricte attention à l'état sanitaire de l'armée d'Israël, même lorsqu'ils partaient en guerre. Chacun, depuis le commandent en chef jusqu'au plus humble soldat de l'armée, avait l'obligation sacrée de préserver la propreté de sa personne et de tout ce qui l'entourait, car les Israélites avaient été choisis par Dieu comme son peuple particulier. Ils avaient l'obligation sacrée d'être saints dans leur corps et dans leur esprit. Ils ne devaient pas manquer de soin et être négligents dans leurs devoirs personnels. Ils devaient préserver la propreté dans tous les domaines. Ils ne devaient autoriser aucun désordre ou chose malsaine dans leur voisinage, rien qui puisse souiller la pureté de l'atmosphère. Ils devaient être purs intérieurement et extérieurement (On cite Deut. 23:14). [9] Nous connaissons la volonté de Dieu, et lorsque nous nous en détournons pour suivre nos idées personnelles nous déshonorons son nom, et nous blâmons sa sainte vérité. Tous ce qui est en relation avec le culte de Dieu sur la terre doit avoir une ressemblance frappante avec les choses célestes. Il ne doit y avoir aucune désobéissance irréfléchie concernant ces choses, si vous voulez être favorisés de sa présence. Il ne tolérera pas que son oeuvre soit placée au même niveau que les choses communes et temporelles. [10] Tous ceux qui se présentent devant Dieu devraient prêter une attention spéciale à leur corps et à leurs vêtements. Le ciel est un lieu propre et saint. Dieu est pur et saint. Tous ceux qui s'approchent de sa présence devraient prendre garde à ses instructions et maintenir leur corps et leurs vêtements dans une condition propre et nette, montrant ainsi du respect envers eux-mêmes et envers Dieu. Le coeur doit aussi être sanctifié. Ceux qui agissent ainsi ne déshonoreront pas le saint nom de Dieu en lui rendant un culte pendant que leurs coeurs sont contaminés et leurs vêtements souillés. Dieu voit ces choses. Il remarque la préparation du coeur, les pensées, l'aspect propre de ceux qui lui rendent un culte. [11] Deutéronome 26 8. Merveilles qui montrèrent la puissance de Dieu. Le Seigneur sortit son peuple de son long esclavage d'une façon remarquable, en donnant aux Égyptiens l'opportunité de montrer la sagesse déficiente de leurs hommes puissants et de mettre en ordre de bataille le pouvoir de leurs dieux contre le Dieu du ciel. Le Seigneur leur montra, par son serviteur Moïse, que le Créateur des cieux et de la terre est le Dieu vivant et tout-puissant, au-dessus de tous les dieux. Que sa force était plus puissante que le plus fort : que l'OMNIPOTENCE pouvait libérer son peuple à main forte et à bras étendu. Les signes et les miracles réalisés en la présence de Pharaon ne furent pas seulement pour son bénéfice mais au profit du peuple de Dieu, pour lui donner des concepts plus clairs et meilleurs, pour que tout Israël le craigne et soit disposé et désireux de sortir d'Égypte et choisisse de servir le vrai Dieu miséricordieux. S'il n'y avait pas eu toutes ces merveilleuses manifestations, beaucoup auraient été satisfaits de rester en Égypte plutôt que de voyager dans le désert. [12] 16. Ne refusez rien. En ce qui nous concerne, nous ne devons pas refuser notre service ni nos moyens, si nous voulons accomplir notre pacte avec Dieu (On cite Deut. 26:16). Le but de tous les commandements de Dieu est de révéler le devoir de l'homme non seulement envers Dieu mais aussi envers son prochain. Durant cette dernière période de l'histoire du monde, à cause de l'égoïsme de notre coeur, nous ne devons pas poser de questions ou contester le droit de Dieu d'établir ces commandements, parce que si nous le faisons, nous nous tromperons nous-mêmes et nous priverons nos âmes des plus riches bénédictions de la grâce de Dieu. Le coeur, l'esprit et l'âme doivent se fondre dans la volonté de Dieu. Alors, nous aurons du plaisir dans l'alliance, formulée par les préceptes de l'infinie sagesse, et rendus irrévocables par le pouvoir et l'autorité du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs. Dieu ne rentrera pas en polémique avec nous au sujet du caractère irrévocable de ces préceptes. Il suffit qu'il ait dit que l'obéissance à ses statuts et à ses lois constituent la vie et la prospérité de son peuple. [13] 18. (Romains 6:3,4) Promesse mutuelle et bénédiction mutuelle. Les bénédictions du pacte de Dieu sont mutuelles (On cite Deutéronome 26:18). Par nos voeux baptismaux, nous avons reconnu et confessé solennellement le Seigneur Jéhova comme notre Gouverneur. Tacitement, nous prononçons le serment solennel -- au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit -- qu'à partir de ce moment, notre vie sera une avec la vie de ces trois grands Êtres admirables, que la vie que nous vivrons dans la chair sera vécue en obéissance fidèle à la sainte loi de Dieu. Nous nous déclarons morts, et notre vie cachée avec Christ en Dieu, pour qu'à partir de ce moment nous puissions cheminer avec Lui en nouveauté de vie comme des hommes et des femmes qui ont expérimenté la nouvelle naissance. Nous reconnaissons l'alliance que Dieu fit avec nous, et nous promettons de rechercher les choses d'en haut, où Christ s'est assis à la droite de Dieu. Par notre profession de foi nous reconnaissons le Seigneur comme notre Dieu, et nous nous livrons pour obéir à ses commandements. Par l'obéissance à la Parole de Dieu nous témoignons devant les anges et devant les hommes que nous vivons par chaque parole qui sort de la bouche de Dieu. [14] Deutéronome 30 15-19. (Josué 24:15) La décision doit être basée sur l'évidence. Ce n'est pas le plan de Dieu d'obliger les hommes à abandonner leur incrédulité impie. La lumière et les ténèbres, la vérité et l'erreur sont devant eux. Ils doivent décider ce qu'ils veulent accepter. L'esprit humain est doté de facultés pour distinguer ce qui est correct de ce qui est erroné. Ce n'était pas le dessein de Dieu que les hommes prennent des décisions sous l'impulsion mais sous le poids de l'évidence, en comparant soigneusement des passages de l'Écriture entre eux. [15] Notes : 1. The Review and Herald 31/12/1903 2. Manuscript 11, 1903 3. Manuscript 144, 1903 4. Lettre 112, 1909 5. Manuscript 151, 1901 6. Manuscript 43, 1907 7. Lettre 112, 1902 8. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 303, 304 9. Lettre 35, 1901 10. Manuscript 7, 1889 11. Manuscript 126, 1901 12. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 204, 205 13. Manuscript 67, 1907 14. Manuscript 67, 1907 15. Redemption : or the Miracles of Christ, p. 112, 113 Chapitre 6 Josué Josué 1 Il n'y a pas de meilleur guide que Dieu. Ceux qui sont disposés à marcher dans le sentier que Dieu leur a signalé, auront un conseiller dont la sagesse est bien au-dessus de n'importe quelle sagesse humaine. Josué fut un général sage parce que Dieu était son guide. La première épée que Josué utilisait était celle de l'Esprit, la Parole de Dieu. Les hommes qui portent de grandes responsabilités, liront-ils le premier chapitre de Josué? (On cite Josué 1:1,5,7). Croyez-vous que tous ces avertissements auraient été donnés à Josué s'il n'y avait eu pour lui aucun danger de subir une influence trompeuse ? Du fait que des influences plus fortes allaient combattre contre ses principes de justice, le Seigneur, dans sa miséricorde, l'avertit afin qu'il ne se détourne ni à droite ni à gauche. Il devait se conduire avec la plus stricte intégrité (On cite Josué 1:8,9). S'il n'y avait eu aucun danger face à Josué, Dieu ne l'aurait pas exhorté plusieurs fois à être courageux. Mais au milieu de toutes ses inquiétudes, Josué avait Dieu pour guide. Il n'y a pas de plus grande erreur pour l'homme que de supposer que dans n'importe quelle difficulté, il peut trouver un guide meilleur que Dieu, un conseiller plus sage en cas d'urgence, et une défense plus puissante en toute circonstance. [1] 7, 8. Le secret du succès de Josué. Le Seigneur a une grande oeuvre qui doit être accomplie dans notre monde. Il a donné à chaque homme sa tâche pour qu'il l'accomplisse. Mais l'homme ne doit pas faire de l'homme son guide, afin de ne pas s'égarer; c'est toujours dangereux. La religion de la Bible incorpore les principes d'activité dans le service, mais en même temps il est nécessaire de demander journellement la sagesse de la Source de toute sagesse. Quelle fut la victoire de Josué ?  : « Ce livre de la loi, médite-le jour et nuit. » Le message du Seigneur vint à Josué précisément avant la traversée du Jourdain? (On cite Josué 1:7,8) Ce fut le secret de la victoire de Josué. Il fit de Dieu son guide. [2] Les conseillers doivent apprécier tout ce qui vient de Dieu. Ceux qui ont un poste de conseiller doivent être des hommes désintéressés, des hommes de prière, des hommes qui ne s'aventurent pas à dépendre de leur propre sagesse humaine, mais qui cherchent avec ferveur la lumière et l'intelligence sur la meilleure façon de conduire leurs affaires. Josué, le commandant d'Israël, étudiait avec ferveur les livres dans lesquels Moïse avait consigné fidèlement les instructions données par Dieu, -- ses commandements, ses reproches et ses restrictions -- pour ne pas agir follement. Josué craignait de se confier en ses propres impulsions ou sur sa sagesse. Il considérait tout ce qui venait de Christ, qui était caché dans la nuée le jour et dans la colonne de feu durant la nuit, comme d'une importance suffisante pour être estimé saintement. [3] Josué 2 10. Les châtiments provoquèrent la terreur parmi les nations. Les terribles châtiments de Dieu qui tombèrent sur les idolâtres des terres par lesquelles passèrent les enfants d'Israël, causèrent la crainte et l'épouvante parmi les peuples vivant sur la terre. [4] Josué 3 Étudiez Josué 3 et 4. Étudiez soigneusement les vicissitudes d'Israël pendant son voyage vers la Canaan. Étudiez les chapitres trois et quatre de Josué qui contiennent la préparation de ceux qui doivent traverser le Jourdain pour entrer dans la terre promise. Nous avons besoin de maintenir notre esprit et notre coeur prêts, en nous souvenant des leçons que le Seigneur donna autrefois à son peuple. De cette façon, les enseignements de la Parole de Dieu seront toujours attrayants et impressionnants pour nous, comme il voulut qu'ils le furent pour eux. [5] Josué 4 24. Dieu voulait enseigner le monde au moyen de son peuple. Dieu avait pour objectif de faire connaître sa volonté au monde au moyen de son peuple. Ses promesses et ses menaces, ses instructions et ses reproches, les merveilleuses manifestations de son pouvoir parmi eux -- sous forme de bénédictions pour l'obéissance et sous forme de châtiments pour l'apostasie -- tout ceci avait pour but d'éduquer et de développer des principes religieux parmi le peuple de Dieu jusqu'à la fin des temps. Il est donc important que nous nous familiarisions avec l'histoire de l'armée Israélite et que nous examinions avec soin la relation de Dieu avec elle. Les paroles que Dieu adressa à Israël par son Fils sont aussi pour nous qui vivons dans les derniers jours. Le même Jésus qui, sur la montagne, enseigna à ses disciples les principes de grande portée de la loi de Dieu, instruisit l'ancien Israël depuis la colonne de nuée et le sanctuaire par la bouche de Moïse et de Josué. La religion de l'époque de Moïse et de Josué est la même que de nos jours. [6] Étudiez soigneusement les vicissitudes d'Israël pendant son voyage vers la Canaan. Étudiez les chapitres trois et quatre de Josué qui contiennent la préparation de ceux qui doivent traverser le Jourdain pour entrer dans la terre promise. Nous avons besoin de maintenir notre esprit et notre coeur prêts, en nous souvenant des leçons que le Seigneur donna autrefois à son peuple. De cette façon, les enseignements de la Parole de Dieu seront toujours attrayants et impressionnants pour nous, comme il voulut qu'ils le furent pour eux. [7] Josué 5 13, 14 (Chapitre 6:16,20) La part d'Israël dans la conquête de Jéricho. Quand Josué sortit le matin avant la prise de Jéricho, un guerrier complètement équipé pour la bataille apparut devant lui. Et Josué lui demanda : « Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ? » Il répondit : « Non, mais je suis le chef de l'armée de l'Éternel, j'arrive maintenant. » Si les yeux de Josué avaient pu être ouverts comme l'avaient été ceux du serviteur d'Élisée à Dothan, et s'il avait pu en supporter la vue, il aurait vu les anges du Seigneur camper tout autour des enfants d'Israël, car l'armée disciplinée du ciel était venue pour lutter en faveur du peuple de Dieu et le Capitaine de l'armée du Seigneur était là pour diriger. Quand Jéricho tomba, aucune main humaine ne toucha les murs de la ville, car les anges du Seigneur renversèrent les fortifications et entrèrent dans la forteresse de l'ennemi. Ce ne fut pas Israël qui prit Jéricho, mais le Capitaine de l'armée du Seigneur. Mais Israël eut à réaliser sa part pour démontrer sa foi au Capitaine de son salut. Il y a des batailles que nous devons mener chaque jour. Une grande guerre se poursuit dans chaque âme entre le prince des ténèbres et le Prince de la vie. Il y a une grande bataille à livrer : avertir les habitants du monde du grand jour du Seigneur, pénétrer dans les bastions de l'ennemi, et que tous ceux qui aiment le Seigneur puissent se réunir sous la bannière teintée par le sang du Prince Emmanuel : mais le plus gros de la lutte ne doit pas être réalisé ici. En tant qu'instrument de Dieu, vous devez vous abandonner à lui pour qu'il puisse planifier, diriger et livrer la bataille pour vous, mais avec votre collaboration. Le Prince de la vie est à la tête de son oeuvre. Il doit être avec vous dans votre bataille quotidienne contre le moi : pour que vous soyez fidèles aux principes, pour que les passions -- lorsque vous lutter pour le contrôle -- puissent être subjuguées par la grâce de Christ, pour que vous puissiez sortir plus que vainqueurs par Celui qui vous a aimés. Jésus a déjà parcouru ce chemin. Il connaît le pouvoir de chaque tentation. Il sait exactement comment faire face à chaque urgence et comment vous guider à travers chaque sentier dangereux. Alors pourquoi ne pas vous confier en Lui ? Pourquoi ne pas confier la garde de votre âme à Dieu comme à un Créateur fidèle ? [8] Josué 6 2-5. Voir le com. d'EGW sur Juges 7:7, 16-18. Aujourd'hui, beaucoup souhaiteraient suivre leurs propres plans. Ceux qui professent être aujourd'hui le peuple de Dieu, agiraient-ils de la même manière dans des circonstances similaires ? Sans aucun doute, beaucoup désireraient suivre leurs plans, et suggéreraient des moyens et des méthodes pour atteindre le but désiré. Ils seraient peu disposés à se soumettre à un arrangement aussi simple qui ne réfléchirait pas la gloire sur eux-mêmes, excepté le mérite de l'obéissance. Ils mettraient aussi en doute la possibilité de conquérir une ville puissante de cette façon. Mais la loi du devoir est suprême; elle doit exercer son autorité sur la raison. La foi est la puissance vivante qui s'ouvre un chemin à travers chaque barrière, elle passe au-dessus de tous les obstacles et plante sa bannière au coeur du camp de son ennemi. [9] Quand l'homme élabore des théories, il perd la simplicité de la foi. Il y a de profonds mystères dans la Parole de Dieu, il y a des mystères dans ses providences, et des mystères dans le plan du salut que l'homme ne peut sonder. Mais l'esprit limité -- fort dans son désir de satisfaire la curiosité et résoudre les problèmes de l'infini -- néglige de suivre la voie simple indiquée par la volonté révélée de Dieu, et tente de pénétrer les secrets cachés depuis la fondation du monde. L'homme élabore ses théories, perd la simplicité de la vraie foi, devient trop arrogant pour croire les déclarations du Seigneur, et s'enferme dans sa propre vanité. Beaucoup de ceux qui professent être enfants de Dieu sont dans cette situation. Ils sont faibles parce qu'ils s'appuient sur leurs propres forces. Dieu agit puissamment en faveur des personnes fidèles qui obéissent à sa Parole sans interrogation ni doute. La Majesté du ciel, avec son armée d'anges, rasèrent les murs de Jéricho devant son peuple. Les guerriers armés d'Israël ne pouvaient pas se glorifier de leurs prouesses. Tout fut fait par le pouvoir de Dieu. Que les gens abandonnent tout désir d'exaltation personnelle, qu'ils se soumettent humblement à la volonté divine, et Dieu manifestera à nouveau son pouvoir et donnera la liberté et la victoire à ses enfants. [10] 16, 20. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 5:13, 14. Les moyens simples glorifient Dieu. À la prise de Jéricho, le puissant Général planifia les plans de la bataille avec une telle simplicité qu'aucun être humain ne pût s'attribuer la gloire de la victoire. Aucune main humaine ne devait démolir les murs de la ville afin que l'homme ne s'appropriât pas la gloire de la victoire. Aujourd'hui aussi, aucun être humain ne doit s'arroger la gloire de l'oeuvre qu'il accomplit. Seul le Seigneur doit être exalté. Oh, si les hommes voyaient la nécessité d'accourir à Dieu à la recherche de ses ordres ! [11] La possession après quarante années de retard. Le Seigneur disposa ses armées autour de la ville condamnée; aucune main humaine se leva contre elle; les armées du ciel renversèrent ses murailles pour que seul le nom de Dieu puisse en recevoir la gloire. C'était cette cité orgueilleuse dont les puissants remparts avaient inspirés de la terreur aux espions incrédules. Alors, à la prise de Jéricho, Dieu déclara aux Hébreux que leurs pères auraient pu posséder la ville quarante ans plus tôt, s'ils avaient simplement eu confiance en Lui. [12] La faiblesse humaine doit trouver la Force surnaturelle. Notre Seigneur est informé du conflit des siens, dans ces derniers jours, avec les instruments sataniques alliés aux hommes iniques qui négligent et refusent ce grand salut. Avec la plus grande simplicité et franchise, notre Sauveur, le puissant Général des armées du ciel, ne cache pas le conflit sévère qu'ils devront affronter. Il signale les dangers, il nous montre le plan de la bataille, et l'oeuvre difficile et dangereuse qu'ils doivent réaliser, puis il élève la voix avant d'entrer dans le conflit pour en évaluer le coût, et aussi les encourager tous à prendre les armes de la guerre et à attendre que l'armée céleste s'intègre à la multitude pour guerroyer pour la défense de la vérité et de la droiture. La faiblesse des hommes rencontrera une force surnaturelle, une aide dans chaque conflit sévère afin de réaliser les oeuvres de l'Omnipotence, et le succès sera assuré par la persévérance dans la foi et la parfaite confiance en Dieu. Bien que l'ancienne confédération du mal soit en ordre de bataille contre eux, il leur ordonne d'être courageux et forts, et de combattre vaillamment, car ils ont un ciel à gagner et beaucoup plus qu'un ange dans leurs rangs : le puissant Général des armées conduit les troupes du ciel. À la conquête de Jéricho, aucune personne de l'armée d'Israël ne put se vanter d'avoir utilisé sa force limitée pour renverser les murs de la cité, puisque le Capitaine des armées du Seigneur fit les plans de cette bataille avec la plus grande simplicité, afin que seul le Seigneur en reçût la gloire et que l'homme ne fût pas exalté. Dieu nous a promis tout pouvoir : « Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. » [13] 20. L'obéissance abat les obstacles. Les puissantes barrières que le préjugé a élevées seront renversées aussi certainement que les murailles de Jéricho devant les armées d'Israël. Il doit y avoir une foi continue et une confiance dans le Capitaine de notre salut. Nous devons obéir à ses ordres. Les remparts de Jéricho tombèrent comme résultat de l'obéissance aux ordres. [14] Josué 7 7. Le doute et l'incrédulité de Josué. Josué manifesta un véritable zèle pour Dieu; cependant, ses prières étaient mêlées de doute et d'incrédulité. Penser que Dieu avait fait passer le Jourdain au peuple pour le livrer au pouvoir des païens, était coupable et indigne d'un chef d'Israël. Les sentiments de découragement et de méfiance qu'hébergeait Josué étaient inexcusables, compte tenu des miracles puissants que Dieu avait accomplis pour la libération de son peuple et de la promesse répétée qu'il serait avec eux pour expulser les habitants impies de la terre. Mais notre Dieu miséricordieux ne s'est pas courroucé contre son serviteur à cause de cette erreur. Avec bonté, il a accepté l'humiliation et les prières de Josué, et en même temps, il lui reprocha son incrédulité, pour ensuite lui révéler la cause de leur déroute. [15] 11-13. (Chapitre 22:15-34) Dieu a en horreur l'idolâtrie. Dieu exprima ici sont horreur de l'idolâtrie. Ces nations païennes s'étaient écartées du culte du Dieu vivant et rendaient hommage aux démons. Les sanctuaires et les temples, les belles statues et les monuments coûteux, toutes les plus ingénieuses et onéreuses oeuvres d'art, avaient maintenu leurs pensées et les affections dans le plus complet esclavage des tromperies sataniques. Le coeur humain est incliné naturellement vers l'idolâtrie et la propre exaltation. Les beaux monuments coûteux du culte païen plaisaient à la fantaisie, captivaient les sens, et séduisaient les Israélites pour les séparer du service de Dieu. Pour éliminer cette tentation de son peuple, le Seigneur leur ordonna de détruire ces reliques d'idolâtrie, sous peine d'être eux-mêmes abhorrés et maudits de Dieu. [16] 16-26. Le péché doit être mis à découvert et réprouvé. L'histoire d'Acan enseigne la leçon solennelle que par le péché d'un homme, le déplaisir de Dieu reposera sur un peuple ou sur une nation, jusqu'à ce que la transgression soit découverte et soit punie. Le péché est par nature corrupteur. Un homme infecté peut, avec sa lèpre mortelle, communiquer la corruption à des milliers. Ceux qui occupent des postes en tant que gardiens du peuple seront déloyaux à leur responsabilité s'ils ne découvrent pas fidèlement et ne réprouvent pas le péché. Il y en a beaucoup qui n'osent pas condamner l'iniquité pour ne pas sacrifier leur poste ou leur popularité. Et certains considèrent que c'est une faute de charité que de blâmer le péché. Le serviteur de Dieu ne doit jamais permettre que son propre esprit se mêle au reproche que le Seigneur lui demande de donner, mais il est sous l'obligation la plus solennelle de présenter la Parole de Dieu sans crainte ni favoritisme. Il doit appeler le péché par son véritable nom. Ceux qui par négligence ou indifférence permettent que le nom de Dieu soit déshonoré par son prétendu peuple, sont comptés parmi les transgresseurs, et enregistrés dans le livre du ciel comme participants de leurs mauvaises actions. L'amour de Dieu n'induira jamais quelqu'un à donner peu d'importance au péché; il ne couvrira jamais ou n'excusera jamais une erreur non confessée. Acan apprit beaucoup trop tard que la loi de Dieu, comme son Auteur, est immuable. Elle est en rapport avec tous nos actes, nos pensées et nos sentiments. Elle nous suit, et elle atteint chaque motivation secrète de l'action. L'indulgence pour le péché induit les hommes à considérer la loi de Dieu avec légèreté. Beaucoup cachent leurs transgressions à leur prochain et se flattent de ce que Dieu ne sera pas sévère pour signaler leur iniquité. Mais sa loi est la grande norme de justice, et chaque acte de la vie devra être comparé avec elle le jour où Dieu amènera toute oeuvre et toute chose secrète en jugement, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. La pureté du coeur induira à la pureté de la vie. Toutes les excuses du péché sont vaines. Qui pourra défendre le pécheur lorsque Dieu témoignera contre lui ? [17] 20, 21. La confession sans repentance n'a aucune valeur. Il y a de nombreux soi-disant chrétiens dont les confessions des péchés sont similaires à celles d'Acan. Ils reconnaissent leur indignité de façon générale, mais ils refusent de confesser leurs péchés dont la culpabilité repose sur leur conscience, et qui ont provoqué la colère de Dieu sur son peuple. Beaucoup cachent ainsi leurs péchés d'égoïsme, de mystification, de malhonnêteté envers Dieu et leur prochain, des péchés dans la famille, et beaucoup d'autres qu'il est adéquat de confesser en public. La véritable repentance vient de la reconnaissance du caractère offensant du péché. Ces confessions générales ne sont pas le fruit d'une véritable humiliation de l'âme devant Dieu. Elles laissent le pécheur avec un esprit de complaisance envers lui-même qui l'amène à continuer comme avant, jusqu'à ce que sa conscience s'endurcisse et que les avertissements qui autrefois le touchaient produisent à peine un sentiment de danger, et après un certain temps, sa conduite pécheresse lui paraîtra correcte. Il découvrira ses péchés beaucoup trop tard, en ce jour où ils ne pourront pas être expiés par aucun sacrifice ni aucune offrande. Il y a une grande différence entre admettre les faits après qu'ils aient été prouvés, et confesser des péchés qui sont seulement connus de Dieu et de nous-mêmes. [18] Acan ne ressentit aucune affliction. Ce qu'Acan considérait comme une chose sans importance fut la cause d'une grande angoisse et d'une grande douleur pour les hommes responsables d'Israël, et c'est toujours le cas lorsqu'il est évident que le Seigneur est en colère contre son peuple. Les hommes sur lesquels repose la responsabilité de l'oeuvre sont ceux qui sentent le plus vivement le poids des péchés des gens, et qui prient avec agonie de l'âme à cause du reproche du Seigneur. Acan, le coupable, ne sentit pas d'affliction. Il prit la chose très froidement. Nous ne trouvons rien dans le récit qui indique qu'il se sentait perturbé. Il n'y a aucune évidence qu'il ait ressenti du remords ou qu'il ait raisonné de cause à effet, en disant : « Est-ce à cause du vol de ce lingot d'or et du manteau babylonien que nous avons été mis en déroute lors de la bataille ? » Il ne pensait pas réparer sa faute par la confession de son péché et l'humiliation de son âme. [19] La méthode de Dieu justifiée. La confession d'Acan, bien que tardive pour lui apporter le salut, justifia le caractère de Dieu dans sa façon d'agir avec lui, et ferma la porte à la tentation -- qui assaillait continuellement les enfants d'Israël -- de mettre sur le compte des serviteurs de Dieu la tâche qu'il leur avait Lui-même ordonnée de faire. [20] 21. Intensification de la convoitise d'Acan. Acan avait nourri la convoitise et la tromperie dans son coeur, jusqu'à ce que sa perception du péché soit émoussée et il tomba comme une proie facile dans la tentation. Ceux qui s'aventurent à s'adonner à un péché connu seront plus facilement vaincus la seconde fois. La première transgression ouvre la porte au tentateur, et lui, graduellement abat toute résistance et prend totalement possession de la citadelle de l'âme. Acan avait écouté les admonestations, fréquemment répétées, contre le péché de la convoitise. La loi de Dieu, sans équivoque et certaine, interdisait le vol et la tromperie sous toutes ses formes, mais il continua d'héberger le péché. N'ayant pas été découvert et réprouvé publiquement, il devint plus osé ; les avertissements eurent chaque fois moins d'effet sur lui, jusqu'à ce que son âme restât attachée par des chaînes d'obscurité. [21] En échange de son âme. Pour un manteau babylonien et un vil trésor d'or et d'argent, Acan consentit à se vendre au mal, en attirant sur son âme la malédiction de Dieu, en renonçant à son titre et à une riche possession en Canaan, et à perdre toute perspective de la nouvelle terre. Quel terrible prix il paya pour un gain bien mal acquis ! [22] Dieu réclame des vies pures. Il y en a beaucoup de nos jours qui pourraient penser que le péché d'Acan était de peu d'importance, et qui auraient excusé sa culpabilité; mais ceci est dû à ce qu'ils ne comprennent pas le caractère du péché et ses conséquences, ils ne comprennent pas la sainteté de Dieu et ses exigences. Souvent, on entend affirmer que Dieu n'exige pas que nous obéissions minutieusement ou non à sa Parole, que nous obéissions ou non aux commandements de sa sainte loi; mais le récit de la manière dont il traita Acan devrait être un avertissement pour nous. Il ne justifiera d'aucune façon le coupable. La controverse en faveur de la vérité aura peu de succès quand ceux qui la défendent vivent dans le péché. Hommes et femmes peuvent être bien versés dans la connaissance de la Bible, ils peuvent être aussi bien familiarisés avec les Écritures que le furent les Israélites avec l'arche, et cependant, si leur coeur n'est pas droit devant Dieu, ils n'obtiendront pas le succès de leurs efforts. Dieu ne sera pas avec eux. Ils n'ont pas une conception élevée des obligations de la loi du ciel et ils ne comprennent pas le caractère sacré de la vérité qu'ils enseignent. L'ordre est : « Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l'Éternel ! » Il n'est pas suffisant de témoigner en défense de la vérité. L'évidence la plus efficace de sa valeur se voit dans une vie pieuse; sans cela les affirmations les plus probantes manquent de poids et de pouvoir persuasif, car notre forteresse se trouve dans notre connexion avec Dieu et son Saint-Esprit, et la transgression nous sépare de cette proximité sacrée de la Fontaine de la puissance et de la sagesse. [23] 24-26. Le résultat de l'influence des parents. Avez-vous noté pourquoi tous ceux qui furent unis à Acan furent eux aussi l'objet du châtiment de Dieu ? Ce fut parce qu'ils n'avaient pas été préparés ni éduqués en accord avec les instructions données dans la grande norme de la loi de Dieu. Les parents d'Acan avaient éduqués leur fils de tel façon qu'il se sentait libre de désobéir à la Parole du Seigneur; les principes inculqués pendant sa vie le conduisirent à traiter ses enfants de telle manière qu'ils se corrompirent aussi. L'esprit agit, et à son tour influe sur d'autres esprits; et le châtiment qui inclut ceux qui étaient en relation avec Acan révèle qu'ils étaient tous impliqués dans la transgressions. [24] Josué 17 13. (Chapitre 23:13) S'arrêter à mi-chemin entrave le plan de Dieu. Le Seigneur leur assura qu'ils devaient expulser de la terre ceux qui étaient un piège pour eux, et qui seraient une épine dans leur côté. C'était le message du Seigneur, et son plan était que, sous sa tutelle, son peuple ait un territoire toujours plus grand. Partout où ils édifieraient des maisons et cultiveraient la terre, ils devaient établir des entreprises de commerce pour qu'ils n'aient pas à emprunter à leurs voisins, mais au contraire que ce soient leurs voisins qui leur fassent des emprunts. Ils devaient augmenter leurs possessions et se convertir en un grand peuple puissant. Mais ils s'arrêtèrent à mi-chemin. Ils prirent en considération leur propre convenance, et la seule oeuvre que Dieu aurait pu faire pour eux, en les plaçant là où la connaissance de Dieu est enseignée et où les pratiques abominables des païens sont bannies du pays, ne se fit pas. Avec tous ses avantages, ses opportunités et ses privilèges la nation juive échoua dans l'accomplissement des plans de Dieu. Elle donna peu de fruits, et chaque fois moins, jusqu'à ce que le Seigneur utilise le figuier stérile et sa malédiction pour représenter la condition de la nation qui avait été choisie dans le passé. L'oeuvre que nous faisons doit être menée à bien en tenant compte des parties de la vigne du Seigneur qui n'ont pas été travaillées. Le Seigneur désire que les recours et les avantages soient distribués plus équitablement. Il veut qu'on tienne compte des nombreux endroits où l'on ne travaille pas actuellement. [25] Josué 18 1. Un témoignage donné au moyen du culte. Dans la terre de Canaan, le peuple de Dieu devait avoir un lieu général pour ses convocations où, trois fois par an, tous puissent se réunir pour adorer Dieu. Ils recevraient les bénédictions divines conformément à leur obéissance à Dieu. Le Seigneur ne voulut pas détruire les nations idolâtres; il leur donna l'opportunité de parvenir à se familiariser avec lui au moyen de son Église. L'expérience de son peuple durant les quarante ans de son errance dans le désert devait être un sujet d'étude pour ces nations. Les lois de Dieu et son royaume devaient s'étendre sur toute la terre, et son peuple devait être connu comme le peuple du Dieu vivant. Leur service religieux était imposant, et témoignait de la vérité d'un Dieu vivant. Leurs sacrifices annonçaient le Sauveur à venir qui prendrait les royaumes de toute la terre et les posséderait pour toujours. Des évidences de ses possibilités de le faire avait été données car, en tant que Chef invisible, n'avait-il pas soumis leurs ennemis et ouvert un chemin pour son Église dans le désert ? Son peuple n'aurait jamais connu la défaite s'il avait habité à l'ombre du Tout-Puissant, car quelqu'Un de plus puissant que les anges aurait lutté à son côté dans chaque bataille. [26] Josué 20 3-6. La position n'empêchait pas le châtiment. Peu importait sa position distinguée, il [l'homicide] devait subir le châtiment de son crime. La sécurité et la pureté de la nation demandaient que le péché d'assassinat fût sévèrement puni. La vie humaine, que seul Dieu pouvait donner, devait être protégée comme quelque chose de sacré. Le sang de la victime, comme celui d'Abel, criera vengeance à Dieu contre l'assassin et contre tous ceux qui le protègent de la punition de son crime. Qui que ce soit, un individu ou une ville, qui excuse le crime d'un assassin, tout en étant convaincu de sa culpabilité, est complice de son péché, et il subira la colère de Dieu avec certitude. Le Seigneur désirait inculquer à son peuple la terrible culpabilité du meurtrier, mais en même temps il fit la plus profonde et miséricordieuse provision pour l'acquittement de l'innocent. [27] Josué 22 15-34. (Chapitre 7 :11-13) La nécessité de prévenir le relâchement ou la dureté dans le traitement du péché. Tous les chrétiens doivent agir avec prudence pour éviter les extrêmes : d'un côté le manque de fermeté en présence du péché, et de l'autre côté, le jugement dur et la suspicion sans fondement. Les Israélites qui manifestèrent tant de zèle contre les hommes de Gad et de Ruben, se souvenaient comment, dans le cas d'Acan, Dieu leur avait reproché leur manque de vigilance à découvrir les péchés qui existaient au milieu d'eux. Alors, ils résolurent d'agir rapidement et sérieusement dans le futur; mais en voulant agir de la sorte, ils tombèrent dans l'extrême opposé. Au lieu de faire face à leurs frères avec censure, ils auraient dû faire une investigation courtoise sur le cas pour en connaître tous les faits. Il y en a encore beaucoup qui sont appelés à endurer une fausse accusation. Comme les hommes d'Israël, ils peuvent se permettre d'être tranquilles et prévenants, puisqu'ils sont dans le vrai. Ils devraient se souvenir avec gratitude que Dieu connaît tout ce qui est mal compris et mal interprété par les hommes, et qu'ils peuvent, en toute sécurité, tout laisser entre ses mains. Certainement, Dieu justifiera la cause de ceux qui déposent leur confiance en lui, tout comme il révéla la culpabilité cachée d'Acan. Combien de mal serait évité si tous ceux qui sont accusés faussement, évitaient les protestations et, en échange, utilisaient des paroles douces et conciliantes. Et, en même temps, ceux qui dans leur zèle à s'opposer au péché ont nourri des soupçons injustes, devraient toujours tenter de prendre le point de vue le plus favorable envers leurs frères et se réjouir lorsqu'on découvre qu'ils sont innocents. [28] Josué 23 6. La rébellion contre Dieu est inexcusable. Le plan de Dieu pour le salut des hommes est parfait dans tous les sens. Si nous réalisons fidèlement tous les devoirs qui nous ont été assignés, tout ira bien pour nous. C'est l'apostasie de l'homme qui cause la discorde et provoque la misère et la ruine. Dieu n'utilise jamais son pouvoir pour opprimer les créatures qui sont l'ouvrage de ses mains; jamais il ne réclame plus que ce que l'homme peut accomplir; jamais il ne châtie ses enfants désobéissants plus que ce qui est nécessaire pour les pousser à la repentance ou pour en dissuader d'autres de ne pas suivre leur exemple. La rébellion contre Dieu est inexcusable. [29] 6-8. Le danger du contact avec l'incrédulité. Nous nous exposons au même grand danger que celui des Israélites, dans leurs relations avec les idolâtres, quand nous nous plaçons en contact avec l'incrédulité. Les produits du génie et du talent cachent très souvent un venin mortel. Sous une apparence attrayante, des thèmes sont présentés et des pensées attirantes sont exprimées, qui intéressent et corrompent l'esprit et le coeur. De cette façon, dans notre pays chrétien, la piété diminue et le scepticisme et l'impiété triomphent. [30] 12, 13. Le danger de s'unir en mariage avec les incrédules. Le Seigneur n'a pas changé. Son caractère est aujourd'hui le même qu'aux jours de Josué. Il est fidèle et miséricordieux, compatissant, loyal dans l'accomplissement de sa Parole, tant dans ses promesses que dans ses menaces. Un des plus grand danger qui guette le peuple de Dieu aujourd'hui, est de s'associer avec des impies, surtout s'unir en mariage avec les incrédules. Dans de nombreux cas, l'amour pour l'humain éclipse l'amour du divin; ils font le premier pas dans l'apostasie en osant désobéir à l'ordre exprès du Seigneur, et bien trop souvent le résultat est une apostasie complète. Il a toujours été démontré qu'il était dangereux pour les hommes de mener à bien leur propre volonté en opposition aux commandements de Dieu; cependant, il est difficile pour les hommes d'apprendre cette leçon : que Dieu accomplit ce qu'il dit. En règle générale, ceux qui choisissent pour amis et compagnons des personnes qui rejettent le Christ et foulent la loi de Dieu finissent par partager le même esprit et le même avis. Nous devrions toujours sentir un profond intérêt pour le salut des impénitents et on devrait leur manifester un esprit de bonté et de courtoisie; mais nous ne serons en sécurité qu'en choisissant pour amis ceux qui sont amis de Dieu. [31] Josué 24 Un appel à la gratitude, l'humilité et la séparation. Quand Josué approcha de la fin de sa vie, il passa en revue le passé pour deux raisons : pour induire l'Israël de Dieu à être reconnaissant pour les évidentes manifestations de la présence de Dieu dans tous leurs voyages, et pour les amener à humilier leur esprit en comprenant leurs plaintes et leurs murmures injustes, et leur négligence à suivre la volonté révélée de Dieu. Josué poursuivit de la façon la plus solennelle, en mettant les Israélites en garde contre l'idolâtrie qui les entourait. Ils furent réprimandés afin qu'ils n'aient aucune relation avec les idolâtres, pour qu'ils ne s'unissent pas en mariage avec eux, ni qu'ils s'exposent en aucune façon au danger d'être affectés et corrompus par leurs abominations. Il leur fut même conseillé de fuire toute apparence de mal, de ne pas s'aventurer aux frontières du péché, car c'était la façon la plus sûre d'être submergé par le péché et la ruine. Il leur montra que la désolation serait le résultat de leur séparation de Dieu, et que comme Dieu avait été fidèle dans ses promesses il le serait aussi dans l'accomplissement de ses menaces. [32] 14-16. C'est une folie morale que de préférer la louange des hommes. Quand un homme réfléchit sagement, il commence à méditer sur sa relation avec son Créateur. C'est une folie morale que de préférer la louange des hommes plutôt que la faveur de Dieu, les récompenses de l'iniquité plutôt que les trésors du ciel, les coquilles du péché plutôt que l'aliment spirituel que Dieu donne à ses enfants. Cependant, combien parmi ceux qui manifestent de l'intelligence et de la sagacité dans les choses mondaines démontrent une totale négligence pour les choses qui touchent leur intérêt éternel. [33] 15. Voir le com. d'EGW sur Deutéronome 30:15-19. 27. Nous avons besoin de nous souvenir des paroles de Dieu. Josué déclara clairement que ses instructions et reproches au peuple n'étaient pas ses propres paroles, mais les paroles de Dieu. Cette grande pierre se lèverait pour témoigner et commémorer, devant les générations futures, des événements pour lesquels elle fut érigée, et elle serait un tén contre le peuple s'il dégénérait une autre fois en tombant dans l'idolâtrie. S'il fut nécessaire que l'ancien peuple de Dieu se souvienne fréquemment de la façon dont Dieu le traita avec miséricorde et jugement, conseils et reproches, il est tout aussi important pour nous de contempler les vérités présentées dans sa Parole; vérités qui, si on en tient compte, nous conduiront à l'humilité, à la soumission et à l'obéissance à Dieu. Nous devons être sanctifiés par la vérité. La Parole de Dieu présente des vérités spéciales pour notre temps. La relation de Dieu avec son peuple du passé devrait recevoir notre plus soigneuse attention. Cette relation est destinée à nous enseigner des leçons que nous devrions apprendre. Mais nous ne devons pas nous contenter de cela. Dieu guide maintenant son peuple pas à pas. La vérité est progressive. Le chercheur attentif recevra constamment de la lumière du ciel. « Qu'est-ce que la vérité ? » devrait toujours être notre question. [34] Notes : 1. Manuscript 66, 1898 2. Lettre 188, 1901 3. Lettre 14, 1886 4. Manuscript 27, 1899 5. Lettre 292, 1908 6. The Signs of the Times 26/5/1881 7. Lettre 292, 1908 8. The Review and Herald 19/7/1892 9. The Signs of the Times 14/4/1881 10. The Signs of the Times 14/4/1881 11. The Review and Herald 16/10/1900 12. The Review and Herald 15/3/1887 13. Lettre 51, 1895 14. The Review and Herald 12/7/1887 15. The Signs of the Times 21/4/1881 16. The Signs of the Times 21/4/1881 17. The Signs of the Times 21/4/1881 18. The Signs of the Times 5/5/1881 19. Lettre 13, 1893 20. Lettre 13, 1893 21. The Signs of the Times 21/4/1881 22. The Signs of the Times 5/5/1881 23. The Review and Herald 20/3/1888 24. Manuscript 67, 1894 25. Manuscript 126, 1899 26. Manuscript 134, 1899 27. The Signs of the Times 20/1/1881 28. The Signs of the Times 12/5/1881 29. The Signs of the Times 19/5/1881 30. The Signs of the Times 19/5/1881 31. The Signs of the Times 19/5/1881 32. Lettre 3, 1879 33. The Signs of the Times 19/5/1881 34. The Signs of the Times 26/5/1881 Chapitre 7 Juges Juges 2 1, 2. Un véritable réveil. Le peuple s'inclina devant Dieu dans la contrition et la repentance. Il offrit des sacrifices et ils se confessèrent à Dieu et les uns aux autres. Les sacrifices qu'ils [les Israélites] offrirent n'auraient eu aucune valeur s'ils n'avaient pas montré une véritable repentance. Leur contrition fut réelle. La grâce de Christ opéra dans leur coeur lorsqu'ils confessèrent leurs péchés et offrirent des sacrifices, et Dieu leur pardonna. Le réveil fut sincère. Il provoqua une réforme parmi le peuple. Il resta fidèle au pacte qu'il avait fait. Le peuple servit le Seigneur pendant toute la vie de Josué et pendant toute la vie des anciens qui survécurent à Josué, et qui avaient vu les grandes actions du Seigneur. Il se repentit de ses péchés et il fut pardonné, mais la semence du mal qui avait été semée se développa jusqu'à donner des fruits. La vie d'intégrité immuable de Josué prit fin. Aucune voix de reproche et d'avertissement ne se fit plus entendre. Une par une, les fidèles sentinelles qui traversèrent le Jourdain déposèrent leur armure. Une nouvelle génération monta sur la scène de l'action. Le peuple se sépara de Dieu. Son culte se mélangea à des principes erronés et à l'orgueil ambitieux. [1] 2. (2 Corinthiens 6:14-18). Les effets maléfiques de l'association avec le monde. Les chrétiens qui choisissent la compagnie de ceux qui n'ont pas de relation avec Dieu et dont la conduite est désagréable pour lui, ne sont pas en sécurité. Cependant, combien de soi-disant chrétiens osent pénétrer en terrain interdit. Beaucoup invitent chez eux des parents qui sont vaniteux, frivoles et impies; et fréquemment, l'exemple et l'influence de ces visiteurs irréligieux produisent des impressions durables dans l'esprit des enfants du foyer. L'influence ainsi exercée est similaire à celle qui résulta de l'association des Hébreux avec les Cananéens impies. Dieu considère comme responsables les parents qui désobéissent à ses ordres de se séparer avec leur famille de ces influences profanes. Bien que nous ayons à vivre dans le monde, nous ne devons pas être du monde. Il nous est interdit de nous conformer à ses pratiques et ses modes. L'amitié des impies est plus dangereuse que leur inimitié. Elle en égare et en détruit des milliers, qui par un exemple correct et saint, auraient pu être induits à devenir des enfants de Dieu. L'esprit des jeunes se familiarise ainsi avec l'irréligion, la vanité, l'impiété, l'orgueil et l'immoralité, et graduellement, le coeur qui n'est pas protégé par la grâce divine se corrompt. Presque imperceptiblement, la jeunesse apprend à aimer l'atmosphère corrompue qui entoure les impies. Les mauvais anges se regroupent autour d'eux, et ils perdent le plaisir de ce qui est pur, raffiné et ennoblissant. Les parents soi-disant chrétiens rendent les plus grands hommages à leurs invités mondains et irréligieux, tandis que ces mêmes personnes -- que l'on traite avec tant de courtoisie -- égarent leurs enfants en les séparant de la tempérance et de la religion. Les jeunes peuvent essayer de suivre une vie religieuse, mais les parents ont invité le tentateur à entrer dans leur foyer, et celui-ci tisse son filet autour de leurs enfants. Jeunes et vieux deviennent absorbés par des amusements douteux et par l'excitation des plaisirs mondains. Beaucoup sentent qu'ils doivent faire quelques concessions pour plaire à leurs parents et amis irréligieux. Comme ce n'est pas toujours facile de tracer une ligne de division, une concession prépare le chemin à une autre, jusqu'à ce que ceux qui furent autrefois de vrais disciples de Christ se conforment dans leur vie et leur caractère aux coutumes du monde. La relation avec Dieu est brisée. Ils ne sont chrétiens que de nom. Quand l'heure de l'épreuve arrive, on voit que leur espérance n'a pas de fondement. Ils se sont vendus eux-mêmes et ont vendu leurs enfants à l'ennemi. [2] L'amitié du monde ou la crainte de Dieu ? Parmi le peuple préféré de Dieu il y des hommes à des postes de responsabilité qui sont contents de rester dans un état de froideur et d'apostasie. Leur piété s'évanouit quand la tentation s'approche. Pour gagner l'amitié des mondains ils se risquent aux conséquences de perdre la faveur de Dieu. Le Seigneur éprouve son peuple de la même façon qu'on le fait avec l'argent. L'épreuve minutieuse se fait chaque fois plus sévère jusqu'à ce que le coeur se soumette complètement à Dieu ou s'endurcisse dans la désobéissance et la rébellion. [3] Juges 3 9. Othniel nommé juge. Israël oublia Dieu dans sa prospérité, comme il fut avertit qu'il le ferait; mais les revers arrivèrent. Les Hébreux furent asservis au roi mésopotamien et furent maintenus sous un joug pesant pendant huit ans. Dans leur angoisse, ils découvrirent que les idolâtres avec lesquels ils étaient en relation ne pouvaient pas les aider. Alors, ils se souvinrent des oeuvres admirables de Dieu, ils commencèrent à crier à lui, et le Seigneur suscita un libérateur : Othniel, le frère cadet de Caleb. L'Esprit du Seigneur fut sur lui, et il partit pour la guerre, et le Seigneur livra entre ses mains le roi de Mésopotamie. Quand Othniel fut désigné comme étant l'homme que Dieu avait choisi pour guider et libérer Israël, il n'a pas refusé d'assumer la responsabilité. Avec la force de Dieu, il commença immédiatement à réprimer l'idolâtrie comme le Seigneur le lui avait ordonné, et il rendit la justice et éleva la norme de la moralité et de la religion. Quand Israël se repentit de ses péchés, le Seigneur lui manifesta sa grande miséricorde et il agit pour sa libération. Othniel gouverna Israël pendant quarante ans. Durant cette période, le peuple resta fidèle à la loi divine, aussi put-il jouir de la paix et de la prospérité; mais quand son contrôle salutaire et judicieux cessa à sa mort, les Israélites retombèrent dans l'idolâtrie. Et, le récit de l'apostasie et du châtiment, de la confession et de la libération, se répéta encore et encore de la même façon. [4] Juges 4 6. Dieu instruisit Débora pour qu'elle appelle Barak. Le Seigneur communiqua à Débora son dessein de détruire les ennemis d'Israël, et il lui ordonna d'envoyer chercher un homme appelé Barak, de la tribu de Nephthali, pour qu'elle lui fasse connaître les instructions qu'elle avait reçues. Elle fit donc appeler Barak, et lui ordonna de faire réunir dix mille hommes de la tribu de Nephthali et de Zabulon pour qu'ils luttent contre les armées du roi Jabin. [5] 8, 9. Barak n'avait pas confiance en Israël. Barak savait que les Hébreux étaient dispersés, découragés et désarmés, et il connaissait aussi la force et l'habileté de ses ennemis. Bien qu'il avait été désigné par le Seigneur lui-même comme l'élu pour libérer Israël, et qu'il avait reçu la certitude que Dieu irait avec lui et asservirait ses ennemis, il était timide et plein de méfiance. Il accepta le message de Débora comme l'ordre de Dieu, mais il avait peu de confiance en Israël, et il craignait qu'il n'obéirait pas à son appel. Il refusa d'entreprendre une affaire douteuse à moins que Débora ne l'accompagnât et soutînt ses efforts par son influence et son conseil. [6] 12-14. Les Israélites, pauvrement équipés, vont au Mont Thabor. Barak mit en ordre de bataille une armée de dix mille hommes, puis il marcha au Mont Thabor comme le Seigneur le lui avait indiqué. Immédiatement, Sisera rassembla une immense force bien préparée, en espérant encercler les Hébreux et faire d'eux une proie facile. Les Israélites étaient très mal préparés pour cette rencontre et contemplèrent avec terreur la vaste armée déployée dans la plaine au-dessous d'eux, équipée de tous les instruments de guerre, et pourvue des terribles chars de fer, construits pour causer une terrible destruction. De larges couteaux en forme de faux étaient fixés aux essieux, de façon que, lorsque les chars entraient dans les rangs ennemis, elles les coupent comme le blé devant la faux. [7] 17-22. La mort de Sisera aux mains de Jaël. Au début, Jaël ignorait le caractère de son hôte, et elle résolut de le cacher; mais quand elle sut qu'il était Sisera, l'ennemi de Dieu et de son peuple, elle changea d'idée. Tandis qu'il dormait devant elle, elle vainquit sa répugnance naturelle devant un tel acte, et le tua en lui enfonçant dans les tempes un pieu qui pénétra dans le sol. Quand Barak passa par là à la poursuite de ses ennemis, Jaël l'invita à entrer et à voir, à ses pieds, l'orgueilleux capitaine mort par la main d'une femme. [8] Juges 6 15. (Proverbes 15:33; 18:12). L'humilité précède l'honneur. Gédéon sentit profondément sa propre insuffisance pour accomplir la grande oeuvre qui était devant lui. .. Le Seigneur ne choisit pas toujours les hommes de grands talents pour son oeuvre, mais il choisit ceux qu'il peut le mieux utiliser. Des individus qui pourraient accomplir un bon service pour Dieu, sont peut-être laissés dans l'obscurité pour un certain temps, apparemment inaperçus de leur Maître et inutilisés par lui; mais s'ils réalisent fidèlement les devoirs de leur humble charge, entretenant une disposition à travailler et à se sacrifier pour Dieu, au moment voulu, il leur confiera des responsabilités plus grandes. L'humilité précède l'honneur. Le Seigneur peut utiliser plus efficacement ceux qui sont conscients de leur propre indignité et inefficacité. Il les enseignera à exercer le courage de la foi. Il les rendra forts, en unissant leur faiblesse à sa force, et sages en unissant leur ignorance à la sagesse divine. [9] 23. Le même Sauveur compatissant. Ces paroles de miséricorde furent prononcées par le même Sauveur compatissant qui dit aux disciples tentés sur la mer en furie : « Rassurez-vous, c'est moi; n'ayez pas peur ! »; Celui qui apparut aux affligés dans la chambre haute prononça des paroles identiques à Gédéon : « Sois en paix. » Le même Jésus qui chemina humblement comme un homme parmi les fils des hommes, vint vers son ancien peuple pour le conseiller et le diriger, pour lui donner des ordres, pour l'encourager et le reprendre. [10] Juges 7 2, 3. (Deutéronome 20:5-8) Christ prend en compte les liens de famille. Quelle illustration vivante de l'amour tendre et compatissant de Christ ! Celui qui institua les relations de la vie et les liens de parenté, prit une mesure spéciale pour qu'ils ne soient pas rompus à l'excès. Il fit que personne n'aille à la bataille contre sa volonté. Cet ordre présente avec force l'influence qui peut être exercée par un homme manquant de foi et de courage, et il montre aussi l'effet de nos pensées et de nos sentiments sur notre propre conduite. [11] 4. Les qualités nécessaires aux soldats de Christ. Le vrai caractère chrétien est marqué par un seul objectif, une volonté indomptable qui refuse de se laisser influencer par le monde, qui ne vise rien d'autre que la norme biblique. Si les hommes consentent à se décourager en servant Dieu, le grand adversaire leur présentera d'abondants motifs pour les dévier du sentier clair du devoir vers un autre plus commode et sans responsabilités. Ceux qui peuvent être soudoyés ou séduits, découragés ou terrorisés, ne serviront à rien dans la guerre chrétienne. Ceux qui mettent leur affection dans les trésors ou les honneurs mondains, ne participeront pas activement à la bataille contre les dominations, contre les autorités, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Tous ceux qui veulent être soldats de la croix de Christ doivent être ceints de l'armure et se préparer pour le conflit. Ils ne devront pas être intimidés par les menaces, ni terrorisés par les dangers. Ils doivent être prudents dans le danger, et cependant être fermes et courageux pour affronter l'ennemi et combattre pour Dieu. La consécration du disciple de Christ doit être complète. Père, mère, épouse, enfants, maisons, terres, tout doit être considéré comme secondaire devant l'oeuvre et la cause de Dieu. Il doit être disposé à supporter patiemment, gaiement et joyeusement toute chose, qu'il peut, dans la providence de Dieu, être appelé à supporter. Sa récompense finale sera de partager avec Christ le trône de gloire immortelle ? (On cite Juges 7:4). [12] 7. Priez et vous ne serez jamais surpris. Le Seigneur est disposé à faire de grandes choses pour nous. Nous ne gagnerons pas la victoire grâce au nombre, mais par un abandon total de l'âme à Jésus. Nous devons avancer par sa force, en nous reposant sur le puissant Dieu d'Israël. Il y a une leçon pour nous dans le récit de l'armée de Gédéon ? Aujourd'hui aussi, le Seigneur est disposé à agir au moyen des efforts humains, et à réaliser de grandes choses par les faibles instruments. Il est essentiel d'avoir une connaissance intelligente de la vérité, car de quelle autre façon pourrions-nous faire face aux opposants astucieux ? On doit étudier la Bible non seulement pour les doctrines qu'elle enseigne mais pour ses leçons pratiques. Vous ne devriez jamais être surpris, vous ne devriez jamais être sans votre armure ajustée. Soyez préparés pour toute urgence, pour n'importe quel appel au devoir. Attendez, veillez sur chaque opportunité pour présenter la vérité; soyez versés dans les prophéties, familiarisés avec les leçons de Christ. Ne vous confiez pas aux arguments bien préparés. Un seul argument n'est pas suffisant. Dieu doit être recherché à genoux; vous devez sortir pour rencontrer les personnes avec le pouvoir et l'influence de son Esprit. Agissez rapidement. Dieu veut que vous soyez toujours prêts comme le furent les hommes qui composèrent l'armée de Gédéon. Très souvent les ministres sont trop méticuleux, trop calculateurs. Tandis qu'ils se préparent pour accomplir un grand travail, ils laissent passer les opportunités de faire une bonne oeuvre. Le ministre agit comme si tout le fardeau reposait sur lui, pauvre homme limité, alors que Jésus se charge de lui et de son fardeau. Mes frères, confiez-vous moins dans le moi, et plus en Jésus. [13] 7, 16-18. (Josué 6:2-5) Les voies de Dieu ne sont pas les nôtres. Il est dangereux pour les hommes de résister à l'Esprit de vérité, de grâce et de justice, parce que ses manifestations ne sont pas en accord avec leurs idées et qu'elles ne rentrent pas dans le moule de leurs plans d'action. Le Seigneur agit à sa façon et en accord avec ses propres plans. Que les mortels prient pour qu'ils puissent se dépouiller du moi et être en harmonie avec le ciel. Qu'ils prient : « Non pas ce que je veux, mais ce que tu veux, ô Dieu ! » Que les hommes prennent en compte que les voies de Dieu ne sont pas les leurs, ni ses pensées leurs pensées, car il dit : « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos pensées. » Dans l'instruction que le Seigneur donna à Gédéon quand il était prêt à se battre contre les Madianites -- qu'il sortît contre leurs ennemis avec une armée de trois cents hommes qui sonneraient de la trompette et porteraient des cruches vides dans les mains, et crieraient : « Épée pour l'Éternel et pour Gédéon ! » -- ces hommes méticuleux, méthodiques et formels n'y auraient vu que de l'inconsistance et de la confusion. Ils auraient pu reculer avec des protestations décidées, en offrant de la résistance; ils auraient pu argumenter amplement pour montrer l'inconséquence et les dangers de combattre d'une façon si risquée et, avec leur jugement limité, qualifier cette stratégie de complètement ridicule et déraisonnable. Ils auraient pu penser que les manoeuvres de Josué et de son armée lors de la prise de Jéricho manquaient de science, est étaient inconséquents. [14] Juges 8 1-3. Une réponse prudente apaise la colère. La réponse humble et prudente de Gédéon apaisa la colère des hommes d'Éphraïm, et ils retournèrent en paix dans leur foyer. Combien de difficultés, qui existent aujourd'hui dans le monde, émanent des mêmes mauvais traits de caractères qui firent agir les hommes d'Éphraïm, et combien de maux auraient été évités, si tous ceux qui sont accusés ou censurés injustement manifestaient l'esprit humble et désintéressé de Gédéon ! [15] 24-27. Satan provoque Gédéon pour égarer Israël. Satan n'est jamais oisif. Il est plein de haine contre Dieu, et il est continuellement en train de séduire les hommes pour qu'ils commettent des erreurs. Le grand adversaire est surtout actif quand les armées du Seigneur ont gagné une victoire remarquable. Il se présente déguisé en ange de lumière et comme tel, il s'efforce de démolir l'oeuvre de Dieu. Il suggéra donc, à l'esprit de Gédéon, des pensées et des plans qui égarèrent Israël. [16] Les dirigeants peuvent égarer les autres. Ceux qui occupent les postes les plus élevés peuvent égarer les autres, surtout s'ils pensent qu'il n'y a pas de danger. Les plus sages errent; les plus forts se fatiguent. L'excès de prudence est souvent suivi d'un excès de confiance. Pour avancer sans trébucher nous devons avoir la certitude qu'une main toute puissante nous soutiendra, et qu'une pitié infinie sera exercée envers nous si nous tombons. Dieu seul peut entendre, en tout temps, notre appel à l'aide. C'est une pensée solennelle que le fait d'ôter une sauvegarde de la conscience, échouer dans l'accomplissement d'une bonne résolution ou former une mauvaise habitude, peuvent non seulement nous conduire à notre propre ruine mais aussi à celle de ceux qui ont mis leur confiance en nous. Notre seule sécurité est de suivre le chemin que les pas du Maître nous indiquent, et de nous confier implicitement dans la protection de Celui qui dit : « Mes pas sont fermes dans tes sentiers, mes pieds ne chancellent point. » [17] Juges 9 Les principes doivent régir, pas la politique. Si les Israélites avaient préservé une claire perception du bien et du mal, ils auraient vu le sophisme du raisonnement d'Abimélec et l'injustice de ses prétentions. Ils se seraient rendus compte qu'il était plein d'envie et qu'il agissait poussé par l'ambition vile de s'exalter lui-même au moyen de la ruine de ses frères. Nous ne devons pas nous fier en ceux qui sont dominés par la politique plutôt que par les principes. De telles personnes pervertiront la vérité, cacheront des faits et interpréteront les paroles des autres pour leur faire dire ce qu'ils n'ont jamais voulu dire. Ils utiliseront des paroles flatteuses, alors qu'il y a du venin d'aspic sous leur langue. Celui qui ne cherche pas avec ferveur la direction divine sera trompé par leurs paroles douces et leurs plans astucieux. [18] Juges 10 1, 2. Thola restaure l'ordre, la loi et la justice. Après la mort d'Abimélec, l'usurpateur, Dieu appela Thola pour juger Israël. Son règne pacifique fit un heureux contraste avec les scènes tumultueuses à travers lesquelles la nation dut passer. Il n'eut pas à guider des armées à la bataille et remporter des victoires sur les ennemis d'Israël comme les gouverneurs précédents l'avaient fait, mais son influence produisit une union plus étroite parmi le peuple, et il établit le gouvernement sur une base plus ferme. Il restaura l'ordre, la loi et la justice. À la différence de l'orgueilleux et envieux Abimélec, le grand désir de Thola ne fut pas d'obtenir des postes et des honneurs pour lui-même, mais d'améliorer la condition de son peuple. Étant un homme de grande humilité, il comprit qu'il ne pourrait réaliser aucune grande oeuvre, mais il se proposa d'accomplir avec fidélité son devoir envers Dieu et envers son peuple. Il appréciait beaucoup le privilège du culte divin, et il choisit de vivre près du tabernacle pour pouvoir assister plus souvent aux services religieux qui s'y déroulaient. [19] 3-6. Jaïr tenta de maintenir le culte de Dieu. Thola gouverna Israël pendant vingt-trois ans et Jaïr lui succéda. Ce gouverneur craignait aussi le Seigneur et il s'efforça de maintenir son culte parmi le peuple. Dans ses fonctions de gouverneur, il fut aidé par ses fils, qui exercèrent la magistrature, en allant de lieu en lieu pour administrer la justice. Jusqu'à un certain point, pendant la dernière partie du gouvernement de Jaïr, et surtout après sa mort, les Israélites tombèrent à nouveau dans l'idolâtrie. [20] Juges 11 23. (Genèse 15:16) Un temps de grâce pour les nations. Dieu est lent à la colère. Il donna un temps de grâce aux nations impies pour qu'elle puissent se familiariser avec lui et avec son caractère. Pour avoir refusé de recevoir la lumière et choisi leur propre voie plutôt que celle de Dieu, elles furent condamnées en rapport avec la lumière donnée. Dieu donna la raison pour laquelle il ne déposséda pas immédiatement les Cananéens. L'iniquité des Amoréens n'était pas arrivée à son comble. À cause de leur iniquité, ils s'étaient graduellement placés eux-mêmes à un point où la patience de Dieu ne pouvait plus être exercée, et où ils seraient exterminés. Tant qu'ils ne parviendraient pas à ce niveau et que leur iniquité ne serait pas à son comble, la vengeance de Dieu serait retardée. Toutes les nations eurent une période de temps de grâce. Celles qui annulèrent la loi de Dieu s'enfoncèrent toujours plus dans l'impiété. Les enfants héritèrent l'esprit rebelle de leurs parents et ils furent pires qu'eux, jusqu'à ce que la colère de Dieu tombe sur eux. Le châtiment ne fut pas moindre pour avoir été différé. [21] Juges 13. 2-5. Une leçon pour les mères. Beaucoup de ceux que Dieu aurait pu employer comme ses instruments furent disqualifiés dès leur enfance à cause des mauvaises habitudes pratiquées dans le passé par leurs parents. Quand le Seigneur voulu susciter Samson pour libérer son peuple, il prescrivit à la mère des habitudes de vie correctes avant la naissance de son fils. En instruisant cette mère, le Seigneur donna une leçon pour toutes celles qui seraient mères jusqu'à la fin des temps. Si l'épouse de Manoach avait suivit les coutumes dominantes, son organisme se serait affaibli par la violation des lois de la nature et son fils aurait souffert avec elle le châtiment de la transgression. [22] 2-23. Manoach rencontre Christ. Manoach et son épouse ne savaient pas que Celui qui leur parlait était Jésus-Christ. Il le considérèrent comme le messager du Seigneur, mais ils ne parvenaient pas à déterminer si c'était un prophète ou un ange. Désireux d'être hospitaliers avec leur hôte, ils le supplièrent de rester pendant qu'ils préparaient un chevreau; mais ignorant qui il était en réalité, ils ne savaient pas s'ils devaient lui l'offrir en holocauste ou le placer devant lui comme un aliment. L'ange répondit : « Quand tu me retiendrais, je ne mangerais pas de ton mets; mais si tu veux faire un holocauste, tu l'offriras à l'Éternel. » Se sentant sûr que leur invité était un prophète, Manoach dit : « Quel est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole s'accomplira ? » La réponse fut : « Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux. » Discernant le caractère divin de son hôte, « Manoach prit le chevreau et l'offrande, et fit un sacrifice à l'Éternel sur le rocher. Il s'opéra un prodige, pendant que Manoach et sa femme regardaient. Le feu sortit du rocher, et consuma le sacrifice, et comme la flamme montait vers le ciel l'ange de l'Éternel monta dans la flamme de l'autel. À cette vue, Manoach et sa femme tombèrent la face contre terre. » Il n'y avait plus de doute quant au caractère de leur visiteur. Ils savaient qu'ils avaient contemplé le Saint qui, voilant sa gloire dans la colonne de nuée, avait été le Guide et l'Aide d'Israël dans le désert. La stupéfaction, la crainte et la terreur remplirent le coeur de Manoach; et il ne put que s'exclamer : « Nous allons mourir, car nous avons vu Dieu. » Mais sa compagne eut plus de foi à cette heure solennelle. Elle lui rappela que le Seigneur avait accueilli avec faveur leur sacrifice et qu'il leur avait promis un fils qui devrait commencer à libérer Israël. C'était une preuve de faveur plutôt que de colère. Si le Seigneur s'était proposé de les détruire, il n'aurait pas effectué ce miracle et ne leur aurait pas fait une promesse qui n'aurait pas pu s'accomplir s'ils avaient péri. [23] 5. La simplicité conduit à l'empressement à servir. Celui qui cultive la simplicité dans toutes ses habitudes, restreignant l'appétit et contrôlant les passions, peut préserver la force, l'activité et la vigueur de ses facultés mentales. Celles-ci seront promptes à percevoir toute chose faisant appel à la réflexion ou à l'action, elles seront vives à discerner entre ce qui est saint et ce qui ne l'est pas, et elles seront prêtes à s'engager dans toute entreprise à la gloire de Dieu, et au bénéfice de l'humanité. [24] Juges 14 1-4. Un espion dans le camp. Par sa Parole, le Seigneur a instruit clairement son peuple pour qu'il ne s'unisse pas avec ceux qui n'ont pas l'amour et la crainte de Dieu. De tels conjoints seront rarement satisfaits de l'amour et du respect qui leur revient en toute justice. Constamment, ils tenteront d'obtenir de l'épouse ou du mari craignant Dieu une faveur impliquant un mépris des commandements divins. Pour un homme pieux, et pour l'Église à laquelle il appartient, une épouse mondaine ou un ami mondain est un espion dans le camp, qui cherchera chaque opportunité pour trahir le serviteur de Christ et l'exposer aux attaques de l'ennemi. [25] Juges 15 14-19. Samson reconnaît sa dépendance. Des milliers d'Israélites furent témoins de la déroute des Philistins aux mains de Samson, et cependant, ils n'élevèrent aucune voix de triomphe jusqu'à ce que le héros, rempli d'orgueil par son merveilleux succès, célébrât sa propre victoire. Mais il se loua lui-même au lieu d'en attribuer la gloire à Dieu. À peine eut-il terminé qu'une soif très intense et douloureuse lui rappela sa faiblesse. Il avait été exténué par sa besogne gigantesque et il n'avait pas à portée de la main le moyen de satisfaire son besoin. Il commença à sentir sa complète dépendance de Dieu et à se convaincre qu'il n'avait pas triomphé par son propre pouvoir mais par la force du Tout-Puissant. Alors il loua Dieu pour sa libération, et éleva une prière fervente à la recherche du soulagement de sa souffrance. Le Seigneur écouta sa demande et lui ouvrit une source d'eau. En signe de reconnaissance, Samson donna à ce lieu le nom de En-Hakkoré ou « la source de celui qui invoque ». [26] Juges 16 Samson échoue, là où Joseph vainquit. Dans le danger, Samson disposa de la même source de force que celle dont Joseph disposait. Il put choisir le bien ou le mal selon sa volonté; mais au lieu de s'accrocher à la force de Dieu, il permit que les passions sauvages de sa nature exercent leur totale domination. Ses facultés de raisonnement furent perverties et sa moralité corrompue. Dieu avait appelé Samson à un poste de grande responsabilité, d'honneur et d'utilité, mais il devait d'abord apprendre à gouverner par un apprentissage préliminaire de l'obéissance aux lois de Dieu. Joseph était un être moral libre. Le bien et le mal étaient devant lui. Il pouvait choisir le sentier de la pureté, de la sainteté et de l'honneur, ou le sentier de l'immoralité et de la dégradation. Il choisit le chemin correct, et Dieu l'approuva. Samson, devant les mêmes tentations qu'il avait lui-même cherchées, se jeta à bride abattue dans la passion. Il découvrit que le sentier dans lequel il était entré se terminait dans la honte, le désastre et la mort. Quel contraste avec l'histoire de Joseph ! [27] (Galates 6:7,8) L'histoire de Samson : une leçon pour la jeunesse. L'histoire de Samson contient une leçon pour ceux qui n'ont pas encore formé un caractère, qui ne sont pas encore entrés dans la scène de la vie active. Les jeunes qui entrent dans nos collèges et nos universités y trouveront toutes sortes de mentalités. S'ils désirent des divertissements et des folies, s'ils cherchent à éviter ce qui est bon et à s'unir au mal, ils peuvent le faire. Mais qu'ils se souviennent que tout « ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. » 4. Du temps précieux gaspillé. Le juge d'Israël gaspilla en compagnie de cette séductrice, de précieuses heures qu'il aurait dû consacrer au bien-être de son peuple. Mais les passions aveugles -- qui affaiblissent même les plus forts -- avaient eu le contrôle de la raison et de la conscience. [28] Les Philistins, connaissant la loi divine, observaient Samson. Les Philistins connaissaient la loi divine et sa condamnation de la complaisance sensuelle. Ils surveillaient attentivement tous les mouvements de leur ennemi, et lorsqu'il s'avilit par cette nouvelle relation, et qu'ils virent le pouvoir ensorcelant de la séductrice, ils décidèrent de le conduire à sa perte par son intermédiaire. [29] 15-17. Samson tombe délibérément dans le filet de la traîtresse. L'engouement de Samson semble presque incroyable. Au début, il n'était pas fasciné au point de révéler son secret; mais délibérément, il était tombé dans le filet de la traîtresse de son âme, et ses mailles se resserrèrent de plus en plus autour de lui. [30] Samson perdit le caractère sacré de son oeuvre. Samson, ce grand homme de courage, était sous le voeu solennel du naziréat durant toute sa vie, mais s'étant entiché des charmes d'une femme lascive, il brisa soudainement cette promesse sacrée. Satan travailla au moyen de ses instruments pour détruire ce gouverneur d'Israël, afin que le mystérieux pouvoir qu'il possédait n'intimidât plus, pendant un certain temps, les ennemis du peuple de Dieu. Ce fut l'influence de cette femme audacieuse qui le sépara de Dieu; ses ruses provoquèrent sa ruine. Samson donna à cette femme l'amour et le service que Dieu demandait. Ce fut de l'idolâtrie. Il perdit tout sentiment du caractère sacré de Dieu et de son oeuvre, et il sacrifia à une vile passion son honneur et sa conscience et tout ce qui a vraiment de la valeur. [31] 20. Un péché volontaire cause la perte de la force. Si on avait rasé la tête de Samson sans qu'il en soit coupable, il aurait gardé sa force, mais par sa conduite, il avait montré autant de mépris pour la faveur et l'autorité de Dieu que s'il s'était lui-même coupé sa chevelure. Dieu l'abandonna donc pour qu'il souffrît les résultats de sa propre folie. [32] 28. Un vrai combat entre Jéhova et Dagon. Le combat, au lieu de se dérouler entre Samson et les Philistins, était maintenant entre Jéhova et Dagon, et le Seigneur fut donc obligé de défendre sa toute puissance et son autorité suprême. [33] 30. Le dessein de Dieu concernant Samson ruiné par le péché. Le dessein de Dieu avait été que Samson réaliserait une grande oeuvre pour Israël. C'est pour cette raison que tant de précautions avaient été prises dès le début de sa vie, afin de l'entourer des conditions les plus favorables à sa force physique, sa vigueur intellectuelle et sa pureté morale. S'il ne s'était pas risqué parmi les impies et les licencieux pendant des années, il ne se serait pas livré si ignoblement à la tentation. [34] Notes : 1. The Review and Herald 25/9/1900 2. The Signs of the Times 2/6/1881 3. The Signs of the Times 2/6/1881 4. The Signs of the Times 9/6/1881 5. The Signs of the Times 16/6/1881 6. The Signs of the Times 16/6/1881 7. The Signs of the Times 16/6/1881 8. The Signs of the Times 16/6/1881 9. The Signs of the Times 23/6/1881 10. The Signs of the Times 23/6/1881 11. The Signs of the Times 30/6/1881 12. The Signs of the Times 30/6/1881 13. The Review and Herald 1/7/1884 14. The Review and Herald 5/5/1896 15. The Signs of the Times 21/7/1881 16. The Signs of the Times 28/7/1881 17. The Signs of the Times 28/7/1881 18. The Signs of the Times 4/8/1881 19. The Signs of the Times 11/8/1881 20. The Signs of the Times 11/8/1881 21. Manuscript 58, 1900 22. Gospel Herald Fév., 1880 23. The Signs of the Times 15/9/1881 24. The Signs of the Times 29/9/1881 25. The Signs of the Times 27/9/1910 26. The Signs of the Times 6/10/1881 27. The Signs of the Times 13/10/1881 28. The Signs of the Times 13/10/1881 29. The Signs of the Times 13/10/1881 30. The Signs of the Times 13/10/1881 31. The Signs of the Times 1/7/1903 32. The Signs of the Times 13/10/1881 33. The Signs of the Times 13/10/1881 34. The Signs of the Times 13/10/1881 Chapitre 8 Ruth Aucun commentaire. Chapitre 9 1 Samuel 1 Samuel 1 Les leçons de courage de la vie de Samuel. Le règne des juges d'Israël prit fin avec Samuel, un des rares caractères les plus purs ou plus illustres qui nous sont présentés dans le registre sacré. Ils sont très peu nombreux ceux dont les vies contiennent des leçons de grande valeur pour l'étudiant attentif. [1] 8. Satan tente de détruire Anne. Cette scène se reproduisait continuellement, non seulement lors des réunions annuelles, mais chaque fois que les circonstances offraient une opportunité à Peninna de s'exalter elle-même au détriment de sa rivale. La conduite de cette femme lui paraissait une épreuve presque impossible à supporter. Satan l'utilisait comme son instrument pour tourmenter, et s'il avait pu, pour irriter et détruire une des fidèles filles de Dieu. [2] 10. Le grand pouvoir de la prière. Il y a un grand pouvoir dans la prière. Notre puissant adversaire tente continuellement de maintenir l'âme troublée loin de Dieu. Un appel, lancé vers le ciel par le saint le plus humble, est plus terrible pour Satan que les décrets gouvernementaux ou les ordres royaux. [3] 14. L'intempérance était commune en Israël. Les réjouissances des banquets avaient presque supplanté la vraie piété parmi le peuple d'Israël. Même parmi les femmes, il y avait de nombreux cas d'intempérance, et maintenant Éli résolut de recourir à ce qu'il considérait comme un reproche bien mérité. [4] 20-28. La récompense de la fidélité. Durant les trois premières années de la vie du prophète Samuel, sa mère lui enseigna avec soin à distinguer entre le bien et le mal. Au moyen de chaque objet familier qui l'entourait, elle tenta d'élever les pensées de l'enfant vers le Créateur. En accomplissement de son voeu de donner son fils au Seigneur, elle le confia avec une grande abnégation aux soins d'Éli le grand prêtre, pour qu'il le prépare au service dans la maison de Dieu. Bien que la jeunesse de Samuel vouée au culte de Dieu se déroulât dans le tabernacle, il ne fut pas à l'abri des mauvaises influences ou des mauvais exemples. Les fils d'Éli ne craignaient pas Dieu et ils ne respectaient pas leur père, mais Samuel ne cherchait pas leur compagnie et ne suivait pas leurs mauvaises voies. Son éducation précoce fit qu'il préféra maintenir son intégrité chrétienne. Quelle récompense pour Anne ! Et quel encouragement à la fidélité que son exemple ! [5] 1 Samuel 2 11. Le triomphe de la foi sur l'affection naturelle. Dès que le petit eut l'âge suffisant d'être séparé de sa mère, elle accomplit son voeu solennel. Elle aimait son fils avec tout l'attachement de son coeur de mère; jour après jour, sa tendresse s'entrelaçait plus étroitement autour de lui tandis qu'elle observait le développement de ses facultés et qu'elle écoutait son babillage puéril; c'était son unique enfant, le don spécial du ciel, mais elle l'a reçu comme un trésor consacré à Dieu, et elle ne priverait pas Dieu de ce qui lui appartenait. La foi fortifia le coeur de la mère, et elle ne céda pas aux instances de son affection naturelle. [6] Le pouvoir décisif de la mère dans son foyer. Ah, si chaque mère pouvait comprendre l'importance de ses devoirs et de ses responsabilités, et la grandeur de la récompense de la fidélité ! L'influence quotidienne de la mère sur ses enfants va les préparer pour la vie éternelle ou pour la mort éternelle. Elle exerce dans son foyer un pouvoir plus décisif que le pasteur depuis la chaire ou que le roi même sur son trône. [7] 12. La négligence criminelle d'Éli. La conduite d'Éli -- son indulgence coupable en tant que père et sa négligence criminelle en tant que sacrificateur de Dieu -- révéla un contraste frappant et triste avec la fermeté et l'abnégation de la fidèle Anne. Éli connaissait la volonté divine. Il savait quelle sorte de caractère était acceptée par Dieu, et celle qu'il condamnait; cependant, il toléra que ses fils grandissent en cultivant des passions débridées, des appétits pervertis et des habitudes corrompues. Éli avait instruit ses fils dans la loi de Dieu, et il leur avait donné le bon exemple de sa propre vie, mais son devoir ne s'arrêtait pas là. Dieu lui demandait -- en sa qualité de père et de sacrificateur -- de les réprimander pour qu'ils n'accomplissent pas leur volonté perverse, mais il ne le fit pas. [8] Avertissement aux parents qui suivent l'exemple d'Éli. Si les parents qui suivent l'exemple de négligence d'Éli pouvaient voir le résultat de l'éducation qu'ils sont en train de donner à leurs enfants, ils sentiraient la malédiction qui tomba sur Éli aussi certainement que celle qui tombera sur eux. Le péché de rébellion contre l'autorité paternelle se retrouve dans la cause même de la souffrance et du crime du monde d'aujourd'hui. [9] Beaucoup de jeunes deviennent incrédules. Qu'on enseigne aux jeunes, par le précepte et l'exemple, le respect de Dieu et de sa Parole. Beaucoup de nos jeunes deviennent incrédules, à cause du manque de consécration de leurs parents. [10] Les parents et le salut des âmes. Parents chrétiens, si vous désirez travailler pour le Seigneur, commencez par les petits de votre foyer. Si vous faites preuve de tact, de sagesse et de crainte envers Dieu dans la direction de vos enfants, peut-être que des responsabilités plus grandes vous seront confiées. Le véritable effort chrétien commencera dans le foyer, et sortira de ce centre pour englober des champs plus larges. Une âme sauvée dans votre propre cercle familial ou dans votre voisinage, par votre travail patient et assidu, honorera autant le nom de Christ et brillera sur votre couronne autant que si vous aviez trouvé cette âme en Chine ou en Inde. [11] Le devoir du pasteur. Tous les parents doivent s'efforcer de faire de leurs familles des modèles de bonnes oeuvres, des foyers chrétiens parfaits. Mais d'une façon spéciale, c'est le devoir de ceux qui administrent les choses sacrées et desquels les gens attendent instruction et direction. Les ministres de Christ doivent être les exemples du troupeau. Celui qui ne dirige pas sagement son foyer n'est pas qualifié pour guider l'église. [12] Les pasteurs et leurs enfants. Bien que les maux de l'infidélité parentale soient grands, ils sont dix fois plus grands quand ils existent dans la famille de ceux qui se tiennent à la place de Christ pour instruire les gens. Les ministres de l'Évangile qui ne dirigent pas leur propre foyer, en égarent beaucoup par leur mauvais exemple. Ils autorisent la croissance du mal au lieu de la réprimer. Beaucoup qui se considèrent comme des juges excellents de ce que doivent être et faire les autres enfants, ne voient pas les défauts de leurs propres fils et filles. Un tel manque de vision divine chez ceux qui professent enseigner la Parole de Dieu fait un tort immense. Il tend à effacer de l'esprit des personnes la distinction entre le bien et le mal, entre la pureté et le vice. [13] (Chapitre 3:11-14) Les résultats de l'infidélité paternelle. L'histoire d'Éli est un terrible exemple des résultats de l'infidélité paternelle. Par la négligence de son devoir, ses fils devinrent un piège pour leurs semblables et une offense pour Dieu; ils perdirent non seulement la vie présente mais aussi la vie future. Leur mauvais exemple en détruisirent des centaines, et l'influence de ces centaines corrompit la moralité de milliers. Ce cas devrait être un avertissement pour tous les parents. Tandis que certains tombent dans l'extrême de la sévérité excessive, Éli alla à l'extrême opposé. Il fut indulgent avec ses fils pour leur perte. Il laissa passer les fautes de leur enfance et excusa celles de leur jeunesse. Les ordres des parents furent désobéis, et ceux-ci n'exigèrent pas l'obéissance. Les enfants virent qu'ils pouvaient prendre le contrôle de la situation, et ils en profitèrent. À mesure que ses fils prenaient de l'âge, ils perdaient tout respect pour leur père pusillanime. Ils persistèrent dans leurs péchés, sans aucune restriction. Il les reprenait mais ses paroles tombaient dans les oreilles de sourds. Ils commettaient quotidiennement de graves péchés et des délits répugnants, jusqu'à ce que le Seigneur lui-même vint châtier les transgresseurs de sa loi. Nous avons déjà vu les résultats de la bonté erronée d'Éli : la mort du père indulgent, la ruine et la mort de ses fils impies et la destruction de milliers de personnes en Israël. Le Seigneur lui-même décréta qu'on ne fît jamais d'expiation par des sacrifices ou des offrandes pour les péchés des fils d'Éli. Comme leur chute fut grande et lamentable ! Des hommes sur lesquels reposaient des responsabilités sacrées furent proscrits, placés hors de portée de la miséricorde, par un Dieu juste et saint ! Telle est la terrible moisson de ce qui avait été semé quand des parents négligent leurs responsabilités reçues de Dieu -- quand ils permettent que Satan occupe d'avance le champ où ils auraient dû avoir semé eux-mêmes avec soin, la précieuse semence de la vertu, de la vérité et de la droiture. Si un seul des parents néglige son devoir, les résultats se verront dans le caractère de leurs enfants. Si les deux échouent, combien grande sera leur responsabilité devant Dieu ! Comment pourront-ils échapper à la condamnation de ceux qui détruisent les âmes de leurs enfants ? [14] 12-17. Le service symbolique, le chaînon qui unit. Le service typique était le chaînon qui reliait Dieu et Israël. Les offrandes de sacrifices avaient pour but de préfigurer le sacrifice de Christ, préservant ainsi dans le coeur des gens, une foi ferme dans le futur Rédempteur. En conséquence, afin que le Seigneur puisse accepter leurs sacrifices et qu'il puisse continuer à demeurer avec eux, et aussi pour que le peuple ait une connaissance correcte du plan du salut, et une compréhension exacte de leur devoir, il était très important que toutes les personnes en relation avec le sanctuaire aient un coeur saint et une vie pure, le respect de Dieu et qu'elles obéissent strictement à ses commandements. [15] Les péchés des sacrificateurs firent que certaines personnes offrirent elles-mêmes leurs sacrifices. Quand les enfants d'Israël furent témoins de la conduite corrompue des sacrificateurs, ils pensèrent qu'il était plus sûr que leurs familles n'aillent plus au lieu désigné pour le culte. Beaucoup partirent de Silo, leur paix troublée et leur indignation réveillée, jusqu'à ce qu'ils décident d'offrir eux-mêmes leurs sacrifices, en concluant que ce serait tout aussi acceptable par Dieu que de sanctionner d'une certaine manière les abominations pratiquées dans le sanctuaire. [16] 26. (Psaume 71:17) Une place pour la jeunesse consacrée. Dans cette vie, Dieu donne à tous, l'opportunité de développer le caractère. Tous peuvent occuper la place désignée dans le grand plan divin. Le Seigneur accepta Samuel depuis sa petite enfance parce qu'il avait le coeur pur et qu'il révérait Dieu. Il fut donné à Dieu comme une offrande consacrée, le Seigneur fit de lui -- même depuis sa petite enfance -- un canal de lumière. Une vie consacrée comme celle de Samuel, est de grande valeur aux yeux de Dieu. Si les jeunes d'aujourd'hui se consacraient comme le fit Samuel, le Seigneur les accepterait et les utiliserait dans son oeuvre. Quant à leur vie, ils pourraient dire avec le Psalmiste :  « O Dieu ! Tu m'as instruit dès ma jeunesse, et jusqu'à présent j'annonce tes merveilles. » [17] 1 Samuel 3 4. Samuel mandaté à douze ans. Alors qu'il n'avait que douze ans, le fils d'Anne reçu un mandat spécial du Très-Haut. [18] 10-14. Dieu peut ignorer les adultes et utiliser les enfants. Dieu travaillera avec les enfants et les jeunes qui se donnent à lui. Dès sa jeunesse, Samuel fut éduqué pour le Seigneur, et Dieu ignora Éli aux cheveux blancs et il conversa avec l'enfant Samuel. [19] 11-14. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:12. Le Seigneur laissera de côté les parents qui négligent la vie du foyer. Nous voyons ici, que le Seigneur laissera de côté les personnes âgées et les parents expérimentés en relation avec son oeuvre, s'ils négligent leur devoir du foyer. [20] L'oeuvre consciencieuse de Dieu mise en contraste avec la négligence d'Éli. Éli croyait en Dieu et en sa Parole, mais au contraire d'Abraham, il ne « commanda » pas ses enfants et leur maison. Écoutons ce que dit le Seigneur à propos de la négligence d'Éli : « Voici, je vais faire en Israël une chose qui étourdira les oreilles de quiconque l'entendra. » Le Seigneur avait supporté Éli pendant longtemps. Il avait été instruit et averti, mais comme les parents d'aujourd'hui, il n'avait pas tenu compte de l'avertissement. Mais lorsque le Seigneur prit son cas en main, il ne s'arrêta pas jusqu'à ce qu'il ait achevé son travail consciencieux. [21] 20. (Chapitre 7:9,15) Samuel s'accroche à deux mains. Samuel était maintenant investi par le Dieu d'Israël de la triple charge de juge, de prophète et de sacrificateur. Plaçant une main dans celle de Christ, et saisissant le timon de la nation avec l'autre main, il le tint avec une sagesse et une fermeté remarquables comme pour préserver Israël de la destruction. [22] 1 Samuel 4 3. Israël chercha la victoire d'une façon erronée. Le souvenir de ses triomphes glorieux inspira à tout Israël une espérance et un courage rénovés, et immédiatement, les Israélites allèrent chercher l'arche à Silo pour « qu'elle vienne au milieu de nous, » dirent-ils « et qu'elle nous délivre de la main de nos ennemis. » Ils ne prirent pas en compte que seule la loi de Dieu donnait à l'arche son caractère sacré, et que sa présence leur apporterait la prospérité dans la mesure où ils observeraient cette loi. [23] 3-5. Hophni et Phinées entrèrent présomptueusement dans le lieu très saint. Les deux fils d'Éli, Hophni et Phinées, consentirent avec empressement à la proposition de porter l'arche au campement. Sans le consentement du souverain sacrificateur, ils osèrent entrer présomptueusement dans le saint des saints et en sortirent l'arche de Dieu. Pleins d'orgueil et d'exaltation à la perspective d'une victoire rapide, ils la portèrent au campement. Et le peuple, en contemplant ?du moins le crut-il- la preuve de la présence de Jéhova, « poussa de grands cris de joie, et la terre en fut ébranlée ». [24] 1 Samuel 6 1-5. Un seul sacrifice peut assurer la faveur divine. Les Philistins espéraient apaiser la colère de Dieu avec leurs offrandes, mais ils ne connaissaient pas le grand sacrifice, l'unique qui puisse assurer la faveur divine aux pécheurs. Ces offrandes n'avaient pas le pouvoir d'expier le péché, car ceux qui les offraient n'exprimaient pas par elles leur foi en Christ. [25] 19. Il existe toujours un esprit de curiosité irrévérencieuse. Il existe toujours un esprit de curiosité irrévérencieuse parmi les enfants des hommes. Beaucoup se sont empressés d'examiner les mystères que la sagesse infinie a jugé adéquat de ne pas révéler. N'ayant pas une évidence sérieuse sur laquelle raisonner, ils basent leurs théories sur des conjectures. Le Seigneur agit maintenant en faveur de ses serviteurs, et pour l'édification de leur cause, aussi certainement qu'il a agi en faveur de l'ancien Israël, mais la philosophie vaine, « faussement appelée science », a essayé de détruire la foi dans l'intervention directe de la Providence, en attribuant ces manifestations à des causes naturelles. Ce sont les sophismes de Satan. Il affirme son autorité par des signes grandioses et des prodiges sur la terre. Ceux qui ignorent ou nient les évidences spéciales du pouvoir de Dieu sont en train de préparer le chemin pour que le grand trompeur s'exalte lui-même devant le monde comme étant supérieur au Dieu d'Israël. Beaucoup acceptent le raisonnement de ces supposés savants comme étant la vérité, quand en réalité ils sapent les fondements même que Dieu a établis. Ces maîtres-là, décrits par l'inspiration, sont ceux qui doivent devenir stupides à leurs propres yeux afin de pouvoir être sages. Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages. La simplicité de ses oeuvres puissantes est appelée folie par ceux qui sont guidés seulement par la sagesse des hommes. Ils croient être plus sages que leur Créateur, quand en réalité ils sont victimes des limitations de leur ignorance et de leur arrogance puérile. C'est ce qui les retient dans les ténèbres de l'incrédulité, en conséquence, ils ne discernent pas la puissance de Dieu et ne tremblent par devant lui. [26] 1 Samuel 7 3. Les formes modernes de l'idolâtrie. Beaucoup, qui portent le nom de chrétiens, servent d'autres dieux, en plus du Seigneur. Notre Créateur réclame notre dévotion suprême, notre obéissance totale. Tout ce qui tend à diminuer notre amour pour Dieu ou qui interfère dans le service que nous lui devons, devient une idole. Les idoles seront pour certains leurs terres, leur maison, leurs affaires. Les activités commerciales sont entreprises avec zèle et énergie, tandis que le service de Dieu passe au second plan. On néglige le culte de famille, on oublie la prière secrète. Beaucoup prétextent que leurs relations avec leurs semblables sont correctes, et ils pensent qu'en agissant ainsi ils ont accompli tout leur devoir. Mais il ne suffit pas de garder les six derniers commandements du Décalogue. Nous devons aimer le Seigneur, notre Dieu, de tout notre coeur. Il n'y a que l'obéissance à chaque précepte -- rien de moins que l'amour suprême envers Dieu et envers notre prochain comme à nous-mêmes -- qui puisse satisfaire les demandes de la loi divine. Il y en a beaucoup qui ont le coeur si endurci par la prospérité, qu'ils oublient Dieu et les besoins de leurs semblables. Des soi-disant chrétiens se parent de bijoux, de dentelles, de vêtements coûteux, tandis que les pauvres du Seigneur souffrent parce qu'ils manquent du nécessaire pour vivre. Les hommes et les femmes qui prétendent avoir été rachetés par le sang d'un Sauveur, dilapident les moyens qui leur ont été confiés pour le salut des autres âmes, et ensuite, ils apportent à contrecoeur leurs offrandes à des fins religieuses, et ils les font généreusement uniquement lorsqu'elles leurs offrent des honneurs. Ce sont des idolâtres. [27] 7-11. L'intervention de Dieu pour sauver Israël impuissant. Le dessein de Dieu était de manifester sa puissance dans la libération d'Israël pour que celui-ci ne s'en attribue pas la gloire. Quand les Israélites étaient désarmés et sans défense, il permit à leurs ennemis de les défier, alors le Capitaine des armées célestes mit en ordre de bataille l'armée du ciel pour détruire les ennemis de son peuple. Un coeur humble et l'obéissance à la loi divine sont plus acceptables aux yeux de Dieu que les sacrifices les plus coûteux d'un coeur plein d'orgueil et d'hypocrisie. Dieu ne défendra pas ceux qui transgressent sa loi. [28] 12. Le journal de Samuel. Il y a des milliers d'âmes disposées à travailler pour le Maître qui n'ont pas eu le privilège d'entendre la vérité comme certains l'ont entendue, mais ils ont été de fidèles lecteurs de la Parole de Dieu et ils seront bénis dans leurs humbles efforts pour transmettre la lumière à d'autres. Ils tiennent un registre quotidien, et quand le Seigneur leur donne une expérience intéressante, ils la notent comme Samuel le fit quand les armées d'Israël obtinrent la victoire sur les Philistins. Il éleva un monument en signe de reconnaissance, et il dit : « Jusqu'ici, l'Éternel nous a secourus. » Mes frères, où sont les monuments grâce auxquels nous nous souvenons de l'amour et de la bonté de Dieu ? Efforçons-nous de conserver intacte dans notre esprit l'aide que le Seigneur nous a donnée dans les efforts que nous faisions pour aider les autres. Que nos actes ne laissent apparaître aucune trace d'égoïsme. Notez chaque jour dans votre journal, chaque larme que le Seigneur vous a aidé à essuyer des yeux des affligés, chaque crainte refoulée, chaque acte de miséricorde manifesté. « Que ta vigueur dure autant que tes jours ! » [29] 1 Samuel 8 1-3. Les enfants de Samuel aimaient les récompenses. Samuel avait jugé Israël dès sa jeunesse. Il avait été un juge juste et impartial, fidèle dans tout son travail. Il vieillissait et le peuple vit que ses enfants ne suivaient pas ses pas. Bien qu'ils n'étaient pas aussi indignes que les fils d'Éli, ils étaient malhonnêtes et trompeurs. Bien qu'ils aidaient leur père dans sa tâche laborieuse, leur amour des récompenses les poussa à favoriser la cause de l'injustice. [30] 1-5. Samuel fut trompé par ses fils. Ces jeunes gens, avaient reçu de leur père une instruction fidèle, tant par le précepte que par l'exemple. Ils n'ignoraient pas les avertissements donnés à Éli et les châtiments divins qui tombèrent sur lui et sur sa maison. Apparemment, c'étaient des hommes vertueux et intègres, et qui promettaient intellectuellement. C'est avec l'entier assentiment du peuple que Samuel partagea les responsabilités de sa charge avec ses fils; mais le caractère de ces jeunes devait encore être mis à l'épreuve. Séparés de l'influence de leur père, on verrait s'ils seraient loyaux aux principes qu'il leur avait enseignés. Le résultat démontra que Samuel avait été douloureusement trompé par ses fils. Comme beaucoup de jeunes de notre époque qui ont été bénis par de grandes capacités, ils pervertirent les facultés qu'ils avaient reçues de Dieu. L'honneur qui leur avait été accordé les rendit orgueilleux et indépendants. S'abandonnant au pouvoir de la tentation, ils devinrent avares, égoïstes et injustes. La Parole de Dieu déclare qu'ils « ne marchèrent point sur ses traces [de leur père]; ils se livraient à la cupidité, recevaient des présents, et violaient la justice. » [31] 5. Comme toutes les nations. Le désir insatisfait de pouvoir et d'ostentation mondaine est aussi difficile à soigner maintenant qu'il le fut aux jours de Samuel. Les chrétiens tentent de construire, de se vêtir comme les mondains et d'imiter les coutumes et les pratiques de ceux qui n'adorent que le dieu de ce monde. Les instructions de la Parole de Dieu, les conseils et les reproches de ses serviteurs et même les admonestations envoyées directement depuis son trône, paraissent impuissants à maîtriser cette ambition indigne. Quand le coeur est séparé de Dieu, n'importe quel prétexte est bon pour justifier le mépris de son autorité. Les insinuations de l'orgueil et de l'amour du moi sont satisfaites aux dépens de la cause de Dieu. [32] 6. La fidélité provoque la critique. Ceux qui ne sont pas consacrés et qui aiment le monde sont toujours prêts à censurer et à condamner ceux qui se sont maintenus intrépidement du côté de Dieu et de la justice. Si on voit un défaut chez quelqu'un à qui le Seigneur a confié de grandes responsabilités, alors toute sa consécration antérieure est oubliée et on fait un effort pour réduire au silence sa voix et détruire son influence. Mais que ceux qui se sont constitués eux-mêmes en juges se souviennent que le Seigneur lit dans le coeur. Ils ne peuvent pas cacher les secrets intimes à son regard scrutateur. Dieu déclare qu'il amènera toute oeuvre et toute chose secrète en jugement. [33] 6, 7. On apprécie rarement les hommes utiles. On apprécie rarement les hommes les plus utiles. Ceux qui ont travaillé le plus activement et avec la plus grande abnégation en faveur de leurs semblables, et qui ont été des instruments pour atteindre les plus grands résultats, reçoivent très souvent en paiement de l'ingratitude et l'oubli. Quand de tels hommes sont mis de côtés, et que leurs conseils sont méprisés et dédaignés, ils peuvent croire qu'ils sont en train de souffrir une grande injustice. Mais qu'ils apprennent de l'exemple de Samuel, à ne pas se justifier ou se défendre, à moins que le Saint-Esprit ne les pousse clairement à agir ainsi. Ceux qui méprisent et repoussent le fidèle serviteur de Dieu, démontrent non seulement du mépris envers l'homme mais aussi envers le Seigneur qui l'a envoyé. Ce qui est méprisé ce sont les messages de Dieu, ses reproches et ses conseils; ce qui est rejeté c'est son autorité divine. [34] 1 Samuel 10 9. Saül devient un nouvel homme. Le Seigneur ne permit pas que Saül soit placé à un nouveau poste de responsabilité sans qu'il reçoive la lumière divine. Il devait recevoir une nouvelle vocation, et l'Esprit du Seigneur vint sur lui. Ce qui eut pour effet sa transformation en un homme nouveau. Le Seigneur donna à Saül un nouvel esprit, d'autres pensées, d'autres buts et d'autres désirs que ceux qu'il avait eus auparavant. Cette nouvelle révélation, en plus de la connaissance spirituelle de Dieu, le plaçant ainsi sur un terrain avantageux, devait unir sa volonté à celle de Jéhova. [35] 24. Les aptitudes de Saül se pervertirent. Saül avait un esprit et une influence capables de gouverner un royaume, si ses facultés étaient soumises au contrôle de Dieu, mais les mêmes dons qui l'habilitaient à faire le bien pouvaient être utilisés par Satan s'ils les remettaient à son pouvoir, et il serait capable d'exercer une plus grande influence pour le mal. Il pouvait être beaucoup plus vindicatif, plus nuisible et déterminé que les autres dans la poursuite de ses desseins impies, à cause des facultés supérieures de son esprit et du coeur que Dieu lui avait donnés. [36] 24, 25. L'amour mutuel de Saül et Samuel. La relation entre Samuel et Saül fut d'une tendresse particulière. Samuel aimait Saül comme son propre fils, tandis que Saül, de tempérament ardent et audacieux, avait un grand respect pour le prophète et il lui donnait la chaleur de son affection et de son estime. Ainsi, le prophète du Dieu vivant, un vieil homme dont la mission était presque achevée, et le jeune roi, dont l'oeuvre était devant lui, étaient unis par les liens de l'amitié et le respect. Durant tout son parcours pervers, le roi s'accrocha au prophète comme si lui seul pouvait le sauver de lui-même. [37] 1 Samuel 12 1-5. Samuel fut un homme d'une stricte intégrité. En se retirant de leur poste de responsabilité de juge, combien peuvent dire au sujet de leur honnêteté : Qui me convaincra de péché ? Qui peut prouver que je me suis dévié de la droiture pour accepter des pots-de-vin ? Je n'ai jamais taché mon registre d'homme rendant des jugements et la justice. Qui peut, aujourd'hui, prononcer ce que Samuel dit lorsqu'il fit ses adieux au peuple d'Israël déterminé à avoir un roi ? Quel juge noble et courageux ! Cependant, il est lamentable qu'un homme d'une si grande intégrité ait dû s'abaisser à se défendre lui-même. [38] La fidélité conduit finalement à l'honneur. L'honneur conféré à celui qui vient d'achever son oeuvre a plus de valeur que les applaudissements et les félicitations que reçoivent ceux qui entrent en fonction et qui n'ont pas encore été mis à l'épreuve. Quelqu'un peut facilement démissionner de ses responsabilités quand les ennemis de la vérité reconnaissent encore sa fidélité; mais combien de nos grands hommes terminent leur carrière publique dans l'ignominie parce qu'ils ont sacrifié les principes en échange de gains ou d'honneurs. Ils ont été égarés par le désir d'être populaires, par la tentation des richesses ou des commodités. Certains hommes qui se rendent complices du péché peuvent apparemment prospérer; ils peuvent triompher parce que leurs entreprises semblent couronnées de succès, mais les yeux de Dieu sont sur ces orgueilleux fanfarons. Il leur donnera leur salaire en conformité avec leurs oeuvres. La plus grande prospérité apparente ne peut pas apporter la félicité à ceux qui ne sont pas en paix avec Dieu et avec eux-mêmes. [39] 14. La perpétuité de la loi. La loi de Dieu ne fut pas donnée seulement aux Juifs. Elle est de portée mondiale et d'obligation perpétuelle. « Quiconque pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. » Ses dix préceptes sont comme une chaîne à dix chaînons; si l'un d'eux se rompt, la chaîne ne sert plus à rien. On ne peut révoquer ou changer un seul précepte pour sauver le transgresseur. Tant que les familles et les nations existeront; tant que les propriétés, la vie et le caractère doivent être gardés; tant que le bien et le mal seront opposés et tant qu'une bénédiction ou une malédiction doit accompagner les actes des hommes, la loi divine devra nous contrôler. Quand Dieu ne demande plus aux hommes de l'aimer par dessus toute chose, de respecter son nom et d'observer saintement le Sabbat; quand il leur permet de ne pas prendre en compte les droits de leur prochain, qu'ils haïssent et se font mutuellement du mal, alors, et seulement alors, la loi morale perd sa force. [40] 1 Samuel 13 8-10. Dieu révèle le vrai caractère de Saül. En retenant Samuel, Dieu avait l'intention de révéler le véritable coeur de Saül, afin que les autres puissent savoir comment il se conduirait en cas d'urgence. Il s'agissait d'une situation qui le mettait à l'épreuve, mais Saül n'obéit pas aux ordres. Il pensa que la personne qui approchait Dieu et sa façon de le faire importaient peu, et plein d'énergie et d'autosatisfaction, il se disposa à accomplir l'office sacré. Le Seigneur a ses instruments élus, et s'ils ne sont pas discernés et respectés par ceux qui s'occupent de l'oeuvre de Dieu, si les hommes se sentent libres de dédaigner les commandements divins, ils ne doivent pas être laissés aux postes de confiance. Ils n'écouteraient pas le conseil ou les ordres de Dieu donnés par ses instruments élus. Comme Saül, ils s'empresseraient d'accomplir une oeuvre qui ne leur a jamais été confiée, et les erreurs qu'ils commettraient en suivant leur propre jugement humain placeraient l'Israël de Dieu dans une situation où leur Chef ne pourrait pas se révéler à eux. Les choses sacrées se mêleraient aux choses profanes. [41] Saül aurait pu offrir une prière. Il [Saül] aurait pu offrir une prière humble à Dieu sans offrir le sacrifice, car le Seigneur acceptera même la prière silencieuse d'un coeur accablé; mais au lieu de cela, il se fit violence pour entrer dans le sacerdoce. [42] 11. L'accusation contre Samuel facilita un nouveau péché. Saül s'efforça de justifier sa conduite, et il blâma le prophète au lieu de se condamner lui-même. Il y en a beaucoup aujourd'hui, qui agissent de la même manière. Comme Saül, ils ne voient pas leurs erreurs. Quand le Seigneur tente de les corriger, ils reçoivent le reproche comme une insulte et ils trouvent des fautes chez le porteur du message divin. Si Saül avait été disposé à voir et à confesser son erreur, cette expérience amère serait devenue une sauvegarde pour le futur. A l'avenir, il aurait évité les erreurs qui provoquent la réprobation divine. Mais en croyant qu'il avait été injustement condamné, il était probable qu'il commette à nouveau le même péché. Le Seigneur veut que son peuple lui manifeste une confiance absolue en toutes circonstances. Bien que nous ne pouvons pas toujours comprendre les agissements de la Providence, nous devrions attendre patiemment et humblement que Dieu juge bon de nous éclairer. Nous devrions nous garder d'assumer une responsabilité que Dieu ne nous a pas autorisée à porter. Fréquemment, les hommes ont une bien trop haute estime de leur propre caractère ou de leur capacité. Ils se sentent compétents pour entreprendre le plus grand travail, alors que Dieu voit qu'ils ne sont pas préparés à effectuer correctement le devoir le plus petit et le plus humble. [43] 13, 14. La folie de Saül produisit le rejet. La transgression de Saül démontra qu'il était indigne qu'on lui confiât des responsabilités sacrées. Lui qui avait peu de respect pour les commandements de Dieu ne pouvait pas être un dirigeant sage et sûr de la nation. S'il avait patiemment supporté l'épreuve divine, la couronne aurait été affermie sur lui et sur sa maison. En fait, Samuel était allé à Guilgal dans ce seul but; mais Saül avait été pesé dans la balance et il fut trouvé léger. Il devait être éliminé pour laisser la place à celui qui considérerait l'honneur et l'autorité divine comme sacrés. [44] Conforme au coeur de qui ? Saül était un homme selon le coeur d'Israël. David était un homme selon le coeur de Dieu. [45] 1 Samuel 14 1, 6, 7. Jonathan, un instrument de Dieu. Ces deux hommes, Jonathan et celui qui portait ses armes, démontrèrent qu'ils agissaient mus par l'influence et les ordres d'un Général qui était plus qu'humain. Apparemment, les risques qu'ils coururent étaient téméraires et contraires à toutes les lois militaires; mais l'action de Jonathan n'était pas due à une imprudence humaine. Elle ne dépendait pas de ce que lui et son écuyer pouvaient faire; il était l'instrument que Dieu utilisait en faveur de son peuple d'Israël. Ils élaborèrent leurs plans et confièrent leur cause aux mains de Dieu. Ils avanceraient si l'armée des Philistins les défiait. S'ils disaient : « Montez vers nous ! », ils iraient de l'avant. C'était leur signal, et les anges de Dieu leur donnèrent le succès. Ils avancèrent en disant : « Peut-être l'Éternel agira-t-il pour nous. » [46] 11-15. L'armée céleste aida Jonathan. Il aurait été facile pour les Philistins de tuer ces deux hommes vaillants et audacieux; mais ils ne pouvaient pas imaginer que ces deux hommes solitaires pourraient s'approcher avec des intentions hostiles. Les hommes qui étaient en haut furent étonnés et regardèrent, trop surpris pour comprendre leur dessein. Ils considérèrent ces deux hommes comme des déserteurs et ils leur permirent de s'approcher sans leur faire aucun mal ? Cette opération audacieuse sema la panique dans tout le camp. Là, gisaient les cadavres de vingt hommes, et aux yeux de l'ennemi il semblait qu'il y avait des centaines d'hommes préparés pour la guerre. Les armées du ciel se révélèrent à l'armée ennemie philistine. [47] 24, 25. Le miel fourni par Dieu. Le serment irréfléchi de Saül était d'origine humaine. Il ne fut pas inspiré par Dieu, et Dieu en fut contrarié. Les hommes par lesquels le Seigneur avait effectué la libération d'Israël ce jour-là, Jonathan et son écuyer, étaient affaiblis par la faim. Le peuple aussi était fatigué et affamé. « Tout le peuple était arrivé dans une forêt, où il y avait du miel qui coulait. » Ce miel fut fourni par Dieu. Il désirait que l'armée d'Israël mange de cet aliment et reçoive des forces. Mais Saül -- qui n'était pas guidé par Dieu -- avait interposé son serment irréfléchi. [48] Les épreuves inventées par les hommes déshonorent Dieu. Il y en a beaucoup qui considèrent à la légère les épreuves que Dieu a données, et ils prennent la responsabilité d'inventer des épreuves et des interdits qui, comme le fit Saül, déshonorent Dieu et portent préjudice aux hommes. [49] 37. Saül n'était pas conscient de sa propre culpabilité. Quand le peuple eut satisfait sa faim, Saül proposa de continuer la poursuite cette même nuit; mais le sacrificateur suggéra qu'il serait plus sage de consulter Dieu avant. Ce qui fut fait sous la forme habituelle, mais il n'y eu pas de réponse. Considérant ce silence comme une preuve du déplaisir du Seigneur, Saül se proposa d'en découvrir la cause. S'il avait pu comprendre correctement la culpabilité de sa propre conduite, il serait arrivé à la conclusion qu'il était lui-même coupable. Mais manquant de discernement, il donna l'ordre de régler le problème en tirant au sort. [50] 44. (Matthieu 7:2) Les coupables sont des juges sévères. Ceux qui sont les plus prompts à excuser ou à justifier leur péché, sont très souvent les plus sévères à juger et à condamner les autres. Aujourd'hui, il y en a beaucoup qui, comme Saül, attirent le déplaisir de Dieu sur eux. Ils rejettent le conseil et méprisent le reproche. Même lorsqu'ils sont convaincus que le Seigneur n'est pas avec eux, ils refusent de voir en eux-mêmes la cause de leur problème. Combien caressent un esprit orgueilleux et vantard tout en donnant libre cours à des jugements cruels ou à des reproches sévères envers les autres qui ont, en réalité, une vie et un coeur bien meilleurs que les leurs. Ceux qui se constituent eux-mêmes en juges, feraient bien de considérer les paroles de Christ : « Car on vous jugera du jugement dont vous juger, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. » [51] 45. Le danger de suivre aveuglément. Aujourd'hui, le peuple de Dieu est en danger de commettre des erreurs non moins désastreuses. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas, nous confier aveuglément en l'homme, même si sa profession de foi ou son poste dans l'église sont élevés. Nous ne devons pas suivre sa conduite, à moins que la Parole de Dieu le soutienne. Le Seigneur veut que son peuple distingue individuellement le péché de la justice, le précieux du vil. [52] 1 Samuel 15 2, 3. (Exode 17:14-16) La destruction d'Amalek ne devait pas augmenter les possessions d'Israël. Dieu ne voulait pas que son peuple possédât rien qui eut appartenu aux Amalécites, car sa malédiction reposait sur eux et leurs biens. Il avait décidé que tout devrait être détruit et que son peuple ne garderait rien pour lui de ce qui avait été maudit. Il voulait aussi que les nations voient la fin de ce peuple qui l'avait défié, et qu'ils se rendent compte qu'il était détruit par le peuple même qu'il avait méprisé. Les Israélites ne devaient pas les détruire pour augmenter leurs propres possessions, ni pour s'en attribuer la gloire, mais pour accomplir la Parole du Seigneur prononcée sur Amalek. [53] 3. Amalek avait joui des dons sans penser au Donateur. Ce peuple impie [les Amalécites] demeurait dans le monde appartenant à Dieu, la maison qu'il avait préparé pour ses enfants fidèles et obéissants; cependant, il s'appropria des dons divins pour son propre usage, sans dédier une seule pensée au Donateur. Plus il déversait ses bénédictions sur lui, plus il péchait audacieusement contre Lui. Il continua ainsi à pervertir les bénédictions de Dieu et à abuser de sa miséricorde ? Notre Dieu miséricordieux est toujours patient avec les impénitents. Il leur donne la lumière du ciel pour qu'ils puissent comprendre la sainteté du caractère de Dieu et la justice de ses exigences. Il les appelle à la repentance et les assure de sa bonne volonté à pardonner. Mais s'ils continuent à rejeter sa miséricorde, l'ordre qui les voue à la destruction est promulgué. [54] 10-23. L'obstination rend le cas de Saül désespéré. Ce fut l'obstination de Saül qui fit que son cas fût désespéré, et cependant, combien osent suivre son exemple. Dans sa miséricorde, le Seigneur envoie des messages de reproche pour sauver les égarés, mais ils ne se soumettent pas à la correction. Ils soutiennent qu'ils n'ont fait aucun mal, et ils résistent ainsi à l'Esprit de Dieu. [55] 17. Dieu guide les humbles et les consacrés. Samuel a montré la raison pour laquelle Saül fut désigné pour accéder au trône d'Israël. Il avait une conception humble de sa propre capacité, et il était disposé à être instruit. Quand le choix divin tomba sur lui, il manquait de connaissance et d'expérience et conjointement à de nombreuses autres qualités, il avait de graves défauts de caractère; mais le Seigneur lui accorda le Saint-Esprit pour le guider et l'aider, et il le plaça dans une situation où il pourrait développer les qualités requises d'un gouverneur d'Israël. S'il comptait sur ses propres forces et sur son propre jugement, Saül agirait impulsivement et commettrait de graves erreurs. Mais s'il restait humble, en cherchant à être guidé continuellement par la sagesse divine et en avançant quand la providence de Dieu lui ouvrait le chemin, il pourrait accomplir les devoirs de son haut poste avec succès et honneur. Sous l'influence de la grâce divine il aurait fortifié chaque bonne qualité, tandis que ses mauvais traits de caractère auraient perdu continuellement de leur pouvoir. C'est l'oeuvre que le Seigneur se propose de faire dans tous ceux qui se consacrent à lui. [56] Ceux qui se sentent incapables recevront de l'aide. Quelle que soit la situation où Dieu nous a placé, quelles que soient nos responsabilités ou notre danger, nous devrions nous souvenir que Dieu s'est engagé à impartir la grâce nécessaire à celui qui la cherche avec ferveur. Ceux qui se sentent incapables d'assumer leur charge et cependant l'accepte parce que Dieu l'a voulu ainsi, en s'appuyant sur son pouvoir et sa sagesse, avanceront de force en force. Peut-être ont-ils tout à apprendre quand ils débutent leur travail; mais avec Christ pour maître ils se convertiront en ouvriers efficaces. Dieu ne confie pas son oeuvre aux sages selon le monde, car ils sont trop orgueilleux pour apprendre. Il choisit ceux qui, sentant leur imperfection, essaient d'être guidés par la sagesse infaillible. [57] Devenez sensibles aux petites digressions. Il y en a beaucoup que Dieu a appelés à occuper des postes dans son oeuvre pour les mêmes raisons qu'il appela Saül : parce qu'ils se considéraient petits à leurs propres yeux, parce qu'ils avaient un esprit humble et docile. Dans sa providence, il les plaça là où ils pouvaient apprendre de lui. Il répartira grâce et sagesse à tous ceux qui reçoivent ses instructions. Le dessein de Dieu est de les mettre en relation si étroite avec lui, que Satan n'ai pas l'opportunité de pervertir leur jugement ni de subjuguer leur conscience. Il leur révélera leurs défauts de caractère, et à tous ceux à qui il apporte son aide il concédera la force de corriger leurs erreurs. Quel que soit le péché qui harcèle un homme, quelles que soient les passions amères ou maléfiques qui luttent pour le dominer, il peut vaincre s'il veille et lutte contre elles au nom et avec la force de l'Assistant d'Israël. Les enfants de Dieu devraient cultiver une hypersensibilité au péché. Ici comme ailleurs, nous ne devrions pas dédaigner la valeur des petites choses. Une des tromperies les plus efficaces de Satan est de pousser les hommes à commettre de petits péchés qui aveuglent l'esprit devant le danger des petites complaisances, des petits écarts aux commandements de Dieu qui ont été clairement présentés. Beaucoup qui s'écarteraient avec horreur d'une grande transgression, sont induits à considérer les petits péchés comme s'ils étaient de peu d'importance. Mais ces petits péchés rongent la vie pieuse de l'âme. Les pieds qui foulent un sentier qui s'écarte du droit chemin vont vers la grande route qui conduit à la mort. Une fois que le mouvement en arrière est amorcé, personne ne peut dire où il s'achèvera. Nous devons apprendre à nous méfier de nous-mêmes et à nous confier totalement en Dieu pour qu'il nous guide et nous soutienne, pour connaître sa volonté et pour avoir la force de l'accomplir. [58] 22. Dieu ne veut pas le butin d'un peuple corrompu. Dieu voulait un peuple obéissant plutôt que des sacrifices. Toutes les richesses de la terre lui appartiennent. Les animaux de toutes les collines lui appartiennent. Il ne demandait pas le butin d'un peuple corrompu sur lequel pesait une malédiction -- ce qui exigeait sa complète destruction -- pour qu'il Lui soit présenté pour préfigurer le saint Sauveur, comme un agneau sans tache. [59] 23. Voir le com. d'EGW sur Nombres 16:1-50. Saül, un échec. Le premier roi d'Israël échoua parce qu'il plaça sa volonté au-dessus de celle de Dieu. Par le prophète Samuel, le Seigneur prépara Saül à la royauté d'Israël, en lui indiquant que sa conduite devrait être strictement intègre. Alors Dieu bénirait son règne par la prospérité; mais Saül refusa de donner la première place à l'obéissance à Dieu, et il ne permit pas que les principes du ciel régissent sa conduite. Il mourut sans honneur et dans le désespoir. [60] Une fausse justice utilisée comme couverture. Beaucoup de ceux qui professent servir Dieu sont dans la même situation que Saül : ils couvrent des projets ambitieux et l'orgueil de l'ostentation sous le vêtement d'une supposée justice. La cause du Seigneur devient un manteau pour cacher la difformité de l'injustice, ce qui augmente dix fois plus l'énormité du péché. [61] La propre justice maintient dans l'obscurité. Les personnes dont les actes sont mauvais ne viendront pas dans la lumière pour éviter que leurs actions soient réprouvées et que leur vrai caractère soit révélé. Si elles continuent dans le sentier de la transgression et si elles se séparent complètement du Rédempteur, l'obstination, la mauvaise humeur et un esprit de vengeance s'empareront d'elles, et elles diront à leur âme : « paix, paix », quand il y a toutes les raisons d'être alarmé, car leurs pas les dirigent vers la destruction. Quand Saül refusa les reproches du serviteur du Seigneur, cet esprit s'empara de lui. Il défia le Seigneur; il défia son serviteur, et son inimitié contre David fut la manifestation externe de l'esprit assassin qui pénètre dans le coeur de ceux qui se justifient eux-mêmes malgré leur culpabilité. [62] 28. Le contraste entre David et Saül. David et Saül se tiennent devant nous dans cette histoire, comme des hommes au caractère complètement différent. La conduite de David démontra qu'il considérait la crainte de Jéhova comme le commencement de la sagesse; mais Saül se vit privé de sa force parce qu'il ne voulut pas faire de l'obéissance aux commandements de Dieu la règle de sa vie. C'est quelque chose de terrible pour un homme que de mettre sa volonté au-dessus de celle de Dieu, telle qu'il l'a révélée dans ses commandements. Tout l'honneur qu'un homme pourrait recevoir sur le trône d'un royaume serait une pauvre compensation de la perte de la faveur de Dieu, pour un acte déloyal envers le ciel. La désobéissance aux commandements de Dieu ne peut que produire désastre et déshonneur. Dieu a assigné à chaque homme sa tâche, aussi sûrement qu'il nomma Saül gouverneur d'Israël; et la leçon pratique et importante pour nous est que nous accomplissions l'oeuvre qui nous a été assignée, de telle façon que nous puissions affronter les registres de notre vie avec joie et pas avec douleur. [63] 34, 35. Samuel resta actif après s'être retiré. Après qu'Israël ait rejeté Samuel comme gouverneur de la nation, quoiqu'il était bien qualifié pour exercer une fonction publique, le prophète préféra se retirer. Il n'était pas à la retraite, puisqu'il exerçait comme professeur de l'école des prophètes. Servir son Dieu était un service agréable. [64] 1 Samuel 16 7-13. Christ forma le caractère de David. Quand Dieu appela David depuis la bergerie de son père pour l'oindre roi d'Israël, il vit en lui quelqu'un à qui impartir son Esprit. David était sensible à l'influence du Saint-Esprit, et le Seigneur, dans sa providence, le prépara pour son service en le rendant apte à accomplir ses desseins. Christ fut le Maître architecte de son caractère. [65] 11, 12. Dieu choisit David et le prépara pour son oeuvre. À quelques dix kilomètres au sud de Jérusalem, « la cité du grand Roi », se trouvait Bethléhem, où naquit David plus de mille ans avant que l'enfant Jésus soit couché dans la crèche de l'étable et soit adoré par les mages d'Orient. Des siècles avant la venue du Sauveur du monde, dans la fraîcheur de sa jeunesse, David avait veillé sur ses troupeaux tandis qu'ils paissaient dans la campagne de Bethléhem. L'humble petit berger entonnait les chants qu'il composait lui-même, et la musique de sa harpe procurait un doux accompagnement à la mélodie de sa fraîche voix juvénile. Le Seigneur avait choisi David et il avait planifié sa vie pour qu'il ait l'opportunité d'éduquer sa voix et de développer son talent pour la musique et la poésie. Le Seigneur le préparait durant sa vie solitaire parmi ses troupeaux, pour l'oeuvre qu'il se proposait de lui confier dans les années postérieures. [66] 1 Samuel 17 1-11. Goliath mesurait trois mètres soixante-dix. Les Philistins proposèrent leur propre manière de guerroyer en choisissant un homme d'une force impressionnante et de grande taille -- il mesurait trois mètres soixante-dix -- et ils envoyèrent ce champion pour qu'il provoque un combat contre les Israélites, en leur demandant qu'ils envoient un homme pour qu'il lutte avec lui. [67] 1 Samuel 22 3, 4. David prend soin de sa famille. David ne se préoccupait pas seulement de lui-même, bien qu'il réalisait le danger. Il pensait à ses parents, et il en vint à la conclusion qu'il devait chercher un autre refuge pour eux. Il alla vers le roi de Moab, et le Seigneur induisit le monarque à offrir courtoisement un asile aux parents de David, à Mitspé, et ils ne furent pas inquiétés bien qu'étant au milieu des ennemis d'Israël. Nous pouvons tous tirer de cette histoire de précieuses leçons d'amour filial. La Bible condamne clairement l'infidélité des parents envers les enfants et la désobéissance des enfants à leurs parents. La religion au foyer est d'une valeur inestimable. [68] 5. Les sentinelles du ciel donnèrent un avertissement. Il lui parut inévitable [à David] qu'il devait finir par tomber aux mains de ses persécuteurs. Mais si ses yeux avaient été ouverts, il aurait vu les anges du Seigneur camper autour de lui et de ses compagnons. Les sentinelles célestes attendaient pour les avertir du danger imminent, et pour les conduire dans un lieu de refuge quand le danger l'exigerait. Dieu pouvait protéger David et ses compagnons parce qu'ils n'étaient pas une bande en rébellion contre Saül. À plusieurs reprises, David avait montré sa loyauté. [69] 6-16. Les effets des mauvaises suppositions. L'esprit du mal était sur Saül. Il croyait que sa condamnation avait été scellée par le solennel message de sa destitution du trône d'Israël. Sa déviation des commandements clairs de Dieu était en train de donner ses résultats inévitables. Il ne changea pas, il ne se repentit pas et n'humilia pas son coeur devant Dieu, mais il l'ouvrit pour recevoir toutes les suggestions de l'ennemi. Il écouta chaque faux témoignage, il reçut avec avidité toute chose contraire au caractère de David, en espérant pouvoir trouver une excuse à son envie et sa haine croissantes dirigées contre celui qui avait été oint pour occuper le trône d'Israël. Il donna crédit à chaque rumeur, pour inconsistante et incompatible qu'elle soit avec le caractère antérieur de David et avec ses habitudes de vie. Chaque preuve du soin protecteur de Dieu envers David paraissait aigrir et accroître l'unique dessein qui l'absorbait et le motivait. L'échec dans la poursuite de ses propres buts était en contraste frappant avec le succès du fugitif qui lui échappait; mais cela ne fit que rendre la détermination du roi plus implacable et ferme. Il ne prit pas soin de cacher ses desseins concernant David, il n'eut pas de scrupules quant aux méthodes à employer pour atteindre son objectif. Ce n'était pas contre David -- qui ne lui aurait fait aucun mal -- que le roi luttait; il était en conflit avec le Roi du ciel, car quand on permet à Satan de contrôler l'esprit qui ne veut pas être dirigé par Jéhova, il le conduit en accord avec sa volonté, jusqu'à ce que la personne qui reste en son pouvoir devienne un instrument efficace lui permettant d'atteindre ses objectifs. L'inimitié du grand auteur du péché est si acerbe contre les desseins de Dieu, son pouvoir pour le mal est si terrible, que lorsque les hommes se séparent de Dieu, Satan les influence et leur esprit est chaque fois plus subjugué, jusqu'à ce que la crainte de Dieu et le respect du prochain soient éliminés, et ils deviennent audacieux et ennemis déclarés de Dieu et de son peuple. Quel exemple Saül donna aux sujets de son royaume en persécutant injustement et désespérément David ! Quel récit il a permis de laisser aux générations futures dans les pages de l'histoire ! Il tenta de renverser la marée du pouvoir de son royaume dans le canal de sa propre haine en poursuivant un homme innocent. Tout ceci a eu une influence démoralisante sur Israël. Et tandis que Saül donnait libre cours à ses passions, Satan préparait un piège pour le mener à sa ruine, lui et son royaume. Pendant que le roi et ses conseillers faisaient des plans pour capturer David, les affaires de la nation étaient mal gérées et négligées. Tandis que des ennemis imaginaires étaient constamment présentés au peuple, les vrais adversaires se fortifiaient sans éveiller le moindre soupçon et sans déclencher la moindre alarme. En suivant les ordres de Satan, Saül hâta lui-même les résultats qu'avec une habilité impie, il s'efforçait d'éviter. Le conseil du Seigneur avait été dédaigné maintes et maintes fois par le roi rebelle, et le Seigneur l'avait abandonné à la folie de sa propre sagesse. Les influences de l'Esprit de Dieu l'auraient freiné dans la course au mal qu'il avait choisi, et qui finalement produisit sa ruine. Dieu hait tout péché, et quand un homme refuse obstinément tout conseil du ciel, il est abandonné aux tromperies de l'ennemi pour être séduit et entraîné par ses propres concupiscences. [70] 9, 10. Saül était privé de tout sentiment humain. Doëg savait bien que la façon d'agir du sacrificateur avec David n'était due à aucune mauvaise intention. Le sacrificateur pensa qu'en agissant avec bonté envers un ambassadeur de la cour royale il témoignait son respect au roi. Il était innocent de toute mauvaise intention contre Saül et son royaume. David n'a pas agi en toute franchise avec le sacrificateur, car il avait feint, et à cause de cela, il mit toute la famille du prêtre en péril. Mais Doëg était un calomniateur, et Saül était dominé par un tel esprit d'envie, de haine et d'homicide, qu'il désirait que l'information fût vraie. L'affirmation partiale et exagérée du chef des gardiens de troupeaux pouvait être très bien employée par l'adversaire de Dieu et de l'homme. Il la présenta à Saül de façon que le roi perdît tout contrôle de lui-même et qu'il agît comme un dément. S'il avait attendu calmement d'écouter tout le récit et d'utiliser ses facultés de raisonnement, comme le terrible registre des événements de ce jour aurait été différent! Comme Satan exulte quand il lui est permis de provoquer un accès de colère chez une âme ! Un regard, un geste, une inflexion de la voix peuvent être pris et utilisés comme le dard de Satan pour blesser et empoisonner le coeur qui est ouvert pour le recevoir. Si l'Esprit de Christ nous possède complètement et si nous avons été transformés par sa grâce, nous ne serons pas disposés à parler mal ni à répandre des informations qui contiennent des mensonges. Le menteur, l'accusateur des frères est un instrument choisi du grand trompeur. Abimélec ne fut pas présent à cette occasion pour se justifier et présenter les faits tels qu'ils s'étaient passés, mais Doëg n'en fut pas troublé. À l'image de Satan, son père, il lut les pensées de Saül, et il profita de l'occasion pour augmenter l'affliction du roi par les paroles de sa langue maligne qui était allumée au feu de l'enfer. Il excita les plus viles passions du coeur humain. [71] 16. L'inconséquence de la jalousie. L'inconséquence de la jalousie est mise en évidence dans ce verdict. Sans avoir vérifié la culpabilité d'aucun sacrificateur, le roi ordonna qu'on détruise toute la lignée d'Élie. Il avait décidé d'agir de la sorte avant même de les faire venir ou d'avoir écouté leur version des faits. Aucune somme de preuves ne pouvait annuler son méchant dessein. Décharger sa colère sur un seul homme lui paraissait une chose trop petite pour satisfaire la fureur de sa vengeance. [72] 17, 18. La cruauté de Saül et de Doëg. La colère de Saül ne s'apaisa pas devant la conduite noble de ses serviteurs, et il recourut à l'homme avec lequel il avait une relation amicale parce que son rapport était contre les prêtres. Donc, cet Édomite -- un personnage aussi vil que le fut Barabbas -- tua de sa propre main quatre-vingt-cinq sacrificateurs du Seigneur en un jour; lui et Saül, et celui qui est meurtrier depuis le commencement, se glorifièrent du massacre des serviteurs du Seigneur. Saül et Doëg étaient comme des bêtes féroces qui ont goûté le sang. [73] 1 Samuel 23 3, 4. David à la recherche de sécurité. Il [David] avait été oint comme roi, et il pensa que dans une certaine mesure, il se sentait responsable de la protection de son peuple. S'il pouvait avoir seulement l'assurance qu'il agissait dans la ligne de son devoir, il était disposé à commencer avec ses forces limitées et il se maintiendrait fidèlement à son poste quelles qu'en soient les conséquences. [74] 9-12. L'irrationalité de Saül. La libération de Keïla avait été très grande, et les habitants de la ville étaient très reconnaissant envers David et ses hommes parce qu'ils leur avaient sauvé la vie; malgré tout, l'âme de Saül (que Dieu avait abandonnée) était devenue si perverse qu'il exigea des hommes de Keïla qu'ils lui livrât leur libérateur pour qu'il souffrît une mort sûre et injuste. S'ils lui offraient une résistance, Saül était déterminé à leur faire endurer les plus amères conséquences, pour s'être opposé à l'ordre d'un roi. L'opportunité longtemps désirée paraissait être arrivée, et Saül décida de faire tout le nécessaire pour assurer l'arrestation de son rival. [75] 12. On ne se connaît pas soi-même. À aucun moment, les habitants de la ville ne se crurent capables d'un acte de trahison et d'ingratitude; mais David savait, par la révélation que Dieu lui avait donnée, qu'il ne pouvait pas leur faire confiance : à l'heure du besoin ils faibliraient. [76] 19-26. L'hypocrisie des citoyens de Ziph. Les citoyens de Keïla, qui auraient dû récompenser l'intérêt et le zèle de David pour leur délivrance, l'auraient trahi à cause de la peur qu'ils avaient de Saül plutôt que de subir un siège à cause de lui. Mais les hommes de Ziph auraient fait pire, ils auraient trahi David en le remettant aux mains de son ennemi, non parce qu'ils étaient loyaux au roi mais parce qu'ils haïssaient David. Leur intérêt pour le roi n'était qu'un prétexte. Spontanément, ils agirent comme des hypocrites quand ils offrirent de participer à la capture de David. Saül invoqua la bénédiction du Seigneur sur ces traîtres au coeur faux. Il loua leur esprit satanique qui trahissait un innocent, comme l'esprit et l'acte louable de lui démontrer de la compassion. Apparemment, David était en danger comme jamais auparavant. En sachant les risques auxquels il était exposé, il changea sa position en cherchant un refuge dans les montagnes entre Maon et la mer Morte. [77] 27-29. Saül était colérique mais peureux. Le roi déçu était hors de lui parce que sa proie lui avait été arrachée par un leurre. Cependant, il craignit le mécontentement de la nation, car si les Philistins ravageaient le pays tandis qu'il anéantissait son défenseur, il y aurait probablement une réaction, et il deviendrait l'objet de la haine du peuple. C'est pour cette raison qu'il cessa de poursuivre David et qu'il marcha contre les Philistins, ce qui donna à David l'occasion de s'enfuir à la forteresse naturelle d'En-Guédi. [78] 1 Samuel 24 6. (Proverbes 16:32) La conduite de David démontrait qu'il avait un Souverain à qui il obéissait. Il ne pouvait pas permettre à ses passions naturelles de le vaincre, car il savait que « celui qui est maître de lui-même vaut mieux que celui qui prend des villes ». S'il avait été guidé et contrôlé par des sentiments humains, il aurait pensé que le Seigneur avait placé son ennemi sous son pouvoir afin qu'il puisse le tuer et s'emparer du gouvernement d'Israël. L'esprit de Saül était dans un tel état que son autorité n'était pas respectée, et le peuple devenait irréligieux et corrompu. Malgré tout, le fait que Saül avait été divinement élu roi d'Israël, le maintenait en sûreté, car David servait consciencieusement Dieu et en aucune façon il n'aurait levé la main sur l'oint de Jéhova. [79] 1 Samuel 25 1. Une illustration de la relation entre la jeunesse et la vieillesse. Depuis son enfance, la vie de Samuel, avait été une vie de piété et de consécration. Dans sa jeunesse il avait été remis aux bons soins d'Éli, et la beauté de son caractère capta l'affection chaleureuse du sacrificateur âgé. Il était bon, généreux, obéissant et respectueux. Le contraste entre la conduite du jeune Samuel et celle des fils du prêtre était très marqué, et Éli trouvait du repos, du réconfort et une bénédiction en présence de celui qu'il avait pris en charge. C'était une chose singulière que l'amitié chaleureuse qui existait entre le principal magistrat de la nation et l'humble enfant. Samuel était serviable et affectueux, et jamais aucun père n'a aimé son fils aussi tendrement qu'Éli n'aima ce jeune. Au fur et à mesure que les infirmités attaquaient Éli, il ressentait plus vivement la conduite décourageante, téméraire, débauchée de ses propres fils, et il se tournait vers Samuel à la recherche de réconfort et de soutien. Comme il est touchant de voir la jeunesse et la vieillesse se prodiguer un soutien mutuel : le jeune levant les yeux vers le vieillard à la recherche de conseil et de sagesse, et l'homme âgé attendant aide et sympathie du jeune ! Il doit en être ainsi. Dieu désire que les jeunes aient de telles qualités de caractère qu'ils trouvent du plaisir dans l'amitié des personnes âgées, pour qu'ils puissent s'unir par des liens d'affection à ceux qui s'approchent de la tombe. [80] 10, 11. (Luc 12:16-21) Les gains étaient le dieu de Nabal. Gaspiller une quantité exorbitante de ses richesses pour se faire plaisir et se glorifier lui-même, importait peu à Nabal, mais accorder une compensation -- qu'il n'aurait jamais regretté -- à ceux qui avaient été un mur pour tout son cheptel, lui paraissait un sacrifice beaucoup trop douloureux. Nabal était comme le riche de la parabole, il n'avait qu'une pensée : utiliser les dons miséricordieux de Dieu pour satisfaire ses passions égoïstes et animales. Il n'avait aucune pensée de gratitude envers le Donateur. Il n'était pas riche pour Dieu, car les trésors éternels n'avaient aucune attraction pour lui. Le luxe et les gains du moment étaient l'unique pensée de sa vie. C'était son dieu. [81] 18-31. Un contraste de caractères. Le caractère d'Abigaïl, l'épouse de Nabal, est pour nous un exemple de la femme selon Christ, tandis que son époux illustre ce qu'un homme peut devenir lorsqu'il s'abandonne à la domination de Satan. [82] 39. Dieu arrangera les choses. Quand David entendit la nouvelle de la mort de Nabal, il rendit grâce à Dieu de l'avoir vengé lui-même. Il avait été retenu de faire le mal, et le Seigneur avait fait que l'impiété de l'impie retombât sur sa propre tête. Par la façon dont Dieu traita Nabal et David, les hommes peuvent se sentir encouragés à remettre leur cause entre les mains de Dieu, car au moment voulu, il arrangera les choses. [83] 1 Samuel 27 1. Une faille dans la foi de David. La foi de David avait été puissante, mais elle lui avait fait défaut lorsqu'il se plaça sous la protection des Philistins. Il avait agi sans demander le conseil du Seigneur; mais lorsqu'il chercha et obtint la faveur des Philistins, ce fut une mauvaise politique que de payer leur bonté par la tromperie. La faveur qu'ils lui avait faite était motivée par l'égoïsme. Ils avaient un motif à rappeler au fils d'Isaï, car son courage leur avait coûté leur champion, Goliath, et il avait changé le cours de la bataille contre eux. Les Philistins étaient contents de l'opportunité de séparer les forces de David de l'armée qui obéissait à Saül. Ils espéraient que David se vengerait des méchancetés de Saül en s'unissant à eux dans la bataille contre Saül et Israël. [84] Cesser de prier conduit à commettre des erreurs. Ceci démontre que des hommes grands et bons, des hommes par lesquels Dieu a agit, commettent de graves erreurs quand ils cessent de veiller, de prier et de se confier pleinement en Dieu. Il y a une expérience précieuse, une expérience plus précieuse que l'or fin qui doit être acquise par chacun de ceux qui marchent par la foi. Celui qui chemine dans le sentier de la confiance immuable en Dieu sera en relation avec le ciel. L'enfant de Dieu doit accomplir son oeuvre en dépendant uniquement de Dieu pour obtenir force et direction. Il doit poursuivre ses efforts sans découragement et plein d'espérance, malgré les circonstances pénibles et exaspérantes dans lesquelles il se trouve. Les vicissitudes de David sont enregistrées pour l'instruction du peuple de Dieu dans ces derniers jours. Dans sa lutte contre Satan, ce serviteur de Dieu avait reçu la lumière et la direction du ciel, mais parce que le conflit se prolongeait beaucoup et parce qu'il devait occuper le trône, il était indécis; il se fatigua et se découragea. [85] 1 Samuel 28 7. La sorcière et Satan étaient d'accord. La sorcière d'En-dor s'était mise d'accord avec Satan pour suivre ses instructions en toutes choses. Il réaliserait des prodiges et des miracles pour elle, et il lui révélerait les choses les plus secrètes si elle s'abandonnait à lui sans réserve pour être contrôlée par sa majesté satanique. C'est ce qu'elle avait fait. [86] 8-19. Le dernier pas de Saül. Quand Saül demanda à voir Samuel, le Seigneur ne permit pas que Samuel apparût devant Saül. Il ne vit rien. Satan ne fut pas autorisé à perturber le repos de Samuel dans la tombe et de le lever réellement devant la sorcière de En-dor. Dieu ne donne pas à Satan le pouvoir de ressusciter les morts. Mais les anges de Satan prennent la forme des amis morts, et parlent et agissent comme eux, pour qu'au moyen des supposés amis morts il puisse mener à bien ses tromperies. Satan connaissait bien Samuel et il savait comment le représenter devant la sorcière de En-dor; il savait aussi prédire correctement le sort de Saül et de ses fils. Satan se présentera sous une forme convaincante devant ceux qu'il veut tromper, il s'insinuera dans leurs bonnes grâces et les séparera presque imperceptiblement de Dieu. Il les place sous sa domination avec beaucoup de précautions au début, jusqu'à ce que leurs facultés de perception soient émoussées. Alors, il leur fait des suggestions plus osées, jusqu'à ce qu'il puisse commettre presque n'importe quel crime. Lorsqu'ils sont complètement à sa merci, il est disposé à leur faire comprendre où ils se trouvent, et il exulte en voyant leur confusion, comme dans le cas de Saül. Celui-ci avait permis à Satan de faire de lui son captif, et maintenant Satan lui présenta la description exacte de son sort. En donnant à Saül la déclaration juste de sa fin, par la femme d'En-dor, Satan ouvrit un chemin pour qu'Israël soit instruit par sa ruse satanique, et en agissant ainsi, il couperait le dernier chaînon qui l'unissait à Dieu. Saül savait que par cet acte -- celui de consulter la magicienne de En-dor -- il coupait le dernier lien qui l'unissait à Dieu. Il savait que si auparavant il ne s'était pas volontairement séparé de Dieu, cet acte scellait définitivement cette séparation. Il avait fait un pacte avec la mort et une alliance avec l'enfer. La coupe de son iniquité était pleine. [87] Notes : 1. The Signs of the Times 27/10/1881 2. The Signs of the Times 27/10/1881 3. The Signs of the Times 27/10/1881 4. The Signs of the Times 27/10/1881 5. The Review and Herald 8/9/1904 6. The Signs of the Times 27/10/1881 7. The Signs of the Times 3/11/1881 8. The Signs of the Times 10/11/1881 9. The Signs of the Times 10/11/1881 10. The Signs of the Times 24/11/1881 11. The Signs of the Times 10/11/1881 12. The Signs of the Times 10/11/1881 13. The Signs of the Times 24/11/1881 14. The Review and Herald 30/8/1881 15. The Signs of the Times 1/12/1881 16. The Signs of the Times 1/12/1881 17. Manuscript 51, 1900 18. The Signs of the Times 15/12/1881 19. Manuscript 99, 1899 20. Lettre 33, 1897 21. The Review and Herald 4/5/1886 22. The Signs of the Times 22/6/1882 23. The Signs of the Times 22/12/1881 24. The Signs of the Times 22/12/1881 25. The Signs of the Times 12/1/1882 26. The Signs of the Times 19/1/1882 27. The Signs of the Times 26/1/1882 28. The Signs of the Times 26/1/1882 29. Manuscript 62, 1905 30. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 353 31. The Signs of the Times 2/2/1882 32. The Signs of the Times 13/7/1882 33. The Signs of the Times 13/7/1882 34. The Signs of the Times 13/7/1882 35. Lettre 12a, 1888 36. The Signs of the Times 19/10/1888 37. The Signs of the Times 1/6/1888 38. Manuscript 33, 1898 39. The Signs of the Times 27/7/1882 40. The Signs of the Times 19/1/1882 41. The Youth’s Instructor 17/11/1898 42. The Youth’s Instructor 17/11/1898 43. The Signs of the Times 10/8/1882 44. The Signs of the Times 3/8/1882 45. The Signs of the Times 15/6/1888 46. The Youth’s Instructor 24/11/1898 47. The Youth’s Instructor 24/11/1898 48. The Youth’s Instructor 1/12/1898 49. The Signs of the Times 1/6/1888 50. The Signs of the Times 17/8/1882 51. The Signs of the Times 17/8/1882 52. The Signs of the Times 17/8/1882 53. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 364 54. The Signs of the Times 24/8/1882 55. The Review and Herald 7/5/1895 56. The Signs of the Times 7/9/1882 57. The Signs of the Times 7/9/1882 58. The Signs of the Times 7/9/1882 59. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 365 60. Manuscript 151, 1899 61. Manuscript 1a, 1890 62. The Signs of the Times 22/6/1888 63. The Signs of the Times 7/9/1888 64. The Signs of the Times 19/10/1888 65. Manuscript 163, 1902 66. The Signs of the Times 8/6/1888 67. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 370 68. The Signs of the Times 7/9/1888 69. The Signs of the Times 7/9/1888 70. The Signs of the Times 7/9/1888 71. The Signs of the Times 21/9/1888 72. The Signs of the Times 21/9/1888 73. The Signs of the Times 21/9/1888 74. The Signs of the Times 5/10/1888 75. The Signs of the Times 5/10/1888 76. The Signs of the Times 5/10/1888 77. The Signs of the Times 12/10/1888 78. The Signs of the Times 12/10/1888 79. The Signs of the Times 12/10/1888 80. The Signs of the Times 19/10/1888 81. The Signs of the Times 26/10/1888 82. Manuscript 17, 1891 83. The Signs of the Times 26/10/1888 84. The Signs of the Times 16/11/1888 85. The Signs of the Times 9/11/1888 86. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 375, 376 87. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 376, 377 Chapitre 10 2 Samuel 2 Samuel 12 1-14. La conviction que David eut de sa culpabilité le conduisit au salut. La parabole de la petite brebis que le prophète Nathan présenta au roi David peut être étudiée par tous. La lumière éclaira brusquement le roi, alors qu'il était dans les ténèbres quant à ce qu'on pensait de son action contre Urie. Tandis qu'il suivait le chemin de sa propre complaisance et de la violation du commandement, on lui présenta la parabole du riche qui enleva à un pauvre son unique petite brebis. Mais le roi était si complètement enveloppé dans le vêtement du péché qu'il ne comprenait pas qu'il était le pécheur. Il tomba dans le piège, et avec une grande indignation il prononça sa sentence de condamnation à mort, en pensant qu'il s'agissait d'un autre homme. Quand l'application de la parabole lui fut présentée et qu'il vit clairement les faits, et quand Nathan lui dit : « Tu es cet homme-là ! Inconsciemment tu t'es condamné toi-même », David fut accablé. Il n'eut aucune parole pour justifier sa conduite. Cette expérience fut très douloureuse pour David, mais elle lui fut très bénéfique. Si ce n'avait été par le miroir que Nathan soutint devant lui -- dans lequel il se reconnu si clairement -- il aurait continué sans être convaincu de son horrible péché, et il aurait été détruit. La conviction de sa culpabilité fut le salut de son âme. Il se vit lui-même sous une autre lumière, tel que le Seigneur le voyait, et tant qu'il vécut il se repentit de son péché. [1] 13. Voir le com. d'EGW sur 1 Rois 3:14. David ne présenta pas d'excuses. David se réveilla comme dans un rêve. Il expérimenta le sentiment de son péché. Il n'essaya pas d'excuser sa conduite ni d'atténuer son péché, comme le fit Saül, mais avec remords et une douleur sincère, il inclina la tête devant le prophète de Dieu, et il reconnut sa culpabilité. David ne manifesta pas l'esprit d'un inconverti. S'il avait été mu par l'esprit des gouverneurs des nations qui l'entouraient, il n'aurait pas toléré que Nathan dépeigne le tableau de son crime avec ses couleurs vraiment abominables, mais il aurait ôté la vie au fidèle qui le reprenait. Mais malgré la grandeur de son trône et de son pouvoir illimité, son humble reconnaissance de tout ce dont il était accusé est l'évidence qu'il craignait encore la parole de Dieu et qu'il tremblait devant elle. [2] 25. (1 Rois 3:3) Ne pas sentir son besoin amène à la présomption. La jeunesse de Salomon fut célèbre parce qu'il fut en relation avec le ciel, il dépendit de Dieu et fit de lui sa forteresse. Dieu l'appela Jedidja, ce qui signifie « bien-aimé de l'Éternel ». Il avait été l'orgueil et l'espérance de son père, et il était très aimé de sa mère. Il avait été entouré de tous les avantages mondains qui pouvaient améliorer son éducation et augmenter sa sagesse; mais d'un autre côté, la corruption de la cour était calculée pour l'induire à aimer les distractions et la satisfaction de ses appétits. Il ne sentit jamais le manque de ressources pour satisfaire ses désirs et il n'eut jamais la nécessité de pratiquer l'abnégation. Malgré tout cet environnement désagréable, le caractère de Salomon fut conservé pur durant sa jeunesse. L'ange de Dieu pouvait parler avec lui durant la nuit, et la promesse divine de lui donner un coeur sage et intelligent et de le qualifier pleinement pour accomplir ses responsabilités s'accomplit fidèlement. Dans l'histoire de Salomon, nous trouvons l'assurance que Dieu fera de grandes choses pour ceux qui l'aiment, qui obéissent à ses commandements et qui se confient en lui comme leur Garant et leur Forteresse. Beaucoup de nos jeunes font naufrage lors du voyage périlleux de la vie parce qu'ils sont sûrs d'eux et présomptueux. Ils suivent leurs tendances, et ils sont séduits par les distractions et la complaisance de l'appétit jusqu'à ce que des habitudes qui se forment se convertissent en carcans qu'ils ne peuvent rompre et qui les traînent à la ruine. Si, comme le jeune roi Salomon, les jeunes de notre époque sentaient leur besoin de sagesse céleste et s'efforçaient de développer et fortifier leurs facultés supérieures, et de les consacrer au service de Dieu, leur vie montrerait de grands et nobles résultats, ce qui se traduirait par un bonheur pur et saint pour eux-mêmes et pour beaucoup d'autres. [3] 2 Samuel 16 10, 11. David accepta l'humiliation comme quelque chose de nécessaire. Il [David] reconnut ainsi devant son peuple et les chefs, que c'était le châtiment que Dieu lui avait infligé à cause de son péché, lequel avait donné aux ennemis de Jéhova l'occasion de blasphémer, et il permit que le Benjamite furieux puisse réaliser sa part du châtiment prédit, et s'il supportait ces choses avec humilité, le Seigneur atténuerait son affliction et convertirait la malédiction de Schimeï en une bénédiction. David ne manifesta pas l'esprit d'un homme inconverti. Il démontra qu'il avait eu une expérience dans les choses de Dieu. Il manifesta une bonne disposition à recevoir la correction de Dieu, et il déposa sa confiance en lui comme son unique espérance. Dieu récompensa la confiance humble que David déposait en lui, en rejetant le conseil d'Achitophel et en lui préservant la vie. [4] 2 Samuel 19 16, 18-23. Schimeï confessa sa faute et David lui pardonna. Après la mort d'Absalom, Dieu changea le coeur des Israélites pour que tous, comme un seul homme, soient du côté de David. Schimeï, qui avait maudit David pendant son humiliation, craignant pour sa vie, fut parmi les premiers rebelles à aller à la rencontre du roi quand il revint à Jérusalem. Il confessa qu'il s'était rebellé contre David. Ceux qui furent témoins de sa conduite injurieuse poussèrent David à ne pas lui épargner la vie parce qu'il avait maudit l'oint de Jéhova, mais David les réprimanda. Non seulement il préserva la vie de Schimeï mais il lui pardonna miséricordieusement. Si David avait eu un esprit de vengeance, il aurait facilement pu le satisfaire en faisant mourir le coupable. [5] 2 Samuel 24 1-14. Voir le com. d'EGW sur 1 Chroniques 21:1-13. 15-25. Voir le com. d'EGW sur 1 Chroniques 21:14-27. Notes : 1. Lettre 57, 1897 2. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 378, 381 3. Health Reformer Avril, 1878 4. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 383 5. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 384 Chapitre 11 1 Rois 1 Rois 1 5, 6. David résista fidèlement à la pression d'Adonija. Adonija en avait toujours fait qu'à sa tête, et il pensait qu'en démontrant son désir de régner, David se rendrait à ses prétentions. Mais David était fidèle à Dieu et à ses convictions. [1] 1 Rois 2 1-9. David prépare le chemin pour Salomon. L'oeuvre publique de David était sur le point de s'achever. Il savait qu'il approchait du moment de sa mort, et il ne laissa pas ses affaires en désordre, ce qui aurait perturbé le courage de son fils, mais tandis qu'il avait suffisamment de forces physiques et mentales il mit les affaires de son royaume en ordre, et même les plus insignifiantes, sans oublier d'avertir Salomon du cas de Schimeï. Il savait qu'il causerait des difficultés dans le royaume; c'était un homme dangereux, de tempérament violent, qu'on ne dominait que par la peur. Chaque fois qu'il le pourrait, il occasionnerait une rébellion, ou si une occasion favorable se présentait, il n'hésiterait pas à tuer Salomon. En mettant de l'ordre dans ses affaires, David a donné un bon exemple aux personnes âgées, pour qu'elles règlent leurs affaires tandis qu'elles en sont capables, de façon que lorsqu'elles approcheraient de la mort et que leurs facultés mentales diminueraient il n'y ait rien de matériel qui sépare leur esprit de Dieu. [2] 19. Salomon honore sa mère. Nous croyons que le cinquième commandement s'applique au fils et à la fille, même âgés et avec des cheveux blancs. Peu importe que leur situation dans la vie soit élevée ou humble, ils ne seront jamais au-dessus ou au-dessous de leurs obligations d'obéir au cinquième précepte du Décalogue qui leur ordonne d'honorer leur père et leur mère. Salomon, le plus sage et le plus éminent monarque qui se soit jamais assis sur un trône terrestre, nous a donné un exemple d'amour et de respect filial. Il était entouré de son cortège de courtisans composé des sages les plus avisés et des conseillers; cependant, quand sa mère le visita, il laissa de côté toutes les cérémonies habituelles qui étaient d'usage quand un sujet s'approchait d'un monarque oriental. En présence de sa mère, le puissant roi ne fut que son fils. Sa royauté fut oubliée quand il se leva de son trône et s'inclina devant elle. Ensuite il la fit asseoir sur son trône, à sa droite. [3] 1 Rois 3 2. Un lieu temporaire d'adoration aurait dû avoir été préparé. Salomon savait qu'il faudrait beaucoup de temps pour mener à bonne fin les grands plans donnés pour la construction du temple; et avant d'édifier la maison du Seigneur ou les murailles autour de Jérusalem, il aurait dû préparé un lieu de culte provisoire pour le peuple de Dieu. Il n'aurait pas dû les stimuler, par son exemple, à aller sur les hauts lieux pour offrir des sacrifices. Mais nous lisons : « Le peuple de Dieu ne sacrifiait que sur les hauts lieux ». Ceci est mentionné comme une chose qui aurait dû avoir été faite d'une autre manière. Salomon transféra son lieu de culte à Jérusalem, mais le fait d'avoir, dans le passé, offert des sacrifices dans un lieu qui n'avait pas été sanctifié par la présence du Seigneur, mais qui avait été dédié au culte des idoles, élimina de l'esprit du peuple la répulsion avec laquelle il aurait dû considérer les actes horribles accomplis par les idolâtres. Ce mélange du sacré et du profane fut le premier pas dans la conduite de Salomon qui le conduisit à supposer que le Seigneur n'était pas si exigeant quant au culte de son peuple. Il était ainsi éduqué à s'éloigner encore plus de Dieu et de son oeuvre. Petit à petit, ses épouses païennes l'induisirent à édifier des autels pour offrir des sacrifices à leurs dieux. [4] 3. Voir le com. d'EGW sur 2 Samuel 12:25. 4. (2 Chronique 1:3-6) Une marque de désir fervent. Ces sacrifices ont été offerts par Salomon et ses hommes de confiance, non comme une cérémonie formelle mais comme une preuve de leur fervent désir de recevoir une aide spéciale. Ils savaient que leurs propres forces étaient insuffisantes pour porter les responsabilités qui leur avaient été confiées. Salomon et ses collaborateurs souhaitaient avoir de la vivacité d'esprit, un grand coeur et de la délicatesse. [5] 5-9. (2 Chronique 1:7-10) Une leçon très précieuse. Cette prière est une très précieuse leçon. Elle est de grande valeur surtout pour les personnes à qui des responsabilités dans l'oeuvre ont été confiées. C'est une prière modèle, rédigée par le Seigneur pour orienter les désirs de ses serviteurs. Elle est aussi donnée pour conduire ceux qui aujourd'hui s'efforcent de servir le Seigneur avec un coeur sincère. C'est pendant la nuit que le Seigneur apparut à Salomon. Durant les heures chargées de la journée, Salomon avait beaucoup à faire. Beaucoup venaient à lui à la recherche de conseils et d'instructions, et il avait l'esprit occupé. Dieu choisit les heures de la nuit, quand tout était silencieux et que Salomon était libre de toute préoccupation, pour se révéler à lui. Très souvent, Dieu choisit le silence de la nuit pour donner ses instructions à ses serviteurs. Alors, il peut atteindre plus facilement leur coeur que durant le jour; il est plus difficile de s'écarter de lui. Le Seigneur était en train d'éprouver Salomon. Il fit qu'il désirât les choses qui le rendraient capable de gouverner sagement le peuple d'Israël. (On cite les versets 7-9). Salomon devait continuellement offrir une prière comme celle-ci dans les moments d'exaltation et de gloire qui l'attendaient. Ceux qui aujourd'hui occupent des postes de responsabilité devraient prier de cette façon. Qu'ils veillent pour que leur coeur ne s'élève pas par la vanité. Seules les prières de ceux dont le coeur est exempt d'orgueil et d'arrogance seront entendues du Seigneur (On cite Ésaïe 58:9). Dieu loua la prière de Salomon. Et il entendra et louera les prières de ceux qui crient à lui avec foi et humilité à la recherche de son aide. Il répondra avec certitude à la prière fervente qui désire obtenir une préparation pour le service. En réponse, il dira : « Me voici, que désires-tu que je fasse pour toi ? » La leçon que nous devons tirer de ce récit est plus précieuse que n'importe quel trésor terrestre. Celui qui guida l'esprit de Salomon dans cette prière enseignera aujourd'hui à ses serviteurs comment prier pour obtenir ce dont il ont besoin. [6] Les possibilités d'un échange avec le ciel. C'est une leçon pour nous. Nos prières à Dieu ne doivent pas venir d'un coeur plein d'aspirations égoïstes. Dieu nous exhorte à choisir les dons qui tourneront à sa gloire; il veut que nous choisissions les choses célestes plutôt que les terrestres. Il ouvre devant nous les possibilités et les avantages d'un échange avec le ciel. Il donne des encouragements à nos aspirations les plus élevées, il assure notre meilleur trésor. Quand les possessions terrestres disparaîtront complètement, le croyant se réjouira de son trésor céleste, les richesses qui ne peuvent se perdre dans aucun désastre terrestre. [7] 5-15. (2 Chroniques 1:7-12) Étudiez chaque point avec attention. Il serait bon que nous étudions avec attention la prière de Salomon, et considérions chaque point duquel dépend la réception des riches bénédictions que le Seigneur fut prêt à lui donner. [8] 6. Dieu les traita en accord avec leur fidélité. Il y a assez de contenu dans ces paroles pour faire taire chaque sceptique quant à la supposée justification divine des péchés de David et Salomon. Dieu fut miséricordieux avec eux en accord avec la façon dont ils cheminèrent devant lui dans la vérité, la droiture et avec un coeur sincère. Dieu les traita simplement en accord avec leur fidélité. [9] 14. (2 Samuel 12:13) David repris pour avoir agi selon son propre critère. Plusieurs fois, durant son règne, David a agi en accord avec son propre critère, et pour avoir suivi ses impulsions son influence en souffrit. Mais il accepta toujours les paroles de répréhension que lui envoya le Seigneur. Ces paroles le blessèrent vivement. Il n'essaya pas de détourner le sujet mais il supporta le châtiment de ses transgressions en disant : « J'ai péché. » [10] 1 Rois 5 2-9. Les relations publiques de David. David avait eu des relations amicales avec les gens de Tyr et de Sidon, qui n'avaient d'aucune façon dérangé Israël. Hiram, roi de Tyr, reconnaissait Jéhova comme le Dieu véritable, et quelques Sidoniens abandonnaient le culte des idoles. Aujourd'hui, dans nos relations avec notre prochain, nous devons être bons et courtois. Nous devons être des enseignes dans le monde, témoignant du pouvoir de la grâce divine pour raffiner et ennoblir ceux qui se donnent au service de Dieu. [11] 3-18. (chapitre 7:13,14,40; 2 Chroniques 2:3-14) Un esprit de sacrifice est vital dans chaque phase de notre oeuvre. Les débuts de l'apostasie de Salomon peuvent se retrouver dans beaucoup de déviations -- apparemment légères -- des principes corrects. Ses relations avec les femmes idolâtres ne furent en aucune manière, l'unique cause de sa chute. Parmi les principales causes qui amenèrent Salomon au luxe démesuré et à l'oppression tyrannique se trouve la convoitise qu'il développa et caressa. À l'époque de l'ancien Israël, quand Moïse au pied du Sinaï donna au peuple l'ordre divin : « Ils me feront un sanctuaire, et j'habiterai au milieu d'eux », la réponse des israélites fut accompagnée d'offrandes appropriées : « Tous ceux qui furent entraînés par le coeur et animés de bonne volonté vinrent et apportèrent une offrande à l'Éternel. » Et de grands et coûteux préparatifs furent nécessaires pour l'édification du sanctuaire; une grande quantité des plus onéreux et précieux matériaux fut indispensable; cependant, le Seigneur n'accepta que l'offrande volontaire : « vous la recevrez pour moi de tout homme qui la fera de bon coeur »; tel fut l'ordre divin répété par Moïse à la congrégation. La consécration à Dieu et un esprit de sacrifice furent d'abord nécessaires pour la préparation d'une demeure au Très-Haut. La même exhortation au sacrifice fut faite quand David confia à Salomon la responsabilité d'édifier le temple. À la multitude rassemblée, David demanda : « Qui veut encore présenter volontairement aujourd'hui ses offrandes à l'Éternel ? » [La version King James dit textuellement « qui est donc disposé à consacrer son service aujourd'hui pour le Seigneur ? » Cette exhortation aurait toujours dû être rappelée par ceux qui avaient la charge de la construction du temple. Des hommes furent spécialement choisis, pour leur habileté et leur sagesse, pour la construction du tabernacle dans le désert. « Moïse dit aux enfants d'Israël : Sachez que l'Éternel a choisi Betsaleel, de la tribu de Juda. Il l'a rempli de l'Esprit de Dieu, de sagesse, d'intelligence, et de savoir pour toutes sortes d'ouvrages. Il lui a accordé aussi le don d'enseigner, de même qu'à Oholiab, de la tribu de Dan. Il les a remplis d'intelligence, pour exécuter tous les ouvrages de sculpture et d'art, pour broder et tisser, pour faire toute espèce de travaux et d'inventions. » « Betsaleel, Oholiab, et tous les hommes habiles, en qui l'Éternel avait mis de la sagesse et de l'intelligence pour savoir et pour faire, exécutèrent les ouvrages. » Des êtres célestes coopérèrent avec les ouvriers que Dieu lui-même avait choisis. Les descendants de ces hommes héritèrent en grande partie de l'habileté concédée à leurs ancêtres. Dans les tribus de Juda et de Dan, il y eut des hommes qui furent considérés comme étant particulièrement « adroits » dans les arts les plus délicats. Ceux-ci furent, pendant un temps, humbles et dévoués, mais graduellement, presque imperceptiblement, ils cessèrent de dépendre de Dieu et de sa vérité; ils commencèrent à réclamer un salaire plus élevé à cause de leur habileté supérieure. Parfois, on accédait à leur demande, mais le plus souvent ceux qui réclamaient des salaires plus importants cherchaient des emplois dans les nations voisines. Au lieu d'un esprit noble d'abnégation qui avait rempli le coeur de leurs illustres ancêtres, ils hébergeaient un esprit de convoitise et d'ambition toujours plus grand. Ils servirent des rois païens avec leurs talents reçus de Dieu, et ils déshonorèrent leur Créateur. Salomon recourut à ces apostats pour chercher un maître artisan qui supervisât la construction du temple sur le Mont Morija. Des recommandations minutieuses concernant chaque portion de la structure sacrée avaient été données, par écrit, au roi, et il aurait dû recourir à Dieu avec foi, pour chercher des ouvriers consacrés, qui auraient reçu une habileté spéciale pour réaliser avec exactitude le travail requis; mais Salomon laissa de côté cette opportunité de mettre en pratique sa foi en Dieu. Il demanda au roi de Tyr « un homme habile pour les ouvrages en or, en argent, en airain et en fer, en étoffes teintes en pourpre, en cramoisi et en bleu, et connaissant la sculpture, afin qu'il travaille avec les hommes habiles, en Juda et à Jérusalem ». Le roi phénicien répondit en envoyant Huram --Abi (ou Hiram), « habile et intelligent, -- fils d'une femme d'entre les filles de Dan, et d'un père tyrien ». Ce maître artisan, Huram-Abi, était par sa mère un descendant d'Oholiab, à qui, des centaines d'années avant, Dieu avait donné une habileté spéciale pour la construction du tabernacle. C'est ainsi qu'un homme non sanctifié et qui exigea un grand salaire à cause de sa capacité exceptionnelle, se tint à la tête du groupe des artisans de Salomon. Les efforts d'Huram-Abi n'émanaient pas d'un désir de rendre un service maximum à Dieu. Il servait Mammon, le dieu de ce monde. Dans les fibres même de son être étaient incrustés les principes de l'égoïsme qui se révélèrent par son désir d'obtenir le plus grand salaire. Et ces principes erronés parvinrent à être partagés, petit à petit, par ses collaborateurs. Tandis qu'ils travaillaient jour après jour avec lui, et qu'ils se laissaient porter par leur penchant à comparer leur salaire avec celui des autres, ils commencèrent à perdre de vue le caractère sacré de leur travail et ils passèrent beaucoup de temps à penser à la différence de leurs salaires. Graduellement, ils perdirent leur esprit d'abnégation et ils entretinrent un esprit de convoitise. En conséquence, ils demandèrent de plus grandes rémunérations, qui leur furent accordées. L'influence funeste commencée avec l'engagement de cet homme avide se propagea dans toutes les sphères du service du Seigneur, et s'étendit partout dans le royaume de Salomon. Les salaires élevés, demandés et reçus, donnèrent à beaucoup l'opportunité de satisfaire leur goût du luxe et du gaspillage. Dans les grands effets de ces influences, on peut trouver une des principales causes de la terrible apostasie de celui qui fut autrefois le plus sage de tous les mortels. Le roi ne fut pas le seul a apostasier, car on voyait partout le gaspillage et la corruption. Les pauvres étaient opprimés par les riches; l'esprit d'abnégation dans le service de Dieu était presque perdu de vue. Ici, il y a une leçon très importante, aujourd'hui, pour le peuple de Dieu, une leçon que beaucoup sont lents à apprendre. L'esprit de convoitise, la recherche des postes les plus importants et des salaires les plus élevés, abondent dans le monde. On trouve très rarement l'esprit de renoncement et de sacrifice personnel d'autrefois. Mais c'est le seul état d'esprit qui doit mouvoir un vrai serviteur de Jésus. Notre divin Maître nous a donné un exemple sur la façon dont nous devons travailler. Et à ceux à qui il ordonna : « Suivez-moi et je vous ferai pêcheurs d'hommes », il n'offrit pas des sommes fixes pour leurs services. Ils devaient partager avec lui l'abnégation et le sacrifice. Ceux qui prétendent suivre le Maître Ouvrier, et qui sont engagés à son service comme ses collaborateurs, doivent employer dans leur travail, l'exactitude et l'habileté, le tact et la sagesse que le Dieu de la perfection réclama dans la construction du tabernacle terrestre. Et aujourd'hui, comme alors et comme aux jours du ministère terrestre de Christ, la consécration à Dieu et l'esprit de sacrifice doivent être considéré comme les premières qualités requises pour un service acceptable. Le dessein de Dieu est qu'aucune particule d'égoïsme ne soit mêlée à son oeuvre. On devrait faire très attention à l'esprit qui entre dans les institutions du Seigneur. Ces institutions furent fondées sur l'abnégation du peuple de Dieu et le travail désintéressé de ses serviteurs. Tout ce qui est en rapport avec le service de ces institutions devrait porter la signature du ciel. Un sentiment de la sainteté des institutions de Dieu devrait être favorisé et cultivé. Les ouvriers doivent humilier leur coeur devant le Seigneur, en reconnaissant sa souveraineté. Tous doivent vivre en accord avec les principes d'abnégation. À mesure que l'ouvrier loyal et dévoué, avec sa lampe spirituelle préparée et allumée, s'efforce d'une façon désintéressée de promouvoir les intérêts de l'établissement dans lequel il travaille, il jouira d'une précieuse expérience et il pourra dire : « Certainement, l'Éternel est dans ce lieu. » Il comprendra qu'il a un grand privilège, en lui permettant d'exercer son habileté, son service et sa vigilance infatigable pour le Seigneur de l'institution. Au début du message du troisième ange, ceux qui fondèrent nos institutions et ceux qui y travaillaient étaient mus par des motifs nobles et désintéressés. Pour leur travail ardu ils ne recevaient qu'une pitance : à peine de quoi vivre; mais ils avaient le coeur baptisé du ministère de l'amour. La récompense de leur libéralité absolue était apparente dans leur communion intime avec l'Esprit du Maître Ouvrier. Ils pratiquaient la plus stricte économie afin que la plus grande quantité possible des ouvriers puissent planter l'étendard de la Vérité dans de nouveaux champs. Mais, il se produisit un changement au fil du temps; l'esprit de sacrifice ne se manifesta plus. Dans quelques-unes de nos institutions les salaires de certains ouvriers augmentèrent au-delà du raisonnable. Ceux qui recevaient ces salaires prétendaient mériter une paie plus importante à cause de leurs tatents supérieurs. Mais, qui les leur a donnés ? Avec la hausse des salaires, une augmentation continuelle de l'avarice -- qui est de l'idolâtrie -- suivit, ainsi qu'une diminution de la spiritualité. De grands maux s'infiltrèrent et Dieu fut déshonoré. L'esprit de beaucoup de ceux qui furent témoins de ce désir de salaires élevés et toujours plus importants, fut pénétré par le doute et l'incrédulité. Des principes étranges, tels le mauvais levain, se propagèrent dans presque tout le corps des croyants. Beaucoup cessèrent d'être désintéressés, et quelques-uns gardèrent leurs dîmes et leurs offrandes. Dieu, dans sa providence, demanda une réforme dans son oeuvre sacrée, une réforme qui devait commencer dans le coeur et donner des fruits visibles. Quelques-uns de ceux qui continuèrent aveuglément à attribuer une importance exagérée à leurs services, furent éliminés; d'autres reçurent le message qui leur était donné, et revinrent vers Dieu de tout leur coeur et apprirent à détester leur esprit de convoitise. Dans la mesure du possible, ils s'efforcèrent de donner un bon exemple aux autres, en réduisant volontairement leurs salaires. Ils comprirent que seule une transformation complète de leur esprit et de leur coeur pouvait les sauver d'être des victimes d'une très subtile tentation. Dans toute son extension, l'oeuvre de Dieu est une; et les mêmes principes doivent régir toutes ses branches et le même esprit doit y être révélé. Elle doit porter le sceau de l'oeuvre missionnaire. Chaque département de la cause est en relation avec toutes les parties du champ évangélique, et l'esprit qui prévaut dans un département se fera sentir dans tout le champ. Si une partie des ouvriers reçoit de gros salaires, dans différentes branches de l'oeuvre il y en aura d'autres qui réclameront des salaires plus importants, et graduellement l'esprit d'abnégation sera perdu de vue. D'autres institutions et associations capteront le même esprit, et la faveur du Seigneur leur sera ôtée, car il ne peut pas approuver l'égoïsme. C'est ainsi que notre oeuvre dynamique, qui ne peut aller de l'avant que par des sacrifices constants, arrivera à sa fin. Dieu mettra à l'épreuve la foi de chaque âme. Il nous a rachetés par un sacrifice infini. Bien que riche, il se fit pauvre pour nous, afin que par sa pauvreté, nous puissions posséder des richesses éternelles. Toute la capacité et l'intellect que nous possédons nous ont été donnés en dépôt par le Seigneur, afin que nous les utilisions pour lui. Nous avons le privilège d'être des collaborateurs avec Christ dans son sacrifice. [12] Le contact avec les sages du monde prépare le chemin de la ruine. Salomon prépara le chemin de sa propre ruine en recourant aux sages des autres nations pour édifier le temple. Dieu avait été l'éducateur de son peuple, et il désirait que celui-ci dépende de la sagesse divine et soit à la tête de tous les peuples, grâce aux talents qu'il avait reçus. Mais Salomon dépendit des hommes au lieu de Dieu, et il découvrit que sa force supposée n'était que faiblesse. Il transporta, à Jérusalem, le levain des mauvaises influences qui se perpétuèrent sous la forme de la polygamie et de l'idolâtrie. [13] 1 Rois 6 7. (Éphésiens 2:19-22) Un symbole du temple spirituel de Dieu. Le temple fut construit avec des pierres taillées extraites des carrières des montagnes; et chaque pierre fut préparée à occuper sa place dans le temple : elle fut taillée, polie et éprouvée avant d'être transportée à Jérusalem. Et quand elles furent toutes apportées, elles furent assemblées sans que le son d'une hache ou d'un marteau fût entendu. Cet édifice représentait le temple spirituel de Dieu, composé de matériaux assemblés de toutes nations, langues ou peuples, de tous les niveaux, du plus élevé au plus humble, riches ou pauvres, instruits ou ignorants. Il ne s'agit pas de matériaux inertes qui doivent être ajustés par le marteau ou le ciseau; ils sont des pierres vivantes sorties de la carrière du monde, par la vérité; et le grand Maître d'oeuvre, le Seigneur du temple, est actuellement en train de les tailler et de les polir, pour les préparer à occuper leur place respective dans le temple spirituel. Ce temple sera parfait dans sa totalité, quand il sera complet; il sera un sujet d'admiration pour les anges et les hommes, car Dieu en est l'Architecte et le Constructeur. Que personne ne pense qu'il ne doit pas recevoir de coups. Il n'y a aucune personne, ni aucune nation qui soit parfaite dans chacune de ses habitudes ou dans ses pensées. Chacun doit apprendre de l'autre. C'est pourquoi Dieu désire que les personnes des différentes nationalités se mêlent pour être unies en critères et en desseins. Alors, l'unité qu'il y a en Christ servira d'exemple. [14] 11-13. L'édification du caractère doit révéler la grandeur de Dieu. Les préparatifs faits pour l'édification de la maison du Seigneur devaient être conformes aux instructions qu'il avait données. Aucun effort ne devait être épargné pour son édification, car c'est là que Dieu se rencontrerait avec son peuple. L'édifice devait montrer aux nations de la terre la grandeur du Dieu d'Israël. Il devait représenter, dans chacune de ses parties, la perfection de Celui que les Israélites avaient été appelés à honorer devant le monde entier. Les spécificités au sujet de la construction furent souvent répétées. Ils devaient les suivre avec la plus grande exactitude dans tout l'ouvrage à accomplir. Les croyants comme les incrédules devaient comprendre l'importance de l'ouvrage par le soin qui serait apporté à sa réalisation. L'application manifestée dans l'édification du temple est une leçon pour nous quant au soin que nous devons apporter dans l'édification de notre caractère. Aucun matériau ordinaire ne devait être utilisé. En aucune façon, le travail d'assemblage des différentes parties, ne devait être laissé au hasard. Chaque pièce devait s'assembler parfaitement avec l'autre. Le temple de Dieu fut tel qu'il doit être. Dans la construction de son caractère, Son peuple ne doit utiliser aucun bois inutile, aucun travail négligé ou exécuté dans l'indifférence? En période de perplexité ou d'angoisse, quand on doit supporter une forte tension, on verra clairement quelles sortes de bois ont été utilisés dans la construction du caractère. [15] 12, 13. Dieu donne la dextérité, l'intelligence et l'adaptabilité. Ce message fut envoyé par Salomon tandis qu'il était occupé à la construction du temple. Le Seigneur lui assura qu'il prendrait en compte ses efforts et ceux des autres occupés à l'édification. Dieu veille aujourd'hui sur son oeuvre de la même façon. Ceux qui travaillent avec un désir sincère d'accomplir la Parole du Seigneur et d'honorer son nom augmenteront leur connaissance, car le Seigneur coopérera avec eux. Il observe avec approbation ceux qui tiennent compte de la gloire divine. Il leur donnera la dextérité, l'intelligence et l'adaptabilité pour réaliser leur travail. Celui qui entre au service de Dieu, avec la détermination de faire du mieux qu'il peut, recevra une éducation de valeur s'il prête attention à l'instruction donnée par le Seigneur et s'il ne suit pas sa propre sagesse ou ses propres idées. Tous doivent être soumis, tous doivent chercher le Seigneur avec humilité et lui dédier, avec joie et gratitude, la connaissance obtenue. [16] 23-28. (Chapitre 8:6,7; 2 Chroniques 5:7,8,12-14). Deux anges supplémentaires placés près de l'arche. Un sanctuaire plus splendide fut construit, en accord avec le modèle montré à Moïse sur la montagne et présenté ensuite à David par le Seigneur. En plus des chérubins qui étaient sur l'arche, Salomon en fit deux autres plus grands, un à chaque extrémité de l'arche, pour représenter les anges célestes qui veillent sur la loi de Dieu. Il est impossible de décrire la beauté et la splendeur de ce sanctuaire. Les sacrificateurs introduisirent l'arche dans ce lieu avec un respect solennel, et la déposèrent à sa place, sous les ailes des deux chérubins sublimes qui étaient debout sur le sol. Le choeur sacré éleva ses voix en louanges à Dieu et sa mélodie fut accompagnée par toutes sortes d'instruments musicaux. Et tandis que les parvis du temple résonnaient de louanges, la nuée de la gloire de Dieu prit possession de la maison, de la même façon que dans le passé elle avait rempli le tabernacle du désert. [17] 1 Rois 7 13, 14, 40. (Chapitre 5:3-18; 2 Chroniques 2:13,14; 4:11). Salomon aurait dû avoir utilisé les talents disponibles. La première chose que Salomon aurait dû avoir pensée, pour la construction du temple, était la façon d'obtenir toute l'aide physique et l'habileté que pouvait apporter le peuple, que Christ avait préparé par des communications données à Israël par l'intermédiaire de Moïse. [18] 1 Rois 8 6, 7. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 6:23-28. 54. Voir le com. d'EGW sur 2 Chroniques 6:13. 1 Rois 10 18-27. (Ecclésiaste 1:14). Ayez compassion de l'homme qui fut envié. Beaucoup ont envié la popularité et l'immense gloire de Salomon, en pensant qu'il avait dû être le plus heureux des hommes. Mais au milieu de toute cette gloire d'ostentation artificielle, l'homme envié est celui qui est le plus digne de compassion. Il a le visage obscurci par le désespoir. Toute la splendeur qui l'entoure n'est rien d'autre pour lui que le remède de l'affliction et de l'angoisse de ses pensées à mesure qu'il repasse sa vie gaspillée dans la recherche du bonheur, au moyen de la complaisance et la satisfaction égoïste de chaque désir. [19] 1 Rois 11 1. Des unions matrimoniales non sanctifiées furent à l'origine de sa chute. L'origine de tous les péchés et les excès de Salomon peut se retrouver dans sa grande erreur d'avoir cesser de dépendre de Dieu quant à la sagesse, et de ne pas avoir cheminé humblement devant lui. La leçon que nous devons apprendre de l'histoire de cette vie pervertie est la nécessité de dépendre continuellement des conseils de Dieu, de veiller soigneusement aux inclinations de notre conduite, de réformer chaque habitude qui tend à nous éloigner de Dieu. Elle nous enseigne que pour maintenir la simplicité et la pureté de notre foi immaculées, nous avons besoin de beaucoup d'attention, de vigilance et de prière. Si nous voulons nous élever à l'excellence morale la plus achevée et si nous voulons atteindre la perfection du caractère religieux, avec quel soin nous nous appliquerons dans le choix des amitiés et dans l'élection d'un conjoint pour la vie ! Beaucoup, comme le roi d'Israël, suivent leurs propres désirs charnels et nouent des liens matrimoniaux non sanctifiés. Beaucoup qui commencent leur vie dans une sphère limitée, par une belle matinée aussi prometteuse que Salomon l'eut dans sa haute charge, perdent leur âme et en entraînent avec eux à la ruine, à cause d'un faux pas irréparable dans leur relation matrimoniale. Ainsi, comme les épouses de Salomon dévièrent son coeur de Dieu vers l'idolâtrie, les conjoints frivoles qui ne sont pas enracinés dans les principes, dévient le coeur de ceux qui furent autrefois nobles et loyaux, en les conduisant à la vanité, aux plaisirs corrompus et au vice absolu. [20] 1-4. (1 Corinthiens 10:12). Une leçon spéciale pour les personnes d'un âge avancé. Le registre inspiré nous dit de Salomon que : « ses femmes inclinèrent son coeur vers d'autres dieux; et son coeur ne fut point tout entier à l'Éternel, son Dieu ». On ne doit pas traiter ce thème à la légère. Le coeur qui aime Jésus ne désirera pas l'affection illicite d'un autre. Christ supplée chaque besoin. Cette affection superficielle est de même caractère que la joie exaltée que Satan promis à Ève. C'est convoiter ce que Dieu a défendu. Des centaines, lorsqu'il est déjà trop tard pour eux, peuvent servir d'avertissements à d'autres pour qu'ils ne se risquent pas au bord du précipice. L'intelligence, la position, la richesse ne pourront jamais occuper la place des qualités morales. Le Seigneur apprécie plus que l'or d'Ophir les mains propres, le coeur pur et une consécration noble et fervente à Lui et à la vérité. Une mauvaise influence a un pouvoir qui tend à se perpétuer. Oh, que je puisse présenter ce sujet au peuple observateur des commandements de Dieu tel qu'il me l'a montré ! Que le triste souvenir de l'apostasie de Salomon serve d'avertissement à chaque âme afin d'éviter le précipice. Sa faiblesse et son péché s'est transmis de génération en génération. Le roi le plus excellent qui n'ait jamais saisi un sceptre, duquel il fut dit qu'il était aimé de Dieu, fut contaminé et fut misérablement abandonné par son Dieu parce qu'il plaça son affection du côté erroné. Le gouverneur le plus puissant de la terre n'avait pas réussi à gouverner ses propres passions. Salomon peut avoir été sauvé, comme « arraché du feu », et cependant, sa repentance ne parvint pas à détruire les hauts lieux ni à démolir les pierres qui restèrent comme des preuves de ses crimes. Il déshonora Dieu, en choisissant d'être dominé par la concupiscence plutôt que de participer à la nature divine. Qu'est devenue la vie de Salomon pour ceux qui sont disposés à utiliser son exemple pour couvrir leurs propres actions viles ? Immanquablement, nous transmettons une hérédité de bien ou de mal. Notre vie et notre exemple, seront-ils une bénédiction ou une malédiction ? En voyant notre tombe, les gens diront-ils « il fut ma perte » ou « il m'a sauvé » ? La leçon qui doit être apprise de la vie de Salomon comporte une implication morale spéciale pour la vie des personnes âgées, pour ceux qui ne montent déjà plus sur la montagne mais qui descendent en faisant face au soleil couchant. Nous nous attendons à voir des défauts dans le caractère des jeunes qui ne sont pas dominés par l'amour et la foi en Jésus-Christ. Nous voyons des jeunes qui oscillent entre la vérité et l'erreur, qui sont indécis entre les principes bien établis et le courant presque irrésistible du mal qui est en train de mener leurs pieds vers la ruine. Mais nous nous attendons à de meilleures choses de la part des personnes d'âge mûr. Nous nous attendons à ce que leur caractère soit stable, leurs principes bien enracinés et qu'ils aient vaincu le danger de la contamination. Mais le cas de Salomon est là devant nous comme une balise signalant le danger. Quand toi, vieux pèlerin qui a remporté les batailles de la vie, tu penses que tu es ferme, prend garde de ne pas tomber. Tel une canne secouée dans le vent sous le pouvoir du tentateur, ainsi fut le caractère faible et chancelant, bien que naturellement hardi, ferme et déterminé de Salomon. Comme le vieux cèdre noueux du Liban, le robuste chêne de Basan plia sous la rafale de la tentation ! Quelle leçon pour ceux qui désirent sauver leur âme en veillant continuellement dans la prière ! Quel avertissement à maintenir toujours la grâce de Christ dans son coeur, pour lutter contre la corruption interne et les tentations extérieures ! [21] Aussi longtemps que dure la vie, il faut dominer les principes et les passions par de fermes desseins. La corruption intérieure existe; la tentation extérieure existe aussi; et tant que l'oeuvre de Dieu doit avancer, Satan aura des plans pour disposer les circonstances de façon à ce que la tentation survienne avec une puissance écrasante pour l'âme. À aucun moment, nous ne pouvons être en sécurité, à moins que nous dépendions de Dieu et que notre vie ne soit cachée avec Christ en Dieu. [22] 4-6. Dieu rompit son pacte avec Salomon. Salomon a perdu sa relation avec le ciel et il donna à Israël un exemple si trompeur, que Dieu ne put le justifier. Dieu rompit son pacte avec Salomon parce qu'il fut déloyal. Si Salomon avait prêté attention aux instructions qui lui furent données, Dieu aurait oeuvré par lui pour révéler au monde sa puissance et sa majesté. Aujourd'hui, les personnes qui ont reçu de Dieu une grande lumière ne seront en sécurité qu'en marchant dans la voie du Seigneur, en se plaçant là où il pourra mener à bien sa volonté par leur intermédiaire. Dieu fera de grandes choses pour ceux qui apprennent de Lui sans dépendre de leur propre conseil, mais de Celui qui ne commet jamais d'erreur. Notre sécurité, notre sagesse dépendent de la reconnaissance des instructions de Dieu et de l'attention que nous leur prêtons. La connaissance la plus précieuse que nous pouvons obtenir est la connaissance de Dieu. Ceux qui cheminent humblement devant Lui, en l'aimant suprêmement et en obéissant à sa Parole, recevront la bénédiction de la sagesse. La connaissance du ciel leur sera donnée pour être impartie aux autres. La sagesse est un don de Dieu qui doit être préservé de toute contamination. Sa possession fait que tout individu qui reçoit ce don a l'obligation de glorifier Dieu en bénissant son prochain. Il faut toujours prendre en compte la crainte de l'Éternel, en se demandant à chaque pas : « Est-ce le chemin du Seigneur ? » Dieu désire avoir sur cette terre des représentants corrects par lesquels il puisse communiquer à son peuple sa faveur spéciale. Ces représentants doivent être des hommes qui honorent Dieu en gardant ses commandements, des hommes sages, loyaux, qui puissent agir comme dirigeants, qui procèdent avec circonspection, qui montrent au monde la signification de la vraie loyauté envers Dieu. [23] 4. (Apocalypse 2:4,5) Un chandelier est ôté. Salomon connaissait-il Dieu tandis qu'il se comportait comme les idolâtres ? Non. Il avait oublié la riche expérience de sa jeunesse et les prières qu'il avait élevées dans le temple. Le chandelier fut ôté de sa place quand Salomon oublia Dieu. Il perdit la lumière de Dieu; il perdit la sagesse de Dieu; il confondit l'idolâtrie avec la religion. [24] 4-8. (2 Rois 23:13,14) Le monument d'un caractère avili. Peu se rendent compte qu'ils exercent continuellement dans leur vie une influence qui se perpétuera en faveur du bien ou du mal. Plusieurs centaines d'années étaient passées depuis que Salomon avait fait ériger dans les montagnes ces sanctuaires idolâtres; et bien que Josias ait démoli ces lieux de culte, leurs décombres, qui contenaient des parties de leur structure, demeuraient toujours aux jours de Christ. La hauteur sur laquelle avait été édifiés ces sanctuaires était appelé -- par les Israélites loyaux -- « le Mont du Délit ». Dans son orgueil et son enthousiasme, Salomon ne se rendit pas compte que sur ces autels païens il était en train d'ériger un monument de son caractère avili, qui durerait plusieurs générations et qui serait commenté par des milliers. De la même façon, chaque acte de la vie est important, soit pour le bien soit pour le mal; et c'est seulement en agissant en accord avec les principes dans les épreuves de la vie quotidienne, que nous acquérons la force de nous maintenir fermes et fidèles dans les situations les plus difficiles et les plus dangereuses. Les signes de l'apostasie de Salomon durèrent plusieurs siècles après lui. À l'époque de Christ, ceux qui adoraient dans le temple pouvaient contempler, ici même, en face d'eux, le Mont du Délit, et ils pouvaient se souvenir que le constructeur de leur riche et glorieux temple -- le plus renommé de tous les rois -- s'était séparé de Dieu et avait érigé des autels aux idoles païennes; que le plus puissant gouverneur de la terre n'avait pas pu gouverner son propre esprit. Salomon descendit repenti dans la tombe; mais sa repentance et ses larmes ne purent éliminer du Mont du Délit, les signes de son lamentable abandon de Dieu. Les murs en ruines et les colonnes brisées donnèrent pendant mille ans un témoignage silencieux de l'apostasie du roi le plus grand qui se soit jamais assis sur un trône terrestre. [25] 4-11. Le luxe, le vin et les femmes idolâtres firent tomber Salomon. Avec tous ses honneurs, Salomon chemina sagement et fermement dans les conseils de Dieu pendant longtemps, mais avec le temps, il fut vaincu par les tentations qui lui survinrent à cause de sa prospérité. Il avait vécu dans le luxe depuis sa jeunesse. Son appétit avait été satisfait par les aliments les plus exquis et les plus coûteux. Les effets de cette vie fastueuse et la consommation abondante de vin obscurcirent finalement son intelligence et firent qu'il se sépara de Dieu. Il conclut des relations matrimoniales précipitées et pécheresses avec des femmes idolâtres. [26] 9-12. (Chapitre 14:21) L'influence de Salomon sur ses fils. Ce fut cette prophétie de ruine imminente qui réveilla comme d'un rêve le roi apostat, et l'induisit à se repentir et à tenter d'arrêter, autant que possible, la terrible marée du mal qui pendant les dernières années de son règne avait grandi toujours plus. Mais quand il se repentit, il ne lui restait que quelques années de vie, et il ne pouvait pas avoir l'espérance d'éviter les conséquences des longues années de pratiques erronées. Sa mauvaise conduite avait libéré des influences qu'il ne put jamais dominer complètement. C'est encore plus certain en ce qui concerne l'éducation des fils qui naquirent de ses mariages avec les femmes idolâtres. Roboam, le fils que Salomon choisit comme successeur, avait reçu de sa mère, qui était ammonite, un moule de caractère qui le conduit à considérer le péché comme désirable. Parfois, il s'efforça de servir Dieu, et une certaine prospérité lui était accordée; mais il ne fut pas ferme, et à la longue, il céda devant les influences du mal qui l'entourait depuis son enfance. [27] 1 Rois 12 25-33. Le danger de manifester l'esprit de Jéroboam. Aujourd'hui, les hommes courent le danger de manifester le même esprit que celui de Jéroboam, et de faire une oeuvre de caractère similaire à celle qu'il fit. L'exécution de ses plans poussa les fils d'Israël à s'éloigner de Dieu et à tomber dans l'idolâtrie, et ils accomplirent et permirent de terribles maux. Le Juge de toute la terre mettra sur Jéroboam les terribles résultats de sa conduite. Et il chargera sur ceux qui suivirent son exemple les résultats de leur mauvaise conduite. [28] 1 Rois 13 11-19. Seul Dieu peut révoquer les ordres divins. L'homme de Dieu avait été intrépide en donnant un message de reproche. Il n'avait pas vacillé en condamnant le faux système de culte du roi. Et il avait refusé l'invitation de Jéroboam, bien qu'il lui promît une récompense; mais il prit la liberté de se laisser persuader par quelqu'un qui prétendait avoir un message du ciel. Quand le Seigneur donne un ordre à un homme tel qu'il en donna à ce messager, lui seul peut en révoquer l'ordre. Le mal annoncé tombera sur ceux qui s'éloignent de la voix de Dieu pour écouter des contrordres. Puisque ce messager avait obéi aux faux ordres, Dieu permit qu'il fût détruit. [29] 1 Rois 14 21. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 11:9-12. 1 Rois 16 31. Jézabel contre l'Esprit de Dieu. Combien peu se rendent compte du pouvoir d'une femme qui n'est pas consacrée ! Je fus emmenée, à travers le temps, à l'époque d'Achab. Dieu aurait été avec Achab s'il avait suivi le conseil du ciel; mais Achab ne le fit pas. Il se maria avec une femme adonnée à l'idolâtrie. Jézabel avait plus de pouvoir sur le roi que Dieu. Elle le conduisit à l'idolâtrie, et le peuple avec lui. [30] L'influence de Jézabel sur Achab fut plus grande que l'influence de l'Esprit de Dieu, peu lui importait l'évidence puissante et convaincante du ciel. [31] 1 Rois 17 1. Élie prit la clé du ciel. Avant qu'il [Achab] puisse sortir de son étonnement ou se forger une réponse, Élie disparut en emportant avec lui la clé du ciel. Sa parole avait fermé les trésors du ciel, et seule sa parole pourrait les ouvrir à nouveau. Achab ne se rendit pas compte que le prophète était sorti de sa présence sans qu'un reproche lui ait été adressé, jusqu'à ce que l'homme de Dieu soit parti et sans qu'il fut possible de le rappeler. [32] 1, 2. Une homme de Dieu avec un message de Dieu. Dieu a toujours des hommes à qui il confie son message. Son Esprit agit sur leur coeur et les pousse à parler. Stimulé par un saint zèle et par une impulsion divine qui agit fortement sur eux, ils se consacrent à la réalisation de leur devoir sans calculer froidement les conséquences que peut entraîner la présentation aux gens du message que le Seigneur leur a donné. Mais, très vite le serviteur de Dieu se rend compte qu'il a risqué quelque chose. Il découvre que lui et le message sont devenus les objets de la critique. On analyse et on commente toutes ses habitudes, toute sa vie, tout ce qui lui appartient. Son message est décortiqué et rejeté avec l'esprit le plus mesquin et impie que les hommes croient convenable d'utiliser en accord avec leur jugement limité. Ce message a-t-il atteint le but que Dieu désirait ? Non; il a absolument échoué parce que les coeurs de tous les auditeurs n'étaient pas sanctifiés. Si le visage du ministre n'est pas de pierre, s'il n'a pas une foi et un courage inébranlables, si son coeur n'a pas été fortifié par une communion constante avec Dieu, il commencera a adapter son message pour plaire aux coeurs et aux oreilles impies de ceux à qui il s'adresse. En s'efforçant d'éviter la critique à laquelle il s'expose, il se sépare de Dieu et perd le sentiment de la présence divine, et son témoignage redevient timide et sans vie. Il découvre que son courage et sa foi se sont évanouis et ses efforts sont impuissants. Le monde est plein d'adulateurs et de dissimulateurs qui se sont abandonnés au désir de plaire; mais en réalité, ils sont peu nombreux les fidèles qui ne prennent pas en compte leur propre intérêt, mais qui aiment trop leurs frères pour tolérer leur péché. [33] 1 Rois 18 17. Les rebelles jettent la culpabilité des difficultés sur les autres. Ceux qui refusent d'accepter le reproche et d'être corrigé, manifesteront de l'inimitié, de la méchanceté et de la haine contre l'instrument que Dieu a employé. Ils n'arrêteront pas d'utiliser tous les moyens pour attirer la honte sur celui qui leur apporta le message. Comme dans le cas d'Achab avec Élie, ils pensent que le serviteur de Dieu est le perturbateur, la malédiction. Achab a dit : « Est-ce toi, qui jettes le trouble en Israël ? » [34] 36-40. Quelqu'un qui fut pleinement du côté de Dieu. Dieu veut d'abord que son honneur soit exalté devant les hommes, et que ses conseils soient confirmés devant les gens. Le témoignage du prophète Élie sur le Mont Carmel est l'exemple de quelqu'un qui se tient pleinement du côté de Dieu et de son oeuvre sur la terre. Le prophète appelle le Seigneur par son nom -- Éternel, Dieu -- que lui-même s'était donné pour démontrer sa condescendance et sa compassion. Élie l'appelle le Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, dans le but de réveiller dans le coeur de son peuple apostat un souvenir humble du Seigneur et pour l'assurer de la riche et gratuite grâce divine. Élie pria : « que l'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël ». L'honneur de Dieu doit être grandement exalté, mais en plus, le prophète demanda aussi la confirmation de sa mission. « Que l'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël », pria-t-il, « que je suis ton serviteur, et que j'ai fait toutes ces choses par ta parole ! Réponds-moi, Éternel, réponds-moi ! » Son zèle pour la gloire de Dieu et son amour profond pour la maison d'Israël sont les leçons destinées à instruire tous ceux qui, aujourd'hui, sont les représentants de l'oeuvre de Dieu sur la terre. [35] 42-44. Les leçons importantes d'Élie. L'expérience d'Élie nous donne des leçons importantes. Quand, sur le Carmel, il demanda la pluie dans une prière, sa foi fut mise à l'épreuve, mais il persévéra en faisant connaître sa requête à Dieu. Six fois, il pria avec ferveur, et cependant il n'y eut aucun signe que sa prière fut acceptée; mais avec une foi ferme il insista dans sa prière devant le trône de la grâce. À la sixième fois, s'il avait abandonné à cause du découragement, sa prière n'aurait pas été exaucée; mais il persévéra jusqu'à ce qu'il reçoive la réponse. Nous avons un Dieu dont l'oreille n'est pas fermée à nos requêtes, et si nous mettons sa parole à l'épreuve il récompensera notre foi. Il veut que tous nos intérêts soient étroitement liés aux siens, et alors, il peut nous bénir avec sécurité, parce qu'ainsi, nous ne nous attribuerons pas la gloire quand la bénédiction nous sera accordée, mais nous en accorderons toute la louange à Dieu. Dieu ne répond pas toujours à nos prières la première fois que nous l'invoquons. S'il agissait ainsi, nous penserions avoir droit à toutes les bénédictions et les faveurs qu'il nous concède. Au lieu d'examiner avec soin notre coeur pour voir si nous n'y hébergeons aucun mal, ou si aucun péché n'y est encouragé, nous deviendrions négligeants et nous cesserions de comprendre notre dépendance de Dieu et notre besoin de son aide. Éie s'humilia jusqu'au point de se trouver dans la situation de ne pas s'en attribuer la gloire. La coutume de louer les hommes a pour résultat de grands maux. Ils se louent mutuellement, et les hommes sont ainsi induits à croire que la gloire et l'honneur leur appartiennent. Quand vous louez un homme, vous placez un piège pour son âme et vous faites exactement ce que Satan veut que vous fassiez. Vous devez louer Dieu de tout votre coeur, de toute votre âme, de toutes vos capacités, votre intelligence et votre énergie, car seul Dieu est digne d'être loué. [36] 43, 44. Élie examine sérieusement son coeur. Le serviteur veillait tandis qu'Élie priait. Six fois il revint de son poste d'observation en disant : « Il n'y a rien. » Mais le prophète ne s'abandonna pas au découragement. Il persévéra, en repassant sa vie pour voir où il avait manqué d'honorer Dieu; il confessa ses péchés, et ainsi, il continua d'affliger son âme devant Dieu tandis qu'il veillait pour voir s'il y avait un signe d'exaucement de sa prière. Pendant qu'il examinait son coeur, il se sentait chaque fois plus petit, tant dans sa propre estime qu'à la vue de Dieu. Il lui semblait qu'il n'était rien, et que Dieu était tout; et quand il en arriva au point de renoncer au moi, tandis qu'il s'accrochait au Sauveur comme son unique force et sa justice, la réponse vint. Le serviteur apparut et dit : « Voici un petit nuage qui s'élève de la mer, et qui est comme la paume de la main d'un homme. » [37] 1 Rois 19 4. Accourir à Dieu maintient le courage élevé. Pour aussi courageux et chanceux que soit un homme dans un travail particulier, il se découragera à moins d'accourir continuellement à Dieu quand sa foi est mise à l'épreuve par des circonstances qui surgissent. Même après que Dieu lui ait donné des preuves claires de son pouvoir, après qu'il se soit senti fortifié pour accomplir l'oeuvre de Dieu, il échouera à moins de se confier implicitement dans le Tout-Puissant. [38] 18. Beaucoup ne se sont pas prosternés devant Baal. Dans nos villes, il y en a des milliers qui craignent Dieu, et qui n'ont pas plié les genoux devant Baal. Le monde ne leur prête aucune attention car beaucoup d'entre eux sont d'humble condition; mais bien qu'ils soient cachés le long des chemins et des haies, ils cherchent Dieu. [39] 19-21. Le caractère d'Élisée. L'attention d'Élie fut attirée par Élisée, le fils de Schaphath, qui, avec ses serviteurs, labourait avec douze paires de boeufs. Il était éducateur, directeur et ouvrier. Élisée ne vivait pas dans les villes surpeuplées. Son père travaillait la terre, il était agriculteur. Élisée avait été éduqué loin de la ville et de la corruption de la cour. Il avait acquis des habitudes de simplicité, d'obéissance à ses parents et à Dieu. Ainsi, dans la quiétude et la satisfaction, il était préparé pour l'humble travail de la terre. Mais bien qu'il fût d'un esprit humble et tranquille, Élisée n'avait pas un caractère changeant. Il était intègre, fidèle et il aimait et craignait Dieu. Il avait les caractéristiques d'un dirigeant, mais il possédait en plus l'humilité de celui qui est disposé à servir. Son esprit avait été exercé dans les petits détails afin d'être fidèle dans n'importe quelle chose à réaliser, de façon que si Dieu l'appelait à s'occuper de quoi que ce soit de plus direct avec le ciel, il était préparé à entendre sa voix. Il y avait des richesses dans le foyer d'Élisée, mais il comprenait que pour obtenir une éducation complète il devait être un ouvrier persévérant dans n'importe quel travail qui devait être accompli. Il n'avait pas permis qu'il fut moins instruit que les serviteurs de son père. Il avait d'abord appris à servir afin de savoir diriger, instruire et gouverner. Élisée attendait tranquillement d'accomplir son travail avec fidélité. Jour après jour, par l'obéissance pratique et la grâce divine dans laquelle il se confiait, il acquit droiture et vigueur de jugement. Tandis qu'il faisait tout son possible en coopérant avec son père dans l'entreprise familiale, il effectuait un service pour Dieu. Il était en train d'apprendre à coopérer avec Dieu. [40] 1 Rois 22 7, 8. Les préjugés ferment les yeux à la vérité. Plus nous étudions les Écritures avec soin, plus nous comprenons clairement le vrai caractère de nos pensées et de nos actions. Mais il y en a des milliers qui laissent la Bible de côté pour la même raison qu'Achab haïssait Michée. Parce que la Parole de Dieu prophétise du mal contre le pécheur, ils prétendent y trouver des objections et des contradictions. Tandis qu'ils professent être prêts à reconnaître leur culpabilité, ils permettent aux préjugés de régner, et ils refusent de voir la vérité que révèle cette Parole. [41] Notes : 1. Manuscript 6, 1903 2. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 389, 390 3. The Signs of the Times 28/2/1878 4. Manuscript 5, 1912 5. The Review and Herald 19/10/1905 6. Manuscript 164, 1902 7. The Review and Herald 16/8/1898 8. Manuscript 154, 1902 9. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 395 10. Manuscript 164, 1902 11. Manuscript 18, 1905 12. The Review and Herald 4/1/1906 13. General Conference Bulletin 25/2/1895 14. Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists 136, 137 15. Manuscript 18, 1905 16. Manuscript 18, 1905 17. The Review and Herald 9/11/1905 18. Manuscript 5, 1912 19. The Signs of the Times 7/2/1878 20. Health Reformer Mai, 1878 21. Lettre 51, 1886 22. Lettre 8b, 1891 23. Manuscript 1, 1912 24. The Review and Herald 29/3/1892 25. Health Reformer Mai, 1878 26. Health Reformer Avril, 1878 27. The Review and Herald 3/7/1913 28. Lettre 113, 1903 29. Manuscript 1, 1912 30. Manuscript 29, 1911 31. Manuscript 19, 1906 32. The Review and Herald 14/8/1913 33. The Review and Herald 7/4/1885 34. The Review and Herald 8/1/1884 35. Lettre 22, 1911 36. The Review and Herald 27/3/1913 37. The Review and Herald 26/5/1891 38. The Review and Herald 16/10/1913 39. Manuscript 17, 1898 40. The Youth’s Instructor 14/4/1898 41. The Youth’s Instructor 10/6/1897 Chapitre 12 2 Rois 2 Rois 1 2, 3. La voix du prince des ténèbres. Le dieu d'Ekron était supposé donner des informations sur les événements futurs, par l'intermédiaire de ses prêtres. Nombreux étaient ceux parmi le peuple qui allaient l'interroger, mais les prédictions prononcées là-bas et les informations données provenaient directement du prince des ténèbres. [1] 3. « Est-ce qu'il n'y a point de Dieu en Israël ? » Dieu est notre conseiller, et nous courons toujours le danger de montrer notre méfiance envers Dieu quand nous cherchons les recommandations et les conseils des hommes qui ne mettent pas leur confiance en Lui et sont si dépourvus de sagesse dans certains domaines, qu'en suivant leur propre jugement, ils retarderont l'oeuvre. Ils ne reconnaissent pas que Dieu est infini en sagesse. Nous devons rechercher Dieu dans tous nos projets, et lorsque nous l'interrogeons, nous devons croire que nous recevrons ce que nous lui avons demandé. Si vous dépendez des hommes qui n'aiment pas Dieu et n'obéissent pas à ses commandements, vous vous trouverez, sans l'ombre d'un doute, dans de nombreuses difficultés. Ceux qui ne sont pas en relation avec Dieu, sont ses adversaires; et l'ennemi travaillera avec eux pour les guider dans de faux sentiers. Nous n'honorons pas Dieu quand nous nous séparons de l'unique vrai Dieu pour consulter le dieu d'Ekron. Une question se pose : Est-ce parce qu'il n'y a point de Dieu en Israël que vous allez consulter le dieu d'Ekron ? [2] 2 Rois 2 1-6. Certains ont besoin de beaucoup de mouvements. Une fois de plus, Dieu estime qu'un ouvrier à besoin d'être plus intimement en relation avec la Divinité, et pour cette raison, il le sépare de ses amis et de ses relations. Quand il préparait Élie à la translation, il le faisait aller d'un lieu à un autre, là où il ne pourrait pas s'établir commodément et là où il ne manquerait pas d'obtenir le pouvoir spirituel. Et c'était le dessein de Dieu que l'influence d'Élie soit une puissance pour aider beaucoup d'âmes à obtenir une expérience plus importante et plus utile. À ceux auxquels il n'est pas permis de se reposer tranquillement, qui doivent se déplacer continuellement, montant leur tente cette nuit dans un lieu et la nuit suivante dans un autre, que ceux-là se souviennent que le Seigneur les guide et que c'est sa façon de les aider à former des caractères parfaits. Dans tous les changements qui nous sont demandés, Dieu doit être reconnu comme notre compagnon, notre guide et notre sécurité. [3] 1-8. Nos écoles de prophètes. Juste avant qu'Élie soit enlevé au ciel, il visita les écoles de prophètes et instruisit les élèves sur les points les plus importants de leur éducation. Il leur répéta alors les leçons qu'il leur avait données lors de ses visites antérieures, et imprima dans l'esprit des jeunes l'importance de laisser ressortir la simplicité dans chacune des caractéristiques de leur éducation. Ce n'est que de cette façon qu'ils pourraient recevoir l'empreinte du ciel et aller travailler dans les chemins du Seigneur. Si on les dirige en accord avec les desseins de Dieu, nos écoles, dans ces derniers jours du message, feront un travail similaire à celui accompli par les écoles de prophètes. [4] 9. Notre union avec le Saint-Esprit signifie le succès. Le succès du ministère d'Élie n'était pas dû à une qualité héritée qu'il possédait, mais à sa soumission au Saint-Esprit, lequel lui fut donné comme il sera donné à tous ceux qui exercent une foi vivante en Dieu. Dans son imperfection, l'homme a le privilège de s'unir à Dieu par Jésus-Christ. [5] 9, 15. Le pouvoir uni à la tendre compassion. Élisée a reçu une double portion de l'esprit qui avait reposé sur Élie. En lui, la puissance de l'esprit d'Élie s'était unie avec la douceur, la miséricorde et la tendre compassion de l'Esprit de Christ. [6] 11-15. (Zacharie 4:6). La déviation disqualifie pour le service. Désormais, Élisée remplaçait Élie. Il fut appelé à ce poste hautement honoré parce qu'il avait été fidèle dans les petites choses. La question : « Suis-je qualifié pour un tel poste ? » jaillit dans son esprit. Mais il ne permit pas à son esprit de s'y appesantir. La plus grande qualification pour un homme occupant un poste de confiance est d'obéir implicitement à la Parole du Seigneur. Élisée aurait pu exercer ses facultés de raisonnement sur n'importe quel autre sujet, sauf pour celui qui n'admettait pas de raisonnement. Il devait obéir à la Parole du Seigneur en tout temps et en tout lieu. Élisée avait mis la main à la charrue, et il ne devait pas regarder en arrière. Il montra une détermination et une ferme confiance en Dieu. Nous devons étudier cette leçon avec soin. Sous aucun prétexte, nous ne devons nous détourner de notre loyauté. Aucun devoir, que Dieu nous présente, ne doit être un motif pour nous de travailler contre Lui. La Parole de Dieu doit être notre conseiller. Seuls ceux qui obéissent parfaitement et consciencieusement à Dieu seront choisis. Ceux qui suivent le Seigneur doivent être fermes et droits dans leur obéissance à ses instructions. Quelle que soit la déviation qui les conduit à suivre des idées ou des plans humains, elle les disqualifie comme étant indignes de confiance. Même s'ils ont marché comme Énoc --  uniquement avec Dieu -- leurs enfants doivent se séparer de ceux qui ne Lui obéissent pas, et qui démontrent qu'ils n'ont pas une relation vivante avec Dieu. Le Seigneur Dieu a une armée; et tout ceux qui sont à son service comprendront la signification des paroles dites à Zorobabel : « Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Éternel des armées. » [7] 15. Les leçons d'Élie et d'Élisée. Il est nécessaire de présenter l'histoire d'Élie et d'Élisée de façon claire afin que notre peuple puisse comprendre l'importance du travail de réforme qui doit être mené à bien à notre époque. Oh ! que notre peuple puisse avoir la certitude qu'il a les pieds bien affermis sur le fondement sûr ! Les leçons qui doivent être apprises de l'oeuvre de la vie d'Élie et d'Élisée sont importantes pour tous ceux qui s'efforcent d'affermir les pieds des hommes et des femmes sur le Rocher éternel. Les ouvriers doivent humilier leur coeur s'ils désirent comprendre les desseins de Dieu les concernant. Ils doivent faire eux-mêmes des efforts, dans le sens le plus précis, s'ils veulent avoir une influence sur les autres pour qu'ils entrent par la porte qui convient. La présentation de la vérité doit se faire avec grâce et avec puissance à ceux qui ont besoin de lumière et d'une influence édifiante. [8] 2 Rois 4 38-44. (chapitre 6:1-7) Les écoles étaient respectées pour leurs connaissances et la piété de leurs maîtres. Samuel fonda les premiers établissements organisés pour l'instruction religieuse et le développement des dons prophétiques. Parmi les principales matières étudiées, il y avait la loi de Dieu avec les instructions données à Moïse, l'histoire sainte, la musique sacrée et la poésie. Dans ces « écoles de prophètes » les jeunes hommes étaient éduqués par ceux qui étaient non seulement versés dans la vérité divine mais qui se maintenaient aussi en communion intime avec Dieu et qui avaient reçu la grâce spéciale de son Esprit. Ces éducateurs jouissaient du respect et de la confiance du peuple tant par leurs connaissances que par leur piété. La puissance du Saint-Esprit se manifestait fréquemment et de manière frappante dans leurs assemblées, et l'exercice du don prophétique n'était pas rare. Ces écoles ou collèges, furent d'une valeur incalculable pour Israël, non seulement comme un moyen de propagation de la vérité religieuse mais aussi pour la préservation de l'esprit de piété vitale. [9] 2 Rois 6 1-7. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:38-44. 2 Rois 8 16, 18. Le plan de Jézabel n'eut pas de succès. Jézabel, par sa ruse séductrice, fit de Josaphat son ami. Elle arrangea le mariage de sa fille Athalie avec Joram, le fils de Josaphat. Elle savait que sa fille, élevée sous sa direction et comme elle sans scrupule, pouvait mener à bien ses desseins. Mais y parvint-elle ? Non; les fils des prophètes, qui avaient été éduqués dans les écoles créées par Samuel, furent inébranlables en faveur de la vérité et de la justice. [10] 2 Rois 10 1-31. La religion dangereuse de Jéhu. Les hommes sont lents à apprendre que l'esprit manifesté par Jéhu ne maintiendra jamais les coeurs unis. Nous ne sommes pas en sécurité quand nous nous plions à une religion comme celle de Jéhu, car ceci donne un coeur triste aux vrais ouvriers de Dieu. Dieu n'a donné à aucun de ses serviteurs la tâche de châtier ceux qui ne prêtent pas attention à ses avertissements et ses reproches. Quand le Saint-Esprit demeure dans le coeur, il induira l'instrument humain à voir ses propres défauts de caractère, à compatir aux faiblesses des autres, à pardonner comme il désire être pardonné; il sera compatissant, courtois, semblable à Christ. [11] 2 Rois 15 5. Voir le com. d'EGW sur 2 Chronique 26:16-21. 2 Rois 20 12-15. (Ésaïe 39:1-4) Qu'ont-ils vu ? Qu'ont vu tes amis et tes connaissances, dans ta maison ? Au lieu de révéler les trésors de la grâce de Christ, fais-tu ostentation des choses qui disparaissent à l'usage ? Ou communiques-tu quelque nouvelle pensée sur le caractère et l'oeuvre de Christ aux personnes avec lesquelles tu es en relation ? As-tu toujours une nouvelle révélation sur l'amour plein de compassion de Christ pour le donner à ceux qui ne le connaissent pas ? [12] 2 Rois 22 10, 11. (2 Chroniques 34:18,19) La repentance de Josias nous montre l'oeuvre qui nous incombe. Josias s'humilia quand il entendit les paroles d'avertissement et de condamnation parce qu'Israël avait foulé les préceptes du ciel. Il pleura devant le Seigneur; il accomplit un travail complet de repentance et de réforme, et Dieu accepta ses efforts. Par un pacte solennel, toute la congrégation d'Israël s'engagea à garder les commandements de Jéhova. C'est aujourd'hui notre devoir. Nous devons nous repentir de tout le mal que nous avons fait et chercher Dieu de tout notre coeur. Nous devons croire que Dieu a dit exactement ce qu'il a voulu dire, et nous ne devons faire absolument aucun compromis avec le mal. Nous devons nous humilier profondément devant Dieu et considérer qu'il est préférable de subir n'importe quelle perte plutôt que de perdre sa faveur. [13] 13. Voir le com. d'EGW sur 2 Chroniques 34:21. 14. Voir le com. d'EGW sur 2 Chroniques 34:22. 2 Rois 23 1-3. (2 Chroniques 34:29-31) La nécessité d'une réforme. Josias avait lu, devant les sacrificateurs et le peuple, le livre de la loi trouvé à côté de l'arche dans la maison de Dieu. Sa conscience sensible fut profondément troublée quand il vit à quel point le peuple s'était éloigné des exigences du pacte qu'il avait fait avec Dieu. Il vit que le peuple satisfaisait son appétit d'une façon terrible et pervertissait ses sens par la consommation d'alcool. Les hommes responsables des charges sacrées étaient souvent incapables d'accomplir les devoirs de leur position parce qu'ils s'adonnaient au vin. L'appétit et les passions avaient rapidement gagné l'ascendant sur la raison et le jugement des gens, à tel point qu'ils ne pouvaient pas discerner que le châtiment de Dieu viendrait en conséquence de leur conduite corrompue. Josias, le jeune réformateur, avec la crainte de Dieu, démolit les sanctuaires profanes et les idoles détestables élevées pour le faux culte ainsi que les autels érigés pour offrir des sacrifices aux divinités païennes. Cependant, même aux jours de Christ, on pouvait encore voir les mémoriaux de la triste apostasie du roi d'Israël et de son peuple. [14] Le livre, un allié dans l'oeuvre de réforme. Il incombait à Josias, de par sa position royale, d'appliquer à la nation juive les principes enseignés dans le livre de la loi. Il s'efforça de l'accomplir fidèlement. Dans le livre même de la loi, il trouva un trésor de connaissance, un allié puissant pour son travail de réforme. [15] 2. (2 Chroniques 34:30) Comment Josias comprenait sa haute position. Être un lecteur de la loi -- qui contient un « Ainsi dit l'Éternel » -- était considéré par Josias comme le poste le plus élevé qui pouvait être occupé ? Le devoir le plus important des princes d'Israël -- des médecins, des maîtres de nos écoles, aussi bien que des pasteurs et de ceux qui ont des postes de responsabilité dans les établissements du Seigneur -- est d'accomplir la mission qui repose sur eux de fixer les Écritures dans l'esprit des gens comme un clou dans un lieu sûr, d'utiliser les talents reçus de Dieu pour inculquer la vérité que « le commencement de la sagesse est la crainte de l'Éternel ». Pour les dirigeants d'Israël, répandre la connaissance des Écritures dans toutes leurs frontières, c'était promouvoir la santé spirituelle, car la Parole de Dieu est une feuille de l'arbre de la vie. [16] 10. Il n'est pas nécessaire de sacrifier les enfants à Moloch. Que n'accomplira pas la religion au foyer ? Elle fera précisément l'oeuvre que Dieu voulut qu'elle fît. Les enfants seront élevés dans l'instruction et l'admonestation du Seigneur. Ils seront éduqués et préparés, non pour être des adeptes de la société mais des membres de la famille du Seigneur. Ils ne seront pas sacrifiés à Moloch. Les parents se convertiront en partisans bien disposés de Christ. Tant le père que la mère se consacreront à la tâche de préparer convenablement les enfants qui leur ont été donnés. Ils décideront de travailler fermement dans l'amour de Dieu, avec la plus grande tendresse et compassion, pour sauver les âmes qui sont sous leur direction. Ils ne se laisseront pas absorber par les coutumes du monde. Ils ne se livreront pas aux fêtes, aux concerts, aux bals, aux banquets qu'on donne et auxquels on assiste parce que les Gentils agissent ainsi. [17] 13, 14. (1 Rois 11:4-8) Les mémoriaux de l'apostasie. Seule la bonté est une vraie grandeur. Tous transmettront un héritage de bien ou de mal. Sur l'éminence méridionale du Mont des Oliviers, se trouvent les pierres commémoratives de l'apostasie de Salomon. D'énormes idoles, des blocs de bois et de pierre disproportionnés apparaissaient au-dessus des petits bosquets de myrtes et d'oliviers. Josias, le jeune réformateur, dans son zèle religieux, détruisit ces statues d'Astarté, de Kemosch et Moloch; mais les fragments brisés et les monticules de ruines restèrent face au Mont Morija où se trouvait le temple de Dieu. Quand les étrangers demandaient aux générations postérieures : « Que signifient ces ruines devant le temple du Seigneur ? », on leur répondait : « C'est là que se trouve le Mont de l'offense de Salomon, où il édifia des autels pour le culte des idoles afin de plaire à ses épouses païennes. » [18] 29, 30. (2 Rois 22:19,20; 2 Chroniques 34:26-33; 35:20-24) L'erreur de Josias. Ceux qui n'ont pas une pleine confiance en la Parole de Dieu, n'ont pas à espérer de l'aide de la sagesse humaine; car séparée de Dieu, elle est comme les vagues de la mer agitées et soulevées par le vent. Le message de Christ est : « Il vous conduira dans toute la vérité. » Ne rejetez pas la lumière qui vous est donnée. Lisez l'histoire de Josias. Il avait accompli un bon travail. Durant son règne, l'idolâtrie avait été éliminée, et apparemment il l'avait déracinée avec succès. Le temple fut rouvert, et le système cérémoniel des sacrifices avait été rétabli. Sa tâche fut bien accomplie. Mais finalement, il mourut dans une bataille. Pourquoi ? Parce qu'il ne prêta pas attention aux avertissements qui lui furent donnés ? (On cite 2 Chroniques 34:26-33; 35:20-24) Parce que Josias mourut en combattant, qui accusera Dieu de ne pas avoir respecté la promesse qu'il lui fit de descendre en paix dans la tombe ? Le Seigneur ne donna pas des ordres pour que Josias fît la guerre contre le roi d'Égypte. Quand le Seigneur donna des ordres au roi d'Égypte, lui indiquant que le moment était venue pour lui de le servir au moyen d'une guerre, et que les ambassadeurs dirent à Josias de ne pas guerroyer contre Néco, Josias se félicita sans doute de n'avoir pas reçu directement de message de la part du Seigneur. Faire demi-tour avec son armée aurait été humiliant, aussi se mit-il en marche. C'est pour cette raison qu'il mourut dans la bataille, une bataille à laquelle il n'aurait pas dû participer. L'homme qui avait reçu tant d'honneur de la part du Seigneur, ne respecta pas la parole de Dieu. Le Seigneur avait parlé en sa faveur; il lui avait prédit de bonnes choses, mais Josias se remplit de confiance propre et ne tint pas compte de l'avertissement. Il rejeta le message de Dieu et choisit de suivre ses propres voies, et Dieu ne le protégea pas des conséquences de son acte. De nos jours, les hommes choisissent de suivre leurs propres désirs et de faire leur propre volonté. Pouvons-nous être surpris qu'il y ait tant de cécité spirituelle ? [19] 2 Rois 24 10-16. (2 Chroniques 36:20) Les Israélites prouvèrent qu'ils n'étaient pas dignes de confiance. Les enfants d'Israël furent emmenés captifs à Babylone parce qu'ils se séparèrent de Dieu et ne gardèrent pas les principes qui leur avaient été donnés de rester éloignés des méthodes et des pratiques des nations qui déshonorent Dieu. Le Seigneur ne pouvait pas leur accorder la prospérité, il ne pouvait pas accomplir son pacte envers eux tandis qu'ils étaient infidèles aux principes qu'il leur avait donnés afin qu'ils les gardassent jalousement. Par leur état d'esprit et leurs actions ils représentèrent mal le caractère de Dieu, et il permit qu'ils fussent emmenés en captivité. À cause de leur séparation d'avec Dieu, il les humilia. Il les laissa suivre leurs propres voies, et l'innocent souffrit avec le coupable. Le peuple élu du Seigneur prouva qu'il n'était pas digne de confiance; il prouva qu'il était égoïste, calculateur, vil. Mais parmi les enfants d'Israël il y avait de dignes citoyens fidèles, loyaux à leurs principes, et Dieu les regarda avec une grande satisfaction. Ces hommes ne se laissèrent pas corrompre par l'égoïsme, ils ne gâchèrent pas l'oeuvre de Dieu en suivant les pratiques et les méthodes erronées; c'étaient des hommes disposés à honorer Dieu même au risque de tout perdre. Ils durent souffrir avec les coupables, mais dans la providence de Dieu, leur captivité à Babylone fut le moyen de les faire remarquer, et leur exemple d'intégrité immaculée brilla d'un éclat céleste. [20] 17-20. (2 Rois 25:7; 2 Chroniques 36:11-13; Jérémie 27:12-22; 39:4-7) Sédécias refusa la protection de Dieu. Sédécias fut fidèlement instruit par le prophète Jérémie quant à la manière dont il pourrait être préservé des calamités qui surviendraient avec certitude s'il ne changeait pas sa conduite et servait le Seigneur. Les calamités vinrent parce qu'il ne se plaça pas sous la protection divine par l'obéissance. Après avoir eu les yeux crevés, il fut enchaîné et emmené en captivité à Babylone. Quel triste et terrible avertissement que celui-ci pour ceux qui s'endurcissent quand ils reçoivent un reproche, et ne s'humilient pas en se repentant pour que Dieu puisse les sauver ! (Lettre 281, 1905). 2 Rois 25 9. (2 Chroniques 36:19; Jérémie 39:8) Ils échouèrent comme missionnaires. Pourquoi Dieu permit-il que Jérusalem soit détruite par le feu dès la première fois ? Pourquoi permit-il que les Israélites soient vaincus par leurs ennemis et emmenés dans une terre païenne ? Parce qu'ils échouèrent comme missionnaires et élevèrent des murs de séparation entre eux et ceux qui les entouraient. Le Seigneur les dispersa pour qu'ils puissent porter au monde la connaissance de sa vérité. S'ils devenaient loyaux, fidèles et soumis, Dieu les ramènerait dans leur propre pays. [21] Notes : 1. The Review and Herald 15/1/1914 2. Manuscript 41, 1894 3. The Review and Herald 2/5/1907 4. The Review and Herald 24/10/1907 5. Manuscript 148, 1899 6. Lettre 93, 1902 7. The Youth’s Instructor 28/4/1898 8. Lettre 30, 1912 9. The Signs of the Times 20/7/1882 10. Manuscript 116, 1899 11. The Review and Herald 10/4/1900 12. The Signs of the Times 1/10/1902 13. The Review and Herald 31/1/1888 14. Health Reformer avril, 1878 15. General Conference Bulletin 1/4/1903 16. Manuscript 14, 1903 17. A New Life No. 29, p. 2 18. Lettre 8b, 1891 19. Manuscript 163, 1903 20. The Review and Herald 2/5/1899 21. General Conference Bulletin 7/4/1903 Chapitre 13 1 Chroniques 1 Chroniques 21 1-13. (2 Samuel 24:1-14) David s'en remet à la miséricorde de Dieu. Le dénombrement d'Israël n'est pas complètement achevé que déjà David est convaincu d'avoir commis un grand péché contre Dieu. Il voit son erreur, et s'humilie devant Dieu en confessant son grand péché d'avoir recensé le peuple de façon insensée. Mais sa repentance arrive trop tard. Le Seigneur avait déjà chargé son fidèle prophète de l'ordre de donner un message à David et de lui offrir de choisir le châtiment de sa transgression. David démontra toujours qu'il avait confiance en Dieu. Il choisit de tomber entre les mains d'un Dieu miséricordieux plutôt que de tomber entre les mains cruelles des hommes pervers. [1] 14-27. (2 Samuel 24:15-25) La repentance de David est acceptée et la destruction s'arrête. Une destruction rapide eut lieu. Soixante-dix mille personnes furent détruites par la peste. David et les anciens d'Israël étaient soumis à une profonde humiliation, et se lamentaient devant le Seigneur. Comme l'ange de Jéhova était sur le point de détruire Jérusalem, Dieu lui ordonna d'arrêter son oeuvre de mort. Malgré la rébellion de son peuple, le Dieu plein de pitié l'aimait toujours. L'ange, couvert de ses vêtements guerriers, et son épée nue à la main, levée contre Jérusalem, se montra à David et à ceux qui étaient avec lui. David fut terriblement effrayé; cependant, il cria dans sa détresse et sa compassion pour Israël. Il supplia Dieu d'épargner les « brebis ». Avec angoisse, il confessa : « C'est moi qui ai péché et qui ai fait le mal; mais ces brebis, qu'ont-elles fait ? Éternel, mon Dieu, que ta main soit donc sur moi et sur la maison de mon père ! » Dieu parla à David par son prophète, et il lui ordonna d'offrir une expiation pour son péché. Le coeur de David était travaillé et sa repentance fut acceptée. L'aire d'Ornan lui était offerte gratuitement pour qu'un autel y soit édifié au Seigneur; on lui offrait aussi le bétail et tout le nécessaire pour le sacrifice. Mais David dit à celui qui faisait cette offre généreuse que le Seigneur acceptait le sacrifice qu'il était disposé à faire, mais que lui ne présenterait pas au Seigneur une offrande qui ne lui aurait rien coûté. Il voulait la lui acheter à son juste prix. Là, il offrit des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces. Dieu accepta les offrandes, et il répondit à David en envoyant le feu du ciel pour consumer le sacrifice. Il fut ordonné à l'ange de rengainer son épée et de cesser son oeuvre de destruction. [2] 1 Chroniques 22 13. Dieu bénit ceux qui aiment ses principes. Le Seigneur a-t-il commis une erreur en plaçant Salomon à un poste de si grande responsabilité ? Non. Dieu le prépara à assumer ces responsabilités et il lui promit la grâce et la force à condition qu'il obéisse (On cite 1 Chron. 22:13). L'Éternel plaça des hommes à des postes de responsabilités, non pour qu'ils agissent selon leur propre volonté mais conformément à celle de Dieu. Aussi longtemps qu'ils respectent les principes purs du gouvernement divin, il les bénira et les fortifiera, les reconnaissant comme ses instruments. Dieu n'a jamais abandonné celui qui est loyal aux principes. [3] 1 Chroniques 23 1-5. (2 Chroniques 8:14) L'organisation des services du temple. Les quatre mille musiciens étaient divisés en vingt-quatre groupes, chacun dirigé par douze hommes spécialement instruits, et habiles dans l'usage des instruments de musique. Le travail des portiers était lui aussi organisé avec exactitude. Les sacrificateurs furent divisés en vingt-quatre groupes, et on tint un registre exact de cette division. Chaque groupe était minutieusement organisé sous la direction de son chef, et chacun devait venir à Jérusalem deux fois par an pour officier dans le sanctuaire pendant une semaine. Les Lévites, dont la tâche était d'aider au service du sanctuaire, furent organisés et leur rôle leur fut assigné avec la même précision. [4] 1 Chroniques 27 1, 32, 34. (Proverbes 11:14; 24:6) Une grande répartition des responsabilités diminue les charges. En faisant les plans pour l'administration des sujets du royaume, après l'abdication de David en faveur de Salomon, l'ancien roi, son fils et ses conseillers estimèrent qu'il était essentiel que tout se fasse avec régularité, bienséance, fidélité et promptitude. Autant qu'il fut possible, ils suivirent le système d'organisation qui fut donné à Israël peu après sa libération d'Égypte. On assigna aux Lévites le travail en relation avec le service du temple, ce qui incluait le service du chant et de la musique instrumentale et la garde des trésors. Les hommes capables de porter des armes et de servir le roi furent regroupés en douze divisions de vingt-quatre mille hommes chacune. À la tête de chaque division il y avait un capitaine. « Joab était le chef de l'armée du roi. » Les divisions entraient et sortaient chaque mois durant toute l'année, de façon que chaque division de vingt-quatre mille hommes servait le roi un mois chaque année. David nomma son oncle Jonathan « conseiller, homme de sens et de savoir »; Achitophel aussi « était conseiller du roi; après Achitophel, Jehojada et Abiathar, furent conseillers ». « Huschaï, était ami du roi. » Par son exemple prudent, le vieux roi enseigna à Salomon que « le salut est dans le grand nombre des conseillers ». La minutie et l'intégrité de l'organisation perfectionnée au début du règne de Salomon, les plans précis pour que la majorité des personnes soient en service actif, la grande distribution des responsabilités, afin que le service de Dieu ou du roi ne représente pas une charge excessive pour aucun individu ou classe, sont des leçons que tous peuvent étudier avec profit et ceux qui dirigent l'église chrétienne devraient les comprendre et les suivre. Ce tableau d'une nation grande et puissante qui vivait avec simplicité et commodités dans des maisons rurales, chaque personne accomplissant un service volontaire et gratuit pour Dieu et pour le roi pendant une partie de chaque année, nous est donné afin que nous puissions en tirer beaucoup de suggestions utiles. [5] 1 Chroniques 28 9. La fidélité doit précéder les bénédictions. Cette charge est donnée à tous les hommes qui sont aujourd'hui à des postes de confiance dans l'oeuvre de Dieu, aussi certainement qu'elle a été donnée à Salomon. Le jour de l'épreuve et de l'examen arrivera aussi sûrement pour eux qu'elle survint à Salomon. La fidélité est exigée avant que Dieu prodigue les bénédictions qu'il a promises. Dieu ne considère comme acceptable le service de ses enfants que s'ils acceptent d'obéir à tous ses commandements. C'est ainsi qu'ils parviennent à être les représentants de Christ. [6] 11-13, 19. Un ange guida David tandis qu'il écrivait. Par son ange, le Seigneur instruisit David et lui donna un modèle de la maison que Salomon devait édifier pour Lui. L'ordre avait été donné à un ange de se tenir auprès de David tandis qu'il rédigeait, au bénéfice de Salomon, d'importantes instructions au sujet des dispositions de la maison. Le coeur de David était à l'ouvrage. [7] Le charpentier de Nazareth était l'Architecte céleste. Christ était le fondement de l'économie juive. Il planifia les dispositions du premier tabernacle terrestre. Il donna chacune des spécificités concernant l'édification du temple de Salomon. Celui qui travailla comme charpentier dans le village de Nazareth fut l'Architecte céleste qui dessina le plan de la maison où son nom devait être honoré. Les choses du ciel et de la terre sont plus directement sous la supervision de Christ qu'on ne le pense généralement. [8] 20, 21. Dieu donne la sagesse pour réaliser cette oeuvre. L'exemple de la charge solennelle de David doit être pris en compte par ceux qui, aujourd'hui, sont à des postes de responsabilité; parce que certainement c'est aussi juste pour eux que ce le fut pour Salomon, à l'époque où elle lui fut donnée. À notre époque, le peuple de Dieu est mis à l'épreuve comme il le fut aux jours de Salomon. Tout ce chapitre est important pour le peuple de Dieu qui vit à cette époque. Dans les affaires que Dieu désire voir accomplir par les hommes qu'il a choisis pour la sécurité et la prospérité de son royaume, le Seigneur ne réunit pas des éléments dispersés qui n'ont pas eu une expérience véritable et ne promettent pas de développer des caractères dignes de confiance. Ils doivent des responsabilités en relation avec l'oeuvre qui consiste à modeler et former une nation pour un service plus solennel et sacré à Dieu, compatible avec l'état élevé et pur d'un peuple qui le représente. Le service de Dieu ne repose pas sur le jugement et le choix d'un homme, mais il est divisé entre ceux qui démontrent qu'ils sont disposés à travailler avec intérêt et abnégation. De cette façon, tous, en accord avec la capacité et l'habileté que Dieu leur a données, portent les responsabilités qui leur ont été assignées. Les intérêts importants d'une grande nation furent confiés à des hommes dont les talents les rendaient capables de porter ces responsabilités. Certains furent choisis pour diriger les affaires commerciales; d'autres, pour prendre soin des sujets spirituels en relation avec le culte de Dieu. Tout le service religieux et chacune de ses branches devaient porter la signature du ciel. « Sainteté à l'Éternel » devrait être la devise des ouvriers de chaque département. Il était considéré comme essentiel que tout soit réalisé avec régularité, correction, fidélité et promptitude. Le Seigneur donne la sagesse à tous ceux qui sont engagés à son service. Le tabernacle qui était transporté à travers le désert, et le temple de Jérusalem, furent construits en accord avec les instructions spéciales de Dieu. Dès le début, il fut pointilleux quant au plan et à l'exécution de son oeuvre. À cette époque du monde, Dieu a donné à son peuple beaucoup de connaissances et une instruction sur la façon dont son oeuvre doit être construite : sur une base élevée, perfectionnée et ennoblissante; et il est mécontent de ceux qui n'accomplissent pas le plan divin dans son service. Il séparera ces hommes de sa cause et éprouvera les autres qui, s'ils sont indépendants, se verront à leur tour remplacés par d'autres ouvriers. [9] 1 Chroniques 29 5. Un service mesquin ne peut plaire à Dieu. La réponse ne consistait pas seulement en offrandes libérales de trésors pour faire face aux dépenses de la construction, mais aussi en service volontaire dans les divers aspects de l'oeuvre de Dieu. Le coeur de tous fut rempli du désir de rendre au Seigneur ce qui lui appartenait et de consacrer à son service toutes les énergies mentales et physiques. Les individus sur lesquels reposaient les responsabilités importantes décidèrent de travailler de tout leur coeur et avec abnégation, utilisant pour Dieu les capacités et l'habileté qu'il leur avait données. L'exhortation de David à Salomon et son appel aux responsables de la nation, devraient être pris en compte par ceux qui aujourd'hui occupent des postes de responsabilités dans la cause du Seigneur. De nos jours, le peuple de Dieu prospérera uniquement aussi longtemps qu'il gardera ses préceptes; et ceux qui portent des responsabilités seront appelés à consacrer leur service au Seigneur. Les administrateurs d'associations, les dirigeants d'églises, les gérants et les chefs des départements de nos institutions, ceux qui travaillent dans l'oeuvre, dans leur pays ou à l'étranger, tous doivent rendre un service fidèle en utilisant pleinement leurs talents pour Dieu. Un service mesquin ne plaît pas au Seigneur. Nous lui devons tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes. [10] 14. David et Dieu étaient associés. Nous devrions soigneusement considérer ce thème sur l'usage des moyens qui nous ont été confiés, car le Seigneur exigera ce qui lui appartient avec des intérêts. Tant qu'ils sont dans la pauvreté, beaucoup considèrent que donner systématiquement est une exigence biblique; mais quand ils en viennent à posséder de l'argent ou des propriétés ils ne reconnaissent plus ce que Dieu leur réclame. Ils considèrent que leurs moyens leurs appartiennent. Mais le roi David n'a pas agi de la sorte avec ses biens. Il comprenait que Dieu est le grand propriétaire de toutes choses et qu'il l'avait beaucoup honoré en faisant de lui son associé. Il avait le coeur plein de gratitude pour les faveurs et la miséricorde de Dieu, et dans sa prière lors de la présentation des offrandes pour l'édification du temple, il dit : « Nous recevons de ta main ce que nous t'offrons. » [11] Notes : 1. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 385 2. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 385, 386 3. Manuscript 164, 1902 4. The Review and Herald 5/10/1905 5. The Review and Herald 12/10/1905 6. Manuscript 163, 1902 7. The Spirit of Prophecy, Volume 1, p. 387, 388 8. Manuscript 34, 1899 9. Manuscript 81, 1900 10. The Review and Herald 14/9/1905 11. The Review and Herald 8/12/1896 Chapitre 14 2 Chroniques 2 Chroniques 1 3-6. Voir le com. d'EGW sur 1 Rois 3:4. 7-10. Voir le com. d'EGW sur 1 Rois 3:5-9. 7-12. Voir le com. d'EGW sur 1 Rois 3:5-15. 2 Chroniques 2 3-14. Voir le com. d'EGW sur 1 Rois 5:3-18. 13, 14. Voir le com. d'EGW sur 1 Rois 7:13, 14. 2 Chroniques 4 11. Voir le com. d'EGW sur 1 Rois 7:13, 14. 2 Chroniques 5 7, 8, 12-14. Voir le com. d'EGW sur 1 Rois 6:23-28. 2 Chroniques 6 13. (1 Rois 8:54) La prière à genoux dans le culte public. J'ai reçu des lettres dans lesquelles on me questionne sur la posture à prendre par la personne qui offre une prière au Souverain de l'univers. D'où nos frères ont-ils pris l'idée qu'ils doivent être debout pour prier Dieu ? (On cite Luc 22:41; Actes 9:40; 7:59,60; 20:36; 21:5; Esdras 9:5,6; Ps. 95:6; Éphésiens 3:14) Tant dans le culte public que dans le privé, nous devons nous agenouiller devant Dieu quand nous lui présentons nos requêtes. Cette acte montre que nous dépendons de Dieu ? (On cite 2 Chroniques 6:1-13) Avec toute la lumière que Dieu a donné à son peuple quant au sujet de la révérence, est-il possible que les pasteurs, les directeurs et les enseignants de nos écoles -- par le précepte et l'exemple -- enseignent aux jeunes à demeurer debout lors du culte, comme le faisaient les pharisiens ? Considérerons-nous ceci comme un signe de propre suffisance et de vanité ? Ces traits de caractère doivent-ils devenir bien visibles ? Nous souhaitons que nos frères ne manifestent pas moins de révérence et de crainte respectueuse quand ils s'approchent du seul vrai Dieu vivant que les païens pour leurs idoles, car ces peuples seront nos juges lors du jour de la décision finale. Je voudrais m'adresser à tous ceux qui occupent la charge de maîtres dans nos écoles : hommes et femmes, ne déshonorez pas votre Dieu par votre irrévérence et votre suffisance. Ne restez pas debout, comme les pharisiens, quand vous offrez vos prières à Dieu; méfiez-vous de vos propres forces; ne dépendez pas d'elles; mais prosternez-vous fréquemment devant Dieu et adorez-le. Quand vous vous réunissez pour adorer Dieu ne manquez de vous agenouiller devant Lui. Cet acte témoigne que toute l'âme, tout le corps et l'esprit sont assujettis à l'Esprit de vérité. Qui a cherché consciencieusement dans la Parole des exemples et une orientation sur ce sujet ? L'homme doit se présenter à genoux, comme quelqu'un qui est l'objet de la grâce, comme un suppliant devant le piédestal de la miséricorde. Et en recevant quotidiennement les bienfaits de la main de Dieu, notre coeur doit toujours être rempli de gratitude et il doit l'exprimer par des paroles de remerciement et de louange pour les faveurs imméritées. [1] La prière que Salomon offrit pendant la dédicace du temple ne fut pas prononcée tandis qu'il se tenait debout. Le roi s'agenouilla et adopta une attitude humble de suppliant. Il y a ici, aujourd'hui, une leçon pour le peuple de Dieu. Notre force spirituelle et notre influence n'augmentent pas lorsque nous prenons une attitude mondaine pendant la prière ? Que l'homme s'agenouille comme quelqu'un qui est l'objet de la grâce, comme un suppliant devant le piédestal de la miséricorde. Ceci est le témoignage que toute l'âme, tout le corps et tout l'esprit sont soumis à leur Créateur. [2] 2 Chroniques 8 14. Voir le com. d'EGW sur 1 Chroniques 23:1-5. 2 Chroniques 9 17-22. Voir le com. d'EGW sur Ecclésiaste 1:14. 22, 23. (1 Rois 10:23,24) Dieu dote l'homme de talents. Cet honneur n'était pas dû à Salomon lui-même. Dieu lui accorda les talents de l'influence et d'une grande sagesse. Que tous se souviennent que le tact et l'habileté ne proviennent pas de l'homme naturel. Ceux qui dépendent des pasteurs ou de n'importe quels autres hommes qu'ils considèrent comme supérieurs à eux-mêmes, devraient comprendre que Dieu est celui qui dote les hommes de talents. Nous voyons un danger à confier de riches dons ou à louer les instruments humains. Ceux qui sont favorisés par le Seigneur ont besoin d'être continuellement sur leurs gardes afin que ni l'orgueil ni l'estime propre n'obtiennent la suprématie. Celui qui éveille une admiration inhabituelle, celui qui a reçu des paroles d'approbation du Seigneur, a besoin des prières spéciales des sentinelles fidèles de Dieu, pour qu'il puisse être protégé du danger d'héberger des pensées de vanité et d'orgueil spirituels. Un tel homme ne doit jamais manifester de présomption, ni tenter d'agir comme un dictateur ou un gouverneur. Ses frères doivent l'avertir fidèlement des dangers, car si on le laisse agir seul, il commettra certainement des erreurs et il manifestera des faiblesses humaines. En étudiant l'histoire de Salomon, nous pouvons voir avec clarté que ceux qui adulèrent, louèrent et glorifièrent l'homme compétent, furent précisément les premiers qui ne reconnurent pas et ne glorifièrent pas Dieu pour les bénédictions qu'il leur conféra par l'instrument humain. Ils soutinrent et glorifièrent l'homme; Dieu fut déshonoré, c'est pourquoi le Seigneur vit que le récipient qu'il avait placé et utilisé à son service sacré était en train de se souiller. Les sentiments, l'esprit et la ressemblance à l'homme naturel commencèrent à apparaître, et celui qui fit autrefois la volonté de Dieu se corrompit par l'exaltation humaine. Alors, la fragilité et la faiblesse humaines furent révélées par le choix d'amis peu judicieux, dont la conduite aida le tentateur à piéger l'homme. Le Seigneur permit qu'il tombât dans le piège, parce qu'il continua à exalter sa propre sagesse et il ne mit pas sa confiance en Dieu. Il n'accepta pas les conseils; il voulait suivre sa propre voie? Le Seigneur place les hommes à des postes de responsabilité, non pas pour qu'ils fassent leur propre volonté mais celle de Dieu. Il donne la sagesse à ceux qui dépendent de Lui et le cherchent comme Conseiller. Tant que les hommes présentent les principes purs de son gouvernement, Dieu continuera à les bénir et à les garder comme ses instruments pour qu'ils mènent à bien ses desseins pour son peuple. Dieu coopère avec ceux qui coopèrent avec lui. Le test par lequel Salomon fut évalué est aussi utilisé pour nous tous. [3] 2 Chroniques 14 10, 11. Dieu oeuvre avec nous quand nous nous confions en lui. Il est correct que nous élevions cette prière. Notre situation est loin d'être idéale. Il y a de grandes forces mobilisées contre la vérité auxquelles nous devons faire face afin de donner la lumière aux autres. Notre espérance n'est pas dans notre connaissance de la vérité ni dans notre propre habileté, mais dans le Dieu vivant. Il doit y avoir une foi vivante pour que le Dieu puissant manifeste son pouvoir; dans le cas contraire, ce sera l'échec assuré. Dieu mit les ennemis d'Israël en déroute et sema le désordre dans leurs forces, puis ils prirent la fuite sans savoir où ils allaient. Qui peut résister au Seigneur Dieu d'Israël ? Nous ne luttons pas maintenant contre la chair et le sang, mais contre les princes et les autorités, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Le Seigneur veut nous encourager à le regarder comme la source de toute notre force, comme Celui qui peut nous aider. Nous pouvons recourir aux hommes, et ils nous donneront des conseils, et cependant ceci peut nous mener à l'échec; mais quand le Dieu d'Israël se place de notre côté, il nous donnera le succès. Nous avons besoin de savoir que nous sommes bien devant Dieu. Si ce n'est pas le cas, nous devons nous efforcer sérieusement de corriger notre relation avec Lui. Individuellement, nous devons faire nous-mêmes quelque chose. Nous ne pouvons pas risquer nos intérêts éternels en dépendant de suppositions. Nous devons tout mettre en ordre; nous devons obéir aux commandements de Dieu puis attendre qu'il coopère avec nos efforts (2 Chron. 20:15). Dieu opère en nous au moyen de la lumière de sa vérité. Nous devons être obéissants à tous ses commandements. Oh! que nous puissions prendre en compte que l'oeuvre à laquelle nous nous consacrons n'est pas la nôtre, mais celle de Dieu, et que, comme d'humbles instruments, nous soyons ses collaborateurs. Et qu'avec les regards fixés uniquement sur la gloire de Dieu, nous ne confondions pas le commencement de la vie chrétienne avec son aboutissement, mais que nous voyions la nécessité de nous éduquer sur la terre afin de nous préparer à faire la volonté de Dieu ! Nous ne devons pas nous exalter, ni être sûrs de nous-mêmes, mais nous devons nous confier en Dieu, en sachant qu'il est disposé à nous aider et qu'il peut le faire. Dieu veut travailler avec son peuple, mais nous avons besoin d'être dans la condition où notre confiance et notre dépendance seront fermement ancrées en Lui. [4] 2 Chroniques 17 3-7, 9, 10. L'obéissance apporte la faveur de Dieu. L'obéissance au Seigneur est toujours avantageuse, et un accomplissement fidèle des principes corrects portera les lettres de créances divines; mais le Seigneur est déshonoré quand ceux qui sont nommés intendants du troupeau de Dieu appuient et sanctionnent une oeuvre mauvaise. Les manifestations extérieures de jeûne et de prière, sans un esprit brisé et humble, n'ont aucune valeur aux yeux de Dieu. Le travail intérieur de la grâce est nécessaire. L'humiliation de l'âme est essentielle. C'est ce que Dieu considère. Il recevra avec bonté ceux qui humilient leur coeur devant lui. Il écoutera leurs requêtes et guérira leurs apostasies. Les pasteurs et le peuple ont besoin d'un travail de purification de leur âme, pour que les châtiments de Dieu puissent être éloignés d'eux. Il attend l'humiliation et la repentance. Il recevra tous ceux qui reviennent à lui de tout leur coeur. [5] 2 Chroniques 26 16-21. (2 Rois 15:5) Le succès ne doit pas exalter. Le cas du roi Ozias nous montre comment Dieu châtiera le péché de présomption. Le Seigneur a placé des hommes à certains postes de son Église, et il ne veut pas qu'ils quittent les places qu'il leur a assignées. Quand le Seigneur leur donne une mesure de succès, ils ne doivent pas s'exalter et se considérer capables de faire un travail pour lequel ils ne sont pas aptes et auquel Dieu ne les a pas appelés. [6] 2 Chroniques 33 9-13. La façon dont Dieu agit. Avec le cas de Manassé, le Seigneur nous donne un exemple de la manière dont il agit. Très souvent le Seigneur a parlé à son peuple pour le mettre en garde et lui faire des reproches. Il s'est révélé lui-même avec miséricorde, amour et bonté. Il n'a pas laissé son peuple apostat livré à la volonté de l'ennemi, mais il a eu pendant longtemps de la patience avec lui, même pendant son apostasie obstinée. Mais après que les exhortations aient été vaines, il a préparé la verge du châtiment. Quel amour compatissant il a eu pour son peuple ! Le Seigneur aurait pu détruire dans leurs péchés ceux qui s'opposaient à Lui, mais il n'a pas agi de cette façon. Sa main est encore étendue. Nous avons raison de remercier Dieu parce qu'il n'a pas retiré son Esprit de ceux qui ont refusé de suivre sa voie. [7] 2 Chroniques 34 18, 19. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 22:10, 11. 21. (2 Rois 22:13) La Parole de Jéhova est toujours en vigueur. Josias n'a pas dit : « Je ne sais rien au sujet de ce livre. Ces préceptes sont anciens et les temps ont changés. » Il désigna quelques hommes pour qu'ils fassent des recherches sur ce sujet, et ils allèrent auprès d'Hulda, la prophétesse (On cite 2 Rois 22:15-20). À l'époque de Josias, la Parole de Jéhova était aussi obligatoire, et elle aurait dû être aussi respectée qu'au moment où elle fut donnée. Et aujourd'hui, elle aussi obligatoire qu'elle le fût alors. [8] 22. (2 Rois 22:14) Hulda visitée par les personnages les plus honorés du royaume. Josias envoya auprès de la prophétesse les personnages les plus grands et les plus honorés du peuples. Il envoya les premiers hommes de son royaume, des hommes qui occupaient les plus hauts postes de confiance de la nation. Il honora ainsi les oracles de Dieu. [9] 29-31. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 23:1-3. 30. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 23:2. 26-33. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 23:29, 30. 2 Chroniques 35 20-24. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 23:29-30. 2 Chroniques 36 11-13. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 24:17-20. 14-21. Les Juifs illustrent la fin de la patience de Dieu. La nation juive est pour nous un exemple du tarissement de l'immense patience de Dieu. La destruction de Jérusalem symbolise la destruction du monde. Les lèvres de Celui qui a toujours prononcé des bénédictions sur les repentants et qui encourageait les pauvres et ceux qui souffrent, qui apportait la joie aux humbles, prononcèrent une malédiction sur les personnes auxquelles il avait présenté la lumière mais ne l'avaient pas appréciée ou reçue. Il déclara à ceux qui pensaient esquiver la Parole claire et distincte de Dieu et qui hébergeaient des traditions humaines, qu'ils seraient considérés coupables de tout le sang des prophètes qui avaient été mis à mort depuis le commencement du monde. Dieu avait continuellement repris les Juifs pour leur conduite impie, par des châtiments sévères; mais ils le provoquèrent par leurs oeuvres impies, en méprisant la loi du Seigneur des armées, et finalement, en refusant de révérer son Fils Unique. Chaque siècle de transgression accumula la colère pour le jour de la colère. Jésus ordonna à la nation obstinée et impénitente de remplir la mesure de son iniquité. Leurs oeuvres impies ne furent pas oubliées ni ne manquèrent d'être prises en compte. Quand le moment du jugement rétributif parvint à sa plénitude, l'ordre sortit du lieu sacré du Très-Haut pour que l'honneur de Dieu soit défendu et que sa loi soit magnifiée. [10] 19. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 25: 9. 20. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 24:10-16. Notes : 1. A New Life 37, p. 1-3 2. The Review and Herald 30/11/1905 3. Manuscript 81, 1900 4. The Review and Herald 10/5/1887 5. Manuscript 33, 1903 6. The Review and Herald 14/8/1900 7. Lettre 94, 1899 8. General Conference Bulletin 1/4/1903 9. General Conference Bulletin 1/4/1903 10. Manuscript 145, sans date Chapitre 15 Esdras Esdras 3 10-12. Certains sont dans la joie et d'autres se lamentent. Nous n'avons pas besoin de dire que cette louange et cette reconnaissance étaient tout à fait appropriées. La maison sur laquelle reposait leurs regards était suffisamment importante pour le Seigneur pour qu'il envoie message après message dans le but d'encourager les constructeurs. Le Seigneur donne à ses serviteurs des mots à exprimer; et tous auraient dû avoir exprimé cette gratitude quand ils virent que le fondement de la maison était posé. Mais une autre difficulté survint. On entendit des lamentations, des pleurs et des exclamations de deuil parce qu'en apparence le temple n'était pas aussi glorieux que le premier. Il y en eut qui usèrent de persuasion pour commenter l'infériorité de l'édifice en comparaison avec celui qui avait été construit par Salomon. Un son inharmonieux, qui n'était pas celui de la joie, des prières, de la louange ou de la reconnaissance, mais de mécontentement se mêla à la musique et au chant, à la réjouissance et à la louange à Dieu. Ils en virent suffisamment pour louer Dieu. Ils avaient vu que le Seigneur les avait visités après les avoir dispersés pour leur ingratitude et leur déloyauté à ses commandements. Il avait influencé le coeur de Cyrus afin qu'il aidât ceux qui furent nombreux à réédifier la maison de Dieu. Mais ceux qui se découragèrent facilement ne marchèrent pas par la foi. Ils hébergèrent des sentiments de découragement qui ne furent pas une saveur de vie pour les bonnes oeuvres. [1] Esdras 7 6-10. Esdras publia des copies de la loi. Esdras était un des fils d'Aaron, un sacrificateur que Dieu avait choisi dans le but d'être un instrument de bien pour Israël, afin que le Seigneur puisse honorer le sacerdoce, dont la gloire avait été grandement éclipsée pendant la captivité. Esdras était un homme de grande piété et de saint zèle; mais il avait aussi beaucoup de connaissance et c'était un scribe versé dans la loi de Moïse. Ces qualités le rendait éminent. Esdras se sentit inspiré par l'Esprit de Dieu à scruter les livres historiques et poétiques de la Bible; il se familiarisa ainsi avec le sens et la compréhension de la loi. Pendant la captivité, la connaissance de la volonté de Dieu s'était perdue jusqu'à un certain point. Esdras réunit toutes les copies de la loi qu'il put trouver. Il en fit circuler des copies parmi le peuple de Dieu, et il devint un maître de la loi et des prophéties dans les écoles de prophètes. La Parole pure enseignée ainsi diligemment par Esdras, donna une connaissance qui fut d'une valeur inestimable à cette époque. [2] Dieu donna une autre opportunité et eut de la patience. Le Seigneur appela Esdras à être son serviteur, et il influença le coeur du roi pour qu'Esdras trouve grâce devant lui. Le roi mit à sa disposition des grands moyens pour la reconstruction du temple, et il rendit possible le retour des Juifs qui pendant soixante-dix ans avaient été captifs à Babylone. En donnant ainsi à son peuple une nouvelle opportunité de servir Dieu dans leur propre pays, le Seigneur montrait sa patience avec ses fils obstinés. [3] 10. Un exemple de connaissance et de pratique. Permettrons-nous que l'exemple d'Esdras nous enseigne l'usage que nous devrions faire de notre connaissance des Écritures ? La vie de ce serviteur de Dieu devrait être pour nous une source d'inspiration, afin de servir le Seigneur avec notre coeur, notre esprit et notre vigueur. Chacun de nous a un travail à faire qui nous a été signalé, et nous ne pouvons l'accomplir que par des efforts consacrés. Tout d'abord, nous devons nous consacrer à connaître les exigences de Dieu, et ensuite les mettre en pratique. Alors, nous pourrons semer les semences de vérité qui donneront des fruits pour la vie éternelle. [4] Esdras 8 22. Esdras fut disposé à prendre des risques. Esdras et ses compagnons avaient décidé de craindre et d'obéir à Dieu et de se confier pleinement en Lui. Ils n'établiraient pas de relation avec le monde afin d'obtenir l'aide ou l'amitié des ennemis de Dieu. Qu'ils soient du côté du grand nombre ou du petit nombre, ils savaient que le succès ne pouvait venir que de Dieu. Et ils ne désiraient pas que leur succès soit attribué à la richesse ou à l'influence des impies. Esdras osa confier sa cause à Dieu. Il savait bien que s'ils échouaient dans leur tâche importante, ce serait pour n'avoir pas accompli les exigences de Dieu, et donc, il ne pourrait pas les aider. Les Écritures donnent des preuves abondantes qu'il est plus sûr d'être uni au Seigneur, et perdre la faveur et l'amitié du monde, que de dépendre des faveurs et des appuis du monde et oublier notre dépendance de Dieu. C'est parce qu'ils étaient convaincus de cette vérité, que les Juifs avaient refusé de permettre à leurs adversaires de s'unir à eux dans la reconstruction du temple. Ils voyaient dans les propositions de ces idolâtres un dispositif de Satan pour séduire le peuple de Dieu à s'unir et à avoir des amitiés avec les ennemis du ciel. [5] Esdras 9 6. Une prière d'humilité et de contrition. Esdras avait le véritable esprit de prière. Présentant sa requête à Dieu en faveur d'Israël, quand celui-ci avait péché gravement malgré sa grande lumière et ses privilèges, il s'exclama : « Mon Dieu, je suis dans la confusion, et j'ai honte, ô mon Dieu, de lever ma face vers toi; car nos iniquités se sont multipliées par-dessus nos têtes, et nos fautes ont atteint jusqu'aux cieux. » Esdras se souvint de la bonté de Dieu qui permit que son peuple rétablisse dans sa terre natale, et il se senti accablé par l'indignation et le chagrin devant l'ingratitude avec laquelle il rétribuait la faveur divine. Son langage exprime la véritable humiliation de l'âme, la contrition qui permet de communiquer avec Dieu par la prière. Seule la prière de l'humble parviendra jusqu'aux oreilles du Seigneur Sabaoth [Jéhova des armées]. [6] Notes : 1. Manuscript 116, 1897 2. Lettre 100, 1907 3. Lettre 98, 1907 4. The Review and Herald 6/2/1908 5. The Review and Herald 8/1/1884 6. The Signs of the Times 19/2/1885 Chapitre 16 Néhémie Néhémie 1 1. Des hommes de principes et qui viennent à propos. Néhémie et Esdras sont des hommes qui viennent à propos. Le Seigneur avait une oeuvre spéciale à leur confier. Ils devaient exhorter le peuple à reconsidérer sa conduite et à voir où il s'était trompé, car le Seigneur n'aurait pas permis que son peuple se trouve sans défense, soit confus et emmené en captivité sans raison. Le Seigneur a béni tout particulièrement ces hommes pour qu'ils défendent la droiture. Néhémie ne fut pas consacré prêtre ou prophète, mais le Seigneur l'utilisa pour qu'il accomplisse une tâche spéciale. Bien qu'il fut choisi comme chef du peuple, sa fidélité à Dieu ne dépendit pas de sa charge. Le Seigneur ne permettra pas que son oeuvre soit entravée, même si les ouvriers démontrent qu'ils sont indignes. Dieu a en réserve des hommes préparés pour faire face aux besoins, pour que son oeuvre soit préservée de toute influence contaminante. Dieu recevra honneur et gloire. Quand l'Esprit divin impressionne l'esprit de l'homme désigné par Dieu comme étant apte à réaliser le travail, il répond en disant : « Me voici, envoie-moi. » Dieu montra au peuple auquel Il avait tant fait, qu'Il ne tolérerait pas leurs péchés. Il n'a pas agi par l'intermédiaire de ceux qui refusaient de le servir avec détermination, ceux qui s'étaient corrompus devant Lui, mais par Néhémie, car il était enregistré dans les livres du ciel, comme un homme. Dieu a dit : « J'honorerai ceux qui m'honorent. » Néhémie démontra qu'il était un homme que Dieu pouvait utiliser pour abattre les faux principes et restaurer ceux qui émanaient du ciel; et Dieu l'honora. Le Seigneur veut employer dans son oeuvre, des hommes qui soient comme l'acier dans leur loyauté aux principes, et qui ne se laissent pas dévier par les sophismes de ceux qui ont perdu leur vue spirituelle. Néhémie fut élu par Dieu parce qu'il était disposé à coopérer avec le Seigneur comme restaurateur. La fausseté et l'intrigue furent utilisées pour pervertir son intégrité, mais il ne se laissa pas soudoyer. Il ne se laissa pas corrompre par les stratagèmes des hommes sans principes, que d'autres avaient embauchés pour qu'ils fassent un mauvais travail. Il ne permit pas qu'ils l'intimidassent pour qu'il agisse lâchement. Quand il vit qu'on agissait avec des principes erronés, il ne resta pas comme un spectateur, il ne donna pas son consentement par son silence. Il ne laissa pas le peuple parvenir à la conclusion qu'il était du côté de l'erreur. Il prit une position ferme et inébranlable pour la droiture. Il refusa de prêter la plus petite particule d'influence à la perversion des principes que Dieu avait établis. Quelle que fut la conduite des autres, il pouvait dire : « Je n'ai point agi de la sorte, par crainte de Dieu. » Dans sa tâche, Néhémie prit toujours en compte l'honneur et la gloire de Dieu. Les gouverneurs qui le précédèrent avaient traité injustement le peuple, « et recevaient de lui du pain et du vin, outre quarante sicles d'argent; leurs serviteurs mêmes opprimaient le peuple. Je n'ai point agi de la sorte, par crainte de Dieu », déclara Néhémie. [1] 5-11. Une prière qui doit être étudiée. (On cite Néhémie 1:5,6) Néhémie n'a pas dit que seul Israël avait péché. Repentant, il reconnut que lui et la maison de son père avaient péché. « Nous t'avons offensé », dit-il, se plaçant parmi ceux qui avaient déshonoré Dieu en ne restant pas fermement du côté de la vérité. (On cite Néhémie 1:7-11) Néhémie s'humilia devant Dieu et lui rendit la gloire due à son nom. Daniel fit de même à Babylone. Étudions les prières de ces hommes. Elles nous enseignent que nous devons nous humilier, mais que nous ne devons jamais effacer la ligne de démarcation entre le peuple observateur des commandements de Dieu et ceux qui ne respectent pas sa loi. Nous avons tous besoin de nous approcher de Dieu. Il s'approchera de ceux qui s'approchent de lui avec humilité, remplis d'une sainte crainte pour sa majesté sacrée, et qui sont devant lui séparés du monde. [2] 6, 7. Néhémie comptait sur la fidélité de Dieu. S'accrochant fermement à la promesse divine, Néhémie déposa ses requêtes devant l'estrade de la miséricorde céleste, pour que Dieu soutienne la cause de son peuple repenti, pour qu'il restaure sa force et édifie leurs places dévastées. Dieu avait accompli ses menaces lorsque son peuple se sépara de lui; il l'avait dispersé parmi les nations, en accord avec sa Parole. Et, dans ce fait même, Néhémie trouva la sécurité qu'il serait également fidèle pour accomplir ses promesses. [3] Néhémie 2 4. (Romains 12:12) La prière constante. Dieu, dans sa providence, n'a pas permis que nous connaissions la fin dès le commencement, mais il nous donne la lumière de sa Parole pour nous guider tandis que nous avançons, et il nous ordonne de maintenir l'esprit fixé sur Jésus. Quel que soit le lieu où nous nous trouvons, quelle que soit notre occupation, nous devons élever notre coeur à Dieu dans la prière. C'est cela, être constamment en prière. Nous n'avons pas besoin d'attendre de pouvoir nous agenouiller avant de prier. À une certaine occasion, quand Néhémie se présenta devant le roi, celui-ci lui demanda pourquoi il était si triste et quelle requête il avait à lui présenter. Mais Néhémie n'osa par répondre immédiatement. Des intérêts importants étaient en jeu. Le sort d'une nation dépendait de l'impression qui serait faite alors dans l'esprit du monarque, et à cet instant Néhémie éleva une prière au Dieu du ciel avant d'oser répondre au roi. Le résultat fut qu'il obtint tout ce qu'il demanda et même ce qu'il désira. [4] 8, 18. Néhémie reconnaît la bonne main de Dieu. Le Seigneur demande que nous cachions notre moi en Jésus-Christ et que nous laissions toute la gloire à Dieu. Notre vie appartient au Seigneur, et elle est investie d'une responsabilité que nous ne comprenons pas pleinement. Les fils du moi se sont entremêlés dans la trame, et ceci a déshonoré Dieu. Néhémie, après avoir eu une grande influence sur le monarque dans la cour duquel il vivait, et sur son propre peuple de Jérusalem, au lieu d'en attribuer la louange à ses propres traits de caractère excellents, à son aptitude et son énergie remarquables, écrivit les choses telles qu'elles étaient. Il affirma que son succès était dû à la bonne main de Dieu qui était sur lui. Il chérissait la vérité que Dieu était sa sauvegarde dans chaque position d'influence. Pour chaque trait de caractère par lequel il obtenait des faveurs il louait Dieu qui agissait par ses instruments invisibles. Et Dieu lui donna la sagesse parce qu'il ne s'exalta pas. Le Seigneur lui enseigna comment utiliser, de la meilleure façon possible, les dons qu'il lui avait confiés, et sous le soin de Dieu, ses talents lui en gagnèrent d'autres. Les instruments divins pouvaient travailler par cet instrument humain. [5] 12-15. Les anges voient l'Église comme Néhémie voyait Jérusalem. Avec un coeur douloureux, le visiteur vint de loin pour contempler les défenses en ruines de sa Jérusalem bien-aimée. N'est-ce pas ainsi que les anges célestes voient la condition de l'Église de Christ ? Comme les habitants de Jérusalem, nous aussi nous nous habituons aux maux qui y sévissent, et très souvent nous ne faisons aucun effort pour y remédier. Cependant, comment ces maux sont-ils considérés par les êtres divinement illuminés ? Comme Néhémie, ne regardent-ils pas avec un coeur douloureux les murailles en ruines et les portes détruites par le feu ? Ne sont-elles pas visibles partout les preuves honteuses de l'apostasie et de la conformité à un monde qui aime le péché et hait la vérité ? En ces jours de ténèbres et de danger, qui est capable de s'élever en défense de Sion pour lui faire du bien ? Sa condition spirituelle et ses perspectives ne sont pas en accord avec la lumière et les privilèges qui lui ont été accordés. [6] 17, 18. On a besoin de « Néhémies ». Aujourd'hui, nous avons besoin d'hommes comme Néhémie dans l'Église. Non seulement des hommes qui puissent prier et prêcher, mais des hommes dont les prières et les sermons sont soutenus par des principes fermes et décidés. La conduite suivie par ce patriote hébreu, pour la réalisation de ses plans, devrait être adoptée par les pasteurs et les dirigeants. Quand ils ont tracé leurs plans, ils devraient les présenter à l'Église, de façon à gagner son intérêt et sa coopération. Que les gens comprennent les plans et participent à l'oeuvre, et ils auront alors un intérêt personnel pour sa prospérité. Le succès remporté par les efforts de Néhémie montre ce que la prière, la foi et l'action sage et décidée peuvent obtenir. Une foi vivante encouragera une action décidée. L'esprit manifesté par le dirigeant se reflétera dans le peuple. Si les dirigeants qui professent croire aux vérités solennelles et importantes, qui doivent être une preuve pour le monde à cette époque, ne manifestent pas un zèle ardent afin de préparer un peuple qui soit debout au jour de Dieu, nous devons nous attendre à ce que l'Église soit négligeante, indolente et aimante des plaisirs. [7] Nous avons besoin d'hommes comme Néhémie à cette époque du monde, pour réveiller les gens et leur montrer combien ils sont loin de Dieu à cause de la transgression de sa loi. Néhémie était un réformateur, un grand homme suscité pour une période importante. Quand il affronta le mal et toute sorte d'opposition, un courage et un zèle nouveau se réveillèrent. Son énergie et sa détermination inspirèrent les habitants de Jérusalem; et la force et le courage remplacèrent la faiblesse et le découragement. Son objectif saint, sa grande espérance, sa consécration joyeuse au travail furent contagieux. Les gens captèrent l'enthousiasme de leur chef, et dans sa sphère, chaque homme se convertit en un Néhémie, et aida à fortifier les mains et le coeur de son voisin. Il y a ici une leçon pour les pasteurs d'aujourd'hui. S'ils sont indifférents, inactifs, dépourvus de zèle pieux, que peut-on espérer du peuple dont ils s'occupent ? [8] Néhémie 4 1-8. Satan utilise toujours le mépris et la moquerie. Le cas de Néhémie se répète parmi le peuple de Dieu aujourd'hui. Ceux qui travaillent à la cause de la vérité découvriront qu'ils ne peuvent pas l'accomplir sans provoquer la haine de leurs ennemis. Bien qu'ils aient été appelés par Dieu pour la tâche à laquelle ils sont occupés et que leur conduite soit approuvée par Lui, ils ne peuvent pas échapper aux reproches et aux moqueries. Ils seront accusés d'être des visionnaires, des instables, des intriguants, des hypocrites; en résumé, tout ce qui convient aux desseins de leurs ennemis. Les choses les plus sacrées seront présentées de façon à les faire paraître ridicules, pour divertir les impies. Une très petite quantité de sarcasme et d'humour vil -- unis à l'envie, la jalousie, l'impiété et la haine -- est suffisante pour exciter l'allégresse du moqueur profane. Et ces moqueurs insolents aiguisent mutuellement leur ingéniosité, et s'enhardissent les uns les autres dans leur oeuvre blasphématoire. Le mépris et la moquerie sont certainement douloureux pour la nature humaine, mais tous ceux qui sont loyaux envers Dieu doivent les supporter. Satan utilise cette tactique pour dévier ainsi les âmes afin qu'elles ne fassent l'oeuvre que le Seigneur leur a confiée. Les moqueurs insolents ne sont pas dignes de confiance. Cependant, comme Satan avait dans les cours célestes un groupe qui sympathisait avec lui, eux aussi trouvent -- parmi ceux qui professent être des disciples de Christ -- des individus sur lesquels ils peuvent avoir de l'influence; ceux qui les croient honnêtes, ceux qui sympathisent avec eux, intercèdent en leur faveur et ils en arrivent à être saturés de leur esprit. Ceux qui sont en désaccord dans presque n'importe quelle autre chose, s'uniront pour persécuter les quelques-uns qui osent suivre le sentier droit du devoir. Et la même inimitié qui pousse au mépris et à la moquerie, lorsqu'une occasion favorable se présentera, inspirera des mesures plus violentes et cruelles surtout quand les ouvriers de Dieu sont actifs et ont du succès. [9] 7-9. Une union inspirée par le dragon. Un esprit de haine et d'opposition aux Hébreux forma un trait d'union et créa une sympathie mutuelle entre différents groupes d'hommes qui, d'une autre façon, se seraient battus entre eux. Ceci illustre ce que nous verrons très souvent, à notre époque, dans l'union d'hommes de différentes dénominations pour s'opposer à la vérité présente. L'unique lien qui existe, par sa nature, semble être celui qui procède du dragon, et se manifeste par la haine, la rancoeur contre le reste qui garde les commandements de Dieu. « Nous priâmes notre Dieu, et nous établîment une garde jour et nuit pour nous défendre contre leurs attaques. » Nous sommes en permanence en danger de devenir autosuffisants; de nous confier dans notre propre sagesse et de ne pas faire de Dieu notre forteresse. Rien ne perturbe plus Satan que le fait que nous n'ignorons pas ses manigances. Si nous reconnaissons les dangers, nous sentirons le besoin de prier comme Néhémie le sentit, et comme lui, nous obtiendrons cette défense sûre qui nous donnera la sécurité au milieu des dangers. Si nous sommes négligeants et indifférents, nous serons certainement vaincus par les ruses de Satan. Nous devons être vigilants. Comme Néhémie, tandis que nous avons recours à la prière et que nous portons nos perplexités et nos fardeaux à Dieu, nous ne devrions pas penser que nous n'avons rien à faire. Nous devons veiller aussi bien que prier. Nous devrions veiller à l'oeuvre de nos adversaires pour qu'ils n'obtiennent pas des avantages en trompant les âmes. Avec la sagesse de Christ, nous devons faire des efforts pour contrecarrer leurs desseins, tout en ne permettant pas qu'ils nous dévient de notre grande tâche. La vérité est plus puissante que l'erreur. La droiture l'emportera sur l'injustice... Néhémie 6 3. La façon de faire face aux menaces intimidantes. Nous trouverons l'opposition la plus terrible de la part de ceux qui s'opposent à la loi de Dieu; mais comme les constructeurs des murs de Jérusalem, nous ne devons pas nous laisser détourner de notre travail ni être perturbés par les informations, par les messagers qui désirent discuter ou créer des controverses, ou par les menaces intimidantes, par la publication de mensonges, ni par aucun dispositif que Satan peut imaginer. Notre réponse doit être : « J'ai un grand ouvrage à exécuter, et je ne puis descendre. » Parfois, nous serons perplexes quant à la conduite à suivre pour préserver l'honneur de la cause de Dieu et pour défendre sa vérité. La conduite de Néhémie doit nous causer une forte impression quant à la façon de faire face à cette sorte d'opposants. Nous devons porter toutes ces choses au Seigneur dans la prière, comme Néhémie le supplia tandis qu'il humiliait son esprit. Il s'accrocha à Dieu avec une foi résolue. C'est la conduite que nous devrions suivre. Le temps est trop précieux pour que les serviteurs de Dieu le consacre à défendre leur propre caractère dénigré par ceux qui haïssent le jour de repos du Seigneur. Nous devrions avancer avec une confiance inébranlable, en croyant que Dieu donnera à sa vérité de grandes et précieuses victoires. Avec humilité, douceur et pureté de vie, en dépendant de Jésus, nous porterons avec nous le pouvoir convainquant que nous avons la vérité. [10] Néhémie 9 Les principes bibliques contre les coutumes humaines. Dans le chapitre neuf de Néhémie, les oeuvres du Seigneur en faveur de son peuple sont enregistrées. Quand il se sépare de Dieu, les péchés de son peuple sont signalés. Ces péchés avaient séparé le peuple de son Dieu, qui lui avait permis de tomber sous la domination des nations païennes. Cette histoire a été gardée pour notre bénéfice. Ce qui est arrivé se reproduira, et nous avons besoin de recourir à Dieu à la recherche de son conseil. Nous ne devons pas nous confier dans les conseils des hommes. Nous avons besoin d'un plus grand discernement pour pouvoir distinguer la vérité de l'erreur. L'histoire des enfants d'Israël montre les résultats inévitables quand nous nous dévions des principes bibliques vers les coutumes et les pratiques des hommes. Le Seigneur n'appuiera aucun plan qui satisfasse l'égoïsme des hommes et fasse du mal à l'oeuvre divine. Il ne laissera pas prospérer les machinations qui séparent de la fidélité à ses commandements. Il demande que les talents prêtés à l'homme soient utilisés pour marcher dans sa voie et faire justice, que ce soit pour démolir, restaurer et édifier. Dieu ne veut pas que nous suivions la sagesse des hommes qui ont désobéi à sa Parole et se sont convertis eux-mêmes en une injure envers ses pratiques et ses conseils. [11] 6-15. Voir le com. D'EGW sur Exode 20:1-17. 38. (Néhémie 10:29) Unis par un pacte solennel. Ce serait une scène très agréable pour Dieu et les anges que ses enfants de cette génération s'unissent comme le fit l'ancien Israël [il est surtout question du réveil à l'époque de Néhémie], par un pacte solennel, pour « observer et mettre en pratique tous les commandements de l'Éternel, notre Seigneur, ses ordonnances et ses lois » [12]. Notes : 1. The Review and Herald 2/5/1899 2. Manuscript 1/3/1904 3. Southern Watchman 1/3/1904 4. Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists 144 5. Lettre 83, 1898 6. Southern Watchman 22/3/1904 7. Southern Watchman 29/3/1904 8. Southern Watchman 28/6/1904 9. Southern Watchman 12/4/1904 10. The Review and Herald 6/7/1886 11. The Review and Herald 2/5/1899 12. Southern Watchman 7/6/1904 Chapitre 17 Esther Esther 1 9. Le contraste de deux fêtes. Nous lisons avec plaisir le récit de la fête de la reine Vasthi. Ce ne fut pas une réunion à laquelle assista une quantité de personnes dissolues, mais une fête que la reine offrit aux dames de haut rang du royaume, qui furent reçues avec une courtoisie modeste, sans libertinage ni sensualité. Quand le roi ne fut plus lui-même, quand il perdit la raison pour avoir bu du vin, il fit appeler la reine pour que ceux qui assistaient à la fête, des hommes abrutis par le vin, puissent contempler sa beauté. La reine agit en accord avec sa conscience pure. Vasthi refusa d'obéir à l'ordre du roi. Elle pensa que lorsqu'il retrouverait sa lucidité, il louerait sa conduite. Mais le roi avait des conseillers insensés, qui soutinrent que ce serait donner du pouvoir à une femme, ce qui serait préjudiciable pour elle. [1] 10-12. Le refus de Vasthi fut pour le bien du roi. Si le roi avait maintenu sa dignité royale en pratiquant des habitudes de tempérance, il n'aurait jamais donné cet ordre, mais il avait l'esprit perturbé par le vin, et il ne put agir sagement. Quand cet ordre du roi lui parvint, Vasthi ne lui obéit pas parce qu'elle savait que le vin avait été bu en grande quantité, et qu'Assuérus était sous son influence enivrante. Pour le bien de son époux, ainsi que pour elle même, elle décida de ne pas quitter sa place à la tête des dames de la cour. [2] 16-22. Dieu dirigea la folie d'Assuérus pour le bien. Il y a peu de doute que le roi, après avoir reconsidéré le thème, comprit que Vasthi méritait de recevoir des honneurs et pas le traitement qui lui fut infligé. Aucune loi de divorce donnée pas des hommes, qui durant plusieurs jours s'étaient abandonnés à la boisson, des hommes qui étaient incapables de contrôler l'appétit, pouvait être d'aucune valeur aux yeux du Roi des rois. Ils ne pouvaient pas évaluer la situation réelle. Peu importe que leur rang soit élevé, les hommes sont responsables devant Dieu. Le grand pouvoir des rois est souvent poussé à l'extrême de la propre exaltation. Et les résolutions indignes qui sont prises pour promulguer des lois qui ne prennent pas en compte les lois supérieures de Dieu, conduisent à une grande injustice. De tels excès, comme ceux décrits dans le premier chapitre du livre d'Esther, ne glorifient pas Dieu. Malgré tout, le Seigneur réalisa sa volonté au moyen d'hommes qui, néanmoins, peuvent être en train d'en égarer d'autres. Si Dieu n'étendait pas sa main réfrénante, on verrait des scènes étranges. Mais Dieu, afin que sa volonté s'accomplisse, impressionna l'esprit humain, bien que celui qu'il utilise continue à employer de mauvaises pratiques. Le Seigneur accomplit ses plans par le moyen d'hommes qui ne connaissent pas ses leçons de sagesse. Il tient dans sa main le coeur de chaque gouverneur terrestre pour le conduire là où il veut, de la même façon qu'il dirige les eaux du fleuve. Par l'épisode qui conduisit Esther au trône médo-perse, Dieu agissait pour mener à bien ses desseins pour son peuple. Ce qui se fit sous l'influence de beaucoup de vin, tourna pour le bien d'Israël. [3] Esther 4 14-17. Des femmes consacrées peuvent jouer un rôle important. Le Seigneur délivra son peuple avec puissance par la reine Esther. À une époque où il semblait qu'aucune puissance ne pourrait sauver Israël, Esther et les femmes qui l'accompagnaient -- en jeûnant, en priant et en agissant avec promptitude -- firent front à la situation et apportèrent le salut à leur peuple. Une étude de l'oeuvre de la femme en relation avec l'oeuvre de Dieu, à l'époque de l'Ancien Testament, nous donne des leçons qui nous rendrons capables d'affronter des urgences dans le monde actuel. Peut-être que nous ne nous voyons pas dans une situation si critique et saillante que le fut le peuple de Dieu aux jours d'Esther, mais les femmes converties peuvent souvent jouer un rôle important aux postes les plus humbles. [4] Notes : 1. Manuscript 29, 1911 2. Manuscript 39, 1910 3. Manuscript 39, 1910 4. Lettre 22, 1911 Chapitre 18 Job Job 1 1. Moïse écrivit le livre de Job. Les longues années passées dans le désert ne furent pas perdues. Non seulement Moïse y reçut une préparation pour la grande oeuvre qui était devant lui, mais pendant cette période, sous l'inspiration du Saint-Esprit, il écrivit les livres de la Genèse et de Job, livres que le peuple de Dieu lirait avec le plus profond intérêt jusqu'à la fin des temps. [1] 5. Job comme un prêtre loyal. Les parents feraient bien d'apprendre de l'homme d'Uts une leçon de constance et de dévouement. Job ne négligeait pas ses devoirs envers ceux qui n'appartenaient pas à sa famille; il était bienveillant, aimable, plein d'attention pour les intérêts des autres; et en même temps, il travaillait avec ferveur pour le salut de sa famille. Il tremblait à la pensée que ses fils et ses filles aient pu déplaire à Dieu durant leurs festivités. En tant que fidèle prêtre de la famille, il offrait des sacrifices pour chacun d'eux individuellement. Il connaissait le caractère offensif du péché, et la pensée que ses enfants aient pu oublier les commandements divins le poussait à intercéder en leur faveur auprès de Dieu. [2] Job 4 7-9. (Chapitre 38:1,2) Les calamités ne sont pas un indice de péché. Il est naturel pour les êtres humains de penser que les grandes calamités sont le signe évident de grands crimes et de péchés énormes; cependant, les hommes se trompent souvent en jugeant le caractère. Nous ne vivons pas au moment du jugement rétributif. Le bien et le mal sont mélangés, et les calamités s'abattent sur tous. Parfois, c'est certain, les hommes outrepassent la ligne jusqu'à laquelle le soin protecteur de Dieu agit, et alors Satan exerce son pouvoir sur eux et Dieu ne s'interpose pas. Job fut terriblement affligé, et ses amis tentèrent de lui faire reconnaître que sa souffrance était le résultat du péché, et agirent de telle sorte qu'il se sentît sous la condamnation. Ils présentèrent son cas comme celui d'un grand pécheur, mais le Seigneur les reprit sur la façon dont ils jugèrent son fidèle serviteur. [3] 9. Les amis de Job présentèrent mal le caractère de Dieu. La méchanceté est présente dans notre monde, mais la souffrance n'est pas toujours le résultat d'une conduite pervertie. Job nous est clairement présenté comme un homme qui fut affligé par Satan avec la permission du Seigneur. L'ennemi le dépouilla de tout ce qu'il possédait; ses liens familiaux furent rompus; il perdit ses enfants. À un moment, son corps fut couvert de plaies répugnantes, et il souffrit beaucoup. Ses amis vinrent pour le consoler, mais ils essayèrent de le convaincre qu'il était responsable de ses afflictions à cause de ses agissements coupables. Cependant, il se défendit et nia l'accusation en déclarant : « Vous êtes tous des consolateurs fâcheux. » En tentant de le rendre coupable devant Dieu et méritant un châtiment, ils le soumirent à une dure épreuve et firent une mauvaise description du caractère de Dieu. Malgré tout, Job n'abandonna pas sa loyauté, et Dieu récompensa son fidèle serviteur. [4] Job 38 (Romains 11:33) Dieu pose des questions auxquelles les érudits ne peuvent répondre. Des hommes extrêmement intelligents ne peuvent pas comprendre les mystères de Jéhova tels qu'ils sont révélés dans la nature. L'inspiration divine pose de nombreuses questions auxquelles le savant le plus capable ne peut répondre. Ces questions n'ont pas été posées en supposant que nous puissions y répondre, mais pour attirer notre attention sur les mystères profonds de Dieu et pour que les hommes sachent que leur sagesse est limitée, que les jugements et les desseins de Dieu sont indéchiffrables et sa sagesse insondable. Si Dieu se révèle lui-même à l'homme, c'est d'une façon cachée, entouré d'une épaisse nuée de mystère. Le dessein divin est de dissimuler plus de lui-même que ce qu'il révèle à l'homme. Si les êtres humains pouvaient comprendre pleinement les voies et les oeuvres de Dieu, alors ils ne croiraient pas qu'il est l'Être infini. Il ne peut pas être compris par l'homme dans sa sagesse, ses motifs et ses buts. « Ses voies sont incompréhensibles. » (Romains 11:33) Son amour ne peut jamais être expliqué par les principes naturels. Si cela était possible, nous ne penserions pas que nous pouvons lui confier les intérêts de notre âme. Les sceptiques se refusent à croire parce que leur esprit limité ne peut embrasser le pouvoir infini par lequel Dieu se révèle aux hommes. Même le fonctionnement du corps humain ne peut être compris pleinement; il y a des mystères qui déconcertent les plus intelligents. Cependant, comme les investigations de la science humaine ne peuvent pas expliquer les voies et les oeuvres du Créateur, les hommes préfèrent douter de l'existence de Dieu, et ils attribuent à la nature un pouvoir infini. L'existence de Dieu, son caractère et sa loi son des faits que les penseurs les plus capables ne peuvent discuter. Ils nient les demandes de Dieu et négligent les intérêts de leur âme parce qu'ils ne peuvent pas comprendre les voies et les oeuvres de Dieu. Cependant, Dieu tente toujours d'instruire les hommes limités pour qu'ils puissent exercer la foi en Lui et se remettre totalement entre ses mains. Chaque goutte de pluie ou chaque flocon de neige, chaque brin d'herbe, chaque feuille, chaque fleur et chaque arbre témoignent de Dieu. Ces petites choses si communes autour de nous, nous enseignent la leçon que rien n'arrive sans que le Dieu infini ne l'ai décidé, et que rien n'est trop petit pour échapper à son attention. [5] 1, 2. Voir le com. D'E.G. White sur le chapitre 4:7-9. 11. Le pouvoir qui contrôle les vagues peut contrôler la rébellion. Rien ne peut arriver dans n'importe quelle partie de l'univers sans que Celui qui est omniprésent ne le sache. Pas un seul événement de la vie humaine n'est méconnu de notre Créateur. Tandis que Satan fomente continuellement le mal, le Seigneur notre Dieu dirige tout de façon que rien ne nuise à ses enfants obéissants et confiants. Le même pouvoir qui domine les vagues tumultueuses de l'océan peut réfréner toute la puissance de la rébellion et du crime : « Tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas plus loin. » Quelles leçons d'humilité et de foi nous pouvons apprendre quand nous analysons la manière d'agir de Dieu avec ses créatures ! Le Seigneur ne peut que peu de chose pour les enfants des hommes, parce qu'ils sont pleins d'orgueil et de vanité. Ils exaltent le moi en magnifiant leur propre force, leur savoir et leur sagesse. Il est nécessaire que Dieu déçoive leurs espérances et déjoue leurs plans pour qu'ils puissent apprendre à se confier uniquement en Lui. Toutes nos facultés viennent de Dieu; nous ne pouvons rien faire sans la force qu'Il nous a donnée. Où est l'homme, la femme ou l'enfant que Dieu ne soutient ? Où est le lieu désolé que Dieu ne remplit ? Quel est le besoin que personne ne peut satisfaire si ce n'est Dieu ?... Il désire que nous le convertissions en notre protecteur et notre guide dans tous les devoirs et sujets de la vie. [6] Job 42 10. Priez pour ceux qui nous portent préjudice. Efforçons-nous de cheminer dans la lumière comme Christ est dans la lumière. Le Seigneur fit cesser l'affliction de Job quand il pria non seulement pour lui-même mais pour ceux qui s'opposaient à lui. Quand il désira ardemment que les âmes qui avaient péché contre lui soient secourues, il reçut lui-même de l'aide. Prions non seulement pour nous-mêmes mais aussi pour ceux qui nous ont porté préjudice et qui continuent à nous faire du mal. Priez, priez surtout mentalement. N'accordez aucun repos au Seigneur, car ses oreilles sont ouvertes pour entendre les prières sincères, insistantes, quand l'âme s'humilie devant lui. [7] Notes : 1. The Signs of the Times 19/2/1880 2. The Review and Herald 30/8/1881 3. Manuscript 56, 1894 4. Manuscript 22, 1898 5. General Conference Bulletin 18/2/1897 6. The Signs of the Times 14/7/1881 7. Lettre 88, 1906 Chapitre 19 Psaumes Psaumes 1 3. Qu'est-ce qui fait qu'un chrétien est toujours vivant ? Efforcez-vous d'être un arbre aux feuilles persistantes. Portez l'ornement d'un esprit humble et tranquille qui est d'un grand prix aux yeux de Dieu. Chérissez la grâce de l'amour, la joie, la paix, la patience, la bénignité, la bonté, la foi, la mansuétude, la tempérance. Ceci est le fruit de l'arbre chrétien. Planté près d'un courant d'eau, il donne toujours son fruit en sa saison. [1] Psaumes 5 5-12. (Jacques 3:8) Traits distinctifs du langage. Le langage est un des grands dons de Dieu pour l'homme. « La langue est un petit membre », mais les paroles qu'elle forme, rendues audibles par la voix, ont un grand pouvoir. Le Seigneur déclare : « la langue, aucun homme ne peut la dompter ». Elle a opposé nation contre nation et a été à l'origine des batailles et du versement de sang. Les mots ont allumé des feux difficiles à éteindre, mais ils ont aussi causé de la joie et de l'allégresse à bien des âmes. Quand on suit le conseil de Dieu de prononcer ses paroles, très souvent elles amènent la contrition et la repentance. Le talent de la parole porte en lui-même une grande responsabilité. Il est nécessaire de le surveiller soigneusement, car c'est un grand pouvoir pour le mal comme pour le bien. La justice et l'injustice sont présentées dans ces versets. Ce sont les traits caractéristiques du langage. [2] Psaumes 8 3. Voir le com. D'EGW sur Ésaïe 60:1. Psaumes 11 6. (Malachie 4:1) Des flammes dévorantes récompensent les impies. Les méchants reçoivent leur récompense sur la terre : « Il fait pleuvoir sur les méchants des charbons, du feu et du soufre; un vent brûlant, c'est le calice qu'ils ont en partage. » Du ciel descend le feu de Dieu. La terre est brisée. Les armes cachées dans ses profondeurs sont extraites. Des flammes dévorantes surgissent de chaque abîme ouvert. Les roches elles-mêmes brûlent. Le jour vient ardent comme une fournaise. Les éléments se dissoudront sous la chaleur brûlante, la terre aussi et toutes les oeuvres qu'elle contient seront consumées. Les impies : « seront comme du chaume; le jour qui vient les embrasera, dit l'Éternel des armées ». Ils seront tous châtiés « selon leurs oeuvres ». [3] Psaumes 17 (Éphésiens 6:12; Apocalypse 12:12) La lutte de David. David était un homme représentatif. Son histoire est intéressante pour chaque âme qui s'efforce de remporter des victoires éternelles. Dans sa vie, deux pouvoirs luttaient pour dominer. L'incrédulité réunit ses forces et tenta d'éclipser la lumière qui brillait sur lui depuis le trône de Dieu. Jour après jour, la bataille continuait dans son coeur. Satan disputait aux forces de la justice chaque pas en avant qu'elles donnaient. David comprit ce que signifiait lutter contre les dominations, les autorités, les princes de ce monde de ténèbres. Parfois, il semblait que l'ennemi était sur le point de gagner la bataille; mais finalement, la foi était victorieuse, et David se réjouissait de la puissance salvatrice de Jéhova. Tout disciple de Christ doit passer par la lutte par laquelle David dut passer. Satan est descendu animé d'une grande puissance, sachant qu'il a peu de temps. La lutte se livre à la vue de tout l'univers céleste, et il y a des anges qui sont prêts pour lever l'étendard contre l'ennemi, en faveur des soldats de Christ acculés, et de mettre dans leur bouche des chants de victoire et de joie. [4] 5. Le danger est partout. Nous ne devons pas être surpris si tout n'est pas agréable sur le chemin qui conduit au ciel. Il ne vaut pas la peine de regarder à nos propres défauts. En regardant à Jésus, l'obscurité s'évanouit et la vraie lumière brille. Avancez chaque jour en prononçant la prière de David : « Quand tu soutiens mes pas dans tes sentiers, mes pieds ne chancellent point. » (Version Darby) Le danger se trouve dans tous les chemins de la vie, mais nous sommes en sécurité partout où le Maître nous guide, confiant en la voix de Celui qui nous dit : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Laissez reposer votre coeur dans son amour. Nous avons besoin de la sanctification de l'âme, du corps et de l'esprit. C'est ce que nous devons rechercher. [5] Psaumes 18 3. La détermination augmente le pouvoir de la volonté. Quand vous confessez votre confiance devant les hommes et les femmes, plus de vigueur vous sera impartie. Soyez déterminés à louer Dieu. Une ferme détermination augmente le pouvoir de la volonté; et très vite, vous découvrirez que vous ne pouvez que le louer. [6] 26. Une illustration de miséricorde et de rectitude. Le Psalmiste continue : « Avec celui qui est bon tu te montres bon. » Dès maintenant, mettons en pratique l'instruction qui nous est donnée au chapitre 58 d'Ésaïe, d'avoir de la miséricorde pour ceux qui sont affligés. « Avec l'homme droit tu agis selon la droiture. » Dieu récompensera les hommes en accord avec leur droiture. [7] 27. Dieu nous rencontre là où nous sommes. « Avec celui qui est pur tu te montres pur, et avec le pervers tu agis selon sa perversité »; c'est-à-dire, comme Dieu vient nous rencontrer là nous sommes, nous aussi nous devons rencontrer les hommes là où ils se trouvent. Ne nous plaçons pas hors de la portée de la miséricorde et de l'amour de Dieu, en refusant de contacter notre prochain là où il est. [8] Psaumes 19 1-3. (Psaume 119:130) Enseigner les leçons célestes. Dieu exhorte les maîtres à contempler les cieux et à étudier les oeuvres divines dans la nature. (On cite le Psaume 19:1-3). Ne garderons-nous pas en mémoire les leçons que la nature enseigne ? N'ouvrirons-nous pas nos sens pour y accueillir les beautés divines ? Nous ferions bien de lire fréquemment le Psaume 19 afin de comprendre comme le Seigneur relie sa loi avec ses oeuvres créées... Nous devons contempler les oeuvres merveilleuses de Dieu et répéter à nos enfants les leçons apprises d'elles, afin de pouvoir les amener à voir, dans les oeuvres créées par Dieu, son habileté, sa puissance et sa grandeur. Quel Dieu que le nôtre ! Il gouverne son royaume avec application et sollicitude, et a construit une protection -- les dix commandements -- autour de ses sujets pour les libérer de la transgression. En exigeant l'obéissance aux lois de son royaume, Dieu donne aux siens la santé, le bonheur, la paix et la joie. Il leur enseigne que la perfection de caractère qu'il réclame ne peut s'obtenir qu'en se familiarisant avec sa Parole. Le Psalmiste déclare : « La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l'intelligence aux simples. » [9] 1-14. La révélation d'une éducation plus élevée. Quand le Fils de l'homme vint parmi les hommes, il amena avec lui l'intelligence du ciel, car il créa les mondes et toutes les choses qu'ils renferment. L'étude des sciences et de la nature que l'homme fait sans l'aide de l'instruction divine, n'atteint pas les choses précieuses que Christ voudrait lui apprendre du monde naturel. Il ne parvient pas à être instruit par les petites choses de la nature qui enseignent de grandes et importantes vérités, essentielles pour le salut de l'âme. L'obéissance aux lois naturelles est l'obéissance aux lois divines. Christ vint auprès de tous comme le Dieu de la nature. Il vint réfléchir sur toutes les choses de la nature, dans leur importance relative, la gloire du ciel; pour graver dans l'esprit humain la gloire de Celui qui créa toutes choses; pour enseigner aux hommes à obéir à sa voix, et impartir la science de la véritable éducation, qui est la simplicité de la vraie religion (On cite Psaume 19:1-6). Alors le Psalmiste met en relation la loi de Dieu qui régit le monde naturel avec les lois données à ses intelligences créées (On cite Psaume 19:7-14). Ce Psaume révèle l'éducation la plus élevée que tous doivent recevoir, ou périr dans leurs péchés. L'homme est en lui-même désobéissant aux lois de Jéhova. Quand le Seigneur ordonne à la nature de donner témoignage des choses qu'il a faites, elle témoigne immédiatement de la gloire de Dieu. Christ utilise les choses terrestres comme symbole des spirituelles. La parabole du semeur et de la semence contient une leçon de la plus haute importance. Christ l'a ouverte devant nous comme un livre de texte, pour présenter les semailles spirituelles. Le Seigneur attire l'attention sur les choses qu'il a créées, et ces choses répètent les leçons de Christ. Il ordonne aux choses de la nature de parler aux sens, pour que l'homme puisse prêter attention à la voix de Dieu qui est là. Les choses de la nature parlent des vérités éternelles. [10] 1. Voir le com. D'EGW sur Ésaïe 40:26. La lune et les étoiles peuvent être nos compagnons. Les cieux peuvent être pour eux [les jeunes] un livre d'étude, duquel ils peuvent apprendre des leçons d'un intérêt intense. La lune et les étoiles peuvent être leurs compagnons qui leur parlent avec un langage éloquent de l'amour de Dieu. [11] Les sciences naturelles, l'entrepôt de Dieu. Si le disciple de Christ croit en la Parole de Dieu et la met en pratique, il n'y aura pas de science dans le monde naturel qu'il ne pourra comprendre et dominer, [il n'y aura] rien qui ne puisse lui procurer les moyens d'impartir la vérité aux autres. Les sciences naturelles sont l'entrepôt de Dieu dans lequel chaque étudiant de l'école de Christ peut s'approvisionner. La façon d'agir de Dieu en philosophie naturelle et les mystères dans sa manière d'agir avec l'homme sont un trésor à la disposition de tous. [12] La science et la religion ne peuvent être séparées. La nature est pleine de leçons d'amour de Dieu. Comprises correctement, ces leçons conduisent au Créateur. Elles nous montrent, depuis le monde naturel, le Dieu de la nature, en nous enseignant ces vérités simples et saintes, qui purifient l'esprit et le mettent en contact étroit avec Dieu. Ces leçons soulignent le fait que la science et la religion ne peuvent être séparées. Christ vint sur cette terre pour enseigner aux hommes les mystères du royaume de Dieu; mais à cause du raisonnement humain les hommes ne peuvent comprendre ces leçons. La sagesse de l'homme est incapable de concevoir la science, qui est divine... Quand l'homme se réconcilie avec Dieu, la nature lui parle en paroles de sagesse céleste, et lui rend témoignage de la vérité éternelle de la Parole de Dieu. Quand Christ nous donne la signification des choses de la nature, la science de la véritable religion brille pour expliquer la relation de la loi de Dieu avec le monde naturel et spirituel. [13] 1-3. Voir le com. D'EGW sur Psaume 147:4. Si les frivoles et les chercheurs de plaisirs permettaient à leur esprit d'explorer la réalité et la vérité, le coeur ne pourrait que se remplir de révérence, et ils adoreraient le Dieu de la nature. L'étude du caractère de Dieu, tel qu'il est révélé dans sa création, ouvrira un horizon à la pensée qui écartera l'esprit des plaisirs vils et débilitants. Dans ce monde, nous ne pouvons que commencer à capter la connaissance des oeuvres et des chemins de Dieu; leurs études continueront durant toute l'éternité. [14] 1-6. Les forces de la nature sont des instruments de Dieu. Dieu nous encourage à contempler ses oeuvres dans le monde naturel. Il désire que nous détachions notre esprit de l'étude des choses artificielles pour le fixer sur ce qui est naturel. Nous comprendrons mieux cela quand nous élèverons les regards sur les montagnes de Dieu et contemplerons les oeuvres qu'il a créées de sa propre main. Ce sont les oeuvres de Dieu. Sa main a modelé les montagnes et les maintient en équilibre à leur place pour qu'elles n'en soient pas déplacées, excepté sur sa parole. Le vent, le soleil, la pluie, la neige et la glace sont ses ministres qui accomplissent sa volonté. [15] 14. (Proverbes 4:23; Matthieu 12:34-37; Philippiens 4:8). La pensée noble et sous contrôle est acceptée de Dieu. Quand Dieu agit sur le coeur humain au moyen de son Esprit Saint, l'homme doit coopérer avec lui. Les pensées doivent être assujetties, sous contrôle, mises à l'écart des déviations et de la contemplation des choses qui ne font qu'affaiblir et contaminer l'âme. Les pensées doivent être pures, les méditations du coeur intègres, pour que les paroles qui sortent de la bouche soient acceptables aux yeux du ciel et utiles à ceux qui nous entourent... (On cite Matthieu 12:34-37). Dans son sermon sur la montagne, Christ présenta à ses disciples les grands principes de la loi de Dieu. Il enseigna à ses auditeurs qu'on brisait la loi avec des pensées avant que le mauvais désir se convertisse en réalité. Nous avons l'obligation de contrôler nos pensées et de les assujettir à la loi de Dieu. Les nobles facultés de l'esprit nous ont été données par le Seigneur pour que nous puissions les employer à contempler les choses célestes. Dieu a tout prévu pour que l'âme puisse progresser continuellement dans la vie divine. Il a mis à la disposition de chacun les moyens de nous aider à développer la connaissance et la vertu; et cependant, comme nous apprécions peu ces recours et comme nous en profitons peu ! Avec quelle fréquence l'esprit est abandonné à la contemplation de ce qui est terrestre, sensuel et bas ! Nous dédions notre temps et nos pensées aux choses triviales et vulgaires du monde, et nous négligeons les grands intérêts qui touchent à la vie éternelle. Les nobles facultés de l'esprit s'atrophient et s'affaiblissent parce qu'elles ne sont pas exercées aux thèmes dignes de sa concentration (On cite Philippiens 4:8). Que celui qui veut participer à la nature divine prenne en compte le fait qu'il doit fuir la corruption du monde due la concupiscence. Il doit y avoir une lutte continuelle et intense de l'âme contre l'imagination impie de l'esprit. Une résistance ferme à la tentation de pécher en pensée ou en acte est nécessaire. L'âme doit être gardée de toute tache au moyen de la foi en Celui qui est puissant pour nous garder de toute chute. Nous devrions méditer sur les Écritures, en pensant calmement et sincèrement aux choses qui concernent notre salut éternel. La miséricorde infinie et l'amour de Jésus, le sacrifice accompli pour nous, demandent notre réflexion la plus sérieuse et solennelle. Nous devrions nous attarder sur le caractère de notre bien-aimé Rédempteur et Intercesseur. Nous devrions nous efforcer de comprendre la signification du plan du salut et méditer sur la mission de Celui qui vint sauver son peuple de ses péchés. En contemplant constamment les thèmes célestes, notre foi et notre amour se fortifieront. Nos prières seront chaque fois plus acceptables aux yeux de Dieu, parce qu'elles seront toujours plus mélangées à la foi et à l'amour. Elles seront plus intelligentes et ferventes. Il y aura une confiance plus constante en Jésus, et nous aurons une expérience quotidienne et vivante quant à la volonté et à la puissance de Christ pour sauver au maximum ceux qui viennent à Dieu par Lui. En contemplant Christ, nous serons transformés, et en méditant sur les perfections de notre divin Modèle, nous désirerons être totalement changés et renouvelés à l'image de sa pureté. L'âme aura faim et soif d'agir comme Celui que nous adorons. Plus nous concentrons nos pensées en Christ, plus nous parlerons de Lui aux autres, et nous le représenterons devant le monde. Nous sommes appelés à sortir et à nous séparer du monde afin d'être des fils et des filles du Très-Haut; et nous, enfants de Dieu, sommes sous la sainte obligation de le glorifier sur la terre. Il est essentiel que l'esprit se fixe sur Christ pour que nous puissions attendre, à la fin, la grâce qui nous sera accordée quand Jésus-Christ se manifestera du ciel. [16] Psaumes 20 Les Psaumes 19 et 20 nous concernent spécialement. Le Seigneur veut que nous nous rendions compte de notre véritable condition spirituelle. Il désire que chaque âme humilie son coeur et son esprit devant Lui. Les paroles inspirées des Psaumes 19 et 20 me sont présentées pour notre peuple. Nous avons le privilège d'accepter ces promesses précieuses et de croire aux avertissements. Je prie pour que notre coeur comprenne pleinement les dangers qui entourent ceux qui sont indifférents au bien-être éternel des âmes. Nous avons besoin d'approfondir les Écritures comme jamais auparavant. La Parole de Dieu doit être notre éducateur et notre guide. Nous devons comprendre ce que disent les Écritures. Durant la nuit, il me sembla que j'adressais ces paroles aux gens : Un examen sévère du moi est nécessaire. Nous n'avons pas de temps à perdre maintenant dans la complaisance personnelle. Si nous sommes en relation avec Dieu, nous humilierons notre coeur devant Lui et nous serons très zélés dans le perfectionnement du caractère chrétien. Nous avons une oeuvre grandiose et solennelle à accomplir : éclairer le monde quant aux temps dans lesquels nous vivons; et les gens seront informés quand un témoignage direct sera donné. Ils seront amenés à faire un examen profond du moi. [17] Psaumes 25 18. (2 Samuel 16:12) Un homme fort dans la tourmente. David n'a jamais été aussi digne d'admiration que pendant ses heures d'adversité. Jamais, ce cèdre de Dieu fut aussi grand que lorsqu'il lutta comme la tourmente et la tempête. C'était un homme d'un tempérament véhément, qui put héberger le plus profond ressentiment. Il fut profondément blessé lorsqu'il fut accusé d'une faute qu'il n'avait pas commise. Il nous est dit que le reproche brisa son coeur. Et nous n'aurions pas été surpris si, aiguillonné au point de perdre la tête, il avait laissé libre cours à ses sentiments irrités, incontrôlés, à ses éclats de colère véhémente et à des paroles de vengeance. Mais rien de ce qui aurait pu arriver avec un homme au caractère tel que le sien ne se produisit, et ému jusqu'à verser des larmes, mais sans aucune plainte, il tourna le dos aux scènes de sa gloire et de son crime, et prit la fuite pour sauver sa vie. [18] Psaumes 32 1, 2. David se reconvertit. David fut pardonné de ses transgressions parce qu'il humilia son coeur devant Dieu, il se repentit et affligea son âme, et il crut que la promesse de pardon de Dieu s'accomplirait. Il confessa son péché, se repentit et se reconvertit. Dans le ravissement de la sécurité du pardon, il s'exclama : « Heureux celui à qui la transgression est remise, à qui le péché est pardonné ! Heureux l'homme à qui l'Éternel n'impute pas l'iniquité, et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude ! » On reçoit la bénédiction grâce au pardon; on reçoit le pardon par la foi quand le péché a été confessé, et duquel on s'est repenti, a été placé sur Celui qui porte tous les péchés du monde. Ainsi, jaillissent de Christ toutes nos bénédictions. Sa mort est un sacrifice expiatoire pour nos péchés. Il est le grand intermédiaire par lequel nous recevons la miséricorde et la faveur de Dieu. Il est sans aucun doute l'origine et l'auteur de notre foi et c'est aussi Lui qui l'achève. [19] Psaumes 33 6, 9. Voir le com. D'EGW sur Genèse 1:1-3. Psaumes 34 12-15. La sécurité favorise la santé. (On cite 1 Pierre 3:10-12). La sécurité de l'approbation de Dieu favorise la santé physique. Elle fortifie l'âme contre le doute, la perplexité et le chagrin excessif qui, si souvent, minent les forces vitales et causent des maladies nerveuses terriblement affaiblissantes et affligeantes. Le Seigneur a engagé sa parole infaillible que ses yeux reposeront sur les justes, et ses oreilles seront ouvertes à leurs prières, mais qu'il est contre tous ceux qui agissent mal. Nous nous imposons un travail très ardu quand nous nous engageons dans une voie qui met le Seigneur contre nous. [20] Psaumes 35 28. L'éducation de la langue. Il faut éduquer, discipliner et exercer la langue à parler des gloires célestes et de l'amour incomparable de Jésus-Christ. [21] Psaumes 42 1. Notre âme devrait avoir faim des dons du ciel. Nous devons venir à Dieu avec foi et déverser nos suppliques devant Lui, en croyant qu'il agira en notre faveur, en celle de ceux que nous tentons de sauver. Nous devons consacrer plus de temps à la prière fervente. Nous devons nous approcher de notre Père céleste avec la foi confiante d'un petit enfant, pour lui conter tous nos besoins. Il est toujours prêt à pardonner et à aider. La provision de sagesse divine est inépuisable, et le Seigneur nous encourage à nous servir d'elle en abondance. Le désir que nous devrions avoir des bénédictions spirituelles est ainsi décrit : « Comme une biche soupire près des courants d'eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! » Notre âme a besoin de ressentir une faim plus profonde des riches dons que le ciel veut nous conférer. Nous devons avoir faim et soif de justice. Puissions-nous avoir un désir brûlant de comprendre Dieu par une connaissance expérimentale, d'arriver à la salle d'audience du Très-Haut avec la main de la foi tendue et notre âme répandue devant Celui qui est tout-puissant pour sauver. Sa bonté aimante est meilleure que la vie. [22] Psaumes 51 1-17. Le chemin du retour vers Dieu. Je vous présente le Psaume 51 : un Psaume plein de leçons précieuses. Grâce à lui, nous pouvons connaître le chemin à suivre si nous nous sommes éloignés du Seigneur. Le Seigneur envoya au roi d'Israël -- exalté et honoré -- un message de reproche par l'intermédiaire de son prophète. David confessa son péché et humilia son coeur en déclarant que Dieu est juste dans sa manière de procéder. [23] Le péché est surtout contre Dieu. Le péché est le péché, peu importe si celui qui le commet occupe un trône ou s'il est le plus humble. Le jour viendra où tous ceux qui ont commis des péchés les confesseront, bien qu'il soit trop tard pour qu'ils soient pardonnés. Dieu attend très longtemps pour que le pécheur se repente. Il montre une tolérance admirable; mais finalement il demandera des comptes au transgresseur de sa loi. Un homme est coupable quand il porte préjudice à son prochain, mais sa culpabilité principale réside dans le péché qu'il a commis contre le Seigneur et la mauvaise influence de son exemple. Le fils de Dieu sincère ne prend aucun commandement divin à la légère. [23] 3. Une conscience vivante conduit à la confession. David triompha souvent en Dieu, et cependant, s'arrêta beaucoup sur sa propre indignité et son état de pécheur. Sa conscience n'était ni endormie ni morte. « Mon péché est constamment devant moi », s'exclama-t-il. Il n'eut pas l'idée utopique que le péché était quelque chose avec quoi il n'avait rien à voir et qui ne le concernait pas. Quand il vit les profondeurs de la tromperie de son coeur, il fut profondément dégoûté de lui-même, et il pria pour que Dieu le garde par sa puissance, des péchés de la présomption, et le purifie de ses fautes secrètes. Il est dangereux de fermer les yeux et d'endurcir notre conscience au point de ne pas voir ou comprendre nos péchés. Nous avons besoin d'apprécier l'instruction que nous avons reçue au sujet du caractère odieux du péché, afin de nous repentir de nos transgressions et de les confesser. [24] Psaumes 63 5, 6. (Psaume 104:34) La méditation conduit à l'amour et à la communion. Reposez-vous entièrement dans les mains de Jésus. Contemplez son grand amour, et tandis que vous méditez sur son abnégation, son sacrifice infini en votre faveur, afin que vous croyiez en lui, votre coeur se remplira d'une joie sainte, d'une paix tranquille et d'un amour indescriptible. Tandis que nous parlons de Jésus, tandis que nous l'invoquons par la prière, notre confiance en notre Sauveur personnel et aimant se fortifie, et son caractère paraîtra chaque fois plus beau.... Nous pourrons jouir des riches festins d'amour, et en croyant pleinement que nous lui appartenons par adoption, nous pourrons avoir un avant-goût du ciel. Espérez avec foi dans le Seigneur. Tandis que nous prions, Il attire notre âme, et nous fait sentir son amour précieux. Nous nous approchons de Lui et nous pouvons maintenir une douce communion avec Lui. Nous voyons avec clarté sa tendresse et sa compassion, et le coeur se brise et s'attendrit en contemplant l'amour qui nous est donné. Nous sentons certainement qu'il y a un Christ qui demeure dans l'âme. Nous vivons en Lui, et nous avons du plaisir à être avec Jésus. Les promesses remplissent l'âme. Notre paix est comme un fleuve; les unes après les autres, des vagues de gloire inondent le coeur, et sans doute, nous soupons avec Jésus et Lui avec nous. Nous avons la sensation que nous comprenons l'amour de Dieu et nous nous reposons dans son amour. Aucun langage ne peut décrire cela; c'est au-delà de toute connaissance. Nous sommes un avec Christ, notre vie est cachée avec Christ en Dieu. Nous avons la sécurité que lorsque Celui qui est notre vie apparaîtra, nous apparaîtrons nous aussi avec Lui dans la gloire. Nous pouvons en toute confiance appeler Dieu notre Père. [25] Psaumes 66 1-5. Christ chantait très souvent ce psaume. Christ chantait très souvent ce psaume et des portions des psaume 68 et 72. C'était la façon la plus simple et la plus modeste d'enseigner les autres. [26] 16. Louez Dieu plus souvent. Ne serait-il pas bon de cultiver la gratitude et d'offrir des chants de remerciement à Dieu ? En tant que chrétien, nous devons louer Dieu plus que nous le faisons. Nous devrions introduire dans notre vie plus de la clarté de son amour. Quand par la foi nous regardons à Jésus, les visages réfléchissent sa joie et sa paix. Avec quelle ferveur devrions-nous tenter de nous mettre en relation avec Dieu de manière que notre visage réfléchisse la lumière du soleil de Son amour ! Quand notre propre âme est vivifiée par le Saint-Esprit, nous exerçons une influence édifiante sur ceux qui ne connaissent pas la joie de la présence de Christ. David dit : « Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu, et je raconterai ce qu'il a fait à mon âme. » [27] Psaumes 71 9, 17, 19. (Psaume 92:13-15) Méfiez-vous des maux propres à la vieillesse. David pria le Seigneur de ne pas l'abandonner dans sa vieillesse. Et pourquoi fit-il cette prière ? Il vit que la majorité des anciens qui l'entouraient n'étaient pas heureux parce que leurs mauvais traits de caractère augmentaient avec l'âge. Si par nature ils avaient été mesquins et envieux, ils le devenaient beaucoup plus au fil des années. S'ils avaient été jaloux, irritables et impatients, ils devenaient pires avec l'âge. David se sentit angoissé quand il vit que ceux qui semblaient avoir expérimenté la crainte de Dieu, étaient apparemment abandonnés de Dieu dans leur vieillesse et exposés au ridicule par les ennemis du Seigneur. Et pourquoi se trouvaient-ils dans cette situation ? En vieillissant, ils semblaient perdre les facultés de discernement qu'ils avaient eues, et ils étaient prêts à écouter les conseils trompeurs des étrangers concernant ceux en qui ils auraient dû avoir confiance. Leur jalousie, parfois sans frein, éclataient sans retenue parce que tout n'était pas conforme à leur jugement défaillant. Certains pensaient que leurs propres enfants et parents voulaient qu'ils meurent afin d'occuper leur place, posséder leur richesse et recevoir l'hommage qui leur avait conféré. D'autres se laissaient dominer de telle manière par leurs sentiments de jalousie et de convoitise, qu'ils en arrivaient au point de détruire leurs propres enfants. David fut profondément touché. Il se sentit affligé. Il prévoyait le moment où il serait vieux, et il craignait que Dieu ne l'abandonnât et qu'il fût aussi malheureux que d'autres personnes âgées dont il avait été témoin de la conduite, et fût abandonné aux reproches des ennemis du Seigneur. Accablé de la sorte, il pria avec ferveur. David sentit la nécessité d'être gardé des maux propres à la vieillesse. Il est fréquent que des personnes âgées ne soient pas disposées à reconnaître que leur vigueur mentale s'affaiblit, et ils écourtent leurs jours en se préoccupant de choses que leurs enfants pourraient accomplir. Souvent Satan excite leur imagination et les pousse à accumuler leurs ressources avec des préoccupations mesquines, créant ainsi une anxiété continuelle pour leurs biens terrestres. Certains se privent même de bien des commodités de la vie et s'éreintent au travail plutôt que d'employer leurs moyens. Ils sont ainsi continuellement dans la crainte d'avoir à manquer de quelque chose dans l'avenir. S'ils avaient l'attitude mentale requise par Dieu, leurs derniers jours pourraient être les meilleurs et les plus heureux de leur vie. Ceux qui ont des enfants dont l'honnêteté et la conduite méritent leur confiance, devraient permettre à ceux-ci d'administrer leurs biens et pourvoir à leur bonheur. À moins qu'ils ne fassent cela, Satan profitera de leur manque de vigueur mentale et il les dirigera. Ils devraient oublier leurs angoisses et leurs préoccupations, et occuper leur temps de la façon la plus heureuse possible, en atteignant la maturité pour le ciel. [28] 17. Voir le com. sur 1 Samuel 2:26. Psaumes 77 7, 10-12. Les expériences changeantes de l'esprit de David. L'esprit du psalmiste David a expérimenté de nombreux changements. Parfois, quand il se rendait compte de la volonté et des voies de Dieu, il sentait une grande euphorie; puis, lorsqu'il entrevoyait le contraire de la miséricorde et de l'immuable amour de Dieu, tout lui paraissait enveloppé d'une nuée de ténèbres. Mais à travers l'obscurité, il obtenait une vision des attributs divins, qui lui donnait confiance et fortifiait sa foi. Mais quand il méditait sur les difficultés et les dangers de la vie, il lui semblait si difficile de les porter, qu'il se sentait abandonné de Dieu à cause de ses péchés. Il voyait si clairement son péché qu'il s'exclama : « Le Seigneur rejettera-t-il pour toujours ? Ne sera-t-il plus favorable ? » Mais tandis qu'il pleurait et priait, il obtint une vision plus nette du caractère et des attributs de Dieu, il fut instruit par les agents célestes et en arriva à la conclusion que ses idées sur la sévérité de Dieu étaient exagérées. Il repoussa des impressions comme étant le résultat de sa faiblesse, de son ignorance et des maladies physiques, et comme déshonorant Dieu, et il s'exclama avec une foi renouvelée : « C'est ici mon infirmité; je me souviendrai des années de la droite du Très-Haut. » (Version Darby). Avec une extrême ferveur il étudia les manières d'agir de Dieu, exprimées par Christ quand il était enveloppé de la nuée, et données à Moïse pour qu'elles fussent fidèlement répétées à tout Israël. Il se souvint de ce que Dieu avait fait pour lui assurer un peuple auquel il puisse confier la vérité sacrée et vitale pour les siècles à venir. Dieu a agi magnifiquement pour libérer plus d'un million de personnes; et quand David prit en considération les signes et les promesses divines qui leur furent donnés, -- sachant qu'ils étaient adressés autant à eux qu'à tous ceux qui en avaient besoin -- il se les appropria, en disant : « Je rappellerai les oeuvres de l'Éternel, car je me souviens de tes merveilles d'autrefois. Je parlerai de toutes tes oeuvres, je raconterai tes hauts faits. » Sa foi s'ancra en Dieu, et il fut encouragé et fortifié. Bien qu'il reconnaissait que les voies de Dieu sont mystérieuses, il savait qu'elles étaient miséricordieuses et bonnes, car le caractère divin est ainsi, et comme il fut révélé à Moïse : « L'Éternel descendit dans une nuée, se tint là auprès de lui, et proclama le nom de l'Éternel. Et l'Éternel passa devant lui, et s'écria : L'Éternel, l'Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité. » Quand David s'appropria ces promesses et privilèges, il prit la décision de ne plus être pressé dans ses jugements, de ne pas se décourager ni être abattu par un désespoir inutile. Son âme reprit courage quand il contempla le caractère de Dieu tel qu'il est révélé dans ses enseignements, sa patience, sa grandeur infinie et sa miséricorde, et il vit qu'on ne peut pas donner une application limitée aux oeuvres merveilleuses de Dieu. Mais l'expérience de David changea à nouveau (on cite Psaumes 73:2-5,12,17-23,28) [29]. Psaumes 89 15. Les frères jumeaux. La justice a des frères jumeaux qui doivent toujours marcher à son côté : la Miséricorde et l'Amour. [30] (1 Pierre 5:3) Les hommes ne doivent pas dominer les autres. Que ceux qui occupent des postes importants se séparent de l'esprit sans pitié qui offense tellement Dieu. La justice et l'équité sont la base de son trône. Que personne ne pense que Dieu a donné aux hommes le pouvoir de régir leur prochain. Il n'acceptera le service d'aucun homme qui blesse et décourage l'héritage de Christ. C'est maintenant le moment pour chacun de s'examiner personnellement, de s'éprouver soi-même, afin de voir s'il a la foi. Analysez intimement les motifs qui vous poussent à l'action. Nous sommes occupés à l'oeuvre du Très-Haut. N'entrecroisons pas dans la trame de notre oeuvre un seul fil d'égoïsme. Élevons-nous à un niveau plus haut dans notre expérience quotidienne. Dieu ne tolère les péchés d'aucun homme. [31] Psaumes 90 8. Nous pouvons voir notre vie comme Dieu la voit. S'attarder sur la beauté, la bonté, la miséricorde et l'amour de Jésus fortifie les facultés mentales et morales; et tant que l'esprit s'exerce à faire les oeuvres de Christ, pour devenir des fils obéissants, vous vous demanderez continuellement : Est-ce là le chemin du Seigneur ? Jésus se réjouira-t-il si je fais cela ? Cet acte, plaira-t-il à Jésus ou à moi ? Alors chaque âme se souviendra des paroles du Seigneur : « Tu mets devant toi nos iniquités. » Beaucoup, ont besoin d'opérer un changement radical du contenu de leurs pensées et de leurs actions, s'ils désirent plaire à Jésus. Il est rare que nos péchés nous apparaissent aussi terribles qu'ils le sont aux yeux de Dieu. Nombreux sont ceux qui se sont habitués à suivre une voie de péché, et leurs coeurs se sont endurcis sous l'influence du pouvoir de Satan. Leurs pensées sont captives de sa mauvaise influence. Mais quand, avec la force et la grâce de Dieu, ils s'opposent avec la volonté aux tentations sataniques, leur esprit s'éclaire; le coeur, la conscience, sous l'influence de l'Esprit de Dieu, deviennent sensibles, et le péché apparaît alors tel qu'il est : excessivement offensant. C'est alors, qu'ils voient et comprennent réellement les péchés secrets. Ils confessent leurs péchés à Dieu, se repentent et sont honteux du péché... Il les ôte de « la lumière de [Sa] face » et les met derrière Lui. [32] Psaumes 91 La perte éprouvée par les impies. Dans le Psaume 91, il y a une description extrêmement belle de la venue du Seigneur pour mettre fin à l'impiété et aux impies, et pour donner la sécurité de son amour et de ses soins protecteurs à ceux qui l'ont choisi pour Rédempteur. 1-15. Les justes comprennent le gouvernement de Dieu, et ils triompheront avec une sainte allégresse dans la protection et le salut éternels que, par ses mérites, Christ a obtenus pour eux. Rappelez-vous tous, et ne l'oubliez pas, que les impies -- ceux qui n'ont pas reçu le Christ comme leur Sauveur personnel -- ne comprennent pas sa providence. Ils n'ont pas choisi la voie de la rectitude, et ils ne connaissent pas Dieu. Malgré tous les avantages qu'il leur a donnés avec tant de bonté, ils ont abusé de sa miséricorde en négligeant de reconnaître sa bonté et sa clémence quand il leur montrait ses faveurs. À n'importe quel moment Dieu peut retirer les marques de sa miséricorde et de son amour merveilleux. Ah, si les êtres humains pouvaient examiner quel sera le résultat certain de leur ingratitude envers Dieu et de leur mépris du don infini de Christ pour notre monde ! S'ils persistent à aimer la transgression plutôt que l'obéissance, les bénédictions présentes et la grande miséricorde de Dieu dont ils jouissent aujourd'hui, mais qu'ils n'apprécient pas, seront finalement la cause de leur ruine éternelle. Pendant un certain temps, ils pourront choisir de se consacrer aux divertissements mondains et aux plaisirs coupables plutôt que de mettre un frein à leur voie pécheresse, et vivre pour Dieu et pour l'honneur de la Majesté du ciel. Mais quand il sera trop tard pour voir et comprendre ce qu'ils ont méprisé comme une chose banale, ils sauront ce que signifie être sans Dieu et sans espérance; alors ils se rendront compte de ce qu'ils ont perdu en choisissant d'être déloyaux envers Dieu et en persistant dans la rébellion contre ses commandements. Dans le passé, ils ont défié le pouvoir de Dieu et ils ont rejeté ses invitations miséricordieuses; finalement, les jugements divins tomberont sur eux. Alors, ils comprendront qu'ils ont perdu le bonheur : la vie éternelle dans les cours célestes.... Au moment où les châtiments de Dieu tomberont sans miséricorde, oh comme les impies envieront la condition de ceux qui demeurent « à l'abri du Très-Haut » : le pavillon où le Seigneur cache tous ceux qui l'ont aimé et ont obéi à ses commandements ! À un tel moment, le sort des justes sera certainement envié par ceux qui subissent les conséquences de leurs péchés. Mais quand le temps de grâce prendra fin, la porte de la miséricorde se fermera pour les injustes; plus aucune prière ne sera offerte en leur faveur. Mais ce temps n'est pas encore arrivé. La douce voix de la miséricorde doit encore se faire entendre. Le Seigneur appelle maintenant les pécheurs à venir à Lui. [33] Psaumes 92 12. Le chrétien, un « palmier ». Le palmier représente bien la vie d'un chrétien. Il s'élève droit au milieu du sable brûlant du désert, et il ne meurt pas, car il tire sa subsistance des sources de la vie, qui se trouvent sous la surface. [34] Le chrétien, un palmier dans le désert. Voyez le voyageur fatigué qui peine sur le sable chaud du désert, sans aucun refuge pour le protéger des rayons du soleil tropical. Sa réserve d'eau se termine, et il n'a rien pour étancher sa soif ardente. Sa langue gonfle; il titube comme un homme ivre. Des visions de son foyer et de ses amis défilent dans son esprit tandis qu'il croit qu'il mourra bientôt dans le terrible désert. Soudain ceux qui sont devant lui émettent un cri de joie. Au loin, dominant le désert de sable monotone, il y a un palmier vert et florissant. L'espérance ranime ses pulsations. Ce qui donne de la vigueur au palmier et le rafraîchit réfrigérera le pouls fébrile et donnera la vie à ceux qui sont en train de périr de soif. Comme le palmier qui tire son aliment des sources d'eau vive se maintient vert et florissant au milieu du désert, le chrétien peut aussi extraire de riches provisions de grâce de la fontaine de l'amour de Dieu, et ainsi guider les âmes fatiguées qui sont troublées et sur le point de périr dans le désert du péché, vers les eaux qu'ils pourront boire pour retrouver la vie. Le chrétien conduit toujours son prochain à Jésus qui l'invite « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et qu'il boive. » Cette source ne nous fera jamais défaut; nous pouvons nous y approvisionner continuellement. [35] Si le chrétien doit d'une certaine façon prospérer et progresser, il doit le faire au milieu de ceux qui ne connaissent pas Dieu, au milieu des moqueurs, et être exposé au ridicule. Mais il doit se maintenir droit comme le palmier du désert. Le ciel peut être de bronze, le sable du désert peut frapper les racines du palmier et s'amonceler autour de son tronc; cependant, ses feuilles sont persistantes, et il est frais et vigoureux au milieu des sables brûlants du désert. Remuez le sable jusqu'à atteindre les radicelles du palmier, et vous découvrirez le secret de sa vie ; creusez profondément au-dessous de la surface jusqu'aux eaux secrètes, cachées de la terre. Les chrétiens, sans doute, sont représentés de façon adéquate par le palmier. Ils sont comme Énoch : bien qu'ils soient entourés d'influences corruptrices, leur foi s'accroche à l'invisible. Ils cheminent avec Dieu et obtiennent sa vigueur et sa grâce pour résister à la corruption morale qui les entoure. Comme Daniel à la cour de Babylone, ils se maintiennent purs et sans contamination; leur vie est cachée avec Christ en Dieu. Ils sont vertueux en esprit au milieu de la dépravation; ils sont fidèles et loyaux, fervents et enthousiastes, tandis qu'ils sont entourés d'incrédules, d'hypocrites ayant l'apparence de la piété, d'impies et de mondains. Leur foi et leur vie sont cachées avec Christ en Dieu. Jésus est en eux une fontaine d'eau qui jaillit pour la vie éternelle. La foi, comme les radicelles du palmier, pénètre sous les choses qui se voient et extraient l'aliment spirituel de la Source de la vie. [36] (Ézéchiel 31:7) Le chrétien, un cèdre robuste. Quand l'amour de Jésus demeure dans l'âme, beaucoup qui maintenant ne sont que des branches sèches deviendront comme les cèdres du Liban, dont les « racines plongeaient dans des eaux abondantes ». Le cèdre se remarque pour la robustesse de ses racines. Il ne se contente pas d'adhérer à la terre par des fibres faibles, mais il projette ses radicelles, comme un burin robuste, dans la roche fendue et s'étend vers le bas, toujours plus profondément, à la recherche de quelque chose de ferme pour s'y accrocher. Quand la tempête lutte contre ses branches, cet arbre bien planté ne peut être déraciné. Quel cèdre magnifique pourrait devenir chaque disciple de Christ, si seulement il s'enracinait et se fondait dans la vérité, uni fermement au Rocher éternel ! [37] Psaumes 104 14. Voir le com. d'EGW sur Genèse 1:29. Une harmonie entre les paroles et les actes. Les paroles et les actes du Seigneur s'harmonisent. Ses paroles sont pleines de grâce et ses oeuvres généreuses. « Il fait germer l'herbe pour le bétail, et les plantes pour les besoins de l'homme. » Comme les provisions qu'il a préparées pour nous sont généreuses ! Comme sa magnificence et son pouvoir en notre faveur ont été manifestés de façon admirable ! Si notre bon bienfaiteur nous traitait comme nous les humains nous nous traitons mutuellement, où serions-nous ? Efforçons-nous au maximum de suivre la règle d'or : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes. » [38]. 34. Voir le com. d'EGW sur le Psaume 63:5,6. Psaumes 119 17, 18, 33-40. Une prière exemplaire. Les serviteurs du Seigneur doivent constamment lui offrir des prières comme celle-ci. Cette prière révèle une consécration du coeur et de l'esprit à Dieu; c'est la consécration que Dieu réclame de nous. [39] 18. Le dépôt du ciel n'est pas fermé. Nous devrions étudier la Bible avec prière. Nous devrions prier comme David : « Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi ! » Aucun homme ne peut obtenir un discernement de la Parole de Dieu sans l'illumination du Saint-Esprit. Si seulement nous nous présentions devant Dieu adéquatement, sa lumière brillerait sur nous en rayons clairs et abondants. C'est ce qui arriva aux premiers disciples... (Actes 2:1-4) Dieu est disposé à nous donner une bénédiction similaire si nous le cherchons sincèrement. Le Seigneur n'a pas fermé le dépôt du ciel après avoir déversé son Esprit sur les premiers disciples. Aussi, nous pouvons recevoir la plénitude de sa bénédiction. Le ciel est plein des trésors de sa grâce divine, et ceux qui s'approchent de Dieu avec foi peuvent réclamer tout ce qu'il a promis. Si nous n'avons pas son pouvoir, c'est à cause de notre léthargie spirituelle, de notre indifférence et de notre indolence. Sortons de ce formalisme et de cet engourdissement. [40] 111-115, 125-130, 165. Les commandements sont un délice pour celui qui obéit. Pour l'enfant de Dieu obéissant, les commandements sont un délice. David déclare : « Tes préceptes sont pour toujours mon héritage, car ils sont la joie de mon coeur. J'incline mon coeur à pratiquer tes statuts, toujours, jusqu'à la fin. Je hais les hommes indécis, et j'aime ta loi. Tu es mon asile et mon bouclier ; j'espère en ta promesse. Éloignez-vous de moi, méchants, afin que j'observe les commandements de mon Dieu !... Je suis ton serviteur : donne-moi l'intelligence, pour que je connaisse tes préceptes ! » La loyauté de David fut-elle éteinte par le mépris montré envers la loi de Dieu ? Écoutez ses paroles. Il demanda à Dieu d'intervenir et de défendre son honneur, de montrer qu'il y a un Dieu, qu'il y a des limites à sa patience, et qu'il est possible de tant se glorifier que la miséricorde de Dieu finit par s'épuiser. « Il est temps que l'Éternel agisse : ils transgressent ta loi. » David vit qu'ils mettaient de côté les préceptes divins et que l'obstination et la rébellion augmentaient. Fut-il entraîné par l'apostasie qui prévalait ? Le sarcasme et le mépris de la loi, le poussèrent-ils à se retirer lâchement et à ne pas faire un effort pour défendre la loi ? Au contraire, son respect de la loi de Jéhova augmenta quand il vit le dédain et le mépris avec lesquels les autres la considéraient. [41] 126, 127. Il est temps que Dieu agisse. David fut très angoissé de voir comment les hommes de son époque méprisaient la loi de Dieu. Ils se libérèrent des restrictions, ce qui eut pour résultat la dépravation. La loi divine devint une lettre morte pour ceux que Dieu avait créés. Les hommes refusèrent d'accepter les saints préceptes comme règles de leur vie. L'impiété était si grande, que David craignait que la patience de Dieu cessât, et il éleva une prière au ciel d'un coeur sincère : « Il est temps que l'Éternel agisse : ils transgressent ta loi. C'est pourquoi j'aime tes commandements, plus que l'or et que l'or fin. » Si à son époque David pensait que les hommes avaient dépassé les limites de la miséricorde de Dieu et qu'il agissait pour défendre l'honneur de sa loi et pour en terminer avec la méchanceté des impies, alors quelle influence devraient avoir ceux qui aiment et craignent Dieu sur l'iniquité générale d'aujourd'hui ? Quand il y a une désobéissance générale, quand l'iniquité augmente comme une marée montante, ceux qui professent servir Dieu, seront-ils méchants avec les méchants et injustes avec les injustes ? Placerons-nous notre influence du côté du grand apostat, et le mépris avec lequel on considérait la loi de Dieu, la grande norme de la justice, se généralisera-t-il ? Serons-nous entraînés par la marée violente de la transgression et de l'apostasie ? Ou les justes approfondiront-ils les Écritures et connaîtront-ils par eux-mêmes les conditions desquelles dépendent le salut de leur âme ? Ceux qui acceptent le conseil de la Parole de Dieu estimeront la loi de Dieu, et leur appréciation de celle-ci augmentera dans la même proportion qu'elle est mise de côté et méprisée par ailleurs. Les sujets fidèles du royaume de Christ répéteront les paroles de David et diront : « Il est temps que l'Éternel agisse : ils transgressent ta loi. C'est pourquoi j'aime tes commandements, plus que l'or et que l'or fin. » Telle sera la conduite de ceux qui aiment sincèrement Dieu et leur prochain comme eux-mêmes. Ils exalteront les commandements dans la proportion où ils sont dédaignés. [42] 126. Quand David remarqua que les gens s'écartaient de la loi de Dieu, il s'attendait à voir une manifestation du mécontentement divin. Il pensait que le Seigneur montrerait sa juste indignation. « Il est temps que l'Éternel agisse : ils transgressent ta loi. » Il supposait que les hommes, dans leur impiété, avaient dépassé les limites de la patience de Dieu, et que le Seigneur ne se contiendrait pas davantage. [43] Quelle sera la position de l'église ? Il est possible, que malgré les avertissements continus, les hommes aillent si loin dans l'impiété, que Dieu doive se lever et défendre son honneur. C'est ce qui arrive à l'époque actuelle de l'histoire de cette terre. Le crime à différent degré se manifeste d'une façon de plus en plus surprenante. La terre est pleine de la violence des hommes envers leur prochain. Quelle position prendra l'Église ? Ceux qui ont autrefois respecté la loi de Dieu, seront-ils entraînés par le courant du mal ? La transgression et le mépris de la loi de Dieu, qui sont presque universels, obscurciront-ils l'atmosphère spirituelle de toutes les âmes de manière égale ? Le manque de respect de la loi divine renversera-t-il les barrières protectrices ? Parce que l'impiété et la désobéissance prévalent, la haute estime pour la loi de Dieu doit-elle diminuer ? Vue qu'elle est brisée par la grande majorité de ceux qui vivent sur la terre, les quelques fidèles deviendront-ils semblables à tous les infidèles et agiront-ils de la même façon que les impies ? Au contraire, n'élèveront-ils par la prière de David : « Il est temps que l'Éternel agisse : ils transgressent ta loi. » [44] 130. Voir le com. d'EGW sur le Psaume 19. 165. En harmonie avec le ciel. Il n'y a pas de paix dans l'injustice; les impies sont en guerre contre Dieu. Mais celui qui reçoit la justice de la loi de Christ, est en harmonie avec le ciel. [45] L'obéissance conduit à la paix. Chaque loi de Dieu est un statut de miséricorde, d'amour et de puissance salutaire. Quand on obéit à ces lois, elles deviennent notre vie, notre salut, notre joie, notre paix. [46] Psaumes 121 5. Dieu s'approche pour subvenir à toutes les nécessités. Le véritable bonheur peut se trouver dans l'effort désintéressé pour aider ceux qui nécessitent un soutien. Dieu aide le faible et fortifie celui qui est sans force. Dans les lieux où les épreuves, les conflits et la pauvreté sont plus importants, les ouvriers de Dieu doivent avoir une plus grande protection. À ceux qui travaillent au plus dur de la bataille, Dieu dit : « L'Éternel est ton ombre à ta main droite. » Notre Seigneur s'adapte à nos nécessités spéciales. Il est une ombre à notre droite. Il chemine tout près, à notre côté, prêt à pourvoir à toutes nos nécessités. Il est très proche de ceux qui le servent avec bonne volonté. Il connaît chacun par son nom. Oh, quelle sécurité nous avons du tendre amour de Christ ! [47] Psaumes 135 7. Voir le com. d'EGW sur le Psaume 147:8, 16-18. Psaumes 139 1-12. (Apocalypse 20:12,15) Là où tu es, Dieu y est aussi. Nous ne sommes jamais seuls. Nous avons un Compagnon, que nous le choisissions ou non. Souvenez-vous, jeunes des deux sexes, que partout où vous êtes, peu importe ce que vous faites, Dieu y est aussi. Il y a un témoin de chacune de vos paroles et de vos actions : le Dieu saint qui hait le péché. Rien de ce qui se dit, de ce qui se fait ou de ce qui est pensé ne peut échapper à sa vue infinie. Peut-être que vos paroles ne seront pas entendues par des oreilles humaines, mais elles sont captées par le Gouverneur de l'univers. Il lit la colère intérieure de l'âme quand la volonté est contrariée. Il entend l'expression profane. Il est présent au coeur de la plus profonde obscurité et solitude. Personne ne peut tromper Dieu; personne ne peut échapper à sa responsabilité devant Lui. Vos paroles, vos actes et votre influence sont enregistrés jour après jour dans les livres du ciel. C'est à cela que vous devrez faire face. [48] 8. Il n'y a aucun lieu solitaire où Dieu n'est présent. Le Psalmiste décrit la présence de l'Être infini comme remplissant l'univers. « Si je monte aux cieux, tu y es : Si je me couche au séjour des morts, t'y voilà. » Nous ne pourrons jamais rencontrer un lieu solitaire où Dieu n'est pas. L'oeil toujours vigilant de l'Omniscient est au-dessus de toutes nos oeuvres, et bien qu'il puisse mobiliser toutes les armées du ciel pour faire sa volonté divine, il condescend à accepter les services des mortels faibles et déchus. [49] Psaumes 144 12. Dieu consacre du temps à des joyaux. Nous sommes l'oeuvre de Dieu. La valeur de l'être humain dépend complètement du polissage qu'il reçoit. Quand les pierres à l'état brut sont préparées pour la construction, elles doivent être amenées à l'atelier pour être taillées et équarries. Souvent le processus est intense quand on presse la pierre contre la meule, mais c'est ainsi que la rudesse s'élimine et que commence à apparaître le brillant. Le Seigneur ne perd pas son temps avec un matériau sans valeur; seul ses joyaux sont polis comme ceux d'un palais. Chaque âme ne doit pas seulement se soumettre à cette action de la main divine, mais elle doit utiliser chaque tendon et muscle spirituels afin que le caractère puisse parvenir à être plus pur, les paroles plus utiles et les actions telles que Dieu puisse les approuver. [50] L'Artisan divin emploie peu de temps en matériel inutile. Il ne polit que les pierres précieuses comme celles d'un palais, en éliminant les bords rugueux. Le processus est sévère et difficile. Christ lisse la surface saillante, place la pierre contre la meule et la presse avec force pour que toutes les aspérités disparaissent. Ensuite, soutenant le joyau en haut dans la lumière, le Maître voit en lui un reflet de lui-même, et la déclare digne d'une place dans son coffre. Béni soit le processus -- bien que sévère -- qui donne une nouvelle valeur à la pierre, en faisant qu'elle brille d'une splendeur vivante. [51] Un processus douloureux mais nécessaire. Par le ciseau puissant de la vérité, Dieu a sorti son peuple, comme des pierres brutes, de la carrière du monde. Ces pierres doivent être équarries et polies. C'est un processus douloureux mais nécessaire. Sans lui, nous ne pourrions pas être préparés à occuper une place dans le temple de Dieu. Par les épreuves, les avertissements et les mises en garde, Dieu tente de nous préparer à accomplir son dessein. Si nous coopérons avec Lui, notre caractère sera façonné pour faire « l'ornement des palais ». L'oeuvre spécifique du Consolateur est de nous transformer. Il nous est parfois difficile de nous soumettre au processus purificateur et raffineur; mais nous devons le faire, si nous voulons être finalement sauvés. [52] Les enfants peuvent être polis pour Dieu. Les parents en tant que régisseurs fidèles de la grâce multiple de Dieu, doivent accomplir patiemment et amoureusement l'oeuvre qui leur a été confiée. On espère qu'ils soient trouvés fidèles. Tout doit être fait avec foi. Ils doivent prier continuellement pour que Dieu impartisse sa grâce à leurs enfants. Ils ne devraient jamais en arriver à se lasser, à s'impatienter ou à s'irriter dans leur tâche. Ils doivent s'approcher étroitement de leurs enfants et de Dieu. Les parents auraient du succès s'ils agissaient avec patience et amour, en s'efforçant réellement d'aider leurs enfants à atteindre la norme la plus élevée de la pureté et de la modestie. Les parents doivent montrer de la patience et de la foi afin de pouvoir présenter leurs enfants devant Dieu, sculptés pour l'ornement d'un palais. [53] (1 Pierre 2:5; 1 Corinthiens 3:11-13) Certains ne sont pas ce qu'ils paraissent être. Beaucoup, qui suivent le monde, s'efforcent par eux-mêmes de se convertir en pierres taillées, mais ils ne peuvent pas être des pierres vivantes parce qu'ils ne sont pas édifiés sur le véritable fondement. Le Jour de Dieu révélera qu'ils ne sont en réalité que du foin, du bois et des feuilles mortes. [54] Psaumes 147 4. (Psaume 19:1-3) Voir le com. d'EGW sur Ésaïe 60:1. Le monde n'est qu'une particule. Dieu fit la nuit, et y plaça les brillantes étoiles du firmament en ordre. « Il leur donne à toutes des noms. » Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue manifeste l'oeuvre de ses mains, montrant à l'homme que ce monde si petit n'est qu'une particule dans la création de Dieu. [55] 8, 16-18. (Psaume 135:7) Les forces qui agissent dans la nature sont au service de Dieu. Il est difficile de rencontrer dans la nature une force dans laquelle nous ne trouvons aucune référence dans la Parole de Dieu.... Ces paroles des Saintes Écritures ne disent rien des lois indépendantes de la nature. Dieu fournit la matière et les propriétés avec lesquelles ses plans sont menés à bien. Il utilise leurs actions pour que la végétation puisse fleurir. Il envoie la pluie, la rosée et la lumière du soleil pour que l'herbe puisse croître et pour qu'elle étende son tapis sur la terre, afin que les arbustes et les arbres fruitiers puissent pousser, fleurir et donner du fruit. On ne doit pas supposer qu'une loi est mise en mouvement pour que la semence agisse d'elle-même, pour que la feuille apparaisse au moyen d'une force intrinsèque. Dieu a des lois qu'il a instituées, mais celles-ci ne sont que ses servantes par lesquelles il obtient les résultats. Grâce à l'action immédiate de Dieu chaque petite semence ouvre son chemin à travers la terre et surgit à la vie. Par la puissance de Dieu chaque feuille croît, chaque fleur s'ouvre. [56] Notes : 1. Manuscript 39, 1896 2. Lettre 34, 1899 3. Southern Watchman 14/3/1905 4. Manuscript 38, 1905 5. A New Life no. 11, p. 2 6. Manuscript 116, 1902 7. Manuscript 116, 1902 8. Manuscript 116, 1902 9. Manuscript 96, 1899 10. Manuscript 28, 1898 11. The Youth’s Instructor 25/10/1900 12. Manuscript 95, 1898 13. Manuscript 67, 1901 14. The Youth’s Instructor 6/5/1897 15. Manuscript 16, 1897 16. The Review and Herald 12/6/1888 17. Lettres 12, 1909 18. Lettre 6, 1880 19. Manuscript 21, 1891 20. The Review and Herald 16/10/1883 21. Lettre 32, 1890 22. Manuscript 38, 1905 23. Manuscript 147, 1903 24. Lettre 71, 1893 25. Lettre 52, 1894 26. The Youth’s Instructor 8/9/1898 27. Manuscript 115, 1903 28. Signs of the Times 19/2/1880 29. Manuscript 4, 1896 30. Lettre 18e, 1896 31. Manuscript 42, 1901 32. Lettre 43, 1892 33. Manuscript 151, 1901 34. The Review and Herald 1/9/1885 35. The Signs of the Times 26/10/1904 36. The Signs of the Times 8/7/1886 37. The Review and Herald 20/6/1882 38. Lettre 8, 1901 39. The Review and Herald 1879/190B 40. The Review and Herald 4/6/1889 41. Manuscript 27, 1899 42. Manuscript 145, sans date 43. Manuscript 15, 1906 44. Manuscript 15, 1906 45. Lettre 96, 1896 46. Lettre 112, 1902 47. Manuscript 51, 1903 48. The Youth’s Instructor 26/5/1898 49. The Signs of the Times 14/7/1881 50. Lettre 27, 1896 51. Lettre 69, 1903 52. Lettre 39, 1903 53. A New Life No. 28, p. 3 54. Rédemption: or The Teachings of Paul, p. 78 55. The Youth’s Instructor 4/4/1905 56. The Review and Herald 8/11/1898 Chapitre 20 Proverbes Proverbes 1 10. (Ésaïe 43:10; 2 Corinthiens 6:17,18) Élevez une prière au ciel, puis résistez fermement. Écoutez la voix de Dieu : « Mon fils, si des pécheurs veulent te séduire, ne te laisse pas gagner. » Ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu doivent maintenir leurs facultés de perception en éveil, car le moment est arrivé où leur loyauté envers Dieu, et les uns envers les autres, sera éprouvée. Ne commettez pas la moindre injustice dans le but d'obtenir un avantage pour vous. Faites aux autres, dans les grandes comme dans les petites choses, ce que vous voudriez que les autres vous fassent. Dieu dit : « Vous êtes mes témoins, vous devez agir à ma place. » Si on pouvait écarter le rideau, nous verrions l'univers céleste observer avec un intérêt intense celui qui est tenté. Si vous ne vous rendez pas à l'ennemi, il y a de la joie dans le ciel. Quand vous entendez la première insinuation au mal, élevez une prière au ciel, puis résistez fermement à la tentation d'expérimenter ce que condamne la Parole de Dieu. La première fois que la tentation arrive, affrontez-la de manière décidée afin qu'elle ne se répète jamais. Écartez-vous de celui qui a osé vous présenter des pratiques erronées. Séparez-vous du tentateur en disant : « Je dois m'éloigner de ton influence, car je sais que tu ne suis pas les pas de notre Sauveur. » Si vous ne vous sentez pas capable d'adresser un mot à ceux qui agissent selon de faux principes, laissez-les. Votre séparation et votre silence peuvent faire plus que des paroles. Néhémie refusa d'être en relation avec ceux qui étaient infidèles aux principes, et il ne permit pas que ses assistants établissent des liens avec eux. L'amour et la crainte de Dieu furent sa sauvegarde. Il vécut et travailla comme s'il avait vu le monde invisible. Et David dit : « J'ai constamment l'Éternel sous mes yeux. » Osez être comme Daniel. Ayez le courage de rester ferme, bien que vous soyez seul. De cette façon, vous supporterez la vue de Celui qui est invisible, comme le fit Moïse. Mais une attitude lâche et silencieuse devant les mauvais compagnons vous rend comme eux tandis que vous écoutez leurs projet maléfiques. Ayez le courage de faire ce qui est correct. La promesse du Seigneur vaut mieux que l'or et l'argent pour tous ceux qui accomplissent sa Parole. Que tous considèrent comme un honneur d'être reconnus par Dieu comme ses enfants. [1] Proverbes 3 6. Dieu nous guide quand nous faisons sa volonté. Dieu n'a-t-il pas dit qu'il donnerait le Saint-Esprit à ceux qui le lui réclament ? Et cet Esprit n'est-il pas un guide réel, actuel et véritable ? Certains semblent effrayés de prendre Dieu au mot comme si c'était de la présomption de leur part. Ils prient pour que le Seigneur nous enseigne et cependant, ils craignent d'accepter la Parole que Dieu a donnée et de croire qu'il nous a enseignés. Tandis que nous nous présentons humblement devant notre Père céleste, avec un esprit docile et impatient d'être enseigné, pourquoi devrions-nous douter de l'accomplissement de sa promesse ? Pas un seul instant vous ne devez le déshonorer en doutant de Lui. Quand vous avez essayé de connaître sa volonté, votre part dans la coopération avec Dieu est de croire qu'il vous dirige, vous guide et bénira l'accomplissement de sa volonté. Peut-être devons-nous nous défier de nous-mêmes pour ne pas mal interpréter ses enseignements, mais faites-en un motif de prière, et ayez confiance en Lui; fiez-vous absolument à Lui, pour que son Saint-Esprit vous guide afin que vous interprétiez correctement ses plans et l'oeuvre de sa providence. [2] Ce fut Christ qui guida les Israélites à travers le désert et c'est Lui qui guide son peuple aujourd'hui, en lui montrant où et comment travailler. [3] 13, 14. La signification d'une sagesse permanente. La vraie sagesse est un trésor aussi durable que l'éternité. Beaucoup de ceux que le monde appelle sages le sont seulement selon leur propre estimation. Contents de posséder la sagesse du monde, ils n'entrent jamais dans le jardin de Dieu pour se familiariser avec les trésors de connaissance contenus dans sa sainte Parole. Se croyant eux-mêmes sages, ils sont ignorants de la sagesse que nous devons tous avoir pour gagner la vie éternelle. Ils manifestent un mépris pour le Livre de Dieu qui, s'il était étudié et mis en pratique les rendrait réellement sages. Pour eux, la Bible est un mystère impénétrable. Les grandes vérités profondes de l'Ancien et du Nouveau Testaments leurs sont obscures, parce qu'ils ne les discernent pas spirituellement. Ils ont besoin d'apprendre que la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse, et que sans elle leur savoir ne vaut pas grand chose. Ceux qui s'efforcent d'atteindre une éducation scientifique, mais qui n'ont pas appris la leçon que la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, travaillent sans appui et sans espérance, en doutant de la réalité de toute chose. Ils peuvent acquérir une éducation scientifique, mais à moins d'obtenir une connaissance de la Bible et de Dieu, ils ne possèdent pas la véritable sagesse. Si l'homme inculte connaît Dieu et Jésus-Christ, il possède plus de sagesse durable que le plus instruit qui méprise l'instruction de Dieu. [4] 17. (1 Timothée 4:8) La consécration à Dieu améliore la santé et apporte la joie. Le sage dit à propos de la sagesse que « ses voies sont agréables, et tous ses sentiers sont paisibles ». Beaucoup ont l'impression que la consécration à Dieu est préjudiciable à la santé et à la joie des relations sociales de la vie. Mais ceux qui cheminent dans le sentier de la sagesse et de la sainteté découvrent que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Ils jouissent des joies des vrais plaisirs de la vie, et en plus, ils ne sont pas troublés par les vains regrets des heures gaspillées, et leur esprit n'est pas obscurci ni horrifié, comme cela arrive très souvent chez les mondains quand ils ne sont pas divertis par un amusement excitant... La piété n'est pas en conflit avec les lois de la santé, mais elles sont en harmonie avec elles. Si les hommes avaient toujours été obéissants à la loi des dix commandements, s'ils avaient mis en pratique les principes de ces dix préceptes, la malédiction de la maladie qui déferle aujourd'hui sur le monde n'existerait pas... Celui qui a l'esprit tranquille et satisfait en Dieu, est sur le chemin de la santé. [5] Proverbes 4 18. La vie chrétienne illumine le chemin pour les autres. Une âme remplie de l'amour de Jésus manifeste l'espérance, le courage et la sérénité dans ses paroles, ses manières et son apparence. Elle révèle l'esprit de Christ. Elle respire un amour qui sera réfléchi. Elle éveille le désir d'une vie meilleure; les âmes sur le point de défaillir sont fortifiées; celles qui luttent contre la tentation sont affermies et encouragées. Les mots, les expressions et les manières projettent un rayon brillant de lumière et laissent derrière eux un sentier clair vers le ciel, la source de toute lumière. Chacun de nous a l'opportunité d'aider les autres. Nous sommes constamment en train de faire impression sur la jeunesse qui nous entoure. L'expression du visage est en elle-même un miroir de la vie intérieure. Jésus désire que nous parvenions à être comme lui, pleins de tendre sympathie, et que nous exercions un ministère d'amour dans les petits devoirs de la vie. [6] La lumière brille faiblement. La lumière qui est donnée pour briller avec toujours plus d'intensité jusqu'au jour parfait brille faiblement. L'église ne projette plus les clairs rayons de lumière au milieu de l'obscurité morale qui est en train d'envelopper le monde d'un linceul. La lumière de beaucoup ne brûle pas, ne luit pas. Ce sont des icebergs moraux. [7] 20-22. Voir le com. d'EGW sur Exode 20:3-17. 23. (1 Thessaloniciens 5:17) Voir le com. d'EGW sur Psaume 19:14. Comment peut-on conserver son coeur pour Dieu. « Garde ton coeur plus que tout ce que l'on garde, car de lui sont les issues de la vie. » Garder diligemment son coeur est essentiel pour une croissance en grâce vigoureuse. Le coeur dans son état naturel est une habitation de pensées iniques et de passions pécheresses. Quand il est soumis au Christ, il doit être purifié de toute contamination par le Saint-Esprit. Ceci ne peut se faire sans le consentement de la personne. Quand l'âme est nettoyée, le devoir du chrétien est de la maintenir immaculée. Beaucoup semblent penser que la religion de Christ ne demande pas l'abandon des péchés quotidiens, la rupture avec les habitudes qui avaient maintenu l'âme en esclavage. Ils renoncent à certaines choses condamnées par la conscience, mais ils ne représentent pas le Christ dans la vie quotidienne. Ils ne montrent pas un intérêt soutenu dans le choix de leurs paroles. Bien trop souvent ils prononcent des mots qui expriment leur irritation et leur impatience, des paroles qui excitent les pires passions du coeur humain. Ces personnes ont besoin de la présence permanente de Christ dans leur âme, car ce n'est que par sa force qu'ils peuvent veiller sur leurs paroles et leurs actes. Pour garder notre coeur, nous devons être constamment en prière et infatigables dans notre recherche d'assistance auprès du trône de la grâce. Ceux qui prennent le nom de chrétien devraient accourir à Dieu en lui réclamant son aide avec ferveur et humilité. Le Sauveur nous a dit de prier sans cesse. Le chrétien ne peut pas être continuellement dans une position qui indique qu'il est en train de prier, mais il peut élever constamment ses pensées et ses désirs. Notre confiance propre s'évanouirait si nous parlions moins et si nous prions plus. [8] (Psaume 19:14; Éphésiens 4:13) Les chrétiens devraient veiller avec soin sur leur coeur. Ils doivent cultiver un amour pour la méditation et héberger un esprit de consécration. Beaucoup semblent fuir les moments de méditation, d'approfondissement des Écritures et la prière, comme si le temps consacré à ces activités été perdu. Que tous puissent voir ces choses dans la même perspective que Dieu les voit. Maintenir le coeur vers le ciel, donne de la vigueur à vos dons et de la vie à tous vos devoirs. La discipline mentale et la méditation sur les choses célestes mettra de la vie et du zèle dans tous vos engagements. Nos efforts sont languissants, nous courons avec lenteur la course chrétienne et nous manifestons de l'indolence et de la paresse parce que nous donnons peu de valeur à la récompense céleste. Nous sommes des nains dans les conquêtes spirituelles. Le chrétien a le privilège et le devoir d'atteindre la « connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:13). L'exercice augmente l'appétit et donne énergie et vigueur au corps; de même, en s'exerçant à la dévotion on augmente la grâce et la vigueur spirituelle. Les affections devraient se centrer sur Dieu. Contemplez sa grandeur, sa miséricorde et ses qualités. Que sa bonté, son amour et sa perfection de caractère captivent votre coeur. Parlez de ses charmes divins et des maisons célestes qu'il prépare pour les fidèles. Celui dont la conversation est basée sur le ciel, est le chrétien le plus utile pour ceux qui l'entourent. Ses paroles sont utiles et encourageantes. Elles exercent un pouvoir transformateur sur ceux qui les écoutent, et elles attendrissent et subjuguent l'âme. [9] La religion pratique exhale un parfum. Que la prière : « Crée en moi un coeur pur », monte à Dieu, car une âme pure a Christ demeurant en elle, et de l'abondance du coeur jaillit la vie. Au lieu de passer outre, en fermant égoïstement le coeur, il faut ouvrir le coeur aux influences de l'Esprit de Dieu. La religion pratique exhale son parfum partout. C'est une saveur de vie pour la vie. [10] Proverbes 6 6. L'assiduité de la fourmi, un reproche à l'oisiveté. Les fourmilières que les fourmis se construisent démontrent l'habileté et la persévérance. Elles ne peuvent transporter qu'un seul grain à la fois, mais elles réalisent des merveilles par leur diligence et leur persévérance. Salomon présente au monde le labeur de la fourmi comme un reproche pour ceux qui gaspillent des heures dans la paresse pécheresse, en pratiques qui corrompent l'âme et le corps. La fourmi se prépare pour les saisons futures. C'est une leçon négligée par beaucoup qui sont dotés de facultés de raisonnement. Ils échouent totalement dans leur préparation pour la vie future immortelle, que Dieu, dans sa providence, a assuré à la race humaine déchue. [11] Proverbes 10 La rectitude convertit l'homme en une bénédiction. Le premier pas sur le sentier de la vie consiste à maintenir l'esprit fixé sur Dieu, avoir sa crainte continuellement devant les yeux. Une seule déviation de l'intégrité morale émousse la conscience et ouvre la porte à la tentation suivante. « Celui qui marche dans l'intégrité marche avec assurance, mais celui qui prend des voies tortueuses sera découvert. » (Proverbes 10:9) Il nous est ordonné d'aimer Dieu par dessus toutes choses, et notre prochain comme à nous-mêmes; mais l'expérience quotidienne de la vie démontre que nous désobéissons à cette loi. La rectitude dans les agissements et l'intégrité morale nous assurent la faveur de Dieu, et convertiront un homme en une bénédiction pour lui-même et pour la société; mais au milieu des diverses tentations qui l'assaillent, il est impossible de maintenir la conscience claire et l'approbation du ciel sans l'aide divine et le principe d'aimer l'honnêteté à cause de la droiture. Un caractère approuvé de Dieu et de l'homme doit être préféré à la richesse. Le fondement doit être large et profond, et doit reposer sur le Rocher, Jésus-Christ. Il y en a trop qui professent agir basés sur le véritable fondement, mais dont les actions dissolues démontrent qu'ils sont en train d'édifier sur du sable mouvant. La grande tempête balaiera leur fondement y ils n'auront pas de refuge. Beaucoup disent qu'à moins d'être perspicaces et alertes pour tirer des avantages pour eux-mêmes, ils souffriront des pertes. Leurs prochains sans scrupules prospèrent, obtiennent des bénéfices égoïstes, tandis qu'eux tentent d'agir strictement en accord avec les principes bibliques, ne sont pas aussi favorisés. Ces personnes voient-elles l'avenir ? Ou ont-elles les yeux trop faibles pour voir à travers le brouillard de la mondanité chargé de miasmes, que l'honneur et l'intégrité ne se récompensent pas avec la monnaie de ce monde ? Dieu récompensera-t-il la vertu simplement avec le succès mondain ? Il a leurs noms écrits dans la paume de ses mains comme héritiers des honneurs durables, de richesses impérissables. Qu'a gagné ce fraudeur avec son procédé mondain ? Quel fut le grand prix qu'il paya pour son succès ? Il a sacrifié son intégrité et a commencé a emprunter le chemin qui conduit à la perdition. Peut-être se convertira-t-il; peut-être verra-t-il l'impiété de son injustice envers son prochain, et restituera-t-il autant qu'il sera possible. Cependant, les cicatrices d'une conscience blessée demeureront toujours. [12] Proverbes 11 1. Toutes les affaires basées sur des principes droits. Nous devons faire briller résolument la lumière dans toutes les transactions commerciales. Il ne doit y avoir aucune pratique malhonnête. Tout doit se faire avec la plus stricte intégrité. Il vaut mieux accepter de subir une perte économique plutôt que de gagner un peu d'argent par des méthodes déloyales. Nous ne perdrons finalement rien si nous agissons avec droiture. Nous devons vivre la loi de Dieu dans notre monde, et perfectionner un caractère à la ressemblance du divin modèle. Toutes les affaires traitées avec ceux qui sont de la foi comme avec ceux qui ne le sont pas, doivent s'effectuer sur des principes justes et droits. Tout doit être vu à la lumière de la loi de Dieu; tout doit se faire sans fraude, sans duplicité, sans ombre de tromperie. [13] Dieu récompense l'honnêteté; il maudit l'injustice. « La balance fausse est en horreur à l'Éternel. » Un poids faux est le symbole de toute relation injuste, de tout procédé pour cacher égoïsme et injustice sous une apparence de loyauté et d'équité. Dieu ne favorisera d'aucune manière de telles pratiques. Il hait tout faux chemin. Il hait tout égoïsme et toute convoitise. Il ne tolèrera pas les méthodes impitoyables, mais il leur donnera le salaire qu'elles méritent. Dieu peut donner la prospérité à l'ouvrier qui a acquis honnêtement ses biens; mais sa malédiction repose sur tout ce qui est obtenu par des pratiques égoïstes. Quand quelqu'un s'abandonne à l'égoïsme ou à des pratiques malhonnêtes, il démontre qu'il ne craint pas Dieu et ne révère pas son nom. Ceux qui sont dans la présence de Dieu non seulement fuiront toute injustice, mais ils manifesteront de la miséricorde et de la bonté divines envers toutes les personnes avec lesquelles ils sont en contact. Le Seigneur n'approuvera pas celui qui fait une différence entre une personne et une autre; mais il exige que l'on fasse une différence en faveur du pauvre, de la veuve et de l'orphelin. [14] 14. Voir le com. d'EGW sur 1 Chroniques 27:32 à 34. Proverbes 12 18. Les paroles ont beaucoup de signification. La voix et la langue sont des dons de Dieu, et si elles sont employées correctement elles sont un pouvoir divin. Les paroles ont beaucoup de signification. Elles peuvent exprimer l'amour, la consécration, la louange, la mélodie pour Dieu, ou la haine et la vengeance. Les paroles révèlent les sentiments du coeur; elles peuvent avoir une saveur de vie pour la vie ou une saveur de mort pour la mort. La langue est un monde de bénédiction ou un monde d'iniquité. [15] Grêle dévastatrice ou semence d'amour ? On peut voir que certains sortent de leur communion avec Dieu revêtus de la mansuétude de Christ. Leurs paroles ne sont pas comme la grêle dévastatrice qui détruit tout sur son passage; de leurs lèvres émane la douceur. D'une façon totalement inconsciente, ils répandent des semences d'amour et de bonté sur toute la longueur de leur sentier, parce qu'ils ont Christ dans le coeur. Leur influence se sent plus qu'elle ne se voit. [16] 19. Ceux qui sont honorés sont ses joyaux pour toujours. La véracité et la sincérité devraient toujours être hébergées par tous ceux qui prétendent être les disciples de Christ. Dieu et la droiture devraient être la devise. Agissez avec honnêteté et droiture dans ce monde méchant d'aujourd'hui. Certains sont honnêtes tant qu'ils voient que leur honnêteté ne met pas en péril leurs intérêts terrestres; mais le nom de tous ceux qui agissent en accord avec ce principe sera effacé du livre de la vie. Une stricte honnêteté doit être cultivée. Nous ne passons qu'une seule fois dans ce monde; nous ne pouvons pas y retourner pour rectifier les erreurs; aussi, chaque action devrait se faire dans une crainte pieuse et une considération prudente. L'honnêteté et les manigances ne peuvent s'harmoniser : ou les manigances sont subjuguées, et la vérité et la droiture seront au gouvernail, ou les manigances domineront, et la droiture et la vérité cesseront de diriger. Les deux ne peuvent agir ensemble; elles ne peuvent jamais être d'accord. Quand Dieu recueille ses joyaux, les authentiques, les sincères, ceux qui sont honorés seront ses élus, ses trésors. Les anges sont en train de préparer des couronnes pour eux; et de ces diadèmes ornés d'étoiles se réfléchira dans toute sa splendeur la lumière du trône de Dieu. [17] Proverbes 14 30. (Chapitre 27:4) Un vil trait de caractère satanique. L'envie est un des plus vils traits de caractère satanique. Elle tente constamment d'exalter le moi en diffamant les autres. L'envieux rabaisse son prochain pour s'exalter lui-même. Le son de la louange est gratuit pour celui qui a beaucoup développé le désir d'être approuvé, et il déteste entendre que d'autres soient loués. Oh, comme le mal causé dans notre monde par ce vilain trait de caractère est indicible ! Dans le coeur de Saül existait la même inimitié qui agita le coeur de Caïn contre son frère Abel, parce que les oeuvres d'Abel étaient justes et Dieu les acceptait, et ses propres oeuvres étaient mauvaises et le Seigneur ne pouvait le bénir. L'envie est la fille de l'orgueil, et si elle est hébergée dans le coeur elle provoquera des actes cruels, la haine, la vengeance et l'homicide. Le grand conflit entre Christ et le prince des ténèbres est prolongé dans la vie pratique quotidienne. [18] Proverbes 15 1, 2. Des semences qui produisent une mauvaise récolte. Les paroles impétueuses sèment des graines qui produisent une mauvaise récolte qui ne profite à personne. Nos paroles affectent notre propre caractère, mais encore plus puissamment le caractère des autres. Seul le Dieu infini peut mesurer le mal qui est fait par les paroles irréfléchies. Ces paroles jaillissent des lèvres, et peut-être n'avons nous pas l'intention de faire du mal. Cependant, elles sont l'indice de nos pensées intimes, et elles produisent des résultats qui favorisent le mal. Combien de malheurs ont touché le cercle familial par des paroles irréfléchies et cruelles! Les paroles acerbes causent de la rancune dans l'esprit pendant des années peut-être, et elles ne perdent jamais leur effet douloureux. En tant que chrétien nous devrions considérer l'influence qu'ont nos paroles sur les personnes avec lesquelles nous sommes en contact, qu'elles soient chrétiennes ou non. On remarque nos paroles, et nous offensons par nos paroles irréfléchies. Aucun traitement postérieur avec les croyants ou les incrédules n'annulera totalement l'impression défavorable des paroles irréfléchies et insensées. Nos paroles sont l'évidence du genre d'aliment qui nourrit l'âme. [19] 33. Voir le com. d'EGW sur Juges 6:15. Proverbes 16 2. Dieu lit les machinations secrètes. Il est dans l'intérêt éternel de chacun de scruter son propre coeur et de perfectionner chacune des facultés données par Dieu. Que tous se souviennent qu'il n'y a aucune motivation du coeur de l'homme que le Seigneur ne voit clairement. Les motivations de chacun sont pesées aussi soigneusement que si le destin de l'instrument humain dépendait de ce seul résultat. Nous avons besoin de nous mettre en relation avec le pouvoir divin pour que nous soyons capables d'avoir une claire lumière et compréhension de la façon de raisonner de cause à effet. Nous avons besoin de cultiver les facultés de compréhension en nous faisant participant de la nature divine, pour avoir fui de la corruption qu'il y a dans le monde à cause de la concupiscence. Que chacun prenne soigneusement en considération la vérité solennelle que le Dieu du ciel est réel, et qu'il n'y a pas un seul dessein, aussi emmêlé soit-il, ni une seule motivation, aussi cachée soit-elle, qu'Il ne comprenne clairement. Il lit les machinations secrètes de chaque coeur. Les hommes peuvent tramer les plans les plus sinistres pour le futur, et penser que Dieu ne les entend pas; mais lors de ce grand jour, où les livres s'ouvriront et où chaque homme sera jugé par les choses écrites dans les livres, ces faits apparaîtront tels qu'ils sont.... (on cite Psaume 139:1-5,11,12) Le Seigneur voit et comprend tout manque d'honnêteté dans la planifications des plans, toute appropriation illicite de propriétés ou ressources, quelque soit leur importance; toute injustice dans le traitement de l'homme vis-à-vis de son prochain.... (On cite Daniel 5:27). [20] 11. (Osée 12:7) La religion des balances faussées est une abomination. Une fraude dans n'importe quelle transaction commerciale est un péché grave aux yeux de Dieu, car les biens que manipulent les hommes appartiennent à Dieu et ils doivent les utiliser pour la gloire de Son nom, si les hommes veulent être purs et nets à Ses yeux. La religion qui porte dans la main la mesure mesquine et la balance faussée est une abomination à la vue de Dieu. Celui qui héberge une telle religion sera humilié, car Dieu est un Dieu jaloux. [21] 28. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 26:20 à 22. 32. Voir le com. d'EGW sur 1 Samuel 24. Comment être plus fort que des rois ou des conquérants. Christ emploie-t-il des paroles blessantes, des critiques dures et des suspicions méchantes avec les siens qui commettent des fautes? Non. Il tient compte de notre faiblesse; il agit avec discernement. Il connaît chacun de nos défauts, mais il exerce la patience, car dans le cas contraire nous aurions péri depuis longtemps à cause de la façon méchante dont nous l'avons traité. L'insulte la plus grande que nous pouvons lui infliger est celle de prétendre être ses disciples tout en manifestant dans nos paroles, dans notre façon d'être et dans nos actions, l'esprit de Satan. Il n'est pas juste que les personnes que Jésus doive tant supporter à cause de leurs défauts et de leur perversité se souviennent constamment des affronts et des offenses réels ou imaginaires. Cependant, il y en a qui sont toujours en train de juger les intentions de ceux qui les entourent. Ils voient des offenses et des affronts quand ils n'existent même pas en pensée. Tout cela est l'oeuvre de Satan dans le coeur humain. Le coeur plein d'amour ne pense pas au mal, et ne sera pas en alerte pour capter le manque de courtoisie ou les offenses dont il peut avoir été l'objet. La volonté de Dieu est que l'amour divin ferme les yeux, les oreilles et le coeur à tout type de provocations et à toutes les suggestions dont Satan veut les remplir. Il y a une grande éloquence dans le silence de celui qui est exposé aux méchantes suppositions ou aux outrages. Être maître de son esprit c'est être plus fort que des rois ou des conquérants. Un chrétien induit les autres à penser au Christ. Il sera affable, bon, patient, humble et, cependant, courageux et ferme pour défendre la vérité et le nom de Christ. [22] Nous ne devons pas considérer comme nos ennemis tous ceux qui ne nous reçoivent pas avec un sourire sur les lèvres et avec des démonstrations d'amour. Il est beaucoup plus facile de se comporter comme un martyr que de vaincre la mauvaise humeur. Nous devons donner aux autres un exemple sans nous arrêter à chaque offense insignifiante pour défendre nos droits. Nous pouvons nous attendre à ce que de faux rapports circulent à notre sujet, mais si nous suivons une conduite juste, si nous restons indifférents devant ces choses, les autres aussi y seront indifférents. Laissons à Dieu le soin de notre réputation. Et nous démontrerons ainsi que, comme fils et filles de Dieu, nous sommes maîtres de nous-mêmes. Nous prouverons que nous sommes guidés par l'Esprit de Dieu et que nous sommes lents à la colère. La calomnie, avec le temps, peut disparaître par notre façon de vivre; mais elle ne disparaîtra pas avec des paroles d'indignation. Que ce soit notre grand désir d'agir dans la crainte de Dieu, en montrant par notre conduite que ces rapports sont faux. Rien ne peut porter autant de préjudice à notre caractère que nous-mêmes. Les arbres faibles et les maisons branlantes ont besoin d'être continuellement soutenus. Lorsque nous nous montrons préoccupés de protéger notre réputation contre les attaques externes, nos donnons l'impression qu'elle n'est pas irréprochable devant Dieu et qu'il faut dont la protéger tout le temps. [23] Évitez l'ivresse provoquée par la colère. Il y a des personnes qui ne sont pas maîtres d'elles-mêmes; elles n'ont pas bridé leur tempérament ou leur langue; et certaines d'entre elles prétendent être des disciples de Christ, mais elles ne le sont pas. Jésus ne leur a pas donné un tel exemple. Quand elles possèderont la mansuétude et l'humilité du Seigneur, elles n'agiront pas en accord avec les impulsions du coeur naturel, car ceci provient de Satan. Certains sont nerveux, et si avant la provocation ils commencent à perdre la maîtrise d'eux-mêmes en paroles ou en esprit, ils sont ivres de colère comme un ivrogne l'est avec la liqueur. Ils sont irraisonnables, et on ne peut pas les persuader ni les convaincre facilement. Ils ne sont pas sensés; et à ce moment-là Satan les domina pleinement. Chacune de ces manifestations de colère affaiblit le système nerveux et les facultés morales, et il est difficile de dominer la colère ou une autre provocation. Pour les gens de ce genre il n'y a qu'un remède : la maîtrise de soi positive dans toutes les circonstances. L'effort pour se placer dans une situation avantageuse, où le moi n'est pas dérangé, peut avoir du succès pendant un certain temps; mais Satan sait comment éprouver ces pauvres âmes, et il les assaillira dans leurs points faibles maintes et maintes fois. Ils seront continuellement perturbés aussi longtemps qu'ils penseront au moi. Ils portent sur eux la charge la plus lourde que puisse supporter un mortel : le moi non sanctifié ni soumis. Mais il y a de l'espérance pour eux. Que cette vie, si tourmentée à cause des conflits et des préoccupations, s'unisse à Christ, et alors le moi ne réclamera plus la suprématie. [24] Proverbes 17 9. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 26:20 à 22. Proverbes 18 12. Voir le com. d'EGW sur Juges 6:15. 21. Le diable peut utiliser la langue des chrétiens pour les ruiner. Ne permettez pas que le diable utilise votre langue et votre voix pour ruiner ceux qui sont débiles dans la foi, car au jour final du règlement des comptes Dieu vous demandera de répondre de votre oeuvre. [25] Commentaires EGW de Proverbes 20 1. Voir le com. d'EGW du chapitre 23:29 à 35. Commentaires EGW de Proverbes 21 2. Parfois sur le terrain de Lucifer. Quand un homme pense qu'une fois qu'il a pris une décision il doit la soutenir sans jamais la modifier, il est sur le même terrain que lorsque Satan se rebella contre Dieu. Satan affirmait que ses plans pour le gouvernement du ciel était une théorie supérieure et immuable. Personne ne doit penser que les opinions humaines doivent être immortalisées. Celui qui pense qu'il ne changera jamais ses points de vue, se place sur un terrain dangereux. On ne peut aider ceux qui soutiennent que leurs points de vue sont immuables car ils se placent là où ils ne sont pas disposés à recevoir le conseil ou la remontrance de leurs frères. [26] Proverbes 22 29. Dieu demande des efforts vigoureux et fervents. Lors de vos efforts employez vos meilleures facultés. Ayez recours à l'aide des motifs les plus puissants. Apprenez. Efforcez-vous de faire parfaitement tout ce que vous entreprenez. N'ayez jamais un but inférieur à celui d'être compétent dans le sujet auquel vous vous consacrez. Ne tombez pas dans l'habitude d'être superficiel et négligeant dans vos devoirs et vos études, car vos habitudes se fortifieront et vous deviendrez incapables de faire mieux. L'esprit, de façon naturelle, tend à se satisfaire avec ce qui demande peu de soin et peu d'effort, et il se contente des choses bon marché et inférieures. Jeunes des deux sexes, il y a des profondeurs de connaissance que vous n'avez jamais sondées, et vous vous satisfaites et vous enorgueillissez de vos objectifs superficiels. Si vous connaissiez beaucoup plus que ce que vous savez maintenant, vous vous convaincriez que vous connaissez très peu de chose. Dieu vous demande des efforts intellectuels intenses et fervents, et vos facultés se fortifieront avec chaque effort déterminé. Votre oeuvre alors sera toujours plus agréable parce que vous saurez que vous êtes en train de progresser. Vous pouvez vous habituer à agir avec lenteur, incertitude et irrésolution, jusqu'au point où l'oeuvre de votre vie n'arrive pas à la moitié de ce qu'elle aurait pu être; avec les yeux fixés en Dieu et l'âme fortifiée par la prière, vous pourriez vaincre la lenteur honteuse et le manque d'amour pour le travail, et vous rendriez votre esprit capable de penser rapidement et de fonctionner avec force au moment voulu. Si votre objectif le plus élevé est de travailler pour un salaire, jamais vous ne serez apte, dans n'importe quelle charge, à porter de grandes responsabilités; jamais vous ne serez capables d'enseigner. [27] Proverbes 23 26. La plus précieuse offrande de la jeunesse. Enfants venez à Jésus. Donnez à Dieu l'offrande la plus précieuse qu'il vous est possible d'offrir : donnez-lui votre coeur. Il vous dit : « Mon fils, donne-moi ton coeur. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige, car je vous laverai avec mon propre sang. Je vous ferai membres de ma famille : fils du Roi céleste. Acceptez mon pardon, ma paix que je vous donne gratuitement. Je vous vêtirai de ma propre justice -- le vêtement des noces -- et je vous rendrai aptes pour le repas des noces de l'Agneau. Quand vous serez revêtus de ma justice -- par le moyen de la prière, de la vigilance, de l'étude approfondie de ma Parole -- vous pourrez atteindre une norme élevée. Vous comprendrez la vérité, et votre caractère sera modelé par une influence divine, car la volonté de Dieu c'est votre sanctification. » [28] 29 à 35. (chapitre 20:1) Satan domine au moyen des boissons fortes. Cette description ne s'accomplit-elle pas dans la vie ? N'est-elle pas pour nous la représentation du pauvre ivrogne abruti, plongé dans la dégradation et la ruine parce qu'il a porté la bouteille à ses lèvres, en disant : « Je vais encore la goûter une fois » ? La malédiction est tombée sur cette âme parce qu'il s'est abandonné au mal, et Satan régit son être... Celui qui a formé l'habitude de prendre des boissons enivrantes est dans une situation désespérée. On ne peut ni raisonner avec lui ni le convaincre de se passer de sa complaisance. Il a l'estomac et l'esprit malade, sa force de volonté est affaiblie et son appétit sans frein. Le prince de la puissance des ténèbres le tient dans un esclavage, duquel il ne peut se libérer. Pour secourir de telles victimes il faudrait supprimer le commerce des liqueurs. Les gouvernements de ce pays, ne voient-ils donc pas les terribles résultats qui sont le fruit de ce trafic ? Quotidiennement, les journaux abondent de récits qui bouleverseraient un coeur de pierre, et si l'intelligence de nos gouverneurs n'étaient pas pervertie, ils verraient la nécessité d'éliminer ce trafic mortel. Le Seigneur veut émouvoir le coeur des gouverneurs afin qu'ils prennent les mesures pour interdire l'expansion des liqueurs. [29] Proverbes 24 6. Voir le com. d'EGW sur 1 Chroniques 27:32 à 34. Proverbes 26 20 à 22. (chapitres 16:28; 17:9; Jérémie 20:10) Les rumeurs qui se propagent détruisent l'unité. Il y a des frères qui, parfois, sont en relation pendant des années, et ils pensent qu'ils peuvent se confier à ceux qu'ils connaissent si bien, comme aux membres de leur propre famille. Il y a une liberté et une confiance dans cette association qui ne pourraient pas exister entre ceux qui n'ont pas la même foi. Ceci est très agréable tant que dure la foi mutuelle et l'amour fraternel; mais permettez que « l'accusateur de nos frères » réussisse à pénétrer dans le coeur de l'un de ces hommes, qu'il contrôle l'esprit et l'imagination, et la méfiance apparaîtra, la malice et l'envie seront introduites; et celui qui se croyait sûr de l'amour et de l'amitié de son frère sera l'objet de la méfiance et ses intentions seront déformées. Le faux frère oublie ses propres faiblesses humaines, son obligation de ne parler ni de penser rien de mal pour que Dieu ne soit pas déshonoré ni que Christ soit blessé dans la personne de ses saints. On commente impitoyablement chaque défaut auquel on peut penser ou imaginer, et on décrit comme obscur ou douteux le caractère d'un frère. On trahira ce qui a été confié comme sacré. Les choses prononcées en toute confiance fraternelle seront répétées et déformées; et chaque parole et chaque action -- aussi innocentes et bien intentionnées soient-elles -- sont examinées par la critique froide et envieuse de ceux que l'on croyait trop nobles et trop honorables pour profiter de la moindre association amicale ou confiance fraternelle. Le coeur se ferme à la miséricorde, au jugement et à l'amour de Dieu; et un esprit froid, moqueur dédaigneux que Satan manifeste envers sa victime est révélé. C'est ainsi que fut traité le Sauveur du monde, et nous sommes exposés à l'influence du même esprit malin. Le moment est arrivé où il n'est pas sûr de se confier à un ami ou à un frère. Comme au jour de Christ il y eut des espions qui suivaient les traces de Christ, il en sera de même maintenant avec nous. Satan se réjouit beaucoup s'il peut utiliser les faux croyants pour qu'ils agissent comme des accusateurs des frères, car, bien qu'ils ne s'en rendent pas compte, ceux qui oeuvrent de la sorte le servent aussi certainement que le fit Judas quand il trahit Christ. Satan n'est pas moins actif aujourd'hui qu'aux jours du Christ, et ceux qui se prêtent pour faire son oeuvre manifestent son esprit. Les rumeurs qui sont propagées, détruisent souvent l'unité des frères. Il y a ceux qui sont en alerte, avec les oreilles et l'esprit ouverts pour capter les scandales qui circulent. Ils recueillent les petits incidents, qui sont peut-être des bagatelles, mais qui se répètent et sont exagérés jusqu'à ce qu'un homme apparaisse comme coupable pour une parole. Leur thème semble être : « Conte-nous et nous raconterons. » Ces cancaniers font l'oeuvre du diable avec une fidélité surprenante, sans se rendre compte à quel point leur conduite est détestable pour Dieu. S'ils utilisaient la moitié de l'énergie et de l'acharnement qu'ils consacrent à cette oeuvre impie pour examiner leur propre coeur, ils trouveraient tant à faire pour purifier leur âme des impuretés, qu'ils n'auraient pas le temps ni l'envie de censurer leurs frères, et ils ne tomberaient pas sous la puissance de cette tentation. La porte de l'esprit devrait rester fermée contre les « on dit » ou « j'ai entendu ». Au lieu de permettre que les jalousies et les mauvaises suppositions pénètrent dans notre coeur, pourquoi n'allons nous pas vers nos frères et, après leur avoir présenté franchement mais avec bonté les choses nuisibles pour leur caractère et leur influence que nous avons entendues, ne prions-nous pas avec eux et pour eux ? Bien que nous ne puissions pas aimer spontanément ceux qui sont des ennemis acharnés de Christ ni fraterniser avec eux, nous devons cultiver cet esprit de mansuétude et d'amour qui caractérisait notre Maître : un amour qui ne pense pas le mal et qui ne s'irrite pas facilement. [30] Proverbes 27 4. (chapitre 14:30; Cantiques 8:6). L'envie est une ombre infernale. L'envie, les jalousies et les mauvaises suppositions sont une ombre infernale par laquelle Satan tente d'intercepter votre vision du caractère de Christ, de façon qu'en contemplant le mal vous vous transformiez complètement à sa ressemblance. [31] 9. La valeur d'un ami. Il se peut que les choses aillent mal pour chacun, que la tristesse et le découragement oppriment chaque âme; alors la présence personnelle, un ami qui souhaite consoler et encourager, repoussera les dards de l'ennemi lancés pour détruire. Il n'y a pas la moitié des amis chrétiens qu'il devrait y avoir. Dans les heures de tentation, lors d'une crise, comme le véritable ami est courageux ! Dans les occasions comme celles-ci, Satan envoie ces émissaires pour faire que les membres vacillants trébuchent; mais les vrais amis qui conseillent, qui apportent une espérance encourageante, la foi tranquillisante qui élève l'âme, une telle aide vaut plus que les perles précieuses ! [32] Proverbes 29 1. Le rejet de la réprimande perd l'âme. Satan agira dans l'esprit de ceux qui ont recherché leur complaisance, sur les hommes qui ont toujours agi à leur guise et qui considèrent que peu importe ce qui leur est présenté sous forme de conseil ou de réprimande pour qu'ils changent leurs traits de caractère désagréables est une manie de critiquer, quelque chose qui les attache et les restreint pour qu'ils n'aient pas la liberté d'agir par eux-mêmes. Le Seigneur, dans sa grande miséricorde, leur a envoyé des messages d'avertissement, mais ils n'ont pas voulu écouter la réprimande. À l'imitation de l'ennemi qui se rebella dans le ciel, ils n'ont pas voulu écouter; ils n'ont pas corrigé le mal qu'ils ont fait, mais ils se convertissent en accusateurs et se déclarent maltraités et pas convenablement appréciés. Nous vivons au moment de l'épreuve, de l'examen, pour démontrer les résultats. Ceux qui comme Saül persistent à faire ce qui leur plaît, souffriront comme lui de la perte de l'honneur, et finalement de la perte de leur âme. [33] Proverbes 31 26. La loi de clémence est sur leur langue. Le Seigneur aidera chacun de nous dans ce dont nous avons le plus besoin dans la grande oeuvre de dominer et vaincre le moi. Que la loi de la clémence soit sur votre langue et l'huile de la grâce dans votre coeur; ceci produira de merveilleux résultats : vous serez tendres, sympathiques, courtois. Vous avez besoin de toutes ces grâces. Vous devez recevoir et introduire le Saint-Esprit dans votre caractère; alors, il sera comme un feu sacré qui exhalera l'encens qui montera vers Dieu, non de lèvres qui condamnent, mais comme un restaurateur des âmes humaines. Votre visage exprimera l'image du divin. Des paroles mordantes, critiques, brusques ou sévères ne devraient pas être prononcées. C'est un feu ordinaire, et il doit rester en dehors de tous nos conseils et de nos relations avec nos frères. Dieu veut que toute âme à son service allume son encensoir avec les charbons du feu sacré. Il faut réfréner les paroles vulgaires, sévères et dures qui émanent si facilement de nos lèvres, et l'Esprit de Dieu parlera par l'instrument humain. La contemplation du caractère de Christ vous transformera à sa ressemblance. Seule la grâce de Christ peut changer votre coeur, et alors vous réfléchirez l'image du Seigneur Jésus. Dieu vous appelle à être comme Lui, -- purs, saints et immaculés. Nous devons porter l'image divine. [34] (Colossiens 3:12 et 13). Vivez la loi de la bonté. Le Seigneur Jésus est notre seule aide. Par sa grâce nous apprendrons à cultiver l'amour, à nous éduquer à parler avec bonté et tendresse. Par sa grâce, nos manières froides et rudes seront transformées. La loi de la bonté sera sur nos lèvres, et ceux qui sont sous la précieuse influence de l'Esprit Saint ne croiront pas que c'est une preuve de faiblesse que de pleurer avec ceux qui pleurent, se réjouir avec ceux qui se réjouissent. Nous devons cultiver les qualités célestes du caractère. Nous devons apprendre ce que signifie avoir de la bonne volonté envers tous les hommes, un sincère désir d'être comme la lumière du soleil et non pas une ombre dans la vie des autres. Mes frères, brisez-vous et repentez-vous de tout votre coeur. Que les expressions de sympathie et d'amour jaillissent de vos lèvres. Faites sentir aux autres cette chaleur qui peut créer l'amour dans le coeur, et éduquez les soi-disant disciples de Christ à corriger les maux qui ont existés depuis si longtemps: l'égoïsme, la froideur et la dureté du coeur. Tous ces traits révèlent que le Christ ne demeure pas dans l'âme. [35] 27. (Ésaïe 65:21-23) Il n'y a pas de croyants oisifs. La Bible ne reconnaît aucun croyant oisif, aussi élevée que soit sa profession. Il y aura de l'occupation dans le ciel. Les rachetés ne seront pas en repos oisif. Il y a du repos pour le peuple de Dieu, mais il s'agit d'un repos qui se trouve dans un service d'amour. [36] Notes : 1. The Review and Herald 9/5/1899 2. Lettre 35, 1893 3. Lettre 335, 1904 4. Manuscript 33, 1911 5. The Signs of the Times 23/10/1884 6. Manuscript 24, 1887 7. Lettre 1f, 1890 8. The Youth’s Instructor 5/3/1903 9. The Review and Herald 29/3/1870 10. Lettre 31a, 1894 11. Manuscript 35, 1899 12. The Signs of the Times 7/2/1884 13. Manuscript 47, 1898 14. Lettre 20 a, 1893 15. Manuscript 40, 1896 16. Manuscript 24, 1887 17. The Review and Herald 29/12/1896 18. The Signs of the Times 17/8/1888 19. The Youth’s Instructor 27/6/1895 20. The Review and Herald 8/3/1906 21. Lettre 8, 1901 22. Manuscript 24, 1887 23. Manuscript 24, 1887 24. The Youth’s Instructor 10/11/1886 25. Manuscript 39, 1896 26. Lettre 12, 1911 27. Manuscript 24, 1887 28. The Youth’s Instructor 30/6/1892 29. The Review and Herald 1/5/1894 30. The Review and Herald 3/6/1884 31. Lettre 9, 1892 32. Lettre 7, 1883 33. Lettre 13, 1892 34. Lettre 84, 1899 35. The Review and Herald 2/1/1894 36. Lettre 203, 1905 Chapitre 21 Ecclésiaste Ecclésiaste 1 13 et 14. La connaissance sans Dieu est une folie. Salomon avait une grande connaissance, mais sa sagesse était folie, car il ne savait pas comment se maintenir moralement indépendant du péché, avec un caractère ferme, modelé à la ressemblance divine. Salomon nous relate le fruit de son investigation, ses efforts intenses, sa recherche persévérante. Il déclare que sa sagesse est une vanité complète. [1] 13 à 18. Voir le com. d'EGW sur Genèse 3:6. 14. (chapitre 10:16-19; 1 Rois 10:18-23; 2 Chroniques 9:17-22) « Tout est vanité. » Salomon s'assit sur un trône d'ivoire, dont les marches étaient d'or massif flanqué de six lions d'or. Il posait ses yeux sur de beaux jardins très bien cultivés, qui étaient tout proches de lui. Ces terrains était une vision de beauté disposée pour ressembler, autant que possible, au jardin d'Éden. Pour les embellir, on avait amené depuis des pays étrangers des arbres et des arbustes sélectionnés et des fleurs très diverses. Des oiseaux de toutes les variétés aux plumages brillants volaient d'un arbre à l'autre remplissant l'air de leurs doux chants. De jeunes serviteurs, somptueusement vêtus et ornés, attendaient d'accourir à son plus insignifiant désir. Pour le distraire, on avait préparé des fêtes, de la musique, des sports et des jeux, ce qui représentait un grand gaspillage d'argent. Mais tout cela n'apportait pas le bonheur au roi. Il s'asseyait sur son trône somptueux avec le visage renfrogné, assombri par le désespoir. La dissipation avait laissé son empreinte sur le visage qui autrefois fut beau et intelligent. Celui qui une fois avait été le jeune Salomon avait changé tristement. Il avait la face abîmée par les préoccupations et le malheur, et chaque trait portait les marques caractéristiques de la complaisance sensuelle. Ses lèvres étaient prêtes à faire jaillir des reproches face à la plus légère contrariété de ses désirs. Ses nerfs détruits et son apparence émaciée montrait le résultat de la violation des lois de la nature. Il confessa avoir gaspillé la vie et recherché infructueusement le bonheur. La triste plainte : « Tout est vanité et poursuite du vent » est sienne. Les Hébreux avaient la coutume de manger seulement deux fois par jour, et leur repas principal se faisait peu avant midi. Mais les habitudes luxueuses des païens s'étaient enracinées dans la nation, et le roi et ses princes s'étaient habitués a prolonger leurs festins jusque tard dans la nuit. D'un autre côté, si la première partie du jour était consacrée aux festins et à boire du vin, les dignitaires et les gouverneurs du roi étaient complètement incapables d'accomplir leurs charges importantes. Salomon comprenait les maux provenant de la complaisance de l'appétit perverti; cependant, il paraissait incapable d'accomplir la réforme nécessaire. Il se rendait compte que la vigueur physique, les nerfs tranquilles et la morale saine ne pouvaient s'acquérir que par la tempérance. Il savait que la gloutonnerie conduit à l'ivrognerie, et que l'intempérance, à n'importe quel degré, disqualifiait un homme pour occuper n'importe quelle charge importante. Manger avec gloutonnerie, et s'alimenter à toute heure laissent une influence sur chaque fibre de l'organisme; et l'esprit est aussi affecté sérieusement par ce que nous mangeons et ce que nous buvons. La vie de Salomon est un avertissement plein d'enseignements non seulement pour la jeunesse mais aussi pour les gens d'âge mûr. Nous sommes enclins à considérer les hommes d'expérience comme s'ils étaient à l'abri des tentations des plaisirs coupables. Cependant, très souvent, nous voyons que certains, dont la jeunesse a été un exemple, sont séduits par la fascination du péché et sacrifient leur virilité qu'ils ont reçue de Dieu en échange de leur propre complaisance. Pour un temps ils vacillent entre ce que leur indiquent les principes et leur inclination à suivre un chemin défendu, mais finalement le courrant du mal devient trop fort pour leurs bonnes résolutions, comme ce fut le cas de Salomon, celui qui une fois fut le roi fort et sage. ... Cher lecteur, tandis que vous êtes, grâce à l'imagination, sur les pentes de Morija et que vous regardez les ruines de ces temples païens, de l'autre côté de la vallée du Cédron, apprenez la leçon du roi repentant, est devenez sage. Confiez-vous en Dieu. Écartez résolument le visage de la tentation. Le vice est une complaisance coûteuse. Ses effets sont terribles dans l'organisme des individus qu'il ne détruit pas rapidement. Les vertiges, la perte de la vigueur et de la mémoire; des dommages dans le cerveau, le coeur et les poumons se succèdent rapidement devant la transgression des règles de la santé et de la morale. [2] Ecclésiaste 8 11. La tolérance de Dieu poussent certains à être négligents. Dans ses relations avec la race humaine, Dieu supporte avec patience l'impénitent. Il utilise ses instruments élus pour pousser les hommes à être loyaux, et leur offre son pardon total s'ils se repentent. Mais comme Dieu est patient, les hommes abusent de sa miséricorde. « Parce qu'une sentence contre les mauvaises actions ne s'exécute pas promptement, le coeur des fils de l'homme se remplit en eux du désir de faire le mal. » La patience et la tolérance de Dieu, qui devraient attendrir et subjuguer l'âme, ont une influence complètement distincte sur les négligents et les pécheurs. Elle les induit à délaisser les restrictions, et elle les rend plus décidés dans leur résistance. Ils pensent que Dieu, qui pendant si longtemps les a tolérés, ne tiendra pas compte de leur perversité. Si nous vivions sous une dispensation de rétribution immédiate, les offenses contre Dieu ne se produiraient pas avec autant de fréquence. Mais, bien que le châtiment soit retardé, il n'en n'est pas moins sûr. Il y a des limites même à la tolérance de Dieu. On peut arriver à la limite de sa patience, et alors il châtiera en toute sécurité. Et quand il traite le cas du pêcheur présomptueux, il ne s'arrêtera pas jusqu'à sa fin complète. Peu se rendent compte du caractère coupable du péché; ils se persuadent eux-mêmes que Dieu est trop bon pour châtier le coupable. Mais les cas de Marie, Aaron, David et beaucoup d'autres démontrent qu'il n'y a pas de sécurité à pécher contre Dieu, que ce soit en paroles, en actes ou en pensée. Dieu est un être d'un amour infini, d'une compassion immense, mais il dit aussi de lui-même qu'il « est un feu dévorant, un Dieu jaloux ». [3] (Matthieu 26:36-46; Apocalypse 15:3) Chaque faute est consignée en vue des comptes. La mort de Christ devrait être l'argument convainquant et éternel que la loi de Dieu est aussi immuable que son trône. Les agonies du jardin de Gethsémani, les insultes, les moqueries et les outrages qui se sont accumulés sur le bien aimé Fils de Dieu; les horreurs et l'ignominie de la crucifixion sont une démonstration suffisante et effroyable que la justice de Dieu, quand il châtie, châtie véritablement. Le fait qu'il ne fit pas exception de son propre Fils, qui se fit le Garant de l'homme, est un argument qui demeurera durant toute l'éternité, devant le saint et le pécheur, devant l'univers de Dieu, pour témoigner qu'il n'excusera pas le transgresseur de sa loi. Chaque faute contre la loi de Dieu, aussi petite soit-elle, sera enregistrée en vue des comptes, et quand l'épée de la justice sera empoignée, elle agira contre le transgresseur impénitent comme elle le fit contre le Souffrant divin. La justice blessera parce que la haine de Dieu pour le péché est intense et écrasante. [4] Ecclésiaste 10 16 À 19. Voir le com. d'EGW sur Écclésiaste 1:14. Notes : 1. The Review and Herald 5/4/1906 2. Health Reformer Juin, 1878 3. The Review and Herald 14/8/1900 4. Manuscript 58, 1897 Chapitre 22 Cantique des Cantiques Aucun commentaire. Chapitre 23 Ésaïe Ésaïe 1 1. (Hébreux 11:37) Ésaïe fut découpé avec une scie. Ésaïe, qui fut autorisé par le Seigneur à voir des choses merveilleuses, fut scié en deux parties parce qu'il reprenait fidèlement les péchés de la nation juive. Les prophètes qui vinrent prendre soin de la vigne du Seigneur furent vraiment maltraités et mis à mort. « Ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n'était pas digne. » Ils furent maltraités cruellement et exilés du monde. [1] 2-3. Un peuple qui paraissait servir Dieu. La façon dont Israël se comporta avec Dieu fut à l'origine de ces paroles. Une preuve de la perversité du peuple était le fait qu'il manifestât moins de gratitude, ... moins de soumission envers Dieu que les animaux de la campagne n'en ont pour leurs maîtres... Le premier chapitre d'Ésaïe est la description d'un peuple qui semble servir Dieu, mais qui chemine sur des sentiers défendus. [2] 4. La séparation conduit à une folie insolente et téméraire. Celui qui prétendait être le peuple de Dieu s'était séparé de l'Éternel, et avait perdu sa sagesse et perverti son intelligence. Il ne pouvait pas voir bien loin, car il avait oublié qu'il avait été lavé de ses péchés passés. Il se mouvait inquiet et sans sécurité dans l'obscurité, en essayant d'effacer de son esprit le souvenir de la liberté, de la sécurité et du bonheur qu'il avait eu dans le passé. Il s'enfonça dans toutes sortes de folies insolentes et téméraires; il s'opposa aux providences de Dieu, et il augmenta la culpabilité qui pesait déjà sur lui. Il écouta les accusations de Satan contre le caractère divin, et présenta Dieu comme étant dépourvu de miséricorde et de pardon. Le prophète le décrit ainsi : « Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d'iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus ! Ils ont abandonné l'Éternel, ils ont méprisé le Saint d'Israël. Ils se sont retirés en arrière. » [3] 19. L'obéissance conduit à la perfection. Nous ne pouvons pas trop estimer la valeur de la foi simple et de l'obéissance inconditionnelle. Le caractère se perfectionne en suivant avec une foi simple le sentier de l'obéissance. [4] Ésaïe 3 18-23. (1 Pierre 3:1-5) La beauté de l'âme est un reproche permanent. Dans le troisième chapitre de la prophétie d'Ésaïe il est fait allusion à l'orgueil qui prévaut chez « les filles de Sion », avec leurs « boucles qui servent d'ornement à leurs pieds, les pendants d'oreilles, les bracelets et les voiles; les diadèmes, les chaînettes des pieds et les ceintures, les boîtes de senteur et les amulettes; les bagues et les anneaux du nez; les vêtements précieux et les larges tuniques, les manteaux et les gibecières; les miroirs et les chemises fines, les turbans et les surtouts légers » (versets 18-23). Combien différent est le tableau, présenté par l'apôtre Pierre, de la femme craignant Dieu qui, estimant à sa juste valeur la « parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt », préfère cultiver la beauté de l'âme, « la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu ». « Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu », et leur « manière de vivre chaste et réservée » (1 Pierre 3:1-5), telle qu'elle se manifestait dans la vie quotidienne, était toujours un reproche permanent pour leurs soeurs qui agissaient sottement. [5] Ésaïe 5 18-23. (Chapitre 8:12) La confiance dans les hommes entrave les messages de Dieu. Les hommes peuvent tenter de consolider leurs forces en s'unissant pour constituer ce qui selon eux sont des sociétés fortes pour mener à bien les plans qu'ils ont conçus. Ils peuvent exalter leurs âmes avec orgueil et une propre suffisance, mais Celui qui est puissant en conseil n'est pas d'accord avec eux. Leur incrédulité dans les desseins et l'oeuvre de Dieu, et leur confiance en l'homme, ne leur permettent pas de recevoir les messages divins. [6] 19-23. (Chapitre 50:11) Les hommes appellent le mal bien, et le bien mal. Pour exalter leurs propres opinions, ceux qui sont représentés ici emploient un raisonnement qui n'est pas autorisé par la Parole de Dieu. Ils marchent à la lumière des torches qu'ils ont allumées eux-mêmes. Par leurs raisonnements trompeurs, ils confondent la distinction que Dieu désire qu'ils fassent entre le bien et le mal. Le sacré est rabaissé au niveau des choses communes. L'avarice et l'égoïsme reçoivent de faux noms : ils les appellent prudence. Leur attitude indépendante et rebelle, leur vengeance et leur obstination sont, à leurs yeux, des preuves de dignité et l'évidence d'un esprit noble. Ils agissent comme si en ignorant les choses divines il n'y avait aucun danger ni rien de fatal pour leur âme; et ils préfèrent leurs propres raisonnements plutôt que la révélation divine, leurs propres plans et leur sagesse humaine plutôt que les reproches et les ordres de Dieu. La piété et la droiture des autres sont appelées fanatisme, et ceux qui pratiquent la vérité et la sainteté sont surveillés et critiqués. Ils ridiculisent ceux qui enseignent et croient au mystère de la piété : « Christ en vous, l'espérance de la gloire. » Ils ne discernent pas les principes qui soutiennent ces choses, et ils continuent sur leur mauvais chemin laissant les verrous ouverts pour que Satan ait facilement accès à leur âme. [7] 20. Observer pour louer, non pour condamner. Les lèvres qui ont prononcé des choses perverses contre les serviteurs envoyés par Dieu et qui ont méprisé leur message, ont fait des ténèbres la lumière et de la lumière des ténèbres. Si au lieu de chercher, comme le faisaient les pharisiens, quelque motif pour condamner le message ou les messagers, ou pour railler ou se moquer, ils avaient ouvert leur coeur aux rayons brillants du Soleil de justice, ils auraient offert une louange agréable et ils ne se seraient pas fixés sur quelque chose qu'ils pourraient mal interpréter ou tordre pour trouver des fautes. [8] Les hommes capables mais inconvertis, font beaucoup de mal. (On cite Es. 5:20) Les hommes peuvent posséder des capacités qui leur ont été confiées par Dieu; mais s'ils ne sont pas humbles et ne démontrent pas quotidiennement qu'ils sont convertis, s'ils ne sont pas des vases d'honneur, ils feront un plus grand mal à cause de leurs capacités. S'ils ne sont pas disposés à apprendre de Jésus-Christ, s'ils ne prient pas et ne maintiennent pas leurs tendances naturelles héréditaires ou cultivées assujetties, certains traits de caractère que Dieu abhorre pervertiront le jugement de ceux qui seront en relation avec eux. [9] Ésaïe 6 1-7. (Apocalypse 11:19) L'expérience d'Ésaïe représente celle de l'Église des derniers jours. (On cite Ésaïe 6:1-4) Alors que le prophète Ésaïe contemplait la gloire du Seigneur, il fut étonné et accablé par le sentiment de sa propre faiblesse et de son indignité, et il s'exclama : « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées. » Ésaïe avait condamné les péchés des autres; mais maintenant, il se vit lui-même exposé à la même condamnation qu'il avait prononcée contre eux. Dans son culte à Dieu, il s'était contenté d'une cérémonie froide et sans vie. Il ne s'en était pas rendu compte jusqu'à ce qu'il reçoivent la vision du Seigneur. Combien alors, ses talents et sa sagesse lui parurent insignifiants face à la sainteté et à la majesté du sanctuaire ! Comme il était indigne ! Quel incapable au service sacré ! La façon dont il se vit lui-même pourrait être exprimée avec le langage de l'apôtre Paul : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ? » (Romains 7:24). Cependant, Ésaïe reçu du réconfort dans son angoisse. La vision donnée à Ésaïe représente la condition du peuple de Dieu dans les derniers jours. Celui-ci a le privilège de voir par la foi, l'oeuvre qui est réalisée dans le sanctuaire céleste : « Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l'arche de son alliance apparut dans le temple. » Pendant que le peuple de Dieu regarde par la foi dans le lieu très saint, et qu'il voit l'oeuvre de Christ dans le sanctuaire céleste, il perçoit qu'il est un peuple aux lèvres impures; un peuple dont les lèvres ont souvent parlé avec vanité, et dont les talents n'ont pas été sanctifiés et utilisés pour la gloire de Dieu. Il pourrait bien désespérer en mettant sa propre faiblesse et indignité en contraste avec la pureté et le charme du caractère glorieux de Christ. Mais s'il le désire, il recevra comme Ésaïe l'empreinte que le Seigneur veut faire dans le coeur. Il y a de l'espérance pour lui, s'il veut humilier son âme devant Dieu. L'arche de l'alliance est au-dessus du trône, et l'oeuvre accomplie pour Ésaïe se fera dans le peuple de Dieu. Dieu répondra aux prières qui s'élèvent des coeurs contrits. [10] Ésaïe reçu une vision merveilleuse de la gloire de Dieu. Il vit la manifestation du pouvoir de Dieu, et après avoir contemplé sa majesté il reçut le message d'aller et d'accomplir une certaine oeuvre; mais il se sentit complètement indigne d'elle. Pourquoi se sentit-il indigne ? Pensa-t-il qu'il était indigne avant de recevoir la vision de la gloire de Dieu ? Non. Il s'imaginait qu'il était juste devant Dieu; mais lorsque la gloire du Seigneur des armées lui fut révélée, quand il contempla l'indescriptible majesté de Dieu, il dit : « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées. Mais l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit : Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. » En tant qu'humain, nous avons besoin que cette oeuvre se fasse pour nous. Nous avons besoin que le charbon ardent pris sur l'autel soit appliqué sur nos lèvres. Nous avons besoin d'entendre ces paroles : « Ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. » [11] 1-8. La gloire de la Shékina révélée à Ésaïe. Christ lui-même était le Seigneur du temple. Lorsqu'il l'abandonnera, sa gloire disparaîtra : cette gloire qui était visible sur le propitiatoire, dans le lieu très saint, où le souverain sacrificateur entrait une fois par an, au grand jour des expiations, avec le sang de la victime sacrifiée (symbole du sang du Fils de Dieu versé pour les péchés du monde), qu'il aspergeait sur l'autel. C'était la Shékina : l'habitation [mobile, temporaire et] visible de Jéhova. Ce fut cette gloire là, qui fut révélée à Ésaïe, lorsqu'il dit : « L'année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur assis sur un trône très élevé, et les pans de sa robe remplissaient le temple. » (On cite Ésaïe 6:1-8). [12] Une vision de la gloire amène une conviction authentique d'indignité. L'année de la mort du roi Ozias, Ésaïe fut autorisé à voir en vision l'intérieur du lieu très saint du sanctuaire céleste. Les rideaux de la partie intérieure du sanctuaire furent ouverts, et il put contempler la révélation d'un trône haut et sublime qui s'élevait, pour ainsi dire, jusqu'aux cieux eux-mêmes. Une gloire indescriptible émanait du personnage qui occupait le trône, et les pans de sa robe remplissaient le temple tout comme sa gloire remplira la terre à la fin des temps. Il y avaient des chérubins de chaque côté du propitiatoire, comme gardiens du grand Roi, et ils resplendissaient de la gloire qui les enveloppait et qui provenait de la présence de Dieu. À mesure que leurs chants de louange résonnaient en notes d'adoration profondes et ferventes, les montants des portes tressaillirent comme si ils avaient été secoués par un tremblement de terre. De ces saints êtres aux lèvres exemptes de la contamination du péché, jaillirent la louange et la glorification de Dieu. Le contraste entre la faible louange qu'il avait l'habitude d'élever au Créateur et les ferventes louanges des séraphins, étonna et humilia le prophète. À cet instant, il avait l'immense privilège d'apprécier la pureté immaculée de l'éminent caractère de Jéhova. Pendant qu'il écoutait le chant des anges qui proclamaient : « Saint, saint, saint est l'Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire », la gloire, le pouvoir infini et l'insurpassable majesté du Seigneur passèrent devant ses yeux, et son âme fut impressionnée. À la lumière de cet éclat sans égal qui mit en évidence tout ce qu'il pouvait supporter de la révélation du caractère divin, sa propre contamination intérieure se détacha devant lui avec une étonnante clarté. Ses propres paroles lui parurent viles. Quand le serviteur de Dieu est autorisé à contempler la gloire du Dieu du ciel, quand l'Éternel ôte son voile devant l'humanité, et que l'homme comprend ne serait-ce qu'une infime partie de la pureté du Saint d'Israël, lui aussi fera de surprenantes confessions de la contamination de son âme plutôt que de se vanter avec arrogance de sa propre sainteté. Ésaïe s'exclama avec une profonde humilité : « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées. » Il ne s'agit pas de cette humilité volontaire et d'un remords de conscience servile que beaucoup semblent manifester comme si c'était une vertu. Cette vague imitation d'humilité jaillit des coeurs pleins d'orgueil et d'auto-estime. Il y en a beaucoup qui se rabaissent eux-mêmes en paroles, mais en même temps ils se sentiraient déçus si leur procédé ne produisait pas de la part de tous, des expressions de louange et d'appréciation. Mais la contrition du prophète était authentique. Il se sentit complètement inapte et indigne quand l'humanité, avec ses faiblesses et ses difformités, fut mise en contraste avec la perfection de la sainteté, de la lumière et de la gloire divine. Comment pourrait-il aller présenter au peuple les saints commandements de Jéhova, si grand et admirable et dont les pans de la robe remplissent le temple ? Pendant qu'Ésaïe tremblait et que sa conscience l'accusait à cause de son impureté en présence de cette gloire insurpassable, il dit que « l'un des séraphins vola vers moi, tenant à la main une pierre ardente, qu'il avait prise sur l'autel avec des pincettes. Il en toucha ma bouche, et dit : Ceci a touché tes lèvres; ton iniquité est enlevée, et ton péché est expié. J'entendis la voix du Seigneur disant : Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. » [13] 2. Les anges se sentent pleinement satisfaits de glorifier Dieu. Les séraphins devant le trône sont si pleins d'une crainte révérencieuse lorsqu'ils contemplent la gloire de Dieu, qu'à aucun moment ils ne ressentent de la satisfaction personnelle, ou de l'admiration pour eux-mêmes ou les uns pour les autres. Leurs louanges et leurs éloges sont pour le Seigneur des armées, qui est grand et admirable et dont les pans de la robe remplissent le temple. En contemplant le futur, quand toute la terre se remplira de la gloire divine, le chant triomphal de louange résonnera de l'un à l'autre en chants mélodieux : « Saint, saint, saint est l'Éternel des armées. » Ils sont pleinement satisfaits de glorifier Dieu; et en la présence divine, ils ne désirent rien de plus. Leur plus haute ambition se réalise totalement en portant l'image divine, en étant au service de Dieu et en l'adorant. [14] 5-7. (Matthieu 12:34-36) Examinez les paroles à la lumière du ciel. Que chaque âme qui se déclare fils ou fille de Dieu s'examine elle-même à la lumière du ciel; qu'elle considère les lèvres immondes qui la feront s'exclamer : « Je suis perdu. » Les lèvres sont le moyen de communication. (On cite Mat. 12:34-35) Ne les utilisez pas pour sortir du trésor du coeur des paroles qui déshonorent Dieu et découragent ceux qui vous entourent, mais utilisez-les pour louer et glorifier Dieu qui les a créées dans ce but. Lorsque le charbon purificateur de l'autel resplendissant sera appliqué, la conscience sera purifiée des oeuvres mortes et elle servira le Dieu vivant; et quand l'amour de Jésus sera le sujet des méditations, les paroles qui sortiront des lèvres humaines seront pleines de louanges et de reconnaissance à Dieu et à l'Agneau. Combien de paroles sont prononcées avec légèreté et niaiserie, sous forme de plaisanteries et de blagues ! Cela n'arriverait pas si les disciples de Christ comprenaient la vérité de ces paroles : « Au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu'ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras condamné. » Ceux qui affirment qu'ils sont fils de Dieu se permettent d'utiliser des paroles rudes et impitoyables, des paroles de censure et de critique de l'oeuvre de Dieu et de ses messagers. Quand ces âmes insouciantes discerneront la grandeur du caractère de Dieu, elles ne mêleront pas leur propre esprit et leurs propres attributs au service divin. Lorsque nos yeux regardent par la foi dans le sanctuaire et admettent la réalité, l'importance et la sainteté de l'oeuvre qui y est effectuée, nous haïssons tout ce qui est de nature égoïste. Le péché apparaît tel qu'il est : la transgression de la sainte loi de Dieu. L'expiation sera mieux comprise, et par une foi vivante et active nous verrons que quelle que soit la vertu que l'humanité possède, elle existe seulement en Jésus-Christ, le Rédempteur du monde. [15] 5-8. Lorsque quelqu'un est disposé à travailler avec Dieu, il est porteur d'un message. Ésaïe avait un message du Dieu du ciel à transmettre au peuple apostat d'Israël, et il lui donna ce message. Il connaissait les individus avec lesquels il devait traiter; il connaissait l'obstination et la perversité de leurs coeurs, et combien il serait difficile de les impressionner. Le Seigneur se révéla à lui alors qu'il était sous le portique du temple. Le voile du temple fut écarté, la porte fut ouverte, et il eut une vision du lieu très saint au-delà du voile. Il vit le Dieu d'Israël sur le trône grand et admirable, dont les pans de la robe remplissaient le temple. Quand Ésaïe comprit sa propre iniquité, il s'exclama : « Je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures. » Et il vit la main prendre le charbon ardent de l'autel, lui toucher les lèvres et le proclamer pur. Alors il fut prêt à donner le message, et il dit : « Me voici, envoie-moi », parce qu'il savait que l'Esprit de Dieu accompagnerait le message. Il apparaîtra impossible, à ceux qui dans l'oeuvre de Dieu s'occupent de la conversion des âmes, d'atteindre le coeur obstiné. C'est ce qu'Ésaïe ressentit, mais lorsqu'il vit qu'il y avait un Dieu au-dessus des chérubins et que ceux-ci étaient prêts à travailler avec Dieu, il fut disposé à porter le message. [16] 6. La pierre ardente symbolise la pureté et la puissance. Le charbon ardent est le symbole de la purification. S'il touche les lèvres, aucune parole impure ne sortira d'elles. Le charbon ardent symbolise aussi la puissance des efforts des serviteurs du Seigneur. Dieu hait toute froideur, toute vulgarité, tous les efforts ordinaires. Ceux qui travaillent d'une manière acceptable dans sa cause doivent être des hommes qui prient avec ferveur et dont les oeuvres sont accomplies avec Dieu; et jamais ils n'auront à avoir honte de leur rôle. Ils auront droit à l'entrée dans le royaume de notre Seigneur Jésus-Christ, et ils recevront leur récompense : la vie éternelle. [17] Ésaïe 8 12. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 5:18-23. Satan tente d'accroître la distance entre le ciel et la terre. Les agents sataniques travaillent continuellement en semant et arrosant les semences de la rébellion contre la loi de Dieu, et Satan réunit des âmes sous son étendard noir de la révolte. Il forme une confédération avec les êtres humains pour lutter contre la pureté et la sainteté. Il a travaillé avec diligence et persévérance pour augmenter le nombre de ceux qui s'uniront à lui. Par sa façon de présenter les choses il tente d'accroître la distance entre le ciel et la terre, et sa conviction grandit qu'il peut épuiser la patience de Dieu, éteindre son amour pour l'homme et faire que toute la race humaine soit condamnée. [18] Il ne doit pas y avoir d'union avec ceux qui s'opposent à la vérité. Que les sentinelles qui sont sur les murs de Sion ne s'unissent pas avec ceux qui sont en train d'invalider la vérité telle qu'elle est en Christ. Qu'elles ne s'unissent pas à la confédération de l'incrédulité, du pape et du protestantisme, pour exalter la tradition au-dessus des Écritures, la raison au-dessus de la révélation, et le talent humain au-dessus de l'influence divine et du pouvoir vital de la piété. [19] Le besoin de l'attouchement divin. Il existe partout, aujourd'hui, une opposition directe à l'Évangile. La confédération du mal n'a jamais été aussi grande qu'actuellement. Les esprits des ténèbres se sont associés aux instruments humains pour les fixer fermement contre les commandements de Dieu. Les traditions et les hypocrisies sont exaltées plus que les Écritures; la raison et la science plus que la révélation; le talent humain plus que les enseignements de l'Esprit; les formes et les cérémonies plus que le pouvoir vital de la piété. Nous avons besoin de l'attouchement divin. [20] Hommes et anges déchus dans la même conspiration. À cause de leur apostasie, les hommes et les anges déchus sont unis dans la même conspiration, pour travailler contre le bien. Ils se sont unis en une compagnie désespérée. Satan s'efforce de former, avec l'aide de ses mauvais anges, une alliance avec les hommes qui affirment être pieux, et les laisse ainsi dans l'Église de Dieu. Il sait que s'il peut induire les hommes, comme il l'a fait avec les anges, à s'unir dans leur rébellion tout en paraissant être des serviteurs de Dieu, ils seront ses meilleurs alliés dans son entreprise contre le ciel. Il peut, sous le nom de piété, les inspirer par son esprit accusateur, et les pousser à accuser les serviteurs de Dieu de fautes et d'erreurs. Ils sont ses détectives spécialisés; leur oeuvre est de créer des querelles de familles, de présenter des accusations qui engendrent la discorde et l'amertume entre les frères de l'Église, de faire que les langues servent activement Satan, de semer des graines de dissension en observant le mal et en commentant ce qui produit la discorde. Je supplie tous ceux qui sont occupés à murmurer et à se plaindre parce que quelque chose a été dit ou fait qui ne leur a pas plu, et qui pensent qu'on ne leur donne pas la considération qui leur est due, de se souvenir qu'ils sont en train de faire l'oeuvre même que Satan commença dans le ciel. Ils sont en train de suivre ses pas, en semant l'incrédulité, la discorde et la déloyauté, car personne ne peut abriter des sentiments de trahison et les garder pour lui seul. Il doit dire à d'autres qu'il n'est pas traité comme il le devrait. Ils sont donc induits à murmurer et à se plaindre. C'est la racine de l'amertume qui surgit et par laquelle beaucoup sont contaminés. Ésaïe 14 12-14. Voir le com. d'EGW sur Ézéchiel 28:13-15. La révolte de Satan est très ancienne. Les registres de quelques-uns sont similaires à celui de l'ange éminent dont le rang succédait à celui de Jésus-Christ dans les cours célestes. Lucifer, en tant que chérubin protecteur, était entouré de gloire. Cependant, cet ange que Dieu avait doté de pouvoir, en arriva à se sentir désireux d'être comme Dieu. Lucifer gagna la sympathie de certains de ses compagnons en leur suggérant des pensées critiques envers le gouvernement de Dieu. Cette mauvaise graine fut dispersée d'une manière extrêmement séduisante; et après qu'elle ait poussé et se soit enracinée dans l'esprit de beaucoup, il reprit les idées qu'il avait lui-même semées, au début, dans l'esprit des autres, et il les présenta devant la cour des anges les plus excellents comme étant les pensées des autres esprits contre le gouvernement de Dieu. Ainsi, Lucifer introduisit la rébellion dans le ciel au moyen de méthodes habiles inventées par lui-même. Dieu désirait qu'il y ait un changement et que l'oeuvre de Satan se manifeste telle qu'elle était. Mais l'ange excellent qui était au-dessous de Christ dans la hiérarchie s'opposa au Fils de Dieu. L'action subversive était si subtile qu'il ne pouvait pas la faire apparaître devant l'armée céleste telle qu'elle était en réalité; c'est pour cela qu'il y eut guerre dans le ciel et Satan fut expulsé avec tous ceux qui ne voulaient pas être loyaux au gouvernement de Dieu. Le Seigneur Dieu se présenta comme Souverain suprême. Cet état des choses exista longtemps avant que Satan ne soit démasqué et que les rebelles ne soient expulsés. [21] Ésaïe 25 1-4. Accrochez ses bienfaits sur les murs de la mémoire. Comment montrons-nous notre gratitude envers Dieu ? Les bienfaits qu'il nous destine sont extrêmement grands. Encadrons-nous ses bienfaits et ses bénédictions, et les accrochons-nous sur les murs de la mémoire où nous pouvons les voir et être induits à offrir notre gratitude à Dieu pour sa bonté et son amour ? Il y en a des milliers et des milliers qui n'ont pas des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre, ni des coeurs pour apprécier l'oeuvre de Dieu en leur faveur. Ils omettent les bontés du Seigneur comme s'ils y avaient droit. [22] Ésaïe 26 19. Les saints qui dorment sont gardés comme de précieux joyaux. Le Donateur de la vie réunira, lors de la première résurrection la possession qu'il a acquise, et en attendant cette heure triomphale, lorsque la dernière trompette sonnera et que l'immense armée surgira pour la victoire éternelle, chaque saint qui dort sera gardé en sécurité, et sera veillé comme un joyau précieux que Dieu connaît par son nom. Par la puissance du Sauveur qui fut en eux lorsqu'ils vivaient et parce qu'ils furent participants de la nature divine, ils seront relevés d'entre les morts. [23] 21. La coupe de l'iniquité de la terre sera bientôt pleine. Le moment approche rapidement où l'iniquité des transgresseurs aura atteint sont point culminant. Dieu accorde aux nations un temps de grâce déterminé. Il leur envoie la lumière et des évidences qui les sauveraient si elles les acceptaient. Mais si elles les refusent, comme les Juifs repoussèrent la lumière, l'indignation et le châtiment tomberont très vite sur elles. Si les hommes refusent de recevoir la grâce et choisissent les ténèbres plutôt que la lumière, ils récolteront les résultats de leur choix. « Car voici, l'Éternel sort de sa demeure, pour punir les crimes des habitants de la terre; et la terre mettra le sang à nu, elle ne couvrira plus les meurtres. » Le monde soi-disant chrétien, comme le fit la nation juive, est en train d'atteindre un degré d'iniquité encore plus grand, en rejetant reproche après reproche et en méprisant un « Ainsi dit Jéhova », alors qu'il croit aux fables des hommes. Le Seigneur Dieu se lèvera très bientôt avec colère et il déversera ses châtiments sur ceux qui sont en train de répéter les péchés des habitants du monde à l'époque de Noé. Ceux dont le coeur est pleinement décidé à faire le mal, comme les habitants de Sodome, seront détruits comme eux. Le fait que Dieu ait eu beaucoup de tolérance, de patience et de miséricorde, et le fait que leur jugement ait été beaucoup retardé, ne rendra pas leur châtiment moins sévère lorsqu'il surviendra. [24] Ésaïe 30 15. L'utilité ne se démontre pas par le bruit et le tumulte. Nous avons besoin de nous confier en Dieu avec sérénité. Cette nécessité est impérieuse. Le bruit et le tumulte que nous faisons dans le monde n'est pas une preuve de notre utilité. Voyez comme Dieu agit en silence ! Nous n'entendons pas le bruit de ses pas, et cependant il est en train de cheminer à nos côtés, en oeuvrant pour notre bien. Jésus ne rechercha pas la notoriété; son pouvoir vivifiant coulait vers les nécessiteux et les affligés par des actions silencieuses dont l'influence s'étendait largement dans tous les pays, et se ressentait et s'exprimait dans la vie de millions d'êtres humains. Ceux qui désirent travailler avec Dieu ont besoin de son Esprit quotidiennement; ils ont besoin de cheminer et de travailler avec mansuétude et humilité d'esprit sans tenter de faire des choses extraordinaires, mais satisfaits d'accomplir l'oeuvre qui est devant eux, et de l'accomplir fidèlement. Peut-être les hommes ne voient-ils pas ou n'apprécient-ils pas leurs efforts, mais les noms des enfants fidèles de Dieu sont écrits dans le ciel parmi les plus nobles ouvriers du Seigneur, comme ceux qui dispersent la semence divine dans le but d'une glorieuse récolte. « À leurs fruits vous les reconnaîtrez. » [25] Prenez du temps pour vous reposer, penser et apprécier. Le Seigneur désire que les êtres humains prennent du temps pour se reposer, du temps pour penser et apprécier les choses célestes. Ceux qui ne donnent pas de valeur suffisante aux choses célestes pour leur dédier de leur temps, perdront tout à la fin. [26] Ésaïe 40 1-2. Quelques Juifs fidèles aux principes pieux influencèrent leurs compagnons idolâtres. Le pacte de miséricorde que Dieu avait fait, le poussa à intervenir en faveur d'Israël son peuple, après l'avoir sévèrement puni devant ses ennemis. Israël avait choisi de suivre sa propre sagesse et sa propre justice au lieu de la sagesse et de la justice de Dieu, et le résultat en fut une nation ruinée. Dieu permit qu'elle souffre sous un double joug pour qu'elle puisse être humiliée, et qu'elle se repente. Mais les Juifs dispersés en captivité, ne furent pas laissés sans espérance. Ils furent encouragés, car par cette humiliation, ils seraient poussés à rechercher le Seigneur. Dieu donna à Ésaïe un message pour ce peuple. Lorsque les Juifs furent dispersés depuis Jérusalem, il y avait parmi eux des jeunes gens et des jeunes filles qui étaient fermes comme un roc aux bons principes; des hommes et des femmes dont la conduite ne ferait pas honte au Seigneur de les appeler son peuple. Leur coeur fut triste à cause de l'apostasie qu'ils n'avaient pas pu endiguer. Ces innocents devaient souffrir avec les coupables; mais Dieu leur donnait chaque jour la force nécessaire. C'est à eux que le message d'encouragement fut envoyé. L'espérance de la nation reposa sur la sauvegarde de l'intégrité de ces jeunes gens et ces jeunes filles. Dans leur captivité, ces fidèles influencèrent leurs compagnons idolâtres. Si tous ceux qui furent emmenés en captivité s'étaient ancrés fermement aux principes corrects, ils auraient partagé la lumière partout où ils étaient dispersés. Mais ils demeurèrent dans leur impénitence, et il leur arriva un châtiment encore plus grand. Des calamités leur étaient envoyées pour les purifier. Dieu voulait les mettre dans une situation où ils pourraient être instruits. [27] 9-11. Israël fut clairement instruit sur le Sauveur à venir. Ésaïe vit l'entrée triomphale de Christ à Jérusalem au milieu des louanges et de la joie du peuple. Ses paroles prophétiques sont éloquentes dans leur simplicité. L'inspiration est révélée dans ce récit de l'oeuvre de Christ. Ces derniers chapitres du livre d'Ésaïe doivent être étudiés avec soin, car ils sont pleins de l'Évangile de Christ. Ils nous révèlent qu'Israël fut parfaitement instruit quant au Sauveur à venir. [28] 10. Notre récompense quotidienne. Chaque fois que Dieu vient à nous, sa récompense est avec lui. Il ne la laisse pas dans le ciel, mais il nous la donne chaque jour. Quotidiennement, il nous bénit et nous donne confiance et lumière. Tous les jours, notre coeur bat à l'unisson avec son grand coeur d'un amour infini. [29] 12-14. L'homme ne peut rien enseigner à Dieu. Parfois, les hommes pensent qu'ils découvrent de nouvelles vérités scientifiques; mais ils ne peuvent rien enseigner à Dieu. Notre Dieu est un Dieu d'une connaissance infinie. [30] 12-27. Questions pour méditer. Ces questions nous sont adressées aussi sûrement qu'elles le furent aux Israélites. Pouvons-nous y répondre ? [31] 18-28. Les hommes adorent divers dieux. Le Seigneur présente sa suprématie. Mais Satan sait bien que le culte du Dieu vivant élève, ennoblit et exalte une nation. Il sait que le culte des idoles n'élève pas, mais qu'il dégrade les idées des hommes quand il est associé au culte de ce qui est vil et corrompu. Il travaille continuellement à séparer l'esprit du Dieu unique et vivant. Il induit les hommes à honorer et glorifier des objets que les mains humaines ont faits ou que Dieu a créés. Les Égyptiens et les autres nations païennes avaient beaucoup de dieux étranges : des créatures de leur propre imagination capricieuse. Les Juifs ne firent plus de statues après leur longue captivité. Ils appelaient abomination la statue qui arborait les insignes ou les étendards romains, surtout quand ces emblèmes étaient placés dans un lieu proéminent pour être révérés. Ils considéraient que cette révérence était une violation du second commandement. Lorsque l'insigne romain fut érigé dans le lieu saint du temple, il le considérèrent comme une abomination ? Celui qui se fait une statue déshonore Dieu. Personne ne devrait utiliser le pouvoir de l'imagination pour adorer ce qui diminue Dieu dans l'esprit et le rattache aux choses vulgaires. Que les hommes adorent et servent le Seigneur Dieu, et lui seul. Que l'orgueil égoïste ne soit ni exalté ni servi comme un dieu. Ne faisons pas de l'argent un dieu. Si la sensualité n'est pas maintenue sous le contrôle des facultés supérieures de l'esprit, les passions basses gouverneront l'être. Tout ce qui se convertit en objet de notre attention et admiration illicite, qui absorbe l'esprit, est un dieu qui est préféré au Seigneur. Dieu est un investigateur du coeur. Il fait la distinction entre le vrai service du coeur et l'idolâtrie. [32] 26. (Psaume 19:1) Les anges éclairent l'esprit lorsque nous étudions les oeuvres de Dieu. Dieu invite les hommes à contempler les cieux. Regardez les merveilles des cieux étoilés. Non seulement nous devons contempler les cieux mais nous devons considérer l'ouvrage de Dieu. Il veut que nous étudions les oeuvres de l'infini et que par cette étude nous apprenions à l'aimer, à le révérer et à lui obéir. Les cieux et la terre, avec leurs trésors, doivent enseigner les leçons d'amour, de sollicitude et de puissance de Dieu. Satan tentera de distraire les hommes pour qu'ils ne pensent pas à Dieu. Le monde, plein d'amusements et d'amour du plaisir, est toujours assoiffé de nouveautés. Et combien peu d'attention et de temps sont consacrés au Créateur des cieux et de la terre. Dieu exhorte ses créatures à séparer leur attention de la confusion et de la perplexité qui les entourent, et à admirer son oeuvre. Les corps célestes méritent d'être contemplés. Dieu les a fait pour le bénéfice de l'homme, et pendant que nous étudions ses oeuvres, les anges de Dieu sont à nos côtés pour illuminer notre esprit et le garder de l'erreur satanique. Quand vous contemplez les choses merveilleuses faites par la main de Dieu, que votre coeur orgueilleux et sot sente sa dépendance et son infériorité. Lorsque vous considérez ces choses, vous comprenez la condescendance de Dieu. [33] Toutes les grâces sont accordées à l'homme grâce à la croix. Dieu fit le soleil et la lune. Il n'y a pas une seule étoile qui embellisse les cieux qu'il n'ait pas faite. Il n'y a aucun aliment sur notre table qu'il n'ait prévu pour notre subsistance. Le sceau et la signature de Dieu sont sur toutes choses. Tout est inclus dans un abondant approvisionnement de l'homme par le Don ineffable, le Fils unique de Dieu. Il fut cloué sur la croix pour que toutes ces grâces puissent s'écouler jusqu'à l'oeuvre de Dieu. [34] Ésaïe 42 1-4. Christ encourageait la foi et l'espérance. Le Christ n'était pas comme les maîtres de son temps. L'ostentation, l'exhibition et la vantardise de la piété révélées par les prêtres et les pharisiens n'étaient pas en lui. Christ voyait l'oeuvre des prêtres et des chefs. Les affligés et les angoissés, surtout ceux qui avaient besoin d'aide, étaient traités avec des paroles de censure et de reproche; mais lui, il s'abstint de prononcer une seule parole qui briserait le roseau cassé. Il stimulait le faible lumignon qui fume de foi et d'espérance, et il ne l'éteignait pas. Il nourrissait son troupeau comme un pasteur; il prenait les brebis dans ses bras et les portait sur son sein. [35] 5-12. La fidélité fait que les hommes louent Dieu. Cette oeuvre avait été confiée à Israël, mais il avait négligé l'oeuvre que Dieu lui avait assignée. S'il avait été fidèle dans toutes les parties de la vigne du Seigneur, des âmes se seraient converties. Les louanges du Seigneur se seraient faites entendre jusqu'aux confins de la terre. Les hommes auraient loué Dieu à haute voix et auraient raconté sa gloire, depuis les déserts et les villes, et des cimes des montagnes. [36] 13. Par son pouvoir nous remportons la victoire. Le résultat de la bataille ne dépend pas de la force de l'homme mortel. « L'Éternel s'avance comme un héros, il excite son ardeur comme un homme de guerre; il élève la voix, il jette des cris, il manifeste sa force contre ses ennemis. » L'homme, faible et limité, peut remporter la victoire par le pouvoir de Celui qui sort en vainqueur et pour vaincre. [37] 21. L'armée de Dieu magnifie la loi. Ceux qui appartiennent à l'armée de Christ doivent agir en concertation. Ils ne peuvent être de fidèles soldats à moins d'obéir aux ordres. Une action unie est essentielle. Une armée n'a pas de véritable force si chacun agit pour son compte. Afin de conquérir de nouveaux territoires pour le royaume de Christ, ses soldats doivent agir en harmonie. Il exige que son armée soit unie et avance constamment, non comme un groupe constitué d'atomes indépendants. La puissance de son armée doit être utilisée dans un grand dessein : magnifier les lois du royaume divin devant le monde, devant les anges et devant les hommes. [38] Ésaïe 43 6-7. Voir le com. d'EGW sur Genèse 2:16-17. 10. Voir le com. d'EGW sur Proverbes 1:10. Ésaïe 48 10. Les enfants de Dieu sont toujours éprouvés. Les enfants de Dieu sont toujours éprouvés dans le creuset de l'affliction. S'ils supportent la première affliction il n'est pas nécessaire qu'ils passent une seconde fois par une épreuve similaire; mais s'ils échouent l'épreuve se représentera maintes et maintes fois, et à chaque fois de façon plus dure et plus sévère. Ainsi, une opportunité après l'autre est placée devant eux pour qu'ils remportent la victoire et démontrent qu'ils sont fidèles à Dieu. Mais, à la fin, s'ils persistent dans la rébellion, Dieu se verra obligé de retirer d'eux son Saint-Esprit et sa lumière. [39] Les douleurs et les afflictions doivent tous nous toucher et c'est bon seulement lorsque c'est pour polir, sanctifier et raffiner l'âme pour qu'elle soit un agent adéquat au service du Seigneur. [40] Ésaïe 49 16. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 26:20. Ésaïe 50 10-11. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 5:19-23. Cheminez dans la lumière de Dieu, et non à celle de vos propres torches. Le Seigneur m'a montré, que ceux qui, d'une certaine façon, ont été aveuglés par l'ennemi et ne sont pas complètement sortis du piège de Satan, seront en danger parce qu'ils ne peuvent discerner la lumière du ciel, et ils seront enclins à accepter une erreur. Cela affectera tout le contenu de leurs pensées, leurs décisions, leurs affaires, leurs conseils. Les évidences que Dieu a données ne les convainquent pas parce qu'ils ont aveuglé leurs propres yeux en choisissant les ténèbres plutôt que la lumière. Après, ils donnent naissance à quelque chose qu'ils appellent lumière, et que le Seigneur nomme torches, qu'ils ont eux-mêmes allumées et avec lesquelles ils dirigent leurs pas. Le Seigneur déclare : « Quiconque parmi vous craint l'Éternel, qu'il écoute la voix de son serviteur ! Quiconque marche dans l'obscurité et manque de lumière, qu'il se confie dans le nom de l'Éternel. Voici, vous tous qui allumez un feu, et qui êtes armés de torches, allez au milieu de votre feu et de vos torches enflammées ! C'est par ma main que ces choses vous arriveront; vous vous coucherez dans la douleur. » Jésus dit : « Je suis venu dans ce monde pour un jugement, pour que ceux qui ne voient point voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles. » « Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. » Les paroles que le Seigneur envoie seront rejetées par beaucoup; mais les paroles des hommes seront reçues comme la lumière et la vérité. La sagesse humaine séparera de l'abnégation, de la consécration, et imaginera beaucoup de choses qui tenteront d'invalider l'effet des messages de Dieu. Nous ne pouvons avoir aucune sécurité si nous dépendons des hommes qui ne sont pas en étroite relation avec Dieu. Ils acceptent les opinions des hommes; mais ils ne peuvent discerner la voix du véritable Berger, et leur influence égarera beaucoup, bien que devant leurs yeux se soient accumulées preuves sur preuves attestant de la vérité que le peuple de Dieu doit garder pour ce temps. [41] Ésaïe 53 1-3. La grâce et la vertu de Christ n'attirèrent pas les juifs. Ces paroles ne signifient pas que la personne du Christ fut repoussante. Aux yeux des Juifs, Christ n'avait pas la beauté pour qu'ils le désirent. Ils recherchaient un Messie qui viendrait avec une ostentation externe et une gloire terrestre, qui ferait de grandes choses pour la nation juive, qui l'exalterait au-dessus de toute autre nation de la terre. Mais Christ vint avec sa divinité cachée par le vêtement de l'humanité : modeste, humble, pauvre. Ils comparèrent cet homme aux démonstrations vaniteuses qu'ils avaient faites, et ils ne purent voir aucune beauté en lui. Ils ne discernèrent pas la sainteté et la pureté de son caractère. La grâce et la vertu révélées dans sa vie ne furent pas attractives pour eux. [42] 2-3. Un tableau qui subjuguera et humiliera. La prophétie prédit que Christ devait apparaître comme un rejeton qui sort d'une terre desséchée. Ésaïe écrivit : « Il n'avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n'avait rien pour nous plaire. Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas. » Ce chapitre devrait être étudié. Il présente le Christ comme l'Agneau de Dieu. Ceux qui sont exaltés par l'orgueil, et dont les âmes sont pleines de vanité, devraient contempler ce tableau de leur Rédempteur et s'humilier dans la poussière. Le chapitre entier doit être mémorisé. Son influence subjuguera et humiliera l'âme contaminée par le péché et louée par l'exaltation propre. Pensez à l'humiliation de Christ. Il prit sur lui la nature humaine déchue et souffrante, dégradée et contaminée par le péché. Il prit nos douleurs, nos peines et notre honte. Il endura toutes les tentations qui harcèlent l'homme. Il unit l'humanité à la divinité; un esprit divin habitait dans un temple de chair. Il s'unit lui-même au temple. « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous », parce qu'en le faisant elle put s'associer avec le péché et les afflictions des filles et des fils d'Adam. [43] 5. Christ peut racheter chaque âme. Ce ne fut pas seulement par sa mort sur la croix que Christ accomplit son oeuvre salvatrice des hommes. L'ignominie, la souffrance et l'humiliation firent partie de sa mission : « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » Christ subit ce châtiment pour les péchés du transgresseur. Il a supporté le châtiment pour chaque homme et c'est pour cette raison qu'il peut sauver chaque âme, quelle que soit sa condition déchue, si elle accepte la loi de Dieu comme norme de justice. [44] 7, 9. Christ attaqué par Satan, n'exerça aucune représailles. Satan l'attaqua [Christ] dans tous les sens du terme, cependant, Christ ne pécha pas en pensée, en parole ou en acte. Il ne commit aucune méchanceté, et il n'y eut aucune tromperie dans sa bouche. Il était saint, innocent et sans contamination, tandis qu'il cheminait au milieu du péché. Il fut accusé injustement, cependant il n'ouvrit pas la bouche pour se justifier. Combien y en a-t-il aujourd'hui, qui lorsqu'ils sont accusés de quelque chose dont ils ne sont pas coupables, croient qu'il arrive un moment où la patience doit cesser d'être une vertu et, perdant le contrôle d'eux-mêmes, ils prononcent des paroles qui attristent le Saint-Esprit! [45] 11. Voir le com. d'EGW sur Zacharie 9:16. Ésaïe 54 Chaque caractéristique s'accomplira. Tout le chapitre 54 d'Ésaïe est applicable au peuple de Dieu, et chaque caractéristique de la prophétie s'accomplira. Le Seigneur n'abandonnera pas son peuple pendant le temps de l'épreuve. Il dit : « Quelques instants je t'avais abandonnée, mais avec une grande affection je t'accueillerai. Dans un instant de colère, je t'avais un moment dérobé ma face, mais avec un amour éternel j'aurai compassion de toi, dit ton rédempteur, l'Éternel. » Ces paroles de consolation, sont-elles prononcées pour ceux qui sont en train d'invalider la loi de Dieu ? Non, non. La promesse est pour ceux qui, au milieu de l'apostasie générale, gardent les commandements de Dieu et exaltent la norme morale aux yeux du monde qui a abandonné la loi et brisé l'alliance éternelle (On cite Ésaïe 54:9-13). [46] Ésaïe 57 14. Tout obstacle doit être ôté. N'est-ce pas précisément l'oeuvre que le Seigneur nous a donnée pour que nous l'accomplissions avec ceux qui voient et sentent l'importance de l'oeuvre qui doit être faite sur la terre, afin que la vérité triomphe glorieusement ? Tous ceux dont l'occupation est de mettre des obstacles sur le sentier des serviteurs de Dieu, en les liant par des restrictions humaines de telle façon qu'ils ne puissent pas suivre la direction de l'Esprit de Dieu, sont en train d'entraver la progression de l'oeuvre de Dieu. Le Seigneur envoie le message : « Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple. » Des efforts intenses doivent être faits pour contrecarrer les influences qui ont retardé le message pour notre temps. Une oeuvre sérieuse doit être accomplie en peu de temps. [47] 15-19. La paix uniquement pour les humbles. Ces paroles sont adressées à ceux qui, attentifs à leur vraie situation et sensibles à l'influence de l'Esprit de Dieu, s'humilient devant Dieu avec un coeur contrit. Mais Dieu ne peut offrir la paix à ceux qui ne veulent pas écouter le divin reproche, qui sont volontairement indociles, et qui ont décidé de poursuivre leur propre chemin. Il ne peut pas les guérir parce qu'ils ne veulent pas reconnaître qu'ils ont besoin de la guérison. Dieu déclare à propos de leur vraie condition : « Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, et dont les eaux soulèvent la vase et le limon. » [48] Ésaïe 58 Une ample et vaste vigne s'ouvre. La piété, la connaissance spirituelle d'une église, est proportionnelle au zèle, à la piété et à l'intelligence missionnaire qui lui ont été inspirés et qui émanent d'elle, pour qu'elle soit une bénédiction précisément pour ceux qui ont le plus besoin de notre aide. Une fois de plus j'insiste pour que vous considériez le chapitre 58 d'Ésaïe, qui ouvre une vigne ample et vaste qui doit être travaillée en accord avec les normes que le Seigneur a montrées. Lorsque cela se fera, il y aura une augmentation des sources morales et l'Église ne restera plus dans un état stationnaire. Des bénédictions et une puissance accompagneront son travail. L'égoïsme qui liait leurs âmes a été vaincu, et maintenant ils sont en train de donner leur lumière au monde sous la forme des rayons clairs et brillants d'une foi vivante et d'un exemple pieux. Les promesses du Seigneur sont pour tous ceux qui accomplissent ses commandements. (On cite Psaume 41:1-3; 37:3; Proverbes 3:9-10; 11:24-25; 19:17; Ésaïe 58:10-11) La Parole de Dieu est pleine de précieuses promesses comme celles déjà présentées. [49] Dans notre oeuvre nous rencontrerons une grande profession de piété et beaucoup de droiture extérieure liées à une grande impiété intérieure. Le peuple représenté dans Ésaïe 58 se plaint de ce que le Seigneur permette que son service passe inaperçu. Cette plainte est l'expression de coeurs qui n'ont pas été subjugués par la grâce, qui sont rebelles à la vérité. Ceux qui reçoivent la vérité qui oeuvre par amour et purifie l'âme, sont honnêtes envers Dieu en l'honorant par l'obéissance à sa loi qui est sainte, juste et bonne. L'esprit du vrai jeûne et la vraie prière est un esprit qui remet son esprit, son coeur et sa volonté à Dieu. Les ministres de Dieu ont été coupables du péché de ne pas avoir obéi à un : « Ainsi dit Jéhova. » Ils ont habitué les membres de leurs églises à observer des rites qui n'ont aucun fondement dans la Parole de Dieu, et qui sont même en opposition directe avec la loi divine. En pervertissant et en déformant la Parole de Dieu, ils ont fait pécher les gens. Dieu les rétribuera en accord avec leurs oeuvres. Ils sont coupables, au même titre que les prêtres et les chefs du temps de Christ, de faire errer les gens. Christ dit d'eux la même chose qu'aux dirigeants Juifs : « C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes. » [50] 1. L'unique procédé sûr. Mes frères, vous avez besoin d'étudier plus soigneusement le chapitre 58 d'Ésaïe. Ce chapitre met en relief l'unique procédé que nous pouvons suivre en toute sécurité. Le prophète reçoit cette parole du Seigneur, un message surprenant par sa force et sa clarté : « Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés. » Bien que la maison de Jacob soit appelée le peuple de Dieu, et bien qu'il soit dit qu'elle est unie à Dieu par l'obéissance et la communion, elle se trouve éloignée de lui. Des promesses et des privilèges merveilleux lui ont été donnés; mais elle a été déloyale à ce devoir. Le message doit être donné sans parole flatteuse : « Annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés. » Montre-lui où elle se trompe. Mets devant elle son danger. Dis-lui les péchés qu'elle est en train de commettre, alors qu'en même temps, elle s'enorgueillit de sa droiture. Elle feint de chercher Dieu; mais elle est en train de l'oublier, elle est en train d'oublier qu'il est un Dieu d'amour et de compassion, de patience et de bonté, qui agit avec justice et qui aime la miséricorde. Des procédés mondains sont entrés dans ses activités et dans sa vie religieuse. Son coeur n'est pas purifié par la vérité. Dieu estime que ses cérémonies d'humilité externe sont une suprême moquerie. Il considère toute sa feinte religieuse comme une insulte à son endroit. Le peuple dont parle le prophète se croyait très pieux, et il soulignait ses jeûnes et ses autres cérémonies externes comme une évidence de sa piété. Mais ses actes étaient tachés par la lèpre de l'égoïsme et de l'ambition. Tout ce qu'il possédait il l'avait d'abord reçu de Dieu. Il leur prodiguait ses biens afin qu'il puisse être sa main aidante, pour qu'il fasse ce que Christ aurait fait s'il avait été à sa place, représentant comme il le faut les principes du ciel. [51] 1-2. Un message mis au grand jour. L'oeuvre de réveiller les gens nous incombe. Satan et tous ses anges sont descendus avec une grande puissance pour employer toutes les tromperies possibles afin de contrecarrer l'oeuvre de Dieu. Le Seigneur a un message pour son peuple. Ce message sera prêché, que les hommes l'acceptent ou le rejettent. Comme au temps du Christ, il y aura des conspirations rusées des puissances des ténèbres; mais le message ne doit pas être dissimulé par des paroles douces ou des discours attrayants qui prônent : « Il n'y a point de paix pour les méchants, dit l'Éternel. » Tout le chapitre s'applique à ceux qui vivent dans cette période de l'histoire de cette terre. Considérez attentivement ce chapitre parce qu'il s'accomplira. [52] 1-4. Les péchés d'Israël sont les péchés d'aujourd'hui. À l'époque où Ésaïe reçut cet avertissement, la maison de Jacob était apparemment un peuple très jaloux, qui recherchait Dieu quotidiennement et qui avait plaisir à connaître ses voies; mais en réalité il était plein d'une présomptueuse confiance propre. Il ne cheminait pas dans la vérité. La bonté, la miséricorde et l'amour n'étaient pas pratiqués. Alors qu'il manifestait une apparente douleur pour ses péchés, il nourrissait l'orgueil et l'avarice. En même temps qu'il faisait ostentation d'humilité, il exigeait un dur travail de ceux qu'il dominait ou qu'il employait. Il donnait une valeur excessive à tout ce qu'il avait fait de bon, mais il méprisait largement les services des autres. Il méprisait et opprimait le pauvre. Et son jeûne ne lui donnait qu'une opinion plus élevée de sa propre bonté. De nos jours, il y a parmi nous des péchés de la même nature, qui attirent le reproche de Dieu sur son Église. Partout où il y a de tels péchés, il n'y a aucun doute sur le besoin de jeûner et de prier; mais ils doivent être accompagnés d'un repentir sincère et d'une réforme résolue. Sans une telle contrition de l'âme, ces occasions augmentent seulement la culpabilité du transgresseur. Le Seigneur a spécifié le jeûne qu'il a choisi et qu'il acceptera. C'est celui qui donne des fruits de repentance, de consécration et de véritable piété pour sa gloire (On cite Es. 58:6-7). Dans le jeûne que Dieu a choisi, la miséricorde, la douceur et la compassion seront mises en pratique. L'avarice sera rejetée et il y aura un repentir et un renoncement de la fraude et de l'oppression. Toute l'autorité et l'influence seront utilisées pour aider les pauvres et les opprimés. Si c'était la condition du monde, le proverbe : « La vérité trébuche sur la place publique, et la droiture ne peut approcher. Et celui qui s'éloigne du mal est dépouillé » n'aurait plus de raison d'être. [53] 1-5. Une influence réformatrice venant de Dieu est nécessaire. Le peuple qui est décrit ici comprend qu'il n'a pas la faveur de Dieu; mais au lieu de la rechercher en accord avec le Seigneur, il est en conflit avec Dieu. Étant donné qu'ils observent tant de cérémonies, ils se demandent pourquoi le Seigneur ne leur manifeste pas une reconnaissance spéciale. Dieu répond à leur plainte : « Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, et vous traitez durement tous vos mercenaires. Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, pour frapper méchamment du poing; vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour que votre voix soit entendue en haut. » Ces jeûnes sont seulement de l'ostentation, un simple masque, une contrefaçon de l'humilité. Ces adorateurs pleurent et se lamentent, mais ils gardent tous leurs traits de caractère répréhensibles. Ils n'ont pas humilié leur coeur et ils ne l'ont pas nettoyé de la contamination spirituelle. Ils n'ont pas reçu la pluie adoucissante de la grâce de Dieu. Ils sont destitués de la douceur de l'influence céleste. Ils ne manifestent pas de repentir ni la foi qui oeuvre par amour et purifie l'âme. Ils sont injustes et égoïstes dans leurs manières, ils oppriment sans pitié ceux qu'ils considèrent comme leurs subalternes. Cependant, ils accusent Dieu de négliger de manifester son pouvoir en leur faveur et de ne pas faire leur éloge plus que celle des autres à cause de leur propre justice. Le Seigneur leur envoie un message évident de reproche pour leur montrer la raison pour laquelle ils ne sont pas visités par sa grâce. [54] 5-7. Les chrétiens ne sont pas un cortège funèbre. Nous avons beaucoup de raisons d'être reconnaissants. Les chrétiens ne devraient jamais se comporter comme un cortège funèbre. Dieu ne demande pas une telle chose à ses disciples. Il ne leur demande pas de se coucher sur le sac et la cendre. Il demande : « Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir, un jour où l'homme humilie son âme ? Courber la tête comme un jonc, et se coucher sur le sac et la cendre, est-ce là ce que tu appelleras un jeûne, un jour agréable à l'Éternel ? » Dieu nous dit quelle classe de jeûne il a choisi : « Voici le jeûne auquel je prends plaisir : Détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude, renvoie libres les opprimés, et que l'on rompe toute espèce de joug. » Voilà le jeûne qu'il veut que nous observions. (On cite Ésaïe 58:7). Notre devoir est dépeint dans ces paroles. Dieu nous montre où nous devons mettre notre trésor. En suivant le sentier de l'abnégation et du renoncement, en aidant les nécessiteux et les malades, nous placerons notre trésor devant le trône de Dieu. [55] Les manifestations extérieures seules, n'ont aucune valeur. Sans un esprit brisé et contrit, les manifestations extérieures de jeûne et de prière n'ont aucune valeur devant Dieu. L'oeuvre intérieure de la grâce est nécessaire. L'humiliation de l'âme est essentielle. Dieu en tient compte. Il recevra avec amour ceux qui humilient leur coeur devant lui. Il écoutera leur requêtes et guérira leurs rébellions. Les pasteurs et les gens ont besoin de l'oeuvre purifiante dans leurs âmes pour que les châtiments de Dieu puissent être éloignés d'eux. Dieu attend, il attend l'humiliation et la repentance. Il recevra tous ceux qui reviendront à lui de tout leur coeur. [56] 5-7. Aidez ceux qui souffrent à cause de la vérité. La cause de Dieu inclut chaque saint nécessiteux et qui souffre. Nous ne devons pas choisir égoïstement d'aider quelques parents ou amis, et permettre que notre oeuvre en reste là. Nous devons aider tous les nécessiteux dont nous avons connaissance, mais surtout ceux qui souffrent à cause de la vérité. Dieu nous rendra responsables si nous négligeons cette oeuvre. En tant que peuple qui agit avec justice, n'obéirons-nous pas aux conditions que Dieu a établies et ne serons-nous pas les exécuteurs de sa Parole ? [57] 6. Nous ne devons pas mettre de jougs. Le Seigneur n'a pas confié à l'homme l'oeuvre de mettre des jougs sur le cou de son peuple, les attachant de telle manière qu'ils ne sont pas libres d'accourir à Dieu pour être conduits et guidés vers lui. Ce n'est pas le dessein du Seigneur que son peuple s'assujettisse à son prochain, qui à son tour dépend complètement de Dieu. [58] 8. Voir le com. d'EGW sur Zacharie 4:12) Dieu a besoin d'instruments humains. Nous devons mettre en pratique les préceptes de la loi, et ainsi notre justice nous devancera et la gloire de Dieu sera notre arrière-garde. La lumière de la justice de Christ sera notre avant-garde, et la gloire de Jéhova sera notre arrière-garde. Remercions le Seigneur pour cette sécurité. Nous sommes constamment dans une condition telle que le Seigneur Dieu du ciel puisse nous favoriser. Prenons en considération le haut privilège que nous avons d'être en relation avec Dieu, d'être sa main secourable. Dans le grand plan divin de la rédemption de la race perdue, il s'est placé lui-même dans la nécessité d'utiliser les agents humains comme sa main secourable. Il doit avoir une main qui l'aide à atteindre toute l'humanité. Il doit compter avec la coopération de ceux qui voudront être actifs, prompts à voir les opportunités, prompts à discerner ce qui doit être fait pour leur prochain. [59] Une justice visible est requise. Voyez la promesse inspirée du prophète pour ceux qui font tout ce qu'ils peuvent pour soulager le malheur, tant physique que spirituel. (On cite Ésaïe 58:8). En tant que chrétiens nous devons avoir une justice qui se développe et qui soit visible; une justice qui représente le caractère de Jésus-Christ quand il était dans notre monde. [60] 8-14. Caractéristiques des vrais réformateurs. Ici, sont représentées les caractéristiques de ceux qui seront des réformateurs, de ceux qui porteront l'étendard du message du troisième ange, de ceux qui sont reconnus comme le peuple qui observe les commandements de Dieu, qui honore Dieu et qui, devant tout l'univers, est occupé avec ferveur à rebâtir sur d'anciennes ruines. Qui est celui qui l'appelle « réparateur des brèches, celui qui restaure les chemins, qui rend le pays habitable » ? C'est Dieu. Leurs noms sont enregistrés dans le ciel en tant que réformateurs, restaurateurs, et poseurs des fondements antiques. [61] 9-10. La compassion fait naître la lumière. Des âmes affligées nous entourent de tous côtés. Cherchons à les découvrir, et donnons leur une parole opportune pour consoler leur coeur. Ici et là, partout, nous les rencontrons. Soyons toujours les canaux par lesquels les eaux rafraîchissantes de la compassion coulent jusqu'à eux. « Ta lumière se lèvera sur l'obscurité », est une promesse destinée à ceux qui assurent les besoins des affamés et des affligés. Beaucoup sont dans les ténèbres. Ils ont perdu le cap. Ils ne savent pas quel chemin prendre. Ceux qui sont perplexes cherchent ceux qui sont dans la perplexité, et ils leur donnent des paroles d'espérance et de courage. Lorsqu'ils commencent à faire cette oeuvre, la lumière du ciel leur révélera le sentier qu'ils doivent suivre. Ils seront eux-mêmes consolés par leurs paroles de consolation aux affligés. En aidant les autres ils s'aideront eux-mêmes à sortir de leurs difficultés. La joie prend la place de la tristesse et des ténèbres. Le coeur rempli de l'Esprit de Dieu brille avec sympathie pour le prochain. Celui qui accomplira cela ne sera plus dans les ténèbres, car ses « ténèbres seront comme le midi ». [62] 11. La direction de Dieu donne un discernement clair. Le prophète Ésaïe déclara à propos de celui qui chemine sur le sentier de la vie éternelle, utilisant ses bénédictions pour bénir les autres : « L'Éternel sera toujours ton guide, il rassasiera ton âme dans les lieux arides, et il redonnera de la vigueur à tes membres; tu seras comme un jardin arrosé, comme une source dont les eaux ne tarissent pas. » Nous avons besoin de ces bénédictions. Nous avons besoin de l'eau vive qui émane de Jésus-Christ, qui deviendra en nous une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. « L'Éternel sera toujours ton guide. » Lorsque nous serons conduits par le Seigneur, nous aurons un discernement clair. Nous n'appellerons pas justice l'injustice, et nous ne penserons pas que ce que le Seigneur a défendu est correct. Nous comprendrons la conduite du Seigneur. Beaucoup n'ont pas compris cela. J'en connais quelques-uns qui ont été égarés par l'ennemi. Mais Dieu désire faire de vous des participants de la nature divine. Il ne veut pas qu'il y ait un joug d'autorité humaine sur votre cou, mais que vous accouriez à Celui qui peut sauver jusqu'à l'extrême ceux qui s'approchent de lui en justice et en vérité. Nous n'avons pas le temps de discuter avec l'ennemi, car nous sommes trop proches de la fin de l'histoire de cette terre. [63] 12-14. (Apocalypse 11:19; 14:9-12) Les observateurs du sabbat réparent la brèche. Où rencontre-t-on les gens en question ? Qui est celui qui rebâtira sur d'anciennes ruines et relèvera des fondements antiques ? Où est le peuple qui a reçu la lumière du ciel pour voir qu'une brèche a été ouverte dans la loi de Dieu ? Jean dit dans l'Apocalypse : « Et le temple de Dieu dans le ciel fut ouvert, et l'arche de son alliance apparut dans son temple. » (Apocalypse 11:19) Jean vit en vision le peuple du Seigneur qui attendait sa venue et qui cherchait la vérité. Quand le temple de Dieu fut ouvert pour son peuple, la lumière de la loi de Dieu qui était dans l'arche brilla. Ceux qui reçoivent cette lumière entrent en scène lors de la proclamation du message du troisième ange. On voit cet ange qui vole par le milieu du ciel, « disant d'une voix forte : Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'Agneau. C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus ». C'est le peuple de Dieu qui est en train de réparer la brèche de la loi de Dieu. Il voit que le sabbat du quatrième commandements a été supplanté par le faux jour de repos, un jour que la Parole de Dieu n'approuve pas. Il est loyal à Dieu au milieu de l'opposition, et il s'enrôle sous l'étendard du troisième ange. [64] Au fur et à mesure que la fin s'approche, les témoignages des serviteurs de Dieu se feront plus décidés et plus puissants; ils projetteront la lumière de la vérité sur les systèmes d'erreurs et d'oppression qui pendant si longtemps ont eu la suprématie. Le Seigneur nous a envoyé des messages pour notre temps afin d'établir le christianisme sur une base éternelle, et tous ceux qui croient en la vérité présente ne doivent pas s'appuyer sur leur propre sagesse, mais sur celle de Dieu; et ils doivent poser des fondements antiques. Ils seront enregistrés dans les livres du ciel comme réparateurs de brèches et restaurateurs de chemins, qui rendent le pays habitable. Nous devons soutenir la vérité parce que c'est la vérité, en faisant front à l'opposition la plus intense. Dieu influence les esprits humains; l'homme n'agit pas seul. Le grand pouvoir éclairant vient de Christ; la lumière de son exemple doit se maintenir devant les gens à chaque conversion. [65] Des hommes intègres doivent être sur la brèche. J'écris cela parce qu'il m'a été montré qu'il y en a beaucoup dans l'Église qui voient les hommes comme des arbres qui marchent. Ils doivent avoir une autre expérience plus profonde avant de discerner les pièges placés pour les prendre dans les filets du trompeur. Maintenant, nous ne devons pas faire une oeuvre à moitié. Le Seigneur à besoin d'hommes et de femmes sûrs, décidés et intègres qui sont sur la brèche et réparent la palissade (On cite Ésaïe 58:12-14). Tous nos pasteurs et toutes nos églises doivent donner un témoignage décidé. Dieu a permis qu'il y ait des apostasies pour nous montrer combien peu de confiance nous pouvons mettre en l'homme. Nous devons toujours accourir à Dieu. Sa parole n'est pas oui et non, mais Oui et Amen. [66] 13-14. Voir le com. d'EGW Exode 20:1-17. Ésaïe 59 13-17. (Apocalypse 12:17) Satan met en action des instruments préparés. Le prophète Ésaïe décrit de façon adéquate la condition du monde au temps du Christ. Il dit que les gens commettraient des extorsions et mentiraient à Jéhova et qu'ils abandonneraient notre Dieu. La condition du monde avant la première venue de Christ est un tableau de ce qu'elle sera précisément avant sa seconde venue. La même iniquité existera. Satan manifeste le même pouvoir trompeur dans l'esprit des hommes. Il met en action ses instruments préparés et les emploie avec une intense activité. Il dispose son armée d'instruments humains pour qu'ils participent au dernier grand conflit contre le Prince de la vie, pour renverser la loi de Dieu qui est le fondement de son trône. Satan fera des miracles pour affermir les hommes dans la croyance qu'il est ce qu'il prétend être : le prince de ce monde, et que la victoire est sienne. Il emploiera ses forces contre ceux qui sont loyaux à Dieu; mais bien qu'il puisse causer de la douleur, de l'angoisse et de l'agonie, il ne peut souiller l'âme. Il peut affliger le peuple de Dieu comme il le fit avec Christ; mais il ne peut faire périr un des plus petits de Christ. Le peuple de Dieu doit s'attendre, dans ces derniers jours, à entrer au plus fort du combat, car la parole prophétique dit : « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus. » [67] Ésaïe 60 1. (Psaume 8:3; 147:4; Daniel 12:3) Chacun doit donner sa mesure de lumière. Chaque étoile brillante que Dieu a placée dans les cieux obéit à ses ordres, et donne sa mesure de lumière caractéristique pour embellir le firmament la nuit. De même, chaque âme convertie réfléchit la mesure de lumière qui lui a été donnée et à mesure qu'elle resplendit la lumière augmentera et sera plus brillante. Donnez votre lumière, émettez vos rayons réfléchis du ciel. Oh, fille de Sion, « lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l'Éternel se lève sur toi ». [68] 2. (Malachie 2:7-8) Seule la lumière peut dissiper les ténèbres. Lorsque Christ vint dans le monde, les ténèbres couvraient la terre et une dense obscurité enveloppait les peuples. Les oracles vivants de Dieu s'étaient rapidement convertis en lettres mortes. La douce voix de Dieu était parfois entendue par les adorateurs les plus consacrés, car elle avait été écrasée et étouffée par les dogmes, les maximes et les traditions des hommes. Les grandes explications embrouillées des sacrificateurs convertissaient en mystères confus et incertains ce qui était le plus simple et le plus évident. Les argumentations des sectes rivales confondaient l'intelligence, et leurs doctrines se trouvaient complètement éloignées de la théologie correcte de la vérité. La vérité contemplait depuis le ciel les fils des hommes, mais il n'y eut pas de réponse, car les ténèbres couvraient la terre et une dense obscurité enveloppait les peuples. Si l'obscurité de l'erreur qui cachait la gloire de Dieu de la vue des hommes devait être balayée, la lumière de la vérité brillerait au milieu des ténèbres morales du monde. On avait décrété dans les conseils divins que le Fils unique de Dieu devait abandonner son éminent gouvernement céleste, qu'il devait revêtir sa divinité de notre humanité et venir dans le monde. Aucune splendeur extérieure ne devait accompagner ses pas, sauf celle de la vertu, de la miséricorde, de la bonté et de la vérité, car il devait représenter les attributs du caractère de Dieu devant le monde. Cependant, le monde, qui n'était pas habitué à contempler la vérité, alla de la lumière aux ténèbres de l'erreur, car son goût dépravé préférait l'erreur plutôt que la vérité. [69] Ésaïe 61 1, 3. Soigner le visage, les paroles et le ton de la voix. Le Seigneur n'apprécie pas que les siens soient un groupe de plaintifs. Il veut qu'ils se repentent de leurs péchés pour qu'ils puissent jouir de la liberté des fils de Dieu. Alors, ils seront remplis par les louanges de Dieu et seront une bénédiction pour les autres. Le Seigneur Jésus fut aussi oint pour « accorder aux affligés de Sion, un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un vêtement de louange au lieu d'un esprit abattu, afin qu'on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de l'Éternel, pour servir à sa gloire. » « Pour la gloire de Jésus-Christ » : Que cela puisse être le but de notre vie ! S'il en était ainsi nous soignerions même l'expression de notre visage, nos paroles et jusqu'au ton de notre voix. Toutes nos transactions commerciales s'effectueraient avec foi et intégrité. Alors le monde serait convaincu qu'il y a un peuple qui est loyal au Dieu du ciel. Dieu exhorte tout le monde à se mettre en harmonie avec lui. Il recevra tous ceux qui abandonneront leurs mauvaises pratiques. Par une union avec la nature divine de Christ, ils peuvent échapper aux influences corrompues de ce monde. Il est temps pour chacun de nous de décider de quel côté il se trouve. Les agents sataniques travailleront dans tout esprit qui le leur permettra. Mais il y a aussi des agents célestes prêts à communiquer leurs rayons brillants de la gloire de Dieu à tous ceux qui sont disposés à recevoir le Seigneur. Ce dont nous avons besoin c'est de la vérité, la précieuse vérité dans tout son charme. La vérité nous apportera la liberté et la joie. [70] Ésaïe 64 8. Laissons Dieu travailler l'argile. L'instrument humain a bien des malheurs lorsqu'il projette et planifie pour lui-même des choses qui lui ont été refusées par Dieu. Il se plaint et se lamente, et les difficultés augmentent toujours. Mais lorsqu'il se soumet pour devenir comme l'argile entre les mains du potier, alors Dieu transforme cet homme en un vase d'honneur. L'argile se soumet pour être modelée. Si on permettait à Dieu d'agir, des centaines seraient convertis et façonnés en vases selon sa volonté. Permettons que la main de Dieu travaille l'argile pour son service. Il sait exactement de quelle sorte de vase il a besoin. Il a attribué une oeuvre à chaque homme. Dieu connaît quelle est la place la plus adéquate pour chacun. Beaucoup sont en train d'oeuvrer contre la volonté de Dieu, et ils gâchent le travail (la toile). Le Seigneur désire que chacun soit soumis à sa direction divine. Il placera les hommes là où ils seront modelés en unité avec Christ, portant sa ressemblance divine. Si le moi se soumet pour être façonné, si nous coopérons avec Dieu, si nous prions et travaillons dans l'unité, si nous occupons tous notre place comme les fils dans la trame de la vie, nous nous développerons jusqu'à devenir un beau tissu qui réjouira l'univers de Dieu. [71] Le potier ne peut pas modeler et mouler ce qui n'a jamais été mis dans ses mains. La vie chrétienne est une vie de reddition quotidienne, de soumission et de victoires continuelles. Chaque jour de nouvelles victoires seront remportées. Le moi doit être perdu de vue, et l'amour de Dieu doit être cultivé continuellement. Ainsi, nous croissons en Christ. La vie se forme ainsi en accord avec le divin modèle. [72] Chaque enfant de Dieu doit s'efforcer au maximum d'élever la norme de la vérité. Il doit travailler en accord avec Dieu. Si le moi est exalté, Christ n'est pas magnifié. Dans sa Parole Dieu se compare à un potier, et les siens sont l'argile. Son oeuvre est de les modeler à sa propre ressemblance. La leçon qu'ils doivent apprendre est une leçon de soumission. Ils ne doivent pas exalter le moi. Si l'on prête à l'instruction divine l'attention qui lui est due, si le moi se soumet à la volonté divine, la main du Potier produira un vase symétrique. [73] Ésaïe 65 2. Voir le com. d'EGW sur Jérémie 17:25. 21-23. Voir le com. d'EGW sur Proverbes 31:27. Notes : 1. The Signs of the Times 17/2/1898 2. Manuscript 29, 1911 3. The Review and Herald 6/8/1895 4. Manuscript 5a, 1895 5. The Review and Herald 4/3/1915 6. The Review and Herald 22/12/1896 7. The Review and Herald 22/12/1896 8. Lettre 31a, 1894 9. Lettre 31a, 1894 10. The Review and Herald 22/12/1896 11. The Review and Herald 4/6/1889 12. Manuscript 71, 1897 13. The Review and Herald 16/10/1888 14. The Review and Herald 22/12/1896 15. The Review and Herald 22/12/1896 16. The Review and Herald 3/5/1887 17. The Review and Herald 16/10/1888 18. The Review and Herald 21/10/1902 19. The Review and Herald 24/3/1896 20. The Review and Herald 19/3/1895 21. Lettre 162, 1906 22. Manuscript 145, 1899 23. The Review and Herald 19/11/1908 24. Manuscript 145, sans date 25. Manuscript 24, 1887 26. Lettre 181, 1903 27. Manuscript 151, 1899 28. Manuscript 151, 1899 29. Manuscript 116, 1902 30. Manuscript 116, 1902 31. Manuscript 116, 1902 32. Manuscript 126, 1901 33. Manuscript 96, 1899 34. Lettre 79, 1897 35. Manuscript 151, 1899 36. Manuscript 151, 1899 37. Manuscript 151, 1899 38. Manuscript 82, 1900 39. Manuscript 69, 1912 40. Lettre 69, 1897 41. Lettre 1f, 1890 42. Manuscript 33, 1911 43. The Youth’s Instructor 20/12/1900 44. Manuscript 77, 1899 45. Manuscript 42, 1901 46. The Review and Herald 20/8/1895 47. Lettre 42, 1909 48. Lettre 106, 1896 49. Manuscript 14a, 1897 50. Manuscript 28, 1900 51. Lettre 76, 1902 52. Manuscript 36, 1897 53. The Review and Herald 13/10/1891 54. Manuscript 48, 1900 55. Manuscript 31, 1901 56. Manuscript 33, 1903 57. Manuscript 145, 1899 58. Lettre 76, 1902 59. A New Life No. 23, p. 1 60. Manuscript 43, 1908 61. The Review and Herald 13/10/1891 62. Manuscript 116, 1902 63. Manuscript 43, 1908 64. Manuscript 48, 1900 65. Lettre 1f, 1890 66. A New Life No. 19, p. 2 à 3 67. Lettre 43, 1895 68. Lettre 38, 1890 69. The Review and Herald 6/8/1895 70. Manuscript 43, 1908 71. Lettre 63, 1898 72. Manuscript 55, 1900 73. Lettre 78, 1901 Chapitre 24 Jérémie Jérémie 3 Une leçon pour l'Israël spirituel. Lisez le troisième chapitre de Jérémie. Ce chapitre est une leçon pour l'Israël moderne. Que tous ceux qui se disent fils de Dieu comprennent qu'il ne tolérera pas leurs péchés tout comme il ne toléra pas ceux de l'ancien Israël. Dieu hait les tendances au mal, qu'elles soient héréditaires ou cultivées. Jérémie 8 7. Les oiseaux sont plus prompts à répondre que les hommes. L'hirondelle et la cigogne observent les changements de saisons. Elles émigrent d'un pays à l'autre pour trouver un climat doux à leur convenance et pour leur bien-être, tel que le Seigneur l'a voulu. Mais le peuple de Dieu sacrifie la vie et la santé pour satisfaire l'appétit. Son désir d'accumuler des richesses lui fait oublier le Donateur de toutes ces bénédictions. Il abuse de sa santé, et utilise les facultés que Dieu lui a données pour mener à bien ses projets ambitieux, qui ne sont pas sanctifiés. Il souffre continuellement de douleurs physiques et d'inquiétudes mentales, parce qu'il est décidé à poursuivre ses pratiques et ses habitudes erronées. Il ne veut pas raisonner de cause à effet, et en raison de son ignorance il sacrifie la santé, la paix et le bonheur. [1] 8. (Matthieu 15:9; 22:29) Le refus de la vérité est responsable des conditions actuelles. La prédominance du péché est alarmante; le monde se remplit de violence comme aux jours de Noé. Le monde serait-il dans sa condition actuelle, si ceux qui affirment être le peuple de Dieu avaient respecté et obéi à la loi du Seigneur ? Ce qui a occasionné les conditions existantes actuelles, c'est le rejet de la vérité et le fait que l'homme n'a pas tenu compte des commandements de Dieu. Les faux pasteurs annulent la Parole de Dieu. L'opposition déterminée à la loi de Dieu des pasteurs du troupeau, révèle qu'ils ont repoussé la Parole du Seigneur et qu'ils ont mis à sa place leurs propres paroles. Dans leur interprétation des Écritures ils enseignent des commandements d'hommes comme doctrines. Dans leur apostasie de la vérité ils ont encouragé l'impiété, en disant : « Nous sommes sages, la loi de l'Éternel est avec nous. » Les paroles de Jésus aux pharisiens s'appliquent à eux. Christ dit à ces maîtres : « Vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. » La condition de notre monde décrite par le prophète comme étant celle proche de la fin de l'histoire de cette terre, est précisément comme celle d'aujourd'hui. [2] 22. Voir le com. d'EGW sur Exode 15:23-25. Jérémie 11 16. Les branches stériles furent arrachées. Parce que ses branches auraient dû donner du fruit en abondance, elles furent arrachées à cause de leur désobéissance. La conduite erronée des habitants de Jérusalem leur apporta des résultats inévitables, ainsi qu'à tous ceux qu'ils avaient influencés. Ils s'éloignèrent de l'exemple des saints hommes qui avaient reçu leur inspiration de Jésus-Christ, leur Chef invisible. Ils ne pouvaient pas développer des caractères que Dieu puisse approuver. [3] Jérémie 17 5. Dépendre du monde est fatal. (On cite Deutéronome 4:1-2, 5-9; 7:1-6, 9-10) Sous le règne de David le peuple d'Israël acquit de la puissance et de la droiture en obéissant à la loi de Dieu. Mais les rois suivants essayèrent de s'exalter eux-mêmes. Ils s'attribuèrent la gloire de la grandeur de leur royaume, oubliant qu'ils dépendaient complètement de Dieu. Ils se considérèrent sages et indépendants à cause des honneurs que des homme faillibles et égarés leur attribuaient. Ils devinrent immoraux et corrompus et se rebellèrent contre le Seigneur, en se séparant de lui pour adorer des idoles. Dieu les toléra longtemps et les appela souvent à la repentance. Mais ils refusèrent d'écouter, et Dieu finit par se manifester par des châtiments pour leur montrer combien ils étaient faibles sans lui. Il vit qu'ils étaient décidés à faire leur propre volonté, et il les abandonna aux mains de leurs ennemis, qui saccagèrent leur pays et emmenèrent le peuple en captivité. Les alliances des Israélites avec leurs voisins païens eurent pour résultat la perte de leur identité comme peuple particulier de Dieu. Ils furent mêlés aux mauvaises pratiques de ceux avec lesquels ils firent des alliances interdites. Leur association aux mondains leur fit perdre leur premier amour et leur zèle pour le service de Dieu. Les avantages pour lesquels ils se vendirent ne leur apportèrent que des désillusions et furent responsables de la perte de beaucoup d'âmes. Ce qui arriva à Israël arrivera à tous ceux qui vont dans le monde à la recherche de pouvoir, en se séparant du Dieu vivant. Ceux qui repoussent Celui qui est puissant et source de toute force, et s'associent avec ceux du monde pour dépendre d'eux, ont un pouvoir moral faible comme ceux en qui ils se confient. Dieu se présente à ceux qui commettent des fautes avec des supplications et des promesses. Il tente de leur montrer leurs erreurs et de les amener à la repentance. Mais s'ils refusent d'humilier leur coeur devant lui, s'ils s'efforcent de s'exalter plutôt que lui, il doit se manifester à eux par des châtiments. Aucune apparence d'être proche de Dieu, ni aucune affirmation qu'il y a une unité avec lui, ne sera acceptée de la part de ceux qui s'obstinent à déshonorer Dieu en s'appuyant sur le bras du pouvoir du monde. [4] 25. (Ésaïe 65:2; Ézéchiel 12:2) Israël aveugle à la lumière et sourd aux messages. Si le peuple de Dieu s'était maintenu à la place qui lui avait été assignée, comme dépositaire de la vérité sacrée et éternelle qui devait parvenir au monde païen, Jérusalem aurait subsisté jusqu'à nos jours. Mais les Israélites furent rebelles. Et lorsque Dieu eut fait tout ce qu'il pouvait, même envoyer son Fils unique, ils ignorèrent les Écritures et le pouvoir de Dieu, au point qu'ils rejetèrent la seule aide qui aurait pu les sauver de la ruine. « Voici l'héritier -- dirent-ils -- venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage. » Dieu choisit Israël pour qu'il soit une lumière pour les gentils, pour qu'il les rappelle à la loyauté. Mais Israël lui-même resta aveugle à la lumière et sourd aux messages envoyés pour lui ouvrir l'intelligence. [5] Jérémie 18 1-10. Le traitement de Dieu. Ces paroles nous montrent la façon dont Dieu traite son peuple. Il lui envoie des avertissements. Il le supplie de cesser de faire le mal et d'apprendre à faire le bien; d'écouter les paroles de Christ, car elles sont prononcées pour tous ceux qui affirment appartenir à son peuple. Des bénédictions sont promises à tous ceux qui suivent le Seigneur dans le but de faire ce qui est juste; mais ceux qui suivent leur propre chemin démontrent que lorsqu'ils seront soumis aux épreuves qui peuvent survenir n'importe quand, ils seront déloyaux, et Dieu ne peut les bénir. [6] Jérémie 20 7-10. Les messagers de Dieu sont comme des brebis au milieu des loups. Les messages de reproches que Dieu envoie par ses prophètes à l'Israël récidiviste et apostat, ne l'incitèrent pas à la repentance. Ses messagers, calomniés et incompris, étaient comme des brebis au milieu des loups. Beaucoup parmi eux furent cruellement mis à mort. Avec quel dédain la nation juive traita le message que le Seigneur lui donna par son prophète Jérémie ! Quant à ceux qui lui succédèrent, le prophète Jérémie dit : « Tu m'as persuadé, Éternel, et je me suis laissé persuader; tu m'as saisi, tu m'as vaincu. Et je suis chaque jour un objet de raillerie, tout le monde se moque de moi. Car toutes les fois que je parle, il faut que je crie, que je crie à la violence et à l'oppression ! Et la parole de l'Éternel est pour moi un sujet d'opprobre et de risée chaque jour. » L'opposition contre le message de Jérémie était si forte, il était si souvent ridiculisé et bafoué, qu'il dit : « Je ne ferai plus mention de lui, je ne parlerai plus en son nom. » Il en a toujours été ainsi. À cause de la rancoeur, de la haine et de l'opposition manifestée contre les messages de reproche de Dieu, beaucoup d'autres parmi ses messagers ont décidé de faire comme Jérémie. Mais que fit ce prophète du Seigneur après avoir pris sa décision ? Bien qu'il fit le plus d'efforts possibles, il ne put rester en paix. À peine arrivé aux assemblées du peuple, il constatait que l'Esprit du Seigneur était plus fort que lui, et il écrit : « Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. Car j'apprends les mauvais propos de plusieurs, l'épouvante qui règne à l'entour : Accusez-le, et nous l'accuserons ! Tous ceux qui étaient en paix avec moi observent si je chancelle : peut-être se laissera-t-il surprendre, et nous serons maîtres de lui, nous tirerons vengeance de lui ! » Lorsque dans cette génération, les serviteurs de Dieu présentent le message du Seigneur, pour reprendre ceux qui pratiquent le mal et pour faire des reproches à ceux qui introduisent de faux principes, ne leur arrive-t-il pas la même chose qu'à Jérémie ? Lorsqu'une conduite qui pervertit la justice et le jugement débute, la parole du Seigneur doit être prononcée comme un reproche. De nos jours, nous affrontons les mêmes difficultés que les serviteurs du Seigneur affrontèrent à l'époque de l'ancien Israël, quand ils furent envoyés pour démasquer les maux existants qui avaient une influence corruptrice. [7] Jérémie 23 1. (Osée 8:1; 13:9; Matthieu 15:6) Des pasteurs qui dispersent. Il y a des hommes qui semblent être pieux et qui, à cause de leurs propres transgressions, couvrent les pécheurs. Ils méprisent les commandements de Dieu en choisissant les traditions des hommes, en annulant la loi de Dieu et en fomentant l'apostasie. Les excuses qu'ils présentent sont chétives et faibles, et elles apporteront la destruction de leur âme et de celle des autres ? Les châtiments les plus sévères s'abattront sur ceux qui ont pris à leur charge l'oeuvre d'être des pasteurs du troupeau, parce qu'ils ont présenté des fables aux gens au lieu de présenter la vérité. Des enfants se lèveront pour maudire leurs parents. Les membres de l'Église qui ont vu la lumière et ont été convaincus de leur culpabilité, mais ont confié le salut de leur âme aux pasteurs, apprendront au jour de Dieu qu'aucune autre âme ne peut payer le rachat de leurs transgressions. Une terrible clameur surgira : « Je suis perdu, éternellement perdu. » Il y en aura qui sentiront qu'ils sont capables de mettre en pièces les pasteurs qui ont enseigné des erreurs et ont condamné la vérité. La pure vérité pour ce temps exige une réforme de vie; mais ils se sont séparés de l'amour de la vérité, et on peut dire d'eux : c'est ta ruine, ô Israël. Le Seigneur envoya un message au peuple : « Embouche la trompette ! L'ennemi fond comme un aigle sur la maison de l'Éternel, parce qu'ils ont violé mon alliance, et transgressé ma loi. » [8] 6. Le jour du couronnement. Au jour de son couronnement, le Sauveur ne reconnaîtra pas comme siens ceux qui auront une tache ou un défaut. Mais il donnera à ses fidèles des couronnes de gloire immortelle. Ceux qui n'auront pas permis qu'il règne sur eux le verront entouré de l'armée des rachetés, dont chacun portera l'insigne : JEHOVAH, NOTRE JUSTICE. Ils verront la tête qui une fois fut ceinte d'épines, couronnée d'un diadème de gloire. [9] 28. (1 Corinthiens 3:13) Prêchez la parole; laissez la poussière de paille. Christ maintint toujours une sage réserve en ce qui concerne le thème du mystère divin de l'essence de Dieu. Il fit cela afin de pouvoir fermer la porte aux suppositions humaines pour ne pas les encourager. Les mystères les plus sacrés, les plus saints et éternels que Dieu n'a pas révélés, quand on les considère du point de vue humain, ne sont que de simples suppositions, de simples théories qui troublent l'esprit. Il y en a qui connaissent la vérité, mais ne la mettent pas en pratique. Ils souhaitent grandement présenter quelque chose de nouveau et d'étrange. Dans leur empressement à être originaux, certains veulent introduire des idées fantastiques qui ne sont que de la poussière de paille. Aujourd'hui même il y a un éloignement des thèmes admirables et vivants, propres à notre temps, vers ce qui est ridicule et fantastique, et les esprits qui désirent des nouveautés sont prêts à capter des suppositions, des conjectures, des théories humaines et la fausse science comme si c'était la vérité qui devait être acceptée et enseignée. Ceux-ci font dépendre le salut de spéculations sans un clair : « Ainsi dit Jéhova. » De cette façon, ils introduisent une quantité de déchets, de bois, de foin et de feuilles sèches, comme s'il s'agissait de matériaux précieux qui doivent être mis sur la pierre du fondement. Il ne supporteront pas l'épreuve du feu, il seront consumés; mais ceux qui ont consenti à croire à ces théories se sont trompés eux-mêmes de telle façon qu'ils ne connaissent pas la vérité, et cependant s'ils se convertissent, leur vie sera sauvée comme au travers du feu par la repentance et l'humiliation devant Dieu. Ils se sont occupés de choses communes au lieu de ce qui est sacré. Beaucoup accueillent avec enthousiasme des idées sans importance et les présentent au troupeau de Dieu comme des aliments, alors que ce n'est que de la poussière de paille qui ne lui profitera jamais et ne le fortifiera pas, mais le maintiendra dans la faim spirituelle parce qu'il est alimenté avec ce qui n'a aucune valeur nutritive. Qu'est-ce que la paille et le blé ont en commun? [10] Jérémie 25 (Daniel 9:1) Les lettres que Daniel étudia. Dans les chapitres 27, 28 et 29 de Jérémie on trouve, jointes au récit du conflit entre le vrai et le faux, une copie des lettres envoyées par le prophète aux captifs hébreux de Babylone, et des lettres envoyées par les faux prophètes à ces captifs et aux autorités de Jérusalem. Immédiatement après cet échange de lettres entre Jérémie et les anciens des Israélites captifs, le prophète reçu l'instruction d'écrire dans un livre tout ce qui lui avait été révélé au sujet de la restauration d'Israël. Ceci est écrit dans les chapitres 30 et 31 de Jérémie. [11] 11-12. (chapitre 28; 29:14) Châtiment en proportion avec l'intelligence et les avertissements méprisés. « La quatrième année de Jojakim », très peu de temps après que Daniel fut emmené à Babylone, Jérémie prédit la captivité de beaucoup de Juifs comme châtiment de leur manque d'attention à la Parole du Seigneur. Les Chaldéens seraient utilisés comme les agents par lesquels Dieu châtierait son peuple désobéissant. Sa correction devait être proportionnelle à son intelligence et aux admonestations qu'il avait méprisées. « Tout ce pays deviendra une ruine, un désert, et ces nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante et dix ans. Mais lorsque ces soixante et dix ans seront accomplis, je châtierai le roi de Babylone et cette nation, dit l'Éternel, à cause de leurs iniquités; je punirai le pays des Chaldéens, et j'en ferai des ruines éternelles. » À la lumière de ces paroles claires qui prédisaient la durée de la captivité, il paraît étrange que quelqu'un ait pu affirmer que les Israélites reviendraient vite de Babylone. Et cependant, il y avait à Jérusalem et à Babylone ceux qui persistaient à encourager le peuple à espérer une prompte libération. Dieu punit rapidement certains de ces prophètes, et défendit ainsi la véracité du message de Jérémie. À la fin des temps, des personnes qui créeront la confusion et la rébellion se lèveront parmi le peuple qui professe obéir à la loi de Dieu. Mais aussi certainement que les châtiments divins tombèrent sur les faux prophètes aux jours de Jérémie, les ouvriers d'iniquité d'aujourd'hui recevront avec la même sûreté une mesure complète de châtiment, car le Seigneur n'a pas changé. Ceux qui prophétisent des mensonges encouragent les hommes à considérer le péché avec légèreté. Mais lorsque les terribles résultats de leurs mauvais actes se manifesteront, ils tenteront, si c'est possible, de faire apparaître comme responsables de leurs difficultés ceux qui les ont admonesté fidèlement, comme les Juifs le firent avec Jérémie. Ceux qui marchent sur le chemin de la rébellion contre le Seigneur, pourront toujours trouver des faux prophètes qui justifieront leurs actes et les flatteront pour leur propre destruction. Fréquemment les paroles trompeuses gagnent beaucoup d'amis, comme l'illustre le cas de ces faux maîtres parmi les Israélites. Ces soi-disant prophètes, qui feignent d'être zélés envers le Seigneur gagneront beaucoup plus de croyants et de disciples que les vrais qui donnent le message simple du Seigneur. À cause de l'oeuvre de ces faux prophètes, Jérémie fut instruit par le Seigneur pour qu'il écrive des lettres aux chefs, aux anciens, aux prêtres, aux prophètes, et à tout le peuple qui avait été emmené en captivité à Babylone, les conseillant afin qu'ils ne soient pas trompés par la croyance que leur libération approchait, mais qu'il se soumettent tranquillement, en poursuivant leurs occupations et en édifiant paisiblement leur foyer parmi leurs vainqueurs. Le Seigneur leur ordonna de ne pas permettre que les faux prophètes ou les devins les trompent par leurs fausses espérances. Et par son serviteur Jérémie il leur assura qu'après les soixante et dix ans de captivité ils seraient libérés et retourneraient à Jérusalem. Dieu écouterait leurs prières et leur serait favorable lorsqu'ils reviendraient à lui de tout leur coeur (On cite Jér. 29:14). [12] Jérémie 27 12-22. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 24:17-20. Jérémie 28 Voir le com. d'EGW sur le chapitre 25:11-12. Jérémie 29 14. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 25:11-12. Jérémie 31 10-12. L'aide divine disponible pour corriger. Le pain et le vin sont les symboles de la grâce et de l'abondance. Tous ceux qui reçoivent les messages que le Seigneur envoie pour les purifier et les laver de toutes leurs habitudes de désobéissance aux commandements divins, et de leur conformité au monde, et qui se repentent de leurs péchés et se réforment en accourant à Dieu à la recherche de son aide, et se dirigent vers le sentier de l'obéissance à ses commandements, recevront le soutien divin pour corriger leur mauvaise conduite. Mais ceux qui se repentent et cherchent le Seigneur seulement en apparence, et cependant ne se repentent pas de leurs mauvaises oeuvres, non seulement ils se seront trompés eux-mêmes, mais lorsque leur conduite leur sera présentée sous forme de symboles ou de paraboles ils sentiront la honte et la douleur d'avoir aussi trompé le Seigneur. Ils ont mis leur confiance et leur espérance dans leur propre conduite. Ils ont été réprouvés en tant que peuple, et cependant ils n'ont pas éliminé les mauvaises oeuvres qui causèrent le reproche. [13] Jérémie 36 La même histoire se répète aujourd'hui. (On cite Jérémie 36:1-7) Les événements historiques décrits dans ce chapitre se répéteront. Que tous ceux qui désirent recevoir un avertissement le lisent soigneusement. [14] (On cite Jérémie 36:22-23,27-28,32) Jérémie 39 4-7. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 24:17-20. Jérémie 48 10-12. Le Saint-Esprit ne va pas au-delà de la résistance humaine. L'influence du Saint-Esprit sur l'esprit humain n'agira qu'en accord avec l'instruction divine. Mais le Saint-Esprit n'agit pas d'une manière et avec un pouvoir qui vont au-delà de la faculté de résistance de l'agent humain. Un homme peut refuser d'écouter les conseils et les reproches de Dieu. Il peut décider de diriger sa propre conduite; mais lorsqu'il agit ainsi, il ne devient pas un vase d'honneur. Comme Moab, il refuse d'être transformé, d'être vidé de vase en vase, aussi son arôme reste en lui. Il s'oppose à corriger les traits défectueux de son caractère, bien que le Seigneur lui ait clairement signalé son oeuvre, ses privilèges, ses opportunités et le progrès qu'il doit faire. Rompre avec ses anciennes habitudes et transformer ses idées et ses méthodes lui cause un trop grand dérangement. « Son goût lui est resté. » Il s'accroche à ses défauts et se rend ainsi inapte à accomplir l'oeuvre sacrée du ministère. Il n'était pas disposé à s'examiner lui-même intimement ou à demander avec insistance que la lumière brille sur lui de façon claire et nette. Il n'a pas prié avec humilité ni, en même temps, vécu en accord avec ses prières, en étudiant pour connaître son devoir et pratiquer ce qu'il a appris du Saint-Esprit. Après que le Seigneur ait mis quelqu'un à l'épreuve et l'ait examiné afin d'être sûr de sa vocation au ministère, s'il persiste à suivre ses propres voies et sa propre volonté, s'il ne tient aucun compte des manifestations de l'Esprit de Dieu et s'il refuse de bénéficier de la croissance en grâce et d'approfondir sa compréhension, il peut être sûr que Dieu n'a pas besoin de lui, car il ne peut pas communiquer ce qu'il n'a jamais reçu. Chaque âme doit remplir sa tâche. Elle doit utiliser chaque faculté physique, morale et mentale par la sanctification de l'Esprit qui la rend capable de collaborer avec Dieu. Toutes sont moralement obligées à se dédier activement et sans réserve au service de Dieu. Elles doivent coopérer avec Jésus-Christ à la grande oeuvre d'assistance aux autres. Christ mourut pour chaque être humain. Il a racheté chacun en donnant sa vie sur la croix. Il le fit afin que l'homme ne vive pas une vie égoïste et sans objectif, mais pour qu'il puisse vivre par Jésus-Christ qui mourut pour son salut. Tous ne sont pas appelés à entrer dans le ministère, et cependant, ils doivent officier avec les autres. C'est une insulte au Saint-Esprit de Dieu que de préférer une vie personnelle de complaisance. Officier ne signifie pas seulement étudier des livres et prêcher. Cela signifie servir. [15] Connaissance de la vérité non pratiquée. Cette description de Moab représente les églises qui sont devenues comme Moab. Elles ne se sont pas maintenues à leur poste comme de fidèles sentinelles. Elles n'ont pas coopéré avec les intelligences célestes en exerçant la capacité qu'elles ont reçue de Dieu pour accomplir la volonté divine, en repoussant les puissances des ténèbres et en utilisant chaque faculté que Dieu leur a donnée pour faire avancer la vérité et la justice dans notre monde. Elles ont une connaissance de la vérité, mais elle ne l'ont pas mise en pratique. [16] Dieu discipline ses ouvriers. Dieu a donné une oeuvre à chaque homme, et nous devons reconnaître la sagesse de son plan pour nous par une cordiale coopération avec lui. Le véritable bonheur ne se rencontre que dans une vie de service. Celui qui mène une vie inutile et égoïste est malheureux. Il est insatisfait de lui-même et des autres. Le Seigneur discipline ses ouvriers pour qu'ils puissent être préparés à occuper les places qu'il leurs assigne. Il désire ainsi les rendre capables d'offrir un service plus acceptable. Une vie monotone n'est pas ce qu'il y a de mieux pour la croissance spirituelle. Certains ne peuvent atteindre la norme la plus élevée de spiritualité uniquement par un changement de l'ordre régulier des choses. Lorsque Dieu dans sa providence voit que des changements sont essentiels pour le succès de l'édification du caractère, il perturbe le cours tranquille de la vie. Il y en a qui désirent être une puissance dominatrice, mais ils ont besoin de la sanctification de la soumission. Dieu apporte un changement dans leur vie. Peut-être les met-il face à des devoirs qu'ils ne choisiraient pas eux-mêmes. Mais s'ils sont disposés à être guidés par lui, il leur donnera la grâce et la force de réaliser ces devoirs avec un esprit docile et serviable. Ils restent ainsi qualifiés pour occuper des places où leurs facultés disciplinées leur permettront d'accomplir un grand service. Dieu en prépare d'autres en leur causant des désillusions et des échecs apparents. Son but est qu'ils apprennent à dominer leurs difficultés. Il leur inspire la détermination de convertir chaque échec apparent en succès. Très souvent les hommes prient et gémissent à cause de leurs incertitudes et des obstacles qu'ils affrontent. Mais s'ils persévèrent fermement dans la confiance du début jusqu'à la fin, Il leur déblayera le chemin. Ils vaincront alors qu'ils luttent contre leurs difficultés apparemment insurmontables. Beaucoup ne savent pas comment travailler pour Dieu, non par ignorance mais parce qu'ils ne sont pas disposés à se soumettre à la préparation divine. On parle de l'échec de Moab parce que le prophète déclare : « Moab était tranquille depuis sa jeunesse, il n'était pas vidé d'un vase dans un autre, et il n'allait pas en captivité. Aussi son goût lui est resté, et son odeur ne s'est pas changée. » Tel est le cas de ceux qui ne se sont pas libérés de leurs tendances au mal, héréditaires ou acquises. Leur coeur n'a pas été lavé de la contamination. Une opportunité de faire une oeuvre pour Dieu leur a été donnée; mais ils ont préféré ne pas l'accepter parce qu'ils voulaient réaliser leurs propres plans. Le chrétien doit être prêt à réaliser une oeuvre qui révèle la bonté, la délicatesse et la patience. Le chrétien doit héberger dans sa vie la culture de ces précieux dons, pour que lorsqu'il est appelé au service du Maître il puisse être prêt à utiliser ses facultés les plus élevées pour aider et bénir ceux qui l'entourent. [17] Notes : 1. Manuscript 35, 1899 2. Manuscript 60, 1900 3. Lettre 34, 1899 4. The Review and Herald 4/8/1904 5. Manuscript 151, 1899 6. Lettre 34, 1899 7. Manuscript 56, 1902 8. Lettre 30, 1900 9. The Review and Herald 5/5/1903 10. Manuscript 45, 1900 11. The Review and Herald 21/3/1907 12. The Review and Herald 14/3/1907 13. Manuscript 65, 1912 14. Manuscript 65, 1912 15. Lettre 10, 1897 16. Manuscript 7, 1891 17. The Review and Herald 2/5/1907 Chapitre 25 Lamentations de Jérémie Aucun commentaire. Chapitre 26 Ézéchiel Ézéchiel 1 Des révélations glorieuses pendant les jours les plus sombres. Tous ceux qui servent Dieu avec une âme pure sauront qu'il exige que son amour soit défendu. La plupart des plus glorieuses révélations enregistrées dans la Bible furent données par le Seigneur pendant les heures les plus sombres de l'histoire de l'Église. Le Seigneur a donné ces révélations de sa gloire pour que les hommes restent profondément impressionnés par la sainteté du service divin. L'esprit a reçu des impressions avec une force solennelle, pour montrer que Dieu est Dieu et qu'il n'a pas perdu sa gloire. Il exige une fidélité maximum à son service. L'impression que le Seigneur Dieu est saint et qu'il défendra sa gloire doit rester dans les esprits humains. [1] 8. (Chap. 10:8,21) Le pouvoir divin donne le succès. Dans la vision d'Ézéchiel, la main de Dieu apparaît sous les ailes des chérubins. Ceci, pour enseigner à ses serviteurs que c'est le pouvoir divin qui donne le succès, et qui collabore avec eux s'ils se séparent de l'iniquité et purifient leur coeur et leur vie. Les messagers célestes qu'Ézéchiel vit, semblables à une lumière brillante qui se déplace entre les êtres vivants à la vitesse d'un éclair, représentent la rapidité avec laquelle cette oeuvre avancera finalement jusqu'à son achèvement. Celui qui ne sommeille pas, qui est continuellement en action afin que ses desseins s'accomplissent, peut poursuivre harmonieusement sa grande oeuvre. Ce qui pour les esprits limités semble être embrouillé et compliqué, la main du Seigneur peut le maintenir dans un ordre parfait. Il peut imaginer des moyens et des façons de bouleverser les buts des conseillers impies et de ceux qui trament des méchancetés. Ceux qui sont appelés à des postes de responsabilité dans l'oeuvre de Dieu, croient souvent qu'ils portent des charges pesantes, alors qu'ils pourraient avoir la satisfaction de savoir que Jésus les porte toutes. Nous permettons qu'il y ait en nous un sentiment total d'excessive préoccupation, d'angoisse et de perplexité dans l'oeuvre du Seigneur. Nous avons besoin de nous confier en Dieu, de croire en lui et d'aller de l'avant. L'infatigable vigilance des messagers célestes, leur incessante activité dans leur ministère en faveur des êtres terrestres, nous montrent comment la main de Dieu guide la roue au milieu d'une autre roue. L'Instructeur divin dit à chacun de s'occuper de son oeuvre, comme il le dit à Cyrus dans l'antiquité : « Je t'ai ceint, avant que tu me connusses. » [2] 15-28. Liberté individuelle, et cependant harmonie totale. Dieu connaît intimement chaque homme. Si nos yeux pouvaient être ouverts, nous verrions la justice éternelle en mouvement dans notre monde. Une influence puissante est en action, étrangère au contrôle humain. L'homme peut penser qu'il dirige les choses, mais des influences supérieures à celles de l'homme sont à l'oeuvre. Les serviteurs de Dieu savent qu'il est en action pour contrecarrer les plans de Satan. Ceux qui ne connaissent pas Dieu ne peuvent pas comprendre ses actions. Chaque roue était en action au milieu d'une autre roue. La complexité de la machinerie est, en apparence, si embrouillée, que l'homme ne peut seulement y voir que la confusion la plus complète. Mais la main divine, telle que la vit le prophète Ézéchiel, est placée sur les roues, et chaque partie se meut en parfaite harmonie, chacune accomplissant une oeuvre spécifique, et cependant avec une liberté d'action individuelle. [3] Tous ceux qui servent Dieu avec une âme pure sauront qu'il exige que son amour soit défendu. La plupart des plus glorieuses révélations enregistrées dans la Bible furent données par le Seigneur pendant les heures les plus sombres de l'histoire de l'Église. Le Seigneur a donné ces révélations de sa gloire pour que les hommes restent profondément impressionnés par la sainteté du service divin. L'esprit a reçu des impressions avec une force solennelle, pour montrer que Dieu est Dieu et qu'il n'a pas perdu sa gloire. Il exige une fidélité maximum à son service. L'impression que le Seigneur Dieu est saint et qu'il défendra sa gloire doit rester dans les esprits humains. [4] 8. (Chapitre 10:8,21) Le pouvoir divin donne le succès. Dans la vision d'Ézéchiel, la main de Dieu apparaît sous les ailes des chérubins. Ceci, pour enseigner à ses serviteurs que c'est le pouvoir divin qui donne le succès, et qui collabore avec eux s'ils se séparent de l'iniquité et purifient leur coeur et leur vie. Les messagers célestes qu'Ézéchiel vit, semblables à une lumière brillante qui se déplace entre les êtres vivants à la vitesse d'un éclair, représentent la rapidité avec laquelle cette oeuvre avancera finalement jusqu'à son achèvement. Celui qui ne sommeille pas, qui est continuellement en action afin que ses desseins s'accomplissent, peut poursuivre harmonieusement sa grande oeuvre. Ce qui pour les esprits limités semble être embrouillé et compliqué, la main du Seigneur peut le maintenir dans un ordre parfait. Il peut imaginer des moyens et des façons de bouleverser les buts des conseillers impies et de ceux qui trament des méchancetés. Ceux qui sont appelés à des postes de responsabilité dans l'oeuvre de Dieu, croient souvent qu'ils portent des charges pesantes, alors qu'ils pourraient avoir la satisfaction de savoir que Jésus les porte toutes. Nous permettons qu'il y ait en nous un sentiment total d'excessive préoccupation, d'angoisse et de perplexité dans l'oeuvre du Seigneur. Nous avons besoin de nous confier en Dieu, de croire en lui et d'aller de l'avant. L'infatigable vigilance des messagers célestes, leur incessante activité dans leur ministère en faveur des êtres terrestres, nous montrent comment la main de Dieu guide la roue au milieu d'une autre roue. L'Instructeur divin dit à chacun de s'occuper de son oeuvre, comme il le dit à Cyrus dans l'antiquité : « Je t'ai ceint, avant que tu me connusses. » [5] 15-28. Liberté individuelle, et cependant harmonie totale. Dieu connaît intimement chaque homme. Si nos yeux pouvaient être ouverts, nous verrions la justice éternelle en mouvement dans notre monde. Une influence puissante est en action, étrangère au contrôle humain. L'homme peut penser qu'il dirige les choses, mais des influences supérieures à celles de l'homme sont à l'oeuvre. Les serviteurs de Dieu savent qu'il est en action pour contrecarrer les plans de Satan. Ceux qui ne connaissent pas Dieu ne peuvent pas comprendre ses actions. Chaque roue était en action au milieu d'une autre roue. La complexité de la machinerie est, en apparence, si embrouillée, que l'homme ne peut seulement y voir que la confusion la plus complète. Mais la main divine, telle que la vit le prophète Ézéchiel, est placée sur les roues, et chaque partie se meut en parfaite harmonie, chacune accomplissant une oeuvre spécifique, et cependant avec une liberté d'action individuelle. [6] Ézéchiel 9 2-4. (Éphésiens 1:13; 4:30) Un signe que les anges voient. Quel est le sceau du Dieu vivant, qui est mis sur le front de son peuple ? C'est un signe que les anges peuvent lire, mais pas les yeux humains, car l'ange exterminateur doit voir cette marque de rédemption. [7] L'ange exterminateur suit l'ange qui porte une écritoire à la ceinture et qui doit mettre un signe sur le front de tous ceux qui se sont séparés du péché et des pécheurs. [8] (Apocalypse 7:2) Le sceau est un affermissement dans la vérité. Aussitôt que le peuple de Dieu sera scellé sur son front --il ne s'agit pas d'un sceau ou d'une marque visible, mais d'un affermissement dans la vérité, tant intellectuel que spirituel, de façon que les scellés soient inébranlables--, et préparés pour le criblage, celui-ci viendra. Il a certainement déjà commencé. Les jugements de Dieu arrivent. [9] Ézéchiel 10 8, 21. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 1:8. Ézéchiel 12 2. Voir le com. d'EGW sur Jérémie 17:25. Ézéchiel 16 49. Un exemple à ne pas imiter. Le prophète Ézéchiel décrit une classe de personnes dont les chrétiens ne doivent pas suivre l'exemple. Nous n'ignorons pas la chute de Sodome due à la corruption de ses habitants. Ici, le prophète a précisé les maux particuliers qui les amenèrent à l'immoralité. Aujourd'hui, nous voyons dans le monde les même péchés qu'il y eut à Sodome et qui amenèrent la colère de Dieu sur elle, et sa complète destruction incluse. [10] Ézéchiel 20 12. Voir le com. d'EGW sur Daniel 7:25. 12-13. Le mépris de la loi démontre le mépris du Donateur de la loi. Ceux qui piétinent l'autorité de Dieu et montrent ouvertement leur mépris de la loi qui fut donnée avec tant de grandeur au Sinaï, démontrent virtuellement leur mépris du DONATEUR DE LA LOI, le grand JEHOVA? En transgressant la loi que Dieu avait donnée avec tant de majesté et au milieu d'une gloire inaccessible, le peuple démontra un mépris ouvert du grand DONATEUR DE LA LOI, et la mort en fut le châtiment. [11] Ézéchiel 28 1-26. Cette histoire est une sauvegarde perpétuelle. Celui qui commit le premier péché avait été très honoré par Dieu. Il est représenté par l'image du prince de Tyr, grand en puissance et en magnificence. Petit à petit, Satan en vint à satisfaire son désir d'exaltation personnel. Les Écritures disent : « Ton coeur s'est élevé à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ton éclat. » « Tu disais en ton cœur : J'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu. Je serai semblable au Très-Haut. » Bien que toute sa gloire provenait de Dieu, cet ange puissant en vint à la considérer comme lui appartenant personnellement. Insatisfait de sa position, bien qu'il était honoré plus que l'armée céleste, il osa convoiter un hommage qui n'appartenait qu'au Créateur. Au lieu de faire en sorte que Dieu soit le souverain de l'affection et de la fidélité de tous les êtres créés, il fit tous ses efforts pour obtenir pour lui-même leur service et leur loyauté. Et en convoitant la gloire que le Père infini avait conféré à son Fils, ce prince des anges aspira à un pouvoir qui ne revenait qu'au Christ. L'usurpateur continua à se justifier lui-même jusqu'à la fin du conflit dans le ciel. Lorsqu'on annonça qu'il devait être expulsé des demeures bienheureuses avec tous ses sympathisants, le chef rebelle exprima alors avec insolence son mépris pour la loi du Créateur. Il condamna les statuts divins comme une restriction de la liberté de ses fidèles et il déclara qu'il avait l'intention d'obtenir l'abolition de la loi. Seuls, Satan et son armée jetèrent toute la faute de leur rébellion sur le Christ, en déclarant que s'ils n'avaient pas été blâmés, ils ne se seraient jamais rebellés. La révolte de Satan allait être une leçon pour l'univers à travers tous les siècles à venir, un témoignage perpétuel de la nature et des résultats terribles du péché. La conduite du gouvernement de Satan, ses effets tant sur les hommes que sur les anges, démontreraient quel est le fruit inévitable du rejet de l'autorité divine. Ils attesteraient que le bien-être de toutes les créatures que Dieu a faites dépend de l'existence du gouvernement divin et de sa loi. De cette façon, l'histoire de cette terrible tentative de rébellion sera une sauvegarde perpétuelle pour tous les êtres saints et intelligents, afin d'empêcher qu'ils soient trompés quant à la nature de la transgression, et pour leur éviter de commettre des péchés et d'en souffrir le châtiment. À n'importe quel moment, Dieu peut retirer les gages de sa merveilleuse miséricorde des impénitents. Que les êtres humains puissent considérer quel sera le résultat inévitable de leur ingratitude envers Dieu et de leur mépris du Don infini de Christ pour notre monde ! S'ils continuent à aimer la transgression plus que l'obéissance, les bénédictions actuelles et la grande miséricorde de Dieu dont ils jouissent maintenant mais qu'ils n'apprécient pas, se changeront finalement en la cause de leur ruine éternelle. Lorsqu'il sera déjà trop tard pour qu'ils voient et comprennent ce qu'ils ont méprisé comme étant une chose sans importance, ils sauront ce que signifie être sans Dieu et sans espérance. Alors, ils comprendront ce qu'ils auront perdu en choisissant d'être déloyaux à Dieu et en persistant dans la rébellion contre ses commandements. [12] Un mouvement général. Je demande à notre peuple d'étudier le chapitre 28 d'Ézéchiel. La description faite ici représente avant tout Lucifer, l'ange déchu, mais elle a aussi une signification plus grande. Il n'est pas fait allusion à un être mais à un mouvement général dont nous serons les témoins. Une étude fidèle de ce chapitre devrait pousser ceux qui recherchent la vérité à cheminer dans toute la lumière que Dieu a donnée à son peuple pour que nous ne tombions pas dans les pièges de ces derniers jours. [13] 2, 6-10. Il s'accomplira très rapidement. (On cite 2 Thessaloniciens 2:78) Le temps où cette parole s'accomplira approche rapidement. Aujourd'hui, le monde et les soi-disant églises protestantes se placent du côté de l'homme de péché. Le grand conflit à venir aura pour motif le sabbat du septième jour. [14] 12. Lucifer créé à l'image de son Créateur. Le mal commença par Lucifer, qui se rebella contre le gouvernement de Dieu. Avant sa chute il était un chérubin protecteur qui se distinguait par sa perfection. Dieu le créa beau et bon, aussi semblable à son Créateur qu'il fut possible. [15] 12-15. (Es. 14:12-14) Pourquoi Dieu ne put faire mieux. Autrefois, Satan, le chef des anges déchus, occupa une position glorieuse dans le ciel. Dans la hiérarchie, il suivait le Christ. La connaissance qu'il avait, comme aussi tous les anges qui chutèrent avec lui, du caractère de Dieu, de sa bonté, sa miséricorde, sa sagesse et sa gloire merveilleuse, rendit leur faute impardonnable. Il n'y avait aucune espérance possible de rédemption pour ceux qui avaient été témoins de l'ineffable gloire du ciel, qui en avaient joui, qui avaient vu la terrible majesté de Dieu, et qui en présence de toute cette gloire s'étaient rebellés contre lui. Il n'y avait pas de nouvelles et merveilleuses manifestations de l'admirable pouvoir de Dieu qui puissent les impressionner aussi profondément que celles qu'ils avaient expérimentées. S'ils purent se rebeller devant la présence même de la gloire ineffable, ils ne pourraient pas être placés dans une condition plus favorable pour être mis à l'épreuve. Il n'y avait pas de réserve de puissance, ni de meilleures hauteurs et profondeurs de gloire infinie pour subjuguer leurs doutes jaloux et leurs murmures de rébellion. [16] 15-19. (Ésaïe 14:12-15; Apocalypse 12:7-9) L'oeuvre corrompue de Satan. Il y a une grande rébellion dans l'univers terrestre. Cette rébellion, n'a-t-elle pas un grand chef ? Ne serait-ce pas Satan, la vie et l'âme de tous ces genres de rébellions que lui-même a incités ? Une révolte existe. Lucifer renonça à sa loyauté et il est en guerre contre le gouvernement divin. C'est à Christ qu'a été confiée la répression de la rébellion. Il fit de cette terre son champ de bataille. Il est à la tête de la famille humaine. Il revêtit sa divinité avec l'humanité et reprit le terrain où Adam chuta et il supporta toutes les attaques des tentations de Satan sans jamais être vaincu. Le salut d'un monde était en jeu. Il résista au grand trompeur. Il dut vaincre comme un homme à la place de l'homme, et l'homme doit vaincre de la même manière par un « il est écrit ». Les propres paroles de Christ, prononcées sous l'apparence de l'humanité, ont été jugées de façon erronée, tordues et falsifiées. Mais ses propres paroles, prononcées en tant que divin Fils de Dieu ne peuvent pas être falsifiées. Au dernier grand jour, lorsque chacun est rétribué en accord avec ses oeuvres; ce sera la condamnation finale et éternelle du diable, de tous ses sympathisants et de tous ceux qui se sont soumis et identifiés à lui. Aura-t-il une raison pour justifier sa rébellion ? Lorsque le Juge du monde entier demande : pourquoi as-tu fait cela ? Quelle raison peut-il présenter, quelle cause peut-il invoquer ? Remarquons que chaque langue est silencieuse, chaque bouche qui était si disposée pour parler mal, si prompte à accuser, toujours prête à prononcer des paroles de récrimination et de fausseté, est muette; et tout le monde en rébellion reste sans parole devant Dieu; leur langue est collée au palais. La façon dont le péché commença est bien spécifiée. « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu'à celui où l'injustice a été trouvée chez toi. Ton coeur est devenu arrogant à cause de ta beauté, tu as corrompu ta sagesse par ta splendeur. » Tout cela était des dons de Dieu. On ne pouvait accuser Dieu d'avoir fait le chérubin protecteur beau, noble et bon. « Par la multitude de tes fautes, par l'injustice de ton commerce tu as profané tes sanctuaires. » Ici, la parole « commerce » est le symbole d'une administration corrompue. Elle montre l'introduction du profit personnel dans les pratiques spirituelles. Rien n'est acceptable devant Dieu dans le service spirituel, sauf les desseins et les oeuvres qui sont pour le bien de l'univers. Faire le bien aux autres rejaillira sur la gloire de Dieu. Les principes que Satan mit en pratique dans le ciel sont les mêmes qu'il utilise par l'intermédiaire de ses agents humains dans ce monde. C'est au moyen de ces principes corrompus que chaque empire terrestre et les Églises ont été de plus en plus dégénérés. Satan trompe et corrompt tout le monde depuis le commencement jusqu'à la fin, en mettant en pratique ces principes. Il poursuit le même plan d'action débuté dans l'univers céleste, et il stimule la terre entière au moyen de la violence avec laquelle il vicia le monde au temps de Noé. [17] Ézéchiel 31 Voir le com. d'EGW sur le Psaume 92:12. Ézéchiel 33 Responsabilité personnelle. Le chapitre 33 d'Ézéchiel démontre que le gouvernement de Dieu est un gouvernement de responsabilité personnelle. Chacun doit répondre de lui-même. Personne ne peut obéir à la place de son prochain. Personne ne peut justifier la négligence de son devoir à cause d'un laisser-aller similaire chez son prochain. [18] Une sentinelle qui admoneste est nécessaire. Le chapitre 33 d'Ézéchiel est une esquisse de l'oeuvre que Dieu approuve. Ceux qui occupent des postes de responsabilités sacrées, ceux qui ont été honorés par Dieu en étant appelés à être comme des sentinelles sur les murailles de Sion, doivent l'être dans tous les sens du terme « sentinelle ». Elles doivent toujours être en garde contre les dangers qui menacent la vie spirituelle, le santé et la prospérité de l'héritage de Dieu. Dieu a mis sur nous, en tant que ministre, une charge solennelle de responsabilité. Dieu nous a fait savoir : « Vous êtes le sel de la terre. » L'influence préservante que nous pouvons exercer sur le monde nous a été donnée par le Seigneur. Les grâces que nous recevons continuellement de lui, doivent s'écouler des mains et du coeur vers ceux qui nous entourent, qui ne se sont toujours pas mis en relation avec la grande Source. Quand nous voyons Dieu déshonoré, nous ne devons pas rester tranquilles, mais faire et dire tout ce que nous pouvons pour que les autres comprennent que nous ne devons pas penser à Dieu comme à un homme ordinaire, mais comme un être infini, comme Celui qui est digne du plus grand respect de l'homme. Présentons la Parole de Dieu dans sa pureté, et élevons la voix pour reprendre tout ce qui déshonore notre Père céleste. [19] Ézéchiel 34 2. Une responsabilité pour les pasteurs. Une grave et sérieuse responsabilité repose sur les pasteurs de Dieu. Des comptes stricts leur seront demandés sur leur façon d'assumer leur responsabilité. S'ils ne présentent pas les revendications irrévocables de la loi de Dieu aux gens, s'ils ne prêchent pas la Parole avec clarté, mais s'ils mettent la confusion dans l'esprit des gens par leurs propres interprétations, ce sont des pasteurs qui s'alimentent eux-mêmes sans alimenter le troupeau. Ils annulent la loi de Dieu, et les âmes périssent à cause de leur infidélité. Le sang de ces âmes retombera sur leur tête. Dieu les appellera à rendre compte de leur infidélité. Mais en aucune façon ce ne sera une excuse pour ceux qui prêtèrent attention aux sophismes des hommes pour laisser de côté la Parole de Dieu. La loi de Dieu est une manifestation du caractère divin. Et sa Parole n'est pas Oui et Non, mais Oui et Amen. [20] Ézéchiel 36 25-26. (Jean 3:3-7) Ce que signifie un coeur nouveau. Ce sont surtout les jeunes qui trébuchent contre cette phrase « un coeur nouveau ». Ils ne savent pas ce qu'elle signifie. Ils attendent qu'un changement remarquable de leurs sentiments se produise. C'est ce qu'ils appellent la conversion. Des milliers ont buté sur cette erreur et ont péri pour n'avoir pas compris l'expression : « Il faut que vous naissiez de nouveau. » Satan induit les gens à penser que puisqu'ils ont ressenti une extase, ils se sont convertis. Mais dans la pratique rien n'a changé. Leurs actions sont les-mêmes qu'avant. Leur vie ne révèle pas de bons fruits. Ils prient souvent et longuement, et font continuellement référence aux sentiments qu'ils expérimentèrent à telle ou telle occasion. Mais ils ne vivent pas une nouvelle vie. Ils sont trompés. Ce qu'ils éprouvent n'est qu'un sentiment superficiel. Ils construisent sur le sable, et lorsque les vents adverses arrivent, leur maison est abattue? Lorsque Jésus parle d'un nouveau coeur, il fait allusion à l'esprit, à la vie, à l'être tout entier. Expérimenter un changement de coeur signifie ôter l'amour du monde et le fixer en Christ. Avoir un coeur nouveau c'est avoir un esprit nouveau, de nouveaux buts et de nouveaux motifs. Quel est le signe d'un coeur nouveau ? Une vie transformée. Il y a une mort quotidienne et continuelle à l'égoïsme et à l'orgueil. [21] 26. (Psaume 51:12) Comment garder le coeur nouveau. L'une des plus ferventes prières enregistrées dans la Parole de Dieu est celle de David lorsqu'il supplia : « Oh Dieu ! Crée en moi un coeur pur. » La réponse de Dieu à cette prière fut : Je te donnerai un coeur pur. C'est une oeuvre qu'aucun homme fini ne peut faire. Les hommes et les femmes doivent commencer par le début : chercher Dieu avec une ferveur extrême en quête d'une véritable expérience chrétienne. Ils doivent sentir le pouvoir créateur du Saint-Esprit. Ils doivent recevoir le coeur nouveau, c'est-à-dire qu'ils doivent le maintenir docile et sensible par la grâce du ciel. L'âme doit être lavée de l'esprit égoïste. Ils doivent travailler avec ferveur et un coeur humble, en accourant à Jésus à la recherche de conseils et de courage. Alors l'édifice convenablement assemblé, croîtra jusqu'à devenir un saint temple dans le Seigneur. [22] Ézéchiel 37 1-10. Que peut faire le pouvoir de l'homme ? À une certaine occasion le prophète Ézéchiel eut une vision au milieu d'une grande vallée. Il vit une scène lugubre. La vallée était couverte sur toute son étendue par des ossements. On lui posa la question : « Fils d'homme, ces os pourront-ils revivre ? » Et le prophète répondit : « Seigneur Éternel, c'est toi qui le sais ! » Que pouvaient faire le pouvoir et la compétence de l'homme avec ces os morts ? Le prophète ne pouvait pas concevoir l'espoir que la vie puisse leur être redonnée. Mais pendant qu'il regardait, le pouvoir de Dieu commença à agir. Les os dispersés frémirent, et « ils s'approchèrent les uns des autres », et s'unirent par des tendons. La chair se mit à pousser et lorsque le Seigneur souffla sur les corps qui s'étaient formés, « l'Esprit vint en eux, ils reprirent vie et se tinrent sur leurs pieds. C'était une très grande armée ». [23] Une vision de notre oeuvre. Les âmes de ceux que nous désirons sauver sont comme la représentation qu'Ézéchiel vit dans sa vision : une vallée d'os secs. Ils sont morts dans leurs délits et leurs péchés; mais Dieu veut que nous les traitions comme s'ils étaient vivants. Si la question nous était posée : « Fils d'homme, ces os pourront-ils revivre ? », notre réponse ne serait qu'une confession d'ignorance : « Seigneur Éternel, c'est toi qui le sais ! » Selon toutes les apparences, rien nous pousse à espérer leur restauration. Cependant, la parole prophétique doit être prononcée même sur ceux qui sont comme les os secs de la vallée. Nous ne devons, sous aucun prétexte, abandonner l'accomplissement de notre mission à cause de l'indifférence, de l'apathie, du manque de perception spirituelle chez ceux à qui nous devons prêcher la Parole de Dieu. Nous devons prêcher la parole de vie à ceux qui nous paraissent peut-être sans espérance, comme s'ils étaient dans leurs tombes. Bien qu'il semble qu'ils ne soient pas disposés à écouter ou à recevoir la lumière de la vérité, nous devons faire notre part sans poser des questions ni vaciller. Nous devons leur répéter souvent le message : « Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les morts, et le Christ resplendira sur toi. » Ce n'est pas l'être humain qui communique la vie. Le Seigneur Dieu d'Israël accomplira cette part en stimulant l'activité dans la nature spirituellement morte. Le souffle du Seigneur des armées doit entrer dans les corps sans vie. Lors du jugement, quand tous les secrets seront dévoilés, on saura que la voix de Dieu parlait au travers d'agents humains, réveillant la conscience engourdie, stimulant les facultés sans vie et poussant les pécheurs à la repentance, à la contrition et à l'abandon des péchés. Alors, on verra clairement que, par l'instrument humain la foi en Jésus-Christ fut impartie à l'âme, et que depuis le ciel la vie spirituelle fut accordée à celui qui était mort dans ses péchés et ses transgressions, et qu'il fut ramené à la vie spirituelle. Cette image des os desséchés ne s'applique pas au monde seulement, mais aussi à ceux qui ont été bénis de grandes lumières, car eux aussi sont comme les squelettes dans la vallée. Ils ont une apparence humaine, la structure d'un corps, mais ils n'ont pas de vie spirituelle. Cependant, dans la parabole, les os secs ne restent pas unis seulement pas leur apparence humaine, car la symétrie des membres et des formes n'est pas suffisante. Le souffle de vie doit vivifier les corps pour qu'ils se tiennent debout et s'activent. Ces os représentent la maison d'Israël, l'Église de Dieu, et l'espérance de l'Église c'est l'influence vivifiante du Saint-Esprit. Le Seigneur doit souffler sur les os desséchés pour qu'ils puissent vivre. L'Esprit de Dieu, avec son pouvoir tonifiant, doit résider dans chaque instrument humain pour que tous les muscles et nerfs spirituels puissent entrer en action. Sans le Saint-Esprit, sans le souffle de Dieu, il y a un engourdissement de la conscience et une perte de la vie spirituelle. Ceux qui ont une vie spirituelle carencée ont leurs noms sur les registres de l'Église, mais ils ne sont pas inscrits dans les livres de la vie de l'Agneau. Ils peuvent se joindre à l'Église, mais ils ne sont pas unis au Seigneur. Ils peuvent être zélés dans l'accomplissement de certains devoirs, et ils peuvent être considérés comme des personnes vivantes, mais beaucoup se rangent parmi ceux qui ont « le renom d'être vivants, mais tu es mort ». À moins qu'il y ait une véritable conversion de l'âme à Dieu, à moins que le souffle vital de Dieu ne tonifie l'âme à la vie spirituelle, à moins que les enseignants de la vérité ne soient mûs par des principes venant du ciel, ils ne sont pas nés de la semence incorruptible qui vit et dure à toujours. À moins qu'ils ne se confient en la justice de Christ comme leur unique garantie, à moins qu'ils ne copient le caractère de Christ et qu'ils agissent avec son esprit, ils sont nus et n'ont pas le vêtement de sa justice. Les morts se font souvent passer pour des vivants, car ceux qui veulent gagner, selon leurs propres idées, ce qu'ils appellent le salut, n'ont pas Dieu qui opère dans leurs vies « le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant ». Ce groupe est bien représenté par la vallée des os secs qu'Ézéchiel vit en vision. [24] Notes : 1. Manuscript 81, 1906 2. The Review and Herald 11/1/1887 3. Manuscript 13, 1898 4. Manuscript 81, 1906 5. The Review and Herald 11/1/1887 6. Manuscript 13, 1898 7. Lettre 126, 1898 8. Lettre 12, 1886 9. Manuscript 173, 1902 10. The Review and Herald Juillet 1873 11. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 294, 300 12. Manuscript 125, 1907 13. Special Testimonies, série B, no. 17, p. 30 14. The Review and Herald 19/4/1898 15. The Review and Herald 24/9/1901 16. Redemption: The Temptation of Christ, p. 18-19 17. Lettre 156, 1897 18. Lettre 162, 1900 19. Manuscript 165, 1902 20. Lettre 162, 1900 21. The Youth’s Instructor 26/9/1901 22. Lettre 224, 1907 23. Manuscript 85, 1903 24. The Review and Herald 17/1/1893 « Vous êtes le sel de la terre. » Chapitre 27 Daniel Daniel 1 1. Pour les derniers jours. Lisez le livre de Daniel. Rappelez-vous, point par point, l'histoire des royaumes qui y est présentée. Contemplez les hommes des États, les conciles, les armées puissantes, et voyez comment Dieu a agi pour abattre l'orgueil humain et pour humilier la gloire humaine jusque dans la poussière. Seul Dieu est défini comme étant grand. Dans la vision du prophète on le voit renverser et remplacer un gouvernement puissant. Il nous est révélé comme étant le Monarque de l'univers qui est sur le point d'établir son royaume éternel, l'Ancien des jours, le Dieu vivant, la Source de toute sagesse, le Gouverneur du présent, le Révélateur du futur. Lisez et comprenez combien l'homme qui élève son âme par la vanité est fragile, éphémère, faible et coupable. La lumière, que Daniel reçut directement de Dieu, lui fut donnée particulièrement pour ces derniers jours. Les visions qu'il eût sur les berges de l'Ulaï et de l'Hiddékel, les deux grands fleuves de Schinear, sont en cours d'accomplissement, et bientôt tous les événements prédits se seront réalisés. [1] 8. Dieu n'agit pas différemment aujourd'hui. Quand Daniel était en Babylonie, il fut assailli par des tentations que nous n'avons jamais imaginées, et il comprit qu'il devait maintenir son corps assujetti. Il résolut de ne pas se souiller par les mets et par le vin du roi. Il savait que pour pouvoir vaincre il devait avoir une perception mentale claire pour être capable de discerner le bien et le mal. Pendant que Daniel ferait sa part, Dieu serait aussi en action, et il lui donna « de la science, de l'intelligence dans toutes les lettres, et de la sagesse; et Daniel expliquait toutes les visions et tous les songes ». C'est de cette façon que Dieu procéda avec Daniel, et il n'a pas l'intention d'agir différemment aujourd'hui. L'homme doit coopérer avec Dieu pour mener à bien le plan du salut. [2] Une décision intelligente. Quand Daniel et ses compagnons furent mis à l'épreuve, ils se placèrent totalement du côté de la droiture et de la vérité. Ils n'agirent pas par caprice mais intelligemment. Ils décidèrent que puisque dans le passé la viande ne faisait pas partie de leur régime, ils ne devaient pas en manger dans l'avenir; et comme le vin avait été interdit à tous ceux qui devaient s'occuper du service de Dieu, ils résolurent de ne pas en prendre. Ils savaient ce qui était arrivé aux fils d'Aaron, que le vin aveuglerait leur esprit et que la satisfaction de l'appétit estomperait leurs facultés de discernement. Ces détails ont été enregistrés dans l'histoire des enfants d'Israël comme un avertissement, pour que chaque jeune repousse toutes les coutumes, les pratiques et les indulgences qui d'une façon ou d'une autre peuvent déshonorer Dieu. Daniel et ses compagnons ne savaient pas quel serait le résultat de leur décision; ils savaient seulement qu'elle leur coûterait la vie, mais ils décidèrent de suivre le sentier droit d'une tempérance stricte bien qu'ils soient dans la cour de la Babylone licencieuse. [3] 9. Un bon comportement fait naître la sympathie. Ce fonctionnaire vit en Daniel de bons traits de caractère. Il vit qu'il s'efforçait d'être bon et utile, que ses paroles étaient respectueuses et courtoises, et qu'il était doué des vertus de la modestie et de l'humilité. Le bon comportement du jeune homme lui gagna l'affection du prince. [4] 15. Les tentateurs de Daniel. En faisant ce premier pas Daniel n'agit pas avec précipitation. Il savait que lorsqu'il serait appelé à se présenter devant le roi, l'avantage d'une vie saine serait évident. L'effet suivrait la cause. Daniel dit à Melsar, à la charge duquel ils étaient lui et ses compagnons : « Éprouve tes serviteurs pendant dix jours, et qu'on nous donne des légumes à manger et de l'eau à boire. » Daniel savait que dix jours seraient un laps de temps suffisant pour démontrer le bénéfice de la tempérance. Après cela, Daniel et ses compagnons firent encore quelque chose de plus. Ils ne choisirent pas pour compagnons ceux qui étaient des agents du prince des ténèbres; ils ne s'unirent pas à la multitude pour pratiquer le mal. Ils recherchèrent l'amitié de Melsar, et il n'y eut aucune friction entre eux. Ils cherchèrent son conseil et, en même temps, ils l'instruisirent par la sagesse de leur comportement. [5] 17. La bénédiction de Dieu ne dispense pas de l'effort. Lorsque les quatre jeunes hébreux étaient éduqués à la cour du roi de Babylone, ils ne pensèrent pas que la bénédiction du Seigneur se substituerait à l'effort soutenu qui leur était demandé. Ils étaient intelligents dans l'étude, car ils comprirent que par la grâce de Dieu leur destin dépendait de leur propre volonté et action. Ils devaient dédier toute leur capacité à l'ouvrage, et par une application sévère et soutenue de leurs facultés ils devaient profiter au maximum des opportunités d'étude et de travail. Pendant que ces jeunes s'occupaient de leur propre salut, Dieu oeuvrait en eux par « le vouloir et le faire, selon son bon plaisir ». Ce sont les conditions du succès. Pour nous approprier la grâce de Dieu nous devons faire notre part. Le Seigneur n'a pas l'intention d'accomplir à notre place le vouloir et le faire. Il donne sa grâce pour qu'en nous s'effectue le vouloir et le faire; mais jamais comme un substitut de nos efforts. Notre âme doit être disposée à coopérer. Le Saint-Esprit oeuvre en nous pour que nous puissions nous occuper de notre salut. C'est la leçon pratique que le Saint-Esprit tente de nous enseigner. [6] 17, 20. Honneur sans exaltation. Daniel et ses trois compagnons avaient une oeuvre spéciale à accomplir. Bien qu'ils reçurent de grands honneurs grâce à cette oeuvre, ils ne se glorifièrent d'aucune façon. Ils étaient cultivés; ils étaient qualifiés aussi bien dans le domaine séculier que dans le domaine religieux; mais ils avaient étudié les sciences sans se contaminer. Ils étaient bien équilibrés parce qu'ils s'étaient abandonnés à la direction du Saint-Esprit. Ces jeunes donnèrent à Dieu toute la gloire de leurs capacités physiques, scientifiques et religieuses. Leurs connaissances n'étaient pas le fruit du hasard; ils obtinrent leur savoir, par un fidèle usage de leurs facultés, et Dieu leur donna l'habileté et l'intelligence. La vraie science et la religion biblique sont en parfaite harmonie. Que les élèves de nos collèges apprennent tout ce qui leur est possible d'apprendre. Mais qu'ils soient, en règle générale, éduqués dans nos propres institutions. Soyez prudents quant aux conseils que vous leur donnez sur le choix des établissements où des erreurs sont enseignées, pour la fin de leur éducation. Ne leur donnez pas l'impression qu'on progresse plus en matière d'éducation en se mélangeant avec ceux qui ne recherchent pas la sagesse de Dieu. Les grands hommes de Babylone furent disposés à bénéficier de l'instruction que Dieu donna à Daniel, pour que le roi sorte de sa difficulté grâce à l'interprétation de son rêve. Mais ils souhaitaient mélanger leur religion païenne avec celle des hébreux. Si Daniel et ses compagnons avaient consenti à un tel compromis, ils auraient été aux yeux des babyloniens des chefs d'état parfaits, aptes à se voir confier les affaires du royaume. Mais les quatre hébreux ne voulurent pas prendre part à cet accord. Ils furent loyaux à Dieu, et Dieu les soutint et les honora. Cette leçon est pour nous : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » [7] 20. La spiritualité et l'intellect se développent ensemble. Comme dans le cas de Daniel, les facultés intellectuelles augmentent dans la même proportion que le caractère spirituel se développe. [8] Daniel 2 18. Ceux qui obéissent peuvent parler librement. Ceux qui vivent en étroite communion avec le Christ seront promus par lui à des postes de confiance. Le serviteur qui fait de son mieux pour son maître, est admis à une relation familière avec celui dont les ordres sont obéis avec amour. Dans l'accomplissement fidèle du devoir nous pouvons arriver à être un avec Christ, car ceux qui obéissent aux ordres de Dieu peuvent lui parler librement. Celui qui converse le plus familièrement avec son Guide divin a un concept plus élevé de la grandeur de Dieu et il est le plus obéissant à ses ordres. [9] Si toute l'histoire de Daniel avait été écrite, des chapitres s'ouvriraient devant nous pour nous montrer les tentations auxquelles il dut faire face : tentations de l'envie, de la haine et du ridicule; mais il apprit à dominer les difficultés. Il ne se confia pas en ses propres forces. Il déposa devant son Père céleste toute son âme et toutes ses difficultés, et il crut que Dieu l'entendrait, il fut consolé et béni. Il surmonta le ridicule, et celui qui sera vainqueur fera ainsi de même. Daniel acquit un état mental serein et joyeux, parce qu'il croyait que Dieu était son ami et son aide. Les devoirs accablants qu'il devait accomplir lui parurent légers, parce qu'il mettait en eux la lumière et l'amour de Dieu. « Tous les sentiers de l'Éternel sont miséricorde et fidélité » pour ceux qui y cheminent. [10] 37-42. Une double représentation. L'image montrée à Nébucadnetsar symbolise la détérioration de la puissance et de la gloire des royaumes terrestres et, en même temps, elle représente exactement la dégradation de la religion et de la morale des habitants de ces royaumes. Quand les nations oublient Dieu elles s'affaiblissent moralement dans la même proportion. Babylone disparut parce que dans sa prospérité elle oublia Dieu et attribua la gloire de sa réussite aux exploits humains. Le royaume Médo-Perse fut visité par la colère du ciel parce qu'il piétina la loi de Dieu. La crainte de Jéhova n'avait aucune place dans le coeur des gens. L'impiété, le blasphème et la corruption étaient les influences qui prévalaient en Médo-Perse. Les royaumes suivants furent encore plus méprisables et corrompus. Ils se détériorèrent parce qu'ils méprisèrent leur fidélité à Dieu. Par leur oubli de Dieu, ils descendirent toujours plus bas dans l'échelle des valeurs morales. [11] 43. Fer et boue : mélange politico-religieux. Nous sommes arrivés à une époque où l'oeuvre sacrée de Dieu est représentée par les pieds de la statue, où le fer est mélangé à la boue. Dieu a un peuple, un peuple élu, dont le discernement doit être sanctifié, et qui ne doit pas se convertir en profane en mettant sur le fondement, du bois, de la paille et des feuilles mortes. Chaque âme loyale aux commandements verra que le trait distinctif de notre foi est le sabbat du septième jour. Si le gouvernement honorait le sabbat comme Dieu l'a ordonné, il aurait la puissance de Dieu et il défendrait la foi qui autrefois fut donnée aux saints. Mais les chefs d'état soutiendront le faux sabbat, et ils mélangeront leur foi religieuse avec l'observation de cet enfant de la papauté, en le mettant par-dessus le sabbat que le Seigneur sanctifia et bénit, en le mettant à part pour que l'homme l'observe saintement comme un signe entre Dieu et son peuple pour mille générations. Le mélange des sujets de l'Église et de l'administration politique est représenté par le fer et la boue. Cette union est en train d'affaiblir tout le pouvoir des Églises. Cette acceptation du pouvoir de l'état par l'Église, apportera de mauvais résultats. Les hommes ont presque déjà franchi la limite de tolérance de Dieu. Ils ont utilisé leur force politique et se sont unis avec le pape. Mais il viendra un temps où Dieu châtiera ceux qui ont invalidé sa loi, et leurs mauvaises oeuvres retomberont sur eux-mêmes. [12] 46. Une révélation divine. Nébucadnetsar crut qu'il pouvait accepter cette interprétation comme une révélation divine car chaque détail du rêve avait été révélé à Daniel. Les vérités solennelles impliquées dans l'interprétation de cette vision nocturne impressionnèrent profondément le souverain, et avec humilité et une crainte révérencieuse « il tomba sur sa face et se prosterna ». Nébucadnetsar vit clairement la différence entre la sagesse de Dieu et la sagesse des plus grands savants de son royaume. [13] 47. Un réflecteur de lumière. Le Seigneur se fit connaître aux païens de Babylone par les captifs hébreux. Cette nation idolâtre reçut la connaissance du royaume que le Seigneur allait établir et soutenir par son pouvoir contre toute la puissance et l'habileté de Satan. Daniel et ses compagnons, Esdras et Néhémie et beaucoup d'autres, furent les témoins de Dieu dans leur captivité. Le Seigneur les dispersa parmi les royaumes de la terre pour que sa lumière puisse resplendir avec éclat au milieu des ténèbres du paganisme et de l'idolâtrie. Dieu révéla à Daniel la lumière de ses desseins, qui avaient été cachés à beaucoup de générations. Il fit que Daniel contempla en vision la lumière de la vérité divine, et qu'il la réfléchit sur l'orgueilleux roi de Babylone. Il permit que la lumière resplendisse du trône de Dieu sur le roi despotique. Il fut montré à Nébucadnetsar que le Dieu du ciel régit tous les monarques et tous les rois de la terre. Son nom devait être publié comme étant le Dieu qui est au-dessus de tous les autres dieux. Dieu souhaitait que Nébucadnetsar comprît que les gouverneurs des royaumes terrestres avaient un gouverneur dans les cieux. La fidélité de Dieu à sauver les trois captifs des flammes et à justifier leur conduite, montra le pouvoir merveilleux de Dieu. Une grande lumière émana et brilla de Daniel et de ses compagnons. Des choses glorieuses se dirent sur Sion, la ville de Dieu. Le Seigneur veut que la lumière spirituelle provenant de ses fidèles sentinelles brille de cette façon en ses derniers jours. Si les saints de l'Ancien Testament donnèrent un témoignage si plein de loyauté, de quelle manière le peuple de Dieu ne devrait-il pas briller aujourd'hui, lui qui possède la lumière accumulée pendant des siècles, depuis que les prophéties de l'Ancien Testament projetèrent leur gloire voilée sur l'avenir. [14] Daniel 3 1-5. Une image des derniers jours. Beaucoup annulent le sabbat du quatrième commandement en le traitant comme une chose sans importance, pendant qu'ils exaltent le faux sabbat, l'enfant de la papauté. À la place des lois de Dieu, on magnifie les lois de l'homme de péché; des lois qui seront reçues et obéies de la même façon que la merveilleuse statue de Nébucadnetsar le fut par les Babyloniens. À la dédicace de cette grande statue, Nébucadnetsar ordonna qu'elle devait recevoir l'hommage universel de tous, aussi bien les grands que les petits, les hauts placés comme les humbles, les riches comme les pauvres. [15] 19. On devance l'insolite. Lorsque le roi vit que sa volonté n'était pas reçue comme la volonté de Dieu, il « fut rempli de fureur » et l'expression de son visage changea en tournant ses regards contre ces hommes. Des attributs sataniques firent que son faciès ressemblât à celui d'un démon, et commandant avec toute la force qu'il pût, il exigea que la fournaise soit chauffée sept fois plus qu'à l'ordinaire, puis il ordonna aux hommes les plus forts d'attacher les jeunes gens et de les jeter dans la fournaise. Il pensait qu'un pouvoir extraordinaire était nécessaire pour traiter ces hommes nobles. Il avait la conviction que quelque chose d'insolite s'interposerait en leur faveur, et il exigea que ses hommes les plus forts s'occupassent d'eux. [16] 25. Christ révélé par les captifs. Comment Nébucadnetsar sut-il que l'aspect du quatrième homme était comme celui du Fils de Dieu ? Il avait entendu parler du Fils de Dieu par les captifs hébreux qui étaient dans son royaume. Ils avaient été les porteurs de la connaissance du Dieu vivant qui dirige toutes les choses. [17] 28. Les compagnons comprirent la foi. Ces hébreux fidèles possédaient de grandes capacités naturelles et une culture intellectuelle, et ils occupaient une position élevée et honorable. Cependant, tous ces avantages ne les induisirent pas à oublier Dieu. Toutes leurs facultés furent soumises à l'influence sanctifiante de la grâce divine. Par leur exemple pieux et leur intégrité ferme, ils exprimèrent des louanges à Celui qui les avait appelés des ténèbres à la lumière. Le pouvoir et la majesté de Dieu furent déployés devant la vaste assemblée par leur libération. Jésus lui-même se plaça à leur côté dans la terrible fournaise, et par la gloire de sa présence l'arrogant roi de Babylone fut convaincu qu'il ne pouvait être que le Fils de Dieu. La lumière du ciel avait irradiée de Daniel et de ses compagnons, jusqu'à ce que tous leurs camarades comprennent la foi qui ennoblissait leur vie et embellissait leur caractère. [18] Daniel 4 17. Les hommes importants sont observés avec soin. Le Seigneur Dieu omnipotent règne. Tous les rois, toutes les nations lui appartiennent. Ils sont sous sa domination et son gouvernement. Ses recours sont infinis. Le sage déclare : « Le coeur du roi est comme un courant d'eau dans la main de l'Éternel; il l'incline partout où il veut. » Ceux dont dépendent le destin des nations sont surveillés avec une attention qui ne connaît aucune trêve par Celui qui « donne la victoire aux rois », et à qui appartiennent « les boucliers de la terre ». [19] 33. Aujourd'hui, certains sont comme Nébucadnetsar. Nous sommes en train de vivre les derniers jours de l'histoire de cette terre, et aucune forme d'apostasie ou de négation de la vérité ne doit nous surprendre. Aujourd'hui, l'incrédulité est devenue un artifice raffiné auquel des hommes se dédient pour la destruction de leur âme. Il y a un danger constant de simulation chez ceux qui prêchent depuis la chaire, et dont les vies contredisent leurs paroles, mais la voix de l'avertissement et de l'admonestation se fera entendre tant que durera le temps; et ceux qui sont coupables de transactions qui n'auraient jamais dû être entreprises, lorsqu'ils seront repris ou conseillés par les agents dont Dieu dispose, résisteront au message et refuseront d'être corrigés. Ils persisteront comme le firent Pharaon et Nébucadnetsar, jusqu'à ce que le Seigneur les prive de la raison et que leurs coeurs deviennent insensibles. La Parole de Dieu leur parviendra; mais ils préféreront ne pas l'écouter et le Seigneur les rendra responsables de leur propre ruine. [20] 37. Nébucadnetsar vraiment converti. Le désir de glorifier Dieu fut le plus puissant de tous les motifs dans la vie de Daniel. Il comprit que lorsqu'il était en présence d'hommes influents, le manque de reconnaissance de Dieu comme la source de sa sagesse l'aurait converti en un majordome infidèle. Et sa constante reconnaissance du Dieu du ciel devant des rois, des princes et des chefs d'États, ne diminua en rien son influence. Le roi Nébucadnetsar, devant lequel Daniel honora fréquemment le nom de Dieu, se convertit vraiment, et apprit à élever et glorifier « le Roi du ciel ». [21] Un témoignage chaleureux et éloquent. Le roi qui occupait le trône de Babylone devint un témoin de Dieu, donnant son témoignage, chaleureux et éloquent, qui jaillit d'un coeur reconnaissant qui était participant de la miséricorde et de la grâce, de la justice et de la paix, de la nature divine. [22] Daniel 5 5-9. La présence d'un hôte invisible ressentie. Un observateur qui ne fut pas reconnu, mais dont la présence était une condamnation, contempla cette scène de profanation. Très vite, l'Hôte invisible, qui n'avait pas été invité, fit que l'on ressentit sa présence. Au moment où l'orgie sacrilège atteignit son paroxysme, une main non sanglante apparut et inscrivit des paroles de condamnation sur le mur de la salle du banquet. Des mots brûlants procédant des mouvements de la main : « MENE, MENE, TECKEL, UPARSIN », furent écrits en lettres de feu. Peu de caractères furent tracés par cette main sur le mur en face du roi; mais ils montrèrent la présence du pouvoir de Dieu. Belschatsar fut effrayé. Sa conscience se réveilla. Il fut saisi par la crainte et par la méfiance qui accompagnent toujours le coupable. Quand Dieu inspire de la crainte aux hommes, ceux-ci ne peuvent pas cacher l'intensité de leur terreur. Les grands hommes du royaume furent alarmés. Leur manque de respect blasphématoire des choses sacrées se transforma en un instant. Une épouvante délirante surpassa toute maîtrise de soi. ... Le roi tenta en vain de lire les lettres incandescentes. Il se trouvait devant un pouvoir beaucoup trop formidable pour lui. Il ne pouvait pas lire l'écriture. [23] 27. Voir le com. d'EGW sur Proverbe16:2. Daniel 6 5. Une situation indésirable. La situation de Daniel n'était pas enviable. Il était à la tête d'un cabinet frauduleux, prévaricateur, impie, dont les membres le surveillaient avec des yeux attentifs et jaloux pour trouver une faute dans sa conduite. Ils maintenaient des espions pour qu'ils le suivent pas à pas afin de voir s'ils pouvaient ainsi trouver quelque chose contre lui. Satan suggéra à ces hommes un plan, grâce auquel ils pourraient éliminer Daniel. L'ennemi dit : Utilisez sa religion comme moyen de le condamner. [24] 10. L'intégrité constante est l'unique et sûr chemin. Il est peut-être difficile pour les hommes qui occupent de hauts postes de persévérer sur la voie de l'intégrité, car ils reçoivent louanges ou censures. Cependant, c'est l'unique conduite sûre. La seule récompense qu'ils peuvent gagner en vendant leur honneur, sera comme le souffle des lèvres contaminées, comme la scorie qui doit être consumée dans le feu. Ceux qui ont une valeur morale pour s'opposer aux vices et aux erreurs de leur prochain sont peut-être de ceux que le monde honore et recevront de la haine, des insultes et une fausseté injurieuse. Peut-être seront-ils expulsés de leur haut poste parce qu'ils ne se laissent ni acheter ni vendre, parce qu'ils ne se laissent pas influencer par des pots-de-vin ou des menaces pour qu'ils souillent leurs mains avec des péchés. Tout sur la terre peut paraître conspirer contre eux; mais Dieu a mit son sceau sur son oeuvre divine. Peut-être sont-ils considérés par leurs semblables comme faibles, dépourvus de virilité, incapables de garder leur poste. Mais combien la notion que le Très-Haut a d'eux est différente ! Ceux qui les déprécient sont ceux qui en réalité sont ignorants. Bien que les tourments de la calomnie et de l'opprobre puissent poursuivre celui qui est intègre durant toute sa vie et puissent se briser contre sa tombe, Dieu lui dira : « C'est bien. » Tout ce que l'iniquité et la folie peuvent faire, c'est de produire une vie sans repos et pleine d'afflictions pour descendre finalement dans la tombe dans la douleur : « Retirez-vous de moi. » [25] Daniel 7 2-7. L'emblème du Messie est un agneau. Une vision de bêtes féroces représentant les pouvoirs de la terre fut donnée à Daniel. Mais l'emblème du royaume du Messie est un agneau. Les royaumes terrestres dominent par l'emploi de la force matérielle, mais Christ bannira toute arme charnelle, tout instrument d'assujettissement. Son règne doit s'établir pour élever et ennoblir l'humanité déchue. [26] 10. (Apocalypse 20:12) Un registre infaillible. Un registre de tous les péchés commis est conservé. Toute l'impiété de l'homme, toute sa désobéissance aux ordres du ciel sont notées dans les livres célestes avec une exactitude infaillible. Les chiffres de culpabilité s'accumulent rapidement, et cependant, les jugements de Dieu sont mélangés de miséricorde jusqu'à ce que les chiffres aient atteint leur limite fixée. Dieu est très patient avec les transgressions des êtres humains, et par ses agents désignés, il continue à présenter le message de l'Évangile jusqu'à ce que le temps marqué soit arrivé. Dieu tolère avec une patience divine la perversité des impies, mais il déclare qu'il visitera leurs transgressions avec une verge. À la fin, il permettra que les instruments destructeurs de Satan prédominent pour détruire. [27] Les railleries et les observations triviales des pécheurs, qui ne prêtent pas attention aux invitations de la miséricorde, quand Christ est présenté devant eux par un serviteur de Dieu, sont enregistrées avec exactitude dans les livres du ciel. Comme l'artiste reproduit fidèlement un visage humain sur un verre poli, ainsi, Dieu aussi met journellement sur les livres du ciel une représentation exacte du caractère de chaque individu. [28] 25. (Exode 31:13; Ézéchiel 20:12) Un signe changé. Le Seigneur a montré clairement le chemin de la cité de Dieu; mais le grand apostat en a changé le signe par un faux : un sabbat contrefait. Il déclare : « J'agirai contre Dieu. Je donnerai mon pouvoir à mon délégué, l'homme de péché, pour qu'il renverse le monument commémoratif de Dieu : le Sabbat du septième jour. Ainsi, je démontrerai au monde que le jour sanctifié et béni par Dieu a été changé. Ce jour ne subsistera pas dans l'esprit des hommes. J'effacerai son souvenir. Je mettrai à sa place un jour qui ne porte pas les lettres de créance du ciel, un jour qui ne pourra pas être un signe entre Dieu et son peuple. Je ferai que les gens acceptent ce jour en lui attribuant la sainteté que Dieu a mise sur le septième jour. Je m'exalterai par mon représentant. Le premier jour sera magnifié et le monde protestant recevra ce faux sabbat comme authentique. Par la violation du Sabbat institué par Dieu, je ferai que sa loi soit méprisée. Je ferai en sorte que les paroles : « ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe », soient appliquées à mon sabbat. Ainsi, le monde sera mien. Je serai le gouverneur de la terre, le prince du monde. Par mon pouvoir, je contrôlerai les esprits de telle manière, que le Sabbat de Dieu sera un objet de mépris. Un signe ? Je ferai que l'observation du septième jour soit un signe de déloyauté envers les autorités de la terre. Les lois humaines seront si restrictives, que les hommes et les femmes n'oseront pas observer le Sabbat du septième jour. Par peur de manquer d'aliments et de vêtements ils s'uniront avec le monde dans la transgression de la loi de Dieu, et la terre sera complètement sous ma domination. » L'homme de péché a institué un faux sabbat, et le soi-disant monde chrétien a adopté cet enfant de la papauté, en refusant d'obéir à Dieu. Ainsi, Satan conduit les hommes et les femmes dans une direction opposée à la ville de refuge. En considérant les multitudes qui le suivent, il est prouvé qu'Adam et Ève ne sont pas les seuls à avoir accepté les paroles de l'astucieux ennemi. L'ennemi de tout ce qui est bon a changé le poteau indicateur qui signalait le chemin de la désobéissance comme s'il était celui de la félicité. Il a insulté le Seigneur en refusant d'obéir à un « Ainsi dit Jéhova. » Il espéra changer les temps et les lois. [29] Daniel 9 1. Voir le com. d'EGW sur Jérémie 25:27-29. 2. Dieu prépare le chemin. Pendant que ceux qui étaient restés fidèles à Dieu au milieu de Babylone cherchaient le Seigneur et étudiaient les prophéties qui prédisaient leur libération, Dieu était en train de préparer le coeur des rois pour qu'ils sympathisent avec son peuple repenti. [30] 3-19. Prophétie et prière. L'exemple de la prière et de la confession de Daniel nous sont donnés pour nous instruire et pour nous encourager. Pendant presque soixante-dix ans, Israël avait été en captivité. La terre que Dieu avait choisie comme sa possession était tombée au pouvoir des païens. La ville bien-aimée, réceptacle de la lumière du ciel, qui fit autrefois la joie de toute la terre, était maintenant méprisée et déshonorée. Le temple, qui avait hébergé l'arche de l'alliance de Dieu et les chérubins de gloire qui avaient projeté leur ombre sur le propitiatoire, était en ruines. Le lieu même de son emplacement était profané par les pieds des impies. Les fidèles qui connurent sa gloire antérieure étaient pleins d'angoisse devant la désolation de la sainte maison qui avait distingué Israël en tant que peuple élu de Dieu. Ces hommes avaient été témoins des condamnations de Dieu à cause des péchés de son peuple. Ils avaient été les spectateurs de l'accomplissement de cette parole. Ils avaient aussi été les témoins des promesses de la faveur divine si Israël retournait à Dieu et cheminait avec droiture devant lui. Les vieux pèlerins grisonnants accouraient à Jérusalem pour prier au milieu de ses ruines. Ils baisaient ses pierres et les humectaient de leurs larmes tandis qu'ils priaient le Seigneur pour qu'il ait pitié de Sion et la couvre de la gloire de sa justice. Daniel savait que le temps de la captivité d'Israël était presque terminé; mais il ne croyait pas que parce que Dieu avait promis de les libérer, ils n'avaient aucune part à accomplir. Par le jeûne et la contrition il chercha le Seigneur, lui confessant ses propres péchés et les péchés du peuple. [31] 24. La justice éternelle apportée. Avec bonté, Dieu fera connaître ses desseins par les agents de son choix. Alors, la grande oeuvre de la rédemption avancera. Les hommes sauront ce qu'est la réconciliation pour l'iniquité et la justice éternelle que le Messie apporta par son sacrifice. La croix du Calvaire est le grand centre. Lorsque cette vérité est acceptée et qu'on agit en conformité avec elle, le sacrifice de Christ devient effectif. C'est ce que Gabriel révéla à Daniel en réponse à sa prière fervente. C'est de cela dont Moïse et Élie parlèrent avec Christ lors de sa transfiguration. Par l'humiliation de la croix, il devait procurer une libération éternelle à tous ceux qui suivraient ses pas en donnant des preuves positives de leur séparation du monde. [32] Daniel 10 3. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 1:8. 5-7. Christ apparaît à Daniel. Un personnage qui n'était autre que le Fils de Dieu apparut à Daniel. Cette description est similaire à celle que Jean présente lorsque le Christ se révèle à lui sur l'île de Patmos. Maintenant, notre Seigneur vient avec un autre message céleste pour montrer à Daniel ce qui doit arriver dans les derniers jours. Cette connaissance fut donnée à Daniel et elle a été enregistrée par l'Inspiration pour nous qui avons atteint la fin des temps. [33] 12-13. Deux conseils opposés. (On cite Daniel 10:12-13) Ici, nous voyons que les instruments célestes doivent affronter des obstacles avant que le dessein de Dieu s'accomplisse au temps marqué. Le roi de Perse était dominé par le plus puissant de tous les mauvais anges. Comme Pharaon, il refusa d'obéir à la parole du Seigneur. Gabriel déclara : Il s'opposa à moi durant vingt et un jours par ses accusations contre les juifs. Mais Michel vint à son aide, alors il resta parmi les rois de Perse, en maintenant les pouvoirs sous contrôle, en donnant de bons conseils en opposition aux mauvais. Les bons et les mauvais anges ont une part dans les plans de Dieu pour son royaume terrestre. Le but de Dieu est de poursuivre son oeuvre dans des lignes correctes, au moyen de plans qui aboutissent à sa gloire. Mais Satan tente toujours de contrecarrer le dessein de Dieu. Les serviteurs de Dieu peuvent faire progresser son oeuvre seulement s'ils s'humilient devant le Seigneur. Le succès ne doit jamais dépendre de leurs propres efforts ni d'une exhibition ostentatoire. [34] 13. Une lutte invisible. Nous avons, dans la Parole de Dieu, des exemples d'agents célestes qui influencèrent l'esprit de rois et de gouverneurs, alors qu'en même temps, les instruments sataniques étaient eux aussi en train d'influencer leur esprit. Aucune éloquence humaine, par des opinions présentées puissamment, ne peut changer l'oeuvre des instruments sataniques. Satan tente continuellement d'obstruer le chemin, pour que la vérité soit entravée par les idées humaines, et que ceux qui ont la lumière et la connaissance soient en grand danger, à moins qu'ils ne se consacrent continuellement à Dieu en humiliant le moi et en comprenant le danger du moment. Des êtres célestes sont destinés à répondre aux prières de ceux qui sont en train de travailler d'une façon désintéressée pour promouvoir la cause de Dieu. Les anges les plus éminents des cours célestes sont désignés pour que les prières qui montent à Dieu pour l'avancement de son oeuvre soient efficaces. Chaque ange a son poste particulier, duquel il ne lui est pas permis de s'éloigner pour aller dans un autre lieu. S'il s'en éloignait les puissances des ténèbres obtiendraient un avantage... Le conflit entre le bien et le mal se poursuit jour après jour. Pourquoi, sont-ce ceux qui ont eu beaucoup d'opportunités et d'avantages, qui ne comprennent pas l'intensité de cette œuvre ? Ils devraient être intelligents sur ce thème. Dieu est le gouverneur. Par son pouvoir suprême il réprime et domine les puissances de la terre. Par ses agents, il mène à bien l'oeuvre qui fut ordonnée avant la fondation du monde. En tant que peuple, nous ne comprenons pas comme nous le devrions le grand conflit qui se livre entre les êtres invisibles, la controverse entre les anges loyaux et les anges infidèles. Les mauvais anges sont continuellement en action, préparant leur plan d'attaque, dirigeant en tant que chefs, rois et gouverneurs les forces humaines déloyales... J'exhorte les ministres du Christ à mettre l'accent dans l'esprit de tous ceux qui sont à la portée de leur voix, sur la vérité du ministère des anges. Ne vous laissez pas dominer par des spéculations fantaisistes. Notre unique sécurité est la Parole écrite. Nous devons prier comme le fit Daniel afin d'être gardés par les êtres célestes. Les anges, en tant qu'esprits secourables, sont envoyés pour servir ceux qui seront les héritiers du salut. Priez, mes frères; priez comme vous ne l'avez jamais fait auparavant. Nous ne sommes pas prêts pour la venue du Seigneur. Nous avons besoin d'accomplir avec application une oeuvre pour l'éternité. [35] Daniel 12 3. Voir le com. d'EGW sur Ésaïe 60:1. Des étoiles et des gemmes sur la couronne. En menant une vie de consécration et d'abnégation en faisant du bien aux autres, vous avez peut-être ajouté des étoiles et des gemmes à la couronne que vous porterez dans le ciel et accumulé des trésors éternels, qui ne périssent pas. [36] 10. Les impies manquent d'intelligence. (On cite Daniel 12:10) Les impies ont choisi Satan pour chef. Sous sa domination, les facultés merveilleuses de l'esprit sont utilisés pour construire des instruments de destruction. Dieu a donné à l'esprit humain un grand pouvoir, un pouvoir pour montrer que le Créateur a doté l'homme d'une habileté pour accomplir une grande oeuvre contre l'ennemi de toute justice, un pouvoir pour montrer qu'il est possible de remporter des victoires dans le conflit contre le mal. « C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. » Ces paroles sont destinées à ceux qui accomplissent le dessein de Dieu. Les facultés humaines ont été utilisées pour réaliser une oeuvre qui est une bénédiction pour l'humanité, et Dieu est glorifié. Mais lorsque ceux à qui Dieu a confié des capacités se livrent aux mains de l'ennemi, ils deviennent un pouvoir de destruction. Quand les hommes ne font pas de Dieu le premier, le dernier et le meilleur en toutes choses; quand ils ne se livrent pas à lui pour la réalisation des desseins divins, Satan vient et utilise à son service leur esprit qui, remis à Dieu, aurait pu faire beaucoup de bien. Sous la direction satanique ils exécutent une mauvaise oeuvre avec puissance et adresse. Dieu désirait qu'ils agissent sur un plan d'action élevé, et qu'ils soient pénétrés de son Esprit, et qu'ils acquièrent une éducation qui les rendraient aptes à effectuer les oeuvres de justice; mais ils ne connaissent rien de cette éducation. Ils sont impuissants. Leurs facultés ne les conduisent pas correctement, car ils sont sous la domination de l'ennemi. [37] 13. Daniel doit maintenant recevoir son héritage. (On cite Daniel 12:9,4,10,13) Le temps est arrivé où Daniel doit recevoir son héritage. Le temps est arrivé où, comme jamais auparavant, la lumière qui lui a été donnée doit être propagée dans le monde. Si ceux pour qui le Seigneur a tant fait, cheminaient dans la lumière, leur connaissance du Christ et des prophéties le concernant augmenteraient grandement à mesure qu'ils s'approchent de la fin de l'histoire de cette terre. [38] Notes : 1. Lettre 57, 1896 2. The Review and Herald 2/4/1889 3. The Youth’s Instructor 18/8/1898 4. The Youth’s Instructor 12/11/1907 5. The Youth’s Instructor 6/9/1900 6. The Youth’s Instructor 20/8/1903 7. Lettres 57, 1896 8. The Review and Herald 22/3/1898 9. Manuscript 82, 1900 10. The Youth’s Instructor 25/8/1886 11. The Youth’s Instructor 22/9/1903 12. Manuscript 63, 1899 13. The Youth’s Instructor 8/9/1903 14. Lettre 32, 1899 15. Manuscript 24, 1891 16. The Signs of the Times 6/5/1897 17. The Review and Herald 3/5/1892 18. The Review and Herald 1/2/1881 19. The Review and Herald 18/3/1907 20. A New Life No. 31, p.1 21. The Review and Herald 11/1/1906 22. The Youth’s Instructor 13/12/1904 23. The Youth’s Instructor 19/5/1898 24. The Youth’s Instructor 1/11/1900 25. The Signs of the Times 2/2/1882 26. Lettre 32, 1899 27. Manuscript 17, 1906 28. Manuscript 105, 1901 29. The Review and Herald 17/4/1900 30. The Review and Herald 21/3/1907 31. The Review and Herald 9/2/1897 32. Lettre 201, 1899 33. The Review and Herald 8/2/1881 34. Lettre 201, 1899 35. Lettre 201, 1899 36. Manuscript 69, 1912 37. Lettre 141, 1902 38. Manuscript 176, 1899 Chapitre 28 Osée Osée 4 17. Un terrible écriteau. Le pécheur se place, par un refus persistant, dans une situation où il ne sait rien d'autre sinon résister. Quand il méprise les invitations de la miséricorde de Dieu et qu'il continue à semer les graines de l'incrédulité, le terrible écriteau « Éphraïm est associé aux idoles : Laisse-le ! » sera apposé sur sa porte. [1] Le pécheur se place, par un refus persistant, dans une situation où il ne sait rien d'autre sinon résister. Quand il méprise les invitations de la miséricorde de Dieu et qu'il continue à semer les graines de l'incrédulité, le terrible écriteau « Éphraïm est associé aux idoles : Laisse-le ! » sera apposé sur sa porte. [2] Osée 6 6-7. (Michée 6:6-8) Des sacrifices répugnants. Les nombreux sacrifices offerts par les juifs et les flots de sang pour l'expiation des péchés pour lesquels ils n'avaient pas expérimenté une vraie repentance, ont toujours été répugnants pour Dieu. Il dit, par l'intermédiaire de Michée : « Avec quoi me présenterai-je devant l'Éternel, pour m'humilier devant le Dieu Très-Haut ? Me présenterai-je avec des holocaustes, avec des veaux d'un an ? L'Éternel agréera-t-il des milliers de béliers, des myriades de torrents d'huile ? Donnerai-je pour mes transgressions mon premier-né, pour le péché de mon âme le fruit de mes entrailles ? On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; et ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » Les offrandes coûteuses et une apparence de sainteté ne peuvent pas gagner la faveur de Dieu. Ce qu'il exige pour ses miséricordes c'est un esprit ouvert à la lumière de la vérité, l'amour et la compassion pour nos semblables, et un esprit qui refuse d'être séduit par l'avarice et l'égoïsme. Les sacrificateurs et les gouverneurs manquaient de ces éléments essentiels pour recevoir la faveur de Dieu, et leurs offrandes les plus précieuses étaient une abomination à la vue du Seigneur. [3] Osée 8 1. Voir le com. d'EGW sur Jérémie 23:1. Osée 12 7. Voir le com. d'EGW sur Proverbes 16:11. Osée 13 9. Voir le com. d'EGW sur Jérémie 23:1 Notes : 1. Lettre 51a, 1895 2. Lettre 51a, 1895 3. The Signs of the Times 21/3/1878 Chapitre 29 Joël Joël 2 23. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 18:1. 28-29. (Actes 2:17-18) Un accomplissement plus évident. Si cette prophétie de Joël eut un accomplissement partiel aux jours des apôtres, nous vivons une époque où elle doit se manifester d'une façon encore plus évidente au peuple de Dieu. Dieu déversera son Esprit sur son peuple de telle manière, qu'il se convertira en lumière au milieu de l'obscurité morale, et une grande lumière se réfléchira dans le monde entier. Que notre foi puisse augmenter pour que le Seigneur puisse oeuvrer puissamment avec son peuple. [1] Note : 1. Manuscript 49, 1908 Chapitre 30 Amos Aucun commentaire. Chapitre 31 Abdias Aucun commentaire. Chapitre 32 Jonas Aucun commentaire. Chapitre 33 Michée Aucun commentaire. Chapitre 34 Nahum Aucun commentaire. Chapitre 35 Habacuc Aucun commentaire. Chapitre 36 Sophonie Aucun commentaire. Chapitre 37 Aggée Aggée 1 1-2. Des supplications en vue d'obtenir un délai déshonorent Dieu. L'expression « ce peuple dit », est significative. Les Israélites n'avaient pas démontré de la bonne volonté au bon moment. On s'attend à une prompte obéissance de la part de ceux que le Seigneur choisit et guide. Les supplications en vue d'obtenir un délai déshonorent Dieu. Et, cependant, ceux qui préfèrent agir selon leur caprice inventent souvent des excuses artificieuses de propre justification. C'est pour cela que les Israélites déclarèrent qu'ils avaient commencé à réédifier, mais qu'ils n'avaient pas terminé leurs travaux à cause des obstacles imaginés par leurs ennemis. Ils pensaient que ces obstacles étaient l'indication que ce n'était pas le moment adéquat de reconstruire. Ils déclaraient que le Seigneur avait fait naître des difficultés pour réprouver leur hâte. C'est pour cela que Dieu, par un message à son prophète, ne se réfère pas à eux comme « son peuple » mais comme « ce peuple ». Les Israélites n'avaient pas de véritable excuse pour abandonner leurs travaux du temple. C'est au moment où les difficultés les plus sérieuses surgirent qu'ils auraient dû persévérer dans la reconstruction. Mais ils furent poussés par le désir égoïste d'éviter le danger d'éveiller l'opposition de leurs ennemis. Ils n'avaient pas la foi, qui est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. Ils hésitèrent, sans oser avancer par la foi aux moyens avec lesquels Dieu leur ouvrirait le chemin, parce qu'ils ne pouvaient pas voir la fin dès le commencement. Lorsque les difficultés surgirent, ils s'écartèrent de l'oeuvre. L'histoire se répétera. Il y aura des échecs religieux parce que les hommes n'ont pas la foi. Quand ils regardent aux choses visibles, elles leur paraissent comme des impossibilités; mais Dieu peut les guider pas à pas dans la direction qu'il désire les voir suivre. Son oeuvre n'avancera que lorsque ses serviteurs avanceront par la foi. Bien qu'ils aient à passer par des temps d'épreuves, ils doivent cependant toujours se rappeler qu'ils sont en lutte contre un ennemi affaibli et vaincu. Le peuple de Dieu triomphera finalement de toutes les puissances des ténèbres. [1] 2. Une fausse interprétation de la prophétie entrave l'oeuvre de Dieu. Le Seigneur a des ressources. Sa main est aux commandes. Lorsque le temps où le temple devait être reconstruit arriva, il poussa Cyrus son instrument, à percevoir les prophéties le concernant et à donner la liberté au peuple juif. Bien plus, Cyrus lui accorda les facilités nécessaires pour rebâtir le temple du Seigneur. Cette oeuvre débuta au temps de Cyrus, et ses successeurs poursuivirent l'oeuvre commencée. (On cite Ésaïe 45:1 et 44:28) Les Samaritains tentèrent d'entraver cette oeuvre. Par de fausses informations, ils éveillèrent la suspicion dans l'esprit de quelques personnes méfiantes par nature, et à cause de ce découragement, les Juifs devinrent incrédules et indifférents à l'oeuvre que le Seigneur voulait les voir réaliser, et Smerdis, l'usurpateur, s'opposa à eux. « Alors fut interrompu l'ouvrage de la maison de Dieu à Jérusalem, et il fut interrompu jusqu'à la seconde année du règne de Darius, roi de Perse. » Lorsque Darius monta sur le trône, il annula l'oeuvre et l'interdiction de l'usurpateur. Mais alors, ceux qui auraient dû démontrer le plus grand intérêt persistèrent dans leur indifférence. Ils appliquèrent mal la prophétie donnée par l'Inspiration. Ils interprétèrent mal la Parole de Dieu, et ils déclarèrent que le temps de la reconstruction n'était pas encore arrivé, et qu'ils ne l'entreprendraient pas tant que les jours ne se seraient pas complètement accomplis. Mais pendant qu'ils cessèrent l'édification de la maison du Seigneur, le temple où ils auraient pu adorer Dieu, jusqu'à la fin du temps spécifié de la captivité des juifs, ils se construisirent des maisons pour eux-mêmes. [2] 13. Le reproche se convertit en stimulant. Ce fut après le second message d'Aggée que le peuple comprit que le Seigneur était sérieux. Ils n'osèrent pas mépriser l'avertissement réitéré que leur prospérité et la bénédiction de Dieu dépendaient de leur complète obéissance aux instructions reçues. Aussitôt qu'ils décidèrent d'accomplir les ordres du Seigneur, ses messages de reproches se convertirent en paroles d'encouragement. Oh, combien notre Dieu est miséricordieux ! Il dit : « Je suis avec toi. » Le Seigneur Dieu tout-puissant règne. Il assure au peuple que s'il lui obéit, il se placera ainsi dans une situation où Dieu pourra le bénir pour la gloire de son nom. Si le peuple de Dieu se confie seulement en lui et croit en lui, Dieu le bénira. [3] Aggée 2 1-9, 11-12. Des paraboles qui montrent ce que Dieu approuve. En parlant de la reconstruction de la maison de Dieu, le prophète Aggée montre, sous forme de paraboles, ce que Dieu approuve et ce qu'il condamne. (On cite Aggée 2:1-9,11-12). Ceci est une parabole. Le sacrifice dont il est dit qu'il est une chair consacrée, était une représentation de Christ, qui était le fondement de l'économie juive et qui doit toujours être considéré comme Celui qui rend possible la purification des péchés de l'homme. [4] 9. Supériorité et objectif du second temple. La gloire extérieure du temple n'était pas la gloire du Seigneur. Des instructions furent données concernant la bénédiction qui devait reposer sur le temple. Par sa restauration dans un style plus simple que le premier, le peuple y verrait leur erreur passée d'avoir été dépendant de la pompe et de la splendeur des formes et des cérémonies extérieures. Le temple devait aussi être érigé à ce moment là, afin de quitter l'injure de leur déloyauté envers Dieu. Aggée leur fit savoir que par un repentir sincère et un achèvement rapide du temple, ils devaient rechercher la purification du péché de désobéissance qui les avait séparés de Dieu et avait ajourné la réalisation de l'oeuvre de reconstruction. En négligeant le temple, qui était le reflet de la présence de Dieu, le peuple avait grandement déshonoré le Seigneur. Il recevait maintenant, l'ordre d'honorer la maison de Dieu comme une chose sacrée, non par sa magnificence comme le firent les Juifs aux jours du Christ, mais parce que Dieu avait promis d'y être présent. Et, le deuxième temple devait être supérieur au premier parce que le Messie l'honorerait dans un sens spécial de sa présence même. [5] 10-14. Un service acceptable. Pour que les constructeurs du second temple ne commettent pas des erreurs, le Seigneur les instruisit clairement par une parabole, sur la nature du service acceptable à ses yeux. L'âme corrompue par le péché est représentée par l'image d'un corps mort en état de putréfaction. Toutes les ablutions et les aspersions, ordonnées par la loi cérémonielle, étaient des leçons sous forme de paraboles qui enseignaient la nécessité d'une oeuvre de régénération interne du coeur pour la purification de l'âme morte en état de transgression et de péché, et aussi, la nécessité du pouvoir sanctifiant du Saint-Esprit. [6] 14-19. Le coeur mis à nu. Dans ce passage, le coeur est mis à nu. Le Seigneur scrute les oeuvres des fils des hommes. Il peut faire diminuer; il peut faire croître et bénir. Les soi-disant croyants, qui révèlent par leurs actes qu'ils sont encore accrochés à leurs pratiques égoïstes, sont guidés par des principes mondains. Les principes de justice et d'intégrité ne sont pas appliqués à la vie pratique. [7] 23. Cailloux ou gemmes polies. Les chrétiens sont les joyaux du Christ. Ils doivent resplendir de tous leurs feux pour lui, en réfléchissant la lumière de sa beauté. Leur éclat dépend du polissage qu'ils ont reçu. Ils peuvent choisir d'être polis ou de rester à l'état brut. Mais celui qui est déclaré digne d'une place dans le temple du Seigneur doit se soumettre au processus du polissage. Sans ce polissage effectué par le Seigneur, ils ne peuvent par réfléchir plus de lumière que celle d'un caillou ordinaire. Christ dit à l'homme : « Tu es mien. Je t'ai acheté. Maintenant, tu n'es qu'une pierre rugueuse; mais si tu te places entre mes mains, je te polirai, et l'éclat avec lequel tu vas resplendir apportera l'honneur à mon nom. Personne ne t'arrachera de ma main. Je ferai de toi mon trésor particulier. Le jour de mon couronnement tu seras un joyau sur ma couronne de joie. » L'Artisan divin ne dédie que peu de temps au matériel sans valeur. Il polit seulement les joyaux précieux comme ceux d'un palais, en éliminant toutes les aspérités. Ce processus est rigoureux et éprouvant; il blesse l'orgueil humain. Christ taille au plus profond de l'expérience que l'homme, dans sa propre-suffisance, a considérée comme complète, et il ôte du caractère l'exaltation du moi. Il élimine en taillant la surface en trop, et en passant la pierre sur la meule, il exerce une pression sur elle afin de supprimer toutes les rugosités. Après cela, en élevant le joyau face à la lumière, le Maître voit en lui un reflet de lui-même, et il le déclare digne d'obtenir une place dans son écrin. « En ce jour-là, dit l'Éternel des armées, je te prendrai, et je te garderai comme un sceau; car je t'ai choisi, dit l'Éternel des armées. » Bénie soit l'expérience, bien que sévère, qui donne une nouvelle valeur à la pierre et fait qu'elle brille d'un vif éclat. [8] La vie cachée en Christ est préservée. Dieu ne tolérera pas qu'un de ses ouvriers loyaux soit laissé seul pour lutter contre des forces supérieures, et qu'il soit vaincu. Il garde comme un joyau précieux tous ceux dont la vie est cachée avec Christ en Dieu. Il dit de chacun : « Je te garderai comme un sceau; car je t'ai choisi. » [9] Notes : 1. The Review and Herald 5/12/1907 2. Manuscript 116, 1897 3. Manuscript 116, 1897 4. Manuscript 95, 1902 5. The Review and Herald 12/12/1907 6. The Review and Herald 19/12/1907 7. Manuscript 95, 1902 8. The Review and Herald 19/12/1907 9. Manuscript 95, 1902 Chapitre 38 Zacharie Zacharie 2 6-9. Une exhortation peu suivie. Comme il est triste de constater que cette exhortation émouvante eut si peu de réponse ! Si cette supplication de fuir de Babylone avait été obéie, comme la condition des juifs aurait été différente durant les temps d'épreuve de Mardochée et Esther ! Les desseins du Seigneur pour son peuple ont toujours été les mêmes. Il désire prodiguer aux fils des hommes les richesses d'un héritage éternel. Son royaume est un royaume éternel. Lorsque ceux qui choisirent de devenir des sujets obéissants du Très-Haut seront finalement sauvés dans le royaume de gloire, le dessein de Dieu se sera accompli pour l'humanité. [1] Comme il est triste de constater que cette exhortation émouvante eut si peu de réponse ! Si cette supplication de fuir de Babylone avait été obéie, comme la condition des juifs aurait été différente durant les temps d'épreuve de Mardochée et Esther ! Les desseins du Seigneur pour son peuple ont toujours été les mêmes. Il désire prodiguer aux fils des hommes les richesses d'un héritage éternel. Son royaume est un royaume éternel. Lorsque ceux qui choisirent de devenir des sujets obéissants du Très-Haut seront finalement sauvés dans le royaume de gloire, le dessein de Dieu se sera accompli pour l'humanité. [2] Zacharie 3 1. La même oeuvre aujourd'hui. Josué nous est présenté comme suppliant l'Ange. Sommes-nous occupés à la même oeuvre ? Nos prières montent-elles à Dieu avec une foi vivante ? Ouvrons-nous la porte de notre coeur à Jésus et refusons-nous à Satan toute possibilité d'y entrer ? Obtenons-nous quotidiennement une lumière plus claire et une force plus grande pour que nous puissions nous maintenir dans la justice de Christ ? Vidons-nous notre coeur de tout égoïsme, et le lavons-nous afin de le préparer à recevoir la dernière pluie du ciel ? C'est aujourd'hui que nous devons confesser et abandonner nos péchés pour qu'ils puissent être portés d'avance en jugement pour être effacés. [3] 1-3. Faux accusateur. Ceux qui honorent Dieu et gardent ses commandements sont la cible des accusations de Satan. L'ennemi agit avec toute son énergie pour pousser les personnes à pécher. Alors, mettant en avant les péchés passés de celles-ci, il exige qu'on lui permette d'exercer sa cruauté infernale sur elles, ses propres sujets. À propos de cela, Zacharie a écrit : « Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, représentant du peuple qui garde les commandements de Dieu -- debout devant l'ange de l'Éternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l'accuser. » Christ est notre Souverain Sacrificateur. Satan se tient en face de lui, nuit et jour, comme un accusateur des frères. Avec son pouvoir magistral, il présente chaque trait répréhensible du caractère comme une raison suffisante pour que le Christ retire son pouvoir protecteur, lui permettant ainsi de décourager et de détruire ceux qu'il a fait pécher. Mais Christ a fait l'expiation pour chaque pécheur. Pouvons-nous, par la foi, entendre notre Avocat dire : « N'est-ce pas là un tison arraché du feu ? » « Or Josué était couvert de vêtements sales. » Les pécheurs apparaissent ainsi devant l'ennemi, qui par son grand pouvoir trompeur, les a séparés de leur loyauté à Dieu. L'ennemi revêt de vêtements de péché et de honte, ceux qui ont été vaincus par ses tentations, puis il déclare qu'il est injuste que Christ soit leur Lumière et leur Défenseur. [4] 4. L'orgueil provient de l'ignorance. Toute exaltation propre et admiration de soi sont le résultat de l'ignorance de Dieu et de Jésus-Christ qu'il a envoyé. Avec quelle rapidité l'estime personnelle meurt et l'orgueil est abattu dans la poussière de la terre, lorsque nous contemplons les charmes incomparables du caractère de Christ ! La sainteté de son caractère est réfléchie par tous ceux qui le servent en esprit et en vérité. Si nos lèvres ont besoin d'être lavées, si nous nous rendons compte de notre destitution et si nous nous approchons de Dieu avec un coeur contrit, le Seigneur ôtera la souillure, et dira à son ange : « Otez-lui les vêtements sales ! » et revêtez-le « d'habits de fête ». [5] 4-5. Un changement de vêtements. Vous, pauvres et mortels repentis, écoutez les paroles de Jésus, et croyez ce que vous entendez : « L'ange, prenant la parole [à cause des accusations de Satan], dit à ceux [les anges] qui étaient devant lui [d'exécuter ses ordres] : Otez-lui les vêtements sales ! » J'effacerai ses transgressions. Je couvrirai ses péchés. Je lui imputerai ma justice. « Puis il dit à Josué : Vois, je t'enlève ton iniquité, et je te revêts d'habits de fête. » Les vêtements sales ont été enlevés, et Christ a dit : « Vois je t'enlève ton iniquité. » L'iniquité est transférée à l'innocent, pur et saint Fils de Dieu; et l'homme, sans aucun mérite, se tient debout devant le Seigneur, lavé de toute injustice, et revêtu de la justice imputée de Christ. Quel changement de vêtements que celui-ci! Et Christ fait encore plus que cela pour eux : (On cite Zacharie 3:4-7) C'est l'honneur que Dieu confère à tous ceux qui sont revêtus des vêtements de la justice de Christ. Avec un tel encouragement, comment les hommes peuvent-ils persister dans le péché. Comment peuvent-ils affliger le coeur de Christ ? [6] 4-7. Une expérience qui se répète. Celui qui était couvert de vêtements sales représentent ceux qui ont commis des erreurs, mais qui se sont repentis avec une telle sincérité, que le Seigneur, qui pardonne tous les péchés de ceux qui se repentent, est satisfait. Satan tente d'humilier ceux qui se sont vraiment repentis de leurs péchés. Et ceux qui persistent dans leurs mauvais agissements sont incités par Satan à décourager ceux qui se sont repentis. Il y en a qui sont tombés très bas dans leurs transgressions, et qui n'ont jamais confessé leurs péchés. Ils tenteront de faire tomber toute l'opprobre possible sur ceux que Satan a essayé de détruire, mais qui se sont repentis et se sont humiliés devant Dieu, en confessant leurs fautes au Sauveur qui pardonne les péchés et qui ont reçu son pardon. Ceux qui ne se sont pas repentis de leurs péchés et n'ont pas été pardonnés, décourageront ceux qui se sont vraiment repentis, en divulguant leurs fautes devant ceux qui n'en n'ont pas connaissance. Ils les accusent et les condamnent comme s'ils étaient eux-mêmes sans taches. Il m'a été montré que le cas qui est relaté dans le troisième chapitre de Zacharie est en train de se répéter maintenant, et il continuera de se répéter, alors que les hommes qui font profession de pureté refusent d'humilier leur coeur et de confesser leurs péchés. [7] Zacharie 4 6. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 2:11-15. 6-7, 10. Un faux pouvoir n'est pas la force de Dieu. Ce chapitre est plein d'encouragements pour ceux qui accomplissent l'oeuvre du Seigneur dans ces derniers jours. Zorobabel était allé à Jérusalem pour édifier la maison du Seigneur; mais il se vit entouré par les difficultés. Ses adversaires, « les gens du pays découragèrent le peuple de Juda; ils l'intimidèrent pour l'empêcher de bâtir, et firent cesser leurs travaux par violence et par force ». Mais le Seigneur intervint en leur faveur et la maison fut terminée. Les mêmes difficultés qui furent créées pour entraver la restauration et le développement de l'oeuvre de Dieu et les grandes montagnes de difficultés qui surgirent sur le chemin de Zorobabel, devront être affrontées par tous ceux qui aujourd'hui sont fidèles à Dieu et à son oeuvre. Beaucoup d'inventions humaines sont utilisées pour mener à bien des plans selon la volonté d'hommes avec lesquels Dieu ne travaille pas. Mais ce n'est pas par des fanfaronnades ni par une multitude de cérémonies qu'on démontre que Dieu est au côté de son peuple. Le supposé pouvoir des agents humains ne décide pas à ce sujet. Ceux qui s'opposent à l'oeuvre du Seigneur peuvent être un obstacle durant un certain temps; mais le même Esprit qui a guidé l'oeuvre du Seigneur la guidera aujourd'hui. « Ce n'est ni par la puissance ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Éternel des armées. » Le Seigneur veut que chaque âme soit forte de sa force. Il veut que nous regardions à lui pour que nous recevions ses directives. [8] 11-14. (Matthieu 25:1-13) L'huile purifie l'âme. Nous avons tous besoin d'étudier comme jamais auparavant la parabole des dix vierges. Cinq d'entre elles étaient sages et cinq étaient folles. Les sages mirent de l'huile dans leurs vases et aussi dans leurs lampes. C'est l'huile sainte symbolisée dans Zacharie. Ce symbole est de la plus grande importance pour ceux qui prétendent connaître la vérité. Mais si nous ne mettons pas la vérité en pratique, nous n'avons pas reçu l'huile sainte qui découle des deux conduits d'or. L'huile est reçue dans des vases préparés pour elle. Cette huile, c'est le Saint-Esprit dans le coeur, qui oeuvre par amour et purifie les âmes. Satan est en train de travailler de toute sa force infernale pour éteindre cette lumière qui devrait brûler avec éclat dans l'âme et resplendir par des bonnes oeuvres. Les paroles de Dieu à Zacharie montrent la provenance de cette sainte huile dorée, et de sa lumière brillante, que le Seigneur allume dans les chambres de l'âme et qui éclaire le monde par le moyen des bonnes oeuvres. Satan tentera d'éteindre la lumière que Dieu a pour chaque âme. Il le fera en projetant son ombre sur le sentier afin d'intercepter chaque rayon de lumière céleste. Il sait que son temps est court. Le peuple de Dieu doit s'accrocher à Lui; sinon il sera désorienté. Si ceux qui forment le peuple de Dieu encouragent des traits de caractère héréditaires ou cultivés qui défigurent le Christ, alors qu'ils professent être ses disciples, ils seront comme l'homme dont parle l'Évangile, qui se présenta à la fête sans l'habit des noces, et comme les vierges folles qui n'avaient pas d'huile dans leurs vases et dans leurs lampes. Nous devons nous accrocher à celui que Dieu déclare être la vérité, même si le monde entier se disposait à le combattre. [9] L'huile communiquée au moyen de messages. (On cite Zacharie 4:1-3; 11-14) Le Seigneur maintient une communication constante avec les habitants de la terre, par l'intermédiaire des saints êtres qui entourent son trône. L'huile dorée représente la grâce avec laquelle Dieu maintient l'approvisionnement des lampes des croyants. Si ce n'était par le fait que cette huile afflue du ciel dans les messages de l'Esprit de Dieu, les agents du mal exerceraient une domination totale sur les hommes. Dieu est déshonoré lorsque nous ne recevons pas les messages qu'il nous envoie. Nous empêchons ainsi l'huile dorée, qu'il verse dans notre âme, d'être communiquée à ceux qui sont dans les ténèbres. [10] La parole s'écoule dans le coeur des messagers. (On cite Zacharie 4:11-14) Ces deux conduits d'or déversent leur contenu dans les récipients dorés, qui représentent le coeur des messagers vivants de Dieu qui portent la Parole du Seigneur aux personnes, sous formes d'admonestations et de supplications. La Parole même, représentée par cette huile dorée, doit s'écouler des deux oliviers qui sont aux côtés du Seigneur de toute la terre. C'est le baptême du feu par le Saint-Esprit. Il ouvrira l'âme des incrédules en produisant la conviction. Les besoins de l'âme peuvent être satisfaits uniquement par l'oeuvre du Saint-Esprit de Dieu. L'homme, par lui-même, ne peut rien faire pour combler les désirs et les aspirations du coeur. [11] 12. (Ésaïe 58:8) Donner continuellement pour recevoir continuellement. La capacité de recevoir l'huile sainte, qui vient des deux oliviers qui se vident eux-mêmes, dépend du fait que celui qui reçoit déverse lui-même cette huile sainte en la donnant sous forme de paroles et d'actions pour suppléer aux besoins des autres âmes. Que le travail de recevoir continuellement et de donner continuellement est précieux et satisfaisant ! C'est seulement en transmettant que nous pouvons conserver la faculté de recevoir. [12] Zacharie 8 7-13. La restauration spirituelle toute proche. L'oeuvre décrite par le prophète Zacharie est un symbole de la restauration spirituelle qui sera effectuée pour Israël avant la fin des temps. [13] Zacharie 9 12-17. Responsable des ténèbres. Les ténèbres des gentils étaient attribuables à la négligence de la nation juive, telle qu'elle est symbolisée dans le chapitre 9 de Zacharie. Tout le monde est inclus dans le pacte du grand plan de la rédemption. [14] 16. (Ésaïe 53:11; Éphésiens 1:18) La récompense de Christ. Christ contemple son peuple dans sa pureté et sa perfection comme la récompense de toutes ses souffrances, son humiliation et son amour, et le complément de sa gloire : Christ le grand centre d'où irradie toute la gloire. [15] Les ténèbres des gentils étaient attribuables à la négligence de la nation juive, telle qu'elle est symbolisée dans le chapitre 9 de Zacharie. Tout le monde est inclus dans le pacte du grand plan de la rédemption. [16] 16. (Ésaïe 53:11; Éphésiens 1:18). La récompense de Christ. Christ contemple son peuple dans sa pureté et sa perfection comme la récompense de toutes ses souffrances, son humiliation et son amour, et le complément de sa gloire: Christ le grand centre d'où irradie toute la gloire. [17] Notes : 1. The Review and Herald 26/12/1907 2. The Review and Herald 26/12/1907 3. The Review and Herald 19/11/1908 4. Manuscript 125, 1901 5. The Review and Herald 22/12/1896 6. Manuscript 125, 1901 7. Lettres 360, 1906 8. The Review and Herald 16/5/1899 9. Manuscript 140, 1901 10. The Review and Herald 3/2/1903 11. Manuscript 109, 1897 12. A New Life No. 12, p. 3-4 13. Lettre 42, 1912 14. Manuscript 65, 1912 15. The Review and Herald 22/10/1908 16. Manuscript 65, 1912 17. The Review and Herald 22/10/1908 Chapitre 39 Malachie Malachie 1 10. Ne réclamez pas un salaire pour chaque travail réalisé. Aujourd'hui comme aux jours de Malachie, il y a des pasteurs qui travaillent, non parce qu'ils n'osent pas faire autrement, non parce que la peine est sur eux, mais pour le salaire qu'ils reçoivent. C'est une grande erreur que d'attendre un salaire pour chaque travail effectué pour le Seigneur. La trésorerie du Seigneur a été appauvrie par ceux qui n'ont été qu'un préjudice pour la cause. Si les ministres se dédient pleinement à l'oeuvre de Dieu et consacrent toutes leurs énergies à encourager sa cause, ils ne manqueront de rien. Quant aux choses temporelles, ils ont une meilleure portion que leur Seigneur et que ses disciples élus, qu'il envoya. [1] 11. La prospérité juive devait révéler la gloire de Dieu. Les paroles prophétiques de Malachie se sont accomplies lors de la proclamation de la vérité du Seigneur aux Gentils. Dieu, dans sa sagesse infinie, choisit Israël comme dépositaire des trésors inappréciables de vérité pour toutes les nations. Il donna sa loi aux Israélites comme norme du caractère qu'ils devaient développer à la vue de toute la terre, des anges et des mondes qui n'ont pas chuté. Ils devaient révéler au monde les lois du gouvernement céleste. Par le précepte et l'exemple, ils devaient donner un témoignage décidé pour la vérité. La gloire de Dieu, sa majesté et sa puissance, devaient être révélées dans toute sa grandeur. Ils devaient être un royaume de sacrificateurs et de princes. Dieu leur donna tout le nécessaire pour être la plus grande nation de la terre. Par son infidélité, le peuple élu de Dieu développa un caractère exactement opposé à celui que le Seigneur désirait qu'il développe. Les Israélites mirent leurs propres modalités et caractéristiques sur la vérité. Ils oublièrent Dieu et perdirent de vue leur grand privilège d'être ses représentants. Les bienfaits qu'ils avaient reçus n'attirèrent aucune bénédiction au monde. Ils s'approprièrent tous les bénéfices pour leur propre gloire. Ils volèrent Dieu du service qu'il leur réclamait, et ils volèrent leur prochain de l'orientation religieuse et d'un saint exemple. Comme les habitants du monde antédiluvien, ils mirent en pratique tous les desseins de leurs coeurs méchants. Ils firent que les choses sacrées ressemblent à une farce, en disant : « C'est ici le temple de l'Éternel, le temple de l'Éternel », tout en déformant le caractère de Dieu, en déshonorant son nom et en contaminant son sanctuaire. [2] 13. Voir le com. EGW sur Lévitique 1:3. Malachie 2 1-2. Dieu exige plus que ce que nous lui donnons. Le Seigneur exige de tous ceux qui professent être son peuple beaucoup plus que ce que nous lui donnons. Il s'attend à ce que les croyants en Jésus-Christ révèlent au monde, par leurs paroles et leurs actes, le christianisme qui fut démontré dans la vie et le caractère du Rédempteur. Si la Parole de Dieu est accumulée dans leur coeur, ils donneront une démonstration pratique du pouvoir et de la pureté de l'Évangile. Le témoignage ainsi démontré au monde est de plus grande valeur que les sermons ou les professions de piété qui ne révèlent aucune bonne oeuvre. Que tous ceux qui prononcent le nom de Christ se souviennent qu'individuellement, ils font une impression favorable ou défavorable de la religion de la Bible dans l'esprit de tous ceux avec lesquels ils sont en relation. [3] Malachie 3 1-3. La vérité est un test continuel. Tout ce qui dans nos caractères ne peut entrer dans la cité de Dieu, sera réprouvé. Si nous nous soumettons à la purification du Seigneur, toutes les scories et les résidus seront consumés. Quand les élus du Seigneur reçoivent la lumière adéquate pour ce temps, ils ne seront pas induits à s'exalter eux-mêmes. Ils n'élaboreront pas eux-mêmes une règle avec laquelle mesurer leur propre caractère, car le Seigneur a donné une norme avec laquelle tout caractère sera éprouvé. Il n'y a pas une règle pour le pauvre et une autre pour le riche, car tous seront éprouvés par cette loi qui nous ordonne d'aimer Dieu par-dessus toutes choses et notre prochain comme nous-mêmes. Ceux qui obtiendront le trésor du ciel seront ceux qui auront accumulé leur trésor là-haut. Dieu nous donne la lumière et des opportunités pour apprendre de Christ afin que nous soyons comme lui en esprit et en caractère; mais nous ne devons nous conformer à aucune norme humaine. Nous devons recevoir la vérité de Dieu dans le coeur pour qu'elle contrôle la vie et donne forme au caractère. Le Seigneur considère les hommes dans les différentes sphères où ils agissent, et le caractère est éprouvé en accord avec les différentes circonstances où ils se trouvent. La vérité pure, raffinée et qui élève est un test continu pour mesurer l'homme. Si la vérité régit la conscience et est un principe permanent dans le coeur, elle se convertit en un instrument actif qui agit et oeuvre par l'amour en purifiant l'âme. Mais, si la connaissance de la vérité ne produit pas la beauté de l'âme, si elle ne soumet, n'adoucit et ne renouvelle pas l'homme en accord avec l'image de Dieu, elle n'est d'aucun bénéfice pour celui qui la reçoit. C'est « un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit ». La vérité telle qu'elle est en Jésus, est implantée dans le coeur par le Saint-Esprit, en oeuvrant toujours de l'intérieur vers l'extérieur. Elle se révèle dans nos paroles, notre esprit et nos actions à tous ceux avec lesquels nous sommes en relation. [4] 3-4. Un processus purificateur. (On cite Malachie 3:3-4) Dans ce passage, on nous décrit un processus purificateur, que le Seigneur des armées mènera à bien dans le coeur des hommes. Le processus est extrêmement angoissant pour l'âme; mais ce n'est que par ce moyen que les scories peuvent être éliminées. Il est nécessaire que nous supportions les épreuves, car par elles nous nous approchons de notre Père céleste pour que nous obéissions à sa volonté et que nous puissions lui offrir une offrande avec justice. Le Maître sait où nous devons être purifiés pour son royaume céleste. Il ne veut pas nous laisser dans le four jusqu'à ce que nous soyons complètement consumés. Comme celui qui raffine et purifie l'argent, il contemple ses enfants, et observe le processus de purification jusqu'à ce qu'il perçoive son image réfléchie en nous. Bien que fréquemment nous sentions que la flamme de l'affliction s'allume autour de nous, et que parfois nous craignions d'être entièrement consumés, la bonté aimante de Dieu pour nous est aussi grande dans ces moments-là que lorsque notre esprit est libre et que nous triomphons en lui. Le four doit purifier et raffiner, mais pas consumer et détruire. Dans sa providence, Dieu veut nous éprouver pour nous purifier comme les fils de Lévi, afin que nous lui offrions une offrande de justice. [5] Toute épreuve nécessaire se répète rarement. (On cite Malachie 3:3-4) Voici le processus, le processus de raffinage et de purification que veut effectuer le Seigneur des armées. L'oeuvre est très angoissante pour l'âme; mais ce n'est que par ce moyen que les déchets et les impuretés contaminantes peuvent être éliminées. Toutes nos épreuves sont nécessaires pour nous rapprocher de notre Père céleste et obéir à sa volonté, afin d'offrir au Seigneur une offrande de justice. Dieu a donné à chacun de nous des capacités, des talents à développer. Nous avons besoin d'une nouvelle et vivante expérience dans la vie divine pour accomplir la volonté de Dieu. Aucune quantité d'expériences passées ne suffira au présent, ni ne nous fortifiera pour vaincre les difficultés de notre chemin. Nous devons avoir quotidiennement une nouvelle grâce et une énergie renouvelée pour être vainqueurs. Nous sommes rarement placés deux fois dans la même situation. Abraham, Moïse, Élie et Daniel et beaucoup d'autres, furent tous durement éprouvés, mais pas de la même manière. Chacun passa par des épreuves et des afflictions individuelles dans le drame de la vie; mais la même épreuve apparaît rarement deux fois. Chacun a sa propre expérience, particulière dans son caractère et ses circonstances, pour accomplir une certaine oeuvre. Dieu a un travail, un dessein dans la vie de tous et de chacun de nous. Chaque acte, aussi petit soit-il, a sa place dans notre vie. Nous devons avoir la lumière continue et l'expérience qui vient de Dieu. Tous nous en avons besoin, et Dieu est plus disposé à ce que nous les recevions que nous le sommes à les accepter. [6] 5-17. Une scène de deux groupes. Deux groupes nous sont présentés dans le troisième chapitre de Malachie. Le Seigneur condamne ceux qui disent faire partie de son peuple sans être de fidèles sentinelles. L'accusation et la menace de Dieu contre ces personnes sont nettes et décidées. Le devoir de l'homme d'être fidèle à rendre au Seigneur la part qu'il réclame en dîmes et en offrandes, afin que l'oeuvre puisse aller de l'avant sans difficultés ni perturbations, est clairement définie. On nous présente des personnes qui ne sont pas remplies du Saint-Esprit, parce qu'elles n'ont pas marché humblement avec Dieu et n'ont pas été fidèles, nettes, pures et saintes aux yeux de Dieu. Dieu dit : « Vos paroles sont rudes contre moi, et vous dites : Qu'avons-nous dit contre toi ? Vous avez dit : Qu'avons-nous gagné à observer ses préceptes, et à marcher avec tristesse à cause de l'Éternel des armées ? Maintenant nous estimons heureux les hautains, ils tentent Dieu, et ils échappent. » Qui leur a demandé de marcher dans l'affliction ? Ce n'est pas Christ. Leur mélancolie est le fruit de leur propre volonté et de leur esprit profane. Ils se plaignent de Dieu les uns aux autres, laissant à penser qu'ils sont trompés, et donnant l'impression au monde qu'il ne vaut pas la peine d'être chrétien. Être jaloux et envieux de ses frères c'est être jaloux et envieux de Dieu. [7] 8. Ils trompent Dieu. Ceux qui refusent de se ranger du côté du Seigneur lui volent le service qu'il leur demande. Quel loyer lui paient-ils pour vivre dans une maison, dans ce monde ? Ils agissent comme s'ils avaient créer le monde, comme s'ils avaient le droit d'user à leur guise de ce qu'ils possèdent. Dieu prend en compte le mauvais usage de leurs talents d'origine divine. [8] 10-11. Un message toujours valable. Le devoir est le devoir, et il doit être accompli pour cette simple raison. Mais le Seigneur a compassion de nous dans notre condition déchue, et il accompagne ses ordres de promesses. Il prie instamment son peuple de le mettre à l'épreuve, et il déclare qu'il récompensera l'obéissance de ses plus riches bénédictions. [9] 11. Dieu peut disperser les ressources. Ceux qui retiennent égoïstement leurs ressources ne doivent pas être surpris si la main de Dieu disperse leurs biens. Ce qui aurait dû être consacré pour l'avancement de son oeuvre et de sa cause mais qui a été retenu, peut être enlevé de diverses manières. Dieu s'approchera d'eux avec des jugements. Beaucoup de pertes se produiront. Dieu peut disperser les ressources qu'il a prêtées à ses majordomes, s'ils refusent de les utiliser pour sa gloire. Peut-être que quelques-uns n'ont jamais eu à souffrir de telles pertes pour leur rappeler leur devoir non accompli, mais leurs cas sont des plus désespérés. [10] 13-16. Une seule personne ne doit pas témoigner. Le fait que le Seigneur ait été présenté comme écoutant les paroles prononcées par ses témoins, nous montre que Jésus est au milieu de nous. Il nous dit : « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux. » Une seule personne ne doit pas présenter tout le témoignage en faveur de Jésus, mais tous ceux qui aiment Dieu doivent témoigner de la préciosité de sa grâce et de la vérité. Ceux qui reçoivent la lumière de la vérité recevront leçon après leçon qui les éduqueront non pour qu'ils gardent le silence, mais pour qu'ils parlent souvent les uns aux autres. Ils doivent tenir compte de la réunion du Sabbat, quand ceux qui aiment et craignent Dieu, et qui pensent à son nom, peuvent avoir l'opportunité d'exprimer leurs pensées en parlant les uns aux autres. Que chacun tente de se convertir en un chrétien intelligent qui assume ses responsabilités et apporte sa part personnelle pour faire que la réunion soit intéressante et utile. La Majesté du ciel identifie ses intérêts avec ceux des croyants, quelle que soit leur modeste situation. Et, partout où ils ont le privilège de se retrouver ensemble, il est approprié qu'avec fréquence ils parlent les uns aux autres pour exprimer toute leur gratitude et leur amour qui résultent du fait de penser au nom du Seigneur. Ainsi, Dieu est glorifié lorsqu'on prête l'oreille et qu'on écoute, et la réunion de témoignages sera considérée comme la plus précieuse de toutes les réunions, car les paroles prononcées sont enregistrées dans le livre du souvenir. [11] 16. La mémoire continuellement rafraîchie. Chaque libération, chaque bénédiction que Dieu a accordées à son peuple dans le passé, devraient être fraîchement maintenues dans le recoin de la mémoire comme une promesse sûre qu'il nous donnera de nouvelles bénédictions plus riches et plus grandes. Les bénédictions du Seigneur s'adaptent aux besoins de son peuple. [12] Montrez le beau côté de la religion. Ne faites pas plaisir à l'ennemi en pensant continuellement au côté sombre de votre expérience. Confiez-vous plus pleinement en Jésus pour qu'il vous aide à résister à la tentation. Si nous pensions plus à Jésus, si nous parlions plus de Lui et moins de nous-mêmes, nous jouirions beaucoup plus de sa présence. Si nous demeurions en Lui, de telle façon que nous soyons pleins de paix, de foi et de courage, nous aurions une expérience si victorieuse à relater lorsque nous arrivons à la réunion, que les autres seraient revigorés par notre témoignage clair et puissant en faveur de Dieu. Ces précieuses reconnaissances sous forme de louanges à la gloire de la grâce divine, lorsqu'elles sont appuyées par une vie semblable à celle de Christ, ont un pouvoir irrésistible qui oeuvre pour le salut des âmes. Le côté brillant et heureux de la religion sera montré par tous ceux qui se sont consacrés quotidiennement à Dieu. Nous ne devrions pas déshonorer notre Seigneur par un récit lugubre de nos épreuves douloureuses. Toutes les épreuves qui sont reçues comme des moyens d'éducation produiront la joie. Toute la vie religieuse sera élevée, inspirée, encouragée, ennoblie, parfumée d'oeuvres et de bonnes paroles. L'ennemi se réjouit lorsque les âmes sont déprimées et abattues. Il désire que les incrédules reçoivent une impression erronée en voyant les effets de notre foi. Mais Dieu veut que l'esprit atteigne un haut niveau. Il désire que chaque âme triomphe par le pouvoir secourable du Rédempteur. [13] (Hébreux 10:25) Réfléchir des rayons de lumière. (On cite Malachie 3:16) La joie de recevoir les rayons de la lumière éternelle du trône de gloire est accordée au chrétien et il doit les réfléchir non seulement sur son propre sentier mais aussi sur celui des personnes qu'il rencontre. Par des paroles d'espérance, d'encouragement, de remerciements, et une joie bienveillante, il peut s'efforcer de rendre meilleurs ceux qui l'entourent, pour les élever, pour les conduire à rechercher, par dessus toutes les choses terrestres, la réalité éternelle, l'héritage immortel, les richesses impérissables. [14] 16-17. Des promesses qui s'accompliront. Les dernières paroles de ce passage donne une ébauche de l'expérience que le peuple de Dieu doit encore affronter. Nous avons, en tant que peuple, un merveilleux avenir. Les promesses du troisième chapitre de Malachie s'accompliront au pied de la lettre. [15] Les anges attendent les prières. Recherchez avec la plus grande ferveur une expérience et une piété plus profondes, et apprenez à cheminer avec prudence. Dieu n'abandonne pas ses enfants qui s'égarent, qui sont faibles dans la foi et qui commettent beaucoup d'erreurs. Le Seigneur prête l'attention et écoute leurs prières et leurs témoignages. Ceux qui contemplent Jésus jour après jour et heure après heure, qui veillent dans la prière, s'approchent de Jésus. Les anges aux ailes déployées attendent de porter leurs prières contrites à Dieu et pour les enregistrer dans les livres du ciel. [16] 17. Tout éclat est une lumière réfléchie. Tout l'éclat que possèdent ceux qui ont reçu la plus riche expérience, n'est que le reflet de la lumière du Soleil de justice. Celui qui vit le plus près de Jésus, brille le plus. Nous remercions Dieu parce que le Maître a caché quelques personnes, qui ne sont pas reconnues par le monde, mais dont les noms sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau. L'éclat de la gemme la plus petite dans l'écrin de Dieu, le glorifiera. Il y en a beaucoup qui durant cette vie ne semblent pas recevoir un honneur spécial; mais le Seigneur voient ceux qui le servent (On cite Mal. 3:17). [17] Des joyaux partout. Dieu a des joyaux dans toutes les Églises, et nous n'avons pas le droit de lancer des accusations retentissantes contre le soi-disant monde religieux, mais nous devons présenter à tous, avec humilité et amour, la vérité telle qu'elle est en Jésus. Que les hommes voient la piété, la consécration, qu'ils contemplent un caractère semblable à celui de Christ, et ils seront attirés à la vérité. Celui qui aime Dieu par-dessus toutes choses, et à son prochain comme lui-même, sera une lumière pour le monde. Ceux qui ont une connaissance de la vérité doivent la partager. Ils doivent glorifier Jésus, le Rédempteur du monde; ils doivent parler de la Parole de Vie. [18] Malachie 4 1. (Psaumes 11:6; Jean 8:44) Les racines et les branches du mal. Toute l'oeuvre du père du mensonge est enregistrée dans le livre des lois du ciel, et ceux qui se livrent au service de Satan, pour exprimer et présenter aux hommes les mensonges de Satan par le précepte et l'exemple, recevront selon leurs oeuvres. Les racines et les branches seront détruites par le feu des derniers jours. Satan, le grand général de l'apostasie, est la racine, et tous ses ouvriers, qui enseignent ses mensonges quant à la loi de Dieu, sont les branches. [19] 5-6. Le message d'Élie. À cette époque, avant le retour de Christ sur les nuées du ciel, Dieu a besoin d'hommes qui préparent un peuple à rester debout au grand jour du Seigneur. Dans ces derniers jours, une oeuvre semblable à celle de Jean doit être accomplie. Par des agents que le Seigneur a choisis, il donne des messages à son peuple, et il veut que tous prêtent attention aux admonestations et aux avertissements qu'il envoie. Le message qui précéda le ministère public de Christ fut : Repentez-vous publicains et pécheurs; repentez-vous, pharisiens et sadducéens, « car le royaume des cieux et proche ». Notre message ne doit pas être un message de paix et de sécurité. En tant que peuple qui croit en la proche apparition de Christ, nous avons un message bien défini à donner : « Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu. » Notre message doit être aussi direct que celui de Jean. Il reprit des rois pour leur iniquité. Bien qu'il mettait sa vie en danger, il ne permit jamais que la vérité languisse sur ses lèvres. Notre oeuvre, aujourd'hui, doit être exécutée avec la même fidélité. En cette époque d'apostasie presque universelle, Dieu exige que ses messagers proclament sa loi avec l'esprit et le pouvoir d'Élie. Comme Jean-Baptiste, qui prépara un peuple pour la première venue de Christ, attira son attention sur les Dix Commandements, ainsi, nous devons donner clairement le message : « Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue. » Nous devons nous efforcer de préparer le chemin pour la seconde venue de Christ, avec la même ferveur qui caractérisa Élie le prophète et Jean-Baptiste. [20] Notes : 1. Southern Watchman 3/1/1905 2. Southern Watchman 10/1/1905 3. Southern Watchman 17/1/1905 4. Lettre 20a, 1893 5. Southern Watchman 7/2/1905 6. The Review and Herald 22/6/1886 7. Manuscript 15, 1899 8. Manuscript 50, 1901 9. Southern Watchman 14/2/1905 10. Southern Watchman 21/2/1905 11. Manuscript 32, 1894 12. Manuscript 65, 1912 13. Southern Watchman 7/3/1905 14. Southern Watchman 7/3/1905 15. Lettre 223, 1904 16. Lettre 90, 1895 17. Lettre 94, 1903 18. The Review and Herald 17/1/1893 19. Manuscript 58, 1897 20. Southern Watchman 21/3/1905 Chapitre 40 Matthieu Matthieu 2 1 et 2. L'attention se focalise sur la naissance de Jésus. Le Seigneur a agi sur les mages pour qu'ils partent à la recherche de Jésus, et il les guida sur leur chemin au moyen d'une étoile. L'étoile les laissa près de Jérusalem, les conduisant à faire des recherches dans Juda, car ils pensèrent qu'il n'était pas possible que les souverains sacrificateurs et les scribes ne soient pas au courant de cet événement. L'arrivée des mages fit que toute la nation apprit le but de leur voyage, et attira l'attention des habitants sur les évènements importants qui étaient en train d'arriver. [1] 16 à 18. La fidélité aurait permis que la colère fût inoffensive. Dieu permit cette terrible calamité pour humilier l'orgueil de la nation juive. Leurs crimes et leur impiété avaient été si grands que le Seigneur permit que le pervers Hérode les châtie. S'ils avaient été moins vantards et ambitieux, si leur vie avait été pure et leur manière de vivre simple et sincère, Dieu les auraient empêchés d'être humiliés et affligés de cette façon par leurs ennemis. S'ils avaient été fidèles et parfaits devant le Seigneur, Dieu aurait permis, d'une manière notoire, que la colère du roi fût inoffensive pour son peuple. Mais il ne pouvait agir d'une façon spéciale en leur faveur parce qu'il détestait leurs actions. [2] Matthieu 3 1 à 3. Voir le com. d'EGW sur Luc 1:76 et 77. 7 et 8. (Luc:7 à 9) Qui étaient les vipères ? Les pharisiens étaient très stricts quant à l'observation externe des formes et des coutumes, et ils étaient pleins de propre justice hautaine, mondaine et hypocrite. Les Sadducéens niaient la résurrection des morts et l'existence des anges, et ils étaient sceptiques quant à Dieu. Cette secte était surtout formée de personnes indignes, parmi lesquelles beaucoup pratiquaient des habitudes licencieuses. Quand Jean employa le mot « vipères », il se référait à ceux qui étaient pervers et hostiles, et adversaires acharnés de la claire volonté de Dieu. Jean exhortait ces hommes à produire des « fruits dignes de la repentance »; c'est-à-dire à montrer qu'ils s'étaient convertis et que leur caractère avait été transformé. aucune parole, aucune simulation mais des fruits -- l'abandon des péchés et l'obéissance aux commandements de Dieu -- sont ce qui démontre la réalité d'une véritable repentance et d'une vraie conversion. [3] 13 à 17. (Marc 1:9 à 11; Luc 3:21 et 22; Jean 1:32 et 33) Des anges et une colombe dorée. Jésus fut notre exemple en toutes choses concernant la vie et la piété. Il fut baptisé dans le Jourdain, comme doivent l'être tous ceux qui vont à Lui. Les anges célestes contemplaient avec un intérêt intense les scènes du baptême du Sauveur, et si les yeux des spectateurs avaient pu être ouverts, ils auraient vu l'armée céleste entourant le Fils de Dieu quand il s'inclina sur la rive du Jourdain. Le Seigneur avait promis à Jean de lui donner un signe pour qu'il sache qui était le Messie, et au moment où Jésus sortit de l'eau, le signe promis lui fut donné : il vit les cieux ouverts et l'Esprit de Dieu -- comme une colombe d'or poli -- qui se posa sur la tête de Christ, et une voix venant du ciel dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » [4] (Romains 8:26; Hébreux 4:16) Les cieux s'ouvrent devant les prières. Que signifie cette scène pour nous ? Combien de fois avons-nous lu le récit du baptême de notre Seigneur d'une façon irréfléchie, sans comprendre que sa signification était de la plus haute importance pour nous, et que Christ fut accepté par le Père à la place de l'homme ! Quand Christ s'inclina sur la rive du Jourdain et éleva sa prière, l'humanité fut présentée au Père par Celui qui avait revêtu sa Divinité de l'humanité. Jésus s'offrit lui-même au Père à la place de l'homme, pour que ceux qui s'étaient séparés de Dieu à cause du péché, puissent revenir à Dieu par les mérites du divin Suppliant. La terre était séparée du ciel à cause du péché, mais de son bras humain, Christ entoura la race déchue, tandis que de son bras divin, il saisit le trône de l'Infini, et la terre jouit de la faveur du ciel et l'homme reste en communion avec son Dieu. La prière de Christ en faveur de l'humanité perdue s'ouvrit un chemin à travers toutes les ombres que Satan avait projetées entre l'homme et Dieu. Elle laissa un canal clair de communication jusqu'au trône de la gloire. Les portes furent entrouvertes, les cieux furent ouverts et l'Esprit de Dieu -- sous la forme d'une colombe -- entoura la tête de Christ et on entendit la voix de Dieu qui disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » On entendit la voix de Dieu en réponse à la prière de Christ, qui assurait au pécheur que sa prière trouverait sa place auprès du trône du Père. Le Saint-Esprit serait accordé à ceux qui cherchent sa puissance et sa grâce, et il nous aiderait dans nos faiblesses quand nous avons une audience avec Dieu. Le ciel est ouvert à nos prières, et nous sommes invités à nous approcher « avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins ». Nous devons nous approcher avec foi, en croyant que nous obtiendrons les choses mêmes que nous demandons à Dieu. [5] Le son du glas. Quand Christ se présenta à Jean pour qu'il le baptise, Satan était parmi ceux qui furent présents à cet événement. Il vit l'éclair venant du ciel sans nuage. Il entendit la voix majestueuse de Jéhovah qui résonnait dans le ciel, et qui se répercutait sur la terre comme le grondement du tonnerre en annonçant : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » Il vit la splendeur de la gloire du Père qui se projetait sur le visage de Jésus, détachant avec une certitude sans erreur possible, parmi toute la multitude, Celui qu'il reconnaissait comme son Fils. Les circonstances qui entouraient cette scène du baptême furent d'un grand intérêt pour Satan. Alors, il se rendit compte, avec certitude, qu'à moins de pouvoir vaincre Christ, à partir de ce moment-ci, son pouvoir serait limité. Il comprit que ce message du trône de Dieu signifiait que l'homme pouvait parvenir plus directement au ciel qu'avant, et une haine terrible se réveilla dans son coeur. Quand Satan poussa l'homme à pécher, il espérait que la haine que Dieu avait pour le péché le séparerait pour toujours de l'homme et romprait le lien qui unit le ciel et la terre. Quand des cieux ouverts il entendit la voix de Dieu qui s'adressait à son Fils, ce fut pour lui comme le son du glas. Elle lui disait que maintenant Dieu s'unissait plus étroitement avec l'homme, et qu'il donnerait la force morale pour vaincre la tentation et pour échapper aux filets des pièges sataniques. Satan connaissait très bien la position que Christ avait occupée dans le ciel en tant que Fils de Dieu, le Bien-aimé du Père; et le fait que Christ ait laissé la joie et l'honneur du ciel pour venir dans ce monde comme homme, le remplissait de crainte. Il savait que cette condescendance de la part du Fils de Dieu ne présageait rien de bon pour lui. Le moment était maintenant arrivé où l'empire de Satan lui serait disputé et son droit sur le monde contesté, et il craignit que son pouvoir ne soit brisé. Il savait, par les prophéties, qu'un Sauveur, dont le règne ne s'établirait pas dans un triomphe terrestre et avec des honneurs mondains et dans l'ostentation, avait été annoncé. Il savait que les prophéties prédisait un royaume qui serait établi par le Prince du ciel sur la terre qu'il réclamait comme sienne. Ce royaume engloberait tous les royaumes du monde, alors, le pouvoir et la gloire de Satan cesseraient. Satan recevrait alors son dû pour les péchés qu'il avait introduits dans le monde et pour la disgrâce qu'il avait attirée sur la race humaine. Il savait que tout ce qui concernait sa prospérité dépendait de son succès ou de son échec à vaincre Jésus par ses tentations. Il fit que le Sauveur ait à supporter toutes les ruses dont il disposait pour le séparer de son intégrité par ses séductions. [6] 16 et 17. (Éphésiens 1:6) Voir com. d'EGW sur Matthieu 4:1 à 11. Une promesse de lumière et d'amour. Le Sauveur s'empara, en notre faveur, du pouvoir du Tout-Puissant, et quand nous prions Dieu, nous pouvons savoir que la prière de Christ est déjà montée, et que Dieu l'a écoutée et y a répondu. Malgré nos péchés et nos faiblesses, nous ne sommes pas rejetés comme indignes. Nous sommes acceptés en son Bien-aimé. La gloire qui descendit sur Christ est une promesse de l'amour de Dieu pour nous. Elle parle du pouvoir de la prière, comment la voix humaine peut arriver aux oreilles de Dieu, et comment nos requêtes peuvent être acceptées dans les cours célestes. La lumière qui descendit depuis les portes ouvertes sur la tête de notre Sauveur, descendra sur nous quand nous prierons en demandant de l'aide pour résister à la tentation. La Voix qui parla à Jésus dit à chaque âme croyante : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » [7] Certitude d'être accepté. À travers les portes ouvertes brillèrent les rayons resplendissants de la gloire du trône de Jéhovah, et cette lumière brille aussi sur nous. La certitude qui a été donnée à Christ, est aussi pour chaque enfant de Dieu repentant, croyant et obéissant : nous sommes acceptés dans le Bien-aimé. [8] Un chemin à travers l'ombre épaisse. La prière de Christ sur la rive du Jourdain, inclut quiconque croit en Lui. La promesse que tu es accepté dans le Bien-aimé arrive jusqu'à toi. Dieu dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. » Ceci signifie qu'au milieu des ténèbres épaisses que Satan a projetées sur ton sentier, Christ a ouvert le sentier pour toi jusqu'au trône du Dieu infini. Il s'est accroché à la toute puissance, et tu es accepté dans le Bien-aimé. [9] Matthieu 4 1 et 2. (Exode 34:28; Deutéronome 9:9; Luc 4:2) Le jeûne de Moïse ne fut pas comme celui de Christ. Christ passa quarante jours sans manger dans le désert de la tentation. Moïse, à certaines occasions spéciales, était resté sans aliments pendant la même période, mais il ne ressentit pas l'angoisse de la faim. Il ne fut pas tenté et assailli par un vil et puissant ennemi, comme le fut le Fils de Dieu. Mais il fut élevé au-dessus de l'humain. Il fut soutenu d'une manière spéciale par la gloire de Dieu qui l'enveloppait. [10] 1 à 4. (Luc 4:1 à 4) Le pouvoir de l'appétit perverti. Tout fut perdu quand Adam se rendit au pouvoir de l'appétit. Le Rédempteur -- en qui sont unis l'humain et le divin -- prit la place d'Adam et supporta un terrible jeûne de presque six semaines. La durée de ce jeûne est la plus puissante évidence de l'étendue du caractère pécheur et du pouvoir de l'appétit dépravé sur la famille humaine. [11] Une leçon à appliquer à nous-mêmes. Christ fut notre exemple en toutes choses. Quand nous voyons son humiliation lors de la longue épreuve et du jeûne dans le désert dans le but de vaincre pour nous les tentations de l'appétit, nous devons appliquer cette leçon à nous-mêmes lors des tentations. Si le pouvoir de l'appétit est si puissant sur la famille humaine, et sa complaisance si terrible que le Fils de Dieu se soumit lui-même à une telle épreuve, combien il est important que nous sentions le besoin de maintenir l'appétit sous le contrôle de la raison. Notre Sauveur jeûna durant presque six semaines pour pouvoir remporter pour l'homme la victoire sur l'appétit. Comment ceux qui se disent chrétiens, et dont la conscience est claire et ont Christ pour modèle devant eux, peuvent-ils s'abandonner à la satisfaction de ces appétits qui ont une influence si débilitante sur l'esprit et sur le cœur ? Il est triste que de nos jours, les habitudes de satisfaire le moi aux dépens de la santé et de l'affaiblissement des facultés morales, maintiennent sous le joug de l'esclavage, une grande partie du monde chrétien. Beaucoup de ceux qui se disent pieux n'étudient pas la raison de la longue période de jeûne et de souffrances endurée par Christ dans le désert. Son angoisse ne venait pas tant d'avoir à supporter le tourment de la faim mais de réaliser les terribles résultats de la satisfaction de l'appétit et de la passion sur la race humaine. Il savait que l'appétit serait l'idole de l'homme qui le conduirait à oublier Dieu, et à s'interposer directement dans le chemin de son salut. [12] Satan attaqua au moment de la plus grande faiblesse. Christ jeûna tandis qu'il était dans le désert, mais il était indifférent à la faim. Christ, constamment en prière avec son Père, afin de se préparer à résister à l'adversaire, ne sentit pas les angoisses de la faim. Il passa le temps à prier avec ferveur, à l'écart avec Dieu. C'était comme s'il était en présence de son Père. Il cherchait la force pour faire face à l'ennemi, pour avoir la certitude qu'il recevrait la grâce nécessaire pour mener à bien tout ce qu'il avait entrepris en faveur de l'humanité. La pensée de la lutte qui l'attendait fit qu'il oublia tout le reste, et son âme fut alimentée avec le pain de vie, tout comme le sont aujourd'hui les âmes tentées qui vont à Dieu pour chercher de l'aide. Il se nourrit de la vérité qu'il devait donner au peuple, comme quelque chose qui a le pouvoir de libérer des tentations de Satan. Il vit le pouvoir de Satan brisé sur ceux qui étaient tentés et tombés. Il se vit lui-même guérissant les malades, consolant les désespérés, réanimant ceux qui sont abattus et prêchant l'Évangile aux pauvres : faisant l'oeuvre que Dieu avait préparée pour lui; et il ne sentit pas la contrainte de la faim jusqu'à la fin des quarante jours de son jeûne. La vision prit fin, et alors, la nature humaine de Christ réclama avec véhémence de la nourriture. C'était l'occasion que Satan attendit pour attaquer. Il décida d'apparaître comme un des anges de lumière qui étaient apparus au Christ dans sa vision. [13] L'épreuve ne diminua pas. Christ savait que son Père lui donnerait de la nourriture quand il le jugerait bon. Lors de cette épreuve angoissante, quand la faim l'assaillait terriblement, il ne permit pas que l'exercice prématuré de son pouvoir divin diminuât d'une parcelle l'épreuve qui lui avait été assignée. Les êtres humains déchus ne pourraient pas, lorsqu'ils sont assaillis, disposer du pouvoir d'accomplir des miracles pour leur propre bénéfice pour se sauver de la douleur ou de l'angoisse, ou pour atteindre la victoire sur leurs ennemis. Le dessein de Dieu était de mettre la race humaine à l'épreuve et de lui donner l'opportunité de développer le caractère en se trouvant fréquemment dans des situations affligeantes qui éprouveraient leur foi et leur confiance en l'amour et le pouvoir de Dieu. La vie de Christ fut un modèle parfait. Il enseignait toujours aux hommes, par le précepte et l'exemple, à dépendre de Dieu et à placer leur foi et leur confiance en Lui. [14] 1 à 11. (Marc 1:12 et 13; Luc 4:1 à 13) Voir le com. d'EGW sur Jean 2:1 à 2. Toutes les énergies de l'apostasie se rassemblent. Dans les conseils de Satan il fut décidé que le Christ devait être vaincu. Aucun être humain venu dans ce monde n'avait échappé au pouvoir du trompeur. Toutes les forces de la confédération du mal suivirent Christ pour le combattre et le vaincre si possible. L'inimitié la plus terrible et continue surgit contre la postérité de la femme et celle du serpent. Le serpent lui-même transforma le Christ en cible de toutes les armes de l'enfer. La vie de Christ fut une lutte permanente contre les instruments sataniques. Satan rassembla toutes les forces de l'apostasie contre le Fils de Dieu. Le conflit augmenta en férocité et en perversité quand la proie fut arrachée de ses mains coup sur coup. Satan attaqua Christ de toutes les tentations imaginables. [15] Aucun échec, pas même le plus petit. Christ passa de cette scène de gloire [son baptême] à la scène de la tentation extrême. Il alla au désert, et là Satan le rencontra; celui-ci le tenta dans les domaines où l'homme serait tenté. Notre Substitut et Garant parcourut le terrain même où Adam trébucha et tomba. La question était : Trébuchera-t-il sur les commandements de Dieu et tombera-t-il comme Adam ? À maintes reprises il fit face à l'attaque de Satan par un « il est écrit », et Satan se retira du champ de bataille vaincu. Christ en rachetant la malheureuse chute d'Adam, a perfectionné un caractère de totale obéissance, et a laissé un exemple à la famille humaine pour qu'elle imite le Modèle. S'il avait échoué sur un seul point, quant à la loi de Dieu, il n'aurait pas été une offrande parfaite car Adam échoua sur un seul point. [16] Satan mentit au Christ. Satan dit à Christ qu'il lui suffisait seulement de poser les pieds sur le sentier teinté de sang, sans avoir à le parcourir. Il fut éprouvé comme Abraham pour qu'il montre son obéissance parfaite. Satan déclara aussi qu'il était l'ange qui avait arrêté la main d'Abraham quand il leva le couteau pour tuer Isaac, et que maintenant il était venu pour lui sauver la vie; mais il n'était pas nécessaire que celui-ci ait à supporter la faim terrible et la mort par inanition; il l'aiderait à assumer une partie de l'oeuvre du plan du salut. [17] (Chapitre 3:16 et 17; Marc 1:10 et 11; Luc 3:21 et 22) Des signes précieux d'approbation. Christ ne vint pas pour prêter attention aux sarcasmes ignominieux de Satan. Il ne fut pas conduit à lui donner des preuves de son pouvoir. Avec douceur, il supporta les affronts sans se venger. Les paroles prononcées depuis le ciel lors de son baptême lui furent très précieuses : elles lui démontrèrent que son Père approuvait les pas qu'il faisait dans le plan du salut. L'ouverture des cieux et la descente de la colombe céleste furent des preuves que son Père unirait son pouvoir dans le ciel avec son Fils sur la terre pour sauver l'homme de la domination de Satan, et que Dieu acceptait l'effort de Christ pour unir la terre au ciel, et l'homme limité à l'Infini. Ces signes, reçus de son Père céleste, furent extrêmement précieux pour le Fils de Dieu quand il passa par toutes ces souffrance cruelles et ce terrible conflit avec le chef rebelle. [18] (Genèse 3:1 à 6). Satan ne put hypnotiser le Christ. Satan tenta le premier Adam en Éden, et Adam discuta avec l'ennemi, lui donnant ainsi un avantage. Satan exerça son pouvoir hypnotique sur Adam et Ève, et il essaya d'exercer ce pouvoir sur le Christ. Mais dès que les paroles des Écritures furent citées, Satan sut qu'il n'aurait pas l'opportunité de triompher. [19] (Romains 5:12 à 19; 1 Corinthiens 5:21; Hébreux 2:14 à 18; 4:15) Le contraste entre les deux Adams. Quand Adam fut assailli par le tentateur en Éden, il n'était pas souillé par le péché. Il se tenait devant Dieu dans toute la vigueur de sa perfection. Tous les organes, toutes les facultés de son être étaient également développés et harmonieusement équilibrés. Christ, au désert de la tentation, occupait la place d'Adam pour subir l'épreuve qu'il ne sut endurer. Là, le Christ vainquit en faveur du pécheur, quatre mille ans après qu'Adam tourna le dos à la lumière de son foyer. Séparée de la présence de Dieu, à chaque génération nouvelle, la famille humaine s'était davantage éloignée de la pureté originelle, de la sagesse et de la connaissance qu'Adam possédait dans le jardin d'Éden. Christ porta les péchés et les faiblesses de la race humaine comme ils existaient quand il vint sur la terre pour aider l'homme. En faveur de l'espèce humaine, avec les faiblesses de l'homme déchu sur lui, il devait résister aux tentations de Satan sur tous les plans où l'homme serait assailli? Quel contraste pour le second Adam quand il entra dans le sombre désert pour affronter seul Satan ! Depuis la chute, la race humaine avait diminué en taille et en force physique, s'était abaissée dans l'échelle des valeurs morales jusqu'à la venue de Christ sur la terre. Et pour relever l'homme déchu, Christ devait l'atteindre là où il était. Il a pris la nature humaine et a porté les infirmités et la dégénérescence de la race. Lui, qui ne connaissait pas le péché, est devenu péché pour nous. Il s'est humilié au plus profond de la misère humaine, afin de se qualifier pour atteindre l'homme et le faire sortir de la dégradation dans laquelle le péché l'avait plongé. [20] La discipline la plus sévère. Garder sa gloire voilée tout en étant enfant d'une race déchue, fut la discipline la plus sévère à laquelle le Prince de la vie pouvait se soumettre. Dans cette condition, il mesura ses forces avec Satan. Celui qui avait été expulsé du ciel lutta désespérément pour dominer Celui de qui il avait été jaloux dans les parvis célestes. Quelle bataille que celle-ci ! Aucun langage ne peut la décrire. Mais dans un proche avenir elle sera comprise par ceux qui vaincront par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage. [21] (Hébreux 2:14 à 18; 4:15; 2 Pierre 1:4) Le pouvoir dont l'homme peut disposer. Le Fils de Dieu fut attaqué à chaque pas par les puissances des ténèbres. Après son baptême, il fut conduit au désert par l'Esprit, et il supporta la tentation pendant quarante jours. Des lettres me parviennent affirmant que Christ n'aurait pas pu avoir la même nature que l'homme car si cela avait été le cas, il serait tombé sous des tentations similaires. Si Christ n'avait pas eu la nature de l'homme, il n'aurait pas pu être notre exemple. S'il n'avait pas été participant de notre nature, il n'aurait pas pu être tenté comme nous le sommes. S'il ne lui avait pas été possible de céder à la tentation, il n'aurait pas pu nous aider. Que Christ soit venu mener la bataille en tant qu'homme et pour l'homme est une réalité solennelle. Sa tentation et sa victoire nous disent que l'humanité doit imiter le Modèle; l'homme doit devenir participant de la nature divine. En Christ, la Divinité et l'humanité étaient unies. La Divinité ne se dégrada pas dans l'humanité; la Divinité tint sa place, mais l'humanité, étant unie à la Divinité, résista à la plus féroce tentation au désert. Le prince de ce monde vint à Christ après son long jeûne, alors qu'il était affamé, et lui suggéra d'ordonner que les pierres se transforment en pains. Mais le plan de Dieu, conçu pour le salut de l'homme a voulu que Christ connût la faim, la pauvreté et chaque phase de l'expérience de l'homme. Il a résisté à la tentation grâce au pouvoir dont l'homme peut disposer par la foi en Dieu. L'homme peut devenir participant de la nature divine. Toute âme qui vit peut appeler l'aide du ciel dans la tentation et l'épreuve. Christ est venu révéler la source de sa puissance afin que l'homme n'ait jamais à se reposer sur ses seules capacités humaines. Ceux qui vainquent doivent employer au maximum chaque faculté de leur être. Ils doivent lutter ardemment sur leurs genoux en demandant à Dieu son pouvoir divin. Christ vint pour être notre exemple et pour que nous sachions que nous pouvons être participants de la nature divine. Comment ? En fuyant la corruption par la convoitise qu'il y a dans le monde. Satan ne remporta pas la victoire sur le Christ. Il ne plaça pas son pied sur l'âme du Rédempteur. Il n'a pas atteint la tête bien qu'il blessât son talon. Par son exemple, Christ démontra que l'homme pouvait maintenir son intégrité. Les hommes peuvent obtenir le pouvoir de résister au mal : un pouvoir que ni la terre, ni la mort, ni l'enfer ne peuvent vaincre; un pouvoir qui les placera là où ils pourront vaincre comme Christ a vaincu. En eux, la Divinité et l'humanité peuvent être unies. [22] (Ésaïe 53:6; 2 Corinthiens 5:21) Les terribles conséquences de la transgression. La tentation n'est pas une tentation à moins qu'il y ait la possibilité de tomber. On résiste à la tentation quand elle agit puissamment sur l'homme pour qu'il fasse le mal, et sachant qu'il peut céder, par la foi il refuse de commettre le mal, en s'accrochant fermement au pouvoir divin. Telle fut l'épreuve angoissante par laquelle Christ passa. S'il n'y avait eu aucune possibilité pour lui de chuter, il n'aurait pas pu être tenté comme l'homme. Il était un être libre, comme le fut Adam et comme l'est chaque homme. Durant ces dernières heures de vie, tandis qu'il pendait à la croix, il expérimenta dans toute sa plénitude ce que l'homme expérimente quand il lutte contre le péché. Il comprit combien un homme peut devenir méchant quand il s'abandonne au péché. Il se rendit compte des terribles conséquences de la transgression de la loi de Dieu car l'iniquité du monde entier pesait sur lui. [23] Christ, un être moral libre. Les tentations auxquelles le Christ fut soumis furent une réalité terrible. En tant qu'être libre, il fut éprouvé en ayant la liberté d'abdiquer devant les tentations de Satan, s'opposant ainsi à Dieu. S'il n'en avait pas été ainsi, il n'aurait pas eu la possibilité de tomber. Il n'aurait pas été tenté en toutes choses comme la famille humaine est tentée. [24] Christ mis à l'épreuve. Christ fut mis à l'épreuve pendant un certain temps. Il se revêtit de l'humanité pour supporter la tentation et l'épreuve que le premier Adam n'avait pas supportées. S'il avait échoué dans cette épreuve et cette tentation, il aurait été désobéissant à la voix de Dieu, et le monde aurait été perdu. [25] 3 et 4. Une discussion avec Satan. Rappelez-vous que personne excepté Dieu ne peut discuter avec Satan. [26] 4. Voir com. d'EGW sur Genèse 3:24. Christ dit à Satan que pour prolonger la vie, l'obéissance aux commandements de Dieu était plus essentielle que l'aliment matériel. Suivre un sentier qui éloigne des desseins de Dieu, même légèrement, serait plus terrible que la faim ou la mort. [27] 5 et 6. Qui peut résister à un défi ? Jésus n'allait pas s'exposer au danger pour plaire au diable. Mais, combien y en a-t-il aujourd'hui qui peuvent résister à un défi ? [28] 8 à 10. (Luc 4:5 à 8) Un panorama de conditions réelles. Satan demanda au Sauveur d'abdiquer devant son autorité, en lui promettant que s'il le faisait les royaumes du monde seraient siens. Il présenta devant Christ le succès que Satan avait obtenu dans le monde, et il lui énuméra les principautés et les puissances qui lui étaient soumises. Il déclara qu'il avait fait ce que la loi de Jéhovah n'avait pu obtenir. Mais Jésus lui dit : « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » Ceci fut pour Christ exactement ce que la Bible déclare : une tentation. Le tentateur présenta devant ses yeux les royaumes de ce monde. Tels que Satan les voyait, ils avaient beaucoup de grandeur extérieure; mais Christ les voyaient sous un aspect totalement différent : des puissances terrestres sous le pouvoir d'un tyran. Il vit l'humanité pleine de douleur et de souffrance sous le pouvoir oppressif de Satan. Il contempla la terre contaminée par la haine, la vengeance, la méchanceté, la concupiscence et le meurtre. Il vit des esprits démoniaques prenant possession des corps et des âmes des hommes. [29] 10. (Luc 4:8) Satan obligé d'obéir à l'ordre de Christ. Jésus dit à l'astucieux ennemi : « Retire-toi Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. » Satan avait demandé à Christ de lui démontrer qu'il était le Fils de Dieu, et dans ce cas, il lui donna la preuve qu'il réclamait. Devant l'ordre divin de Christ, il se vit obligé d'obéir. Il fut rejeté et eut la bouche fermée. Il n'avait pas le pouvoir qui le rendait capable de résister au rejet indiscutable. Il fut obligé de se retirer immédiatement, sans aucun mot, et de laisser le Rédempteur du monde. [30] 11. (Luc 4:13) Un concile de stratégie. Bien que Satan ait échoué dans ses tentations les plus puissantes, il n'avait cependant pas renoncé à ses espoirs d'avoir dans l'avenir du succès dans ses efforts. Il anticipait le moment, durant le ministère de Christ, où il aurait des opportunités d'user de ses artifices contre lui. Il s'était à peine retiré, frustré et vaincu, de la scène du conflit, qu'il commença à tracer des plans pour aveugler l'esprit des Juifs, le peuple élu de Dieu, pour qu'ils ne discernent pas le Rédempteur du monde dans le Christ. Il se proposa de remplir leur coeur d'envie, de jalousie et de haine contre le Fils de Dieu, pour qu'ils ne le reçoivent pas mais qu'ils lui rendent la vie aussi amère sur cette terre que possible. Satan réunit un concile avec ses anges quant à l'attitude qu'ils devaient suivre pour empêcher que le peuple ait la foi en Christ comme le Messie que les Juifs avaient attendu avec tant d'anxiété depuis si longtemps. Il avait échoué et il était furieux parce qu'il n'avait pas pu vaincre Jésus avec ses nombreuses tentations. Mais maintenant il pensait que s'il pouvait fomenter dans le propre coeur du peuple de Christ un sentiment d'incrédulité pour qu'ils ne reconnaissent pas Jésus comme Celui qui avait été promis, il pourrait décourager le Sauveur dans sa mission et obtenir que les Juifs soient des instruments pour mener à bien ses desseins diaboliques. De cette façon il commença à agir d'une manière subtile, s'efforçant d'atteindre par une stratégie ce qu'il n'avait pu obtenir par un effort direct et personnel. [31] Matthieu 5 1 à 12. Suffisante pour éviter la perplexité. Une étude du merveilleux Sermon de Christ sur la Montagne, enseignerait au croyant quelles doivent être les caractéristiques de ceux que le Seigneur appelle « bienheureux ». Je remercie le Seigneur parce que des instructions si claires sont données aux croyants. Si nous n'avions aucune autre instruction en dehors de celles contenues dans ces quelques paroles, elles seraient suffisantes pour que personne ne soit dans la confusion. Mais nous avons toute la Bible pleine de précieuses instructions. Personne n'est obligé de rester dans la pénombre ou l'incertitude. Ceux qui, par la foi, la prière et une étude fervente des Écritures tentent d'obtenir les vertus qui sont soulignées ici, se distingueront facilement de ceux qui ne cheminent pas dans la lumière. Ceux qui refusent de suivre un « Ainsi dit Jéhovah » n'auront aucune excuse à présenter pour leur résistance persistante contre la Parole de Dieu. [32] Des paroles d'un caractère différent. Christ prononça ses bénédictions depuis le Mont des Béatitudes comme s'il était couvert d'une nuée d'un éclat céleste. Les paroles qu'il prononça furent d'un caractère entièrement différent de celles qui étaient sorties des lèvres des scribes et des pharisiens. Ceux que Christ qualifia de bienheureux étaient précisément ceux qu'ils présentaient comme maudits de Dieu. Il déclara à cette multitude de personnes qu'il pouvait remettre les trésors éternels à n'importe lequel de ceux qui le désiraient. Bien que sa Divinité était revêtue de son humanité, il ne pensa pas que c'était une usurpation de se déclarer égal à Dieu. Ainsi, il décrivit publiquement les attributs de ceux qui devaient partager les récompenses éternelles. Il insista surtout sur ceux qui souffriraient des persécutions à cause de son nom. Ils seraient richement bénis en devenant en héritiers de Dieu et co-héritiers de Jésus-Christ. Leur récompense serait grande dans le ciel. [33] Un trésor de bonté. Christ souhaitait remplir le monde d'une paix et d'une joie similaires à celles du monde céleste ? Il prononça avec clarté et puissance les paroles qui devaient parvenir jusqu'à notre époque comme un trésor de bonté. Combien ses paroles furent précieuses et encourageantes. De ses lèvres divines émanèrent, avec une entière sécurité, les bénédictions qui le signalaient comme la source de toute bonté, et comme Celui qui avait la prérogative de bénir toutes les personnes présentes et agir sur leur esprit. Il était occupé par la mission sacrée qui lui incombait et elle lui était particulière. Les trésors de l'éternité étaient à sa disposition. Rien ne l'empêcherait de les distribuer. Ce n'était pas une usurpation d'agir comme Dieu. Il englobait dans ses bénédictions ceux qui devaient construire son royaume dans ce monde. Il avait apporté au monde toutes les bénédictions essentielles au bonheur et à la joie de chaque âme, et devant cette vaste assemblée, il présenta les richesses de la grâce du ciel, les trésors accumulés du Père éternel. Là, il expliqua quels seraient les sujets de son royaume céleste. Il ne prononça aucune parole flatteuse pour les hautes autorités, pour les dignitaires mondains; mais il présenta devant tous, les traits de caractère que doit posséder le peuple particulier qui constitue la famille royale dans le royaume du ciel. Il précisa quels seraient ceux qui deviendraient des héritiers de Dieu et ses cohéritiers. Il proclama publiquement le choix de ses sujets et leurs assigna une place dans son service comme étant unis à lui. Ceux qui possèdent le caractère spécifique, partageront avec lui la bénédiction, la gloire, et l'honneur qu'il recevra pour toujours. Ceux qui sont distingués et bénis de cette manière, seront son peuple particulier qui fera fructifier les talents du Seigneur. Il parla de ceux qui souffriraient à cause de son nom comme étant ceux qui recevraient une grande récompense dans le royaume des cieux. Il parla avec la dignité de Celui qui a une autorité illimitée; comme quelqu'un qui possède toutes les richesses célestes pour les remettre à ceux qui le recevraient comme leur Sauveur. Les hommes peuvent faire usage de l'autorité de la grandeur dans ce monde; mais Christ ne les reconnaît pas; ce sont des usurpateurs. Il y eut des occasions où le Christ parla avec une autorité qui faisait pénétrer ses paroles avec une force irrésistible, avec un sentiment étonnant de la grandeur de celui qui parlait, et les instruments humains étaient réduis à rien en comparaison avec Celui qui était devant eux. Ils furent profondément touchés; ils furent convaincus qu'il répétait l'ordre provenant de la gloire la plus excellente. Tandis qu'il invitait le monde à l'écouter, ils furent émerveillés et en extase, et la conviction parvint à leur esprit. Chaque parole fit son chemin, et les auditeurs crurent et reçurent ses paroles car ils ne purent leur résister. Chaque parole que Christ prononça paraissait aux auditeurs comme la vie de Dieu. Il était en train de démontrer qu'il était la lumière du monde et l'autorité de l'Église, qu'il réclamait la prééminence sur eux tous. [34] 13 et 14. (Chapitre 15:9; 22:29) Les humbles sont le sel de la terre. Dans ses enseignements, Christ comparait ses disciples aux objets qui leur étaient familiers. Il les compara au sel et à la lumière. « Vous êtes le sel de la terre », leur dit-il, « vous êtes la lumière du monde ». Ces paroles furent dites à quelques pêcheurs pauvres et humbles. Les sacrificateurs et les rabbins se trouvaient parmi l'auditoire, mais il ne s'adressait pas à eux. Avec toute leur connaissance, toute leur prétendue instruction dans les mystères de la loi, avec toutes leurs prétentions à connaître Dieu, ils démontraient qu'ils ne le connaissaient pas. Les oracles de Dieu avaient été confiés à ces dirigeants, mais Christ les définit comme des maîtres dangereux. Il leur dit : Vous enseignez « des : préceptes qui sont des commandements d'hommes. Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. » S'écartant de ces hommes et revenant vers les humbles pêcheurs, il leur dit : « Vous êtes le sel de la terre. » [35] Ce n'est pas une lumière qui a son origine en elle-même. La lumière qui brille venant de ceux qui reçoivent Jésus-Christ n'a pas son origine en elle-même. Elle provient de la Lumière et de la Vie du monde. Il allume cette lumière, comme il allume aussi le feu que tous doivent utiliser en le servant. Christ est la lumière, la vie, la santé, la sanctification de tous ceux qui croient, et sa lumière doit être reçue et impartie dans toute bonne oeuvre. Sa grâce aussi agit de différentes manières comme le sel de la terre. Partout où parvient ce sel -- aux foyers ou aux communautés -- il se transforme en un pouvoir qui préserve pour sauver tout ce qui est bon et pour détruire tout ce qui est mauvais. [36] 17 à 19. Le plus petit des êtres humains. C'est le jugement prononcé dans le royaume des cieux. Certains ont pensé que celui qui brise les commandements de la loi serait présent, mais qu'il occuperait la dernière place. C'est une erreur. Les pécheurs n'entreront jamais dans les demeures du bonheur. Celui qui annule les commandements, et tous ceux qui s'unissent à lui pour enseigner qu'il n'y a pas de différence entre violer la loi divine ou l'observer, seront considérés par l'univers céleste comme les plus petits des êtres humains, non seulement parce qu'ils ont été déloyaux eux-mêmes, mais parce qu'ils ont enseigné à d'autres à violer la loi de Dieu. Christ a prononcé une sentence sur ceux qui prétendent avoir une connaissance de la loi, mais qui -- par le précepte et l'exemple -- conduisent les âmes à la confusion et aux ténèbres. [37] 21 et 22, 27 et 28. (Apocalypse 20:12) Des traits de caractère dans les livres du ciel. La loi de Dieu touche les sentiments et les motivations, aussi bien que les actes extérieurs. Elle révèle les secrets du coeur en projetant la lumière sur des choses autrefois enfouies dans les ténèbres. Dieu connaît chaque pensée, chaque dessein, chaque plan, chaque motivation. Les livres du ciel enregistrent les péchés qui auraient été commis si l'occasion s'en était présentée. Dieu amènera en jugement toute oeuvre, aussi bien que chaque pensée secrète. Avec sa loi, il mesure le caractère de chaque homme. Ainsi, comme l'artiste transfère sur la toile les traits du visage, ainsi aussi les traits du caractère de chaque individu sont transférés dans les livres du ciel. Dieu possède une photographie parfaite du caractère de chaque homme, et compare cette photographie avec sa loi. Il révèle à l'homme les défauts qui lui font perdre la vie, et il l'exhorte à se repentir et à abandonner le péché. [38] 48. Perfection dans l'édification du caractère. Le Seigneur exige la perfection de sa famille rachetée. Il demande la perfection dans l'édification du caractère. Les pères et les mères ont surtout besoin de comprendre quelles sont les meilleures méthodes pour éduquer leurs enfants afin qu'ils puissent coopérer avec Dieu. Hommes et femmes, enfants et jeunes, sont pesés dans les balances du ciel en accord avec ce que révèle leur vie de famille. Un chrétien au foyer, est un chrétien partout. La religion pratiquée dans le foyer exerce une influence incommensurable. [39] La vie d'un homme parfait. Notre Sauveur, en tant que Fils de Dieu, porta au ciel la véritable relation d'un être humain avec le divin. Nous sommes fils et filles de Dieu. Pour savoir comment nous devons nous comporter, nous devons suivre les pas du Christ. Il vécut la vie d'un homme parfait pendant trente ans, en accomplissant les plus hautes normes de la perfection. [40] Matthieu 6 16. (Chapitre 9:16) La religion inventée n'est pas la vie et la lumière. Il y a devant nous des temps qui éprouveront l'âme des hommes, et il sera nécessaire de veiller, de pratiquer le jeûne correct. Celui-ci n'est pas comme le jeûne des pharisiens. Leurs jeûnes consistaient en cérémonies extérieures. Ils n'humiliaient pas leur coeur devant Dieu. Ils étaient pleins d'amertume, d'envie, de malice, de disputes, d'égoïsme et de propre justice. Ils étaient des oppresseurs exigeants et orgueilleux en esprit. Tout le service juif avait été mal interprété et mal appliqué. La raison des sacrifices avait été pervertie. Ils étaient un symbole de Christ et de sa mission, afin que lorsqu'il viendrait dans la chair, le monde puisse reconnaître Dieu en lui, et qu'il l'accepte comme son Rédempteur. Mais le manque d'un authentique service de Dieu a aveuglé les Juifs dans leur connaissance de Dieu. Leur religion se composait d'exigences, de cérémonies et de traditions. Même les pharisiens devaient apprendre que la justice honore une nation, et que les formes et les cérémonies ne peuvent occuper la place de la justice. Christ enseignait le peuple aussi sûrement entouré de la nuée que lorsqu'il était assis sur la montagne. Là, il enseigna la même considération pour les pauvres que par les leçons qu'il donna aux disciples. Mais la responsabilité de chaque individu devant Dieu, la miséricorde, l'amour et la compassion de Dieu, n'étaient pas inclus dans les enseignements donnés au peuple par les gouverneurs d'Israël. Christ dit : « Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit; car elle emporterait une partie de l'habit, et la déchirure serait pire. » La vérité, la lumière, la vie, qui devraient caractériser l'authentique piété ne peuvent s'unir à la religion inventée par les pharisiens. [41] 24. (Luc 16:13; Jacques 4:4) Ceux qui vacillent sont les alliés de Satan. Ceux qui vivent à moitié leur vie chrétienne, à la fin se trouveront entièrement du côté de l'ennemi, peu importe quelles ont été leurs premières intentions. Et être un apostat, un traitre de la cause de Dieu, est plus grave que la mort, car cela signifie la perte de la vie éternelle. Les hommes et les femmes qui vacillent sont les meilleurs alliés de Satan. Ce sont des hypocrites, peu importe l'opinion qu'ils ont d'eux-mêmes. Tous ceux qui sont loyaux à Dieu et à la vérité doivent se maintenir fermement du bon côté parce c'est correct. S'unir à ceux qui ne sont pas consacrés, et être loyal à la vérité, est tout simplement impossible. Nous ne pouvons nous unir à ceux qui se complaisent en eux-mêmes, qui se préoccupent de plans mondains, sans perdre notre relation avec le Conseiller céleste. Nous pouvons sortir du piège de l'ennemi, mais nous en garderons des séquelles et des blessures, et notre vie spirituelle en sera appauvrie. [42] 28 et 29. L'effort ne peut égaler la simplicité. Christ montre ici que bien que les personnes fassent des efforts jusqu'à l'épuisement pour se convertir en objets d'admiration, les choses auxquelles elles donnent tant de valeur ne peuvent être comparées aux fleurs des champs. Ces simples fleurs, ornées par Dieu, surpassent en beauté les magnifiques habits de Salomon. [43] Une idée de la considération de Dieu. Si les lis des champs sont l'objet de l'attention du Maître Artisan, en les faisant si beaux qu'ils surpassent la gloire de Salomon, le plus grand roi qui ait jamais tenu un sceptre; si l'herbe des champs a été faite afin de constituer un beau tapis pour la terre, pouvons-nous nous faire une idée de la considération de Dieu pour l'homme qu'il a formé à son image ? [44] Chaque fleur exprime l'amour. Le Maître Artisan attire notre attention sur les fleurs inanimées des prés, en détachant les beaux tons et la magnifique variété des teintes que peut posséder une fleur. C'est ainsi que Dieu a révélé son habileté et son soin. Il voulait montrer ainsi le grand amour qu'il a pour chaque être humain. Chaque fleur est l'expression de l'amour de Dieu. [45] Les fleurs des champs, dans leur variété infinie, accomplissent toujours la fonction de réjouir les enfants des hommes. Dieu alimente chaque racine pour exprimer son amour à tous ceux qui sont attendris et subjugués par les oeuvres de ses mains. Nous n'avons besoin d'aucune exhibition artificielle. L'amour de Dieu est représenté dans les belles oeuvres de sa création. Ces choses signifient plus que ce que beaucoup supposent. [46] 28 à 30. Une leçon de foi. Bien que la malédiction de produire des chardons et des épines ait été prononcée, il y a une fleur sur le chardon. Dans le monde, tout n'est pas tristesse et malheur. Le grand livre de la nature de Dieu est ouvert à notre étude, et nous devons obtenir de lui des idées meilleures de sa grandeur, de son amour et de sa gloire insurpassables. Celui qui posa les fondements de la terre, qui décora les cieux et plaça les étoiles en ordre; Celui qui a revêtu la terre d'un tapis vivant et l'a embelli de fleurs précieuses de tous les tons et de toutes les variétés, veut que ses fils apprécient ses oeuvres et se plaisent dans la simplicité et la beauté sereine dont il a orné leur foyer terrestre. Christ tenta de dévier l'attention de ses disciples de tout ce qui est artificiel vers le naturel : « Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? » Pourquoi notre Père céleste n'a-t-il pas tapissé la terre de marron ou de gris ? Il a choisi la couleur la plus reposante, la meilleure pour les sens. Comme la terre vêtue de sa parure d'une verdeur vivante réjouit le coeur et vivifie l'esprit fatigué ! L'air serait plein de poussière sans cette couverture, et la terre ressemblerait à un désert. Chaque brin d'herbe, chaque bourgeon qui s'ouvre et chaque fleur resplendissante est une preuve de l'amour de Dieu, et devrait nous enseigner une leçon de foi et de confiance en lui. Christ attire notre attention sur sa beauté naturelle, et il nous assure que le vêtement le plus beau du roi le plus grand qui a jamais tenu un sceptre, n'égala pas celui de la fleur la plus humble. Que ceux qui soupirent après la splendeur artificielle que seule la richesse peut acheter, ou après des peintures, des meubles et des vêtements coûteux, écoutent la voix du divin Maître. Il leur montre les fleurs des champs, dont l'humble structure ne peut être égalée par l'habileté humaine. [47] Matthieu 7 1 et 2. (Luc 6:37; Romains 2:1) Voir com. d'EGW sur 1 Samuel 14:44. Satan jugé par son idée personnelle de la justice. Satan sera jugé en accord avec son idée personnelle de justice. Il demandait que chaque péché soit châtié. Si Dieu remettait le châtiment -- disait-il -- il n'était pas un Dieu de justice et de vérité. Satan subira le châtiment qu'il voulait que Dieu applique. [48] 13 et 14. Voir com. d'EGW sur le chapitre 16:24. 15. Voir com. d'EGW sur 2 Corinthiens 11:14. 20 et 21. Voir com. d'EGW sur le chapitre 24:23 et 24. 21 à 23. (Chapitre 24:24; 2 Corinthiens 11:14 et 15; 2 Thessaloniciens 2:9 et 10; Apocalypse 13:13 et 14) Une profession de foi ne suffit pas. Ceux qui proclament aujourd'hui la sanctification moderne, se seront vantés en disant : « Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? » Les gens décrits ici, qui se vantent de cette façon, mêlant apparemment Christ à toutes leurs actions, représentent parfaitement ceux qui aujourd'hui disent qu'ils sont saints, mais qui sont contre la loi de Dieu. Christ dit d'eux qu'ils commettent l'iniquité, parce qu'ils sont des menteurs qui se revêtent de justice pour cacher leurs difformités de caractère et la méchanceté intérieure de leurs coeurs impies. Dans ces derniers jours, Satan est descendu pour agir avec toutes les tromperies de la méchanceté dans ceux qui se perdent. Sa majesté satanique accomplit des miracles à la vue des faux prophètes, devant les hommes, en affirmant qu'il est véritablement le Christ. Satan impartit sa puissance à ceux qui l'aident dans ses tromperies. Aussi, ceux qui déclarent qu'ils ont un grand pouvoir divin, ne peuvent être découverts que par le grand détecteur : la loi de Jéhovah. Le Seigneur nous dit que s'il était possible même les élus seraient séduits. Le vêtement de brebis semble si réel, si authentique, qu'on ne peut discerner le loup qu'en recourant à la grande norme morale de Dieu, et là nous découvrons qu'ils sont des transgresseurs de la loi de Jéhovah. [49] 29. Voir le com. d'EGW sur Luc 4:18 et 19. Matthieu 9 9 et 10. Voir le com. d'EGW sur Luc 5:29. 11. (Ésaïe 58:4; Luc 5:30) Jeûner avec orgueil et manger avec humilité. Les pharisiens voyaient comment Christ participaient aux repas des publicains et des pécheurs. Il était tranquille, maître de lui, bon, courtois et amical; et bien qu'ils ne pouvaient qu'admirer le tableau qui se présentait, si différent de leur propre façon d'agir, ils ne pouvaient pas supporter ce spectacle. Les pharisiens hautains s'exaltaient eux-mêmes et méprisaient ceux qui n'avaient pas été favorisés par les privilèges et la lumière qu'ils avaient reçus. Ils haïssaient et méprisaient les publicains et les pécheurs. Cependant, devant Dieu leur culpabilité était plus grande que la leur. La lumière du ciel brillait sur leur sentier, leur disant : « Voici le chemin, marchez-y. » Mais ils avaient méprisé ce don. S'adressant aux disciples, ils leur dirent : « Pourquoi votre Maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? » Par cette question, ils espéraient réveiller des préjugés qu'ils savaient exister dans l'esprit des disciples, afin de faire trembler leur faible foi. Ils dirigèrent leurs dards là où il leur semblait qu'ils meurtriraient et blesseraient. Orgueilleux bien qu'insensés pharisiens, qui jeûnez pour des querelles et des discutions, et pour frapper du poing de l'impiété ! Christ mange avec les publicains et les pécheurs pour les attirer à lui-même. Le Rédempteur du monde ne peut accepter les jeûnes observés par la nation juive. Pratiqués avec orgueil et justice propre, tandis que Lui mange humblement avec les publicains et les pécheurs. Depuis sa chute, l'oeuvre de Satan a été d'accuser, et ceux qui rejettent la lumière que Dieu envoie agissent de la même manière aujourd'hui. Ils révèlent aux autres les choses qu'ils considèrent comme étant des fautes. C'est ainsi que les pharisiens agissaient. Quand ils trouvaient un motif d'accusation chez les disciples, ils ne parlaient pas avec ceux qu'ils pensaient être dans l'erreur, mais ils présentaient à Christ les choses qu'ils pensaient être très mauvaises chez ses disciples; et quand ils pensaient que Christ s'était trompé, il l'accusait devant ses disciples. Leur oeuvre était de mettre l'inimitié dans les coeurs. [50] 12 et 13. (Chapitre 20:28; Marc 2:17; 10:45; Luc 5:31 et 32) Du soulagement pour chaque cas. Christ était médecin tant du corps que de l'âme. Il était ministre, missionnaire et médecin. Depuis son enfance il s'intéressa à chaque aspect de la souffrance humaine qu'il observait. Il pouvait dire avec certitude : « Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir. » Il apportait du soulagement à chaque malheur. Ses bonnes paroles étaient un baume curatif. Bien que personne n'aurait pu dire qu'il avait fait un miracle, il était clair qu'il avait communiqué sa vertu à ceux qu'il voyait dans la souffrance et le besoin. Durant les trente ans de sa vie privée il fut humble, bon et modeste. Il avait une relation vivante avec Dieu, car l'Esprit de Dieu était sur lui et il démontrait à tous ceux qu'il connaissait qu'il vivait pour plaire, honorer et glorifier son Père dans les choses communes de la vie. [51] 13. (Marc 2:17; Luc 5:32) Il renonçait à ce qui était agréable pour parer aux besoins. Le Christ aurait pu aller dans les demeures agréables des mondes non déchus, dans l'atmosphère pure où jamais la déloyauté ou la rébellion avaient été introduites; et là, il aurait été reçu par des acclamations de louange et d'amour; mais c'était un monde déchu qui avait besoin d'un Rédempteur. « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » [52] 16. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 6:16. 17. (Marc 2:22; Luc 5:37 et 38) De nouvelles outres pour un vin nouveau. L'oeuvre de Jésus fut de révéler le caractère du Père et de faire connaître la Vérité qu'il avait prononcée lui-même par les prophètes et les apôtres; mais il n'y avait pas de place pour la Vérité chez ces hommes sages et prudents. Christ, le Chemin, la Vérité et la Vie, dut laisser de côté les pharisiens avec leur propre justice et choisir ses disciples parmi les pêcheurs ignorants et les hommes d'humble condition. Ceux qui n'avaient jamais été avec les rabbins, qui ne s'étaient jamais assis dans les écoles de prophètes, qui n'avaient jamais été membres du sanhédrin, et dont les coeurs n'étaient pas entravés par leurs propres idées, il les prit et les éduqua pour sa mission personnelle. Il pouvait en faire des outres nouvelles pour le vin nouveau de son royaume. Ils étaient les petits auxquels le Père pouvait révéler des choses spirituelles; mais les prêtres et les gouverneurs, les scribes et les pharisiens, qui déclaraient être les dépositaires de la connaissance, ne pouvaient héberger les principes du christianisme, postérieurement enseignés par les disciples de Christ. La chaîne de la Vérité fut donnée, chaînon après chaînon, à ceux qui comprendraient leur propre ignorance, mais étaient disposés à apprendre du grand Maître. Jésus savait qu'il ne pouvait faire aucun bien aux scribes et aux pharisiens à moins qu'ils ne se vident de leur propre suffisance. Il choisit des outres neuves pour son vin nouveau de doctrine, et fit des pêcheurs et croyants ignorants les hérauts de sa vérité auprès du monde. Et cependant, bien que sa doctrine semblait nouvelle au peuple, elle révélait en réalité ce qui avait été enseigné dès le commencement. Le but de Christ était que ses disciples prennent la vérité simple et sans altération comme guide de leur vie. Ils ne devaient rien ajouter à ses paroles ou forcer le sens de ses déclarations. Ils ne devaient pas interpréter d'une manière mystique les enseignements simples des Écritures ni dépendre des recours théologiques pour construire une théorie d'origine humaine. La signification des vérités vitales et sacrées est affaiblie quand on donne un sens mystique aux paroles simples de Dieu, tandis qu'on donne de l'importance aux théories humaines. C'est ainsi que les hommes furent poussés à enseigner les commandements d'origine humaine comme doctrines, et rejeter ainsi les commandements de Dieu pour observer leurs propres traditions. [53] 34. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 12:24 à 32. Matthieu 10 32. Voir le com. d'EGW sur Luc 22:70. 34. (Luc 12:51) Il n'y a pas de paix à cause du rejet des messages. Jésus déclara : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix mais l'épée. » Pourquoi ? Parce que les hommes ne recevraient pas la parole de vie; parce qu'ils combattraient contre le message qui leur serait envoyé pour leur apporter la joie, l'espérance et la vie. Nous pensons que les Juifs n'ont pas d'excuses d'avoir rejeté et crucifié le Christ. Mais les messages que le Seigneur envoie aujourd'hui sont souvent reçus d'une manière similaire à la façon dont les Juifs reçurent le message de Christ. Si l'enseignement du Seigneur n'est pas en harmonie avec les opinions des hommes, la colère domine la raison et les hommes facilitent le jeu de l'ennemi en s'opposant aux messages envoyés par le Seigneur. Satan les utilise comme des instruments aiguisés pour s'opposer au progrès de la vérité. [54] Matthieu 11 12. (Genèse 32:26) La violence spirituelle apporte une récompense. Avec la grande vérité que nous avons eu le privilège de recevoir, nous devrions nous convertir en des canaux vivants de lumière, et nous pourrions faire cela avec le pouvoir du Saint-Esprit. Alors, nous pourrions nous approcher du propitiatoire et en voyant l'arche de la promesse nous pourrions nous agenouiller avec un coeur contrit pour chercher le royaume des cieux par la violence spirituelle [la lutte] qui donnera sa récompense. Nous la prendrions par la force comme le fit Jacob. Alors notre message serait la puissance de Dieu pour le salut. Nos suppliques seraient pleines de ferveur, pleines de la compréhension de notre grand besoin, et elles ne seraient pas refusées. La vérité s'exprimerait par la vie et le caractère, et par les lèvres touchées par le tison vivant provenant de l'autel de Dieu. Quand nous expérimenterons cela, nous serons élevés au-dessus de notre moi pauvre et mesquin que nous caressons avec tant de tendresse. Nous viderons notre coeur du pouvoir corrosif de l'égoïsme et nous serons pleins de louange et de gratitude envers Dieu. Nous magnifierons le Seigneur, le Dieu de toute grâce, qui a magnifié Christ. Et nous révélerons sa puissance, nous convertissant en faucilles affilées dans le champ de la moisson. [55] 14. (Malachie 4:5; Luc 1:17) L'Esprit et le pouvoir d'Élie. Jean censura la corruption des Juifs avec l'esprit et la puissance d'Élie, et il éleva la voix pour reprocher les péchés dominants. Ses discours étaient simples, convaincants et sans équivoque. Beaucoup furent poussés à la repentance de leurs péchés et, comme évidence de leur repentance, ils furent baptisés par lui dans le Jourdain. Ce fut l'oeuvre préparatoire au ministère du Christ. Beaucoup furent convaincus de péché grâce aux vérités simples prononcées par ce prophète fidèle; mais ils furent enveloppés d'une obscurité plus dense pour avoir rejeté la lumière, de telle façon qu'ils furent complètement préparés à s'éloigner des évidences qui attestaient que Jésus était le vrai Messie. [56] 20 à 24. (Luc 10:13 à 15) Des témoignages rejetés. Les actes d'amour et de compassion de Jésus dans les villes de Juda furent considérés avec étonnement par les anges du ciel; et cependant, les populations de Chorazin, Bethsaïda et Capernaüm les jugèrent avec indifférence et, à cause de la dureté de leur coeur, agirent comme si le temps ou l'éternité étaient à peine dignes de leur attention. La majorité des habitants de ces villes passaient leur temps occupés à des thèmes de peu d'importance, et peu acceptèrent Christ comme Sauveur de l'humanité. Les prophéties des Écritures étaient claires, et prédisaient avec clarté la vie, le caractère et l'oeuvre de Christ; et par le témoignage d'hommes qui avaient parlé, poussés par le Saint-Esprit, il y avait suffisamment d'évidences qui prouvaient que Jésus était réellement ce qu'il affirmait être : le Fils de Dieu, le Messie au sujet duquel Moïse et les prophètes écrivirent, la Lumière éclairant les Gentils et la gloire d'Israël. Mais ce fut en vain qu'il tenta de convaincre les prêtres et les gouverneurs et d'attirer le coeur du peuple à la lumière. Les prêtres et les gouverneurs, les scribes et les pharisiens, s'attachaient à leurs traditions, leurs cérémonies, leurs coutumes et leurs théories, et ils ne permirent pas que leurs coeurs soient touchés, purifiés et sanctifiés par la grâce divine. Les quelques personnes qui suivirent le Christ étaient issus des ignorants et des humbles. [57] 28 à 30. Le joug de la restriction et de l'obéissance. Christ a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes chargés et fatigués, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Nous devons ressentir du repos en portant son joug et ses charges. Étant collaborateurs de Christ dans la grande tâche pour laquelle il a donné sa vie, nous trouverons le vrai repos. Quand nous étions des pécheurs, il donna sa vie pour nous. Il veut que nous allions à lui et que nous apprenions de lui. Nous devons trouver du repos. Il dit qu'il nous donnera du repos : « recevez mes instruction, car je suis doux et humble de coeur ». En agissant ainsi, vous expérimenterez personnellement le repos que Christ donne, le repos que procure le fait de porter son joug et ses charges. [58] En acceptant le joug de restriction et d'obéissance de Christ, vous trouverez qu'il vous est de la plus grande aide. En portant son joug vous vous maintiendrez à côté de Christ, et il portera la partie la plus lourde de la charge. « Recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur. » Apprendre les leçons que Christ enseigne est le plus grand trésor que les étudiants puissent découvrir. Ils reçoivent le repos quand ils comprennent qu'ils sont en train de plaire au Seigneur. [59] Une aide pour porter chaque charge. Il y a une condition au repos et à la paix que nous offre ici le Christ : c'est celle de nous unir sous son joug. Tous ceux qui acceptent cette condition trouveront que le joug de Christ les aidera à porter chaque charge qui se présente. Si Christ n'est pas à notre côté pour porter la part la plus lourde de la charge, nous dirons sans l'ombre d'un doute qu'elle est lourde. Mais unis à lui au char du devoir, toutes les charges de la vie peuvent être facilement portées. Et dans la mesure où une personne obéit volontairement aux commandements de Dieu, elle recevra la paix dans son esprit ? La mansuétude et l'humilité caractériseront tous ceux qui sont obéissants à la loi de Dieu, tous ceux qui portent le joug de Christ avec mansuétude. Et ces grâces apporteront le résultat désiré de paix au service de Christ. [60] (Chapitre 16:24; Luc 9:23) Le symbole de soumission à la volonté de Dieu. Nous devons porter le joug de Christ afin d'être en union parfaite avec Lui. Il dit : « Prenez mon joug sur vous. » Obéissez à mes commandements; mais ces commandements peuvent être diamétralement opposés à la volonté d'une personne en particulier. Alors que doit-on faire ? Écoutez ce que dit Dieu : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. » Le joug et la croix sont des symboles qui représentent une même chose : l'abandon à la volonté de Dieu. Quand l'homme limité porte le joug, il s'unit à la compagnie du Fils bien-aimé de Dieu. Quand il prend la croix, l'égoïsme est éliminé de l'âme, et l'homme est en condition d'apprendre à porter les charges de Christ. Nous ne pouvons pas suivre le Christ sans porter son joug, sans porter sa croix. Si notre volonté n'est pas en accord avec les demandes divines, nous devons renoncer à nos inclinations, abandonner nos désirs chéris et suivre les pas de Christ ? Les hommes préparent des jougs pour leur propre cou, des jougs qui semblent faciles et agréables à porter, mais qui sont finalement extrêmement lourds. Jésus le voit et dit : « Prenez mon joug sur vous. Le joug que vous avez placé sur votre cou, en pensant qu'il était adéquat, ne convient pas du tout. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi les leçons essentielles que vous devez apprendre; car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Mon joug est facile et ma charge légère. » Le Seigneur ne se trompe jamais dans l'évaluation de son héritage. Il mesure les hommes avec lesquels il travaille. Quand ils se soumettent à son joug, quand ils renoncent à la lutte stérile pour eux et pour la cause de Dieu, ils trouvent la paix et le repos. Quand ils sentent leurs propres faiblesses et leurs déficiences, ils trouvent de la joie à accomplir la volonté de Dieu. Ils se soumettront au joug de Christ. Alors Dieu pourra produire en eux le vouloir et le faire, selon son bon plaisir, qui est souvent diamétralement opposé aux plans de l'esprit humain. Quand nous recevrons l'onction céleste, nous apprendrons les leçons d'humilité et de douceur qui apportent toujours le repos de l'âme. [61] Le joug de Christ ne blesse jamais. Votre oeuvre n'est pas d'entasser des charges pour votre compte. Quand vous portez les charges que Christ veut que vous portiez, alors vous pouvez comprendre les charges qu'il porta. Étudions la Bible et cherchons quelle sorte de charge il porta. Il aidait ceux qui l'entouraient. Il dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. » Comme vous le voyez, il y a un joug à porter. C'est précisément la foi dont nous avons besoin : une foi qui s'accroche aux promesses de Dieu, qui porte le joug de Christ et les charges qu'il veut que nous portions. Souvent, nous pensons que nous passons de mauvais moments en portant ces charges, et c'est ce qui arrive parce que Dieu n'a pas fait provision pour que nous portions ces charges; mais quand nous portons son joug et ses charges, nous pouvons témoigner que le joug de Christ est facile et sa charge légère, parce qu'il a fait provision pour elle. Mais quand vous vous sentez déprimés et découragés, ne baissez pas les bras dans la bataille. Vous avez un Sauveur vivant pour vous aider et reposez-vous sur lui. Vous ne devez pas placer votre cou sous le joug de la mode ni sous des jougs que Dieu n'a jamais voulu que vous portiez. Ce n'est pas notre mission d'étudier comment affronter les normes du monde, mais la grande question de chacun devrait être : comment puis-je affronter la norme de Dieu ? C'est ainsi que vous trouverez du repos pour votre âme, car Christ a dit : « Mon joug est doux et mon fardeau léger. » Quand vous portez un joug qui vous blesse le cou, vous pouvez être sûr que ce n'est pas le joug de Christ, car il dit que son joug est doux. Ce que Dieu veut de nous, c'est que nous apprenions, chaque jour de notre vie, comment édifier notre caractère pour l'éternité. Il ne désire pas que nous agissions sans jamais changer; que nous ayons des idées fixes et que nous nous attachions à elles, qu'elles soient correctes ou erronées. Il nous placera au milieu des épreuves et des difficultés, et quand nous aurons appris à vaincre les obstacles avec l'esprit correct, avec des desseins élevés et saints, il nous enseignera une autre leçon. Et si nous n'avons pas la douceur de Christ pour apprendre constamment à l'école de Jésus, alors nous saurons que nous ne portons pas le joug de Christ. [62] 29. (Jean 15:4 et 5) Il est difficile de renoncer à notre volonté propre et à nos voies. Si vous êtes disposés à apprendre humblement et avec douceur à l'école de Christ, il vous donnera le repos et la paix. La lutte pour renoncer à votre volonté propre et à vos voies, est terriblement difficile. Mais une fois que cette leçon sera apprise, vous trouverez le repos et la paix. L'orgueil, l'égoïsme, et l'ambition doivent être vaincus; votre volonté doit être absorbée par la volonté de Christ. Toute la vie peut devenir un sacrifice constant d'amour, chaque action et chaque parole une expression d'amour. Ainsi, comme la vie de la vigne circule dans le cep et les sarments, descendant jusqu'aux radicelles les plus basses pour arriver aux feuilles les plus hautes, ainsi aussi la grâce et l'amour de Christ brûlera et abondera dans l'âme, en envoyant ses vertus à chaque partie de l'être, et imprégnera chaque action du corps et de l'esprit. [63] Comment porter le joug. Accrochez-vous au bras de Dieu et dites : « Je ne suis rien et tu es tout. Tu as dit : « Sans moi vous ne pouvez rien faire. » Maintenant Seigneur, je dois t'avoir demeurant en moi, pour que je puisse demeurer en toi. » Ensuite, avancez pas à pas au moyen d'une foi vivante, en demeurant en Jésus-Christ. Voilà ce qu'est porter son joug, le joug de l'obéissance. [64] Porter le joug avec Christ signifie travailler en accord avec ses directives, être co-participant de ses souffrances et de ses efforts en faveur de l'humanité perdue. Cela signifie être un sage instructeur des âmes. Nous serons ce que nous permettrons à Christ de faire durant ces précieuses heures du temps de grâce. La sorte de vase que nous parviendrons à être dépendra de notre docilité à être modelés. Nous devons nous unir à Dieu dans l'oeuvre de modelage et formation, en soumettant notre volonté à la volonté divine. [65] 30. Un joug facile n'apporte pas une vie facile. Le Seigneur dit que son joug est doux et son fardeau léger. Cependant, porter ce joug n'amènera pas une vie de loisir, de licence et de complaisance égoïste. La vie de Christ fut une vie de sacrifice et d'abnégation à chaque pas. L'authentique disciple de Christ suivra les pas de son Maître avec un amour et une tendresse continuels, semblables aux siens; et au fur et à mesure qu'il avancera dans cette vie, il s'inspirera toujours plus de l'esprit et de la vie de Christ. [66] Matthieu 12 24 à 32. (Chapitre 9:34; Marc 3:22; Luc 11:15) Les yeux fermés devant l'évidence. Les pharisiens attribuaient le saint pouvoir de Dieu manifesté dans les oeuvres de Christ aux influences sataniques. De cette façon, ils péchèrent contre le Saint-Esprit. Obstinés, moroses et durs de coeur, ils décidèrent de fermer les yeux à toutes les évidences. Ils commirent ainsi le péché impardonnable. [67] 29 et 30. (Luc:21 à 23) Plus fort que l'homme le plus fort. « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. » Celui qui est avec Christ et maintient l'unité de Christ, l'intronise dans son coeur et obéit à ses ordres, il est hors de portée des pièges du malin. Celui qui s'unit à Christ, récoltera pour lui-même les grâces de Christ, et il donnera de la puissance, de l'efficacité et de la force au Seigneur en gagnant des âmes pour Christ. Quand Christ prend possession de la citadelle de l'âme, l'instrument humain s'unit à Lui. En coopérant avec le Sauveur, il devient l'instrument par lequel Dieu agit. Alors, quand Satan vient et s'efforce de prendre possession de l'âme, il découvrira que Christ l'a rendue plus forte que l'homme armé le plus fort. [68] 30. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 16:24. 31 et 32. (Marc 3:28 et 29; Luc 12:10) Voir le com. d'EGW sur Exode 4:21. Une résistance ferme et déterminée contre la vérité. Christ ne lutte pas contre des hommes limités, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Il a dit à ses auditeurs que toutes sortes de péchés et de blasphèmes peuvent être pardonnés s'ils sont dus à l'ignorance. Dans leur grande cécité ils purent proférer des insultes et des moqueries contre le Fils de l'homme, et cependant, rester à la portée de la miséricorde. Mais quand la puissance et l'Esprit de Dieu reposèrent sur les messagers de Christ, ils étaient sur une terre sainte. Ignorer l'Esprit de Dieu, l'accuser d'être l'esprit du diable, les plaça dans une position où Dieu ne pouvait atteindre leur âme. Aucune puissance prévue par Dieu ne peut atteindre et corriger ceux qui erraient [dans de telles circonstances]. Parler contre Christ, en attribuant son oeuvre aux influences sataniques, et les manifestations de l'Esprit au fanatisme, n'est pas en soi un péché condamnable; mais l'esprit qui pousse les hommes à faire ces affirmations les place dans une condition de résistance obstinée, où ils ne peuvent voir la lumière spirituelle. Ils pensent qu'ils sont en train de suivre un jugement sain, alors qu'ils suivent un autre guide. Ils se sont placés sous la domination d'un pouvoir duquel ils sont complètement ignorants à cause de leur cécité. Ils ont rejeté le seul Esprit qui pouvait les guider, les éclairer, les sauver. Ils sont en train de suivre le sentier de la culpabilité pour laquelle il ne peut y avoir de pardon ni dans cette vie ni dans la vie future. Ce n'est pas qu'un certain degré de culpabilité épuise la miséricorde de Dieu, mais c'est que l'orgueil et l'obstination continue les conduisent à mépriser l'Esprit de Dieu, à occuper une place où aucune manifestation de l'Esprit ne peut les convaincre de leur erreur. Leur esprit endurci n'est pas disposé à céder. De nos jours, les hommes se sont placés là où ils sont totalement incapables de remplir les conditions de la repentance et de la confession; aussi, ils ne peuvent pas trouver la miséricorde et le pardon. Le péché de blasphème contre le Saint-Esprit n'est pas dans certaines paroles ou un fait occasionnel, mais dans la résistance ferme et déterminée contre la vérité et l'évidence. [69] Le péché contre le Saint-Esprit. On ne doit pas considérer le péché contre le Saint-Esprit comme quelque chose de mystérieux ou d'indéfinissable; il consiste dans le refus persistant d'accepter l'invitation à la repentance. [70] 34 à 37. Voir le com. d'EGW sur le Psaume 19:14; Ésaïe 6:5 à 7. 37. Nous avons besoin d'une langue sanctifiée. Cessez de vous préoccuper des fautes des autres. Maintenez votre langue sanctifiée par Dieu. Refusez de dire tout ce qui pourrait minimiser l'influence de l'autre. En vous complaisant dans ces paroles de critique, vous blasphémez le saint nom de Dieu aussi certainement que si vous prononciez des jurons. Nous avons surtout besoin de nous garder d'avoir une langue consacrée à Satan. La langue que Dieu nous a donnée doit être employée pour le glorifier par nos paroles. Si nous n'y parvenons pas, nous serons un obstacle réel à l'oeuvre de Dieu dans ce monde, et les châtiments du ciel tomberont sûrement sur nous. [71] 42. (Luc 11:31) Plus grand que Salomon. Christ savait que les Israélites considéraient Salomon comme le roi le plus grand qui ait jamais tenu un sceptre dans un royaume terrestre. Sur l'ordre spécial de Dieu, il avait construit le premier temple magnifique d'Israël, qui était une merveille de beauté, de richesse et de gloire, et qui donnait de l'influence et de la dignité à Israël comme nation. Salomon était doté de sagesse, et son nom avait été glorifié par eux. Selon leur concept, être supérieur à Salomon était être plus qu'humain, c'était posséder les prérogatives de Dieu. [72] 43 à 45. (Luc 11:24 à 26) La neutralité est impossible. Christ montre qu'il ne peut y avoir rien qui ressemble à la neutralité dans son service. L'âme ne doit pas être satisfaite de rien de moins qu'une consécration complète : en pensée, en parole et en esprit, et avec tout ce qui a un rapport avec l'esprit et le corps. Il n'est pas suffisant que le vase soit vidé : il doit être rempli de la grâce de Christ. [73] (Ésaïe 57:12; 2 Pierre 2:20-21) La malédiction de la propre justice. La maison ornée représente la propre justice de l'âme. Satan est expulsé par Christ, mais il revient avec l'espoir d'être à nouveau reçu. Il trouve la maison vide, balayée et ornée. Il n'y vit que la propre justice. « Il s'en va, et il prend avec lui sept autres esprits plus méchants que lui; ils entrent dans la maison, s'y établissent, et la condition de cet homme est pire que la première. » La propre justice est une malédiction, un ornement humain que Satan utilise pour sa gloire. Ceux qui ornent leur âme en se louant et en s'exaltant eux-mêmes, préparent le chemin pour les sept autres esprits pires que le premier. Ces âmes se trompent elles-mêmes quant à la façon dont elle reçoivent la vérité. Elles sont en train de construire sur un fondement de propre justice. Les prières des congrégations peuvent être offertes à Dieu sous forme d'une cérémonie routinière, et si elles sont offertes avec la propre justice, Dieu n'en n'est pas honoré. Le Seigneur déclare : « Je vais publier ta droiture, et tes oeuvres ne te profiteront pas. » Malgré toute leur ostentation, leurs habitations ornées, Satan pénètre en compagnie des mauvais anges et occupe sa place dans l'âme pour fomenter la tromperie. « En effet, si après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première. Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. » [74] Matthieu 13 15. Voir le com. d'EGW sur Luc 7:29 et 30. 24 à 30. L'ivraie attire l'attention. La croissance de l'ivraie parmi le blé attirerait l'attention d'une manière toute spéciale. Le grain serait soumis à une dure critique. Tout le champ pourrait sans doute être considéré d'inutile par un observateur superficiel, ou par quelqu'un qui se plairait à chercher le mal. Il pourrait condamner le semeur en l'accusant d'avoir semé de mauvaises semences mélangées à la bonne semence pour satisfaire ses desseins pervers. De la même manière, les perdus et les hypocrites qui professent suivre Jésus attirent les reproches sur la cause du christianisme et poussent le monde à douter des vérités de Christ. La présence de l'ivraie parmi le blé contrecarre en grande mesure la tâche du semeur, et ainsi aussi, le péché parmi le peuple de Dieu frustre d'une certaine façon le plan de Jésus pour sauver du pouvoir de Satan les êtres humains déchus et pour convertir en un champ fertile pour les bonnes oeuvres le terrain aride du coeur humain. [75] 52. L'Ancien et le Nouveau Testaments sont inséparables. Dans cette parabole Jésus présente à ses disciples la responsabilité de ceux dont l'oeuvre est de donner au monde la lumière qu'ils ont reçue de lui. À cette époque, seul l'Ancien Testament existait, mais il n'a pas été écrit seulement pour le monde antique, mais aussi pour toutes les époques et pour tout le monde. Jésus voulait que les maîtres de sa doctrine approfondissent soigneusement l'Ancien Testament à la recherche de cette lumière qui établit son identité en tant que Messie prédit par la prophétie et révèle la nature de sa mission dans le monde. L'Ancien et le Nouveau Testaments sont inséparables car les deux sont l'enseignement de Christ. La doctrine des Juifs, qui n'acceptent que l'Ancien Testament, n'apporte pas le salut, car ils rejettent le Sauveur dont la vie et le ministère étaient un accomplissement de la loi et des prophéties. Et la doctrine de ceux qui écartent l'Ancien Testament n'apporte pas le salut, parce qu'ils rejettent le témoignage direct de Christ. Les sceptiques commencent par mépriser l'Ancien Testament, et il ne leur manque plus qu'un pas pour nier la validité du Nouveau Testament, et les deux sont finalement rejetés. Les Juifs avaient peu d'influence sur le monde chrétien quand ils lui montraient l'importance des commandements, la loi en vigueur du Sabbat incluse, parce qu'en mettant en évidence les anciens trésors de la vérité, ils délaissaient les nouveaux trésors des enseignements personnels de Jésus. D'un autre côté, la principale raison pour laquelle les chrétiens ne peuvent pas influencer les Juifs pour qu'ils acceptent les enseignements de Christ comme le langage de la sagesse divine, est qu'en détachant les trésors de sa parole, ils méprisent les richesses de l'Ancien Testament, qui sont les premiers enseignements du Fils de Dieu donnés à Moïse. Ils rejettent la loi proclamée sur le Sinaï et le Sabbat du quatrième commandement, institué dans le jardin d'Éden. Mais le ministre de l'Évangile, qui suit les enseignement de Christ, obtiendra une connaissance complète tant de l'Ancien que du Nouveau Testament pour pouvoir les présenter aux gens sous leur véritable lumière : un tout inséparable, l'un dépendant et illuminant l'autre. En agissant ainsi -- comme Jésus instruisit ses disciples -- ils sortent de leur trésor « des choses nouvelles et des choses anciennes ». [76] Matthieu 14 9. (Marc 6:26; 1 Samuel 25:32 à 34) C'est une erreur que de respecter un voeu erroné. David avait juré que Nabal et sa maison devaient périr; par la suite, il comprit que non seulement c'était une erreur d'avoir juré ainsi, mais qu'il était incorrect de respecter ce voeu. Si Hérode avait eu le courage moral de David, peu importe combien il eût été humiliant pour lui de se rétracter de son voeu de livrer la tête de Jean-Baptiste à la hache du bourreau pour accomplir la vengeance d'une femme vile la culpabilité de l'assassinat du prophète de Dieu n'aurait pas pesé sur son âme. [77] Matthieu 15 6. Voir le com. d'EGW sur Jérémie 23:1. 9. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 5:13 et 14; Jérémie 8:8. L'erreur, parasite de l'arbre de la vérité. Satan a agi avec une puissance trompeuse en introduisant une multitude d'erreurs qui obscurcissent la vérité. L'erreur ne pouvait demeurer seule; très vite elle s'éteindrait si elle ne s'accrochait pas comme un parasite à l'arbre de la vérité. L'erreur tire sa vie de la vérité de Dieu. Les traditions humaines, comme des germes qui circulent, s'accrochent à la vérité divine, et les hommes les considèrent comme une partie de la vérité. Satan s'enracine et captive la pensée des hommes par le biais de fausses doctrines, en les poussant à soutenir de fausses théories qui n'ont aucun fondement dans la vérité. Les hommes enseignent avec audace comme doctrine des commandements humains, et à mesure que les traditions se transmettent d'un siècle à l'autre, elles acquièrent une puissance sur l'esprit humain. Mais l'ancienneté ne convertit pas l'erreur en vérité, ni son poids écrasant ne transforme la plante de la vérité en un parasite. L'arbre de la vérité donne son propre fruit authentique qui montre sa véritable origine et sa nature. Le parasite de l'erreur donne aussi son fruit propre, et manifeste un caractère différent de la plante d'origine céleste. [78] Matthieu 16 6. Voir le com. d'EGW sur Luc 12:1. 18. Le fondement authentique. Le mot « pierre » signifie caillou [une pierre qui roule]. Christ ne se réfère pas à Pierre comme s'il était un roc sur lequel il édifierait son Église. Son expression « cette pierre » [ce roc], il se l'applique à Lui-même comme fondement de l'Église chrétienne. [79] 18 et 19. Voir le com. d'EGW sur Jean 20:23. 22 et 23. (Luc 22:31 et 32) Satan entre Pierre et Christ. Voyez ce que Christ a dit à Pierre : « Arrière de moi, Satan ! » Que faisait Satan ? Il séduisit Pierre, et se plaça entre le Seigneur et Pierre, à tel point que celui-ci pensa qu'il devait reprendre le Seigneur. Mais le Seigneur s'approcha de Pierre, et Satan fut rejeté derrière Christ. Le Seigneur dit à Pierre que Satan l'avait réclamé pour le cribler comme le froment, puis il ajouta : « J'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point. » Si Pierre avait appris les leçons qu'il aurait dû apprendre, s'il avait été en harmonie avec Dieu, au moment de l'épreuve, il aurait résisté. S'il n'avait pas été indifférent aux leçons que Christ lui enseigna, il n'aurait jamais renié son Sauveur. [80] Satan parla à travers Pierre. Quand Christ révéla à Pierre que le Sauveur passerait par une épreuve et la souffrance, et que Pierre lui répondit : « À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas », le Seigneur ordonna : « Arrière de moi, Satan ! », Satan parlait par l'intermédiaire de Pierre, en lui faisant représenter le parti du tentateur. Pierre ne se rendait pas compte de la présence de Satan, mais Christ pouvait découvrir la présence du piège, et en reprenant Pierre, il s'orienta vers le véritable ennemi. [81] L'oeuvre de Satan était de décourager Jésus tandis qu'il s'efforçait de sauver la race dépravée, et les paroles de Pierre étaient précisément ce que Satan désirait entendre. Elles s'opposaient au plan divin, et tout ce qui portait un sceau différent de ce plan était une offense pour Dieu. Elles furent prononcées sous l'instigation de Satan, car elles s'opposaient à l'unique moyen que Dieu pouvait utiliser pour maintenir sa loi et régir ses sujets, et en même temps sauver l'homme déchu. Satan espérait que ces paroles décourageraient et abattraient Christ, mais Christ s'adressa à l'auteur de cette pensée en lui disant : « Arrière de moi, Satan ! » [82] 24. (Marc 8:34; Luc 9:23) Voir le com. d'EGW sur Matthieu 11:28 à 30. Parcourir le chemin de Christ. Ceux qui sont sauvés doivent parcourir le même chemin que Christ. Il dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. » Le caractère doit être formé à la ressemblance de Christ. [83] Élever la croix. Nous devons élever la croix et suivre les traces de Christ. Ceux qui exaltent sa croix verront qu'en agissant ainsi, la croix les élève en leur donnant force et courage, et leur signale l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. [84] (Job 19:25) S'élever au-dessus de la terre. La croix vous élève au-dessus de la bassesse terrestre et vous fait participant d'une communion extrêmement douce avec Dieu. En portant la croix, votre expérience pourra être telle que vous pourrez dire : « Je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu'il se lèvera le dernier sur la terre. » Quelle sécurité magnifique ! [85] (Chapitre 7:13 et 14) À la croisée des chemins. La croix se trouve à l'intersection de deux chemins. L'un est le chemin de l'obéissance qui conduit au ciel. L'autre conduit à la voie large dans laquelle l'homme peut marcher facilement avec sa charge de péché et de méchanceté, mais il mène à la perdition. [86] (Chapitre 12:30; Luc 11:23) Vivre égoïstement déshonore le Rédempteur. Les chrétiens qui vivent égoïstement déshonorent leur Rédempteur. Ils sont peut-être apparemment très actifs au service du Seigneur, mais ils mêlent leur moi à tout ce qu'ils font. Comme ils sèment des graines d'égoïsme, ils doivent recueillir une moisson de corruption. Le service égoïste se revêt d'une variété de formes. Certaines d'entre elles semblent inoffensives. La bonté hypocrite leur donne l'apparence d'une authentique bonté. Mais elle ne glorifie pas le Seigneur. Leur service entrave la cause de Christ. Christ dit : « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. » Nous ne pouvons pas faire confiance à ceux qui mêlent leur moi à leur travail. S'ils se donnaient à Christ en s'oubliant eux-mêmes, leurs services seraient vaillants pour la cause de Christ. Alors ils mouleraient leur vie sur les enseignements de Jésus. Ils feraient leurs plans en harmonie avec le grand plan d'amour de Christ. L'égoïsme serait banni de leurs efforts. L'abnégation, l'humilité et la noblesse des desseins caractérisaient la vie du Sauveur. [87] Matthieu 17 1 à 3. (Marc 9:28 à 31) Les plus aptes à servir le Christ. Le Père a choisi Moïse et Élie pour être ses messagers auprès du Christ, pour qu'ils le glorifient avec la lumière céleste et parlent avec lui de sa prochaine agonie, parce qu'ils avaient vécu en hommes sur la terre. Ils avaient expérimenté la douleur et la souffrance humaines, et ils pouvaient sympathiser avec les épreuves de Jésus lors de sa vie sur la terre. Élie, en tant que prophète d'Israël, fut le représentant de Christ et, d'une certaine façon, son oeuvre avait été similaire à celle du Sauveur. Et Moïse, en tant que chef d'Israël, avait occupé la place de Christ, il avait parlé avec lui et avait suivi ses instructions. Aussi, ces deux hommes, parmi toute l'armée qui était assemblée autour du trône de Dieu, étaient les plus aptes à servir le Fils de Dieu. [88] Matthieu 18 6. Les enfants en Christ. Les petits dont il est question ici, qui croient en Christ, ne sont pas seulement les enfant en âge, mais les petits enfants en Christ. Ces paroles contiennent un avertissement à ne pas mépriser ou à négliger égoïstement nos frères faibles, à ne pas être implacables et exigeants, à ne pas juger et condamner les autres ou à les décourager. [89] 15 à 17. (Josué 7:10 à 26) Certains noms ne doivent pas être conservés. Les noms de ceux qui pèchent et qui refusent de se repentir ne doivent pas être conservés dans les registres de l'église, pour que les saints ne soient pas considérés comme responsables de leurs mauvaises oeuvres. Ceux qui suivent le chemin de la transgression doivent être visités et on doit travailler en leur faveur, et s'ils persistent à ne pas se repentir, ils doivent être éliminés de l'assemblée de l'église, en accord avec les règles établies dans la Parole de Dieu. On ne doit pas garder dans l'église ceux qui persistent à ne pas écouter les avertissements et les mises en garde données par les fidèles messagers de Dieu. Ils doivent être éliminés de l'assemblée, parce qu'ils seraient comme Acan dans le campement d'Israël : trompeurs et trompés. Après avoir lu le récit du péché d'Acan et son châtiment, qui peut penser que la volonté de Dieu est que ceux qui agissent de façon impie et refusent de se repentir, doivent être gardés dans l'église. Les retenir serait une insulte au Dieu du ciel. [90] 18. Voir le com. d'EGW sur Jean 20:23. Matthieu 19 13 à 15. (Marc 10:13 à 16; Luc 18:15 à 17) Le souvenir empêcha que les enfants se perdent. Si nous pouvions contempler la vie postérieure de ce petit groupe, nous verrions les mères agissant pour que leurs enfants se souviennent de la scène de ce jour en leur répétant les paroles pleines d'amour du Sauveur. Nous verrions aussi comment le souvenir fréquent de ces paroles empêcha pendant les années suivantes que ces enfants s'écartent du sentier des rachetés du Seigneur. [91] Matthieu 20 28. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:12 et 13. 30 à 34. Voir le com. d'EGW sur Marc 10:46 à 52. Matthieu 21 18 à 20. (Marc 11:12 à 14) Des branches fructifères. Le Seigneur avait très faim. Il représentait un peuple affamé du fruit qu'il aurait dû obtenir, mais qu'il n'avait pas reçu d'un figuier en apparence producteur de fruits. Les besoins spirituels n'étaient pas assurés pour satisfaire un peuple à qui Christ avait promis de donner sa vie pour le sauver par sa grâce et sa justice. Quand le Seigneur est avec le peuple qui a la connaissance et des avantages spirituels, et que ce peuple utilise ce qu'il a reçu de Dieu, il se convertit en branches donnant du fruit. Il reçoit les bénédictions de Dieu et produit du fruit. Le résultat assuré est que ce peuple devient puissant entre les mains de Dieu et sous l'influence du Saint-Esprit. Ce peuple témoignera continuellement au monde de la grande bonté de Dieu, non seulement spirituellement mais aussi temporellement. Il prévaudra parce que Dieu est vraiment avec lui. [92] 28 à 31. Rien à condamner. Christ ne condamna pas le premier fils pour ne pas avoir obéi à l'ordre, mais il ne fit pas non plus son éloge. Ceux qui agissent comme le fils qui a répondu : « Je ne veux pas », ne méritent pas d'être loués pour agir de cette manière. La franchise effrontée ne doit pas être approuvée comme une vertu. Cette sincérité de caractère, sanctifiée par la vérité et la sainteté, permettra de donner un témoignage courageux en faveur de Christ; mais quand le pécheur l'utilise, elle est insultante et se présente comme un défi proche du blasphème. Le fait qu'un homme ne soit pas hypocrite ne le rend pas moins pécheur. Quand les exhortations du Saint-Esprit arrivent au coeur, notre seule sécurité est de lui donner une réponse sans retard. [93] Il faut plus qu'une promesse. Tous ceux qui désirent mettre en pratique les enseignements de Christ devraient étudier l'histoire d'Israël telle qu'elle est présentée dans cette parabole. La vigne représente l'Église. Les deux fils sont deux classes d'hommes et de femmes dans le monde. Le Seigneur appelle chaque membre de son Église à travailler dans sa vigne. Nous devons comprendre notre relation avec Christ. Christ doit habiter dans notre coeur pour que nous puissions maintenir des principes purs, des motivations élevées et une rectitude morale. Notre oeuvre ne consiste pas seulement à promettre mais aussi à agir. L'honnêteté et l'intégrité doivent nous unir étroitement à Dieu pour que nous accomplissions sa parole au pied de la lettre. Que ceux qui écoutent le message que Dieu envoie aujourd'hui soient attentifs, afin de ne pas suivre l'exemple des Juifs qui se glorifiaient eux-mêmes. Ce n'est pas le dessein de Dieu d'éliminer de notre chemin toutes les interrogations ou les doutes quant à l'oeuvre de ses serviteurs. Il fournit une base afin qu'il y ait une foi suffisante pour convaincre l'esprit simple et sincère; mais une évidence plus grande que celle-ci ne pourrait jamais changer la détermination intime de résister à la lumière. [94] Matthieu 22 2 à 4. (Luc 14:16 à 17) Le banquet céleste. Le banquet spirituel riche et abondant a été placé devant nous. Les messagers de Dieu nous ont présenté un riche festin : la justice de Christ, la justification par la foi, les promesses de Dieu, précieuses et extrêmement grandes données dans sa Parole, le libre accès au Père par Jésus-Christ, les consolations du Saint-Esprit et la sécurité bien fondée de la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Qu'aurait pu faire Dieu pour nous qu'il n'ait déjà fait en préparant le grand repas, le banquet céleste ? [95] 11 et 12. Nourrissons-nous abondamment de la Parole. Un banquet a été préparé pour nous. Le Seigneur a déployé devant nous les trésors de sa Parole. Mais nous ne devons pas nous présenter au repas en vêtement ordinaire. Nous devons nous revêtir du manteau blanc de la justice de Christ qui a été préparé pour tous les invités. [96] (Apocalypse 7:13 et 14) Venus de la grande tribulation. Rappelez-vous que tous ceux qui seront trouvés avec le vêtement des noces auront passé par la grande tribulation. [97] 29. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 5:13 et 14; Jérémie 8:8; Luc 4:18 et 19. 37 à 39. (Marc 12:30 et 31; Luc 10:27; Colossiens 2:10) Complets en Christ. La loi de Dieu demande à l'homme d'aimer Dieu par-dessus toutes choses et son prochain comme lui-même. Quand ceci sera parfait, par la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, nous serons complets en Christ. [98] Matthieu 23 8. Voir le com. d'EGW sur Jean 13:14 et 15. Il n'y a pas de premier ni de dernier en Christ. Ceux qui dans l'esprit et l'amour de Jésus parviennent à être un avec lui, seront en étroit compagnonnage mutuel, unis par les cordes de soie de l'amour. Alors, les liens de la fraternité humaine ne seront pas toujours en tension, prêts à se rompre devant n'importe quelle provocation. « Vous êtes tous frères » sera l'opinion de chaque enfant de la foi. Quand les disciples de Christ seront un avec lui, il n'y aura ni premier ni dernier, il n'y aura pas ceux auxquels on prête moins d'attention ou ceux auxquels on donne moins d'importance. Un compagnonnage béni, mutuel et fraternel unira tous ceux qui reçoivent vraiment le Seigneur Jésus-Christ dans une loyauté ferme qui ne peut être brisée. Tous seront également uns avec Christ. [99] Vous êtes tous frères. Dieu a créé les hommes responsables, et les a placés dans des circonstances favorables à l'obéissance de sa volonté. Dans la dignité de leur virilité donnée par Dieu, ils doivent être gouvernés et régis par Dieu lui-même, et non par une quelconque intelligence humaine de notre monde. L'homme doit toujours reconnaître que Dieu vit et règne; les hommes ne doivent jamais se rendre maître de l'héritage de Dieu. Ils doivent considérer que tous sont frères. Parce que les hommes sont des êtres moraux libres, Dieu nous enseigne que nous ne devons pas être forcés ou obligés à suivre des agissements déterminés; de même, en tant qu'êtres responsables, collaborateurs de Dieu, nous devons représenter le caractère de Dieu. Nous devons nous intéresser à nos frères, à notre prochain, à tous ceux qui nous entourent. [100] 8 à 10. Nous ne devons pas placer les intérêts spirituels sous la direction d'un autre. Le mot « Rabbi », fréquemment répétée était très agréable à l'oreille, mais Jésus avertit ses disciples contre cela. Il leur dit : « Ne vous faites pas appeler Rabbi, car un seul est votre Maître et vous êtes tous frères. Et n'appelez personne votre père sur la terre, car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs, car un seul est votre Directeur, le Christ. » Par ces paroles, Christ voulait dire que personne ne doit placer ses intérêts spirituels sous la direction d'un autre, comme un enfant est guidé et dirigé par son père terrestre. Ceci a encouragé un esprit désireux de suprématie ecclésiastique, laquelle a toujours été nocive pour les hommes auxquels elle a été confiée et qui ont été appelés « père ». Ceci provoque une confusion du sacré des prérogatives de Dieu. [101] 12. Voir le com. d'EGW sur Genèse 39:20. 13 à 33. (Luc:42 à 44) La religion légaliste est une abomination. Le reproche de Christ aux pharisiens s'applique à ceux qui ont perdu leur premier amour. Une religion froide et légaliste ne peut jamais conduire les âmes à Christ, car c'est une religion sans amour et sans Christ. Jeûner et prier avec un esprit de justification propre est une abomination pour Dieu. La convocation solennelle pour le culte, la routine des cérémonies religieuses, l'humiliation externe, le sacrifice obligatoire, tout ceci donne au monde le témoignage que celui qui agit ainsi se considère lui-même juste. Ces choses attirent l'attention de l'observateur des devoirs rigoureux, qui dit : Cet homme mérite le ciel. Mais c'est une tromperie. Les oeuvres ne peuvent nous gagner l'entrée au ciel. L'unique grande offrande qui a été faite est pleinement suffisante pour tous ceux qui croient. [102] 37 à 39. (Luc 13:34 et 35; 19:42) Les nuages du châtiment sont en train de s'accumuler. Le coeur de Christ avait dit : « Comment pourrai-je t'abandonner ? » Il avait traité Israël comme un père aimant et qui pardonne aurait traité un fils ingrat et perdu. Avec le regard de l'Omniscience il vit que la ville de Jérusalem avait décidé son propre destin. Durant des siècles elle s'était éloignée de Dieu. La grâce avait été rejetée, elle avait abusé de ses privilèges et méprisé les opportunités. Le peuple avait accumulé les nuages du châtiment qui, sans mélange de miséricorde, étaient sur le point d'éclater sur eux. Avec des mots entrecoupés et brisés, Christ s'exclama : « Si toi aussi, au moins en ce jour qui t'est donné, tu connaissais les choses qui appartiennent à ta paix ! Mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. » La sentence irrévocable fut prononcée. [103] Matthieu 24 2. (Luc 19:44) Des anges se chargèrent de la destruction. Les hommes continueront d'élever des édifices coûteux qui valent des millions; on prêtera une attention spéciale à leur beauté architecturale et à leur solidité. Mais le Seigneur m'a fait savoir que malgré leur insolite robustesse, ces édifices partageront le même sort que le temple de Jérusalem. Cette magnifique construction s'effondra. Dieu envoya ses anges pour faire l'oeuvre de destruction pour qu'il ne reste pas pierre sur pierre. Tout s'écroula. [104] 23 et 24. (Chapitre 7:20,21; Ésaïe 8:20; Marc 13:21,22; Luc 21:8; Jean 10:2-5; 15:10; 1 Jean 2:4) Comment reconnaître un faux Christ. Nous avons besoin d'être ancrés en Christ, enracinés et édifiés dans la foi. Satan oeuvre au moyen de ses agents. Il choisit ceux qui n'ont pas bu aux eaux vives, dont les âmes sont assoiffées de choses nouvelles et étranges, et qui sont toujours disposées à boire à n'importe quelle fontaine qui se présente. On entendra des voix disant : « Le Christ est ici, ou : Il est là »; mais nous ne devons pas les croire. Nous avons l'évidence caractéristique de la voix du vrai Berger, et il nous appelle à le suivre. Il dit : « J'ai gardé les commandements de mon Père. » Il dirige ses brebis dans le sentier de l'obéissance humble à la loi de Dieu, mais jamais il ne les encourage à la transgresser. « La voix des étrangers » est la voix de ceux qui ne respectent ni n'obéissent à la loi de Dieu, sainte, juste et bonne. Beaucoup prétendent être saints, et ils se vantent des merveilles qu'ils accomplissent en soignant les malades sans obéir à cette grande norme de justice. Mais par quel pouvoir ces guérisons sont-elles faites ? Les yeux des guérisseurs et des personnes guéries sont-ils ouverts à leurs transgressions de la loi de Dieu ? En tant qu'enfants humbles et obéissants ont-ils pris la décision d'être prêts à obéir à tous les commandements de Dieu ? Jean témoigne de ceux qui prétendent être enfants de Dieu : « Celui qui dit : Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui. » Personne ne doit se tromper. La loi de Dieu est aussi sacrée que son trône, et chaque homme qui vient dans ce monde sera jugé par elle. Il n'y a pas d'autre norme par laquelle le caractère est testé. « Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple. » Le cas de chacun sera-t-il décidé en accord avec la Parole de Dieu, ou fera-t-on confiance aux prétentions humaines ? Christ dit : « C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Si ceux qui accomplissent des guérisons sont disposés, à cause de ces soi-disant manifestations, à excuser leur négligence de la loi de Dieu et persistent à désobéir, bien qu'ils aient un pouvoir très grand, cela ne signifie pas que leur pouvoir vient de Dieu. Au contraire, c'est le pouvoir miraculeux du grand séducteur. Il est un transgresseur de la loi morale, et il utilise tout dispositif qu'il peut dominer pour que les hommes ne reconnaissent pas son véritable caractère. Nous sommes avertis que dans les derniers jours il agira au moyen de signes et de prodiges mensongers. Et il continuera d'accomplir des prodiges jusqu'à la fin du temps de grâce pour prouver qu'il est un ange de lumière et pas de ténèbres. Mes frères, nous devons être en alerte contre la fausse sainteté qui autorise la transgression de la loi de Dieu. Ceux qui piétinent cette loi ne pourront pas être sanctifiés, et ils se jugent eux-mêmes selon la norme de leur propre invention. [105] 24. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 7:21 à 23; 2 Corinthiens 11:14. 30. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 28:24. Matthieu 25 1 à 10. Les personnes prudentes se réveilleront de leur sommeil. Tous ceux qui attendent l'Époux céleste sont représentés dans la parole comme étant endormis, parce que leur Seigneur a retardé sa venue; mais les personnes prudentes se réveillèrent avant le message de son approche, répondirent au message, ne perdirent pas tout leur discernement spirituel, et elles se mirent en action. Leur expérience religieuse se fortifia et augmenta en s'accrochant à la grâce de Christ, et elles placèrent leur affection sur les choses d'en haut. Elles ouvrirent leur coeur pour recevoir le Saint-Esprit par lequel l'amour de Dieu fut déversé dans leur coeur. Elles préparèrent et allumèrent leurs lampes qui projetèrent des rayons de lumière constants au milieu des ténèbres morales du monde. Elles glorifièrent Dieu parce qu'elles avaient l'huile de la grâce dans leur coeur, et elles firent la même oeuvre que leur Maître avait faite avant elles : elles s'en allèrent chercher et sauver ceux qui étaient perdus. [106] 7. (Luc 12:35) Une lampe préparée et brillante. L'amour mutuel est le meilleur titre que nous puissions exhiber. Toute dispute, toute dissension doit cesser. Dieu n'acceptera pas les talents des hommes les plus intelligents et les plus éloquents si la lampe intérieure de leur âme n'est pas préparée et en train de briller. Il faut un coeur consacré et un abandon consacré de l'âme. [107] 14 et 15. (Luc 19:12 et 13) Voir le com. d'EGW sur Jean 17:20 et 21. Les talents ne sont pas réservés à quelques personnes. Des dons individuels, appelés talents ont été confiés à chaque personne. Certains considèrent que ces talents sont limités à certaines personnes qui possèdent des dons mentaux supérieurs et du génie. Mais Dieu n'a pas restreint le don de ses talents à quelques personnes favorisées. Il a confié à chacun un don spécial dont nous aurons à rendre compte au Seigneur. Le temps, la raison, les recours, la vigueur, les facultés mentales, la tendresse; ce sont tous des dons de Dieu, confiés pour être utilisés dans la grande tâche de bénir l'humanité. Il n'y a pas de doute que certains ont peu de talents, mais s'ils négocient diligemment les bien du Seigneur, ces dons augmenteront beaucoup. Le Seigneur veille sur chacun pour voir si ces talents seront utilisés avec sagesse et désintéressement, ou si le profit personnel sera recherché. Chaque homme reçoit des talents conformes à ses diverses capacités, pour qu'il puisse les faire fructifier par une sage utilisation. Chacun doit rendre compte de ses actions au Maître. Le Seigneur ne réclamera pas aux démunis ce qu'ils ne peuvent donner. Il n'exigera pas des malades les énergies actives dont leur faible corps est dépourvu. Personne ne doit se plaindre de ne pouvoir glorifier Dieu avec des talents qui ne lui furent pas confiés. Mais si vous avez un talent et rien de plus, utilisez-le bien et il augmentera. Si les talents ne sont pas enterrés, d'autres seront gagnés. Les biens que nous recevons ne nous appartiennent pas. Le capital qui nous est confié doit être employé, et les bénéfices faits sont toujours la propriété du Seigneur. Nous n'avons pas le droit d'amasser ces biens. Quand le Seigneur Jésus reviendra, il espèrera recevoir ce qui lui appartient, avec les intérêts en plus. [108] Matthieu 26 2. (Marc 14:1; Luc 22:1 et 2) L'attention attirée sur le sacrifice. Christ fut couronné d'épines. Ses mains et ses pieds furent percés par des clous. Chaque pas en avant vers la scène honteuse, fut une souffrance intense. Mais le but de Dieu était de porter tout cela à la connaissance du plus grand nombre, point après point, scène après scène, d'une phase d'humiliation à une autre. Il fut convenu que ces évènements aurait lieu pendant la Pâque. [109] 3. (Marc 14:53; Luc 22:54; Jean 18:13) Une prêtrise corrompue. Le sacerdoce était si corrompu, que les prêtres n'avaient aucun scrupule à s'adonner aux actes les plus frauduleux et criminels pour arriver à leurs fins. Ceux qui assumèrent la charge de souverain sacrificateur avant et lors de la première venue de Christ, n'étaient pas des hommes divinement choisis pour la sainte tâche. Avec acharnement, ils aspiraient à cette responsabilité par amour du pouvoir et de l'ostentation. Ils désiraient un poste à partir duquel ils pourraient pratiquer leurs fraudes sous un manteau de piété, et ainsi ne pas être découverts. Le souverain sacrificateur occupait un poste de pouvoir et important. Il était non seulement conseiller et médiateur, mais aussi juge; et ses décisions étaient sans appel. Les prêtres étaient limités par l'autorité des Romains, et le pouvoir de condamner légalement quelqu'un à mort ne leur était pas donné. Ce pouvoir était entre les mains de ceux qui gouvernaient les Juifs. Des hommes au coeur corrompu tentaient d'occuper la charge importante du sacerdoce. Ils y parvenaient fréquemment par la corruption et l'assassinat. Le souverain sacrificateur, vêtu de ses habits sacrés et coûteux, avec le pectoral sur sa poitrine, avec la lumière qui brillait sur les pierres précieuses enchâssées dans le pectoral, avait une apparence extrêmement imposante, et causait l'admiration, le respect et la crainte des gens sincères et loyaux. Le souverain sacrificateur avait été désigné d'une façon toute spéciale pour représenter le Christ, qui deviendrait le souverain sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek. [110] Il n'était pas souverain sacrificateur. La grande prêtrise juive s'acheva avec Caïphe. Le service était devenu vil et corrompu, et il n'avait déjà plus aucune relation avec Dieu. La vérité et le droit étaient odieux aux yeux des prêtres. Ils étaient des tyrans et des trompeurs, pleins de plans égoïstes et ambitieux. Un tel service ne pouvait rien perfectionner, car il était, en lui-même, complètement corrompu. La grâce de Dieu n'avait aucune relation avec lui. Caïphe n'était un souverain sacrificateur qu'en apparence. Il portait les vêtements sacerdotaux, mais il n'avait aucune relation vitale avec Dieu. Il était incirconcis de coeur. Orgueilleux et hautain, il démontra qu'à cause de son indignité il n'aurait jamais dû porter les vêtements de souverain sacrificateur. Il n'avait aucune autorité céleste pour occuper ce poste. Il n'avait aucun rayon de lumière divine pour lui montrer ce qu'était l'oeuvre d'un prêtre, ou le but de l'institution de cet office. [111] 6 à 13. (Marc 14:3-9; Jean 12:1-8) Une illustration des méthodes de Dieu. Il y a des dons que nous distribuons correctement selon le caractère et les besoins de ceux à qui nous les donnons. Peu de pauvres auraient apprécié l'offrande de Marie ou le don de lui-même que fit notre Seigneur, et qui fut le plus grand qui pouvait être fait. Cette onction fut un symbole du coeur débordant de la donneuse; ce fut une démonstration externe d'un amour alimenté par les courants célestes, jusqu'à ce qu'il déborde. Et cet onction de Marie -- que les disciples appelèrent un gaspillage -- se répercuta mille fois dans le coeur sensible des autres. Le Seigneur Dieu est généreux dans ses dons pour notre monde. On peut se demander : pourquoi le Seigneur est-il si généreux, pourquoi un tel gaspillage, dans la multitude de ses dons qui ne peuvent être énumérés ? Le Seigneur désire être si généreux avec sa famille humaine, qu'on ne pourra jamais dire de lui qu'il aurait pu faire quelque chose de plus. Quand il donna Jésus à notre monde, il donna tout le ciel. Son amour est incomparable. Il ne garda rien. À vue humaine, tout le plan du salut est un gaspillage de miséricorde et de secours. Mais ce sont des dons qui ont pour but d'atteindre la restauration de l'image morale de Dieu dans l'homme. L'expiation est absolument capable d'assurer des palais célestes à tous ceux qui la reçoivent. La supposée libéralité de Marie est une illustration des mérites de Dieu dans le plan du salut, car la nature et la grâce manifestent, quand elles sont en relation mutuelle, la plénitude ennoblissante de la Source de laquelle elles jaillissent. [112] 14 à 16. (Marc 14:10 et 11; Luc 22:3 à 5; 1 Timothée 6:10) Aucun péché manifeste. L'amour de l'argent de Judas augmentait avec l'exercice de ses capacités perspicaces. Sa capacité financière pratique aurait été beaucoup plus utile si elle avait été dirigée, illuminée et modelée par le Saint-Esprit, et par la sanctification de son esprit il aurait pu avoir une conscience claire, un discernement correct pour apprécier les choses célestes. Mais Judas fomentait constamment des plans astucieux et mondains. Il n'y avait en lui aucun péché manifeste, mais ces concepts malins, l'esprit égoïste et mesquin qui s'emparèrent de lui, le poussèrent finalement à vendre son Seigneur pour une petite somme d'argent. [113] Judas confondit deux sortes d'expériences. Il y a deux sortes d'expériences : l'ostentation extérieure et l'oeuvre intérieure. Le divin et l'humain agissaient dans le caractère de Judas. Satan modelait l'humain; Christ le divin. Le Seigneur Jésus désirait voir Judas se placer à la hauteur des privilèges qui lui avaient été donnés. Mais la partie humaine du caractère de Judas se mêla avec ses sentiments religieux, et il la considéra comme un attribut essentiel. Il laissa ainsi la porte ouverte à Satan et celui-ci prit possession de tout son être. Si Judas avait mis en pratique les leçons de Christ, il se serait abandonné à lui et il aurait consacré pleinement son coeur à Dieu; mais son expérience confuse l'égara. [114] Une fraude religieuse. Le cas de Judas me fut présenté comme une leçon pour tous. Judas vécut avec Christ durant tout le ministère public du Sauveur. Il eut tout ce que Christ pouvait lui donner. S'il avait utilisé ses capacités avec une ferveur diligente, il aurait pu accumuler des talents. S'il avait tenté d'être une bénédiction au lieu d'un homme polémique, critique et égoïste, le Seigneur l'aurait utilisé pour promouvoir son royaume. Mais Judas était un spéculateur. Il pensait qu'il pouvait manipuler les finances de l'Église et acquérir des gains par l'astuce commerciale. Son coeur était divisé. Il aimait la louange du monde. Il refusait de renoncer au monde pour Christ. Il n'abandonna jamais ses intérêts éternels à Jésus. Il avait une religion superficielle, et c'est pour cela qu'il trahit son Maître et le vendit aux prêtres, car il était pleinement convaincu que Christ ne permettrait pas qu'on le prenne. Judas fut un fraudeur religieux. Il imposait une norme élevée aux autres, mais il échoua complètement pour atteindre la norme biblique. Il ne permit pas que la religion de Christ pénètre dans sa vie. Aujourd'hui, combien, comme Judas trahissent leur Seigneur ? Ceux qui sont frauduleux dans leurs négoces, sacrifient Christ pour des gains et ils manifestent une sagesse qui coïncide avec celle de Satan. Ceux qui possèdent la foi qui oeuvre par amour et purifie l'âme, auront pour norme de leur vie de ne pas spéculer pour rechercher des gains égoïstes. [115] (Marc 3:19) Jésus traita Judas avec sagesse. Quand Christ permit à Judas de s'associer avec lui comme l'un des douze, il savait que Judas était possédé par le démon de l'égoïsme. Il savait que ce faux disciple le trahirait, et cependant, il ne le sépara pas des autres disciples en l'écartant de lui. Il préparait l'esprit de ces hommes à sa mort et à son ascension, et il prévit que s'il éloignait Judas, Satan l'utiliserait pour divulguer des informations qu'il serait difficile d'expliquer. Les dirigeants de la nation juive étaient en alerte pour tenter de trouver quelque chose qu'ils pourraient utiliser pour contredire les paroles de Christ. Le Sauveur savait que s'il éloignait Judas, ceci serait si mal interprété et ses déclarations si déformées que les Juifs accepteraient une fausse version de ses paroles, et utiliseraient cette version pour faire un mal terrible aux disciples, et pour laisser dans l'esprit des ennemis de Christ l'impression que les Juifs avaient raison dans l'attitude qu'ils avaient prise contre Jésus et ses disciples. Aussi, le Christ n'écarta pas Judas de sa présence, mais il le maintint à son côté pour pouvoir contrecarrer l'influence qu'il pourrait exercer contre son oeuvre. [116] 26 à 29. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 11:18 à 34, 23 à 26. 28. (1 Corinthiens 11:25) Voir le com. d'EGW sur Lévitique 17:11. La coupe purificatrice. Le sacrifice expiatoire est complet et suffisant. C'est la nouvelle alliance scellée avec le sang de Christ, qu'il a répandu pour la rémission des péchés du monde. C'est ce que déclara Jésus pendant la dernière scène. Dans cette coupe, il y a pour ceux qui la boivent avec foi, une efficacité pacificatrice et purificatrice de l'âme. C'est le baume de Galaad que Dieu a prévu pour restaurer la santé et la sainteté de l'âme blessée par le péché. [117] 31 à 35. (Marc 14:27-31; Luc 22:31-34; Jean 13:36-38; 1 Corinthiens 10:12) L'arrogant continue de s'appuyer sur sa supposée force. Beaucoup se trouvent aujourd'hui dans la condition de Pierre quand il déclara avec arrogance qu'il ne renierait pas son Seigneur. Et à cause de cette arrogance ils sont des victimes faciles des pièges de Satan. Ceux qui reconnaissent leur faiblesse se confient dans un pouvoir supérieur à eux-mêmes. Et tandis qu'ils accourent à Dieu, Satan n'aura aucun pouvoir sur eux. Mais ceux qui se confient en eux-mêmes sont facilement mis en déroute. Rappelons-nous que si nous ne prêtons pas attention aux avertissements de Dieu, nous tomberons sans tarder. Christ n'évitera pas les blessures à celui qui pénètre spontanément sur le terrain de l'ennemi. Il permet à l'arrogant -- celui qui agit comme s'il en savait plus que le Seigneur -- d'avancer avec sa force supposée. Après, viennent les souffrances et une vie gâchée, ou peut-être la déroute et la mort. [118] 36 à 46. (Marc 14:32 à 42; Luc 22:39 à 46) Voir le com. d'EGW sur Écclésiaste 8:11. Satan essaya d'écraser le Christ. À la pensée du caractère atroce de la culpabilité du monde Christ ressentit le besoin de se mettre à l'écart et d'être seul. Les armées des ténèbres étaient là pour faire paraître le péché aussi étendu, profond et horrible que possible. Satan dans sa haine contre Dieu, falsifiant le caractère divin, manifestant de l'irrévérence, du mépris et de la haine contre les lois du gouvernement de Dieu, avait fait que l'iniquité arrivât jusqu'au ciel. Il avait pour but d'augmenter la méchanceté jusqu'à ce qu'elle atteigne de telles proportions que l'expiation semblerait impossible, pour que le Fils de Dieu, qui tentait de sauver le monde perdu, soit écrasé sous la malédiction du péché. L'oeuvre de l'ennemi vigilant, en présentant devant Christ les vastes atteintes de la transgression, causa à Jésus une douleur si intense qu'il sentit qu'il ne pourrait pas demeurer en la présence immédiate d'aucun être humain. Il ne put supporter que ses disciples mêmes soient témoins de son agonie tandis qu'il contemplait le malheur du monde. Même ses amis les plus chers ne devaient pas être en sa compagnie. L'épée de la justice avait été dégainée, et la colère de Dieu contre l'iniquité reposait sur le Substitut de l'homme : Jésus-Christ, le Fils unique du Père. Christ souffrit à la place de l'homme dans le jardin de Gethsémané, et la nature humaine du Fils de Dieu vacillait sous l'horreur terrible de la culpabilité du péché, jusqu'à ce que de ses lèvres pâles et tremblantes jaillissent la clameur : « Mon Père, s'il est possible que cette coupe s'éloigne de moi ! », mais s'il n'y a pas d'autre moyen d'apporter le salut à l'homme déchu, alors « non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » La nature humaine aurait péri là sous l'horreur de la pression du péché, si un ange du ciel n'avait fortifié le Christ pour qu'il puisse supporter l'agonie. Le pouvoir qui infligea la justice rétributive au Substitut et Garant de l'homme, fut le pouvoir qui maintint et soutint l'Homme de douleur sous le terrible poids de la colère qui serait tombé sur un monde pécheur. Christ souffrit la mort destinée aux transgresseurs de la loi de Dieu. C'est quelque chose de terrible pour le pécheur impénitent que de tomber entre les mains du Dieu vivant. L'histoire de la destruction de l'ancien monde par le déluge et l'histoire du feu qui tomba du ciel et détruisit les habitants de Sodome en est la preuve. Ceci n'a jamais été aussi bien démontré que lors de l'agonie de Christ, le Fils du Dieu infini, quand il subit la colère de Dieu à la place d'un monde pécheur. En conséquence du péché, de la transgression de la loi de Dieu, le jardin de Gethsémané se convertit surtout en un lieu de souffrance pour un monde pécheur. Aucune douleur, aucune agonie ne peuvent être comparées avec celles qu'endura le Fils de Dieu. Ce n'est pas à l'homme d'être le porteur des péchés, et il ne connaîtra jamais l'horreur de la malédiction du péché que porta le Sauveur. Aucune douleur ne peut être comparée avec la douleur de Celui sur qui tomba avec une force étonnante la colère de Dieu. La nature humaine ne peut supporter l'épreuve et l'affliction que dans une certaine limite; l'homme fini ne peut supporter qu'une certaine mesure de souffrances, et la nature humaine succombe. Mais la nature de Christ avait une capacité plus grande de souffrir, car l'humain existait dans la nature divine, et ainsi, se créait une capacité pour souffrir et supporter la conséquence des péchés du monde perdu. L'agonie que Christ endura, agrandit, approfondit et donne un concept plus vaste du caractère du péché et de la nature du châtiment que Dieu fera descendre sur ceux qui persistent à pécher. « Le salaire du péché, c'est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » [119] (Genèse 3:1-24) Éden et Gethsémané. Le jardin d'Éden avec sa désobéissance, et le jardin de Gethsémané avec son obéissance, se présentent devant nous. Quelle action coûteuse que celle de l'Éden ! Quel moment fatal que de manger du fruit défendu ! Cependant, beaucoup foulent les mêmes traces, en désobéissant, en s'écartant de la loi de Dieu. Quand les hommes commencent égoïstement à désobéir à Dieu, il continuent à le faire imperceptiblement. Ils ne calculent pas quel en sera le résultat garanti quand ils entrent sur le sentier de la tentation, et c'est à peine s'ils font de faibles efforts pour résister; et certains ne font même pas d'effort. Mais quand les livres seront ouverts, et que Dieu les examinera, il trouvera qu'ici il a été rejeté et là il a été déshonoré; et à mesure que le livre s'ouvre plus et plus, les résultats des actes qui ne furent pas chrétiens seront révélés. La Parole de Dieu ne servit pas d'aliment; aussi, leurs actes ne furent pas le résultat d'avoir manger la chair et but le sang du Fils de Dieu. [120] Le jardin d'Éden, avec sa tache immonde de la désobéissance doit être soigneusement étudié et comparé avec le jardin de Gethsémané, où le Rédempteur du monde endura une agonie surhumaine quand les péchés du monde entier furent accumulés sur lui. Adam ne s'arrêta pas pour calculer les résultats de sa désobéissance. [121] 39. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:11. 42. (Marc 14:36; Luc 12:50; 22:42,53; Philippiens 2:7) Plus fort que le désir humain. La nature humaine de Christ était semblable à la nôtre, et il ressentit plus intensément les souffrances, car sa nature spirituelle était libre de toute trace de péché. Aussi, son désir d'échapper à la souffrance fut plus grand que celui que peuvent expérimenter les êtres humains. Ces paroles : « Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! » expriment à quel point l'humanité de Christ désirait intensément échapper à un Dieu offensé et en colère, et à quel point son âme désirait un soulagement. Cependant, Christ n'avait pas été obligé de faire ce pas. Il avait pris en compte cette lutte. Il avait dit à ses disciples : « Il est un baptême dont je dois être baptisé, et combien il me tarde qu'il soit accompli ! » « C'est ici votre heure, et la puissance des ténèbres. » Il s'était offert volontairement pour donner sa vie pour sauver le monde. [122] 43. (Marc 14:40; Luc 22:45) Tableau d'une église qui dort. La nature humaine de Christ désirait obtenir la sympathie de ses disciples dans cette heure terrible d'épreuve. Il se leva de terre pour la seconde fois, et il alla vers eux, et les trouva en train de dormir. Ce n'était pas un sommeil profond; ils étaient somnolents. Ils ne comprirent que partiellement la souffrance et l'angoisse de leur Seigneur. Un moment, Jésus s'inclina avec tendresse au-dessus d'eux, et les regarda avec des sentiments mêlés d'amour et de compassion. Dans ces disciples endormis il vit une représentation d'une église qui dort. Ils dormaient alors qu'ils auraient dû veiller. [123] 57. (Jean 18:13,14) Ils n'avaient aucune raison d'être des instruments d'injustice. Caïphe était celui qui devait occuper le sacerdoce quand le symbole rencontrerait la réalité, quand le véritable Souverain Sacrificateur commencerait à officier. Chaque acteur de l'histoire était à son poste, à sa place, car la grande oeuvre de Dieu en accord avec son propre plan, sera accomplie par des hommes qui se seront préparés à occuper des postes pour le bien ou pour le mal. Quand les hommes s'opposent à la justice ils se convertissent en instruments d'injustice; mais ils ne sont pas obligés d'agir ainsi. Ils n'ont aucune raison de devenir des instruments d'injustice, comme Caïn n'avait pas été obligé de l'être. [124] 63 et 64. (Marc 14:61,62; Luc 22:70) Un moment merveilleux. Ce fut une des occasions où Christ confessa publiquement son droit à être le Messie, Celui que les Juifs avaient attendu depuis si longtemps. Chargés de si grands résultats, ce fut l'un des moments les plus merveilleux de la vie de Christ. Il comprit que toute dissimulation devait être mise de côté. Il devait dire ouvertement qu'il était un avec Dieu. Ses juges le considéraient seulement comme un homme et ils pensèrent qu'il était coupable d'un blasphème audacieux. Mais il se proclama lui-même Fils de Dieu. Il affirma franchement son caractère divin devant les dignitaires qui l'avaient inculpé devant leur tribunal terrestre. Ses paroles prononcées avec calme, mais avec une puissance consciente, démontraient qu'il réclamait pour Lui les prérogatives du Fils de Dieu. [125] 65. (Marc 14:63) Les vêtements sacerdotaux ne devaient pas être déchirés. Le modèle des vêtements sacerdotaux fut montré à Moïse sur la montagne. Chaque partie des vêtements et la manière dont devaient être faits les habits du souverain sacrificateur furent spécifiées. Ces vêtements étaient destinés à une fin solennelle. Ils représentaient le caractère de Jésus-Christ, le grand Antitype. Les habits qui couvraient le prêtre avec gloire et beauté, faisaient ressortir la dignité de son office. Quand le souverain sacrificateur s'en revêtait, il se présentait comme représentant d'Israël, montrant par ses ornements la gloire qu'Israël devait révéler au monde comme peuple élu de Dieu. Dieu ne pouvait rien accepter qui ne fût parfait, soit dans le vêtement et l'attitude, soit en paroles ou en esprit. Il est saint, et le service terrestre devait donner une idée de sa gloire et de sa perfection. La sainteté du service céleste ne pouvait être représentée convenablement par quoi que ce soit qui ne fût parfait. L'homme borné peut déchirer son propre coeur pour montrer un esprit humble et contrit. Dieu apprécie cela. Mais aucune déchirure ne devait être faite aux vêtements sacerdotaux. [126] Une fausse apparence. Le sacerdoce était tellement perverti, que lorsque Christ déclara être le Fils de Dieu, Caïphe, feignant une indignation sacrée déchira sa robe et accusa le Saint d'Israël de blasphème. Aujourd'hui, beaucoup de ceux qui affirment être chrétiens sont en danger de déchirer leurs habits en démonstration de leur repentance, même si leur coeur n'a pas été abandonné ni subjugué. C'est pour cette raison que beaucoup échouent continuellement dans leur vie chrétienne. Ils manifestent une douleur feinte pour le mal mais leur repentance n'est pas de celles dont ils n'auront pas à se repentir. [127] Le coeur déchiré de Christ. Comme l'authentique Souverain Sacrificateur était différent de Caïphe, faux et corrompu. Christ, pur et sans la moindre souillure du péché, se tenait debout face au faux souverain sacrificateur. Christ pleura pour la transgression de chaque être humain. Il porta même la culpabilité de Caïphe, bien que connaissant l'hypocrisie de son âme tandis qu'il déchirait ses vêtements en démonstration externe. Christ ne déchira pas son manteau, mais son âme fut déchirée. Son vêtement de chair humaine fut déchiqueté tandis qu'il pendait de la croix, lui qui porta les péchés de la race humaine. Par ses souffrances et sa mort, il a inauguré une route nouvelle et vivante. [128] (Lévitique 10:6) Une interdiction positive. En général, la coutume voulait que l'on déchire ses habits quand les amis mouraient. Seul le souverain sacrificateur était une exception à cette coutume. Il fut même interdit à Aaron de montrer sa douleur et son deuil en déchirant ses vêtements quand il perdit ses deux fils parce qu'ils ne glorifiaient pas Dieu comme il le leur avait spécifié. L'interdiction était positive. [129] Le coupable prononça une sentence contre l'innocent. Pour avoir déchiré ses habits, par un zèle feint, le souverain sacrificateur aurait pu être cité devant le sanhédrin. Il avait précisément fait ce que le Seigneur avait ordonné de ne pas faire. Il prononça une sentence contre le Christ pour blasphème alors qu'il était lui-même sous la condamnation de Dieu. Il agit envers Christ en tant que prêtre juge, comme un souverain sacrificateur dans l'exercice de ses fonctions; mais il n'avait pas été désigné par Dieu. Le vêtement sacerdotal qu'il déchira pour impressionner le peuple avec son horreur du péché de blasphème, couvrait un coeur plein d'impiété. Il agissait sous l'inspiration de Satan. Il était en train d'accomplir l'oeuvre de l'ennemi de Dieu sous une somptueuse robe sacerdotale. Gouverneurs et prêtres ont agi de la sorte maintes et maintes fois. L'habit déchiré mit fin au sacerdoce de Caïphe. Par sa propre action il se disqualifia de la prêtrise. Après la condamnation de Christ, il ne put agir sans une folle colère. Sa conscience torturée le châtiait, mais il ne ressentit pas cette douleur qui pousse à la repentance. La religion de ceux qui crucifièrent Christ était une comédie. Les vêtements sacerdotaux qui auraient dû être saints, couvraient des coeurs pleins de corruption, de méchanceté et de crimes. Ils pensaient que la piété était une source de revenus. Les prêtres n'étaient pas nommés par Dieu mais par un gouvernement incrédule. La charge de prêtre était achetée et vendue comme des biens commerciaux. Caïphe obtint le poste de cette façon. Il n'était pas un prêtre désigné par Dieu selon l'ordre de Melchisédek. Il se laissa acheter et vendre pour commettre l'iniquité. Il ne sut jamais ce que c'était que d'obéir à Dieu. Il avait l'apparence de la piété, ce qui lui donnait le pouvoir d'opprimer. [130] Matthieu 27 15 à 26. (Marc 15:6-15; Luc 23:18-25; Jean 18:39,40) Un symbole des derniers jours. La scène du prétoire du tribunal de Jérusalem est un symbole de ce qui arrivera dans les scènes finales de l'histoire de la terre. Le monde acceptera Christ, la Vérité, ou il acceptera Satan, le premier grand rebelle, voleur, apostat et assassin. Il rejettera le message de miséricorde en relation avec les commandements de Dieu et la foi de Jésus, ou il acceptera la vérité telle qu'elle est en Jésus. S'il accepte Satan et ses tromperies, il s'identifiera avec le père de tous les mensonges et avec tous les déloyaux, tandis qu'il s'éloignera d'un personnage qui n'est rien moins que le Fils du Dieu infini. [131] Une question de choix. Quand Jésus était sur la terre, Satan poussa les gens à rejeter le Fils de Dieu et à choisir Barabbas qui, par son caractère, représentait Satan, le dieu de ce monde. Le Seigneur Jésus-Christ vint pour lutter contre Satan pour avoir usurpé les royaumes du monde. Le conflit n'est pas encore terminé; et au fur et à mesure que nous approchons de la fin des temps, la bataille croît en intensité. À mesure que la seconde venue de notre Seigneur Jésus-Christ approche, les instruments sataniques s'agitent sous l'influence du monde inférieur. Non seulement Satan apparaîtra comme un être humain, mais il personnifiera Jésus-Christ; et le monde qui a rejeté la vérité le recevra comme le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois. Il exercera son pouvoir et influencera l'imagination humaine. Il corrompra tant l'esprit que le corps des hommes, et il agira par les fils de la désobéissance, en les fascinant et en les ensorcelant comme le fait un serpent. Quel spectacle donnera le monde aux intelligences célestes ! Quel spectacle contemplera Dieu, le Créateur du monde ! La forme que prit Satan dans le jardin d'Éden quand il conduisit nos premiers parents à désobéir fut d'un caractère à laisser perplexe et confondre l'esprit. À mesure que nous approchons de la fin de l'histoire, il agira d'une manière toute autant subtile. Il utilisera tout son pouvoir trompeur sur les êtres humains pour compléter l'oeuvre de séduction de la famille humaine. Son oeuvre sera si trompeuse, que les hommes agiront de la même manière qu'aux jours de Christ. Et quand on leur demandera : « Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus ? » le cri presque universel sera : « Barabbas ! Barabbas ! » Et quand on leur demandera : « Que ferai-je donc de Jésus, que vous appelez Roi des Juifs ? » le cri sera à nouveau : « Qu'il soit crucifié ! » Christ sera représenté en la personne de ceux qui acceptent la vérité et qui identifient leurs intérêts avec ceux de leur Seigneur. Le monde sera en colère contre eux de la même manière qu'il le fut contre Christ, et les disciples de Jésus sauront qu'ils ne seront pas mieux traités que leur Seigneur. Cependant, Christ identifiera certainement ses intérêts avec ceux de ceux qui l'acceptent comme Sauveur personnel. Chaque insulte, chaque reproche, chaque calomnie proférés contre eux par ceux qui ont fermé leurs oreilles à la vérité et ont fait cas des fables, seront à la charge des coupables de la même façon que s'ils les avaient faits contre le Christ en la personne de ses saints. [132] Quand Christ fut sur la terre, le monde lui préféra Barabbas. Et aujourd'hui, le monde et les Églises sont en train de faire le même choix. Les scènes de la trahison, du rejet de Christ et de sa crucifixion se sont répétées et se répéteront une autre fois à grande échelle. Il y aura des personnes pleines des caractéristiques de l'ennemi, et leurs tromperies auront un grand succès. Au même degré que la lumière fut rejetée il y aura des concepts erronés et des incompréhensions. Ceux qui rejettent Christ et choisissent Barabbas agissent en accord avec une séduction funeste. Les tergiversations et les faux témoignages augmenteront jusqu'à se convertir en une rébellion ouverte. Si l'oeil est mauvais, tout le corps sera dans les ténèbres. Ceux qui donnent leur affection à un quelconque dirigeant qui ne soit pas Christ, découvriront que leur corps, leur âme et leur esprit sont dominés par une passion irraisonnable qui sera si fascinante que sous son pouvoir l'âme refusera d'écouter la vérité pour croire au mensonge. Ils seront piégés et captifs, et à chaque action ils crieront : « Relâche-nous Barabbas, et crucifie Christ ! » En ce moment même, ils sont en train de faire ce choix. Les scènes qui se sont déroulées près de la croix sont en train de se répéter. Ce que la nature humaine est capable de faire et fera, quand l'amour de Dieu n'est pas un principe durable dans l'âme, sera révélé dans les Églises qui se sont écartées de la vérité et de la droiture. Nous ne devons être surpris par aucune chose arrivant maintenant. Nous ne devons pas nous étonner de l'ampleur que peut atteindre l'horreur. Ceux qui foulent de leurs pieds profanes la loi de Dieu ont le même esprit que ceux qui insultèrent et trahirent Jésus. Ils accompliront les actes de leur père, le diable, sans aucun remords de conscience. Ils poseront la même question qui sortit des lèvres traîtresses de Judas : « Que me donnerez-vous si je vous livre Jésus, le Christ ? » Christ est trahi aujourd'hui même en la personne de ses saints. À la vue de la vie et la mort de Christ, pouvons-nous être surpris que le monde soit trompeur et hypocrite ? De nos jours, pouvons-nous nous confier en l'homme ou prendre la chair pour appui ? Ne choisirons-nous pas Christ pour Chef ? Lui seul peut nous sauver du péché. Quand le monde sera finalement appelé en jugement devant le trône blanc pour rendre compte du rejet de Jésus-Christ, le messager légitime de Dieu pour notre monde, comme cette scène sera solennelle ! Quel règlement de comptes il y aura pour avoir cloué à la croix Celui qui vint dans notre monde comme une lettre vivante de la loi ! Dieu demandera à chacun : qu'as-tu fait de mon Fils unique ? Que répondront ceux qui ont refusé d'accepter la vérité ? Ils seront obligés de dire : « Nous avons haï Jésus et nous l'avons rejeté. Nous avons crié : Crucifie-le ! Crucifie-le ! Nous lui avons préféré Barabbas. » Si ceux à qui la lumière du ciel est présentée, la rejettent, ils rejettent Christ. Ils rejettent le seul moyen par lequel ils auraient pu être purifiés de leur contamination. Ils crucifient à nouveau pour eux-mêmes le Fils de Dieu et ils l'exposent aux insultes. Jésus leur dira : « Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi. » Dieu vengera certainement la mort de son Fils. [133] 21. Voir com. d'EGW sur Romains 3:19. 21, 22 et 29. (Philippiens 2:9; Hébreux 2:9; Apocalypse 6:16; 14:10) Deux sortes de couronnes. De quel côté sommes-nous ? Le monde a jeté Christ dehors; les cieux l'ont reçu. L'homme fini rejeta le Prince de la vie; Dieu, notre Gouverneur souverain, le reçut dans les cieux. Dieu l'a exalté. L'homme l'a couronné d'épines; Dieu lui a donné une couronne royale majestueuse. Nous devons tous penser sincèrement. Voulez-vous que cet homme, Jésus-Christ règne sur vous, ou préférez-vous Barabbas ? La mort de Christ attire sur celui qui rejette sa miséricorde la colère et les jugements de Dieu sans mélange de miséricorde. C'est cela la colère de l'Agneau. Mais la mort de Christ est espérance et vie éternelle pour tous ceux qui le reçoivent et croient en lui. [134] Sous la bannière noire de Satan. Chaque fille et fils d'Adam choisit pour général Christ ou Barabbas. Et tous ceux qui se placent au côté du renégat sont sous la bannière noire de Satan, et ils sont accusés de rejeter Christ et d'agir méchamment contre lui. Ils sont accusés de crucifier délibérément le Seigneur de la vie et de la gloire. [135] 22 et 23. (Marc 15:12-14; Luc 23:20-23; Jean 19:14-15) Une scène représentative. La scène qui se déroula à Jérusalem quand Christ fut trahi et rejeté représente la scène qui aura lieu dans l'histoire future du monde, quand Christ sera finalement rejeté. Le monde religieux se placera au côté du grand rebelle et méprisera le message de miséricorde en relation avec les commandements de Dieu et la foi de Jésus. [136] 25 et 26. (Marc 15:14,15; Luc 23:23,24; Jean 19:15,16) Les anges ne purent intervenir. Soyez étonnés, ô cieux ! Soyez éternellement honteux, ô habitants de la terre ! C'est avec douleur et indignation que les anges entendirent le choix du peuple et la sentence prononcée contre Christ. Mais ils ne purent intervenir, car dans le grand conflit entre le bien et le mal on doit donner à Satan toutes les opportunités de démontrer son véritable caractère, afin que l'univers céleste et la race pour laquelle Christ était en train de donner sa vie, puissent voir la justice et les desseins de Dieu. Ceux qui étaient sous la domination de l'ennemi devaient avoir la possibilité de révéler les principes du gouvernement de celui-ci. [137] 32. (Marc 15:21; Luc 23:26) Un moyen de conversion. La croix qu'il [Simon] fut obligé de porter devint le moyen de sa conversion. Il ressentit une profonde sympathie pour Jésus; les évènements du Calvaire, et les paroles prononcées par le Sauveur l'amenèrent à reconnaître qu'il était le Fils de Dieu. [138] 37. (Psaume 85:10; Marc 15:26; Luc 23:38; Jean 19:19) Une inscription prévue. Regardez l'inscription sur la croix. Le Seigneur la prévit. Écrite en hébreux, en grec et en latin, elle était une invitation pour que tous viennent : Juifs et Gentils, barbares et Scythes, esclaves et libres, désespérés, invalides et défaillants. Christ a annulé le pouvoir de Satan. Il s'est emparé des colonnes du royaume de Satan et traversa le grand conflit en détruisant celui qui possédait l'empire de la mort. Alors, une voie s'ouvrit par laquelle la miséricorde et la vérité pouvaient se rencontrer et la justice et la paix s'embrasser. [139] 38. (Marc 15:27; Luc 23:33; Jean 19:18) Christ fut pendu comme le plus grand criminel. Joseph et Nicodème observèrent chaque événement de la condamnation et crucifixion de Christ. Rien ne leur échappa. Ces hommes étaient des étudiants assidus des Écritures, et ils furent profondément indignés quand ils virent que cet homme, que les juges avaient déclarés complètement innocent, était pendu entre deux brigands « l'un à sa droite et l'autre à sa gauche ». Cette instruction avait été donnée par les chefs des prêtres et les dirigeants afin que tous puissent croire que Christ était le plus grand brigand des trois. [140] 42. Voir le com. d'EGW sur Luc 24:13 à 15. 45. (Marc 15:33; Luc 23:44) En signe de sympathie. L'obscurité qui couvrit la face de la nature était une expression de sympathie envers Christ pendant son agonie. Elle démontra à l'humanité que le Soleil de justice, la Lumière du monde était en train de retirer ses rayons de la ville de Jérusalem autrefois favorisée et du monde. Ce fut un témoignage miraculeux donné par Dieu pour qu'il puisse raffermir la foi des générations postérieures. [141] Dieu et ses anges revêtus d'obscurité. La nuée obscure de la transgression humaine se plaça entre le Père et le Fils. L'interruption de la communication entre Dieu et son Fils produisit un état de choses dans les cours célestes qui ne peut être décrit par le langage humain. La nature ne put supporter la scène de Christ agonisant en portant le châtiment des transgressions de l'homme. Dieu et ses anges se revêtirent d'obscurité, et cachèrent le Sauveur aux regards de la multitude curieuse tandis qu'il buvait jusqu'à la lie la coupe de la colère de Dieu. [142] 45 et 46. (verset 54; Marc 15:33,34,39; Luc 23:46,47; Jean 19:30) Les circonstances semèrent la semence. La conviction qui impressionna beaucoup de personnes pendant le jugement de Christ, au moment où les trois heures d'obscurité enveloppèrent la croix sans qu'il n'y ait aucune cause naturelle, et quand les dernières phrases furent prononcées : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? », « Tout est accompli », « Père, je remets mon esprit entre tes mains », furent une semence jetée qui mûrît pour se convertir en une récolte quand plus tard l'Évangile fut proclamé courageusement par les disciples de Christ. Le tremblement de terre, le cri déchirant et la mort subite qui fit jaillir avec force le cri : « Tout est accompli », obligèrent beaucoup à déclarer : « Certainement, cet homme était juste »; « Assurément, cet homme était Fils de Dieu ». Beaucoup de ceux qui s'étaient moqués et avaient tourné en dérision le Fils de Dieu, furent terrifiés en pensant que la terre qui tremblait et les roches qui se brisaient pouvaient mettre fin à leur vie. Ils s'éloignèrent rapidement de la scène en se frappant la poitrine, en trébuchant et en tombant en proie à une folle terreur, par crainte que la terre ne s'ouvre et les avale. Le voile du temple qui se déchira si mystérieusement, fit changer les idées religieuses de beaucoup de prêtres juifs, et un grand nombre changea de foi. Nous lisons, qu'après la Pentecôte, « la parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi. Étienne, plein de grâce et de puissance, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple ». [143] Le Père a souffert avec son Fils. Les scènes qui se déroulèrent dans la salle du tribunal et au Calvaire nous montrent de quoi est capable le coeur humain quand il est sous l'influence de Satan. Christ se soumit à la crucifixion, bien que l'armée angélique aurait pu le libérer. Les anges souffrirent avec Christ. Dieu lui-même fut crucifié avec Christ, car Christ était un avec le Père. Ceux qui rejetèrent Christ, ceux qui ne voulurent pas que cet Homme les gouverne, choisirent de se placer sous la domination de Satan et de faire son oeuvre comme esclaves. Cependant, sur le Calvaire, Christ donna sa vie pour eux. [144] 50. (Marc 15:37; Luc 23:46; Jean 19:30; Hébreux 2:14) Satan fut vaincu par la nature humaine de Christ. Quand Christ inclina la tête et mourut, il abattit les colonnes du royaume de Satan. Il mit Satan en déroute avec la même nature avec laquelle il avait obtenu la victoire en Éden. L'ennemi fut vaincu par Christ avec sa nature humaine. Le pouvoir de la Divinité du Sauveur était caché. Il remporta la victoire avec la nature humaine en dépendant de Dieu pour [obtenir] son pouvoir. C'est notre privilège. Notre victoire sera proportionnelle à notre foi. [145] 51. (Marc 15:38; Luc 23:45; Éphésiens 2:14,15; Colossiens 2:14; Hébreux 10:19,20) Voir le com. d'EGW sur Jean 19:30. Un libre accès au propitiatoire pour tous. Christ fut cloué sur une croix entre la troisième et la sixième heure, c'est-à-dire entre neuf heures et midi. Il mourut dans l'après-midi. C'était l'heure du sacrifice du soir. Alors le voile du temple, qui cachait la gloire de Dieu à la congrégation d'Israël, se déchira de haut en bas. La gloire cachée du lieu très saint devait restée révélée par Christ. Il avait souffert la mort pour chaque homme, et par cette offrande les enfants des hommes deviendraient des enfants de Dieu. Le visage découvert, et contemplant comme dans un miroir la gloire du Seigneur, les croyants en Christ devaient être transformés en la même image, de gloire en gloire. Le propitiatoire sur lequel reposait la gloire de Dieu dans le lieu très saint, était ouvert pour tous ceux qui acceptent Christ comme propitiation pour leurs péchés : ils entrent ainsi en communion avec Dieu. Le voile est déchiré, le mur de séparation était abattu, les ordonnances écrites annulées. En vertu de son sang l'inimitié était abolie. Par la foi en Christ, Juifs et Gentils peuvent participer au pain vivant. [146] (Chapitre 26:65; Daniel 5:5,25-28; Hébreux 10:19,20) Israël, une nation rejetée. En Christ, l'ombre rencontra la substance, le type l'antitype. Caïphe pouvait bien déchirer ses vêtements en ressentant l'horreur qu'il éprouvait pour lui-même et pour la nation, car ils étaient séparés de Dieu et ils devenaient rapidement un peuple rejeté de Dieu. Il n'y avait aucun doute que le chandelier était enlevé de sa place. La main du prêtre ne fut pas celle qui déchira de haut en bas le magnifique voile qui séparait le lieu saint du lieu très saint. Ce fut la main de Dieu. Quand Christ s'écria : « Tout est accompli », la sainte Sentinelle qui avait été l'hôte invisible au festin de Belschatsar décréta que la nation juive était une nation exclue. La même main qui traça sur le mur les caractères qui inscrivaient la condamnation de Belschatsar et la fin du royaume de Babylone, fut celle qui déchira de haut en bas le voile du temple, ouvrant ainsi une route nouvelle et vivante pour tous, grands et humbles, riches et pauvres, Juifs et Gentils. Dès ce moment, les gens pouvaient venir à Dieu sans prêtre ni dirigeant. [147] (Hébreux 6:19; 8:6,7; 10:19,20) La présence de Dieu retirée du sanctuaire terrestre. Quand Dieu déchira le voile du temple, il dit : Je ne peux pas révéler davantage ma présence dans le lieu très saint. Une route nouvelle et vivante, en face de laquelle ne pend aucun voile, est offerte à tous. L'humanité pécheresse et souffrante n'a plus besoin d'attendre la venue du souverain sacrificateur. Le symbole et la réalité se sont rencontrés dans la mort du Fils de Dieu. L'Agneau de Dieu a été offert en sacrifice. C'était comme si une voix avait dit aux sacrificateurs : « les sacrifices et les offrandes sont arrivés à leur fin ». [148] Une route nouvelle ouverte pour l'homme déchu. Quand Christ s'exclama sur la croix : « Tout est accompli ! », le voile du temple se déchira en deux. Ce voile signifiait beaucoup pour la nation juive. Il était fait d'un matériel très coûteux, de pourpre et d'or, et il était très long et large. Quand Christ rendit son dernier soupir, il y avait des témoins dans le temple qui contemplèrent comment le lourd et solide voile était déchiré de haut en bas par une main invisible. Pour l'univers céleste et un monde corrompu par le péché, cet acte signifiait qu'une route nouvelle et vivante avait été ouverte pour la race déchue, que tous les sacrifices cérémoniels avaient pris fin avec le grand sacrifice du Fils de Dieu. Celui qui avait demeuré jusqu'à ce moment-là dans le temple fait de mains d'hommes, s'en était allé pour ne plus jamais lui accorder la grâce de sa présence. [149] 52 et 53. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 28:2 à 4. Les prêtres et les dirigeants furent mis au courant de la résurrection. Les captifs qui sortirent de leur tombe quand Jésus ressuscita, furent ses trophées de Prince conquérant. Il confirma ainsi sa victoire sur la mort et le sépulcre et il donna la garantie et les arrhes de la résurrection de tous les justes morts. Ceux qui furent appelés de leur tombe entrèrent dans la ville et apparurent à un grand nombre de personnes, témoignant que Jésus était vraiment ressuscité des morts et qu'ils avaient été ressuscités avec lui. Les prêtres et les dirigeants furent tout à fait au courant que des personnes mortes avaient ressuscité au moment de la résurrection de Jésus. Des informations authentiques leur furent données par différentes personnes qui avaient vu les ressuscités et avaient conversé avec eux, et ils avaient entendu le témoignage que Jésus -- le Prince de la vie que les prêtres et les dirigeants avaient mis à mort -- était ressuscité des morts. [150] 54. (Marc 15:39; Luc 23:47) Voir le com. d'EGW sur les versets 45 et 46; Jean 1:13 et 14). Un sermon vivant. Qu'est-ce qui instruisit et convainquit à tel point ces hommes pour qu'ils ne puissent s'empêcher de confesser leur foi en Jésus ? Ce fut le sermon prononcé par chaque action de Christ et par son silence tandis qu'il était cruellement maltraité. Alors qu'il était jugé, chacun semblait être en compétition avec l'autre pour rendre l'humiliation de Jésus la plus dégradante possible. Mais son silence fut éloquent. Le centurion reconnut la forme du Fils de Dieu dans le corps lacéré qui pendait de la croix. [151] Matthieu 28 1. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:1,2. 2. Un ange très puissant causa le tremblement de terre. Il y eut un grand tremblement de terre juste avant que quelqu'un n'arrive au sépulcre. L'ange le plus puissant du ciel, celui qui occupait la place de Satan, reçut sa mission du Père, et revêtu de la panoplie du ciel, il ôta les ténèbres de son chemin. Son visage était comme un éclair et ses vêtements blancs comme la neige. Dès l'instant où ses pieds touchèrent la terre, celle-ci trembla sous ses pas. La garde romaine était en train d'exercer sa pénible surveillance quand cette scène merveilleuse eut lieu, et elle fut fortifiée afin de pouvoir supporter le spectacle, car elle devait donner un message en tant que témoin de la résurrection de Christ. L'ange s'approcha de la tombe, roula la pierre comme s'il s'agissait d'un caillou, et s'assit dessus. La lumière céleste entoura le tombeau et tout le ciel fut illuminé de la gloire des anges. Alors, sa voix se fit entendre : « Ton Père t'appelle ! ». [152] 2 à 4. (Chapitre 24:30; 27:52,53; Ésaïe 24:20; Jean 5:28,29; 1 Thessaloniciens 4:16; Apocalypse 6:14-17) Une image vivante de la gloire. Cette scène de la résurrection du Fils de Dieu nous donne une image vivante de la gloire qui sera révélée lors de la résurrection générale des justes, quand Christ apparaîtra pour la seconde fois sur les nuées des cieux. Alors, les morts qui sont dans leur tombe entendront sa voix et ressusciteront pour la vie; et non seulement la terre mais les cieux eux-mêmes seront aussi secoués. Peu de tombes s'ouvrirent à la résurrection de Christ, mais lors de sa seconde venue tous les précieux morts, depuis Abel le juste jusqu'au dernier saint qui mourra, seront réveillés à la vie glorieuse et immortelle. Si les soldats qui étaient près du sépulcre furent remplis d'une grande terreur devant l'apparition d'un ange revêtu de lumière et de force célestes au point de tomber comme morts, comment seront les ennemis du Fils de Dieu quand il viendra avec puissance et une grande gloire accompagné par des myriades de myriades et des milliers de milliers d'anges provenant des cours célestes ? Alors, la terre chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane. Toute l'armée des cieux se dissout; les cieux sont roulés comme un livre. [153] 5 et 6. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:6. 17. Le doute ferme la porte aux bénédictions. Quelques-uns eurent des doutes. Il est difficile, pour certains, d'exercer la foi, et ils s'unissent à ceux qui doutent. Ceux-ci perdent beaucoup à cause de leur incrédulité. S'ils contrôlaient leurs sentiments et ne permettaient pas que le doute projette son ombre sur leur esprit et celui des autres, ils seraient plus heureux et plus utiles ! Ils ferment la porte à beaucoup de bénédictions desquelles ils auraient pu jouir en refusant de se joindre à ceux qui doutent et, au contraire, en parlant d'espérance et de courage. [154] 18. (Rom. 8:34; 1 Jean 2:1) Voir le com. d'EGW sur Jean 20:16 et 17. Un ami au tribunal. Quel Ami nous avons au tribunal ! Christ parla à ses disciples après sa résurrection, et il leur dit : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre. » Ces paroles furent adressées à tous ceux qui les reçoivent comme une sécurité vivante. [155] 19. (Romains 6:4) Toutes les ressources du ciel promises. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, les trois saints dignitaires du ciel, ont déclaré qu'ils donneraient du pouvoir à l'homme pour vaincre les puissances des ténèbres. Toutes les ressources du ciel sont promises à ceux qui, par leurs voeux baptismaux, ont fait un pacte avec Dieu. [156] 19 et 20. Voir le com. d'EGW sur Romains 1:14. 20. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:11. Notes : 1. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 26 2. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 28 3. Manuscript 112, 1901 4. The Youth’s Instructor 23/6/1892 5. The Signs of the Times 18/4/1892 6. The Signs of the Times 4/8/1887 7. Manuscript 125, 1902 8. The Signs of the Times 31/7/1884 9. General Conference Bulletin 4/4/1901 10. The Signs of the Times 11/6/1874 11. The Review and Herald 4/8/1874 12. The Review and Herald 1/9/1874 13. Lettre 159, 1903 14. The Review and Herald 18/8/1874 15. The Review and Herald 29/10/1895 16. The Review and Herald 10/6/1890 17. The Review and Herald 4/8/1874 18. The Review and Herald 18/8/1874 19. Lettre 159 20. The Review and Herald 28/7/1874 21. Lettre 19, 1901 22. The Review and Herald 18/2/1890 23. The Youth’s Instructor 26/10/1899 24. The Youth’s Instructor 26/10/1899 25. The Signs of the Times 10/5/1899 26. Lettre 206, 1906 27. Redemption: or The First Advent of Christ, p. 48 28. Manuscript 17, 1893 29. Manuscript 33, 1911 30. The Review and Herald 1/9/1874 31. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 97 et 98 32. Lettre 258, 1907 33. Manuscript 72, 1901 34. Manuscript 22/8/1899 35. The Review and Herald 22/8/1899 36. The Review and Herald 22/8/1899 37. The Review and Herald 15/11/1898 38. The Signs of the Times 3/1/1901 39. Manuscript 34, 1899 40. Lettre 69, 1897 41. Manuscript 3, 1898 42. The Review and Herald 19/4/1898 43. Manuscript 153, 1903 44. Lettre 4, 1896 45. Lettre 24, 1899 46. Lettre 84, 1900 47. The Review and Herald 27/10/1885 48. Manuscript 111, 1897 49. The Review and Herald 25/8/1885 50. Manuscript 3, 1898 51. The Review and Herald 24/10/1899 52. The Review and Herald 15/2/1898 53. The Review and Herald 2/6/1896 54. Manuscript 33, 1911 55. The Review and Herald 14/2/1899 56. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 48 à 49 57. The Review and Herald 2/6/1896 58. General Conference Bulletin 4/4/1901 59. Lettre 144, 1901 60. The Signs of the Times 16/4/1912 61. The Review and Herald 23/10/1900 62. The Review and Herald 10/5/1887 63. Lettre 14, 1887 64. Manuscript 85, 1901 65. Lettre 71, 1895 66. The Signs of the Times 16/4/1912 67. The Review and Herald 18/1/1898 68. Manuscript 78, 1890 69. Manuscript 30, 1890 70. The Review and Herald 29/6/1897 71. Manuscript 95, 1906 72. The Youth’s Instructor 23/9/1897 73. Manuscript 78, 1899 74. Manuscript 78, 1899 75. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 248 et 249 76. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 254 et 255 77. The Signs of the Times 26/10/1888 78. Lettre 43, 1895 79. The Signs of the Times 28/10/1913 80. Manuscript 14, 1894 81. Lettre 244, 1907 82. The Review and Herald 6/4/1897 83. Manuscript 105, 1901 84. The Review and Herald 13/7/1905 85. Manuscript 85, 1901 86. Manuscript 50, 1898 87. Manuscript 2, 1903 88. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 329 89. The Review and Herald 16/4/1895 90. Lettre 215, 1902 91. The Signs of the Times 18/12/1907 92. Manuscript 65, 1912 93. Manuscript 127, 1899 94. Manuscript 127, 1899 95. The Review and Herald 17/1/1899 96. Manuscript 70, 1901 97. The Review and Herald 17/4/1894 98. Lettre 11, 1892 99. Manuscript 28, 1897 100. Lettre 65, 1895 101. Manuscript 71, 1897 102. Manuscript 154, 1897 103. Manuscript 30, 1890 104. Manuscript 35, 1906 105. The Review and Herald 17/11/1885 106. The Signs of the Times 28/10/1910 107. Lettre 119, 1899 108. Lettre 180, 1907 109. Manuscript 111, 1897 110. The Review and Herald 17/12/1872 111. The Review and Herald 12/6/1900 112. Manuscript 28, 1897 113. Manuscript 28, 1897 114. Manuscript 28, 1897 115. Lettre 40, 1901 116. The Review and Herald 12/5/1903 117. Lettre 108, 1899 118. Manuscript 115, 1902 119. Manuscript 35, 1895 120. Lettre 69, 1897 121. Manuscript 1, 1892 122. The Signs of the Times 9/12/1897 123. Sufferings of Christ, p. 19 et 20 124. The Review and Herald 12/6/1900 125. Manuscript 111, 1897 126. The Youth’s Instructor 7/6/1900 127. The Review and Herald 12/6/1900 128. The Review and Herald 12/6/1900 129. Manuscript 102, 1897 130. Manuscript 102, 1897 131. The Review and Herald 30/1/1900 132. The Review and Herald 14/4/1896 133. The Review and Herald 30/1/1900 134. Lettre 31, 1898 135. The Review and Herald 30/1/1900 136. Manuscript 40, 1897 137. Manuscript 136, 1899 138. Manuscript 127, non daté 139. Manuscript 111, 1897 140. Manuscript 103, 1897 141. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 167 142. Lettre 139, 1898 143. Manuscript 91, 1897 144. Bible Echo 6/8/1894 145. The Youth’s Instructor 25/4/1901 146. Lettre 230, 1907 147. Manuscript 101, 1897 148. The Youth’s Instructor 21/6/1900 149. The Signs of the Times 8/12/1898 150. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 223 151. Manuscript 115, 1897 152. Manuscript 115, 1897 153. The Signs of the Times 22/4/1913 154. Lettre 115, 1904) 155. Manuscript 13, 1899 156. Manuscript 92, 1901 Chapitre 41 Marc Marc 1 9:11. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:13 à 17. 10 à 13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:1 à 11. Marc 2 14 et 15. Voir le com. d'EGW sur Luc 5:29. 17. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:12 et 13. 22. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:17. Marc 3 1 à 3. Voir le com. d'EGW sur Luc 1:76 et 77. 22. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:24 à 32. Marc 4 30. (Luc 13:18). Différent des gouvernements terrestres. Le gouvernement du royaume de Christ ne ressemble à aucun gouvernement terrestre. C'est un modèle des caractères de ceux qui composent le royaume. « À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous ? », demanda Jésus. Il ne pouvait rien trouver sur la terre qui lui servirait de comparaison parfaite. Son tribunal est présidé par un amour saint, dont les charges et les nominations sont honorées par l'exercice de la charité. Dieu ordonna à ses serviteurs de pratiquer la piété et la bonté --les mêmes attributs que Dieu -- dans l'exercice de leurs fonctions, et qu'ils trouvent de la joie et de la satisfaction à réfléchir l'amour et la tendre compassion de la nature divine envers tous ceux qui sont en relation avec eux. [1] Marc 6 26. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 14:9. Marc 8 34. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 16:24; Luc 9:23. Marc 9 2 à 4. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 17:1 à 3. Marc 10 13 à 16. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 19:13 à 15. 45. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:12 et 13. 46 à 52. (Matthieu 20:30-34; Luc 18:35-43) Quelques-uns de ceux qui ont des yeux ne voient rien. Le coeur du pécheur ne recherche Celui qui peut l'aider que lorsqu'il sent la nécessité du Sauveur. Quand Jésus était parmi les hommes, seuls les malades avaient besoin d'un médecin. Les pauvres, les affligés et les angoissés le suivaient pour recevoir l'aide et la consolation qu'ils ne pouvaient trouver nulle part. L'aveugle Bartimée attendait au bord du chemin; il a attendu longtemps pour rencontrer Christ. Des multitudes qui voient vont ici et là, mais elles ne désirent pas voir Jésus. Un regard de foi toucherait le coeur rempli d'amour de Christ et leur attirerait les bénédictions de sa grâce, mais elles ne connaissent pas la maladie et la misère de leur âme et elles ne ressentent pas la nécessité de Christ. Il n'en fut pas ainsi du pauvre aveugle. Son unique espérance était en Jésus. Tandis qu'il attend et veille, il entend le bruit de nombreux pas, et demande avec anxiété : « Que signifie ces bruits de pas ? » Ceux qui l'entouraient lui répondirent que Jésus de Nazareth passait. Avec la ferveur d'un désir intense, il crie : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! » Ils essayent de le faire taire mais il crie beaucoup plus fort : « Fils de David, Jésus aie pitié de moi ! » Son appel est entendu. Sa foi persévérante est récompensée. Non seulement la vue physique lui est rendue mais les yeux de son intelligence sont ouverts; il voit en Christ son Rédempteur et le Soleil de justice brille dans son âme. Tous ceux qui ressentent le besoin de Christ comme l'aveugle Bartimée l'a ressenti, recevront comme lui la bénédiction qu'ils désirent. Les affligés, les souffrants qui cherchaient Christ comme aide, étaient charmés de la perfection divine, de la beauté de la sainteté qui resplendissaient de son caractère. Mais les pharisiens ne le désiraient pas parce qu'ils ne pouvaient pas voir sa beauté. Son vêtement simple et sa vie humble, dépourvue d'ostentation extérieure, étaient pour eux comme une terre aride. [2] Marc 11 12 à 14. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 21:18 à 20. Marc 12 30. (Écclésiaste 9:10; Luc 10:27; Romains 12:11; Colossiens 3:23) Le service de chaque faculté. Le facultés physiques doivent être mises au service de l'amour de Dieu. Le Seigneur demande la force physique, et vous pouvez révéler votre amour pour lui par l'usage correct de vos facultés physiques, en accomplissant précisément l'oeuvre qui doit être faite. Dieu ne fait acception de personnes. Il y a de la science dans la plus humble sorte de travail, et si tous le considéraient ainsi, ils verraient la noblesse du travail. Le coeur et l'âme doivent se mettre à l'oeuvre quelque soit le travail; alors, il y a de la joie et de l'efficacité. Dans les occupations mécaniques et agricoles les hommes peuvent démontrer à Dieu qu'ils apprécient ses dons des facultés physiques et mentales. Utilisez l'habileté éduquée pour améliorer les méthodes de travail. C'est exactement ce que veut le Seigneur. N'importe quelle sorte de travail nécessaire est honorable. Convertissez la loi de Dieu en norme d'action, et elle ennoblira et sanctifiera tout travail. La fidélité dans l'exécution de chaque devoir ennoblit le travail et révèle un caractère que Dieu peut approuver. « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. » Dieu désire l'amour qui s'exprime par un service bienveillant, un service spirituel, un service des facultés physiques. Nous ne devons pas être amoindris par aucune classe de service pour Dieu. Quelque soit ce qu'il nous a prêté, nous devons l'utiliser intelligemment pour Lui. Celui qui exerce ses facultés les fortifie sûrement; mais il doit s'efforcer de faire le maximum. L'intelligence et l'habileté éduquées sont nécessaires pour imaginer les meilleurs méthodes d'agriculture, de construction et dans n'importe quelle branche pour que l'ouvrier ne travaille pas en vain. Le devoir de chaque ouvrier n'est pas seulement de donner sa vigueur mais aussi son esprit et son intelligence dans tout ce qu'il entreprend. Vous pouvez choisir d'être routiniers dans une conduite erronée pour n'avoir pas à vous occuper de vous-mêmes pour vous réformer, ou bien vous pouvez cultiver vos facultés pour rendre le meilleur service et alors vous serez sollicités dans n'importe quelle branche et partout. Vous serez appréciés pour tout ce que vous valez. « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le. Ayez du zèle et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur. » [3] Marc 13 21 et 22. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 24:23 et 24. 34. Voir le com. d'EGW sur Jean 17:20 et 21. Marc 14 1. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:2. 3 à 9. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:6 à 13; Jean 12:3. 10 et 11. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:14 à 16; Luc 22:3 à 5. 27 à 31. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:31 à 35. 29 à 31. Voir le com. d'EGW sur Luc 22:31 à 34. 32 à 42. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:36 à 46. 36. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:42; Luc 22:42; Romains 8:11. 40. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:43. 53. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:3. 61 et 62. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:63 et 64; Luc 22:70. 63. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:65. Marc 15 6 à 15. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 15 à 26. 12 à 14. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:22 et 23. 14 et 15. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:25 et 26. 21. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:32. 26. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:37. 27. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:38. 31. Voir le com. d'EGW sur Luc 24:13 à 15. 33. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:45. 33, 34 et 39. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:45 et 46. 37. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:50; Jean 19:30. 38. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:51; Jean 19:30. 39. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:54. Marc 16 1 et 2. (Matthieu 28:1; Luc 24:1; Romains 6:3-5; 1 Corinthiens 11:26) La résurrection ne fait du premier jour un jour sacré. Christ se reposa dans la tombe le Sabbat, et quand les êtres saints, tant sur la terre qu'au ciel, étaient en activité le matin du premier jour de la semaine, il sortit de la tombe pour renouveler la tâche d'enseigner ses disciples. Mais ce fait ne convertit pas le premier jour de la semaine en un jour sacré et n'en fait pas un jour de repos. Jésus a établi avant sa mort un mémorial de son corps brisé et du sang versé pour les péchés du monde, le rite de la Cène du Seigneur, quand il a dit : « Toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. » Et le croyant repentant, qui suit les étapes qu'exige la conversion, commémore par son baptême la mort, l'ensevelissement et la résurrection de Christ. Il descend dans les eaux à la ressemblance de la mort et de l'ensevelissement de Christ, et il sort des eaux à la ressemblance de sa résurrection, non pour vivre son ancienne vie de péché, mais pour vivre une nouvelle vie en Jésus-Christ. [4] 6. (Jean 1:1-3,14; Philippiens 2:5-8; Colossiens 2:9; Hébreux 1:6, 8; 2:14-17; 4:15) La Divinité ne mourut pas. La nature humaine du Fils de Marie fut-elle changée en la nature divine du Fils de Dieu ? Non. Les deux natures se mêlèrent mystérieusement en une seule personne : l'Homme Jésus-Christ. En lui habitait corporellement toute la plénitude de la Divinité. Quand Christ fut crucifié, sa nature humaine fut celle qui mourut. La Divinité ne diminua pas ni ne mourut; ceci aurait été impossible. Christ, l'immaculé, sauvera chaque fils et fille d'Adam qui accepte le salut qui lui est offert, qui consent à se convertir en fils ou fille de Dieu. Le Sauveur a acheté la race déchue avec son propre sang. C'est un grand mystère, un mystère qui ne sera pas compris pleinement et complètement, dans toute sa grandeur, jusqu'à ce que les rachetés soient translatés. Alors, ils comprendront le pouvoir, la grandeur et l'efficacité du don de Dieu à l'homme. Mais l'ennemi a décidé que ce don serait obscurci jusqu'au point d'être réduit à rien. [5] (Matthieu 28:5,6; Luc 24:5,6; Jean 2:19; 10:17,18; Actes 13:32,33) Quand on entendit la voix de l'ange qui disait : « Ton Père t'appelle », Celui qui avait dit : « Je donne ma vie, afin de la reprendre. » « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai », laissa la tombe pour la vie qui était en lui-même. La Divinité qui était en lui ne mourut point. L'humanité mourut; mais Christ proclame maintenant sur le sépulcre ouvert de Joseph : « Je suis la résurrection et la vie. » Par sa Divinité, Christ avait le pouvoir de rompre les liens de la mort. Il déclare qu'il avait la vie en lui-même pour la donner à qui il veut. « Je suis la résurrection et la vie. » Seul la Divinité peut employer ce langage. Toutes les choses créées vivent par la volonté et la puissance de Dieu. Elles sont les récipients qui dépendent de la vie du Fils de Dieu. Peu importe leurs capacités et leurs talents, peu importe la grandeur de leurs aptitudes, elles sont remplies de la vie venant de la Source de toute vie. Seul Celui qui est l'unique à posséder l'immortalité, et dans lequel demeurent la lumière et la vie, peut dire : « J'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre. » Tous les êtres humains de notre monde tirent leur vie de lui. Il est l'origine, la source de la vie. [6] Christ fut investi du droit de donner l'immortalité. La vie qu'il avait abandonnée dans son humanité, il la reprit et la donna à l'humanité. « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance. » [7] Seul le Père pouvait libérer Christ. Celui qui mourut pour les péchés du monde devait rester dans la tombe le temps déterminé. Il était dans sa prison de pierre comme un prisonnier de la justice divine. Il était responsable devant le Juge de l'univers. Il portait les péchés du monde, et seul son Père pouvait le libérer. Une forte garde d'anges puissants veillait sur le tombeau, et si une main s'était levée pour retirer le corps, la fulguration qui émanait de la gloire des anges aurait terrassé le téméraire. Il y avait une seule entrée au tombeau, et aucune force humaine ni aucune fraude n'aurait pu s'aventurer à toucher la pierre qui gardait l'entrée. Là, Jésus reposait pendant le Sabbat. Mais la prophétie avait annoncé que le troisième jour Christ se lèverait d'entre les morts. Christ lui-même avait assuré à ses disciples : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. » Christ ne commit pas de péché et il n'y eut aucune fraude dans sa bouche. Son corps sortit de la tombe sans aucune tache de corruption. [8] Notes : 1. The Review and Herald 19/3/1908 2. The Review and Herald 15/3/1887 3. Manuscript 8, 1894 4. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 204 5. Lettre 280, 1904 6. Manuscript 131, 1897 7. The Youth’s Instructor 4/8/1898 8. Manuscript 94, 1897 Chapitre 42 Luc Luc 1 1 à 4. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:1 à 5. 5 à 17. Une réponse à la prière. Durant toute sa vie matrimoniale, Zacharie avait prié pour avoir un fils. Lui et son épouse étaient déjà âgés, et leurs prières n'avaient toujours pas été exaucées, mais il ne murmura pas. Dieu ne les avait pas oubliés. Il avait fixé un temps pour répondre à cette prière, et alors que le cas paraissait déjà sans espérance, Zacharie reçut sa réponse. Quand Zacharie entra dans le lieu saint pour y accomplir avec une solennelle révérence le service requis, un autre être apparut et se plaça entre l'autel et la table des pains de proposition. C'était Gabriel, le puissant messager de Dieu. La réponse arrivait. Dieu n'avait pas oublié la prière de ses serviteurs. Il l'avait écrite dans son livre afin qu'elle reçoive sa réponse en son temps. Selon les apparences, Zacharie et Élisabeth avaient perdu toute espérance, mais le Seigneur, Lui n'avait pas oublié. Il connaissait les longues années de désillusion, et leur fils naquit au moment où son propre Fils pouvait être le mieux glorifié. Comme le grand coeur de l'amour infini est tendre, bon, plein d'amour et de compassion ! Dieu ne donna pas à Zacharie un fils ordinaire, mais un fils qui occuperait une situation élevée dans l'oeuvre de Dieu, de laquelle la lumière céleste brillerait en rayons clairs et nets. [1] 17. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 11:14. 22. Une lumière réfléchie. Quand Zacharie sortit du temple, son visage brillait de la lumière que l'ange céleste avait réfléchie sur lui. Mais il ne pouvait pas parler au peuple. Il fit savoir par des signes qu'un ange lui était apparu dans le temple, et à cause de son incrédulité il était privé de la faculté de parler jusqu'à ce que la prédiction de l'ange s'accomplisse. [2] 31 à 35. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:13 et 14. 35. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:13 et 14. Le Fils de Dieu. Christ donne aux hommes et aux femmes le pouvoir de vaincre. Il vint dans ce monde sous la forme humaine pour vivre comme un homme parmi les hommes. Il prit la fragilité de la nature humaine pour être éprouvé et tenté. Dans son humanité, il était participant de la nature divine; par son incarnation il gagna dans un nouveau sens le titre de Fils de Dieu. L'ange dit à Marie : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » Bien que Fils d'un être humain, dans un nouveau sens il devint le Fils de Dieu. Ainsi, il fut dans notre monde Fils de Dieu et cependant allié par sa naissance à la race humaine. Durant toute l'éternité Christ fut uni à son Père et, quand il prit sur lui la nature humaine, il était toujours un avec Dieu. Il est le lien qui unit Dieu à l'humanité (on cite Hébreux 2:14). [3] 76 et 77. (chapitre 3:2-4; Ésaïe 40:3; Matthieu 3:1-3; Marc 1:1-3; Jean 1:19-23) Jean naquit pour accomplir une oeuvre spéciale. À chaque étape de l'histoire de cette terre, Dieu a eu ses instruments pour mener à bien son oeuvre, laquelle devait être accomplie à sa façon. Jean Baptiste eut une oeuvre spéciale à réaliser pour laquelle il naquit et pour laquelle il fut choisi : la mission de préparer le chemin du Seigneur. Son ministère dans le désert fut un très remarquable accomplissement littéral de la prophétie. [4] 80. Aucune école appropriée. Une grande oeuvre avait été attribuée au prophète Jean, mais il n'y avait aucune école à laquelle il puisse assister. Il devait acquérir ses connaissances loin des villes, dans le désert. Les Écritures de l'Ancien Testament, Dieu et la nature qu'il avait créée devaient être ses livres d'études. Dieu préparait Jean pour son oeuvre de préparation du chemin du Seigneur. Son alimentation était simplement faite de caroubes et de miel sauvage. Cet homme ne devait pas être éduqué selon les coutumes et les pratiques des hommes. La préoccupation mondaine ne devait affecter d'aucune façon son caractère. [5] Bien que les voies d'accès aient été fermées, Satan pouvait encore atteindre Jean. Jean ne se sentait pas suffisamment fort pour supporter la grande pression de la tentation qu'il pouvait trouver dans la société. Il craignait que son caractère fût modelé en accord avec les coutumes qui dominaient parmi les Juifs, et il choisit le désert pour école. Là son esprit pourrait être éduqué et discipliné de manière adéquate par le grand livre de Dieu : la nature. Dans le désert, Jean pouvait renoncer à lui-même plus facilement, dominer son appétit et se vêtir en accord avec la simplicité naturelle. Rien, dans le désert, ne pouvait dévier son esprit de la méditation et de la prière. Satan pouvait accéder à Jean, bien que celui-ci ait fermé toutes les voies d'accès qui dépendaient de lui et par lesquelles Satan pouvait entrer. Mais ses habitudes de vie étaient si pures et naturelles qu'il pouvait discerner l'ennemi, et il avait la force d'esprit et de décision de caractère pour lui résister. Le livre de la nature était ouvert devant Jean avec son inépuisable source d'instruction variée. Il recherchait la faveur de Dieu. Le Saint-Esprit reposait sur lui et allumait son coeur d'un zèle ardent pour accomplir la grande mission d'appeler les gens à la repentance et à une vie plus élevée et plus sainte. Jean se préparait par les privations et les difficultés de sa vie de reclus, pour discipliner ses facultés physiques et mentales afin de pouvoir être, parmi les gens, aussi immuable face aux circonstances que les roches et les montagnes du désert qui l'avaient entouré durant trente ans. [6] Satan ne put écarter Jean de son intégrité. L'enfance, l'adolescence et la maturité de Jean -- qui vint avec l'esprit et la puissance d'Élie pour accomplir la mission spéciale de préparer le chemin du Rédempteur du monde -- se distinguèrent par sa fermeté et sa force morale. Satan ne parvint pas à l'écarter de son intégrité. [7] Luc 2 9. Fortifié pour supporter une plus grande lumière. Les cieux s'illuminent subitement d'une clarté qui alarme les bergers. Ils ne connaissaient pas la raison de ce grand spectacle. Au début, ils ne discernèrent pas les myriades d'anges qui étaient rassemblées dans le ciel. La clarté et la gloire de l'armée céleste illuminent de gloire toute la plaine. Les bergers sont terrorisés par la gloire de Dieu, mais l'ange qui préside les armées les tranquillise en se révélant et en disant : « Ne craignez point. » Quand leurs craintes se dissipent, l'étonnement et la terreur font place à la joie. Au début, ils ne pouvaient pas supporter l'éclat de la gloire qui accompagnait toute l'armée céleste qui avait subitement fait irruption sur eux. Un seul ange apparaît aux yeux des bergers qui veillent pour dissiper leurs craintes et leur faire connaître sa mission. À mesure que la lumière de l'ange les entoure, la gloire repose sur eux et ils sont fortifiés en vue de supporter la lumière et la gloire plus grandes qui accompagnent les myriades d'anges célestes. [8] 13 et 14, 29 à 32. Satan rempli de fureur. Les messagers célestes réveillèrent toute la furie de la synagogue de Satan. Celui-ci suivait les pas de ceux qui prenaient soin de l'enfant Jésus. Il entendit, dans le parvis du temple, la prophétie de Siméon, l'homme qui avait attendu si longtemps la consolation d'Israël. Le Saint-Esprit était sur lui, et il vint au temple, poussé par l'Esprit. Prenant l'enfant Sauveur dans ses bras, il bénit Dieu et dit : « Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, salut que tu as préparé devant tous les peuples, lumière pour éclairer les nations, et gloire d'Israël, ton peuple. » Satan fut rempli de fureur quand il vit que le vieux Siméon reconnaissait la Divinité de Christ. [9] 25 à 32. Dans l'atmosphère du ciel. Dès que Siméon vit l'enfant dans les bras du prêtre, il fut divinement impressionné. Siméon comprit qu'il tenait dans ses bras Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Il n'y avait alors rien dans l'apparence extérieure de Christ pour lui donner cette certitude, mais Siméon avait vécu dans l'atmosphère du ciel. Les brillants rayons du Soleil de justice lui donnaient le discernement spirituel. Son plus grand désir avait été de voir Christ. La pureté de sa vie correspondait à la lumière qu'il avait reçue, et il était prêt à recevoir la révélation de la grande vérité que cet enfant fragile était l'Oint du Seigneur, le Messie lui-même. La joie et l'allégresse transfiguraient son visage tandis qu'il tenait dans ses bras le don le plus précieux de Dieu pour les hommes. Son esprit illuminé recevait la lumière qui jaillissait de la Source de toute lumière. Il vit que Christ était l'espérance tant des Gentils que des Juifs. Les murailles de la tradition élevées par les préjugés juifs n'existaient pas dans son esprit. Il comprit que le Messie devait apporter le salut à tous. [10] Deux classes représentées. Siméon et les prêtres représentent deux catégories de personnes : ceux qui sont guidés par l'Esprit de Dieu parce qu'ils sont disposés à être instruits, et ceux qui refusant de recevoir la lumière qui les conduirait dans toute la vérité, sont guidés par l'esprit de la puissance des ténèbres, et ils sont journellement conduits dans une obscurité plus profonde. Siméon comprit, par illumination divine, la mission de Christ. Le Saint-Esprit impressionna son coeur. Mais les prêtres et les dirigeants étaient pleins de l'esprit de l'ennemi de Dieu; et aujourd'hui le même esprit influence les esprits humains dominant avec puissance le coeur des hommes, annulant les exhortations de l'Esprit. [11] 38. Les Juifs pieux attendaient jour et nuit. Les Juifs pieux attendaient la venue du Messie, ils croyaient en elle et priaient avec ferveur pour elle. Dieu ne pouvait pas manifester sa gloire et sa puissance à son peuple au moyen d'un sacerdoce corrompu. Le moment fixé en faveur de son peuple était arrivé. La foi des Juifs s'était obscurcie parce qu'ils s'étaient éloignés de Dieu. Beaucoup de dirigeants du peuple introduisaient leurs propres traditions et les rendaient obligatoires comme les commandements de Dieu pour les Juifs. Les Juifs croyaient en Dieu et ils espéraient qu'il n'abandonnerait pas son peuple dans cette condition, le laissant être une honte pour les Gentils. Il avait suscité un libérateur dans le passé, quand dans leur angoisse, ils avaient recouru à Dieu. Par les prophéties, ils pensaient que le moment indiqué par Dieu pour la venue du Messie était arrivé. Ils croyaient que lorsqu'il viendrait, ils auraient une révélation claire de la volonté divine et que leurs doctrines seraient libérées des traditions et des cérémonies inutiles qui avaient altéré leur foi. Les Juifs âgés pieux attendaient jour et nuit la venue du Messie et ils priaient pour qu'ils puissent voir le Sauveur avant de mourir. Ils désiraient voir la nuée de l'ignorance et du fanatisme se dissiper de l'esprit du peuple. [12] 40. Un exemple que les enfants peuvent s'efforcer d'imiter. Il n'est pas correct de dire, comme beaucoup d'écrivains l'ont fait, que Christ était comme tous les enfants. Il n'était pas comme tous les enfants. Beaucoup d'enfants sont malavisés et mal dirigés. Mais Joseph, et surtout Marie, maintinrent devant eux le souvenir de la paternité divine de leur enfant. Jésus fut instruit en accord avec le caractère sacré de sa mission. Son inclination vers la perfection était une constante satisfaction pour ses parents. Les questions qu'il leur posait les poussaient à étudier avec une ferveur extrême les grands éléments de la vérité. Les paroles émouvantes de Jésus quant à la nature de Dieu et la nature ouvraient et illuminaient leur esprit. Le regard du Fils de Dieu s'arrêtait souvent sur les roches et les collines qui entouraient son foyer. Il était familiarisé avec les choses de la nature. Il voyait le soleil dans les cieux, la lune et les étoiles accomplir leur mission. Par des chants, il donnait la bienvenue à la lumière du matin. Il écoutait l'alouette qui émettait sa musique pour son Dieu, et Jésus unissait sa voix au chant de louange et de gratitude. Il était un exemple de ce que tous les enfants peuvent s'efforcer d'être si leurs parents cherchent le Seigneur avec une grande ferveur, et s'ils coopèrent avec eux. Il manifestait envers tous, par ses paroles et ses actes, une tendre sympathie. Sa compagnie était un baume curatif et apaisant pour les découragés et les déprimés. Personne ne pouvait dire, en regardant le visage enfantin rayonnant d'entrain, que Christ était exactement comme les autres enfants. Il était Dieu dans la chair humaine. Quand ses compagnons l'incitaient à faire le mal, la Divinité brillait à travers l'humanité et il s'y refusait fermement. Il distinguait rapidement le bien du mal et il plaçait le péché à la lumière des commandements de Dieu, en élevant la loi comme un miroir qui réfléchissait la lumière sur le mal. Ce discernement aigu entre la vérité et l'erreur était ce qui provoquait fréquemment la colère des frères de Christ. Cependant, ses exhortations, ses suppliques et la douleur exprimée par son visage révélaient un amour si tendre et fervent pour eux, qu'ils avaient honte de l'avoir tenté à s'écarter de son sens strict de la justice et de la loyauté. [13] 40 et 52. Développement en connaissance et en service. Bien qu'il croissait en connaissance et que la grâce de Dieu était sur lui, il ne se laissait pas envahir par l'orgueil et il ne se croyait pas supérieur aux autres et il ne se sentait pas au-dessus de la tâche la plus humble. Il acceptait sa part des charges, avec son père, sa mère et ses frères. Il travaillait avec ardeur pour maintenir la famille, et il participait au travail pour couvrir les dépenses du foyer. Bien que sa sagesse avait éveillé l'admiration des docteurs, il se soumettait humblement à ses tuteurs humains, il portait sa part des charges familiales et travaillait de ses mains comme n'importe quel ouvrier. Il est dit de Jésus (à mesure qu'il avançait en âge) qu'il « croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » La connaissance de sa merveilleuse mission qu'il acquérait chaque jour ne le dispensait pas d'accomplir les devoirs les plus humbles. Il faisait joyeusement le travail qui revenait aux jeunes qui vivent dans des foyers humbles et harcelés par la pauvreté. Il comprenait les tentations des enfants car il portait leurs afflictions et leurs épreuves. Son dessein de faire ce qui était correct était ferme et déterminé. Bien qu'il était tenté de faire le mal, il refusait de s'écarter ne serait-ce qu'une seule fois de la vérité et de la droiture la plus stricte. Il maintenait une obéissance filiale parfaite. Mais sa vie sans tache éveillait l'envie et la jalousie de ses frères. Son enfance et son adolescence furent loin d'être douces et heureuses. Ses frères ne croyaient pas en lui et ils étaient dérangés parce qu'il n'agissait pas comme eux en toutes choses, et ne s'unissait pas à eux pour faire le mal. Il était gai au foyer, mais jamais turbulent. Il était toujours disposé à apprendre. Il se réjouissait au milieu de la nature, et Dieu était son maître. [14] La lumière et la joie de la famille. Christ est l'idéal de toute l'humanité. Il a laissé un exemple parfait pour l'enfance, l'adolescence et l'âge mûr. Il vint sur cette terre et passa par les diverses étapes de la vie humaine. Il parlait et agissait comme les autres enfants et les jeunes, mais sans jamais faire le mal. Le péché ne trouvait aucune place dans sa vie. Il vivait toujours dans une atmosphère de pureté céleste. De l'enfance à l'âge adulte, il garda sa confiance en Dieu immaculée. La Parole dit de lui qu'il « croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » Jésus recevait son éducation dans le sanctuaire du foyer, non seulement de ses parents mais aussi de son Père céleste. À mesure qu'il grandissait, Dieu lui montrait toujours plus la grande oeuvre qui était devant lui. Mais malgré toute cette connaissance, il ne se vantait pas d'être supérieur. Il ne causa jamais de la peine ou de la préoccupation à ses parents en leur manquant de respect. Il avait du plaisir à les honorer et à leur obéir. Bien qu'il n'ignorait pas sa grande mission, il consultait leurs désirs et il se soumettait à leur autorité. Christ avait été le Commandant de l'armée angélique, mais ce ne fut pas un motif pour éviter le travail en le laissant à ses parents. Tandis qu'il était encore bien jeune il apprit un métier, et accomplit fidèlement ses devoirs quotidiens en contribuant au soutien de la famille. Christ était la lumière et la joie du cercle familial. [15] 41 à 49. Aucune leçon ne doit être perdue. Aucun acte de la vie de Christ n'était insignifiant. Chaque événement de sa vie était pour le bien futur de ses disciples. Le fait que Christ resta à Jérusalem enseigne une leçon importante à ceux qui croient en lui. Jésus connaissait les coeurs. Il savait que lorsque la foule s'en irait de Jérusalem en groupes, il y aurait des conversations et beaucoup de commentaires; mais l'humilité et la grâce feraient défaut, et le Messie et sa mission seraient presque totalement oubliés. Il décida de ne quitter Jérusalem qu'avec ses parents, car son père et sa mère, étant seuls, auraient plus de temps pour réfléchir et méditer sur les prophéties qui se référaient à ses souffrances futures et à sa mort. Il ne voulait pas que les évènements pénibles qu'ils auraient à souffrir quand sa vie serait sacrifiée pour les péchés du monde, soient nouveaux et inattendus. Quand ils partirent de Jérusalem, il fut séparé d'eux. Après la célébration de la Pâque, affligés, ils le cherchèrent durant plusieurs jours. Quand il mourut pour les péchés du monde, il serait séparé d'eux, perdu pendant trois jours; mais après cela, il leur serait révélé, ils le trouveraient, et leur foi s'appuierait sur lui comme Rédempteur de la race déchue, leur Avocat auprès du Père. Il y a ici une leçon pour tous les disciples de Christ. Il veut qu'aucune de ces leçons ne se perdent, mais qu'elles soient écrites pour le bien des générations futures. Quand les chrétiens se réunissent il est nécessaire qu'ils prennent soin de leurs paroles et de leurs actions, pour que Jésus ne les oublie pas et qu'ils ne restent pas longtemps sans se rendre compte que Jésus n'est pas avec eux. Quand ils comprennent leur condition ils découvrent qu'ils ont voyagé sans la présence de Celui qui aurait pu apporter la paix et la joie à leur coeur, et des jours sont perdus à retourner et à chercher Celui qu'ils auraient dû garder avec eux à chaque moment. Jésus ne sera pas en compagnie de ceux qui négligent sa présence et qui conversent sans se référer à leur Rédempteur, en qui ils affirment centrer toutes leurs espérances de vie éternelle. Jésus évite la compagnie de telles personnes, et les anges qui accomplissent les ordres divins l'évitent aussi. Ces messagers célestes ne sont pas attirés par la foule où l'esprit s'écarte des choses célestes. Ces esprits saints et purs ne peuvent pas demeurer avec ceux qui ne désirent pas, n'invitent pas la présence de Jésus, ni ne se rendent compte de son absence. C'est pour cette raison que le grand conflit, le malheur et le découragement existent. Par manque de méditation, de vigilance et de prière, ils ont perdus tout ce qui a de la valeur. Les rayons divins qui émanent de Jésus ne sont pas avec eux pour les encourager de sa précieuse influence qui élève. Ils sont entourés d'obscurité parce que leur esprit négligent et irrévérent a éloigné Jésus de leur compagnie et fait fuir les anges. Beaucoup qui assistent aux réunions religieuses, qui ont été instruits par les serviteurs de Dieu, et ont été richement vivifiés et bénis en recherchant Jésus, sont retournés dans leur foyer sans être meilleurs que lorsqu'ils en sont sortis parce qu'ils n'ont pas senti l'importance de veiller et de prier tandis qu'ils retournaient dans leur foyer. Ils sont très souvent enclins à se plaindre des autres parce qu'ils se rendent compte de leur perte. Certains murmurent contre Dieu et ne se reprochent pas à eux-mêmes d'être la cause de leurs propres ténèbres et souffrances mentales. Ces personnes ne devraient pas discréditer les autres. La faute leur revient. Elles ont conversé et plaisanté, et leurs paroles ont éloigné l'Hôte céleste. Elles sont les seuls coupables. Tous ont le privilège de retenir Jésus avec eux. S'ils le font, leurs paroles seront choisies et assaisonnées de grâce. Les pensées de leur coeur doivent être disciplinées pour méditer sur les choses célestes et divines. [16] 46. Un modèle de courtoisie. Après que Joseph et Marie l'aient cherché durant trois jours, « ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l'entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. » Il posait des questions avec une grâce qui enchantait ces érudits. Il était un modèle parfait pour toute la jeunesse. Il montra toujours du respect et de la déférence envers les plus âgés. La religion de Jésus ne rendra jamais un enfant rude ou impoli. [17] 51. Voir le com. d'EGW sur Jean 2:1 à 2. Luc 3 2 à 4. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 1:76 et 77. 7 et 9. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:7 à 8. 15 et 16. (Jean 1:26 et 27). Sans aspirations mondaines. Les gens pensaient que Jean pouvait être le Messie promis. Sa vie était très désintéressée; l'humilité et l'abnégation s'en détachaient. Ses enseignements, ses exhortations et ses reproches étaient fervents, sincères et courageux. Il ne s'écartait ni à droite ni à gauche de sa mission pour gagner les faveurs et les applaudissements de qui que ce soit. Il n'aspirait pas aux honneurs terrestres ni à la dignité mondaine, mais son coeur et sa vie étaient humbles. Il n'acceptait pas les honneurs qui ne lui appartenaient pas. Il assuraient à ses disciples qu'il n'était pas le Christ. [18] 21 et 22. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:13 à 17; 4:1 à 11. Luc 4 1 à 4. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:1 à 4. 1 à 13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:1 à 11, Jean 2:1 à 2. 2. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:1 et 2. 5 à 8. (Matthieu 4:8-10) Satan tenta de faire un accord avec le Christ. Ce blasphème insolent et cette insulte à Jéhovah provoqua l'indignation de Christ et le poussa à exercer son autorité divine. D'une manière majestueuse et autoritaire il ordonna à Satan de cesser. Alors Satan déclara, avec orgueil et arrogance, qu'il était le gouverneur légitime et permanent du monde, le maître de toute sa gloire, comme s'il avait créé le monde et toutes les richesses et la gloire qu'il contient. Il tenta de faire un accord spécial avec le Christ : lui céder immédiatement tout ce qu'il prétendait lui appartenir, si Jésus l'adorait. À ce moment, Satan montra à Jésus les royaumes du monde. Il les lui présenta de la façon la plus attrayante. Ils les offraient à Jésus s'il l'adorait. Il dit à Jésus qu'il renoncerait à ses demandes de possession de la terre. Satan savait que son pouvoir devait être limité et finalement supprimé, si le plan du salut était mené à bien. Il savait que si Jésus mourait pour racheter l'homme, après un temps déterminé, son pouvoir et lui-même seraient détruits. Aussi, son plan prémédité était d'empêcher -- autant que possible -- que la grande oeuvre commencée par le Fils de Dieu soit achevée. Si le plan de la rédemption échouait, Satan garderait le royaume qu'il réclamait alors; et s'il réussissait, il se flatterait de régner en opposition au Dieu du ciel. [19] 6. Deux partis et deux bannières. Satan affirme que ce monde est son territoire. Là, il a son quartier général et il maintient sous sa domination tous ceux qui refusent de garder les commandements de Dieu, ceux qui rejettent un « ainsi dit Jéhovah » clair. Ceux-là sont sous la bannière de l'ennemi, car il n'y a que deux groupes dans ce monde. Tous se placent sous la bannière de l'obéissance ou sous la bannière de la désobéissance. [20] 8. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:10. 13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:11. 18 et 19. (Matthieu 7:29; 22:29; Marc 12:37) L'Évangile des pauvres. Christ est venu prêcher l'Évangile aux pauvres. Il a atteint le peuple là où il se trouvait. Il présenta la vérité clairement et simplement afin qu'elle soit comprise. Comme son langage était simple ! Même les plus pauvres, les incultes et les ignorants pouvait le comprendre. Il n'était pas nécessaire de chercher un dictionnaire pour comprendre la signification des paroles ou des titres pompeux qui sortaient de la bouche du plus grand Maître que le monde ait jamais connu. Les prêtres, les magistrats et les interprètes de la loi se considéraient comme les seuls maîtres du peuple, mais il dit à ces rabbins érudits qu'ils ignoraient autant les Écritures que la puissance de Dieu. [21] Luc 5 29. (Matthieu 9:9,10; Marc 2:14,15) Matthieu honore Christ devant ses amis. Matthieu, humblement reconnaissant, désireux de montrer son appréciation de l'honneur qu'il avait reçu, invita ceux qui avaient été associés dans ses affaires, ses plaisirs et le péché, et prépara une grande fête pour le Sauveur. Si Jésus fut disposé à l'appeler lui qui était si pécheur et indigne, il accepterait sans l'ombre d'un doute ses anciens amis qui, selon ce que Matthieu croyait, étaient beaucoup plus dignes que lui. Matthieu désirait grandement partager les bénéfices de la miséricorde et de la grâce de Christ. Il désirait qu'ils sachent que Christ -- à la différence des scribes et des pharisiens -- ne méprisait et ne détestait pas les publicains et les pécheurs. Il voulait qu'ils connaissent Christ comme le Sauveur béni. Durant la fête, le Sauveur occupa le poste le plus honoré. Maintenant, Matthieu était le serviteur de Christ, et il souhaitait que ses amis connaissent comment il considérait son Guide et Maître. Il désirait qu'ils sachent qu'il se sentait hautement honoré en recevant un hôte si royal. Jésus ne refusa jamais une invitation à une fête. Son seul but était toujours de semer dans les coeurs de ses auditeurs les semences de la vérité au moyen de sa conversation charmante qui lui gagnait les coeurs. Dans chacun de ses actes, Christ avait un but, et la leçon qu'il donna à cette occasion fut opportune et appropriée. Par cet acte, il déclarait que même les publicains et les pécheurs ne sont pas exclus de sa présence. Maintenant, ceux-ci pouvaient témoigner que Christ les honorait de sa présence et conversait avec eux. [22] 30. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:11. 31 et 32. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:12 et 13. 32. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:13. 37 et 38. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 9:17. Luc 6 37. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 7:1 et 2. Luc 7 29 et 30. (Matthieu 13:15; Jean 12:39,40) Les pharisiens ne s'opposèrent pas aveuglément au Christ. Les scribes, les pharisiens et les magistrats avaient décidé de ne pas voir les évidences de la vérité, et ils esquivaient les conclusions les plus claires. Pour justifier leur incrédulité obstinée, ils ne perdaient aucune opportunité possible pour profiter de n'importe quel détail des enseignements de Jésus qui pouvait être interprété faussement, tordu ou falsifié. Quand il n'y avait aucune possibilité de tordre la vérité des paroles de Christ, ces hommes qui rejetaient le conseil de Dieu pour leur propre mal, posaient des questions qui n'avaient rien à voir avec ce qui était traité, pour dévier l'attention des gens des leçons que Jésus tentait d'enseigner, et éviter habilement la vérité. Les pharisiens ne s'opposaient pas aveuglément aux doctrines de Christ, car la vérité les impressionnait profondément; mais ils résistaient à la vérité et ils allaient à l'encontre de leurs convictions en fermant les yeux pour ne pas voir, endurcissant leur coeur par peur de percevoir [la vérité], être convaincus et être guéris par Christ. [23] Luc 8 46. Voir le com. d'EGW sur Actes 19:11, 12 et 17. Luc 9 23. (Matthieu 16:24; Marc 8:24) Voir le com. d'EGW sur Matthieu 11:28 à 30. Se séparer de la croix signifie se séparer de la récompense. Ces paroles sont prononcées à tout ceux qui désirent être chrétiens. Celui qui se sépare de la croix se sépare de la récompense promise aux fidèles. [24] Luc 10 13 à 15. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 11:20 à 24. 27. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 22:37 à 39; Marc 12:30. Luc 11 15. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:24 à 32. 21 à 23. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:29 et 30. 23. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 16:24. 24 à 26. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:43 à 45. 31. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:42. 42 à 44. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 23:13 à 33. Luc 12 1. (Matthieu 16:6) L'hypocrisie est comme la levure. Notre Sauveur présenta devant les gens de cette époque le caractère de leurs péchés. Ses paroles simples éveillaient la conscience de ses auditeurs; mais les instruments contradictoires de Satan cherchaient un lieu pour leurs théories pour séparer les esprits de la vérité présentée clairement. Quand le grand Maître présentaient des vérités solennelles, les scribes et les pharisiens -- sous le prétexte d'être intéressés -- se réunissaient autour des disciples et de Christ, et déviaient leur esprit en posant des questions pour créer des controverses. Ils prétendaient vouloir connaître la vérité. Christ fut interrompu à cette occasion comme il l'avait été à bien d'autres occasions similaires. Il désirait que ses disciples écoutent les paroles qu'il voulait dire, et qu'ils ne permettent que rien d'autre n'attirent ou retiennent leur attention. Aussi, il les avertit : « Avant tout, gardez-vous de la levure des pharisiens, qui est l'hypocrisie. » Ils feignaient de désirer d'entrer autant que possible dans le cercle intime. Quand le Seigneur Jésus présentait la vérité en contraste avec l'erreur, les pharisiens manifestaient un désir apparent de comprendre la vérité, et cependant, ils essayaient de diriger l'esprit de Christ dans d'autres domaines. L'hypocrisie est comme la levure. La levure peut être cacher dans la farine, et sa présence n'est découverte que lorsqu'elle agit. Quand elle est introduite elle sature rapidement toute la pâte. L'hypocrisie agit secrètement, et si on la tolère, elle remplira l'esprit d'orgueil et de vanité. Certaines tromperies qui sont aujourd'hui pratiquées sont similaires à celles que pratiquaient les pharisiens. Le Sauveur donna cet avertissement pour que tous ceux qui croient en lui soient sur leur garde. Veillez pour ne pas être imprégné de cet esprit et deveniez comme ceux qui tentaient de piéger le Sauveur. [25] 10. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:31 et 32. 16 à 21. Voir le com. d'EGW sur 1 Samuel 25:10 et 11. 35. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 25:7. 48. (Jean 15:22) Les tests de Dieu diffèrent. Le test de Dieu pour les païens qui n'ont pas la lumière, et pour ceux qui vivent où abondent la connaissance de la vérité et la lumière, est complètement différent. Il accepte de ceux qui sont en terre païenne un aspect de la rigueur morale qui ne le satisfait pas quand il est offert par ceux qui vivent en pays chrétiens. Il exige peu là où on a donné peu. [26] 50. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:42. 51. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 10:34. Luc 13 18. Voir le com. d'EGW sur Marc 4:30. 34 et 35. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 23:37 à 39. Luc 14 16 et 17. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 22:30. 28 à 33. Les faibles peuvent faire les oeuvres de l'Omnipotence. Comme aux disciples, Christ nous a confié la mission d'apporter la vérité au monde. Mais avant de nous occuper de cette grande lutte, de laquelle dépendent des résultats éternels, Christ invite tout le monde à en calculer le coût. Ils garantit à tous que s'ils se donnent de tout coeur à cette oeuvre, en se faisant porte-lumières pour le monde, s'ils s'accrochent à la force de Christ, ils feront la paix avec Lui et ils obtiendront une aide surnaturelle qui les rendra capables, dans leur faiblesse, de faire les oeuvres de l'Omnipotence. S'ils avancent avec foi en Dieu, ils n'échoueront pas mais ils auront la certitude d'un succès garanti. [27] Luc 16 13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 6:24. Luc 17 5. La foi qui grandit. Vous devez parler de la foi, vous devez vivre la foi, vous devez pratiquer la foi pour qu'elle augmente. En exerçant cette foi vivante vous grandirez jusqu'à devenir des hommes et des femmes forts en Jésus-Christ. [28] 10. (Éphésiens 1:6; 2:8-10; 2 Timothée 1:9; Tite 2:14; 3:5; Jacques 2:22) Les bonnes oeuvres ne sont pas une preuve de salut. Notre acceptation de Dieu n'est sûre que par son Fils bien-aimé, et les bonnes oeuvres ne sont que le résultat de l'action de son amour qui pardonne les péchés. Elles ne sont pas une garantie pour nous, et rien ne nous est accordé pour nos bonnes oeuvres par quoi nous puissions réclamer le salut de notre âme. Le salut est un don gratuit de Dieu pour le croyant, qui n'est accordé qu'à cause de Christ. L'âme troublée peut trouver la paix par la foi en Christ, et sa paix sera proportionnelle à sa foi et à sa confiance. Le croyant ne peut pas présenter ses oeuvres comme un argument pour le salut de son âme. Mais les bonnes oeuvres n'ont-elles pas une vraie valeur ? Le pécheur qui journellement commet impunément des péchés, est-il considéré par Dieu avec la même faveur que celui qui par la foi en Christ essaie d'agir avec intégrité ? Les Écritures répondent : « Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. » Le Seigneur dans sa providence divine et par sa faveur imméritée, a ordonné que les bonnes oeuvres soient récompensées. Nous sommes acceptés uniquement par les mérites de Christ; et les actions de miséricorde, les oeuvres charitables que nous faisons, sont les fruits de la foi et se convertissent en une bénédiction pour nous, car les hommes seront récompensés en accord avec leurs oeuvres. Le parfum des mérites de Christ est ce qui fait que nos bonnes oeuvres sont acceptées auprès de Dieu, et la grâce nous rend capables de faire les oeuvres pour lesquelles il nous récompense. Nos oeuvres en elles-mêmes n'ont aucun mérite. Quand nous faisons tout ce que nous pouvons, nous devons nous considérer comme des serviteurs inutiles. Nous ne méritons par les remerciements de Dieu, car nous n'avons fait que notre devoir, et nos oeuvres n'auraient pas pu être faites avec la force de notre propre nature pécheresse. Le Seigneur nous a ordonné de nous approcher de Lui, et Lui s'approchera de nous; et en nous approchant de Lui nous recevons la grâce par laquelle nous pourrons faire ces oeuvres qui seront récompensées par ses mains. [29] 28 à 30. (Genèse 19:24,25) Bercé dans le berceau de la sécurité charnelle. Quand le soleil se leva pour la dernière fois sur les villes de la plaine, les gens pensèrent qu'une autre journée de libertinage impie commençait. Tous planifiaient avec avidité leurs occupations ou leurs plaisirs, et le messager de Dieu fut raillé pour ses craintes et ses avertissements. Très vite, comme le tonnerre retentissait dans un ciel sans nuage, des boules de feu tombèrent sur la ville condamnée. « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l'homme. » Les gens mangeront, boiront, planteront et bâtiront, se marieront et marieront leurs enfants, jusqu'à ce que la colère de Dieu se déverse sans mélange de miséricorde. Le monde sera bercé pour s'endormir dans la sécurité charnelle. Les multitudes font tout leur possible pour oublier Dieu, et ils acceptent les fables avec un désir intense afin de pouvoir poursuivre le chemin de leur propre complaisance. [30] Luc 18 15 À 17. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 19:13 à 15. 35 à 43. Voir le com. d'EGW sur Marc 10:46 à 52. Luc 19 12 et 13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 25:14 et 15. 41 à 44. Les péchés actuels déterminent la culpabilité. La génération que Jésus censura n'était responsable des péchés de ses pères que dans la mesure où elle suivait leur mauvaise conduite, et ainsi elle fut responsable de sa conduite haineuse et vengeresse envers les anciens messagers de Dieu. Les miséricordes et les avertissements de ces jours, que cette génération refusa, fut ce qui fixa leur culpabilité que le sang des boeufs et des boucs ne put laver. Orgueilleux, suffisants et hautains, ils s'étaient toujours plus séparés du ciel au point de devenir les sujets volontaires de Satan. Pendant des siècles, la nation juive avait forgé les entraves avec lesquelles cette génération s'emprisonnait irrémédiablement. [31] 42. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 23:37 à 39. 44. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 24:2. Luc 21 8. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 24:23 et 24. 16 à 19. Une union acharnée pour le mal. Christ montre que l'humanité sans la puissance de contrôle de l'Esprit de Dieu, est une terrible puissance pour le mal. L'incrédulité et la haine du reproche activeront des influences sataniques. Principautés et puissances, gouverneurs des ténèbres de ce siècle et armées spirituelles du mal dans les régions célestes, se rassembleront pour former une union acharnée. Ils s'allieront contre Dieu dans la personne de ses saints. Par des tergiversations et des faussetés, ils démoraliseront tant les hommes que les femmes qui, selon toutes les apparences, croient en la vérité. Dans cette oeuvre terrible, les faux témoins ne manqueront pas. [32] 20. Des scènes qui se répèteront. Jésus, après avoir parlé de la fin du monde, s'occupe à nouveau de Jérusalem, la ville qui alors se maintenait orgueilleuse et arrogante, et disait : « Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point le deuil ! » Jésus, contemplant Jérusalem d'un oeil prophétique, vit que comme elle serait livrée à la destruction le monde aussi serait abandonné à sa condamnation. Les scènes qui eurent lieu lors de la destruction de Jérusalem se répéteraient au jour grand et terrible de Jéhovah, mais plus intensément. [33] Luc 22 1 et 2. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:3. 3 à 5. (Matthieu 26:14-16; Marc 14:10,11; Jean 13:2,27) Christ acheté avec l'argent du temple. Le cas de Judas fut décidé pendant la Pâque. Satan prit possession de son coeur et de son esprit. Il pensa que Christ serait ou crucifié ou il se libérerait des mains de ses ennemis. En tout cas, il sortirait gagnant dans la transaction et ferait une bonne affaire en trahissant son Seigneur. Il alla vers les prêtres et leur offrit son aide pour chercher Celui qu'ils accusaient de troubler Israël. Le Seigneur fut ainsi vendu comme un esclave, acheté avec l'argent du temple qui était utilisé pour acheter les animaux qui étaient sacrifiés. [34] 31 et 32. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 16:22 et 23. 31 à 34. (Matthieu 26:31-35; Marc 14:29-31) Pierre tenta le diable. Comme l'amitié du Sauveur envers Pierre était fidèle ! Comme ses avertissements étaient miséricordieux ! Mais les mises en garde ne furent pas appréciées. Pierre déclara avec assurance qu'il ne commettrait jamais ce contre quoi Christ le mettait en garde. « Seigneur, lui dit Pierre, je suis prêt à aller avec toi et en prison et à la mort. » Sa suffisance propre fut sa perte. Il provoqua Satan pour qu'il le tente, et il tomba dans les pièges de l'ennemi astucieux. Quand Christ avait le plus besoin de lui, il était au côté de l'ennemi, et il renia ouvertement son Seigneur. [35] 39 à 46. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:36 à 46. 42. (Matthieu 26:42; Marc 14:36) Voir le com. d'EGW sur Romains 8:11. Le Père est au côté de chaque âme qui lutte. Christ a vaincu par la force divine, et c'est ainsi que chaque âme tentée doit vaincre. Dieu était avec Christ dans le jardin de Gethsémané, et de l'expérience du Christ nous devons apprendre à nous confier en notre Père céleste. À tout moment, et en tout lieu nous devons croire qu'il est tendre, fidèle et loyal, capable de garder ce qui a été confié à ses soins. Dans la lutte atroce de Christ -- notre Substitut et Garant -- le Père fut au côté de son Fils, et il se tient au côté de chaque âme qui lutte contre le découragement et les difficultés. [36] 42 et 43. Gabriel fortifia Christ. Dans la crise suprême, quand le coeur et l'âme se brisent sous le poids de la charge du péché, Gabriel est envoyé pour fortifié le divin Souffrant et le vivifier pour qu'il puisse cheminer sur le sentier ensanglanté. Et tandis que l'ange soutient son corps défaillant, Christ prend la coupe amère et consent à en boire le contenu. Devant le Souffrant se lève le mur d'un monde perdu qui agonise, et de ses lèvres sanglantes jaillissent les mots : « Cependant, si l'homme doit périr si je ne bois pas cette coupe amère, non pas ma volonté, mais la tienne. » [37] 43. La vie cachée en Christ ne peut être touchée. La force qui a été donnée à Christ dans le jardin de Gethsémané, à l'heure de la souffrance physique et l'angoisse mentale, fut donnée et sera donnée à ceux qui souffrent à cause de son nom bien-aimé. La même grâce qui fut accordée à Christ, la même consolation, la fermeté surhumaine, sera donnée à chaque fils de Dieu qui se trouve dans la perplexité et la souffrance, menacé de la prison et de la mort par les agents de Satan. Une âme qui se confie en Christ ne sera jamais abandonnée pour périr. Le chevalet, le bûcher, les nombreuses et les cruelles inventions peuvent tuer le corps, mais ils ne peuvent toucher à la vie qui est cachée avec Christ en Dieu. [38] 44. (Philippiens 2:5-8; Hébreux 2:14-17) Christ n'a pas pris l'humanité qu'en apparence. Il est dit : « Étant en agonie, il priait plus intensément, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre. » Nous avons besoin de nous rendre compte de la vérité sur la nature humaine de Christ pour apprécier la vérité des paroles citées. Christ n'a pas pris sur lui une humanité apparente. Il a pris la nature humaine et il a vécu la nature humaine. Christ n'a pas fait de miracles pour son propre bénéfice. Il fut entouré d'infirmités, mais sa nature divine sut ce que c'était qu'être un homme. Il n'avait pas besoin que quelqu'un le lui enseigne. Le Saint-Esprit lui fut accordé sans mesure, parce que sa mission terrestre le nécessitait. La vie de Christ représente une nature humaine parfaite. Il fut dans la nature humaine précisément ce que vous pouvez être. Il prit nos infirmités. Il n'a pas seulement été fait chair, mais il a été fait à la ressemblance de la chair de péché. Ses attributs divins furent empêchés de soulager l'angoisse de son âme et ses douleurs physiques. [39] 44 et 53. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:42. En passant au pouvoir des puissances des ténèbres. Si les mortels pouvaient voir l'étonnement et la douleur des anges quand ils observèrent dans une affliction silencieuse que le Père retirait ses rayons de lumière, d'amour et de gloire de son Fils, nous comprendrions mieux à quel point le péché est offensant aux yeux de Dieu. Quand le Fils de Dieu s'inclina dans le jardin de Gethsémané dans une attitude de prière, l'agonie de son esprit fit que de ses pores suinte une sueur comme de grosses gouttes de sang. Ce fut à ce moment que l'horreur des grandes ténèbres l'entourèrent. Les péchés du monde étaient sur Lui. Il souffrait à la place de l'homme comme transgresseur de la loi de son Père. C'était la scène de la tentation. La lumière divine de Dieu était en train de s'éloigner de sa vue, et il passait aux mains de la puissance des ténèbres. Dans l'agonie de son âme, il gisait prostré sur la terre froide. Il prenait conscience de la colère de son Père. Christ avait pris des lèvres de l'homme coupable la coupe de la souffrance, et il se proposait de la boire lui-même, lui donnant à sa place une coupe de bénédictions. La colère qui aurait dû tomber sur l'homme, s'abattait maintenant sur Christ. [40] 45. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:43. 54. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:3. 70. (Matthieu 10:32; 26:63,64; Marc 14:61,62) Un temps pour parler. Quand on lui demanda : « Tu es donc le Fils de Dieu ? », il savait qu'une réponse affirmative le conduirait à la mort; et une réponse négative laisserait une tache sur son humanité. Il y avait un temps pour se taire et un temps pour parler. Il n'avait pas parlé jusqu'à ce qu'on l'interroge directement. Dans ses enseignements à ses disciples il avait déclaré : « Quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » Quand Jésus fut mis à l'épreuve il ne nia pas sa relation avec Dieu. En ce moment solennel il jouait son caractère qui devait être défendu. À cette occasion, il laissa un exemple pour que l'homme le suive dans des circonstances similaires. Il lui enseignerait à ne pas renier la foi pour éviter la souffrance ou même la mort. [41] Luc 23 18 à 25. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:15 à 26. 20 à 23. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:22 et 23. 23 et 24. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:25 et 26. 26. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:32. 33. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:38. 38. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:37. 40 à 43. Sauvé dans les dernières heures de sa vie. Parmi les rachetés, certains se seront accrochés à Christ dans les dernières heures de leur vie, et ils seront enseignés dans le ciel, car ils sont morts sans avoir compris parfaitement le plan du salut. Christ conduira les rachetés près du fleuve de la vie et il leur explica ce qu'ils n'ont pu comprendre tandis qu'ils étaient sur la terre. [42] 42 et 43. Le pécheur moribond s'accroche au Christ moribond. Christ pardonne les péchés jusqu'à la fin de son oeuvre. Dans les ténèbres les plus profondes de la nuit, quand l'Étoile de Bethléem était sur le point de sombrer dans l'oubli, voici qu'au milieu de l'obscurité morale brille, d'une clarté resplendissante, la foi d'un pécheur moribond qui s'accroche à un Sauveur moribond. Une telle foi pourrait être représentée par les ouvriers de la dernière heure, qui reçurent la même récompense que ceux qui avaient travaillé de nombreuses heures. Le malfaiteur pria avec foi, repentance et contrition. Il supplia avec ferveur comme s'il se rendait pleinement compte que Jésus pouvait le sauver s'il voulait. Et l'espérance exprimée dans sa voix se mêla à l'angoisse quand il prit conscience que si le Sauveur ne voulait pas, il était perdu, éternellement perdu. Il confia son corps et son âme défaillants à Jésus-Christ. [43] 44. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:45. 45. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:51. 46. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:50 et Jean 19:30. 46 et 47. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:45 et 46. 47. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:54. Luc 24 1. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:1 et 2. 5 et 6. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:6. 13 à 15. (Matthieu 27:42; Marc 15:31) Douleur, crainte et surprise mêlées. Ces hommes forts étaient si accablés par la douleur, qu'ils pleuraient tandis qu'ils poursuivaient leur voyage. Le coeur compatissant et plein d'amour de Christ vit là une douleur à soulager. Les disciples commentaient entre eux les évènements des derniers jours et ils se demandaient comment faire concorder les affirmations de Jésus qui disait être le Fils de Dieu et le fait qu'il avait été livré à une mort ignominieuse. L'un affirmait que Jésus ne pouvait pas avoir été un hypocrite, mais qu'il s'était trompé quant à sa mission et sa gloire future. Tous deux craignaient que ce que leurs ennemis lui avaient jeté à la figure ne soit que trop vrai : « Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même ! » Cependant, ils se demandaient comment il avait pu se tromper autant sur Lui-même alors qu'il leur avait donné tant d'évidences de sa faculté de lire dans le coeur des autres. Et les informations étranges données par les femmes augmentaient encore plus leur incertitude. [44] 13 à 31. Comprendre la Bible est d'une grande importance. Jésus ne se révéla pas tout de suite à eux sous son vrai caractère pour ensuite leur expliquer les Écritures, car il savait qu'ils se seraient tellement réjouis de le voir à nouveau, ressuscité des morts, que leur âme aurait été rassasiée. Ils n'auraient pas eu faim des vérités sacrées qu'il désirait imprimer en eux de façon indélébile pour qu'ils puissent les partager avec d'autres; ceux qui, à leur tour, répandraient la précieuse connaissance à des milliers de personnes recevraient la lumière donnée ce jour-là aux disciples désespérés tandis qu'ils se rendaient à Emmaüs. Jésus ne se fit pas connaître avant de leur avoir expliqué les Écritures et de les avoir conduits à une foi intelligente sur sa propre vie, son caractère, sa mission sur la terre, sa mort et sa résurrection. Il désirait que la vérité s'enracine fermement en eux, non parce qu'elle serait soutenue par son témoignage personnel mais parce que la loi des symboles et les prophètes de l'Ancien Testament qui concordaient avec les actes de la vie de Christ et avec sa mort, présentaient une évidence incontestable de cette vérité. Quand l'objectif du travail de Christ avec ses disciples fut atteint, il se révéla pour que leur joie soit totale; alors, il disparut de leur vue. [45] 15 et 16. Jésus adoucit les chemins raboteux. Ce puissant vainqueur de la mort, qui était arrivé jusqu'aux profondeurs même de l'affliction humaine pour secourir un monde perdu, entreprit l'humble tâche de cheminer vers Emmaüs avec les deux disciples pour les enseigner et les consoler. Il s'identifie toujours de cette manière avec les siens qui passent par la souffrance et la perplexité. Et voici que Jésus est avec nous pour adoucir le chemin dans ses passages les plus difficiles. C'est le même Fils de l'homme, avec la même sympathie et le même amour qu'il eut avant de passer par la tombe et de monter vers son Père. [46] 39. (Actes 1:9 à 11). Christ prit l'humanité avec lui. Christ monta au ciel avec une nature humaine sanctifiée et sainte. Il emmena cette nature avec lui dans les cours célestes et il la portera durant toute l'éternité, comme Celui qui a racheté chaque être humain qui est dans la cité de Dieu, comme Celui qui a intercédé devant le Père : « Je les ai gravés sur mes mains ». Les paumes de ses mains portent les marques des blessures qu'il a reçues. Si nous sommes blessés et meurtris, si nous nous trouvons devant des obstacles qui sont difficiles à surmonter, souvenons-nous à quel point Christ a souffert pour nous. Asseyons-nous avec nos frères dans les lieux célestes avec Christ. Apportons les bénédictions célestes à notre coeur. [47] Jésus prit la nature humaine pour révéler à l'homme un amour pur et désintéressé, pour nous enseigner à nous aimer mutuellement. Christ monta au ciel comme homme. En tant qu'homme il est le Substitut et le Garant de l'humanité. Comme homme il vit pour intercéder pour nous. Il est en train de préparer un lieu pour tous ceux qui l'aiment. Comme homme, il viendra une seconde fois avec puissance et gloire pour prendre les siens. Et ce qui devrait nous causer de la joie et de la reconnaissance est que Dieu « a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l'homme qu'il a désigné ». Nous pouvons donc avoir pour toujours la certitude que tout l'univers non déchu est intéressé par la grande oeuvre que Jésus vint accomplir dans notre monde, le salut même de l'homme. [48] 50 et 51. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:9 à 11. Notes : 1. Manuscript 27, 1898 2. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 45 3. The Signs of the Times 2/8/1905 4. Manuscript 112, 1901 5. Manuscript 131, 1901 6. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 47 7. The Review and Herald 3/3/1874 8. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 17-18 9. The Review and Herald 29/10/1895 10. The Review and Herald 2/4/1901 11. The Review and Herald 2/4/1901 12. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 41-42 13. The Youth’s Instructor 8/9/1898 14. The Signs of the Times 30/7/1896 15. The Youth’s Instructor 22/8/1901 16. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 35 à 38 17. The Youth’s Instructor 8/9/1898 18. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 57 19. Redemption: or The First Advent of Christ, p. 50 et 51 20. Manuscript 41, 1898 21. The Review and Herald 19/7/1887 22. Manuscript 3, 1898 23. The Review and Herald 18/10/1892 24. Lettre 144, 1901 25. Manuscript 43, 1896 26. Manuscript 130, 1899 27. The Review and Herald 15/3/1898 28. Manuscript 1, 1889 29. The Review and Herald 29/1/1895 30. The Review and Herald 26/10/1886 31. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 10-11 32. Manuscript 40, 1897 33. Manuscript 40, 1897 34. The Signs of the Times 17/12/1912 35. Manuscript 115, 1902 36. Lettre 106,1896 37. The Signs of the Times 9/12/1897 38. The Signs of the Times 3/6/1897 39. Lettre 106, 1896 40. Sufferings of Christ, p. 17 et 18 41. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 127 42. Lettre 203, 1905 43. Manuscript 52, 1897 44. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 207 45. The Signs of the Times 6/10/1909 46. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 212 47. The Review and Herald 9/3/1905 48. Manuscript 16, 1890 Chapitre 43 Jean Jean 1 1 à 3. (Proverbes 8:22-27; Romains 9:5; Philippiens 2:6; Colossiens 1:15-17; Hébreux 1:8) L'éternité de Christ. Si Christ créa toutes choses, il exista avant l'apparition de toutes les choses. Les mots qui se réfèrent à ce thème sont si concluants que personne ne peut douter. Christ fut essentiellement Dieu et dans le sens le plus élevé. Il était avec Dieu de toute éternité; Dieu sur toutes les choses; béni pour toujours. Le Seigneur Jésus-Christ, le divin Fils de Dieu, exista depuis l'éternité, une personne en elle-même et, cependant, un avec le Père. Il était la plus grande gloire du ciel. Il était par droit propre, le commandant des êtres célestes intelligents, et il recevait l'adoration des anges. Il ne rivalisait avec Dieu en rien. Il y a de la gloire et de la lumière dans la vérité que Christ était un avec le Père avant que les fondations du monde soient posées. Il est la lumière qui brille dans un lieu obscur, l'illuminant d'une gloire divine et originelle. Cette vérité infiniment mystérieuse en elle-même, explique d'autres vérités mystérieuses qui, d'une autre façon, sont inexplicables, tandis que cette vérité est gardée dans une lumière inaccessible et incompréhensible. [1] 1 à 3, 14. (Philippiens 2:5-8; Colossiens 2:9; Hébreux 1:6,8; 2:14-17) Voir le com. d'EGW sur Marc 16:6. Le Sauveur divino-humain. L'apôtre veut que notre attention s'écarte de nous-mêmes et se focalise sur l'Auteur de notre salut. Il nous présente les deux natures de Christ : la divine et l'humaine. Voici la description de la divine : « Lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu. » Il était « le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne ». Maintenant la [nature] humaine : « semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort ». Il a volontairement assumé la nature humaine. Ce fut son acte et son consentement personnels. Il revêtit sa Divinité de l'humanité. Il avait toujours été comme Dieu, mais il n'apparut pas comme Dieu. Il voila les démonstrations de la Divinité qui avaient provoqué l'hommage et l'admiration de l'univers de Dieu. Il fut Dieu tandis qu'il était sur la terre, mais il se dépouilla de la forme de Dieu et à sa place il prit la forme et l'image d'un homme. Il marcha sur la terre comme un homme. À cause de nous il se fit pauvre, pour que par sa pauvreté nous puissions être enrichis. Il mit de côté sa gloire et sa majesté. Il était Dieu, mais pour un temps il se dépouilla des gloires de la forme de Dieu. Bien qu'il vécut pauvrement parmi les hommes, répandant ses bénédictions partout où il allait; à sa parole des légions d'anges sous ses ordres l'auraient entouré et lui aurait rendu hommage. Mais il vint sur la terre sans être reconnu, sans être confessé par ses créatures, à quelques exceptions près. L'atmosphère était contaminée par le péché et les malédictions au lieu des hymnes de louanges. La part de Christ fut celle de la pauvreté et de l'humiliation. Tandis qu'il allait d'un lieu à un autre en accomplissant sa mission de miséricorde pour soulager les malades, pour encourager les déprimés, c'est à peine si une voix l'appelait : béni, et les plus grands de la nation l'ignoraient avec mépris. Ceci contraste avec les richesses de la gloire, avec le flot de louanges qui jaillit des langues immortelles, avec les millions de voix précieuses de l'univers de Dieu qui éclatent en hymnes d'adoration. Mais Christ s'humilia lui-même, et prit sur lui la condition mortelle. En tant que membre de la famille humaine, il était mortel; mais en tant que Dieu, il était la source de la vie pour le monde. Dans sa personne divine il aurait pu résister toujours aux attaques de la mort et refuser de se placer sous sa domination. Cependant, il donna volontairement sa vie pour pouvoir donner la vie et amener l'immortalité à la lumière. Il porta les péchés du monde et souffrit le châtiment qui s'accumula comme une montagne sur son âme divine. Il abandonna sa vie comme un sacrifice pour que l'homme ne mourut pas éternellement. Il ne mourut pas parce qu'il était obligé de mourir, mais de son propre choix. C'était l'humilité. Tout le trésor du ciel fut déversé en un don pour sauver l'homme déchu. Christ réunit dans sa nature humaine toutes les énergies vitales dont les êtres humains ont besoin et doivent recevoir. Quelle admirable combinaison de l'homme et de Dieu ! Christ aurait pu avoir aidé sa nature humaine à résister aux incursions de la maladie en déversant dans sa nature humaine la vitalité et la vigueur perpétuelle de sa nature divine. Mais il s'abaissa jusqu'au niveau de la nature humaine. Il le fit pour que les Écritures puissent s'accomplir; et le Fils de Dieu se soumit à ce plan bien que connaissant tous les échelons de son humiliation qu'il devrait descendre pour expier les péchés d'un monde condamné qui gémissait. Quelle humilité que la sienne ! Elle étonna les anges. La langue humaine ne pourra jamais la décrire, l'imagination ne peut la comprendre ! Le Verbe éternel consentit à être fait chair ! Dieu devint homme ! Ce fut une humilité merveilleuse ! Mais il descendit encore plus bas. L'Homme devait s'humilier comme un homme qui supporte les insultes, les reproches, les accusations honteuses et les outrages. Il semblait qu'il n'y avait aucune place pour Lui sur son propre territoire. Il dut fuir d'un lieu à un autre pour sauver sa vie. Il fut trahi par un de ses disciples; renié par un de ses adeptes les plus zélés; ils le raillèrent. Il fut couronné d'épines; flagellé; obligé de porter la charge de la croix. Il n'était pas insensible à ce mépris et à cette ignominie. Il se soumit, mais il sentit toute l'amertume comme aucun autre être ne pouvait la sentir. Il était pur, saint et sans tache, et cependant il fut poursuivi en justice comme un criminel, comme un délinquant ! Le Rédempteur adorable descendit depuis la gloire la plus élevée. Pas à pas, il s'humilia jusqu'à la mort, mais quelle mort ! C'était la plus honteuse, la plus cruelle : la mort sur la croix comme un malfaiteur. Il n'est pas mort comme un héros devant les yeux du monde, couvert d'honneurs comme ceux qui meurent dans la bataille. Il mourut comme un criminel condamné, suspendu entre les cieux et la terre; il mourut après une lente agonie de honte, exposé aux railleries et aux affronts d'une multitude dépravée, vile et chargée de crimes ! « Tous ceux qui me voient se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête. » (Psaume 22:7) Il a été mis au nombre des malfaiteurs. Il expira au milieu des moqueries, et ses parents selon la chair le renièrent. Sa mère contempla son humiliation, et il fut forcé de voir l'épée qui lui traversait le coeur. Il supporta la croix en méprisant la honte. Il ne tint pas compte de tout cela car il pensait aux résultats qu'il cherchait non seulement en faveur des habitants de ce petit monde, mais de tout l'univers, de chaque monde que Dieu avait créé. Christ devait mourir comme substitut de l'homme. L'homme était un criminel condamné à mort pour la transgression de la loi de Dieu, un traître, un rebelle. Aussi, le substitut de l'homme devait mourir comme un malfaiteur, parce que Christ prit la place des traîtres avec tous les péchés accumulés par eux sur son âme divine. Il n'était pas suffisant que Jésus mourût pour satisfaire complètement les demandes de la loi brisée, mais qu'il mourut d'une mort honteuse. Le prophète présenta au monde les paroles de Christ : « Je n'ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats. » En tenant compte de tout cela, les hommes peuvent-ils héberger une seule particule de gloire personnelle ? Tandis qu'ils reconstruisent la vie, les souffrances et l'humiliation de Christ, peuvent-ils dresser leur tête orgueilleuse comme s'ils n'avaient pas à supporter des épreuves, la honte ou l'humiliation ? Je dis aux disciples de Christ : regardez le Calvaire et rougissez de honte pour vos idées arrogantes. Toute cette humiliation de la Majesté du ciel fut à cause de l'homme coupable et condamné. Christ descendit toujours plus dans son humiliation, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucune profondeur à atteindre pour élever l'homme en le sortant de sa contamination morale. Tout cela pour vous qui luttez pour la suprématie, pour l'orgueil, pour l'exaltation humaine, qui craignez de ne pas recevoir toute cette déférence, ce respect de l'esprit humain, auquel vous pensez avoir droit. Est-ce cela ressembler à Christ ? « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. » Il mourut comme expiation et pour devenir le modèle de celui qui désire être son disciple. Hébergerez-vous l'égoïsme dans votre cœur ? Et ceux qui n'ont pas Jésus pour modèle devant eux exalteront-ils vos mérites ? Vous n'avez aucun mérite, sauf ceux que vous avez reçus par Jésus-Christ. Hébergerez-vous l'orgueil après avoir contemplé la Divinité qui s'humiliait, pour ensuite se rabaisser comme homme jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien de plus bas où descendre ? « Cieux, soyez étonnés de cela; frémissez d'épouvante », et vous, habitants de la terre, soyez surpris, parce que c'est ainsi que notre Seigneur sera récompensé ! Quel mépris ! Quelle méchanceté ! Quel formalisme ! Quel orgueil ! Quels efforts pour exalter l'homme et glorifier le moi, alors que le Seigneur de la gloire s'humilia lui-même, agonisa et mourut d'une mort ignominieuse sur la croix pour nous ! [2] Christ n'aurait pas pu venir sur la terre avec la gloire qu'il avait dans les cours célestes. Les êtres humains pécheurs n'auraient pas pu en supporter la vue. Il masqua sa Divinité avec le manteau de l'humanité; mais il ne se défit pas de sa Divinité. Comme Sauveur divino-humain il vint pour être à la tête de la race déchue, pour partager ses expériences depuis son enfance jusqu'à l'âge adulte. [3] Christ ne pouvait pas changer sa Divinité pour l'humanité, mais il revêtit sa Divinité de l'humanité. [4] (Chapitre 14:30; Luc 1:31-35; 1 Corinthiens 15:22,45; Hébreux 4:15) Faites attention, extrêmement attention à la manière dont vous insistez sur la nature humaine de Christ. Ne le présentez pas aux gens comme un homme ayant des propensions pécheresses (propensities of sin). Il est le second Adam. Le premier Adam fut créé un être pur, sans péché, sans la moindre tache de péché sur lui. Il était l'image de Dieu. Il pouvait tomber et il tomba par la transgression. À cause du péché sa postérité naquit avec des propensions naturelles à la désobéissance (propensities of desobedience). Mais Jésus-Christ était le Fils de Dieu. Il prit sur lui la nature humaine et fut tenté en toutes choses comme est tentée la nature humaine. Il aurait pu pécher; il aurait pu tomber, mais pas un instant, il n'y eut en lui une mauvaise propension (an evil propensity). Il fut assailli par les tentations dans le désert comme le fut Adam par les tentations en Éden. Évitez toute question en relation avec l'humanité de Christ qui pourrait être mal interprétée. La vérité est très proche de la présomption. En traitant de l'humanité de Christ vous avez besoin d'être extrêmement prudents dans vos affirmations pour que vos paroles ne soient pas interprétées en leur faisant dire plus que ce qu'elles disent, et qu'ainsi vous perdiez ou obscurcissiez la perception claire de l'humanité de Christ combinée à sa Divinité. Sa naissance fut un miracle de Dieu, car l'ange dit : « Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura pas de fin. Marie dit à l'ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme ? L'ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » Ces paroles ne s'appliquent à aucun être humain, excepté au Fils du Dieu infini. Jamais d'aucune manière ne donnez la moindre impression qu'une souillure ou une inclination corrompue était en Christ, ou qu'il céda d'une manière ou d'une autre à la corruption. Il fut tenté en toutes choses comme l'homme est tenté, et cependant il est appelé le « Saint Enfant ». C'est un mystère qui demeure inexpliqué aux mortels que le Christ put être tenté comme nous le sommes, et cependant être sans péché. L'incarnation de Christ a toujours été un mystère, et elle le sera toujours. Ce qui a été révélé est pour nous et nos enfants; mais que chaque être humain reste sur ses gardes pour ne pas faire de Christ un être totalement humain, comme l'un de nous, parce que cela ne peut pas être. Il n'est pas nécessaire de connaître exactement le moment où l'humanité s'est combiné avec la Divinité. Nous devons maintenir nos pieds sur le Roc Jésus-Christ, comme Dieu révélé dans l'humanité. Je perçois un danger à traiter des sujets touchant à l'humanité du Fils du Dieu infini. Il s'est humilié quand il vit qu'il était en forme d'homme pour pouvoir comprendre quelle est la force de toutes les tentations qui assaillent l'homme. Le premier Adam tomba; le second Adam s'accrocha à Dieu et à sa Parole dans des circonstances plus angoissantes, et sa foi en la bonté, la miséricorde et l'amour de son Père ne vacilla pas un seul instant. « Il est écrit » fut son arme pour résister, et c'est l'épée de l'Esprit que chaque être humain doit utiliser. « Je ne vous parlerai plus guère; car le prince du monde vient. Il n'a rien en moi »; rien qui réponde à la tentation. À aucune occasion il n'y eut une réponse aux nombreuses tentations de Satan pour lui donner aucun avantage. Satan ne trouva en lui rien qui pouvait l'encourager à avancer. [5] (Matthieu 27:54; 1 Timothée 3:16) Mais bien que la gloire divine de Christ fut voilée et éclipsée pendant un certain temps parce qu'il assuma la nature humaine, cependant il ne cessa pas d'être Dieu quand il se fit homme. L'humain ne prit pas la place du divin, ni le divin celle de l'humain. C'est cela le mystère de la piété. Les deux expressions -- humain et divin -- étaient en Christ étroitement et inséparablement une, et cependant elles avaient une individualité distincte. Bien que Christ s'humilia lui-même pour devenir homme, la Divinité lui appartenait encore. Sa divinité ne pouvait être perdue tandis qu'il demeurait fidèle et constant à sa loyauté. Bien qu'entouré de douleur, de souffrance et de corruption morale, méprisé et rejeté par le peuple auquel les oracles du ciel avaient été confiés, Jésus pouvait encore parler de lui-même comme le Fils de l'homme dans le ciel. Il fut prêt à reprendre sa gloire divine quand il acheva son oeuvre sur la terre. Il y eut des occasions où Jésus, étant dans la chair humaine, se manifesta comme le Fils de Dieu. La Divinité brilla à travers l'humanité, et les sacrificateurs et les magistrats moqueurs la virent. Fut-elle reconnue ? Quelques-uns reconnurent qu'il était le Christ, mais la majeure partie de ceux qui, lors de ces occasions, furent obligés de voir qu'il était le Fils de Dieu, refusèrent de le recevoir. Leur cécité correspondait à leur ferme décision de ne pas se laisser convaincre. Quand la gloire interne de Christ brillait, elle était trop intense pour que son humanité pure et parfaite la cache totalement. Les scribes et les pharisiens ne reconnaissaient pas le Christ par ses paroles, mais leur haine et leur inimitié étaient frustrées quand la majesté de Jésus resplendissait. La vérité, obscurcie comme elle l'était par un voile d'humiliation, parlait à chaque coeur avec une évidence qui ne pouvait pas être confondue. Ceci amena Jésus à dire : « Vous savez qui je suis. » Sa gloire éclatante persuadait les hommes et les démons à confesser : « Assurément, cet homme était le Fils de Dieu. » C'est ainsi que Dieu se révéla; c'est ainsi que Christ fut glorifié. [6] Christ abandonna sa place dans les cours célestes et il vint sur cette terre vivre la vie des êtres humains. Il fit ce sacrifice pour montrer que l'accusation de Satan contre Dieu est fausse : c'est-à-dire qu'il est possible pour l'homme d'obéir aux lois du royaume de Dieu. Christ, étant égal à son Père, honoré et adoré par les anges, s'humilia pour nous et vint sur cette terre pour vivre une vie d'humiliation et de pauvreté. Il devint un homme de douleur, habitué à la souffrance. Cependant, le sceau de la Divinité était sur son humanité. Il vint comme un Maître divin pour élever les êtres humains, pour augmenter leur efficacité physique, mentale et spirituelle. Il n'y a personne qui puisse expliquer le mystère de l'incarnation de Christ. Nous savons seulement qu'il vint sur cette terre et vécut comme un homme parmi les hommes. L'Homme Jésus-Christ, n'était pas le Seigneur Dieu Tout-Puissant, cependant Christ et le Père sont un. La Divinité ne disparut pas sous l'angoissante torture du Calvaire, cependant il n'en est pas moins certain que « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » Satan tenta d'éviter, de toutes les manières possibles, que Jésus développât une enfance parfaite, une maturité sans tache, un saint ministère et un sacrifice immaculé; mais il échoua. Il ne put pousser Christ à pécher. Il ne put le décourager ni l'écarter de l'oeuvre qu'il était venu accomplir sur cette terre. La tourmente de la colère de Satan le frappa du désert au Calvaire, mais plus elle était implacable, plus le Fils de Dieu s'accrochait à la main de son Père, et il s'avançait sur le sentier ensanglanté. [7] Quand Jésus prit la nature humaine et devint semblable à l'homme, il possédait l'organisme humain complet. Ses besoins étaient ceux d'un homme. Il avait des besoins physiques à satisfaire, une fatigue physique à soulager. Il se fortifiait pour le devoir et l'épreuve au moyen des prières adressées à son Père. [8] 4. (Chapitre 10:18; 17:3) La vie de Christ n'était pas empruntée. « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Il n'est pas spécifié ici la vie physique, mais la vie éternelle, la vie qui est la propriété exclusive de Dieu. La Parole, qui était avec Dieu et qui était Dieu, possédait cette vie. La vie physique est quelque chose que chaque individu a reçu. Elle n'est ni éternelle ni immortelle car Dieu, le Donateur de la vie, la reprend. L'homme n'a pas le contrôle de cette vie. Mais la vie de Christ n'était pas prêtée. Personne ne peut lui ôter cette vie. « Je la donne de moi-même » dit-il. En lui était la vie originelle, qui n'est pas prêtée ni dérivée d'un autre. Cette vie n'est pas inhérente à l'homme. Il ne peut la posséder que par Christ. Il ne peut la gagner; elle lui est donnée comme un don gratuit s'il veut croire en Christ comme son Sauveur personnel. « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17:3) C'est la fontaine de vie ouverte pour le monde. [9] 12 et 13. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 5:17. 14. (Philippiens 2:6-8; Colossiens 1:26,27; 2:9; Hébreux 1:3; 2:14-18) Voir le com. d'EGW sur Luc 2:40 et 52. L'incarnation un mystère insondable. Quand on contemple l'incarnation de Christ dans l'humanité, nous sommes déconcertés devant un mystère insondable que l'esprit humain ne peut comprendre. Plus nous réfléchissons sur ce thème, plus il nous semble admirable. Comme le contraste entre la Divinité de Christ et le faible bébé de l'étable de Bethléhem nous semble immense ! Comment pouvons-nous couvrir la distance qu'il y a entre le Dieu puissant et un faible enfant : Et cependant, le Créateur des mondes, Celui en qui habite corporellement toute la plénitude de la Divinité, se manifesta dans le bébé sans défense de la crèche. Bien plus élevé que n'importe quel ange, égal au Père en dignité et en gloire, et cependant, portant le vêtement de l'humanité : La Divinité et l'humanité furent mystérieusement combinées, et l'homme et Dieu devinrent un. C'est dans cette union que nous trouvons l'espérance de notre race déchue. En contemplant Christ dans l'humanité nous contemplons Dieu, et nous voyons en lui la splendeur de sa gloire, l'image même de sa personne. [10] (Hébreux 2:14; 3:3) La merveilleuse condescendance de Dieu. La doctrine de l'incarnation de Christ dans une chair humaine est un mystère, « le mystère caché de tout temps et dans tous les âges ». C'est le grand et profond mystère de la piété. « La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous. » Christ prit sur lui la nature humaine, une nature inférieure à sa nature céleste. Rien d'autre ne peut montrer la merveilleuse condescendance de Dieu. Christ n'a pas fait semblant de prendre la nature humaine; il l'a réellement prise. Il posséda vraiment la nature humaine. « Puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même. » Il était le fils de Marie; il était de la semence de David en accord avec sa descendance humaine. Il déclara être un homme, et même l'homme Jésus-Christ. Paul écrit : « Car il [Jésus] a été jugé digne d'une gloire d'autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une maison a plus d'honneur que la maison même. » [11] Voir le com. d'EGW sur Romains 5:12 à 19; 1 Timothée 2:5; Hébreux 1:1 à 3. Les caractéristiques humaines de Jésus. Jésus est le Commandant du ciel, il est égal à Dieu, et cependant il daigna se défaire de sa couronne royale, son manteau royal, et il couvrit sa Divinité de l'humanité. L'incarnation de Christ dans la chair humaine est un mystère. Il aurait pu venir sur la terre sous une apparence notable, distincte de celle des fils des hommes. Son visage aurait pu briller de gloire et son aspect aurait pu être d'une grâce extraordinaire. Il aurait pu présenter un aspect enchanteur pour celui qui le contemplerait, mais cela ne correspondait pas au plan tracé dans les cours de Dieu. Il devait porter les caractéristiques de la famille humaine et de la race juive. Le Fils de Dieu devait avoir en tous sens les mêmes traits que les autres humains. Il ne devait pas avoir une beauté qui le détacherait des hommes. Il ne devait pas avoir des charmes admirables avec lesquels attirer l'attention sur lui-même. Il vint représenter la famille humaine devant le ciel et la terre. Il devait demeurer comme substitut et garant de l'homme. Il devait vivre la vie de l'humanité de telle façon, que l'affirmation de Satan selon laquelle la race humaine lui appartenait pour toujours et que Dieu même ne pouvait prendre l'homme des mains de son adversaire, serait rejetée. [12] La gloire voilée de Christ. Si Christ était venu sous une forme divine, l'humanité n'aurait pas pu en supporter la vue. Le contraste aurait été trop douloureux, la gloire trop écrasante. L'humanité n'aurait pas pu supporter la présence d'un des anges purs et éclatants de gloire. Aussi, Christ n'a pas pris la nature des anges sur lui; il vint dans la ressemblance des hommes. Le monde n'a pu supporter son Rédempteur pendant seulement trente ans. Il vécut trente ans dans un monde endurci et abîmé par le péché, en faisant l'oeuvre qu'aucun autre n'avait jamais faite ni n'aurait jamais pu accomplir. [13] (Genèse 3:15; Matthieu 8:17; 2 Corinthiens 5:21; Hébreux 4:15; 1 Pierre 1:19) La nature humaine parfaite et sans péché de Christ. En prenant sur lui la nature humaine dans sa condition déchue, Christ ne participa absolument pas à son péché. Il fut assujetti aux infirmités et aux faiblesses qui entourent l'homme « afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète : Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies ». Il a eu pitié de nos faiblesses, et il fut tenté en toute chose comme nous le sommes mais sans commettre de péché. Il fut l'Agneau « sans défaut et sans tache ». Si Satan avait pu tenter Christ à pécher il aurait blessé la tête du Sauveur. Mais comme cela arriva, il ne put lui blesser que le talon. Si la tête de Christ avait été blessée, l'espérance de la race humaine aurait péri. La colère divine serait tombée sur Christ comme elle tomba sur Adam. Christ et l'Église auraient été sans espérance. Nous ne devrions pas héberger des doutes quant à la nature parfaite et sans péché de Christ. Notre foi devrait être une foi intelligente qui regarde à Jésus avec une confiance parfaite, avec une foi pleine et complète dans le sacrifice expiatoire. [14] 16. Voir le com. d'EGW sur Colossiens 2:9 et 10. 18. La manifestation du Père. Ce que le langage est de la pensée, Christ l'est du Père invisible. Il est la manifestation du Père, et il est appelé la Parole de Dieu. Dieu envoya son Fils dans le monde, sa Divinité revêtue de l'humanité, pour que l'homme puisse supporter l'image du Dieu invisible. Il fit connaître par ses paroles, son caractère, sa puissance et sa majesté, la nature et les attributs de Dieu. La Divinité brillait à travers l'humanité par une lumière atténuée et adoucie. Il était l'incarnation de la loi de Dieu, laquelle était l'exacte représentation du caractère divin. [15] 19 à 23. Voir le com. d'EGW sur Luc 1:76 et 77. 26 et 27. Voir le com. d'EGW sur Luc 3:15 à 17. 29. (Lévitique 14:4-8; Apocalypse 7:14) Voir le com. d'EGW sur Jean 12:32. Le temps de la lessive et du repassage. Souvenez-vous que tel que vous êtes dans votre famille tel vous serez dans l'Église. Ainsi, comme vous traitez vos enfants, vous traiterez Christ. Si vous chérissez un esprit différent de celui de Christ, vous déshonorez Dieu. Le poste qu'il occupe ne fait pas l'homme. C'est Christ formé dans l'intérieur qui fait qu'un homme est digne de recevoir la couronne de vie, qui ne se flétrit pas. C'est pour nous le moment de laver et de repasser : le moment où nous devons nettoyer les vêtements du caractère dans le sang de l'Agneau. Jean dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Ne lui permettrons-nous pas de le quitter. Ne laisserons-nous pas partir nos péché ? [16] 32 et 33. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:13 à 17. Jean 2 1 et 2. (Matthieu 4:1-11; Luc 2:51; 4:1-13) Entre la tentation de Christ et les noces de Cana. Il y avait des noces à Cana, en Galilée. Les participants étaient des parents de Joseph et de Marie. Christ était au courant de cette réunion de famille et que là, beaucoup de personnes influentes seraient rassemblées; aussi, décida-t-il de se rendre à Cana en compagnie de ses disciples qu'il venait d'appeler. Dès qu'on sut que Jésus était arrivé dans ce lieu, on lui envoya une invitation spéciale ainsi qu'à ses amis. C'était ce qu'il avait espéré, aussi il honora la fête de sa présence. Il avait été séparé de sa mère durant une assez longue période. Pendant ce temps, il avait été baptisé par Jean et avait enduré les tentations dans le désert. Des rumeurs sur son fils et ses souffrances étaient parvenues à Marie. Jean, un de ses nouveaux disciples, avait cherché Christ et l'avait trouvé dans son humiliation, émacié et avec les traces d'une grande angoisse physique et mentale. Jésus ne voulait pas que Jean soit témoin de son humiliation, et aimablement, mais avec fermeté, il avait fait en sorte qu'il s'éloignât de lui. Il désirait être seul; aucun être humain ne devait contempler son agonie; aucun coeur humain ne devait être invité à sympathiser avec son angoisse. Le disciple avait cherché Marie dans son foyer et lui avait conté ce qui était arrivé quand il avait rencontré Jésus, et aussi l'événement de son baptême quand on entendit la voix de Dieu qui reconnaissait son Fils, et que le prophète Jean avait désigné Christ en disant : « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » Pendant trente ans cette femme avait chéri les évidences que Jésus était le Fils de Dieu, le Sauveur promis au monde. Joseph était mort et elle n'avait personne à qui confier les pensées qu'elle gardait dans son coeur. Elle avait hésité entre l'espérance et les doutes qui la laissaient confuse, mais elle croyait toujours, avec une certitude plus ou moins grande, que son fils était en réalité celui qui avait été promis. [17] 19. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:6. Jean 3 3 à 7. Voir le com. d'EGW sur Ézéchiel 36:25 et 26. 5 à 8. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 5:17. 14 et 15. Voir le com. d'EGW sur chapitre 12:32. 14 à 17. (Chapitre 1:29; Galates 6:14; Hébreux 2:14) L'efficacité de la croix. La mort de Christ sur la croix assura la destruction de celui qui avait le pouvoir de la mort, et qui était à l'origine du péché. Quand Satan sera détruit, il n'y aura plus personne pour tenter de faire le mal; il ne sera pas nécessaire de répéter encore l'expiation, et il n'y aura plus le danger d'une autre rébellion dans l'univers de Dieu. Celui qui est le seul qui, avec efficacité peut refouler le péché de ce monde de ténèbres, empêchera [la réapparition du] le péché dans le ciel. Les saints et les anges verront la signification de la mort de Christ. Les hommes déchus ne pourraient pas avoir un foyer dans le paradis de Dieu sans l'Agneau mort depuis la fondation du monde. N'exalterons-nous donc pas la croix de Christ ? Les anges honorent et glorifient Christ, car même eux ne sont pas en sûreté à moins de contempler les souffrances du Fils de Dieu. Les anges célestes sont protégés de l'apostasie par l'efficacité de la croix. Sans la croix, ils ne seraient pas plus protégés du mal que ne le furent les anges avant la chute de Satan. La perfection angélique échoua dans le ciel. La perfection humaine échoua en Éden, le paradis du bonheur. Tous ceux qui désirent la sécurité sur la terre ou dans le ciel doivent accourir à l'Agneau de Dieu. Le plan du salut témoigne de l'amour et de la justice de Dieu, en accordant une sauvegarde éternelle contre l'apostasie aux mondes qui n'ont pas chuté, et aussi aux personnes qui seront rachetées par le sang de l'Agneau. Notre unique espérance est une confiance parfaite dans le sang de Celui qui peut sauver au maximum ceux qui viennent à Dieu par Lui. La mort de Christ sur la croix du Calvaire est notre seule espérance dans ce monde, et elle sera le thème d'étude dans le monde à venir. Oh, ne comprendrons-nous pas la valeur de l'expiation ! Si nous la comprenions, nous parlerions beaucoup plus à son sujet. Le don de Dieu dans son bien-aimé Fils fut l'expression d'un amour incompréhensible. Ce fut le maximum que Dieu pouvait faire pour maintenir l'honneur de sa Loi et, cependant, sauver le transgresseur. Pourquoi l'homme ne doit-il pas étudier le thème de la rédemption ? C'est le sujet suprême que l'esprit humain peut méditer. Si les hommes contemplaient l'amour de Christ déployé sur la croix, leur foi se fortifierait pour s'approprier les mérites de son sang versé, et ils seraient purifiés et sauvés du péché. [18] (1 Corinthiens 2:2; Colossiens 1:20) La lumière venant de la croix. Sans la croix les hommes ne pourraient pas être en relation avec le Père. D'elle dépend toute notre espérance. Grâce à elle, le chrétien peut avancer comme un conquérant, car d'elle provient la lumière de l'amour du Sauveur. Quand le pécheur vient à la croix et regarde Celui qui mourut pour le sauver, il peut se réjouir pleinement, car ses péchés sont pardonnés. En s'agenouillant devant la croix, il est arrivé au lieu le plus haut que l'homme peut atteindre. La lumière de la connaissance de la gloire de Dieu se révèle sur le visage de Jésus-Christ, et les paroles de pardon sont prononcées : Vivez, pécheurs coupables, vivez. Votre repentance est acceptée, car une rançon a été trouvée. Par la croix nous savons que notre Père céleste nous aime d'un amour infini et éternel, et il nous attire à lui par un désir de sympathie qui est supérieur à celui d'une mère pour son fils égaré. Pouvons-nous être étonné que Paul s'écrit : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. » Nous avons aussi le privilège de nous glorifier de la croix du Calvaire; et c'est notre privilège de nous abandonner pleinement à Celui qui se donna lui-même pour nous. Ensuite, avec la lumière de l'amour qui brille de son visage sur le nôtre, nous sortirons pour la réfléchir sur ceux qui sont dans les ténèbres. [19] L'amour est plus fort que la mort. Jésus mit en harmonie la croix avec la lumière qui vient du ciel, car c'est là qu'elle attire le regard de l'homme. La croix est en ligne directe avec la clarté des visages divins; aussi, quand les hommes contemplent la croix, ils peuvent voir et connaître Dieu et Jésus-Christ, qu'il a envoyé. Quand nous contemplons Dieu, nous voyons Celui qui déversa son âme jusqu'à la mort. Par la contemplation de la croix, la vision s'élargit vers Dieu, et la haine qu'il a pour le péché est discernée. Mais, tandis que nous contemplons sur la croix la haine que Dieu ressent pour le péché, nous observerons aussi son amour pour les pécheurs, amour qui est plus fort que la mort. La croix est pour le monde l'argument irréfutable que Dieu est Vérité, Lumière et Amour. [20] 16. La science de la rédemption. Le plan de la rédemption surpasse de beaucoup la compréhension de l'esprit humain. La grande condescendance de Dieu est un insondable mystère pour nous. La grandeur du plan [de la rédemption] ne peut se comprendre entièrement, ni la Sagesse infinie ne pouvait imaginer un plan qui le surpasse. Et il ne pouvait réussir qu'en revêtant la Divinité de l'humanité, Christ devenant homme et souffrant la colère déclenchée par le péché dû à la transgression de la loi de Dieu. Par ce plan le Dieu grand et terrible peut être juste, et être aussi celui qui justifie celui qui croit en Jésus et qui le reçoit comme son Sauveur personnel. C'est cela la science céleste de la rédemption : sauver l'homme de la ruine éternelle, et ce n'est possible que par l'incarnation du Fils de Dieu dans l'humanité, par son triomphe sur le péché et la mort; mais toutes les intelligences limitées sont frustrées quand elles essayent d'examiner ce plan à fond. [21] (Genèse 9:13-17; Apocalypse 4:3) L'arc-en-ciel montre la fidélité de Christ, sa miséricorde et sa justice. L'arc-en-ciel qui s'étend au-dessus du trône est un témoignage éternel que « Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point... » Chaque fois que la loi est présentée aux gens, le Maître de la vérité montre le trône couvert par l'arc-en-ciel de la promesse, la justice de Christ. La gloire de la loi c'est Christ. Il vint pour exalter la loi et la rendre honorable. Présentez avec clarté que la miséricorde et la paix se sont rencontrées en Christ, et que la justice et la vérité se sont embrassées. Ainsi comme l'arc dans la nuée se forme par l'union de la lumière du soleil et de la pluie, ainsi aussi l'arc-en-ciel qui entoure le trône représente le pouvoir combiné de la miséricorde et de la justice. On ne doit pas présenter seulement la justice, car elle éclipserait la gloire de l'arc-en-ciel de la promesse qui s'étend au-dessus du trône; les hommes ne pourraient voir que le châtiment de la loi. S'il n'y avait ni justice ni châtiment, le gouvernement de Dieu n'aurait aucune stabilité. Ce qui rend le salut complet, c'est la combinaison du jugement et de la miséricorde. L'union des deux, tandis que nous contemplons le Rédempteur du monde et la loi de Jéhova, nous pousse à nous exclamer : « Je deviens grand par ta bonté. » [22] Jean 4 14. Nous ne devons pas convoiter les choses du monde. « Celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, -- ne désirez jamais les avantages et les attractions du monde --; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. » [23] Un canal. Vous devez tenter d'avoir un Sauveur qui vit en vous, qui soit pour vous comme une source d'eau qui jaillit pour la vie éternelle. L'eau de la vie qui jaillit du coeur arrose toujours le coeur des autres. [24] Une révélation de la grâce. L'eau à laquelle Christ se référait était la révélation de sa grâce dans sa Parole. Son Esprit, son enseignement, est comme une source qui satisfait toute âme. En Christ se trouve la plénitude de la joie pour toujours. La bonne présence de Christ dans sa Parole parle toujours à l'âme, elle le représente comme la fontaine d'eau vive qui vivifie celui qui a soif. Nous avons le privilège d'avoir un Sauveur vivant et permanent. Il est la source du pouvoir spirituel implanté en nous, et son influence jaillira en paroles et en actions qui vivifieront tous ceux qui se trouvent dans notre sphère d'influence, en créant en eux des désirs et des aspirations de force et de pureté, de sainteté et de paix, et de cette joie qui ne cause pas de douleur. C'est cela le résultat d'un Sauveur qui demeure intérieurement. [25] 35. Christ est au-dessus de tout préjugé. Il se référait ici au champ d'action de l'Évangile, à l'oeuvre du christianisme parmi les pauvres et les samaritains méprisés. Sa main s'étendit pour les rassembler dans le grenier; ils étaient prêts pour la moisson. Le Sauveur était au-dessus de tout préjugé de nation ou de peuple. Il était disposé à étendre les privilèges des Juifs à tous ceux qui accepteraient la lumière que sa venue apporta au monde. Contempler ne serait-ce qu'une âme qui le recherche en sortant de la nuit de la cécité spirituelle, lui causait une joie profonde. Ce que Jésus n'avait pas révélé aux Juifs et avait ordonné à ses disciples de garder secret, fut clairement exposé devant les questions de la femme de Samarie, car Celui qui savait toute chose se rendit compte qu'elle ferait un usage correct de sa connaissance et serait l'instrument pour en conduire d'autres à la foi authentique. [26] Jean 5 17. Voir le com. d'EGW sur Actes 17:28. 22. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 5:10. Christ désigné juge. Le Père a remis tout jugement à son Fils. Christ prononcera la réponse de la loyauté : « Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils, il lui a donné le pouvoir de juger, parce qu'il est Fils de l'homme. » Christ accepta l'humanité, et vécut sur cette terre une vie pure et sanctifiée. C'est pour cette raison qu'il a été désigné juge. Celui qui occupe le poste de juge est Dieu manifesté dans la chair. [27] Il est seul juge. Le jugement a été remis au Fils, parce qu'il est le Fils de l'homme. Rien n'échappe à sa connaissance. Peu importe la hauteur de la hiérarchie et peu importe la grandeur du pouvoir des apostats spirituels; Quelqu'Un de plus grand et de plus élevé a porté le péché du monde entier. Il est infini en justice, en bonté et en vérité. Il a le pouvoir de résister aux principautés, aux puissances et aux esprits méchants dans les hauts-lieux. Armé et équipé comme le Capitaine des armées du Seigneur, il vint au front en défense de son peuple. Sa justice couvre tous ceux qui l'aiment et se confient en lui. En tant que Général des armées il préside l'armée céleste pour que celle-ci forme un mur de feu autour de son peuple. Il est seul juge de leur justice, parce qu'il les a créés et les a rachetés à un prix infini. Il veillera à ce que l'obéissance aux commandements de Dieu soit récompensée et les transgresseurs recevront [le salaire] en accord avec leurs oeuvres. [28] 28 et 29. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 28:2 et 4. 39. (Apocalypse 22:2) Les Écritures témoignent de Christ. Le Sauveur est révélé dans la Parole dans toute sa beauté et son charme. Chaque âme trouvera du réconfort et la consolation dans la Bible, laquelle est pleine de promesses au sujet de ce que Dieu fera pour ceux qui viennent à lui dans une relation correcte. Les malades seront spécialement consolés en écoutant la Parole, car Dieu en donnant les Écritures donna a l'humanité une feuille de l'arbre de la vie qui est pour la guérison des nations. Comment une personne qui lit les Écritures ou en a entendu sa lecture, peut-elle perdre son intérêt pour les choses célestes et trouver du plaisir dans les divertissements et les fascinations du monde ? [29] 40. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 15:22. Jean 6 35. Un Maître envoyé du ciel. « Je suis le pain de vie », l'Auteur, le Père Nourricier, le soutien de la vie éternelle et spirituelle. Dans le verset 35, du chapitre 6 de Jean, Christ se présente lui-même comme le symbole du pain céleste. Manger sa chair et boire son sang signifie le recevoir comme un Maître envoyé du ciel. Croire en lui est essentiel pour la vie spirituelle. Ceux qui s'alimentent de la Parole n'auront jamais faim, n'auront jamais soif, et ne désireront jamais un bien plus sublime ou plus élevé. [30] 53 à 57. Manger et boire représente l'amitié étroite avec Christ. Christ expliqua si clairement la signification de ses paroles, que personne n'a une raison de trébucher contre elles. Sa déclaration au sujet de manger la chair et boire le sang du Fils de Dieu doit se prendre dans un sens spirituel. Nous mangeons la chair de Christ et nous buvons son sang quand, par la foi, nous nous accrochons à lui comme notre Sauveur. Christ utilisa l'image de manger et de boire pour représenter cette amitié avec lui que tous doivent avoir afin de partager sa gloire avec lui. L'aliment matériel que nous mangeons est assimilé, ce qui donne de la force et de la solidité au corps. De même que, quand nous croyons et recevons les paroles du Seigneur Jésus, celles-ci se convertissent en une partie de notre vie spirituelle, apportant la lumière et la paix, l'espérance et la joie, elles fortifient l'âme comme l'aliment matériel fortifie le corps. [31] (Apocalypse 22:2). Une application pratique. Il n'est pas suffisant de connaître et de respecter les paroles des Écritures. Nous devons pénétrer dans la compréhension de celles-ci, nous devons les étudier avec ferveur et manger la chair et boire le sang du Fils de Dieu. Les chrétiens révéleront à quel degré ils le font par la bonne santé de leur caractère spirituel. Nous devons expérimenter l'application pratique de la Parole à notre propre édification individuelle du caractère. Nous devons être des temples saints dans lesquels Dieu puisse vivre, cheminer et agir. Nous ne devons jamais nous efforcer de nous exalter nous-mêmes au-dessus des serviteurs que Dieu a choisis pour qu'ils accomplissent son oeuvre et honorent son saint nom. « Vous êtes tous frères. » Appliquons cette parole à nous-mêmes individuellement, en comparant les Écritures entre elles. Dans notre vie quotidienne, devant nos frères et devant le monde, nous devons être des interprètes vivants des Écritures, qui font honneur à Christ en révélant sa mansuétude et l'humilité de son coeur. Les enseignements de Christ doivent être pour nous comme les feuilles de l'arbre de la vie. En mangeant et en digérant le Pain de vie nous révélerons un caractère symétrique. Par notre unité, en nous appréciant les uns les autres plus que nous-mêmes, nous devons donner au monde un témoignage vivant du pouvoir de la vérité. Quand les hommes se soumettent entièrement à Dieu, en mangeant le pain de vie et buvant l'eau du salut, ils croissent en Christ. Leur caractère se composent de ce dont l'esprit se nourrit et se désaltère. Par la Parole de vie, qu'ils reçoivent et à laquelle ils obéissent, ils parviennent à devenir participant de la nature divine. Alors, tout leur service ressemble à l'exemple divin, et Christ est exalté et pas l'homme. [32] 53 à 57, 63. En mangeant l'arbre de la vie. « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi? C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. » Voilà ce qu'est manger le fruit de l'arbre de vie. [33] 63. Voir le com. d'EGW sur Genèse 3:24. Jean 7 1 à 5. Les parents de Christ ne comprenaient pas clairement sa mission. Les frères dont il est question ici étaient les fils de Joseph, et leurs paroles furent prononcées avec ironie. Il était très douloureux pour le Christ que ses parents les plus proches comprennent si mal sa mission et hébergent les idées suggérées par ses ennemis. Mais le Sauveur ne répondit pas au cruel sarcasme par des paroles du même genre. Il avait pitié de l'ignorance spirituelle de ses frères, et désirait leur donner une compréhension claire de sa mission. [34] 1 à 53. Voir le com. d'EGW sur Exode 23:16. 16. Sauvées de l'erreur. « Jésus leur répondit : Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. » Mes paroles sont en parfaite harmonie avec les Écritures de l'Ancien Testament et avec la loi prononcée depuis le Sinaï. Je ne suis pas en train de prêcher une nouvelle doctrine. Je suis en train de présenter d'anciennes vérités sauvées de la structure de l'erreur et de les placer sous une nouvelle perspective. [35] 41, 50 à 52. Prêtres et gouverneurs trompés. La leçon que Christ donna à Nicodème n'avait pas été vaine. Intellectuellement sa conviction était ferme, et il avait accepté Jésus de tout son coeur. Depuis son entrevue avec le Sauveur il avait étudié avec ferveur les Écritures de l'Ancien Testament, et il vit la vérité placée dans la vraie perspective de l'Évangile. La question qu'il avait posée était sensée, et aurait été bien reçue par ceux qui présidaient le concile s'ils n'avaient pas été trompés par l'ennemi. Mais ils étaient si pleins de préjugés qu'aucun argument en faveur de Jésus de Nazareth, aussi convaincant qu'il soit, ne les aurait influencés. La réponse que reçut Nicodème : « Es-tu aussi Galiléen ? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète. » Les sacrificateurs et les gouverneurs avaient été trompés en accord avec l'intention de Satan, pour qu'ils crussent que Christ venait de Galilée. Quelques-uns savaient qu'il été né à Bethléhem, mais ils se turent pour que la fausseté ne perde pas de son pouvoir. [36] Jean 8 31 à 38. Quelques-uns sont instruits par Satan. Quelle vérité si dure! Comme il y en a qui se vantent de n'être soumis à personne, quand en réalité ils sont soumis au plus cruel de tous les tyrans. Ils se sont résignés pour être enseignés par Satan, et ils traitent le peuple de Dieu selon les instructions de Satan. Comme il y en a qui écoutent la Parole de vérité, mais qui haïssent le message ou le messager parce que la vérité dérange leurs pratiques trompeuses! « Je dis ce que j'ai vu chez mon Père; et vous, vous faites ce que vous avez de la part de votre père. » Deux classes de personnes sont ici présentées : les enfants de la lumière qui obéissent à la vérité, et les enfants des ténèbres qui refusent la vérité. [37] 44. Voir le com. d'EGW sur Genèse 2:17; Malachie 4:1. L'oeuvre maîtresse de Satan. Les forces que les puissances des ténèbres uniront aux instruments humains qui se sont abandonnés au pouvoir de Satan, et les mêmes scènes qui se déroulèrent pendant le jugement, le rejet et la crucifixion de Christ, se répéteront. En s'abandonnant aux influences sataniques, les hommes s'identifieront avec les démons, et ceux qui furent créés à l'image de Dieu, qui furent formés pour honorer et glorifier leur Créateur, deviendront une habitation de dragons; et Satan verra dans une race apostate son oeuvre maîtresse du mal : des hommes qui réfléchissent sa propre image. [38] Des chants diaboliques. Quand une âme est enlevée des rangs de Christ, la synagogue de Satan entonne un chant de triomphe infernal. [39] Jean 10 2 à 5. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 24:23 et 24. 4. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 11:14. 17 et 18. (Ésaïe 6:8; Philippiens 2:6-8) Voir le com. d'EGW sur Marc 16:6. Christ, la garantie de l'homme. Aucun des anges n'aurait pu devenir la garantie de la race humaine : leur vie appartient à Dieu, ils n'auraient pas pu l'abandonner. Tous les anges portent le joug de l'obéissance. Ils sont les messagers placés par Celui qui est le Commandant de tout le ciel. Mais Christ est égal à Dieu; il est infini et omnipotent. Il pouvait payer le rachat pour la liberté de l'homme. Il est le Fils éternel, qui existe par lui-même, sur qui aucun joug n'a été posé; et quand Dieu demanda : « Qui enverrai-je ? », il put répondre : « Me voici, envoie-moi. » Il pouvait faire le compromis de devenir la garantie de l'homme, car il pouvait dire ce que l'ange le plus élevé ne pouvait dire : J'ai le pouvoir sur ma propre vie , « j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre ». [40] 18. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 1:4; 20:17. Jean 11 50 et 51. (Chapitre 18:14) Caïphe prophétisa sans le savoir. Ces paroles furent prononcées par quelqu'un qui n'en connaissait pas leur signification. Il avait perdu le sens de la sainteté des sacrifices et des offrandes. Mais ses paroles signifiaient plus que lui ou ceux qui étaient en relation avec lui ne le savaient. Par elles il rendit le témoignage que le moment était venu pour la prêtrise d'Aaron de cesser. Il était en train de condamner Celui qui avait été symbolisé par chaque sacrifice offert, le seul dont la mort mettrait un terme aux symboles et aux ombres. Il était en train de déclarer, sans le savoir, que Christ était sur le point d'accomplir ce pour quoi le système des sacrifices et des offrandes avait été institué. [41] Jean 12 1 à 8. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:6 à 13. 3. (Matthieu 26:6-13; Marc 14:3-9) Amour et talents combinés. L'amour pur et sanctifié, exprimé par l'oeuvre et la vie de Christ, est comme un parfum sacré. Il remplit toute la maison d'une fragrance comme celle d'un flacon de parfum ouvert. L'éloquence, une grande connaissance de la vérité, la dévotion externe et les talents exceptionnels, deviennent aussi odorants que le flacon ouvert contenant un onguent s'il se combinent à un amour sacré et humble. Mais les dons, la capacité et les talents les plus excellents s'ils sont seuls, ne peuvent occuper la place de l'amour (on cite 1 Corinthiens 13:1-3). [42] 12 à 15, 19. Des multitudes acclament Christ. Les dignitaires du temple reste muets d'étonnement. Où est le pouvoir vaniteux des prêtres et des gouverneurs sur le peuple ! Les autorités avaient annoncé que quiconque reconnaîtrait Jésus comme le Christ serait expulsé de la synagogue et privé de ses privilèges sacrés. Cependant, voilà la multitude enthousiaste qui crie des hosannas au Fils de David et récite les titres que les prophètes lui donnèrent. Que les prêtres et les gouverneurs tentent d'exclure du monde les rayons de la gloire du Soleil de justice aurait été la même chose que d'essayer de priver la terre des rayons brillants du soleil. Malgré toute l'opposition, le royaume de Christ était confessé par le peuple. Quand les pharisiens et les gouverneurs retrouvèrent la parole, ils murmurèrent entre eux : « Vous voyez que vous ne gagnez rien; voici le monde est allé après lui. » Mais très vite, ils se libérèrent de l'effet paralysant de l'étrange spectacle qu'ils avaient contemplé, et ils tentèrent d'intimider la multitude en la menaçant de l'accuser devant les autorités civiles de lever une insurrection. [43] 32. (Chapitre 1:29; 3:14 et 15) Voir le com. d'EGW sur Galates 6:14. Pour certains, il n'y eu pas de repos. Jamais auparavant Jésus n'avait été aussi généralement connu que lorsqu'il pendait de la croix. Il fut élevé de la terre pour attirer tous les hommes à lui. Dans le coeur de beaucoup de ceux qui contemplèrent cette scène de la crucifixion et qui entendirent les paroles de Christ, brillerait la lumière de la vérité. Ils proclameraient comme Jean : « Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » Il y en eut qui ne trouvèrent pas le repos jusqu'à ce qu'en approfondissant les Écritures et en comparant les passages entre eux, ils comprennent la signification de la mission de Christ. Ils comprirent que le pardon gratuit est donné par Celui dont la tendre miséricorde englobait le monde entier. Ils lurent les prophéties concernant le Christ et les promesses si généreuses et pleines qui indiquaient une source ouverte pour Juda et Jérusalem. [44] Étudiez tout à la lumière de la croix. Le sacrifice de Christ comme expiation pour le péché est la grande vérité autour de laquelle se regroupent toutes les autres vérités. Pour comprendre et apprécier vraiment toute vérité de la Parole de Dieu, depuis la Genèse jusqu'à l'Apocalypse, il faut l'étudier à la lumière qui jaillit de la croix du Calvaire et en relation avec la merveilleuse vérité centrale de l'expiation du Sauveur. Ceux qui étudient le sacrifice admirable du Rédempteur, croissent en grâce et en connaissance. Je vous présente le grand et magnifique monument de miséricorde et de régénération, de salut et de rédemption : le Fils de Dieu élevé sur la croix du Calvaire. Ceci doit être le thème de chaque discours. Christ déclara : « Quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. » La croix dressée entre la terre et le ciel. Quand Christ vint dans ce monde, il vit que Satan avait tout ce qu'il voulait. L'adversaire de Dieu et de l'homme pensait qu'il était sans doute le prince de la terre, mais Jésus s'accrocha au monde pour l'arracher du pouvoir de Satan. Il vint le racheter de la malédiction du péché et du châtiment de la transgression, pour que le transgresseur puisse être pardonné. Il dressa la croix entre le ciel et la terre, entre la Divinité et l'humanité; et quand le Père contempla la croix, il fut satisfait. Il dit : « C'est assez, l'offrande est complète. » Dieu et l'homme pouvaient être réconciliés. Ceux qui ont vécu en rébellion contre Dieu peuvent se réconcilier si, quand ils voient la croix, ils se repentent et acceptent la grande propitiation que Christ a faite pour leurs péchés. Sur la croix, ils voient que « la bonté et la fidélité se rencontrent; la justice et la paix s'embrassent. » [45] (Galates 6:14) La croix, le centre du monde. La croix culmine; c'est le grand centre du monde. Elle ne trouve pas d'amis; elle les fait. Elle crée ses propres instruments. Christ a pour but que les hommes deviennent des collaborateurs de Dieu. Elle fait des êtres humains ses instruments pour attirer les hommes à elle. Un instrument divin est suffisant par son action dans les coeurs humains avec son pouvoir transformateur, en faisant des hommes des collaborateurs de Dieu. [46] 39, 40. Voir le com. d'EGW sur Luc 7:29 et 30. 45. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:11. Jean 13 2. (Chapitre 15:1-8) Voir le com. d'EGW sur Luc 22:3 à 5. Judas, un rejeton sec. Judas ne parvint pas à se transformer et à devenir une branche vivante par l'union avec le vrai Cep. Ce rejeton sec n'adhéra pas au cep jusqu'à croître et devenir une branche fructifère et vivante. Il se révéla être un greffon qui ne portait pas du fruit : un greffon qui, fibre après fibre et veine après veine, ne s'entremêla pas avec le Cep et ne participa pas à sa vie. Le rejeton sec peut devenir un avec le Cep de vigne uniquement en devenant participant de la vie et de la substance du Cep vivant, en étant greffé sur la vigne, en étant placé en relation la plus intime possible. La petite branche adhère, fibre par fibre et veine par veine, à la vie stimulante, jusqu'à ce que la vie de la vigne devienne la vie de la branche et produise un fruit semblable à celui de la vigne. [47] 10 et 11. Une épreuve de purification du coeur. Christ donna à entendre à ses disciples qu'en se lavant les pieds, leurs péchés n'étaient pas purifiés, mais que la pureté de leur coeur était testée par cet humble service. Si le coeur était pur, cette acte était suffisamment essentiel pour révéler ce fait. Il avait lavé les pieds de Judas, mais il dit : « Vous n'êtes pas tous purs. » À ce moment-là, Judas avait un coeur traitre, et Christ révéla à tous qu'il savait qu'il trahirait son Seigneur et que le lavement de ses pieds n'était pas un rite pour purifier l'âme de sa contamination mortelle. Jésus voulut donner la preuve convaincante qu'il comprenait parfaitement le caractère de Judas, et qu'il n'avait pas exclu de son ministère celui-là même que Christ savait être en train de travailler pour le livrer aux mains de ses ennemis. Apprenons, par l'exemple de Christ, que le rite du lavement des pieds ne doit pas être différé parce qu'il y a de faux croyants qui ne sont pas purifiés de leurs péchés. Christ connaissait le coeur de Judas, et cependant, il lui lava les pieds. L'amour infini ne pouvait rien faire de plus pour que Judas se repente et soit sauvé de ce pas fatal. Si l'acte de son Maître, qui s'humilia pour laver les pieds du pire des pécheur, ne lui brisa pas le coeur, que pouvait-on faire de plus ? Ce fut le dernier acte d'amour que Jésus pouvait accomplir en faveur de Judas. L'amour infini ne pouvait pas obliger Judas à se repentir, à confesser ses péchés et à être sauvé. Toutes les opportunités lui furent offertes. Tout ce qui aurait pu être fait pour le sauver du piège de Satan, fut fait. [48] 13 à 17. Une dédicace au service. Le rite du lavement des pieds est un rite de service. C'est la leçon que le Seigneur veut que tous apprennent et pratiquent. Quand ce rite est célébré comme il se doit, les enfants de Dieu participent à une sainte relation mutuelle qui est une aide et une bénédiction pour eux. Pour que les siens ne se perdent pas à cause de l'égoïsme qui est présent dans le coeur naturel et qui se fortifie quand il recherche son propre bien, Christ lui-même nous donne un exemple d'humilité. Il ne laisserait pas ce grand thème entre les mains de l'homme. Il le considéra si important, que Celui qui était égal à Dieu, lava lui-même les pieds de ses disciples. Cette cérémonie signifie beaucoup pour nous. Dieu veut que nous comprenions toute la scène, et pas seulement l'acte isolé de la purification externe. Cette leçon ne se réfère pas seulement à un acte. Elle doit révéler la grande vérité que Christ est un exemple de ce que, par sa grâce, nous devons être dans notre relation mutuelle. Elle montre que la vie entière doit être un ministère humble et fidèle. Le rite du lavement des pieds illustre au maximum le besoin de la véritable humilité. Tandis que les disciples luttaient pour la place la plus élevée dans le futur royaume, Christ se ceignit et accomplit l'office d'un serviteur lavant les pieds de ceux qui l'appellent Seigneur. Lui, l'Agneau de Dieu pur et immaculé, se présentait comme une offrande pour le péché; et tandis qu'il mangeait la Pâque avec ses disciples, il mit fin aux sacrifices qui avaient été offerts pendant quatre mille ans. Au lieu de la fête nationale que le peuple juif avait observée, au moyen de la cérémonie du lavement des pieds et la sainte cène il institua un service commémoratif qui doit être observé par ses disciples de tous les temps et de tous les pays. Ils doivent toujours répéter l'acte de Christ pour que tous puissent voir que le vrai service exige un ministère de renoncement. [49] 14 et 15. (Matthieu 23:8; 1 Corinthiens 11:28) L'humilité comme principe actif. L'humilité est un principe actif qui naît d'une simple compréhension du grand amour de Dieu, et qui se démontrera toujours par notre disposition à accomplir des actes d'humilité. Nous faisons la même chose que Christ, mais nous ne devons pas parler de cela comme d'un acte d'humiliation. C'est un acte qui symbolise l'état de l'esprit et du coeur. « Vous êtes tous frères. » En tant que frères nous nous identifions à Christ et aussi mutuellement. En tant que frères nous sommes identiques à Christ et, par sa grâce, mutuellement identiques. Et tandis que nous lavons les pieds des disciples de Christ, c'est certainement comme si nous touchions le Fils de Dieu. Nous faisons cet acte parce que Christ nous dit de le faire, et Christ lui-même est parmi nous. Son Saint-Esprit agit pour unir nos coeurs. Devenir un avec Christ demande du renoncement et du sacrifice à chaque pas. L'accomplissement de cette ordonnance d'humilité demande un examen personnel. Les nobles principes de l'âme se fortifient à chacune de ces occasions. Christ vit en nous, et cela attire les coeurs entre eux. Nous sommes poussés à aimer fraternellement, à être bons, tendres, courtois dans le service quotidien, et nos coeurs peuvent sentir les peines des uns et des autres. [50] (1 Corinthiens 11:23-25) Prendre le pouls de la conscience. Avec cette ordonnance, Christ déchargea ses disciples des soins et des charges des anciennes obligations juives relatives aux rites et aux cérémonies. Ils n'avaient plus aucune vertu, car en Jésus se rencontrèrent le type et l'antitype; Christ était l'autorité et le fondement de tous les rites judaïques qui le signalaient comme la seule grande offrande efficace pour les péchés du monde. Il donna ce rite simple pour qu'il puisse être une occasion spéciale, où lui-même serait toujours présent pour pousser tous les participants à prendre le pouls de leur propre conscience, pour les réveiller à une compréhension des leçons symbolisées, pour raviver leur mémoire, pour convaincre de péché et pour recevoir leur repentance. Il veut leur montrer que le frère ne doit pas s'exalter au-dessus du frère, qu'on voit et discerne les dangers de la désunion et la contestation, car la santé et la sainte activité de l'âme sont en jeu. Cette ordonnance ne concerne pas tant la capacité intellectuelle de l'homme que son coeur. Sa nature morale et spirituelle en a besoin. Si ses disciples n'en avaient pas eu besoin, elle ne leur aurait pas été laissée comme la dernière ordonnance établie par Christ en relation avec le dernier souper, et en l'incluant. Le désir de Christ était de laisser à ses disciples une ordonnance qui ferait en leur faveur précisément ce dont ils avaient besoin, qui servirait à les libérer des rites et des cérémonies que jusqu'alors ils avaient pratiqués comme essentiels et qui perdraient leur valeur avec la réception de l'Évangile. Continuer ces rites seraient une insulte à Jéhovah. Manger le corps et boire le sang de Christ consisterait non seulement à prendre part au service de la sainte cène, mais à participer journellement au pain de vie pour satisfaire la faim de l'âme, en recevant sa Parole et en faisant sa volonté. [51] 34. Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 3:16 à 18. Un nouveau concept de l'amour. Pourquoi fut-il appelé un « commandement nouveau » ? Les disciples ne s'étaient pas aimés comme Christ les avait aimés. Ils n'avaient pas encore vu la plénitude de l'amour qu'il révélerait en faveur de l'homme. Ils devaient encore le voir mourir sur la croix pour leurs propres péchés. Par sa vie et sa mort ils devaient recevoir un nouveau concept de l'amour. Le commandement de s'aimer « les uns les autres » devait acquérir une nouvelle signification à la lumière de son propre sacrifice. À la lumière qui brille depuis la croix du Calvaire ils devaient lire la signification des paroles : « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » [52] Révéler un amour particulièrement tendre. Pourquoi était-ce un commandement nouveau pour les disciples ? Les paroles « comme je vous ai aimés » n'étaient pas encore accomplies dans l'offrande qu'il ferait bientôt pour les péchés du monde. Les disciples devaient s'aimer les uns les autres comme Christ les avait aimés. Ils devaient manifester aux hommes, aux femmes et aux enfants l'amour qui demeurait dans leur coeur, en faisant tout ce qu'ils pouvaient pour leur salut. Mais ils devraient révéler un amour particulièrement tendre pour tous ceux de la même foi. [53] (Chap. 15:12; Jacques 3:17) L'amour est un pouvoir permanent. Jésus dit : « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. » L'amour n'est pas une simple impulsion, une émotion passagère, dépendant des circonstances. C'est un principe vivant, un pouvoir permanent. L'âme s'alimente des courants purs d'amour qui fluent du coeur de Christ comme d'une fontaine qui ne tarit jamais. Oh ! Comme le coeur est vivifié, comme ses mobiles s'ennoblissent et ses sentiments s'approfondissent au moyen de cette communion ! Les enfants de Dieu, sous l'éducation et la discipline du Saint-Esprit s'aiment mutuellement, avec loyauté, sincérité, sans affectation, « exempte de duplicité, d'hypocrisie ». Et ceci se produit parce que le coeur aime Jésus. Notre affection mutuelle a une influence sur notre relation commune avec Dieu. Nous sommes une famille, nous nous aimons comme il nous a aimé. Quand cette véritable affection, sanctifiée et disciplinée est comparée avec la courtoisie superficielle du monde et les expressions vides d'amitié, elles sont somme la balle comparée au blé. [54] Un amour pratique en action. Aimer comme Christ aima signifie manifester de l'abnégation à tout moment et en tout lieu par des paroles de bonté et des regards agréables. Ils ne coûtent rien à celui qui les donnent, mais ils laissent derrière lui un parfum qui enveloppe l'âme. Son effet ne pourra jamais être estimé. Non seulement c'est une bénédiction pour celui qui reçoit, mais aussi pour celui qui donne; car ils agissent sur lui. L'amour authentique est un attribut précieux d'origine céleste dont le parfum augmente dans la proportion où il est donné aux autres. L'amour de Christ est profond et fervent, et il jaillit comme un courrant qui ne peut être contenu vers tous ceux qui veulent l'accepter. Il n'y a pas d'égoïsme dans cet amour. Si cet amour d'origine céleste est un principe permanent dans le coeur, il sera connu non seulement de ceux qui nous sont les plus chers dans une relation sacrée, mais aussi de tous ceux avec lesquels nous sommes en relation. Il nous poussera à être pleins de petites attentions, à faire des concessions, à agir avec bonté, à prononcer des paroles tendres, authentiques, encourageantes. Il nous incitera à sympathiser avec ceux dont le coeur aspire à la sympathie. [55] Aimez-vous les uns les autres. L'égoïsme et l'orgueil troublent l'amour pur qui nous unit en esprit avec Jésus-Christ. Si cet amour est réellement cultivé, le fini se combinera avec le fini, et tout se centrera dans l'Infini. L'humanité s'unira avec l'humanité, et le tout s'unira dans le coeur de l'Amour Infini. L'amour mutuel sanctifié est sacré. Dans cette grande oeuvre, l'amour réciproque des chrétiens -- beaucoup plus élevé, plus constant, plus courtois, plus désintéressé que ce qui est habituel -- préserve la tendresse, la bienveillance et la courtoisie chrétiennes, et embrasse la fraternité humaine dans l'étreinte de Dieu, reconnaissant la dignité dont Dieu a investi les droits de l'homme. Les chrétiens doivent toujours cultiver cette dignité pour l'honneur et la gloire de Dieu. Le Fils unique de Dieu reconnut la noblesse de l'humanité en la prenant sur lui et en mourant en sa faveur, témoignant ainsi pour tous les âges que « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. » [56] Une séduction fatale. La véritable sanctification unit les croyants à Christ et les uns aux autres dans des liens de tendre sympathie. Cette union fait que de riches courants d'amour semblable à celui de Christ, jaillissent continuellement dans le coeur, pour jaillir à leur tour en amour mutuel. Les qualités qu'il est essentiel que tous possèdent sont celles qui permirent de distinguer la plénitude du caractère de Christ : son amour, sa patience, son abnégation et sa clémence. Ces attributs s'acquièrent en accomplissant des actes de bonté avec des coeurs affectueux. La plus grande séduction et aussi la plus fatale est de supposer qu'un homme peut avoir la foi en la vie éternelle sans ressentir pour ses frères un amour semblable à celui de Christ... Celui qui aime Dieu et son prochain est plein de lumière et d'amour. Dieu est en lui et dans tout ce qui l'entoure. Les chrétiens aiment ceux qui les entourent comme des âmes précieuses pour lesquelles Christ est mort. Un chrétien sans amour ne peut exister, car « Dieu est amour » et « si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l'avons connu. Celui qui dit : Je l'ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n'est point en lui ». « Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. » C'est le fruit que nous devons restituer à Dieu. [57] Peu de possibilités pour Satan. Les puissances des ténèbres ont peu de possibilités contre les croyants qui s'aiment mutuellement comme Christ les a aimés, qui refusent de fomenter des désunions et des conflits, qui se maintiennent ensemble, qui sont bons, courtois et tendres, qui hébergent une foi agissante par amour et purifie l'âme. Nous devons posséder l'Esprit de Christ, ou bien nous ne lui appartenons pas. [58] Une chaîne dorée. L'amour de Christ est une chaîne dorée qui unit les êtres humains limités qui croient au Dieu Infini en Jésus-Christ. L'amour que le Seigneur a pour ses enfants dépasse toute compréhension. Aucune science ne peut le définir ni l'expliquer. Aucune sagesse humaine ne peut le sonder. Plus nous sentons l'influence de cet amour, plus nous serons doux et humbles. [59] Les lettres de créance des disciples. Comme cet amour est large et ample. Les disciples ne comprirent pas la nouvelle partie de ce commandement. Ils devaient s'aimer les uns les autres comme Christ les avait aimés. Voici leurs lettres de créance : Christ s'était formé en eux, l'espérance de la gloire. Après les souffrances de Christ, après sa crucifixion, sa résurrection et après qu'il proclamât sur le sépulcre ouvert de Joseph : « Je suis la résurrection et la vie », après ses paroles adressées aux cinq-cents qui se réunirent pour le voir en Galilée, et après son ascension au ciel, les disciples eurent une idée de la dimension de l'amour de Dieu et de l'amour qu'ils devaient pratiquer entre eux. Quand le Saint-Esprit reposa sur eux, le jour de la Pentecôte, cet amour fut révélé. [60] 36 à 38. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:31 à 35. Jean 14 2 et 3. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:11. 6. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:34. 8 à 10. La forme corporelle de Dieu ne peut être vue. Le doute de Philippe fut repoussé par des paroles de reproches. Il voulait que Christ révélât le Père sous sa forme corporelle. Mais Dieu s'était déjà révélé en Christ. « Est-il possible, dit Jésus, que tu ne me connaisses pas après avoir cheminé avec moi, en écoutant mes paroles, en voyant le miracle des cinq mille personnes alimentées, la guérison de la terrible maladie de la lèpre, les morts rendus à la vie, après la résurrection de Lazare qui était captif de la mort et dont le corps était vraiment corrompu ? Est-il possible que tu ne discernes pas le Père dans les oeuvres qu'il fait par moi ? » Christ grava énergiquement en eux le fait qu'ils ne pouvaient voir le Père que par la foi. Dieu ne peut être vu sous sa forme corporelle par aucun homme. Seul Christ peut manifester le Père devant l'humanité. Les disciples avaient eu le privilège de contempler cette manifestation pendant plus de trois ans. La gloire de Dieu brillait sur la face du Christ tandis qu'il prononçait ces paroles, et toutes les personnes présentes ressentaient une crainte sacrée et respectueuse, tandis qu'extasiés, ils écoutaient ses paroles. Ils sentaient que leur coeur se joignait à lui plus fermement, et en s'unissant avec Christ d'un amour plus grand, ils se rapprochaient mutuellement. Ils sentirent que le ciel était très proche d'eux, que les mots qu'ils écoutaient étaient un message du Père céleste pour eux. [61] 9 à 11. L'autorité divine de Jésus. Le Rédempteur du monde était égal à Dieu. Son autorité était comme l'autorité du Père. Il déclara qu'il n'avait pas d'existence séparément du Père. L'autorité avec laquelle il parlait et faisait les miracles était formellement sienne, et cependant, il nous assure que lui et le Père sont un. En tant que législateur, Jésus exerça l'autorité de Dieu; ses ordres et décisions étaient appuyés par la souveraineté du trône éternel. La gloire du Père était révélée dans le Fils; Christ manifesta le caractère du Père. Il était en relation si parfaite avec Dieu, si complètement dans sa lumière enveloppante, que celui qui avait vu le Fils avait vu le Père. Sa voix était la voix de Dieu. [62] 11. Préparation pour la tourmente de la tentation. « Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres. » Leur foi [des disciples] pouvait reposer en toute sécurité sur l'évidence donnée par les oeuvres de Christ, oeuvres qu'aucun homme n'avait jamais faites ni ne pourra jamais réaliser. Ils pouvaient penser que l'humanité seule ne pouvait accomplir ces oeuvres merveilleuses. Christ tentait de les élever de leur foi déficiente à l'expérience qu'ils auraient pu vivre en voyant ce qu'il avait fait, en donnant une meilleure instruction et une plus grande connaissance de ce qu'il était : Dieu dans la chair humaine. Avec quelle ferveur et persévérance notre Sauveur compatissant essaya-t-il de préparer ses disciples pour la tourmente de la tentation qui bientôt soufflerait autour d'eux. Il voulait qu'ils se cachent avec lui en Dieu. [63] 15. Voir le com. d'EGW sur Exode 20:1 à 17 et Romains 3:31. L'obéissance est possible dans notre humanité. Nous ne devons pas servir Dieu comme si nous n'étions pas des humains, mais nous devons le servir dans la nature que nous avons, laquelle a été rachetée par le Fils de Dieu. Par la justice de Christ nous nous présenterons devant Dieu pardonnés et comme si nous n'avions jamais péché. Nous ne croîtrons jamais en force si nous pensons à ce que nous pourrions faire si nous étions des anges. Nous devons nous tourner avec foi vers Jésus-Christ et montrer notre amour à Dieu par l'obéissance à ses ordres. [64] 21. Dieu aime la personne obéissante comme son propre Fils. Le croyant peut donner le témoignage par sa vie et son caractère que Dieu aime l'instrument humain qui obéit à ses ordres. Comme cette affirmation est admirable ! Elle va presque au-delà de la compréhension de l'esprit fini ! [65] 26. Voir le com. d'EGW sur Romains 2:4. 30. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:1 à 3, 14. La pureté de Christ dérangeait Satan. Christ maintenait sa pureté au milieu de l'impureté. Satan ne pouvait pas la tacher ni la corrompre. Le caractère de Christ révélait une haine parfaite pour le péché. Sa sainteté était ce qui réveillait contre lui toute la colère d'un monde relâché, car sa vie parfaite projetait sur le monde un reproche continu, et exposait le contraste entre la transgression et la justice pure et immaculée de Celui qui ne connaissait pas le péché. Cette pureté céleste dérangeait l'ennemi apostat comme aucune autre chose ne pouvait le faire. Jour après jour, il suivait Christ en utilisant le peuple qui se vantait de posséder une pureté supérieure et une connaissance plus grande de Dieu, en mettant dans leur coeur un esprit de haine contre Christ et en tentant ses disciples de le trahir et de l'abandonner. [66] Jean 15 1 et 2. Porter du fruit, un témoignage que nous demeurons en Christ. « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche. » « En moi ». Ceci ne signifie pas que ceux qui sont réellement en Christ ne portent aucun fruit. Dieu nous a rachetés par Christ pour qu'il puisse être une propitiation pour nos péchés. Nous sommes dans les limites de sa miséricorde, car ses bras embrassent toute la race humaine avec miséricorde. Comme Christ a payé le prix de tout le service que nous devrions lui prêter, nous sommes ses serviteurs parce que nous avons été rachetés. Bien que nous soyons en Jésus-Christ, par son alliance de promesse, cependant, si nous nous plaçons dans une position de parfaite indifférence, sans le reconnaître comme notre Sauveur, nous ne portons pas de fruit. Si, pour avoir cesser d'être participants de sa nature divine nous ne portons pas de fruit, nous sommes retranchés. Les influences mondaines nous éloignent de Christ, et notre part est la même que celle des branches stériles : « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche. » « Tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit. » Les fruits que nous portons démontrent si nous demeurons en Christ. Nous sommes la propriété de Christ. « Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes. Car vous avez été rachetés à un grand prix. » Sommes-nous en lui par une foi vivante ? Si nous ne portons aucun fruit, les puissances des ténèbres prendront possession de notre esprit, de nos affections, de notre service, et nous sommes du monde bien que nous prétendions être fils de Dieu. Ce n'est pas une situation sûre ni plaisante, parce que nous perdons toute la beauté, la gloire et la satisfaction que nous avons le privilège d'avoir. En vivant en Christ, nous pouvons avoir sa douceur, son parfum, sa lumière. Christ est la lumière du monde. Elle brille dans nos coeurs. Sa lumière dans nos coeurs luit sur nos visages. En contemplant la beauté et la gloire de Christ nous parvenons à être transformés à la même image. [67] 1 à 5. L'identité avec Christ est nécessaire. Les sarments du vrai Cep sont les croyants qui acquièrent l'unité en se connectant au Cep. La connexion mutuelle des sarments avec le Cep font qu'ils forment une unité, mais ceci ne signifie pas uniformité dans tous les aspects. L'unité dans la diversité est un principe qui est répandu dans toute la création. Dans la nature, l'individualité et la variété existent mais il y a une unité dans la diversité, car toutes les choses reçoivent leur utilité et leur beauté de la même Source. Le grand Maître d'oeuvres écrit son nom sur toutes ses oeuvres créées, depuis le cèdre du Liban le plus élevé jusqu'à l'hysope du mur. Toutes proclament l'oeuvre de ses mains : depuis la montagne la plus haute et l'océan immense jusqu'au plus petit coquillage du bord de mer. Les sarments du cep ne peuvent pas se mélanger les uns aux autres, ils sont séparés individuellement; et cependant, chaque sarment doit être en association avec tous les autres s'ils sont unis sur la même plante-mère. Tous obtiennent leur nourriture de la même source, ils boivent les mêmes vertus vivifiantes. Aussi chaque sarment du vrai Cep est séparé et distinct, et cependant, ils sont tous unis sur la plante-mère. Il ne peut y avoir de division. Ils sont tous liés par la volonté de Christ pour donner du fruit partout où ils peuvent trouver de la place et des opportunités. Mais pour cela, l'ouvrier doit cacher le moi. Il ne doit pas exprimer ses propres pensées et sa propre volonté. Il doit exprimer la pensée et la volonté de Christ. La famille humaine dépend de Dieu pour sa vie, son souffle et son soutien. Dieu a tissé la toile, et nous sommes tous des fils individuels qui doivent composer le patron. Le Créateur est un, et il s'est fait connaître lui-même comme le grand Réservoir de tout ce qui est essentiel à chaque vie individuelle. L'unité chrétienne consiste en sarments sur une même plante-mère : le pouvoir vivifiant central soutient les greffes qui se sont unies au Cep. Il doit y avoir une identification avec Christ, une participation constante à sa vie spirituelle. La foi doit augmenter avec l'exercice. Tous ceux qui vivent près de Dieu comprendront ce que Jésus est pour eux et eux pour Jésus. À mesure que la communion avec Dieu va impressionnant l'âme et brille sur le visage comme une lumière resplendissante, les principes immuables du caractère saint de Christ se reflètent dans l'humanité. [68] 1 à 8. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 13:2. 4. Séparation autant qu'union. L'union avec le Christ par une foi vivante est constante; toute autre union doit disparaître. Christ nous a choisis en premier en payant un prix infini pour notre rédemption, et le croyant authentique choisit Christ comme premier, dernier et meilleur en tout. Mais cette union nous coûte quelque chose. C'est une relation de totale dépendance dans laquelle doit entrer un être orgueilleux. Tous ceux qui forment cette union doivent sentir leur besoin du sang expiatoire de Christ. Ils doivent expérimenter un changement de coeur. Ils doivent soumettre leur volonté à la volonté de Dieu. Il y aura une lutte avec des obstacles externes et internes. Il doit y avoir une oeuvre douloureuse de séparation et une oeuvre d'union. Le péché sous toutes ses formes : l'orgueil, l'égoïsme, la vanité, la mondanité, doit être vaincu, si nous entrons dans une union avec Christ. La raison pour laquelle beaucoup trouvent la vie chrétienne si déplorablement dure, pour laquelle ils sont si inconstants et si variables, c'est parce qu'ils tentent de s'unir à Christ sans se séparer de leurs idoles favorites. Ils parviennent à devenir un en Christ, mais une branche ne peut être soutenue par une autre. L'alimentation doit être obtenue par une connexion vitale avec le Cep. Nous devons sentir notre pleine dépendance de Christ. Nous devons vivre par la foi au Fils de Dieu. C'est la signification de l'ordre : « Demeurez en moi. » La vie que nous vivons dans la chair n'est pas en accord avec la volonté des hommes, elle ne plait pas aux ennemis de notre Seigneur, mais pour servir et honorer Celui qui nous aima et se livra lui-même pour nous. Un simple assentiment à cette union tandis que les inclinations n'ont pas été séparées du monde, de ses plaisirs et de ses dissipations, encourage seulement le coeur à la désobéissance. [69] Dieu ne fait pas de compromis. Tant que le coeur ne se sera pas rendu inconditionnellement à Dieu, l'instrument humain ne demeurera pas sur le Vrai Cep et ne pourra pas prospérer sur la Vigne et porter de riches grappes. Dieu ne désire pas du tout faire le plus petit compromis avec le péché. S'il avait pu le faire, Christ n'aurait pas eu besoin de venir dans notre monde pour souffrir et mourir. Aucune conversion n'est authentique s'il n'y a aucun changement tant dans le caractère que dans la conduite de ceux qui acceptent la vérité. La vérité oeuvre par amour et purifie l'âme. [70] 4 et 5. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 11:29. 5. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 4:3 à 6. La circulation de la vie. Seul Christ peut nous aider et nous donner la victoire. Christ doit être complètement tout pour nous, il doit demeurer dans le coeur, sa vie doit circuler en nous comme le sang circule dans les veines. Son Esprit doit être un pouvoir vivifiant qui fait que nous influençons d'autres à devenir semblables à Christ et saints. [71] 8. Une expérience chaque jour. Qu'est-ce que porter du fruit? Tout ne consiste pas à assister aux réunions une fois par semaine et donner notre témoignage dans les réunions de prière ou dans d'autres rassemblements. Nous devons être trouvés jour après jour demeurant sur le Cep, et donnant du fruit avec patience, dans notre foyer, dans nos occupations; et manifester dans notre vie l'Esprit de Christ dans toutes nos relations avec les autres. Il y en a beaucoup qui agissent comme s'ils pensaient qu'une union occasionnelle avec Christ était suffisante, et qu'ils pourraient être reconnus comme des branches vivantes parce qu'ils ont parfois confessé le Christ. Mais c'est une erreur. Le sarment doit être greffé sur le Cep et demeurer là, en s'unissant à la Vigne fibre par fibre, extrayant sa portion quotidienne de sève et d'aliment de la racine et la fertilité du Cep, jusqu'à devenir un avec le tronc-mère. La sève qui nourrit la Vigne doit nourrir le sarment, et ce sera évident dans la vie de celui qui demeure en Christ, car la joie de Christ sera totale chez celui qui ne chemine pas selon la chair mais selon l'Esprit. Ce que nous prétendons être n'a aucune valeur à moins que nous demeurions en Christ, car nous ne pouvons être des sarments vivants à moins que les qualités vitales du Cep de Vigne abondent en nous. Chez l'authentique chrétien apparaissent les caractéristiques de son Maître, et quand nous réfléchissons les caractéristiques de Christ dans notre vie et dans notre caractère, le Père nous aime comme son Fils. Quand ceci devient réalité chez ceux qui disent croire en la vérité présente, nous verrons une Église prospère, parce que ces membres ne vivront pas pour eux-mêmes mais pour Celui qui mourut pour eux; ils seront des sarments fertiles du Cep vivant. [72] 10. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 24:23 et 24. 11. (Actes 2:28) La lumière apporte la joie. Quand la lumière du ciel brille sur l'instrument humain, son visage exprime la joie du Seigneur qui demeure au plus profond de lui. L'absence de Christ dans l'âme fait que les gens soient tristes et ont un esprit méfiant. L'absence de Christ rend le visage triste et la vie est un pèlerinage de lamentations. La joie est la note dominante de la Parole de Dieu pour tous ceux qui reçoivent Christ. Pourquoi? Parce qu'ils ont la Lumière de la Vie. La Lumière apporte l'allégresse et la joie, et cette joie s'exprime dans la vie et le caractère. [73] 12. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 13:34. 22. (Chapitre 5:40; Luc 12:48) Il n'y a pas de remède contre la cécité volontaire. Ceux qui ont une opportunité d'entendre la vérité, et cependant ne s'efforcent pas pour l'écouter et la comprendre, pensant que s'ils n'écoutent pas ils ne seront pas responsables, seront considérés coupables devant Dieu autant que s'ils l'avait écoutée et rejetée. Il n'y aura pas d'excuse pour ceux qui choisissent de cheminer dans l'erreur quand ils auraient pu entendre ce qu'était la vérité. Jésus, par ses souffrances et sa mort, a fait l'expiation pour tous les péchés d'ignorance; mais aucun remède n'a été préparé pour la cécité volontaire. Nous ne serons pas considérés comme responsables pour la lumière qui n'est pas parvenu à notre perception, mais pour celle que nous aurons résistée et rejetée. Un homme ne peut pas recevoir la vérité s'il elle ne lui a jamais été présentée, et donc, il ne pourra pas être condamné par la lumière qu'il n'a jamais eue. Mais s'il a eu l'opportunité d'écouter le message et de se familiariser avec la vérité, et cependant il refuse de profiter de cette opportunité, il sera parmi ceux auxquels Jésus dira : « Vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » Ceux qui délibérément se placent là où ils ne peuvent pas avoir une opportunité d'écouter la vérité, seront considérés de la même manière que ceux qui auront écoutés la vérité et auront persisté à rejeter ses évidences. [74] La lumière qui a brillé les condamnera. Personne ne sera condamné pour n'avoir pas prêté attention à la lumière et à la connaissance qu'ils n'ont jamais pu avoir. Mais beaucoup refusent d'obéir à la vérité qui leur est présentée par les ambassadeurs de Christ, parce qu'ils désirent épouser les normes du monde. La vérité qui est parvenue jusqu'à leur intelligence, la lumière qui a brillé dans leur âme, les condamneront au jugement. [75] Jugés en accord avec la lumière. Les hommes ne seront pas jugés par la lumière qu'ils n'ont jamais eu. Mais ceux qui ont gardé le dimanche et qui ont été avertis de cette erreur, mais n'ont pas voulu ouvrir les yeux pour contempler les choses merveilleuses qui émanent de la loi, seront jugés en accord avec la lumière qui leur est parvenue. [76] Jean 16 24. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:11. Jean 17 Illustration de l'intercession de Jésus dans le sanctuaire céleste. Ce chapitre contient la prière d'intercession que Christ offrit à son Père peu avant son procès et la crucifixion. Cette prière est une leçon au sujet de l'intercession que le Sauveur mènera à bien au-delà du voile, quand son sacrifice aura été accompli en faveur des hommes : l'offrande de lui-même. Notre Médiateur donna à ses disciples cette illustration de son ministère dans le sanctuaire céleste en faveur de tous ceux qui viennent à Lui avec mansuétude et humilité, dépouillés de tout égoïsme et croyant au pouvoir de Christ pour sauver. [77] 1 à 6. La prière avant Gethsémani. Ce fut la dernière prière de Christ avec ses disciples. Elle fut offerte peu avant qu'il n'aille au jardin de Gethsémani, où il sera trahi et fait prisonnier. Quand il arriva à Gethsémani, il tomba sur le sol dans une agonie angoissante. Quelle était la cause de cette agonie ? Le poids des péchés du monde entier reposait sur son âme. À mesure que nous étudions cette prière, nous nous souvenons que ces paroles furent prononcées peu avant cette expérience et juste avant la trahison et l'épreuve. [78] 2 et 3. La relation entre le Père et le Fils. Le chapitre 17 de Jean parle clairement de la personnalité de Dieu et de Christ, et de leur relation mutuelle. « Père, l'heure est venue -- dit Jésus -- Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie. » (On cite Jean 17:23,3,5-11). Ici, il y a la personnalité et l'individualité. [79] 3. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 1:4; Romains 11:33. Connaître Christ c'est mettre ses paroles en pratique. Ces paroles ont beaucoup de signification. Ce n'est qu'en connaissant Christ que nous pouvons connaître Dieu. L'Envoyé de Dieu veut que nous écoutions ces paroles. Ce sont les paroles de Dieu, et tous devraient leur prêter attention, car nous serons jugés par elles. Connaître Christ de manière à assurer le salut final c'est être vivifiés par une connaissance spirituelle, c'est pratiquer ses paroles. Sans cela, tout le reste est sans valeur. [80] 4 à 10. Glorifié en ceux qui croient. Dans la prière d'intercession que Jésus éleva à son Père, il affirma qu'il avait rempli les conditions que le Père avait rendues obligatoires, quant à l'homme déchu, pour que Christ les accomplissent conformément au contrat fait dans le ciel. Il pria : « J'ai achevé l'oeuvre que tu m'as donnée à faire. Et maintenant toi, Père, glorifie-moi auprès de toi-même de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût. » Dans cette prière, il continue en déclarant ce que l'oeuvre qu'il a faite englobe, et que tous ceux qui croient en son nom lui ont été donnés. Il donne tant de valeur à cette récompense qu'il en oublie l'angoisse que lui a coûté le rachat de l'homme déchu. Il se dit lui-même glorifié en ceux qui croient en lui. L'Église doit porter à la perfection glorieuse, en son nom, l'oeuvre qu'il a commencée; et quand cette Église sera finalement enlevée dans le Paradis de Dieu, il pensera au travail de son âme et il se sentira satisfait. L'armée des rachetés sera la gloire principale de Christ durant toute l'éternité. [81] 5. Que le voile soit ôté. Christ n'est pas en train de prier pour la manifestation de la gloire de la nature humaine, car cette nature n'a jamais existé dans la préexistence de Christ. Il prie son Père pour une gloire qu'il possédait dans son unité avec Dieu. Sa prière est celle d'un médiateur; la faveur qu'il réclame est la manifestation de cette gloire divine qu'il avait quand il était un avec Dieu. Que le voile soit ôté, dit-il, et que ma gloire brille : la gloire que j'ai eu avec toi avant que le monde soit. [82] 5, 24. (Actes 1:6; 1 Jean 2:1) Voir le com. d'EGW sur Jean 20:16 et 17; Actes 3:1 à 3. Jésus se réinstalle publiquement dans le ciel. Christ reçut la réponse à sa prière. Il fut glorifié de la gloire qu'il avait avec son Père, avant que le monde fut. Mais au sein de cette gloire, Christ n'a pas perdu de vue les siens qui luttent et font des efforts sur la terre. Il a une demande à faire à son Père. Il demande à l'armée céleste de se retirer jusqu'à ce qu'il soit en présence de Jéhovah, et alors, il présente sa demande en faveur de ses élus. « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi. » Alors, le Père déclare : « Que tous les anges de Dieu l'adorent. » L'armée céleste se prosterne devant Lui, et élève un chant de triomphe et de joie. La gloire entoure le Roi du ciel, et elle fut contemplée par tous les êtres célestes. Il n'y a pas de paroles pour décrire la scène qui eut lieu quand le Fils de Dieu fut publiquement rétabli à sa place d'honneur et de gloire qu'il laissa volontairement quand il se fit homme. Et aujourd'hui, Christ glorifié est cependant notre frère, et notre Avocat dans les cours célestes. [83] 6. Un grand honneur. Quelle glorieuse louange : « Ils ont gardé ta parole. » Ce serait un grand honneur si l'on disait ces paroles de nous; mais très souvent le moi intervient, et il lutte pour la suprématie. [84] 17. La satisfaction personnelle n'est pas la sanctification. « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. » Un sentiment agréable, la satisfaction de soi, n'est pas une évidence de sanctification. Un registre fidèle de tous les actes des enfants des hommes est conservé. Rien ne peut être caché du regard du Très-Haut et Sublime, Celui qui habite l'éternité. Certains font honte au Christ par leur manière de faire des plans, leurs astuces et leurs projets. Dieu n'approuve pas leur conduite, car le Seigneur Jésus n'est pas honoré par leur esprit et leur conduite. Ils oublient les paroles de l'apôtre : « Nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. » [85] L'épreuve d'Adam est présentée à tous. La loi de Dieu est la seule grande norme qui mesure le caractère de chaque homme au jour de Dieu. La prière de Christ fut : « Sanctifie-les par ta vérité; ta parole est la vérité. » Aussi, la sanctification de l'Esprit de Dieu dans le coeur induit les hommes à cheminer dans le sentier des commandements de Dieu. La même épreuve que Dieu présenta à Adam et Ève sera présentée à chaque membre de la famille humaine. L'obéissance à Dieu fut exigée d'Adam, et nous nous trouvons dans la même situation que lui, pour avoir une seconde épreuve, et voir si nous écouterons la voix de Satan ou la Parole de Dieu pour y obéir. [86] (1 Thessaloniciens 4:3; 2 Timothée 3:16) Le livre de texte de la sanctification. La Bible est la norme par laquelle on doit éprouver les affirmations de tous ceux qui prétendent être sanctifiés. Jésus pria pour que ses disciples puissent être sanctifiés par la vérité. Il dit : « Ta parole est la vérité », tandis que le psalmiste déclare : « Ta loi est la vérité. » Tous ceux que Dieu dirige manifesteront une haute estime pour les Écritures où nous entendons la voix divine. La Bible sera pour eux « utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre ». « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. » Nous n'avons pas d'autre évidence pour juger la sanctification des hommes. S'ils craignent de ne pas être en train d'obéir à toute la volonté de Dieu, s'ils écoutent diligemment la volonté divine, s'ils se confient en la sagesse de Dieu et suivent les conseils de sa Parole, et tandis qu'ils ne se vantent pas de posséder une bonté supérieure, alors nous pouvons être sûrs qu'ils sont en train de s'efforcer d'atteindre la perfection du caractère chrétien. Mais nous ne devons pas hésiter à déclarer que la sainteté de ceux qui insinuent n'avoir même plus besoin d'approfondir les Écritures, est fausse. Ils dépendent de leur propre intelligence au lieu de se conformer à la volonté de Dieu. [87] Obéissez aux prescriptions de Dieu. La vérité telle qu'elle est en Jésus, est l'obéissance à chaque précepte de Jéhovah. C'est une oeuvre dans le coeur. La sanctification selon la Bible n'est pas la fausse sanctification d'aujourd'hui, laquelle ne désire pas approfondir les Écritures mais se confie dans les bons sentiments et les impulsions plutôt que de rechercher la vérité comme un trésor caché. La sanctification biblique, c'est connaître les préceptes de Dieu et leur obéir. Il y a un ciel pur et saint qui est réservé pour ceux qui gardent les commandements de Dieu, lequel mérite l'effort infatigable et persévérant de toute la vie. Satan est à votre gauche et à votre droite, devant et derrière; il a une nourriture de fables préparée pour chaque âme qui n'héberge pas la vérité telle qu'elle est en Jésus. Le destructeur est sur vous pour paralyser chacun de vos efforts. Mais il y a une couronne de vie à gagner, une vie qui s'achète avec la vie de Dieu. [88] La vérité, si elle est reçue, peut s'étendre et se développer constamment. À mesure que nous la contemplons, elle augmentera en éclat; et elle croîtra en hauteur, en profondeur à mesure que nous désirerons la comprendre. De cette façon, elle nous élèvera à la norme de la perfection, et nous donnera foi et confiance en Dieu, notre forteresse, pour l'oeuvre qui est devant nous. [89] (Hébreux 4:12) Pas avec des pas légers. La vérité est la vérité. Elle n'est pas faite pour être entourée d'ornements pour que son apparence extérieure soit admirée. Le maître doit faire en sorte que la vérité soit claire et efficace pour l'intelligence et la conscience. La Parole est une épée à deux tranchants qui coupe des deux côtés. Elle ne marche pas avec des chaussures légères. Il y a beaucoup d'hommes qui ont défendu le christianisme contre les sceptiques, mais après, ils perdirent leur propre âme dans les labyrinthes du scepticisme. Ils ont respiré les miasmes de l'incrédulité et ils en sont morts spirituellement. Ils avaient de puissants arguments en faveur de la vérité et beaucoup d'évidences externes, mais ils n'avaient pas une foi permanente en Christ. Oh, il y a des milliers et des milliers de soi-disant chrétiens qui n'étudient jamais la Bible ! Étudiez la Parole sacrée avec prière pour le bénéfice de votre propre âme. Quand vous écoutez la parole du prédicateur vivant, s'il a une relation vivante avec Dieu, vous trouverez qu'il est en accord avec l'Esprit et la Parole. L'Ancien et le Nouveau Testament sont unis par la broche dorée de Dieu. Nous avons besoin de nous familiariser avec les Écritures de l'Ancien Testament. On doit voir clairement l'immutabilité de Dieu; on doit étudier la similitude de sa relation avec son peuple de la dispensation passée avec la présente. Par l'oeuvre du Saint-Esprit la vérité est ancrée dans l'esprit et imprimée dans le coeur de l'étudiant diligent et craignant Dieu. Et ce n'est pas seulement lui qui bénéficie de cette sorte de labeur, mais les âmes auxquelles il communique la vérité, et desquelles il devra un jour rendre compte, sont aussi grandement bénies. Ceux qui font de Dieu leur conseiller récoltent la plus précieuse récolte quand ils réunissent les grains dorés de la vérité de la Parole divine, car l'Instructeur céleste se tient auprès d'eux. Celui qui se prépare ainsi pour le ministère aura droit à la bénédiction promise à celui qui conduit beaucoup de personnes à la justice. [90] 20-21. (Matthieu 25:14,15; Marc 13:34) Unité dans la diversité. De quelle sorte d'unité est-il question ici ? De l'unité dans la diversité. Nos esprits n'empruntent pas tous par les mêmes voies; nous n'avons pas tous reçu la même oeuvre à accomplir. Dieu a donné à chaque homme sa tâche en accord avec des diverses capacités. Il y a différentes sortes de travaux qui doivent être faits, et des ouvriers de diverses capacités sont nécessaires. Si nos coeurs sont humbles, si nous avons appris à l'école de Christ à être doux et humbles, nous pouvons tous marcher ensemble par le sentier étroit qui nous a été signalé. [91] 20 à 23. La personnalité n'est pas détruite. Christ est un avec le Père, mais Christ et Dieu sont deux personnes distinctes. Lisez la prière de Christ dans le chapitre 17 de Jean et vous verrez que ce point se détache clairement. Quand le Seigneur pria avec ferveur pour ses disciples, ils furent un avec Lui, comme Lui est un avec le Père. Mais l'unité qui doit exister entre Christ et ses disciples ne détruit pas la personnalité de ceux-ci. Ils doivent être un avec Christ comme Lui est un avec le Père. [92] Quelle affirmation merveilleuse ! L'unité qui existe entre Christ et ses disciples ne détruit pas la personnalité d'aucun des deux. Ils sont un en pensée, en dessein, en caractère, mais pas en personne. L'homme parvient à participer à la nature divine, en participant à l'Esprit de Dieu, en se conformant à la loi de Dieu. Christ fait que ses disciples parviennent à une union vivante avec Lui et avec le Père. L'homme est complété en Jésus-Christ par l'oeuvre du Saint-Esprit dans l'esprit humain. L'unité avec Christ établit un lien d'unité mutuelle. Cette unité est la preuve la plus convaincante devant le monde de la majesté et de la vertu de Christ et de son pouvoir pour éliminer les péchés. [93] 24. Voir com. d'EGW sur le chapitre 20:16 et 17. En accord avec la promesse du pacte. Oh, comme la Tête divine désirait son Église avec Lui! Ils participèrent avec Lui à ses souffrances et son humiliation, et la joie suprême de Christ est de les avoir avec Lui pour qu'ils soient participants de sa gloire. Christ demanda le privilège d'avoir son Église avec Lui. « Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi. » Les avoir avec Lui était en accord avec la promesse du pacte et avec l'accord qu'il fit avec son Père. [94] Jean 18 13. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:3. 13 et 14. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:57. 20 et 21. Deux formes d'oeuvres. Jésus voulait mettre en contraste sa façon d'agir avec celle de ses accusateurs. Cette arrestation à minuit par une foule, cette cruelle moquerie et cet outrage avant même qu'il fut accusé ou condamné, était leur façon d'agir et non la sienne. L'oeuvre de Christ était manifeste pour tous. Il n'y avait rien dans ses doctrines qu'il cachât. Ce fut un reproche pour leur manière d'agir, et révéla l'hypocrisie des Sadducéens. [95] 37. Christ parla de la vérité avec la fraîcheur d'une nouvelle révélation. Jamais la vérité ne languit sur ses lèvres, jamais elle ne souffrit dans ses mains par manque d'obéissance parfaite à ses requêtes. « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » Et les principes grandioses de la vérité sortaient de ses lèvres avec la fraîcheur d'une nouvelle révélation. Il parlait de la vérité avec une ferveur proportionnée à son importance infinie et aux résultats transcendantaux qui dépendaient de son succès. [96] 39 et 40. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:15 à 26. Jean 19 10. Pilate responsable. « J'ai le pouvoir. » En disant cela Pilate montra qu'il se faisait responsable de la condamnation de Christ, de la cruelle flagellation et de la façon qu'ils insultèrent Christ avant que la preuve qu'il avait mal agi soit démontrée. Pilate avait été nommé pour administrer la justice, mais il n'osa pas le faire. S'il avait exercé l'autorité qu'il affirmait avoir et que lui donnait sa charge, s'il avait protégé le Christ, il n'aurait été responsable de sa mort. Christ aurait été crucifié, mais Pilate n'en aurait pas été coupable. [97] 14 et 15. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:22 et 23. 15. La dernière espérance disparaît. Comme la douleur de Christ fut grande quand il vit que les Juifs avaient décidé de son sort sans aucune possibilité de rédemption ! Seul, il pouvait comprendre la signification de leur rejet, de leur trahison, de leur condamnation du Fils de Dieu. La dernière espérance de la nation juive avait disparue. Rien ne pouvait empêcher leur condamnation. Dieu, en tant que Gouverneur, fut rejeté par les représentants de la nation. Dans les mondes qui ne chutèrent pas, dans tout l'univers céleste, on entendit l'exclamation blasphématoire : « Nous n'avons de roi que César. » Le Dieu du ciel entendit leur choix. Il leur avait donné l'opportunité de se repentir, mais ils ne le voulurent pas. Quarante ans plus tard, Jérusalem fut détruite et le pouvoir romain gouverna le peuple. Alors, ils n'eurent point de libérateur. Il n'avait de roi que César. À partir de ce moment, la nation juive fut, en tant qu'État, une branche coupée de la vigne -- une branche morte et stérile, pour être attachée et brûlée; elle fut errante de pays en pays, dans le monde entier, de siècle en siècle; morte en délit de péché --, sans Sauveur. [98] 15 et 16. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:25 et 26. 16. Les réactions de la condamnation de Jésus. Jésus, le Fils de Dieu, fut livré au peuple pour être crucifié. Avec des exclamations de triomphe, ils conduisirent le Sauveur vers le Calvaire. Les nouvelles de sa condamnation s'étaient propagées à travers tout Jérusalem, causant la terreur et l'angoisse dans des milliers de coeurs, mais créant une joie maligne dans beaucoup d'autres qui avaient été repris par ses enseignements. [99] 18. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:38. 19. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:37. 25 à 27. Jean et Marie revinrent. Christ, chargé des péchés du monde, semblait avoir été abandonné; mais il ne fut pas laissé complètement seul. Jean était proche de la croix. Marie s'était évanouie d'angoisse, et Jean l'avait ramenée chez elle, loin de la scène déchirante. Mais il vit que la fin approchait et il la ramena à la croix. [100] 30. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 2745 et 46, 50. L'accord fut pleinement accompli. Quand Christ prononça ces paroles, il s'adressait à son Père. Christ ne fut pas seul à faire ce grand sacrifice. Ce fut l'accomplissement de l'accord passé entre le Père et son Fils avant que les fondements de la terre fussent posés. Avec les mains entrecroisées, ils entrèrent dans le compromis solennel que Christ deviendrait le Substitut et le Garant de la race humaine si elle était vaincue par les sophismes de Satan. Le pacte était maintenant pleinement accompli. Le point culminant fut atteint. Christ était conscient d'avoir accompli au pied de la lettre le compromis qu'il avait assumé. Il fut plus que vainqueur dans la mort. Le prix de la rédemption avait été payé. [101] Le dernier lien de sympathie est coupé. Quand Christ clama : « Tout est accompli », tout le ciel triompha. Le conflit entre Christ et Satan était terminé, concernant le plan du salut. L'esprit de Satan et ses oeuvres s'étaient profondément enracinés dans les sympathies des enfants des hommes. Si Satan avait réussi à prendre le pouvoir, ceci aurait signifié la mort du monde. L'implacable haine qu'il avait pour le Fils de Dieu fut révélée dans la manière dont il le traita quand il était dans le monde. Tout avait été planifié par l'ennemi déchu : la trahison dont Christ fut l'objet, le jugement et la crucifixion. Sa haine, consommée par la mort du Fils de Dieu, plaça Satan là où son véritable caractère diabolique fut révélé à tous les êtres intelligents qui n'étaient pas tombés dans le péché. Les saints anges furent secoués d'horreur parce que celui qui avait été de leur nombre était tombé au point d'être capable d'une telle cruauté. Tout sentiment de sympathie ou de compassion qu'ils auraient pu avoir pour Satan dans son exil, s'éteignit de leur coeur. Que son envie en vienne au point de se venger d'une telle manière sur une personne innocente, fut suffisante pour le dépouiller de son faux manteau de lumière céleste et pour que l'horrible difformité cachée soit révélée. Qu'il manifeste une telle méchanceté contre le Fils de Dieu qui, avec une abnégation sans précédent et un amour pour les créatures formées à son image, vint du ciel et prit leur nature déchue, était un crime si atroce contre le ciel que les anges en tremblèrent d'horreur, et cela coupa pour toujours le dernier lien de sympathie qui existait entre Satan et le monde céleste. [102] (Matthieu 27:51). Satan tomba comme un éclair. Quand Christ s'exclama : « Tout est accompli », la main invisible de Dieu déchira de haut en bas la toile solide du voile du temple, laissant à découvert le chemin vers le lieu saint. Dieu inclina la tête, satisfait. Maintenant, sa justice et sa miséricorde pouvaient se combiner; il pouvait être juste et cependant justifier tous ceux qui croiraient en Christ. Il contempla la victime qui expirait sur la croix, et dit : « Tout est consumé. La race humaine aura un autre jugement. » Le prix de la rédemption fut payé, et Satan tomba du ciel comme un éclair. [103] 38 et 39. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:38. Jean 20 16 et 17. (chapitre 17:24; Ésaïe 13:12; Matthieu 28:18; Hébreux 1:6) Le contrat ratifié. Jésus ne voulut pas recevoir l'hommage des siens tant qu'il ne saurait pas si son sacrifice avait été accepté du Père, et jusqu'à ce qu'il reçoive la sécurité de Dieu lui-même que son expiation pour les péchés de son peuple avait été complète et totale, et que par son sang celui-ci pourrait gagner la vie éternelle. Jésus monta immédiatement au ciel et se présenta devant le trône de Dieu, en montrant les marques de la honte et de la cruauté sur ses tempes, ses mains et ses pieds; mais il refusa de recevoir la couronne de gloire et le manteau royal, et il refusa aussi l'adoration des anges, comme il avait refusé l'hommage de Marie, jusqu'à ce que le Père lui indique que son offrande avait été acceptée. De plus, il avait une requête à présenter concernant ses élus sur la terre. Il souhaitait que la relation que ses rachetés auraient dans le ciel et avec son Père à partir de maintenant, soit clairement définie. Son Église devait être justifiée et acceptée avant qu'il puisse accepter l'hommage céleste. Il déclara que sa volonté était que là où il serait, son Église y soit aussi. S'il devait recevoir la gloire, son peuple devait la partager. Ceux qui souffrent avec Lui sur la terre devront règner finalement avec Lui dans son royaume. Christ intercéda d'une façon extrêmement explicite pour son Église, identifiant ses intérêts avec ceux de celle-ci, plaidant avec un amour et une constance plus puissants que la mort, pour les droits et les titres qu'il gagna pour elle. La réponse de Dieu à cette demande se manifesta par la proclamation : « Que tous les anges l'adorent. » Chaque commandant angélique obéit à l'ordre royal, et dans tout le ciel résonna une fois après l'autre : Digne, digne est l'Agneau qui était mort, et qui vit à nouveau comme vainqueur triomphant ! L'innombrable armée des anges se prosterna devant le Rédempteur. La requête de Christ était accordée : l'Église est justifiée par Lui, son Représentant et son Chef ! Ici, le Père ratifia le contrat passé avec son Fils : qu'en Lui, tous ceux qui se repentiraient et obéiraient seraient réconciliés et obtiendraient la faveur divine par les mérites de Christ. Christ garantit qu'il rendrait « les hommes plus rares que l'or fin, je les rendrai plus rares que l'or d'Ophir ». Tout pouvoir dans le ciel et sur la terre est donné désormais au Prince de la vie. Cependant, il n'oublia pas ses pauvres disciples dans un monde pécheur, mais il se prépara à revenir vers eux et leur impartir sa puissance et sa gloire. De cette manière, le Rédempteur de l'humanité met en relation la terre et le ciel, et l'homme fini avec le Dieu infini, par son propre sacrifice. [104] 17. (Jean 10:18) Tout ce que Christ était demeura dans la tombe. Jésus dit à Marie : « Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. » Quand il ferma les yeux en mourant sur la croix, l'âme de Christ n'alla pas immédiatement au ciel, comme beaucoup le croient. Sinon, comment ses paroles : « Je ne suis pas encore monté vers mon Père. » L'Esprit de Jésus dormit dans la tombe, dans son corps, et il ne s'en est pas allé au ciel en volant, pour exister là-haut séparément et contempler les disciples affligés qui oignaient le corps duquel il s'était envolé. Tout ce qui comprend la vie et l'intelligence de Jésus demeura dans son corps dans le sépulcre, et quand il en sortit, il était un être complet. Il n'a pas eu besoin d'appeler son esprit pour qu'il revienne du ciel. Il avait le pouvoir de donner sa vie, pour la reprendre. [105] 22 et 23. Une anticipation de la Pentecôte. Le fait pour Christ de souffler le Saint-Esprit sur ses disciples et de leur impartir sa paix, fut comme quelques gouttes précédant l'abondante pluie qui devait être donnée au jour de la Pentecôte. Jésus imprima dans l'esprit de ses disciples le fait que, à mesure qu'ils avanceront dans l'oeuvre qui leur a été confiée, ils comprendront plus pleinement la nature de cette oeuvre et la manière dont le royaume sera établi sur la terre. Ils furent nommés témoins du Sauveur. Ils devaient témoigner de ce qu'ils avaient vu et entendu de sa résurrection; ils devaient répéter les bonnes paroles qui provenaient de ses lèvres. Ils se familiarisaient avec son saint caractère. Il était comme un ange debout dans le soleil, mais sans projeter aucune ombre. L'oeuvre sacrée des apôtres était de présenter le caractère immaculé de Christ aux hommes comme la norme de leur vie. Les disciples avaient été en relation si intime avec ce Modèle de sainteté, que dans une certaine mesure, ils Lui ressemblaient dans le caractère, et ils étaient surtout capables de faire connaître au monde ses préceptes et son exemple. [106] 23. (Matthieu 16:18,19; 18:18) L'homme ne peut enlever aucune tache de péché. Christ n'a donné aucun droit ecclésiastique pour pardonner les péchés ni pour vendre des indulgences pour que les hommes puissent pécher sans encourir la disgrâce de Dieu; il ne donna pas non plus à ses serviteurs la liberté d'accepter des cadeaux ou des pots-de-vin pour couvrir les péchés, et qu'ils puissent éviter sa censure divine. Jésus chargea ses disciples de prêcher la rémission des péchés en son nom [de Jésus] à toutes les nations. Mais eux-mêmes ne reçurent pas le pouvoir d'ôter une tache de péché des enfants d'Adam. Quiconque attire les gens à lui-même comme s'il était investi de pouvoir pour pardonner les péchés, encourt la colère de Dieu parce qu'il dévie les âmes de Celui qui pardonne vers le mortel faible et faillible. [107] 25 à 29. La tendresse gagna Thomas. Dans sa relation avec Thomas, Jésus donna à ses disciples une leçon au sujet de la manière dont ils devraient traiter ceux qui ont des doutes sur les vérités religieuses et les rendent proéminents. Il n'attrista pas Thomas par des paroles de reproche, il n'entama pas une controverse avec lui, mais il se révéla à celui qui doute avec une notable condescendance et de la tendresse. Thomas avait assumé une position qui n'était pas raisonnable en établissant les conditions de sa foi; mais Jésus, par son amour généreux et sa considération, abattit toutes les barrières que Thomas avait érigées. La controverse persistante affaiblira rarement l'incrédulité, mais elle fera plutôt que la personne se place sur la défensive, trouvant ainsi de nouveaux arguments et des excuses. Jésus, révélé par son amour et sa miséricorde comme le Sauveur crucifié, arrachera de beaucoup de lèvres qui furent autrefois mal disposées, la reconnaissance de Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » [108] Jean 21 15 à 17. Pierre apprend à enseigner. Là, se trouvait Pierre qui avait renié son Seigneur. Après sa chute et sa conversion, Jésus lui dit : « Pais mes agneaux. » Avant que les pieds de Pierre ne glissent, il n'avait pas l'esprit de mansuétude nécessaire pour alimenter les agneaux. Mais après qu'il soit parvenu à comprendre ses propres défaillances, il sut comment guider les perdus et ceux qui étaient tombés. Il pouvait s'approcher d'eux avec une tendre sympathie et les aider. [109] (Luc 22:31,32). L'authentique restauration atteint les racines. Pierre n'oublia jamais la triste scène de son humiliation. Il n'oublia pas qu'il avait renié Christ et il ne pensa pas qu'après tout, ce n'était pas un grand péché. Tout était douloureusement réel pour le disciple égaré. Sa douleur pour son péché fut aussi intense que son reniement l'avait été. Après sa conversion, les affirmations antérieures ne furent pas faites avec la manière et l'esprit d'autrefois. Trois fois, Christ mit Pierre à l'épreuve après sa résurrection. Il lui dit : « Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu plus que ne m'aiment ceux-ci ? » Il lui répondit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. » Il lui dit : « Pais mes agneaux. » Pour la seconde fois, il lui demanda : « Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu ? » Pierre lui répondit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. » Il lui dit : « Pais mes brebis. » Cette question qui sondait le coeur était nécessaire dans le cas de Pierre, et elle nous est aussi nécessaire. L'oeuvre de restauration ne peut jamais être complète à moins qu'elle ne parvienne aux racines du mal. Plusieurs fois, les branches avaient été coupées, mais la racine d'amertume avait été laissée pour qu'elle ressurgisse et en contamine beaucoup. Mais elle doit arriver jusqu'aux profondeurs même du mal caché, les sens moraux doivent être jugés à la lumière de la présence divine. La vie quotidienne témoignera si l'oeuvre est authentique ou non. Quand Christ demanda à Pierre pour la troisième fois : « M'aimes-tu ? », la sonde atteignit le plus profond de son âme. Pierre se jugeant lui-même, tomba sur le Rocher, et dit : « Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. » Voilà l'oeuvre qui correspond à chaque âme qui a déshonoré Dieu et a blessé le coeur de Christ en niant la vérité et la justice. Si l'âme tentée supporte le processus de l'épreuve et que le moi ne revient pas à la vie pour se sentir blessé et maltraité par l'épreuve, ce couteau pénétrant révèle que l'âme est morte au moi, mais vivant en Dieu. Certains affirment que si une âme trébuche et tombe, elle ne peut jamais récupérer sa position, mais le cas que nous avons devant nous le contredit. Avant son reniement, Christ avait dit à Pierre : « Toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. » En lui confiant la direction des âmes pour lesquelles il avait donné sa vie, Christ donna à Pierre la plus grande évidence de sa confiance en sa restauration. Il le chargea d'alimenter non seulement les brebis mais aussi les agneaux : une oeuvre très vaste et plus délicate que celle qui lui avait été assignée jusqu'ici. Il ne lui dit pas seulement de présenter la parole de vie aux autres, mais qu'il devait être un berger du troupeau. [110] 18 et 19. (Matthieu 19:28; 25:31; Romains 8:17; 1 Pierre 4:13) Un Pierre transformé. Pierre était maintenant assez humble pour entendre les paroles de Christ, et sans poser plus de questions, le disciple, une fois impatient, vantard et sûr de lui-même, devint soumis et contrit. Sans aucun doute, il suivit son Seigneur, le Seigneur qu'il avait renié. La pensée que Christ ne l'avait pas renié ni rejeté fut pour Pierre une lumière, une consolation et une bénédiction. Il crut qu'il pouvait choisir la manière dont il serait crucifié, mais ce serait avec la tête en bas. Et Pierre qui participa de si près aux souffrances de Christ, participera aussi à sa gloire quand Jésus « s'assiéra sur le trône de sa gloire ». [111] Notes : 1. The Review and Herald 5/4/1906 2. The Review and Herald 4/9/1900 3. The Review and Herald 15/6/1905 4. The Review and Herald 29/10/1895 5. Lettre 8; 1895 6. The Signs of the Times 10/5/1899 7. Manuscript 140, 1903 8. Lettre 32, 1899 9. The Signs of the Times 13/2/1912 10. The Signs of the Times 30/7/1896 11. The Review and Herald 5/4/1906 12. The Signs of the Times 30/7/1896 13. The Signs of the Times 15/2/1899 14. The Signs of the Times 9/6/1898 15. Manuscript 77, 1899 16. General Conference Bulletin 6/4/1903, p. 89 17. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 99-100 18. The Signs of the Times 30/12/1889 19. The Review and Herald 29/4/1902 20. The Signs of the Times 7/3/1895 21. Lettre 43, 1895 22. The Review and Herald 13/12/1892 23. Lettre 5, 1900 24. Manuscript 69, 1912 25. Lettre 73, 1897 26. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 147 27. The Review and Herald 18/6/1901 28. Lettres 19, 1901 29. Manuscript 105, 1901 30. Manuscript 81, 1906 31. Manuscript 33, 1911 32. Lettre 64, 1900 33. Manuscript 112, 1898 34. Manuscript 33, 1911 35. Manuscript 33, 1911 36. Manuscript 33, 1911 37. Manuscript 136, 1899 38. Manuscript 39, 1894 39. Lettre 12a, 1893 40. The Youth’s Instructor 21/6/1900 41. The Review and Herald 12/6/1900 42. Manuscript 22, 1897 43. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 14 -15 44. Manuscript 45, 1897 45. The Signs of the Times 30/9/1889 46. The Review and Herald 29/9/1891 47. The Review and Herald 16/11/1897 48. The Review and Herald 14/6/1898 49. Manuscript 43, 1893 50. Lettre 210, 1899 51. The Review and Herald 14/6/1898 52. The Review and Herald 30/6/1910 53. Manuscript 160, 1898 54. Lettre 63, 1893 55. Manuscript 17, 1899 56. Lettre 10, 1897 57. Manuscript 133, 1899 58. Manuscript 103, 1902 59. Lettres 43, 1896 60. Manuscript 82, 1898 61. Manuscript 41, 1897 62. The Review and Herald 7/1/1890 63. Manuscript 41, 1897 64. Manuscript 1, 1892 65. Lettre 11a, 1894 66. The Signs of the Times 10/5/1899 67. Manuscript 85, 1901 68. The Review and Herald 9/11/1897 69. The Signs of the Times 29/11/1910 70. Lettre 31a, 1894 71. Lettre 43, 1895 72. The Signs of the Times 18/4/1892 73. Manuscript 96, 1898 74. The Review and Herald 25/4/1893 75. The Review and Herald 25/11/1884 76. The Review and Herald 13/9/1898 77. Manuscript 29, 1906 78. Manuscript 52, 1904 79. Manuscript 124, 1903 80. The Signs of the Times 27/1/1898 81. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 260, 261 82. The Signs of the Times 10/5/1899 83. The Signs of the Times 10/5/1899 84. Manuscript 52, 1904 85. Manuscript 159, 1903 86. The Review and Herald 10/6/1890 87. The Review and Herald 5/10/1886 88. Manuscript 58, 1897 89. (Manuscript 153, 1898). 90. The Review and Herald 20/4/1897 91. Manuscript 52, 1904 92. The Review and Herald 1/6/1905 93. Manuscript 111, 1903 94. The Review and Herald 17/10/1893 95. Manuscript 51, 1897 96. Manuscript 49, 1898 97. The Review and Herald 23/1/1900 98. The Youth’s Instructor 1/2/1900 99. Manuscript 127, non daté 100. Manuscript 45, 1897 101. Manuscript 111, 189 102. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 183-184 103. Manuscript 111, 1897 104. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 202, 203 105. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 203, 204 106. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 243, 244 107. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 245, 246 108. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 222 109. Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists 121 110. The Youth’s Instructor 22/12/1898 111. The Youth’s Instructor 22/12/1898 Chapitre 44 Actes Actes 1 1 à 5. (Luc 1:1-4) Paternité littéraire du livre des Actes. Luc, l'auteur du livre des Actes, et Théophile, à qui il est adressé, avaient joui d'un agréable compagnonnage. Théophile avait reçu de Luc beaucoup d'instructions et un grand discernement spirituel. Celui-ci avait été le maître de Théophile, et il sentait encore la responsabilité de le diriger et de l'instruire, de le soutenir et de le protéger dans sa tâche. La coutume de cette époque était que l'auteur envoyait son manuscrit à quelqu'un pour l'examiner et le critiquer. Luc choisit Théophile, comme homme de confiance, pour qu'il accomplisse cette oeuvre importante. Il dirigea d'abord l'attention de Théophile sur le récit de la vie de Christ tel qu'il est présenté dans l'Évangile de Luc, que le même auteur avait adressé à Théophile. Les enseignements de Christ devaient être préservés dans des manuscrits et des livres. [1] 7 et 8. L'Évangile doit être prêché d'une manière simple et pas en lançant des spéculations. Les disciples avaient le désir de connaître le moment exact de la révélation du royaume de Dieu; mais Jésus leur dit qu'il ne leur était pas permis d'en connaître les temps ou les moments, car le Père ne les avait pas révélés. Comprendre quand le royaume de Dieu devait être restauré n'était pas la chose la plus importante qu'ils devaient connaître. Ils devaient être trouvés en train de suivre le Maître, en train de prier, d'attendre, de veiller et de travailler. Ils devaient être les représentants du caractère de Christ auprès du monde. Ce qui était essentiel pour une vie chrétienne pleine de succès, à l'époque des disciples, est aussi essentiel pour nous aujourd'hui. Et Il leur dit : « Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous. » Et que devaient-ils faire après que le Saint-Esprit soit descendu sur eux? « Et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. » C'est aussi l'oeuvre dont nous devons nous occuper. Au lieu de vivre dans l'attente d'un moment ou d'un temps spécial d'excitation, nous devons profiter des opportunités présentes, en faisant ce qui doit être fait pour que les âmes puissent être sauvées. Au lieu de consumer les facultés de notre esprit en spéculations sur les temps et les moments que le Seigneur a fixés dans son seul pouvoir, et qu'il n'a pas révélés aux hommes, nous devons abdiquer devant le contrôle du Saint-Esprit pour accomplir nos devoirs actuels, pour donner le pain de vie non altéré par les opinions humaines, aux âmes qui sont en train de périr par manque de la vérité. Satan est toujours prêt à remplir les esprits avec des théories et des calculs qui dévient les hommes de la vérité présente et les rendent incapables de donner au monde le message du troisième ange. Il en fut toujours ainsi, car notre Sauveur a dû fréquemment reprendre ceux qui se complaisaient dans les spéculations et qui recherchaient ces choses que le Seigneur n'avait pas révélées. Jésus était venu sur la terre pour impartir des vérités importantes aux hommes, et il désirait impressionner leur esprit de la nécessité de recevoir et d'obéir aux préceptes et aux instructions, d'accomplir les devoirs présents; et les messages de Jésus étaient d'une nature telle qu'ils apportaient la connaissance pour leur usage quotidien immédiat. Jésus a dit : « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Tout ce qui a été fait et dit l'a été dans ce seul but : d'affermir la vérité dans leur esprit pour qu'ils puissent atteindre la vie éternelle. Jésus ne vint pas pour surprendre les hommes avec de grandes annonces sur un temps spécial où un grand événement surviendrait; il vint pour instruire et sauver ceux qui étaient perdus. Il ne vint pas pour réveiller et satisfaire la curiosité, car il savait que cela ne ferait qu'augmenter l'appétit pour l'inconnu et le merveilleux. Son propos était d'impartir la connaissance par laquelle les hommes pourraient croître en force spirituelle et avancer par le chemin de l'obéissance et de la véritable sainteté. Il ne transmettait que les instructions qui pouvaient être appropriées aux besoins de leur vie quotidienne, et seulement la vérité qui pourrait être donnée à d'autres de la même manière. Il ne fit pas de nouvelles révélations aux hommes, mais il ouvrit leur intelligence aux vérités qui avaient été, pendant longtemps, obscurcies ou déformées par les faux enseignements des prêtres et des maîtres. Jésus restitua les gemmes de la vérité divine à leur place, dans l'ordre où elles avaient été données aux patriarches et aux prophètes. Et après leur avoir accordé cette précieuse instruction, il promit de leur donner le Saint-Esprit par lequel toutes les choses qui leur avaient été dites leur seraient rappelées. Nous sommes continuellement en danger de nous placer au-dessus de la simplicité de l'Évangile. Beaucoup ont le désir intense de surprendre le monde par quelque chose d'original, qui transporte les gens dans un état d'extase spirituelle et change l'ordre actuel de ce qui est connu. Il y a, sans doute, un grand besoin de changement dans l'ordre actuel de ce que nous connaissons, car la sainteté de la vérité présente n'est pas comprise comme elle devrait l'être; mais le changement dont nous avons besoin est un changement de coeur qui seulement peut s'obtenir en recherchant individuellement la bénédiction de Dieu, en l'implorant dans la recherche de son pouvoir, en priant avec ferveur pour que sa grâce vienne sur nous et puisse transformer nos caractères. Voilà le changement dont nous avons besoin aujourd'hui, et pour parvenir à cette expérience nous devons utiliser une énergie persévérante et manifester une ferveur sincère : que dois-je faire pour être sauver ? Nous devons savoir avec exactitude quels pas nous sommes en train de donner vers le ciel. Christ donna à ses disciples des vérités dont la largeur, la profondeur et la valeur furent peu appréciés et même pas comprises; et la même condition existe aujourd'hui parmi le peuple de Dieu. Nous avons échoué aussi dans notre compréhension de la grandeur, dans notre perception de la beauté de la vérité que Dieu nous a confiée aujourd'hui. Si nous avancions en connaissance spirituelle, nous verrions la vérité se développer et grandir d'une manière que nous n'avons même pas imaginée; mais jamais elle ne se développera de telle façon que nous puissions penser que nous pouvons connaître les temps et les saisons que le Père a fixés par sa seule puissance. Plusieurs fois j'ai été mise en garde quant à fixer des dates. Il n'y aura jamais plus de message pour le peuple de Dieu basé sur un temps fixé. Nous ne savons pas non plus le temps défini pour le déversement du Saint-Esprit, ni pour la venue de Christ. [2] 8. (Jean 15:26,27) Un don incomparable. Christ détermina que quand il quitterait cette terre, il accorderait un don à ceux qui ont cru en Lui et à ceux qui croiraient en Lui. Quel don suffisamment précieux pouvait-il concéder pour marquer et honorer son ascension au trône de médiation ? Il devait être digne de sa grandeur et de sa royauté. Christ décida de donner, comme son représentant, la troisième personne de la Divinité. Ce don ne pouvait être égalé. Il donnerait tous ses dons en un seul, et son don serait l'Esprit divin, ce pouvoir transformateur, éclairant et sanctifiant ? Christ souhaitait être dans une situation où il pourrait réaliser l'oeuvre la plus importante avec peu de moyens simples. Le plan du salut est complet, cependant ses parties sont minimes, et chacune dépend des autres; mais toutes agissent ensemble avec le maximum de simplicité et en complète harmonie. Christ est représenté par le Saint-Esprit, et quand l'Esprit est apprécié, quand ceux qui sont dirigés par l'Esprit communiquent aux autres l'énergie de laquelle ils sont saturés, une corde invisible vibre qui électrise tout l'être. Oh, que tous puissent comprendre combien les recours divins sont illimités ! [3] Le Saint-Esprit donne de l'autorité divine. Jésus dit : « Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins. » L'union du Saint-Esprit et le témoignage du témoin vivant est ce qui avertira le monde. L'ouvrier de Dieu est l'instrument par lequel la communication céleste est donnée, et le Saint-Esprit donne l'autorité divine à la parole de vérité. [4] 8 et 9. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:1 à 4. 9. (Psaume 24:7 à 10; 47 :5 et 6; 68:17 et 18; Éphésiens 4:8) Christ monta au ciel en tant que Roi. Christ vint sur la terre en tant que Dieu revêtu de l'humanité. Il monta au ciel en tant que Roi des saints. Son ascension fut digne de son caractère élevé. Il s'en alla comme celui qui est puissant dans la bataille et vainqueur, qui mène en captivité la captivité. Il fut accompagné par l'armée céleste, entre les ovations et les acclamations de louange et les chants célestes. Les disciples purent écouter seulement pendant quelques moments le chant des anges quand le Seigneur monta ses mains étendues pour les bénir. Ils n'entendirent pas le salut qu'il reçut. Il n'eut pas à supplier pour entrer. Tout le ciel fut honoré de sa présence. Le sceau du ciel a été appliqué sur l'expiation de Christ. [5] 9 à 11. (Luc 24:50,51) La gloire totale de l'ascension fut révélée. Le succès le plus précieux pour les disciples lors de l'ascension de Jésus, fut qu'il se sépara d'eux pour aller au ciel sous la forme tangible [personnelle] de leur divin Maître. Les disciples ne virent pas seulement leur Seigneur monter, mais ils reçurent des anges le témoignage qu'il était allé occuper le trône de son Père dans le ciel. Le dernier souvenir que les disciples emportèrent de leur Seigneur était celui de l'Ami compréhensif et du Rédempteur glorifié. Moïse couvrit son visage pour cacher la gloire de la Loi qui se réfléchissait sur lui, et la gloire de l'ascension de Christ fut cachée aux yeux humains. La splendeur de l'escorte céleste et l'ouverture des portes glorieuses de Dieu pour lui donner la bienvenue, ne devaient pas être contemplées par des yeux mortels. Si le parcours de Christ vers le ciel avait été montré aux disciples dans toute sa gloire inexprimable, ils n'auraient pas pu supporter ce spectacle. S'ils avaient contemplé les myriades d'anges et entendu les exclamations de triomphe venant des merveilleuses murailles du ciel quand les portes éternelles furent atteintes, le contraste entre cette gloire et leur vie dans un monde d'épreuves aurait été si grand qu'ils n'auraient pas pu reprendre la charge de leur vie sur la terre, ils se seraient difficilement préparés à accomplir avec courage et fidélité la mission que le Sauveur leur avait confiée. Et même si le Saint-Esprit qui leur fut envoyé n'avait pas été apprécié comme il l'aurait dû, il n'aurait pu parvenir à fortifier suffisamment leur coeur pour supporter les reproches, les outrages, la prison et la mort, si cela avait été nécessaire. Les sens ne devaient pas être bouleversés par les gloires du ciel au point de perdre de vue le caractère de Christ sur la terre, qu'ils devaient imiter. Ils devaient garder clairement dans leur mémoire la beauté et la majesté de la vie de Christ, la parfaite harmonie de tous ses attributs et la mystérieuse union dans sa nature de la Divinité et de l'humanité. Il valait mieux que la relation terrestre des disciples avec leur Sauveur se termine dans la solennelle, paisible et sublime manière elle prit fin. Son ascension visible de ce monde fut en harmonie avec sa vie humble et calme. [6] 11. La sainte humanité emmenée au ciel. Christ monta au ciel en emportant une humanité sanctifiée et sacrée. Il emporta cette humanité avec Lui dans les cours célestes, et à travers les siècles éternels il l'a gardera, comme Celui qui racheta chaque être humain qui sera dans la ville de Dieu. [7] (Jean 12:45; Colossiens 1:15; Hébreux 1:3) Un Sauveur personnel. Christ vint dans le monde en tant que Sauveur personnel. Il représentait Dieu personnellement. Il monta là-haut comme Sauveur personnel, et il reviendra comme il monta au ciel : comme un Sauveur personnel. [8] (Matthieu 28:20; Jean 14:2,3; 16:24; Hébreux 9:24) Une nouvelle vision du ciel. Quel motif de se réjouir pour les disciples de savoir qu'ils avaient un tel Ami dans le ciel pour intercéder pour eux ! Grâce à l'ascension visible de Christ, tous leurs concepts et leurs spéculations au sujet du ciel changèrent. Antérieurement, le ciel avait été pour eux une région de l'espace illimitée, habitée par des esprits éthérés. Mais maintenant, le ciel était en relation avec la pensée de Jésus, qu'ils avaient aimé et honoré au-dessus de tous les autres, avec qui ils avaient conversé et voyagé, qu'ils avaient touché même après sa résurrection, qui avait apporté l'espérance et la consolation à leurs coeurs, et qui, alors que ces paroles : « Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde », étaient toujours sur ses lèvres, avait été enlevé sous leurs yeux tandis que le son de sa voix leur parvenaient alors qu'un char de nuées d'anges le recevaient. Le ciel ne pouvait déjà plus leur paraître comme un espace indéfini et incompréhensible, plein d'esprits intangibles. Maintenant, ils le considéraient comme leur futur foyer, où leur bien-aimé Rédempteur était allé leur préparer des maisons. La prière revêtait un nouvel intérêt car elle était une communion avec leur Sauveur. Avec des émotions nouvelles et touchantes, et la ferme confiance que leurs prières seraient entendues, ils se réunirent dans la chambre haute pour offrir leurs requêtes et pour demander selon la promesse du Sauveur, qui avait dit : « Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » Ils priaient dans le nom de Jésus. Ils avaient un Évangile à prêcher : Christ sous la forme humaine, un homme de douleur; Christ dans son humiliation, arrêté par des mains impies et crucifié; Christ ressuscité et monté au ciel en présence de Dieu pour être l'Avocat de l'homme; Christ qui reviendra avec puissance et une grande gloire sur les nuées des cieux. [9] 14. La foi des frères de Jésus affermie. « Avec les frères de Jésus. » Ils avaient beaucoup perdu à cause de leur incrédulité. Ils avaient été parmi ceux qui doutaient quand Jésus apparut en Galilée. Mais maintenant ils croyaient fermement que Jésus était le Fils de Dieu, le Messie promis. Leur foi fut affermie. [10] 26. (Josué 7:16-18) Tirer au sort n'est pas une preuve de foi. Que personne ne s'écarte des principes solides et raisonnables que Dieu a donnés pour la conduite de son peuple, pour dépendre de recours tel que le pile ou face pour chercher la volonté de Dieu. Un tel procédé plait à l'ennemi des âmes, car il se charge de manipuler la pièce et par son moyen il atteint ses objectifs. Que personne ne soit si facilement trompé en plaçant sa confiance dans de tels moyens. Que personne ne se rabaisse en ayant recours à des moyens vulgaires pour rechercher la direction pour des sujets importants en relation avec l'oeuvre de Dieu. Le Seigneur ne travaille pas en se servant du hasard. Cherchez-le avec ferveur dans la prière. Il impressionnera l'esprit, et donnera le langage et l'expression. Le peuple de Dieu doit être éduqué pour qu'il ne se confie pas dans les inventions humaines ni dans des preuves incertaines comme recours pour connaître la volonté de Dieu à leur sujet. Satan et ses agents sont toujours prêts pour pénétrer par n'importe quelle ouverture qui se présente dans le but d'écarter les âmes des principes purs de la Parole de Dieu. Ceux qui sont conduits et enseignés par Dieu n'accepteront pas des plans qui ne sont pas approuvés par un « Ainsi dit Jéhovah ». [11] Ne déposez pas votre foi dans les tirages au sort. Nous avons dans la Bible un clair « Ainsi dit Jéhovah » au sujet de tous les devoirs de l'Église. Lisez votre Bible avec beaucoup de prières. N'essayez pas d'humilier les autres, mais humiliez-vous vous-mêmes devant Dieu, et traitez chacun avec amabilité. Le plan de Dieu n'est pas que les dirigeants de l'Église tirent au sort. [12] Actes 2 Lisez Actes 2 et présentez-le. Lisons et présentons aux autres le second chapitre du livre des Actes. Nous avons besoin d'une piété plus profonde et de l'humilité sincère du grand Maître. Il m'a été montré que tout le livre des Actes est notre livre de texte. Nous avons tous besoin d'humilier individuellement notre coeur et d'expérimenter quotidiennement la conversion. [13] 1 à 4. (Chapitre 1:8,9; Éphésiens 4:8) La promesse de Christ accomplie. Le moment était maintenant arrivé. L'Esprit avait attendu la crucifixion, la résurrection et l'ascension de Christ. Pendant dix jours, les disciples présentèrent leurs requêtes pour leur déversement de son Esprit et dans le ciel, Christ ajoutait son intercession. C'était le moment de l'ascension et du commencement du ministère, et une opportunité de se réjouir dans le ciel. Il était monté là-haut en emmenant la captivité en captivité, et maintenant il demandait le don de l'Esprit pour pouvoir le déverser sur ses disciples. [14] Le dépôt de puissance du ciel n'est pas fermé. Dieu est disposé à nous donner une bénédiction similaire quand nous la cherchons avec ferveur. Le Seigneur n'a pas fermé le dépôt du ciel après avoir déversé son Esprit sur les premiers disciples. Nous aussi nous pouvons recevoir la plénitude de sa bénédiction. Le ciel est plein des trésors de la grâce divine, et ceux qui s'approchent de Dieu avec foi peuvent demander tout ce qu'il a promis. Si nous n'avons pas son pouvoir, c'est à cause de notre longue léthargie spirituelle, à cause de notre indifférence et de notre indolence. Sortons de ce formalisme et de cette immobilité. [15] (Osée 6:3; Joël 2:23,28,29; Zacharie 10:1; Apocalypse 18:1) La Pentecôte répétée avec une puissance plus grande. C'est avec un désir fervent que j'anticipe le temps où les évènements de la Pentecôte se répéteront avec plus de puissance. Jean dit : « Je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. » Alors, comme lors de la Pentecôte, les gens entendront la vérité qui sera présentée à chaque homme dans sa propre langue. Dieu pourra accorder une nouvelle vie à chaque âme qui désire sincèrement le servir, et toucher les lèvres avec un charbon ardent pris de l'autel et les rendre éloquents dans leur louange à Dieu. Des milliers de voix seront imprégnées de puissance pour présenter publiquement les vérités admirables de la Parole de Dieu. La langue sera libérée du bégaiement, et les timides recevront la force nécessaire pour un témoignage courageux de la vérité. Le Seigneur veut aider son peuple à purifier le temple de l'âme de toute contamination, et maintenir une relation si intime avec Lui qu'ils puissent être participants de la pluie de l'arrière saison quand elle sera déversée. [16] 1 à 4, 14, 41. (Éphésiens 4:30) Une récolte des semailles de Christ. Nous pouvons voir, dans l'oeuvre qui fut faite à la Pentecôte, ce qui se fera par l'exercice de la foi. Ceux qui crurent en Christ furent scellés par le Saint-Esprit. Quand les disciples étaient réunis, « il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. » Et Pierre se leva parmi eux et parla avec une grande puissance. Parmi ceux qui l'écoutaient il y avait des Juifs pieux qui étaient sincères dans leur croyance. Mais le pouvoir qui accompagnait les paroles de l'orateur les convainquit que Christ était vraiment le Messie. Quelle oeuvre prodigieuse fut accomplie ! Trois mille personnes se convertirent en un jour. La semence avait été jetée par le plus grand Maître que le monde ait jamais connu. Pendant trois ans et demi, le Fils de Dieu avait vécu en Judée, proclamant le message de l'Évangile de vérité et accomplissant des signes et des prodiges inouis. La semence avait été semée, et après l'ascension de Christ la récolte fut recueillie. Il y en eut plus qui se convertirent par un sermon, le jour de la Pentecôte, que durant toutes les années du ministère de Christ. C'est de cette manière prodigieuse que Dieu agira quand les hommes s'abandonneront au contrôle de l'Esprit. [17] 1 à 12. (Chapitre 4:13) La seconde édition de l'enseignement de Christ. Après que les disciples aient reçu le baptême du Saint-Esprit, les prêtres et les gouverneurs s'étonnaient des paroles qu'ils prononçaient, car ils les connaissaient comme des hommes illettrés et ignorants; mais ils se rendaient compte qu'ils avaient été avec Jésus. Leur enseignement était une seconde édition des enseignements de Christ : la présentation de vérités simples et grandes qui illuminèrent les esprits enténébrés et convertirent des milliers en un jour. Les disciples commencèrent à comprendre que Christ était un Avocat dans les cours célestes et qu'il avait été glorifié. Ils pouvaient parler parce que le Saint-Esprit leur inspirait les paroles. [18] 17 et 18. Voir le com. d'EGW sur Joël 2:28 et 29. Actes 3 17. Il n'y a pas d'excuse pour l'ignorance volontaire. « Vous avez agi par ignorance »dit Pierre; mais cette ignorance n'excusait pas le fait, car il leur avait été accordé beaucoup de lumière. On nous présente la déclaration que s'ils avaient su qu'il était le Prince de la Vie, ils ne l'auraient pas crucifié. Mais pourquoi ne le savaient-ils pas ? Parce qu'ils préférèrent ne pas le savoir. Ils n'avaient aucun intérêt pour sonder et étudier, et leur ignorance amena leur ruine éternelle. Ils avaient eu la plus grande évidence pour baser leur foi, et devant Dieu ils étaient dans l'obligation d'accepter l'évidence qui leur était donnée. Leur incrédulité les rendit coupables du sang du Fils unique du Dieu infini. [19] Actes 4 12. Voir le com. d'EGW sur 1 Timothée 2:5. 13. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:1 à 12. Actes 5 1 à 11. Sainteté des voeux et des promesses. Les gens ont besoin d'être impressionnés par la sainteté de leurs voeux et de leurs promesses pour la cause de Dieu. De telles promesses, en général, n'étaient pas considérées aussi obligatoires qu'un billet à ordre entre hommes. Cependant, une promesse est-elle moins sacrée et obligatoire parce qu'elle est faite à Dieu ? Parce qu'elle manque de termes techniques et n'ont pas de valeur légale, le chrétien négligera-t-il l'obligation d'accomplir sa parole ? Aucun document légal ou billet à ordre n'est plus obligatoire qu'une promesse faite à la cause de Dieu. [20] 29. Que dit Dieu ? Nous ne devrions pas nous demander quelle est la pratique des hommes, ni quelle est la coutume du monde ? La question de grande importance pour chaque âme est : qu'a fait Dieu ? Nous devrions lire sa Parole et lui obéir, sans tordre un seul trait de lettre de ses demandes, mais agir sans prendre en compte les traditions humaines et leur autorité. [21] 31. (Romains 2:4) La repentance est un don de Christ. La repentance est un don de Christ au même titre que le pardon, et on ne peut pas la trouver dans le coeur où Christ n'agit pas. Nous ne pouvons pas nous repentir sans l'Esprit de Christ qui réveille la conscience, et nous ne pouvons pas être pardonnés sans Christ. Christ attire le pécheur en montrant son amour sur la croix, et ceci attendrit le coeur, impressionne l'esprit et inspire la contrition et la repentance dans l'âme. [22] Actes 6 1 à 7. Les responsabilités dans l'oeuvre de Dieu doivent être partagées. Le Seigneur nous donne ici un exemple du soin qu'il doit y avoir quand des hommes sont élus pour son service. Un seul homme, dans ce cas, n'eut pas à sa charge une grande responsabilité. Sept hommes furent choisis, et ils durent travailler intimement unis à son oeuvre. [23] Actes 7 22. Voir le com. d'EGW sur Exode 2:11. Actes 8 4. Voir le com. d'EGW sur chapitre 18:2. 9 à 24. (2 Pierre 1:14,15) Paul et Pierre martyrisés à Rome. Les apôtres Paul et Pierre furent pendant de nombreuses années loin l'un de l'autre tandis qu'ils s'occupaient de l'oeuvre de Dieu. La mission de Paul était de porter l'Évangile aux Gentils, tandis que Pierre travaillait surtout pour les Juifs. Mais, dans la providence de Dieu, tous deux devaient donner témoignage en faveur de Christ dans la métropole du monde, et sur son sol, tous deux verseraient leur sang comme la semence d'une grande récolte de saints et de martyres. Pierre lui aussi fut arrêté et emprisonné à peu près à l'époque où Paul fut emprisonné pour la seconde fois. Paul s'était spécialement rendu détestable pour les autorités par son zèle et son succès pour découvrir les tromperies et annuler les intrigues de Simon le Magicien, le sorcier, qui les avait suivis jusqu'à Rome pour s'opposer à l'oeuvre de l'Évangile et la détruire. Néron croyait en la magie et avait protégé Simon; c'est pour cette raison qu'il était très contrarié par l'apôtre, et il ordonna son arrestation. [24] 27. Un exemple d'obéissance. Quand Dieu indiqua à Philippe son oeuvre, le disciple n'a pas dit : « Le Seigneur ne veut pas dire cela. » Non. « Il se leva, et partit. » Il avait appris la leçon de se plier à la volonté de Dieu. Il comprenait que chaque âme est précieuse devant Dieu, et des anges sont envoyés pour mettre en relation ceux qui sont en train de rechercher la lumière avec ceux qui peuvent les aider. Maintenant, comme alors, les anges attendent de conduire les hommes jusqu'à leurs prochains. Dans le cas de Philippe et de l'Éthiopien, l'oeuvre à laquelle le Seigneur appelle les siens est présentée. [25] Actes 9 1 et 2. La nouvelle foi fleurit à Damas. La nouvelle foi semble avoir acquis une vie et une énergie nouvelles à Damas. Le travail pour la supprimer devait commencer là, et Saul fut choisi pour cette oeuvre. [26] (Chapitre 22:4; 26:11) Saul confondu et trompé. Saul avait une énergie et un zèle pour éliminer une foi erronée en persécutant les saints de Dieu, les enfermant dans des prisons et en les mettant à mort. Il ne tuait pas de ses propres mains, mais il apportait sa voix dans les décisions et la soutenait avec un zèle intense. Il préparait le chemin, et livrait les croyants de l'Évangile entre les mains de ceux qui leur ôtaient la vie. Paul lui-même dit, en se référant à son zèle : J'étais « -- étant plein de zèle pour Dieu -- J'ai persécuté à mort cette doctrine, liant et mettant en prison hommes et femmes. » « Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur », recourait non pas aux plus humbles et ignorants, mais aux religieux les plus respectés du monde, aux hommes qui eurent une part dans la mise à mort de Christ, des hommes qui possédaient l'esprit et la manière de penser de Caïphe et de son entourage. Saul pensait que si ces grands hommes avaient à disposition des aides religieux et décidés, ils pourraient sans doute en finir avec cette poignée de fanatiques. Aussi, Saul « se rendit chez le souverain sacrificateur et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s'il trouvait des partisans de la nouvelle doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem ». Christ permit cela, et beaucoup, énormément, perdirent la vie pour avoir cru en Lui. Paul croyait sincèrement qu'il était en train de persécuter une secte faible, ignorante et fanatique. Il ne comprenait pas que lui-même était celui qui était trompé et dans la confusion, et que par ignorance il suivait la bannière du prince des ténèbres. [27] 1 à 4. (Chapitre 26:9; 1 Corinthiens 15:9) L'incrédulité de Saul était sincère, mais pas excusable. L'esprit qui résiste à la vérité verra tout à travers une lumière déformée. Il sera prisonnier des filets de l'ennemi, et verra les choses comme l'ennemi les voit. Saul de Tarse en était un exemple. Il n'avait pas le droit moral d'être incrédule. Mais il avait préféré accepter les opinions des hommes plutôt que le conseil de Dieu. Les prophéties qui annonçaient le Messie étaient à sa portée; mais il préféra les dires des rabbins, les paroles des hommes. Dans sa propre sagesse, Saul ne connaissait ni Dieu, ni Jésus-Christ qu'il avait envoyé. Quand plus tard, il parla de son cas, il déclara qu'il pensait qu'il devait faire beaucoup de choses contre le nom de Jésus de Nazareth. Saul était sincère dans son incrédulité. Il n'était pas présomptueux, et Jésus l'arrêta dans sa course et lui montra de quel côté il était en train de travailler. Le persécuteur accepta les paroles de Christ, et il fut converti de l'incrédulité en la foi en Christ. Saul ne traita pas avec indifférence l'incrédulité qui l'avait conduit à suivre les empreintes de Satan, et avait causé la souffrance et la mort de ceux dont le monde était indigne. Il ne prétendit pas que son erreur était excusable au jugement. Longtemps après sa conversion, il parla de lui-même comme du plus grand des pécheurs. « Je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d'être appelé apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu. » Il ne présenta aucune excuse pour son agissement cruel quand il poursuivit fidèlement les directives d'une conscience faussée. [28] 3 à 6. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 2:1 à 5. 3 à 9. Il fut aveugle afin de pouvoir voir. Quelle humiliation pour Paul de savoir que durant tout le temps qu'il utilisa ses facultés contre la vérité, pensant qu'il était en train de rendre un service à Dieu, il persécutait le Christ. Quand le Sauveur se révéla devant Paul dans les rayons brillants de sa gloire, il fut rempli de haine pour son oeuvre et pour lui-même. La puissance de la gloire de Christ aurait pu le détruire; mais Paul était un prisonnier d'espérance. Il resta physiquement aveugle à cause de la gloire de la présence de Celui qu'il avait blasphémé; mais ceci arriva afin qu'il puisse posséder une vue spirituelle, pour qu'il puisse être réveillé de la léthargie qui avait obscurci et affaibli ses perceptions. Quand sa conscience se réveilla, il réagit en s'accusant lui-même énergiquement. Le zèle de son oeuvre, sa résistance décidée à la lumière qui brillait sur lui par l'intermédiaire des messagers de Dieu, produisait maintenant dans son âme la condamnation et il était saisi par d'amers remords. Il ne se considérait déjà plus juste, mais condamné par la loi en pensée, en esprit et en actions. Il se voyait lui-même pécheur, complètement perdu, sans le Sauveur qu'il avait persécuté. Durant les jours et les nuits de sa cécité il eut le temps de réfléchir, et il s'abandonna à Christ se sentant impuissant et sans espérance. Seul Christ pouvait lui pardonner et le revêtir de justice. [29] 6. La coopération divine et humaine est nécessaire. Le Seigneur confie toujours son oeuvre à l'agent humain. C'est là la coopération divine et humaine. C'est l'homme qui agit en obéissant à la lumière divine qu'il reçoit. Si Saul avait dit : « Seigneur, je n'ai pas la moindre envie de suivre tes ordres spécifiques pour atteindre mon salut », alors, bien que le Seigneur aurait fait briller dix fois plus la lumière sur Saul, cela aurait été inutile. L'oeuvre de l'homme est de coopérer avec le divin. Et le conflit le plus dur et le plus sévère vient à l'heure de la grande décision pour chaque être humain, afin d'incliner sa volonté et le cours de sa vie devant la volonté de Dieu. Le caractère déterminera la nature de la résolution et de l'action. Ce qu'il fait n'est pas en harmonie avec les sentiments et les inclinations, mais avec la volonté connue de notre Père qui est au ciel. Suivez et obéissez aux directives du Saint-Esprit. [30] 8 et 9. (2 Corinthiens 12:7-9; Galates 6:17) Les marques du Seigneur Jésus. Il [Paul] devait porter en lui, dans son corps, dans ses yeux qui avaient été aveuglés par la lumière céleste, les marques de la gloire de Christ. [31] 18 et 19. Le baptême de Paul. Paul fut baptisé par Ananias dans le fleuve de Damas. Alors, il se fortifia par la prise d'aliments et immédiatement il commença à prêcher Jésus aux croyants de la ville, ceux-là mêmes qu'il voulait détruire quand il quitta Jérusalem. [32] 25 à 27. (Galates 1:17,18) Deux grands personnages se rencontrent. Les portes de la ville étaient jalousement gardées jour et nuit pour empêcher sa fuite. La préoccupation des disciples les conduisit à Dieu par la prière. Ils dormaient peu de temps tandis qu'ils s'évertuaient à trouver le moyen de faire échapper l'apôtre élu. Finalement, ils conçurent un plan : de nuit, il se mit dans une grande corbeille, et par une fenêtre, ils le firent descendre par la muraille. Paul s'échappa de Damas de cette manière humiliante. Après, il continua son voyage vers Jérusalem avec le désir de connaître les apôtres qui étaient là, surtout Pierre. Il souhaitait ardemment rencontrer le pêcheur galiléen qui avait vécu, prié et conversé avec Christ sur la terre. Il tenta de s'associer avec ses frères, les disciples, mais sa douleur et sa déception furent grandes quand il découvrit qu'ils ne le recevaient pas comme l'un d'entre eux. Ils se souvenaient de ses persécutions antérieures, et ils soupçonnaient qu'il usait de dissimulation pour les tromper et les détruire. Il est vrai, qu'ils avaient entendu parler de sa merveilleuse conversion; mais comme il s'était retiré immédiatement en Arabie, et qu'après ils n'avaient plus rien entendu de défini à son sujet, ils avaient pensé que son grand changement n'était qu'une rumeur. Barnabas, qui avait généreusement contribué de ses recours pour soutenir la cause de Christ et pour soulager les besoins des pauvres, avait connu Paul quand il s'opposait aux croyants. Maintenant, il prit l'initiative et renoua la relation; il entendit le témoignage de Paul quant à sa conversion miraculeuse et ses expériences depuis lors. Il crut vraiment et reçut Paul; il le prit par la main et le conduisit en présence des apôtres. Barnabas relata ce qui était arrivé, ce qu'il venait d'entendre -- que Jésus était apparu personnellement à Paul tandis qu'il allait à Damas --, qu'il avait conversé avec lui; que Paul avait recouvré la vue en réponse aux prières d'Ananias, et qu'après, il avait déclaré dans la synagogue de la ville que Jésus était le Fils de Dieu. Les apôtres n'hésitèrent pas davantage. Ils ne pouvaient résister à Dieu. Pierre et Jacques, qui à cette époque étaient les seuls apôtres qui étaient à Jérusalem, serrèrent la main droite, en signe de camaraderie, de celui qui avait été un persécuteur féroce de leur foi, et alors, il fut aussi aimé et respecté qu'il avait été craint et évité. Ici, se rencontrèrent les deux grands personnages de la nouvelle foi : Pierre, un des compagnons élus de Christ tandis qu'il était sur la terre, et Paul, un pharisien qui depuis l'ascension de Jésus s'était trouvé face à face avec Lui, et qui l'avait aussi vu en vision ainsi que la nature de son oeuvre dans le ciel. [33] Actes 10 Le ciel est proche du chercheur d'âmes. Dans le dixième chapitre des Actes, nous avons un autre exemple du ministère des anges célestes, qui eut pour résultat la conversion de Corneille et des siens. Lisez ces chapitres (8 à 10), et prêtez leur attention. Nous y voyons que le ciel est beaucoup plus proche du chrétien qui s'occupe de sauver des âmes que nous ne le supposons. Nous devrions aussi apprendre d'eux la leçon de l'appréciation de Dieu pour chaque être humain, et que chacun devrait traiter son prochain comme un instrument choisi du Seigneur. [34] 1 à 4. (Philippiens 4:18) La prière et les aumônes sont comme le parfum d'encens. C'est un privilège merveilleux qu'un homme, dans cette vie, soit loué par Dieu comme le fut Corneille. Et quel fut le motif de cette approbation ? « Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu. » Ni les prières ni les aumônes n'ont en elles-mêmes une vertu quelconque pour que le pécheur soit acceptable devant Dieu. La grâce de Christ, par son sacrifice expiatoire, est l'unique moyen qui peut rénover le coeur et rendre notre service acceptable devant Dieu. Cette grâce avait touché le coeur de Corneille. L'Esprit de Christ avait parlé à son âme; Jésus l'avait attiré, et il avait cédé à cette attraction. Ses prières et ses aumônes ne furent pas faites par obligation ou par force; ce n'était pas un prix qu'il cherchait à payer pour s'assurer le ciel, mais c'était le fruit de son amour et sa gratitude envers Dieu. Une telle prière, qui procède d'un coeur sincère, monte comme un encens devant le Seigneur, et les offrandes pour sa cause et les dons aux nécessiteux et à ceux qui souffrent, sont un sacrifice qui Lui plaisent. C'est pour cela qu'il est dit des offrandes des frères philippiens qui couvraient les besoins de l'apôtre Paul tandis qu'il était prisonnier à Rome, qu'elles étaient « un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. » La prière et les offrandes sont intimement liées : elles sont l'expression de l'amour envers Dieu et notre prochain; elles sont l'expression des deux grands principes de la loi divine : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » De manière que, bien que nos offrandes ne puissent nous rendre acceptables devant Dieu ni ne puissent nous faire gagner sa faveur, elles sont l'évidence que nous avons reçu la grâce de Christ; elles sont une preuve de la sincérité de notre profession d'amour. [35] 1 à 6. (Hébreux 1:14) Les anges prennent note de chaque individu. Le même saint Observateur qui dit : « Je connais Abraham », connaît aussi Corneille, et il envoya son ange avec un message pour l'homme qui avait reçu et profité de toute la lumière que Dieu lui avait donnée. L'ange dit : « Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu. Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre. » Ensuite, des indications spécifiques lui sont données : « Il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer »; il te dira ce qui est nécessaire que tu fasses. C'est de cette façon que l'ange du Seigneur procéda pour mettre Corneille en relation avec l'agent humain qui pourrait lui apporter plus de lumière. Étudiez soigneusement tout le chapitre et voyez la simplicité de tout cet épisode. Après, prenez en compte que le Seigneur connaît chacun de nous par son nom, exactement là où nous vivons, et l'esprit qui nous pousse, et chaque acte de notre vie. Les anges sont en train de passer dans les églises en prenant note de notre fidélité dans le devoir qui nous est dévolu individuellement. [36] Ceux qui cherchent avec ferveur ne sont pas laissés dans les ténèbres. Ici, on nous donne l'évidence positive que le Seigneur ne laisse pas dans les ténèbres ceux qui suivent toute la lumière qui leur est donnée, mais qu'il envoie ses anges pour qu'ils communiquent avec eux. Corneille vivait en accord avec les Écritures de l'Ancien Testament, et le Seigneur envoya un messager pour lui indiquer ce qu'il devait faire. Dieu aurait pu donner à Corneille toute l'instruction dont il avait besoin par l'ange, mais ce n'était pas son plan. Son but était de mettre Corneille en relation avec ceux qui avaient reçu la connaissance d'en-haut, et dont l'oeuvre était d'impartir cette connaissance à ceux qui cherchaient la lumière. Dieu traite toujours les siens de cette façon. Corneille obéit à l'instruction qui lui fut donnée : Il s'unit à l'Église, et il devint un utile et influent collaborateur de Dieu. [37] Dieu utilise ses agents désignés. L'ange ne lui donna pas la lumière qu'il aurait pu lui donner, mais il l'orienta pour qu'il puisse se mettre en contact avec celui qui pouvait lui présenter une précieuse vérité (Actes 10:5,6). Corneille obéit implicitement à l'instruction, et le même ange alla auprès de Pierre pour lui donner ses directives. Ce chapitre d'Actes 10 contient un conseil abondant et précieux pour nous, et nous devrions l'étudier avec une attention humble. Quand le Seigneur a ses agents désignés par lesquels il apporte de l'aide aux âmes, et que les hommes ne prêtent pas attention à ces agents et refusent de recevoir leur aide, et veulent être enseignés directement par Dieu, le Seigneur ne cède pas à leur désir. L'homme qui adopte ce critère est en danger d'accepter les voix étrangères et d'être conduit dans de faux sentiers. Tant Corneille que Pierre furent instruits sur ce qu'ils devaient faire, et ils obéirent au message de l'ange. Corneille fit une réunion chez lui pour écouter le message de lumière donné par Pierre. S'il avait dit : Je ne veux pas être enseigné par un homme, l'ange de Dieu l'aurait abandonné à son sort, mais Corneille n'a pas agi de la sorte. [38] Aujourd'hui, beaucoup sont comme Corneille. Il y en a beaucoup qui agissent maintenant comme Corneille. Ils vivent en accord avec la lumière qu'ils ont reçue, et Dieu leur parle comme il parla à Corneille, et par l'intermédiaire de ses agents désignés, ils reçoivent la vérité qui pénètre dans les coeurs bons et honnêtes. Dieu se révèle à ceux qui s'efforcent de former des caractères qu'il peut approuver. Les prières de ceux qui craignent Dieu, de ceux qui reconnaissent leurs obligations envers Lui, son entendues et exaucées. Le Seigneur prend surtout en compte ceux qui cheminent dans la lumière qui leur a été donnée, ceux qui témoignent par leur actes qu'ils essayent d'honorer Dieu. Il désire présenter la perle de grand prix par l'intermédiaire d'un Pierre, et par un Corneille et sa famille beaucoup d'âmes seront conduites à la lumière. [39] Grâce aux oeuvres admirables de Dieu, Corneille fut poussé à mettre sa vie énergique et fidèle en contact avec les disciples de Christ. Il en sera ainsi dans les derniers jours. Beaucoup estimeront la sagesse de Dieu de plus de valeur que n'importe quel avantage terrestre et ils obéiront à la Parole de Dieu comme norme suprême. Ceux-ci seront conduits jusqu'à une grande lumière. Ils parviendront à la connaissance de la vérité et tenteront de présenter cette lumière de vérité à tous ceux qu'ils connaîtront, qui comme eux, la désirent. Ils deviennent ainsi de diligents porte-lumière pour le monde. Comme ils sont dominés par l'amour de Dieu, ils en convaincront d'autres, et ils saisiront chaque opportunité pour les inviter et les supplier de venir voir la beauté de la vérité et de livrer leurs capacités à l'avancement de l'oeuvre. [40] Certains de ceux qui figurent parmi les commerçants et les princes (gouverneurs), décideront d'obéir à la vérité. Les yeux de Dieu ont été sur eux tandis qu'ils agissaient en accord avec la lumière qu'ils avaient, en se maintenant dans l'intégrité. Corneille maintint sa vie religieuse en cheminant strictement en accord avec la lumière qu'il avait reçue. Dieu avait les yeux fixés sur lui, et il lui envoya un ange porteur d'un message. Le messager céleste délaissa les propres justes, mais il vint vers Corneille et l'appela par son nom. [41] On dit beaucoup de choses au sujet de notre devoir envers les pauvres négligés. Aucune attention ne devrait-elle pas être prêtée envers les riches négligés. Beaucoup considèrent que cette classe n'a aucune espérance, et ils font peu de chose pour ouvrir les yeux de ceux qui -- aveuglés et éblouis par la splendeur de la gloire terrestre -- ne pensent pas à l'éternité. Des milliers de riches sont descendus dans la tombe sans être avertis. Mais bien qu'ils semblent être indifférents, il y a beaucoup d'âmes épuisées parmi les riches. Les richesses et les honneurs mondains ne peuvent satisfaire l'âme. Parmi les riches, beaucoup aspirent à une sécurité divine, à une espérance spirituelle. Beaucoup désirent quelque chose qui mette fin à la monotonie de leur vie sans but. Beaucoup qui ont des charges publiques ressentent le besoin de quelque chose qu'ils n'ont pas. Parmi eux, il y en a peu qui vont à l'église, parce qu'ils pensent qu'ils n'en reçoivent que peu de bénéfices. L'enseignement qu'ils entendent ne touche pas leur coeur. Ne les exhorterons-nous pas d'une manière spéciale ? Dieu appelle des ouvriers fervents et humbles qui désirent porter l'Évangile aux hautes classes. Ce n'est pas par le moyen d'une relation fortuite ou occasionnelle que les riches, attachés au monde, peuvent être attirés à Christ. Les hommes et les femmes saturés du Saint-Esprit, qui ne défaillent pas ni ne se découragent, doivent faire des efforts personnels décidés. [42] Actes 12 6. Pierre disposé à donner sa vie. L'apôtre ne fut pas intimidé par la situation. Depuis sa réhabilitation après avoir renié Christ, il avait affronté fermement les dangers, en démontrant un courage noble et une hardiesse pour prêcher un Sauveur crucifié, ressuscité et monté au ciel. Tandis qu'il était dans sa cellule, il se souvenait des paroles que Christ lui avait dites : « En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu était plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas. » Pierre croyait que le moment était venu pour lui de donner sa vie à cause de Christ. [43] Actes 14 17. Voir le com. d'EGW sur Romains 1:20 et 21. Actes 15 1 et 5. (Romains 2:24-29; Galates 5:6; Éphésiens 2:14-16; Colossiens 2:14-17; Tite 1:9-11, 13,14) La circoncision a perdu sa valeur après la croix. À l'époque de Paul, il y en avait qui parlaient continuellement de la circoncision, et ils pouvaient présenter d'abondantes preuves bibliques pour démontrer qu'elle était obligatoire pour les Juifs. Mais cet enseignement n'avait pas d'importance à cette époque, car Christ était mort sur la croix du Calvaire, et la circoncision de la chair n'avait plus de valeur. Le service symbolique et les cérémonies en relation avec lui furent abolis sur la croix. Le grand antitype, l'Agneau de Dieu, était devenu une offrande en faveur de l'homme coupable, et l'ombre disparut lorsque la réalité apparut. Paul tentait de faire comprendre aux hommes la grande vérité pour ce temps; mais ceux qui prétendaient être les disciples de Jésus étaient complètement absorbés par l'enseignement de la tradition des Juifs et par l'obligation de la circoncision. [44] 4 à 29. Voir le com. d'EGW sur Galates 2:1 à 10. 11. (Galates 3:8; 1 Corinthiens 10:4) Un seul Évangile. Le soi-disant contraste, souvent affirmé, entre l'Ancien et le Nouveau Testament, entre la loi de Dieu et l'Évangile de Christ, entre les ordonnances des dispensations juive et chrétienne, n'existe pas. Chaque âme sauvée sous la première dispensation fut sauvée par Christ aussi certainement que nous sommes sauvés par Lui aujourd'hui. Les patriarches et les prophètes étaient chrétiens. La promesse évangélique fut donnée au premier couple en Éden, quand, à cause de la transgression, ils se séparèrent de Dieu. L'Évangile fut prêché à Abraham. Tous les Hébreux burent du Rocher spirituel qui était Christ. [45] (Exode 13:21,22; 1 Corinthiens 10:1-4; 1 Timothée 2:5) Le sang de Christ est aussi efficace pour nous que pour Israël. Le Rédempteur du monde, caché dans la colonne de nuée, était en communion avec Israël. Ne disons donc pas qu'ils n'avaient pas Christ. Quand le peuple eut soif dans le désert et qu'il s'abandonna aux murmures et aux plaintes, Christ fut pour lui ce qu'il est pour nous : un Sauveur plein de tendre compassion, le Médiateur entre lui et Dieu. Après avoir fait notre part dans la purification du temple de l'âme de la contamination du péché, le sang de Christ est efficace pour nous comme il le fut pour l'ancien Israël. [46] Actes 16 1 à 3. Voir le com. d'EGW sur 2 Timothée 3:14 et 15. 14. (2 Corinthiens 8:12) La lumière pour ceux qui sont disposés à être illuminés. Seul l'Esprit de Dieu peut illuminer l'intelligence de ceux qui sont disposés à être illuminés. Nous lisons que Dieu ouvrit le coeur de Lydie pour qu'elle prête attention au message présenté par Paul. La part de Paul dans la conversion de Lydie était de déclarer tout le conseil de Dieu et tout ce qui était essentiel qu'elle reçoive, et alors, le Dieu de toute grâce mit son pouvoir en action, et conduisit cette âme dans le sentier correct. Dieu et l'agent humain coopérèrent, et l'oeuvre fut un succès total. [47] Actes 17 22 à 29. Voir le com. d'EGW sur Romains 1:20 à 25. 22 à 34. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 2:1 à 5. 28. (Jean 5:17; Colossiens 1:17; Actes 1:3) Voir le com. d'EGW sur Genèse 2:7. Dieu agit continuellement dans la nature. Dieu est constamment en action dans la nature. Elle est sa servante; il la dirige comme il veut. La nature témoigne par son oeuvre de la présence intelligente et de l'action agissante d'un Être qui se meut dans toutes ses oeuvres en accord avec sa volonté. Ce n'est pas par un pouvoir original inhérent dans la nature qu'année après année la terre produit abondamment et que le monde poursuit sa marche continuelle autour du soleil. La main du pouvoir infini est perpétuellement en action pour guider cette planète. La puissance de Dieu, qui agit moment après moment, est ce qui la maintient dans sa rotation. Le Dieu du ciel est continuellement en action. Son pouvoir est ce qui fait prospérer la végétation, qui fait apparaître chaque feuille et ouvre chaque fleur. Ce n'est pas le résultat d'un mécanisme, qui une fois mis en action continue son oeuvre, par lequel le pouls bat et le souffle en suit un autre. En Dieu « nous avons la vie, le mouvement, et l'être ». Chaque souffle, chaque battement du coeur est l'évidence continue du pouvoir d'un Dieu omniprésent. C'est Dieu qui fait que le soleil se lève dans le ciel. Il ouvre les fenêtre du ciel et donne la pluie. Il fait pousser l'herbe sur les montagnes. « Il donne la neige comme de la laine, il répand la gelée blanche comme de la cendre. » (Psaume 147:16) « À sa voix, les eaux mugissent dans les cieux; il produit les éclairs et la pluie,il tire le vent de ses trésors. » (Jérémie 10:13) Bien que le Seigneur ait cessé son oeuvre de création, il est continuellement en action soutenant et utilisant comme ses serviteurs, les choses qu'il a faites. Christ dit : « Mon Père agit jusqu'à présent; moi aussi, j'agis. » [48] 34. (1 Corinthiens 2:1-4) Simplicité de l'Évangile en opposition à la sagesse du monde. Il [Paul] chercha les résultats de Son oeuvre en achevant ses travaux. De la grande assemblée qui avait écouté ses paroles éloquentes, seuls trois personnes s'étaient converties à la foi. Alors, il décida qu'à partir de ce moment il maintiendrait la simplicité de l'Évangile. Il était convaincu que la sagesse du monde était impuissante pour émouvoir le coeur des hommes, mais que l'Évangile était la puissance de Dieu pour le salut. [49] Actes 18 1 à 3. (2 Corinthiens 10:1,7,8) Voir le com. d'EGW sur Actes 20:17-35. Les apôtres conseillent des méthodes de travail. Quand Paul arriva à Corinthe, il demanda du travail à Aquilas. Les apôtres délibérèrent et prièrent ensemble, et décidèrent qu'ils prêcheraient l'Évangile comme il devait être prêché : avec un amour désintéressé pour les âmes qui étaient en train de périr par manque de connaissance. Paul travaillerait en faisant des tentes et il enseignerait à ses collaborateurs à travailler de leurs mains, afin qu'en cas d'urgence ils puissent se suffire à eux-mêmes. Certains de leurs frères dans le ministère pensèrent qu'une telle manière d'agir était inconsistante, qu'en agissant ainsi, ils perdraient leur influence comme ministres de l'Évangile. Le dixième chapitre de 2 Corinthiens enregistre les difficultés par lesquelles Paul eut à passer et la façon dont il défendit sa manière d'agir. Dieu avait honoré Paul d'une manière spéciale; il lui avait donné ses lettres de créance et il avait placé de lourdes responsabilités sur lui. Et l'apôtre écrivit : « Moi Paul, je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ, -- moi, humble d'apparence quand je suis au milieu de vous, et plein de hardiesse à votre égard quand je suis éloigné. » (2 Corinthiens 10:7,8). [50] (Chapitre 20:33,34; 1 Thessaloniciens 2:9; 3:8) Paul recourut à son travail. Paul, demeurait avec eux, et dans sa jeunesse ayant appris leur travail, la fabrication de tentes, qui étaient très utilisée sous ce climat chaud, il était occupé à cela pour subvenir à ses besoins. Paul avait reçu une bonne éducation, et il était admiré pour son génie et son éloquence. Il fut élu par ses concitoyens comme membre du sanhédrin, et il était un rabbin remarquable. Cependant, son éducation n'aurait pas été considérée comme complète s'il n'avait pas servi comme apprenti d'une profession utile. Il se réjouissait de pouvoir subvenir à ses besoins par son travail manuel, et très souvent il déclarait que ses mains lui avaient apporté ce dont il avait besoin. Tandis qu'il était dans une ville qui lui était inconnue, il n'était une charge pour personne. Quand les moyens pour faire avancer l'oeuvre de Dieu étaient épuisés, il recourait à son travail pour gagner sa vie. [51] Bien que de santé délicate, il [Paul] travaillait pendant le jour à la cause de Christ, et ensuite, il travaillait diligemment une grande partie de la nuit, et souvent toute la nuit, pour obtenir des moyens pour lui et pour d'autres. [52] Un ouvrier habile. Paul, le grand apôtre des Gentils, apprit le métier de faiseurs de tentes. Il y avait des branches plus ou moins spécialisées dans la profession de faiseur de tentes. Paul apprit les plus spécialisées, mais il pouvait aussi travailler dans les tâches les plus communes quand les circonstances le requerraient. Le salaire de faiseur de tentes n'était pas perçu rapidement comme dans le cas d'autres occupations, et parfois ce n'était que par la plus stricte économie que Paul pouvait faire face à ses besoins. [53] Éducateur. Paul était éducateur. Il prêchait l'Évangile en paroles, et par son travail intelligent, il le prêchait avec ses mains. Il éduquait les autres de la même manière qu'il avait été éduqué par celui qui était considéré comme le maître humain le plus sage [Gamaliel]. Tandis que Paul travaillait rapidement et habilement de ses mains, il relatait à ses collaborateurs les caractéristiques que Christ avait données à Moïse au sujet de la construction du tabernacle. Il leur montrait que l'habileté, la sagesse et le génie employés dans cette oeuvre furent donnés par Dieu afin d'être utilisés pour sa gloire. Il leur enseignait que l'honneur suprême doit être donné à Dieu. [54] 2. (Chapitre 8:4; Romains 1:7,8) L'opposition ne put faire taire l'Évangile. Les apôtres allèrent partout prêcher la Parole après l'ascension de Christ. Ils donnaient témoignage de l'oeuvre de Christ en tant que Maître et Guérisseur. Leur témoignage à Jérusalem, à Rome et dans d'autres lieux fut positif et puissant. Les Juifs, qui refusaient de recevoir la vérité, ne pouvaient que reconnaître qu'une influence puissante accompagnait les disciples de Christ parce que le Saint-Esprit était en eux. Ceci provoqua une opposition plus grande, mais malgré cela, vingt ans après la crucifixion de Christ, il y avait une église vivante et fervente à Rome. Cette église était forte et zélée, et le Seigneur oeuvrait en sa faveur. L'envie et la colère des Juifs contre les chrétiens ne connaissaient pas de limites, et les habitants incrédules [de Rome] étaient continuellement agités. Ils se plaignaient que les Juifs convertis au christianisme étaient turbulents et dangereux pour le bien public. Ils commençaient continuellement quelque chose qui provoquerait la lutte. Ceci fit que les chrétiens furent exilés de Rome. Parmi eux, il y avait Aquilas et Priscille, qui allèrent à Corinthe où ils ouvrirent un atelier de fabrication de tentes. [55] 24 à 26. Apollos l'érudit instruit par d'humbles fabricants de tentes. Apollos, avait reçu la culture grecque la plus élevée, et il était un érudit et un orateur. Aquilas et Priscille l'écoutèrent et virent que ses enseignements étaient défectueux. Il n'avait pas une connaissance complète de la mission de Christ, de sa résurrection et de son ascension, ni de l'oeuvre de son Esprit, le Consolateur, qu'il fit descendre pour qu'il demeure avec les siens pendant son absence. Ils appelèrent donc Apollos, et l'orateur cultivé reçut des instructions d'eux avec une surprise joyeuse et reconnaissante. Grâce à leurs enseignements, il devint l'un des défenseurs les plus capables de l'église chrétienne. C'est ainsi qu'un orateur brillant et érudit apprit plus parfaitement le chemin du Seigneur grâce aux enseignements d'une femme et d'un homme chrétiens dont l'humble profession était de faire des tentes. [56] Actes 19 11, 12 et 17. (Luc 8:46) Les miracles ne doivent pas engendrer une superstition aveugle. Quand Paul entra directement en relation avec les habitants idolâtres d'Éphèse, la puissance de Dieu se manifesta notablement par eux. Les apôtres ne pouvaient pas toujours faire des miracles à volonté. Le Seigneur concédait ce pouvoir spécial à ses serviteurs quand le progrès de sa cause ou l'honneur de son nom l'exigeait. Comme Moïse et Aaron à la cour de Pharaon, l'apôtre devait maintenant défendre la vérité contre les prodiges mensongers des mages. Aussi, les miracles qu'il fit furent d'un caractère différent de ceux accomplis jusqu'alors. De même que le bord du vêtement de Christ avait communiqué un pouvoir curatif à celle qui cherchait un soulagement par l'attouchement de la foi, il en était de même à cette occasion où les vêtements furent le moyen de guérir tous ceux qui croyaient : « les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient ». Cependant, ces miracles n'engendrèrent pas une superstition aveugle. Quand Jésus sentit l'attouchement de la femme qui souffrait, il s'exclama : « Une force était sortie de moi. » Les Écritures déclarent que le Seigneur « faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul » et on exaltait le nom du Seigneur Jésus, et pas le nom de Paul. [57] 19. Valeur des livres brûlés. Quand les livres furent brûlés, on procéda au calcul de leur valeur. On estima à cinquante mille pièces d'argent, ce qui équivalait à quelques dix mille dollars. [58] [N. de la R.: Chaque pièce d'argent ou drachme pesait 3,8 gr en temps normal, mais à l'époque de Néron, au 1er siècle ap. J. C., elle pesait 1,7 gr. d'argent. Selon le prix moyen, en Janvier 1987, de l'argent (0,35 dollars par gr.), les « pièces d'argent » équivalaient à 66.500 ou 29.750 dollars, respectivement]. Actes 20 17 à 35. (Chapitre 18:1-3; 1 Thessaloniciens 2:9; 2 Thessaloniciens 3:8) Un ministre complet. Quand il [Paul] présenta aux gens ses mains usées par le travail, elles témoignèrent qu'il ne dépendait de personne pour subvenir à ses besoins. Il estimait que cela ne diminuait en rien la force de ses exhortations émouvantes, raisonnables, intelligentes et éloquentes, bien plus que celles de n'importe quel autre homme qui aurait participé au ministère chrétien. Dans Actes 20:17-35, nous voyons ébauché le caractère d'un ministre chrétien qui accomplit fidèlement son devoir. C'était un ministre complet. Nous ne pensons pas qu'il est obligatoire que tous les ministres agissent en toute chose comme Paul; cependant, nous disons à tous que Paul était un gentilhomme de la classe la plus noble. Son exemple montre qu'un travail manuel ne diminue pas nécessairement l'influence d'une personne, que le travail manuel honorable quelqu'il soit ne devrait pas rendre un homme grossier, rude et discourtois. [59] 30. (2 Timothée 4:3,4; 2 Pierre 2:1) Étouffez les théories incertaines. Par la lumière que le Seigneur m'a donnée, des hommes se lèveront pour parler de choses perverses. Oui, ils ont déjà agi et parlé de choses que Dieu n'a jamais révélées, en mettant les choses sacrées au même niveau que les choses communes. Les fantaisies des esprits humains inventeront des critères sur la vérité qui ne sont pas la réalité, de manière que, quand le critère authentique est détaché, il soit considéré sur le même niveau que ceux d'invention humaine qui n'ont pas de valeur. Nous pouvons nous attendre à ce qu'on recourre à toutes sorte d'idées qui seront mélangées à la saine doctrine; mais par le discernement clair et spirituel, par le moyen de l'onction céleste, nous devons distinguer entre le sacré et le commun, lequel est inclus pour confondre la foi et le jugement sain, et pour amoindrir le mérite des grandes et magnifiques vérités qui doivent être la norme pour ce temps. Jamais, jamais, il n'y eut un temps où la vérité ait eu à souffrir en étant méprisée, amoindrie et blâmée par des hommes pervers et contestataires qu'en ces derniers jours. Des hommes se sont présentés avec leur ensemble hétérogène d'hérésies qu'ils présentent aux gens comme des oracles. Les gens sont charmés par l'étrange, par quelque chose de nouveau et ils n'ont pas une expérience sage pour discerner le caractère des idées que les hommes peuvent forger comme si elles étaient importantes. Mais prétendre que c'est quelque chose d'une grande ampleur et l'unir aux oracles de Dieu, ne le convertit pas en vérité. Oh, quel reproche que celui-ci pour les normes basses de piété des églises ! Des hommes qui veulent présenter quelque chose d'original, soutiendront des choses nouvelles et étranges, et sans avoir étudié la question, ils s'appuieront sur ces théories précaires qui ont été emballées comme une précieuse théorie, et ils la présenteront comme une question de vie ou de mort. Nous avons la vérité, la vérité solide dans la Parole de Dieu, et nous ferions mieux de détruire dans l'oeuf toutes ces spéculations et ces théories avant qu'elles ne soient nourries et présentées comme importantes. Nous devons écouter la voix de Dieu qui vient de la Parole révélée, la parole prophétique sûre. Ceux qui veulent se donner de l'importance et qui tentent de faire quelque chose de spectaculaire, feraient mieux de réfléchir avec sagesse. [60] (Psaume 119:126,127; 1 Timothée 4:1) Les traîtres de la vérité deviennent ses pires persécuteurs. Beaucoup de soi-disant christianisme passe pour de l'orthodoxie authentique et fidèle, mais cela est dû au fait que ceux qui disent le professer n'ont pas à endurer une persécution à cause de la vérité. Quand le jour arrivera où la loi sera invalidée et l'Église sera criblée par les épreuves féroces auxquelles seront soumis tous ceux qui demeurent sur la terre, une grande proportion de ceux qui passent pour être authentiques écouteront les esprits séducteurs et deviendront perfides. Ils trahiront les vérités sacrées. Ils démontreront qu'ils sont nos pires persécuteurs. « Ils s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux » et beaucoup prêteront attention aux esprits séducteurs. Ceux qui se seront nourris de la chair et du sang du Fils de Dieu -- Sa Parole -- seront fortifiés, enracinés et fondés dans la foi. Ils disposeront d'évidences croissantes pour apprécier et obéir à la Parole de Dieu. Ils diront avec David : « Ils transgressent ta loi. C'est pourquoi j'aime tes commandements, plus que l'or et que l'or fin. » Tandis que d'autres les considèrent comme des scories, ils se lèveront pour défendre la foi. Tous ceux qui prennent en compte leur convenance, leur plaisir, leur bénéfice, ne supporteront pas l'épreuve. [61] 33 et 34. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 18:1 à 3. Actes 21 20 à 26. (Galates 2:11,12) Les conseillers de Paul n'étaient pas infaillibles. Cette concession n'était pas en harmonie avec ses enseignements [de Paul] ni avec l'intégrité ferme de son caractère. Ses conseillers n'étaient pas infaillibles. Bien que certains de ces hommes écrivirent sous l'inspiration du Saint-Esprit, cependant, ils erraient parfois quand ils n'étaient pas sous son influence directe. Rappelez-vous qu'à une certaine occasion Paul dut reprendre Pierre face à face parce qu'il agissait avec duplicité. [62] 39. (Chapitre 22:3,25-28) Le passé de Paul. Son père [de Paul] était un homme de réputation. Il était de Cilicie, et cependant, il était citoyen romain, car Paul déclare qu'il naquit [comme un homme] libre. D'autres obtinrent cette liberté en payant une grande somme, mais Paul était né libre. Paul avait été éduqué par les maîtres les plus sages de cette époque. Il avait été enseigné par Gamaliel. Paul était rabbin et homme d'état. Il était membre du sanhédrin. [63] Actes 22 3 et 4. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 2:1 à 5. 3, 25 à 28. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 21:39. 4. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:1 et 2. 5 à 16. (chapitre 26:9-16) Paul n'oublia jamais sa conversion remarquable. L'apôtre ne put jamais oublier sa conversion de persécuteur de ceux qui croyaient en Christ, à celle de croyant en Jésus. Quelle influence eut cette conversion sur toute sa vie postérieure ! Quel encouragement pour lui, tandis qu'il travaillait avec Celui qu'il avait une fois ridiculisé et méprisé ! Il ne put jamais oublier la sécurité qui lui fut accordée dans la première partie de son ministère. Il pouvait parler intelligemment parce qu'il avait eu une expérience, une connaissance personnelle du Seigneur Jésus-Christ. Il avait une fois vivante et permanente parce qu'il cultivait le sentiment de la présence de Christ dans toute ses oeuvres. Il recevait la force de la prière, et comme un fidèle soldat de Christ, il accourrait toujours auprès de son Capitaine dans l'attente de ses ordres. Aucune quantité d'obstacles entassés devant lui ne pouvait lui faire considérer l'oeuvre comme une impossibilité, car il comprenait que « à celui qui croît tout est possible ». [64] Partout où l'apôtre Paul fut appelé à aller après sa conversion, il exposa une présentation vivante de l'oeuvre des anges célestes dans sa conversion. [65] Actes 23 3. Une condamnation inspirée. Paul prononça, sous l'influence du Saint-Esprit, une condamnation prophétique similaire à celle de Christ reprochant l'hypocrisie des Juifs. Le châtiment annoncé par l'apôtre s'accomplit d'une façon terrible quand le souverain sacrificateur inique et hypocrite mourut entre les mains d'assassins pendant la guerre juive. [66] 20 à 23. Lysias craignit pour sa propre sécurité. Lysias profita avec joie de cette opportunité pour se défaire de Paul. Peu de temps avant, un gentilhomme romain d'une catégorie très supérieure à celle de Lysias, avait été détenu violemment et traîné par les Juifs furieux autour des murs de Jérusalem, et il fut finalement décapité parce qu'il recevait des pot-de-vin des Samaritains. D'autres fonctionnaires haut-placés, soupçonnés de fautes similaires, avaient été emprisonnés et renvoyés ignominieusement. Si Paul était assassiné, le capitaine principal pourrait être accusé d'avoir été soudoyé pour consentir à sa mort. Maintenant, il avait une raison suffisante pour le renvoyer en secret, et se libérer ainsi d'une responsabilité embarrassante. [67] Actes 24 2 et 3. Félix, vil et méprisable. Tertulle s'abaissa ici jusqu'à la fausseté éhontée. Le caractère de Félix était vil et méprisable. Un exemple de la dissolution débridée qui tachait son caractère se voit dans son union avec Drusille, qui eut lieu à peu près à cette époque. Par les arts trompeurs de Simon le magicien, enchanteur chypriote, Félix avait poussé cette princesse à abandonner son époux et à s'unir avec lui. Drusille était jeune et belle, et en plus, juive. Elle était dévotement attaché à son époux, qui avait fait un grand sacrifice pour obtenir sa main. Certainement, il en fallut peu pour l'induire à renoncer à ses principes très fermes et pour attirer sur elle le rejet de sa nation pour être tombé dans l'adultère avec un libertin cruel et âgé; cependant, les arts sataniques du sorcier et du séducteur eurent du succès, et Félix atteint son objectif. [68] 22. Félix n'était pas dans l'erreur au sujet de Paul. Félix avait résidé assez longtemps à Césarée -- où la religion chrétienne était connue depuis plusieurs années --, pour connaître cette religion plus que ce que supposaient les Juifs, et il ne fut pas induit en erreur par leurs arguments. [69] 27. Contestation à Césarée; Félix est muté. Vers la fin de cette époque, il se produisit une contestation féroce parmi la population de Césarée. Fréquemment, il y avait eu des disputes qui s'étaient converties en une lutte permanente entre les Juifs et les Grecs, quant à leurs droits et leurs privilèges respectifs dans la cité. Toute la splendeur de Césarée, ses temples ses palais et son amphithéâtre étaient dus à l'énergie du premier Hérode. Même le port, auquel Césarée devait toute sa prospérité et son importance, avait été construit par lui au prix d'une immense dépense d'argent et de travail. Les habitants juifs étaient nombreux et riches, et ils prétendaient que la ville était à eux parce que leur roi avait beaucoup fait pour elle. Les Grecs, avec la même persistance, défendaient leur droit de suprématie. Vers la fin des deux ans, ces dissensions donnèrent lieu à un féroce combat sur la place du marché, qui s'acheva par la déroute des Grecs. Félix qui avait appuyé la faction des Gentils, accourut avec ses troupes et ordonna la dispersion des Juifs. L'ordre ne fut pas obéi immédiatement par le parti victorieux, alors il ordonna à ses soldats de les attaquer. Content de l'opportunité de décharger leur haine contre les Juifs, ils s'exécutèrent de la manière la plus impitoyable, et il y eu beaucoup de morts. Et comme si cela n'avait pas suffit, Félix dont l'animosité contre les Juifs avait augmentée d'année en année, donna toute la liberté à ses soldats de mettre à sac les maisons des riches. Ces actes audacieux d'injustice et de cruauté ne pouvaient pas passé inaperçus. Les Juifs se plaignirent officiellement de Félix, et celui-ci fut appelé à Rome pour répondre des accusations. Il savait bien que ses actes d'extorsion et d'oppression, leur avaient donné d'abondants motifs de se plaindre, mais il pensait toujours pouvoir les apaiser. C'est pour cela, bien qu'il avait un sincère respect pour Paul, qu'il décida de satisfaire la mauvaise intention des Juifs en le laissant prisonnier; mais ses efforts furent tous vains. Bien que Félix échappât à la déportation ou à la mort, il fut destitué de sa charge et privé de la plus grande partie de ses richesses. Drusille, la partenaire de sa culpabilité, périt peu après, avec leur enfant unique, lors de l'éruption du Vésuve. Il termina ses jours dans la honte et l'anonymat. [70] Actes 26 9. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:1 à 4. 9 à 16. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 22:5 à 16. 11. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:1 et 2. 26 à 28. Quelles étaient les pensées d'Agrippa ? En entendant ces paroles, Agrippa se souvint-il de l'histoire de sa famille et leurs efforts stériles contre Celui sur qui Paul était en train de prêcher ? Pensa-t-il à son arrière grand-père Hérode, et au massacre des enfants innocents de Bethléhem ? Pensa-t-il à son grand-oncle Antipas et à l'assassinat de Jean-Baptiste ? Pensa-t-il à son propre père Agrippa 1er et au martyre de l'apôtre Jacques ? Vit-il dans les désastres qui survinrent rapidement à ces rois une démonstration du déplaisir de Dieu à cause de leurs crimes contre ses serviteurs ? La pompe et l'étalage de ce jour, rappelèrent-il à Agrippa le jour où son propre père, un monarque plus puissant que lui, dans cette même ville, était habillé d'un vêtement brillant, tandis que le peuple criait qu'il était un dieu ? Avait-il oublié comment, avant même que les cris d'admiration se taisent, un châtiment rapide et terrible avait atteint le roi vaniteux ? Quelque chose comme cela traversa rapidement la mémoire d'Agrippa. Mais sa vanité fut flattée par la scène brillante qui se déroulait devant lui, et l'orgueil et la vanité balayèrent toutes ses pensées les plus nobles. [71] Actes 28 1 et 2. Un service de louanges lors d'une matinée orageuse. Quand on fit l'appel, il n'en manquait pas un seul. Près de trois-cent âmes -- marins, soldats, passagers et prisonniers -- supportèrent cette matinée orageuse de Novembre sur la côte de l'île de Malte. Et il y en eut quelques-uns qui s'unirent à Paul et ses frères pour remercier Dieu qui les avait sauvés et les avait conduits sains et saufs à terre, à travers tous les périls de la mer. [72] Notes : 1. Manuscript 40, 1903 2. The Review and Herald 22/3/1892 3. The Signs of the Times 28/11/1905 4. The Review and Herald 4/4/1893 5. Manuscript 134, 1897 6. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 254-255 7. The Review and Herald 9/3/1905 8. Manuscript 86, 1898 9. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 262-263 10. Lettre 115, 1904 11. Special Testimonies, sér. B, no. 17, p. 28 12. Lettre 37, 1900 13. Lettre 32, 1910 14. Southern Watchman 28/11/1905 15. The Review and Herald 4/6/1889 16. The Review and Herald 20/7/1886 17. Manuscript 85, 1903 18. Manuscript 32, 1900 19. Manuscript 9, 1898 20. The Review and Herald 23/5/1893 21. The Review and Herald 1/10/1895 22. The Review and Herald 1/4/1890 23. Manuscript 91, 1899 24. Sketches From the Life of Paul, p. 328 25. The Review and Herald 2/3/1911 26. The Youth’s Instructor 15/11/1900 27. Manuscript 142, 1897 28. Manuscript 9, 1898 29. Manuscript 23, 1899 30. Lettre 135, 1898 31. Sketches From the Life of Paul, p. 34 32. Sketches From the Life of Paul, p. 32 33. Sketches From the Life of Paul, p. 34 à 36 34. Manuscript 17, 1908 35. The Review and Herald 9/5/1893 36. Lettre 20a, 1893 37. Manuscript 67, 1900 38. The Review and Herald 10/10/1893 39. The Review and Herald 8/8/1899 40. Manuscript 97, 1898 41. Manuscript 97, 1898 42. The Review and Herald 6/4/1911 43. The Review and Herald 27/4/1911 44. The Review and Herald 29/5/1888 45. The Signs of the Times 14/9/1882 46. The Youth’s Instructor 18/7/1901 47. Lettre 150, 1900 48. Manuscript 4, 1882 49. The Review and Herald 3/8/1911 50. The Review and Herald 6/3/1900 51. Sketches From the Life of Paul, p. 99 et 100 52. The Youth’s Instructor 27/2/1902 53. The Review and Herald 6/3/1900 54. The Review and Herald 6/3/1900 55. The Review and Herald 6/3/1900 56. Sketches From the Life of Paul, p. 119 57. Sketches From the Life of Paul, p. 135 58. Sketches From the Life of Paul, p. 137 59. The Youth’s Instructor 31/1/1901 60. Lettre 136a, 1898 61. The Review and Herald 8/6/1897 62. Sketches From the Life of Paul, p. 214 63. Manuscript 95, 1899 64. Manuscript 114, 1897 65. Manuscript 29, 1900 66. Sketches From the Life of Paul, p. 222 67. Sketches From the Life of Paul, p. 227 68. Sketches From the Life of Paul, p. 235-236 69. Sketches From the Life of Paul, p. 235-236 70. Sketches From the Life of Paul, p. 245-246 71. Sketches From the Life of Paul, p. 255-256 72. Sketches From the Life of Paul, p. 270 Chapitre 45 Romains Romains 1 1. Le début de l'apostolat de Paul. Paul considérait le moment où il avait été consacré comme marquant le début d'une époque nouvelle et importante dans sa carrière. Par la suite, il faisait partir son apostolat au sein de l'Église chrétienne du moment où, par cette cérémonie solennelle, il avait été mis à part pour l'Évangile de Dieu. [1] 7, 8. Voir le com. d'EGW sur Actes 18:2. Une grande église à Rome. En dépit de l'opposition, il y avait, vingt ans après la crucifixion du Christ, une église vivante et fervente à Rome. Cette église était puissante et zélée, et le Seigneur opérait en sa faveur. [2] 14. Matthieu 28:19 et 20. Débiteur après avoir accepté le Christ. En quel sens Paul se sentait-il débiteur tant des Juifs que des Grecs ? Comme tout disciple du Christ, il avait reçu l'ordre : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » En acceptant le Christ, Paul avait également accepté cet ordre. Il sentait peser sur lui l'obligation de travailler pour toutes les classes de la société, Juifs et Gentils, savants et ignorants, personnes occupant des postes élevés ou les positions les plus humbles. [3] 17. Une compréhension croissante de la foi. La justice du Christ est révélée de foi en foi, c'est-à-dire de la foi actuelle à une compréhension plus complète de cette foi qui opère par l'amour et qui purifie l'âme. [4] 20. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 12:1 et 2. 20, 21. (Actes 14:17) La nature, un prédicateur silencieux. Le monde matériel est sous le contrôle de Dieu. La nature obéit aux lois qui la gouvernent. Toutes choses parlent et agissent selon la volonté du Créateur. Nuages, pluies, rosées, clarté du soleil, averses, vents, orages, tout est soumis à la direction de Dieu, et obéit parfaitement à Celui qui se sert de ces choses. Le brin d'herbe qui se fraye un chemin au travers du sol donne l'épi, puis le grain tout formé dans l'épi. Le Seigneur se sert de ces dociles serviteurs pour accomplir sa propre volonté. Le fruit parait d'abord dans le bouton de fleur, où se cache le fruit à venir, poire, pèche ou pomme, que le Seigneur fait mûrir en leur saison, car aucun d'eux ne résiste à son action. Rien ne s'oppose à ses dispositions. Ses oeuvres, manifestées dans le monde naturel, sont bien mal comprises et appréciées. Ces prédicateurs silencieux ont un enseignement à donner aux êtres humains, pourvu qu'ils veuillent y prêter une oreille attentive. [5] 20 à 25. (Psaume 19:1-3; Actes 17:22-29; 1 Corinthiens 1:21; Colossiens 2:9; Hébreux 1:3) La révélation de la nature est insuffisante. La leçon la plus difficile et la plus humiliante que l'homme ait à apprendre est de ne pas pouvoir compter sur la sagesse humaine et de constater son incapacité d'interpréter correctement les phénomènes de la nature, sa vision ayant été obscurcie par le péché, si bien que laissé à lui-même il ne sait rien faire de mieux que de placer la nature au-dessus de Dieu, incapable qu'il est de discerner Dieu ou Jésus-Christ, son Envoyé. Il ressemble à ces Athéniens qui dressaient des autels en l'honneur de la nature. Debout sur la colline de Mars, Paul présenta aux citoyens d'Athènes la majesté du Dieu vivant en contraste avec leur culte idolâtre (Actes 17:22-29). Ceux qui connaissent vraiment Dieu ne se laisseront pas tellement impressionner par les lois de la matière ou les opérations de la nature qu'ils en viennent à ne pas reconnaître l'incessante opération de Dieu dans la nature. La nature n'est pas et n'a jamais été Dieu. Elle rend témoignage à Dieu, mais elle n'est pas Dieu. En tant que créature, elle se contente de rendre témoignage à la puissance de Dieu. La nature a pour auteur la Divinité. Le monde naturel ne possède aucun pouvoir qui ne lui ait été dispensé par Dieu. Il y a un Dieu personnel, le Père; un Christ personnel, le Fils (Hébreux 1:1; Psaume 19:1-3). D'anciens philosophes se vantaient de leur science supérieure. Voyons ce qu'en pensait l'apôtre inspiré : « Se disant sages », dit-il, « ils sont devenus fous; ils ont remplacé la gloire du Dieu incorruptible par des images qui représentent l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, des reptiles... eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur. » La sagesse humaine ne peut connaître Dieu. Les sages de ce monde retirent une connaissance imparfaite de Dieu, de ses oeuvres créées, et dans leur folie ils exaltent la nature et ses lois au-dessus de la nature de Dieu. Ceux qui n'ont pas la connaissance de Dieu grâce à la révélation qu'il a faite de lui-même en la personne du Christ, ne trouveront jamais dans la nature qu'une connaissance imparfaite; cette connaissance, loin d'amener leur être entier à se conformer à la volonté divine fera d'eux des idolâtres. Se disant sages, ils deviendront fous. Quiconque s'imagine obtenir une connaissance de Dieu en dehors de son Représentant, dont la Parole déclare qu'il est « l'empreinte même de sa Personne » devra apprendre à se considérer soi-même fou s'il veut devenir vraiment sage. La nature ne peut, à elle seule, donner une connaissance de Dieu parfaite, car la nature est elle-même imparfaite. En raison de cette imperfection elle ne saurait représenter Dieu, révéler la perfection morale de son caractère. Mais le Christ est venu dans le monde en qualité de Sauveur personnel. Il représente un Dieu personnel. En tant que Sauveur personnel il est monté au ciel, en tant que Sauveur personnel il reviendra. Il est l'empreinte de la personne du Père. En lui habite corporellement la plénitude de la Divinité. [6] Romains 2 4. (Actes 5:31) La repentance, premier fruit de l'action de l'Esprit. Se repentir de son péché, voilà le premier fruit de l'action du Saint-Esprit dans une vie. Il n'y a pas d'autre moyen pour que la pureté infinie reflète l'image du Christ dans ses rachetés. Une science qui n'est pas en harmonie avec lui n'a aucune valeur. En lui demeure toute plénitude. Il nous apprend à considérer toutes choses comme une pure perte par rapport à l'excellence de la connaissance du Christ Jésus notre Seigneur. Cette connaissance est la science la plus élevée qu'un homme puisse atteindre. [7] (Jean 14:26) L'Esprit présente des vérités contenues dans l'A. T. et le N.T. Quand le Saint-Esprit amène quelqu'un à la repentance, sa mission ne consiste pas à révéler de nouvelles vérités, mais à présenter à l'esprit et à placer sur la conscience les précieuses leçons que le Christ a données dans les deux Testaments. [8] 6. Voir le com. d'EGW sur Galates 6:7 et 8. 24 à 29. Voir le com. d'EGW sur Actes 5:1 et 5. 28 et 29. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 2:15. Romains 3 19. (Matthieu 27:21; 2 Corinthiens 5:10; Jude 15; Apocalypse 20:12,13) Les lambeaux déchiquetés du raisonnement humain. Le monde entier se trouve condamné devant la grande règle morale de la justice. Au grand jour du jugement, toute âme ayant vécu sur la terre sera jugée selon que ses actions auront été bonnes ou mauvaises à la lumière de la loi de Dieu. Toute bouche sera fermée quand la croix sera présentée avec sa Victime agonisante et sa portée réelle sera perçue par tout esprit que le péché aura aveuglé et corrompu. Les pécheurs se trouveront condamnés devant la croix, avec sa mystérieuse Victime ployant sous le poids des transgressions humaines. Combien vite seront balayés tous les subterfuges, toutes les excuses mensongères ! L'apostasie humaine apparaîtra sous son vrai jour, détestable. Les hommes verront les conséquences de leur choix. Ils comprendront alors qu'ils ont préféré Barabbas au Christ, Prince de la paix. Le mystère de l'incarnation et de la crucifixion sera clairement discerné, car il sera présenté aux yeux de l'esprit et toute âme condamnée pourra lire la nature de l'acte par lequel elle aura rejeté la vérité. Tous comprendront à quel point ils se sont éloignés de la vérité en acceptant les fausses interprétations et les mensonges trompeurs plutôt que toute parole procédant de la bouche de Dieu. On lira cette proclamation : « Ô homme, tu as préféré te placer sous la bannière de Satan, le grand rebelle, et par là tu t'es détruit toi-même. » De quelque talent qu'il ait été doué, quelque sagesse qu'on lui ait supposée, celui qui aura rejeté la vérité n'aura aucune possibilité de se tourner vers Dieu. La porte sera fermée, comme le fut celle de l'arche de Noé. Les grands hommes de la terre comprendront alors qu'ils se sont livrés esprit et coeur à une philosophie séductrice, agréable au coeur naturel. Espoir et grâce, avec tous les moyens de persuasion, ont été offerts par Celui qui les aimait, au point de donner sa vie pour eux, afin que quiconque crût en lui ne périsse pas mais eût la vie éternelle. Mais ils ont refusé l'amour de Dieu. Ils ont arboré leurs fières opinions, leurs raisonnements humains. Ils se sont estimés capables de comprendre les mystères divins, de discerner la vérité. Ils sont devenus une proie facile pour les subtilités de Satan, qui savait leur offrir des erreurs philosophiques ayant toute l'apparence de la vérité, très séduisantes pour un esprit humain. Ils se sont détournés de la Source de toute sagesse et ont fait une idole de leur intelligence. Le message et les messagers de Dieu ont été critiqués et mis de côté comme étant en-dessous de leurs idées fières. On s'est moqué des appels de la miséricorde, on a nié la Divinité de Jésus-Christ et sa préexistence, avant qu'il n'assume la nature humaine. Mais les lambeaux déchiquetés du raisonnement humain ne seront que des cordes de sable au grand jour de Dieu. [9] Les méchants éprouveront l'agonie de la croix. Ceux qui rejettent si facilement la miséricorde qui leur est généreusement offerte, arriveront enfin à comprendre la valeur de ce qu'ils ont méprisé. Il éprouveront l'agonie que le Christ a endurée sur la croix afin d'assurer la rédemption à tous ceux qui voudraient en bénéficier. ils verront alors ce qu'ils ont perdu : la vie éternelle et le don de l'immortalité. [10] (Matthieu 7:23; 27:40,42; Romains 14:11; Jude 15; Apocalypse 1:7; 6:15-17) Une confusion indescriptible chez les méchants. Quand les pécheurs sont contraints de regarder Celui qui avait revêtu l'humanité par dessus la Divinité et qui conserve ce vêtement, leur confusion est indescriptible. Les écailles tombent de leurs yeux et ils voient ce qu'ils n'avaient jamais vu auparavant. Ils comprennent ce qu'ils eussent été s'ils avaient reçu le Christ et saisi les occasions offertes. Ils voient la loi qu'ils avaient méprisée élevée aussi haut que le trône de Dieu. Ils voient le respect que Dieu lui-même témoigne à sa loi. Quelle scène indescriptible ! Aucune plume ne peut la décrire. La culpabilité accumulée du monde est mise à nu, et l'on entendra la voix du Juge disant aux méchants : Éloignez-vous de moi, vous qui êtes ouvriers d'iniquité. Alors ceux qui auront percé le Christ se rappelleront comment ils ont méprisé son amour et abusé de ses compassions; comment ils lui ont préféré Barabbas, un larron et un meurtrier; comment ils ont couronné le Sauveur d'épines et l'ont fait flageller et crucifier; comment ils se sont moqués de lui alors qu'il agonisait sur la croix, en disant : « Qu'il descende de sa croix et nous croirons en lui. Il en a sauvé d'autres; il est incapable de se sauver lui-même. » Il leur semblera entendre ses appels émouvants. Ses sollicitations retentiront à leurs oreilles aussi distinctement que lorsqu'il s'adressait à eux. Chaque injure et chaque moquerie dont ils ont abreuvé le Christ sera aussi présente à leur mémoire qu'au moment où ces actes sataniques ont été commis. Ils demanderont aux rochers et aux montagnes de tomber sur eux pour les cacher de la face de Celui qui siège sur le trône et de la colère de l'Agneau. « La colère de l'Agneau », Celui qui s'est toujours montré plein de tendresse de patience, de support, qui, s'étant offert en sacrifice, a été mené comme un agneau à la boucherie, afin de sauver les pécheurs et les soustraire à la condamnation qui les atteint maintenant pour ne pas lui avoir permis d'enlever leur culpabilité. [11] 19 à 28. (Galates 2:16,17; 3:10-13,24). Point de salut par la loi. J'adresse un avertissement à quiconque désire gagner le ciel. Ne perdez pas le précieux temps d'épreuve qui vous est laissé pour coudre ensemble des feuilles de figuier destinées à couvrir la nudité qui résulte du péché. Alors que vous vous regardez dans le grand miroir moral de la sainte loi du Seigneur, où se reflète son caractère, ne vous imaginez pas un instant qu'il puisse vous purifier. La loi ne possède rien en elle-même qui puisse vous sauver. Elle ne saurait pardonner au transgresseur. La faute doit être expiée. Le Seigneur ne sauve pas les pécheurs en abolissant sa loi, fondement de son gouvernement au ciel et sur la terre. C'est Celui qui s'est substitué au pécheur qui a enduré le châtiment. Ce n'est pas que Dieu soit cruel et impitoyable, et que le Christ ait été assez miséricordieux pour mourir sur la croix du Calvaire afin d'abolir une loi si arbitraire qu'il a fallu la clouer sur une croix, entre deux brigands. Le trône de Dieu ne supporte pas la moindre tache de crime ou de péché. Dans les conseils célestes, avant la création du monde, le Père et le Fils ont convenu que si l'homme devait se montrer déloyal envers Dieu, le Christ, qui est un avec le Père, prendrait, la place du transgresseur et souffrirait à sa place la peine que la justice lui aurait infligée. [12] (Chapitre 5:1) « C'est ici la justification par la foi. » Quand un pécheur repentant, contrit en la présence de Dieu, reconnaît l'expiation consentie en sa faveur par le Christ, et l'accepte comme son seul espoir pour la vie présente et celle à venir, ses péchés lui sont pardonnés. C'est la justification par la foi. Chaque âme croyante doit conformer entièrement sa volonté à celle de Dieu, et demeurer dans un état de repentance et de contrition, exerçant sa foi dans les mérites expiatoires du Rédempteur, et progressant de force en force et de gloire en gloire. Le pardon et la justification sont une même chose. La foi fait passer le croyant de la position de rebelle, enfant du péché et de Satan, à la position de loyal sujet de Jésus-Christ, non pas en vertu d'une bonté innée, mais parce que le Christ l'adopte comme son enfant. Si le pécheur reçoit le pardon de ses péchés, c'est parce que ces mêmes péchés ont été placés sur son Substitut et son Garant. Le Seigneur s'adresse en ces termes à son Père céleste : « Celui-ci est mon enfant, arraché à la condamnation et à la mort, mis au bénéfice d'une police d'assurance à vie, -- la vie éternelle -- parce que j'ai pris sa place et souffert pour ses péchés. Il est devenu mon fils bien-aimé. » C'est ainsi que l'homme, pardonné, revêtu du magnifique vêtement de la justice du Christ, se tient devant Dieu sans faute aucune. Le pécheur peut errer, il n'est pas pour cela rejeté sans miséricorde. Son seul espoir, toutefois, réside dans la repentance envers Dieu et la foi en le Seigneur Jésus-Christ. Le Père peut user de sa prérogative de pardonner nos transgressions et nos péchés parce que le Christ a pris sur lui notre culpabilité et nous en a délivrés, nous imputant sa propre justice. Son sacrifice offre une pleine satisfaction à la justice. La justification est l'opposé de la condamnation. Dieu exerce sa grâce illimitée en faveur de ceux qui ne la méritent nullement. Il pardonne transgressions et péchés pour l'amour de Jésus qui a fait propitiation pour nos péchés. La foi en Christ rend au coupable transgresseur la faveur divine et l'espérance puissante de la vie éternelle. [13] Un signe pour le monde. La justification par la foi en Christ se traduira par une transformation du caractère. Ceci est le signe, pour le monde, attestant la vérité des doctrines que nous professons. La preuve quotidienne que nous sommes une Église vivante, c'est le fait que nous mettons en pratique la Parole. Une action chrétienne cohérente est un témoignage vivant pour le monde. Par là est montré à un monde apostat qu'il y a ici-bas un peuple convaincu que notre seule sûreté consiste à s'attacher résolument à la Bible. Ce témoignage se distingue clairement de celui d'une Église apostate, qui a substitué la sagesse et l'autorité humaines à la sagesse et à l'autorité de Dieu. [14] 20. Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 3:4. 20 à 31. (Galates 6:14; Éphésiens 2:8,9; Tite 3:5; Hébreux 7:25; Apocalypse 22:17) Considérer l'expiation avec humilité. Que personne n'adopte l'idée étroite et fausse selon laquelle n'importe quelle oeuvre humaine peut contribuer en une manière quelconque à liquider sa dette occasionnée par ses transgressions. Là se cache une erreur fatale. Tâchez de comprendre qu'il faut renoncer une bonne fois pour toutes à nos idées mesquines et considérer l'expiation d'un coeur plein d'humilité. Cette question est si peu comprise que des milliers de prétendus enfants de Dieu sont fils du malin, parce qu'ils comptent sur leurs propres oeuvres. Dieu a toujours exigé de bonnes oeuvres, conformes à la loi, mais l'homme s'étant placé dans le péché ses bonnes oeuvres ont perdu toute valeur; seule la justice de Jésus sert à quelque chose. Le Christ est capable de sauver complètement parce qu'il est toujours vivant pour intercéder en notre faveur. La seule chose qu'un homme puisse faire pour assurer son salut, c'est de répondre à l'invitation, « Quiconque le veut, qu'il reçoive l'eau de la vie, librement. » Il n'y a aucun péché que l'homme ait pu commettre qui n'ait reçu satisfaction au Calvaire. Ainsi la croix, par de fervents appels, offre continuellement au pécheur une entière expiation. [15] 24 à 26. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 5:11. Le Père est entièrement satisfait. L'expiation offerte pour nous par le Christ a donné entière satisfaction au Père. Dieu peut ainsi être juste tout en justifiant ceux qui croient. [16] (Chapitre 5:1) La justification implique un pardon total. Ici la vérité est exposée très clairement. Cette miséricorde et cette bonté ne sont nullement méritées. La grâce du Christ est accordée gratuitement pour justifier le pécheur sans qu'il puisse faire valoir le moindre mérite. La justification est un pardon absolument complet. Au moment même ou un pécheur accepte le Christ par la foi, il reçoit son pardon. La justice du Christ lui est imputée, sans que subsiste le moindre doute au sujet de la grâce divine qui pardonne. Il n'y a rien dans la foi qui lui permette de nous sauver. La foi ne peut enlever notre culpabilité. Le Christ est la puissance de Dieu en vue du salut de tous les croyants. Il a payé le prix de la rédemption du pécheur. Néanmoins Jésus ne peut justifier le croyant que par la foi en son sang. Le pécheur ne peut compter sur ses propres bonnes oeuvres comme moyen de justification. Il doit en venir à renoncer à tous ses péchés, et à embrasser un degré de lumière après l'autre à mesure que son sentier est éclairé. Il se contente de saisir par la foi ce que le sang du Christ lui offre en abondance, gratuitement. Il croit aux promesses de Dieu, aux termes desquelles le Christ est fait pour lui sanctification, justice et rédemption. En suivant Jésus, il marchera humblement dans la lumière, joyeux dans cette lumière qu'il répandra autour de lui. Justifié par la foi, il est heureux d'obéir en toutes choses. La présence du Christ lui assure la paix avec Dieu. Les âmes qui se soumettent à Dieu, qui l'honorent, qui se conforment à sa Parole, recevront l'illumination divine. Dans la précieuse Parole de Dieu, il y a une pureté et une noblesse, en même temps qu'une beauté, qu'aucune faculté humaine ne peut atteindre sans l'assistance divine. [17] (Psaume 18:35; 85:10; 89:14; Apocalypse 4:3) Voir le com. d'EGW sur Jean 3:16. Le jugement mêlé de miséricorde. De même que l'arc-en-ciel dans la nue est formé par l'union de la lumière solaire et de la pluie, l'arc-en-ciel qui entoure le trône représente le pouvoir combiné de la miséricorde et de la justice. Si la justice seule était maintenue, la gloire de l'arc-en-ciel de la promesse qui entoure le trône subirait une éclipse; on ne verrait que les peines infligées par la loi. D'autre part, la stabilité du gouvernement divin ne saurait être assurée sans justice et sans châtiment. C'est le mélange du jugement et de la miséricorde qui procure un salut complet. C'est ce mélange qui nous fait nous écrier, quand nous contemplons le Rédempteur et la loi de Jéhovah, « Ta bonté a fait ma grandeur. » Nous savons que l'Évangile est un système complet et parfait, où se révèle l'immutabilité de la loi de Dieu. Il communique au coeur de l'homme l'espérance et l'amour pour Dieu. La miséricorde nous invite à entrer par les portes de la cité de Dieu, tandis que la justice est sacrifiée pour accorder à tout croyant tous les privilèges d'un membre de la famille royale, d'un enfant du Roi céleste. Des défauts de caractère nous empêcheraient d'entrer par les portes ouvertes par la miséricorde, pour ceux qui obéissent, car la justice garde l'entrée, exigeant sainteté, pureté, de quiconque désire voir Dieu. Si la justice devait périr, si la miséricorde divine ouvrait les portes à toute la race humaine, sans tenir compte du caractère, il y aurait de nouveau dans le ciel une condition de haine et de révolte pire qu'avant l'expulsion de Satan. C'en serait fini de la paix, du bonheur, de l'harmonie célestes. Le passage de la terre au ciel ne suffit pas pour modifier les caractères; le bonheur des rachetés dans le ciel est le résultat des caractères formés dans cette vie-ci, selon l'image du Christ. Les saints dans le ciel auront été tout d'abord des saints sur la terre. Seul a de la valeur le salut que le Christ a procuré aux hommes par son sacrifice, le salut qui sauve du péché, cause de toutes les misères, de tous les malheurs de l'humanité. La miséricorde offerte au pécheur ne cesse de l'attirer à Jésus. S'il y répond, s'approchant avec repentance et confession, saisissant par la foi l'espérance que lui propose l'Évangile, Dieu ne méprisera pas le coeur brisé et contrit. De cette manière la loi n'est pas affaiblie, mais le pouvoir du péché est brisé, et le sceptre de la miséricorde est tendu au pécheur repentant. [18] 24 à 28. Voir le com. d'EGW sur Galates 2:16; 1 Thessaloniciens 4:3. Pas de spéculation au sujet de la justice qui s'obtient par la foi. Plusieurs commettent l'erreur de vouloir définir d'une manière détaillée ce qui distingue la sanctification de la justification. Et ici ils font intervenir leurs idées personnelles et leurs spéculations. Pourquoi tenter d'aller au-delà de ce qu'enseigne l'Inspiration sur la question vitale de la justification par la foi ? Pourquoi se perdre dans des détails insignifiants, comme si notre salut exigeait que tous comprennent les choses exactement de la même manière ? Tous n'ont pas la même optique. [19] 25. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 7:12. 27. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 2:8 et 9. 28. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:3 et 4. 31. (Chapitre 6:15; 1 Samuel 15:22; Apocalypse 22:14) Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7-18; Éphésiens 2:14-16; Apocalypse 2:6. Les exigences de Dieu n'ont pas varié. La Bonne Nouvelle du salut ne doit pas être comprise comme une permission accordée aux hommes de continuer à vivre en révolte contre Dieu en transgressant sa loi juste et sainte. Toute personne qui croit comprendre les Écritures devrait voir que sous la grâce Dieu exige tout ce qu'il exigeait en Éden, une parfaite obéissance à sa loi. Au jour du jugement, Dieu demandera à ceux qui font profession de christianisme : Pourquoi, tout en déclarant croire en mon Fils, avez-vous continué à transgresser ma loi ? Qui vous a enseigné à fouler aux pieds les règles de ma justice ? « Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. » L'Évangile du Nouveau Testament n'abaisse pas la règle de l'Ancien, de manière à permettre au pécheur de se croire sauvé dans ses péchés. Dieu exige de tous ses sujets une entière obéissance à ses commandements. Maintenant comme toujours, seule une justice parfaite donne droit au ciel. Le Christ est notre espérance et notre refuge. Sa justice n'est imputée qu'à celui qui veut obéir. Acceptons cette justice par la foi, afin que le Père ne découvre aucun péché en nous. Ceux qui auront foulé aux pieds la sainte loi n'auront pas le droit de se réclamer de cette justice. Si seulement il nous était donné de voir l'immensité du plan du salut en tant qu'enfants obéissant à ce que Dieu demande, sachant que nous avons la paix avec Dieu par notre sacrifice expiatoire ! [20] (1 Jean 2:4) La foi manifestée par l'obéissance. Dieu exige aujourd'hui exactement ce qu'il exigeait du premier couple en Éden : une parfaite obéissance. Sa loi demeure immuable en tout temps. La grande règle de justice présentée dans l'Ancien Testament n'est pas abaissée dans le Nouveau. L'Évangile ne se propose pas d'affaiblir les droits de la sainte loi de Dieu, mais de rendre les hommes capables d'en observer les préceptes. La foi salvatrice en Christ n'est pas ce que pensent certains. « Croyez, croyez », disent-ils, « il suffit de croire en Christ et l'on est sauvé. On ne vous demande pas autre chose. » S'il est vrai que la vraie foi consiste à se confier entièrement au Christ pour son salut, elle nous amène à nous conformer parfaitement à la loi de Dieu. La foi se manifeste par les oeuvres. Comme le dit l'apôtre Jean : « Celui qui dit le connaître et ne garde pas ses commandements est un menteur. » [21] Opposer l'Évangile à la Loi. L'ennemi s'est toujours efforcé d'opposer l'Évangile à la loi. Les deux vont de pair. [22] Nous honorons le Père et le Fils quand nous parlons de la loi avec respect. Le Père nous a donné la loi, et le Fils est mort afin de la magnifier et de la rendre honorable. [23] On ne peut exalter la loi de Jéhovah sans s'emparer de la justice de Jésus-Christ. [24] La loi de Jéhovah est l'arbre, l'Évangile est la fleur fragrante et le fruit qu'il porte. [25] Romains 4 3 à 5. (Chapitre 3:28; 5:1; Éphésiens 2:28). La foi saisit la justice du Christ. La foi est la condition qu'il a plu à Dieu de choisir pour promettre le pardon au pécheur, non qu'il y ait dans la foi quelque chose de méritoire pour gagner le salut, mais parce que la foi se saisit des mérites du Christ, le remède au péché qui nous est offert. La foi peut substituer l'obéissance parfaite du Christ aux transgressions et aux déficits du pécheur. Quand le pécheur accepte le Christ comme son Sauveur personnel, Dieu pardonne ses péchés et le justifie gratuitement, en accord avec ses promesses certaines. L'âme repentante comprend que sa justification a été rendue possible parce que le Christ, son Substitut et son Garant, est mort pour lui afin de devenir sa propitiation et sa justice. « Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice. Or, celui qui fait une oeuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point d'oeuvre, mais qui croit en celui qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice. » La justice consiste à obéir à la loi. La loi exige la justice, ce que le pécheur doit à la loi, mais qu'il est incapable d'offrir. Il ne peut donc atteindre la justice que par la foi. Par la foi il apporte à Dieu les mérites du Christ. Le Seigneur place l'obéissance de son Fils au compte du pécheur. La justice du Christ est acceptée à la place des défaillances de l'homme. Dieu reçoit, pardonne, justifie le croyant repentant, le traite comme s'il était juste, et l'aime comme il aime son propre Fils. Ainsi la foi est comptée comme justice. [26] Romains 5 1. (Chapitres 3:19-28; 4:3-5; Galates 2:16; Hébreux 11:1) Voir le com. d'EGW sur Galates 5:6. La foi un moyen, non une fin. La foi n'est pas le fondement de notre salut, c'est le grand bienfait : l'oeil qui voit, l'oreille qui entend, le pied qui court, la main qui saisit. C'est le moyen, non la fin. Si le Christ a offert sa vie pour sauver les pécheurs, pourquoi ne pas recevoir ce bienfait ? Ma foi le saisit, elle devient ainsi l'assurance des choses qu'on espère, la démonstration de celles qu'on ne voit pas. Ainsi je me repose en paix dans la foi, en paix avec Dieu par le Seigneur Jésus-Christ. [27] (2 Corinthiens 5:7) La foi et le sentiment, deux choses différentes. La foi et le sentiment sont aussi éloignés l'un de l'autre que l'orient de l'occident. La foi est indépendante du sentiment. Nous devons supplier Dieu avec foi, qu'il y ait sentiment ou non, et puis vivre d'après nos prières. Notre assurance et notre preuve procèdent de la Parole de Dieu; après avoir demandé, nous devons croire sans laisser de place au doute. Je te loue, ô Dieu, je te loue. Tu n'as pas manqué à ta parole. Tu t'es révélé à moi, et je t'appartiens pour faire ta volonté. [28] Simplicité et puissance de la foi. La foi opère simplement et obtient des résultats importants. Beaucoup de chrétiens de profession, tout en ayant quelque connaissance de la Parole sacrée, et confiance en sa vérité, manquent de la confiance enfantine essentielle dans la religion de Jésus. Ils n'ont pas cet attouchement particulier qui apporte à l'âme une vertu guérissante. [29] 11. (Chapitre 3:24-26) Un remède divin pour le péché. L'expiation offerte par le Christ n'est pas simplement un moyen habile pour obtenir le pardon de nos péchés; c'est un remède divin pour nous guérir de nos transgressions et nous rendre la santé spirituelle. C'est le moyen indiqué par le Ciel pour que la justice du Christ soit non seulement sur nous mais aussi dans nos coeurs et dans nos caractères. [30] 12 à 19. (Matthieu 4:1-11; 1 Corinthiens 15:22, 45; Philippiens 2:5-8; Hébreux 2:14-18; 4:15). La collaboration avec Dieu, une force. Dans Romains 5:12, 18 et 19, l'apôtre établit un contraste entre la désobéissance d'Adam et la pleine, totale obéissance du Christ. Pensez à ce que signifie pour nous l'obéissance du Christ. Cela signifie que par sa force nous pouvons, nous aussi, obéir. Le Christ était humain. Il a servi son Père céleste avec toute la force de sa nature humaine. Il avait une double nature, à la fois humaine et divine. Il est à la fois Dieu et homme. Le Christ est venu dans ce monde pour nous montrer ce que Dieu peut faire et ce que nous pouvons faire en collaborant avec Dieu. Dans la chair humaine il est allé au désert pour y être tenté par l'ennemi. Il sait ce que sont la soif et la faim. Il connaît la faiblesse et les infirmités de la chair. Il a été tenté en toutes choses comme nous le sommes. Le prix de notre rachat a été payé par notre Sauveur. Personne n'est obligé d'être l'esclave de Satan. Le Christ se tient devant nous comme notre divin Modèle, notre Secours tout-puissant. C'est par un prix incalculable que nous avons été achetés. Qui peut mesurer la bonté et la miséricorde de l'amour rédempteur ? [31] Le Christ, agent moral libre. Le second Adam a été un agent moral libre, responsable de sa conduite. Entouré d'influences dangereuses, il était placé dans des conditions bien moins favorables que ne l'était le premier Adam pour vivre sans péché. Cependant, au milieu des pécheurs il a su résister à chaque tentation et maintenir son innocence. Il est toujours resté sans péché. [32] L'homme dans une position avantageuse par rapport à Dieu. En tant que descendants d'Adam, les hommes ne reçoivent de lui que culpabilité et condamnation à mort. Mais le Christ s'interpose, et se place sur le terrain où Adam est tombé, supportant toutes les épreuves pour le bien de l'homme. Il remédie à l'échec honteux d'Adam et sort indemne de l'épreuve. Ceci place l'homme dans une position avantageuse par rapport à Dieu. En effet, en acceptant le Christ comme son Sauveur, il devient participant de la nature divine. De cette manière, il est uni à Dieu et au Christ. [33] Romains 6 1 à 4. (Matthieu 28:19; 2 Pierre 1:2,5-7) Le baptême, un engagement réciproque. Par le baptême nous sommes donnés au Seigneur en tant qu'instruments mis à sa disposition. Le baptême est un renoncement solennel au monde. Le moi est mis à mort par rapport à la vie de péché. L'eau recouvre le candidat, et un engagement mutuel est pris en présence de tout l'univers. L'homme est immergé dans le sépulcre liquide au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il est enseveli avec le Christ dans les eaux baptismales, puis il émerge de l'eau pour vivre une vie nouvelle de loyauté envers Dieu. Les trois grandes Puissances célestes, présentes quoique invisibles, sont témoins. Le premier chapitre de la seconde épître de Pierre présente l'oeuvre qui s'accomplit graduellement dans une vie chrétienne. Une leçon très importante se dégage du chapitre entier. Si l'homme, en acquérant les grâces chrétiennes, procède par additions, Dieu s'est engagé à opérer en sa faveur sur le plan de la multiplication. « Que la grâce et la paix vous soient multipliées par la connaissance de Dieu et de Jésus, notre Seigneur ! » L'oeuvre est proposée à toute âme ayant affirmé par le baptême sa foi en Jésus-Christ, mise ainsi au bénéfice de l'engagement pris par les trois Personnes : « le Père, le Fils et le Saint-Esprit ». [34] Rester fidèle aux engagements pris au baptême. La fidélité aux engagements pris au baptême assure au coeur la préparation nécessaire pour sauver des âmes. [35] (2 Corinthiens 6:17,18; 7:1; Colossiens 3:1). L'empreinte divine reçue au baptême. Le Christ a fait du baptême la condition d'entrée dans son royaume spirituel. C'est une condition que doivent remplir tous ceux qui veulent se placer sous l'autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ceux qui reçoivent le baptême renoncent publiquement au monde, ils deviennent membres de la famille royale, enfants du Roi céleste. Ceux qui font cela devront considérer toutes les choses mondaines comme secondaires par rapport à leurs nouvelles relations. Ils ont déclaré publiquement qu'ils ne vivront plus dans l'orgueil et la satisfaction propre. Christ a ordonné à ceux qui ont reçu ce rite de se souvenir qu'ils sont obligés par un pacte solennel à vivre pour le Seigneur. Ils doivent utiliser toutes leurs facultés qui leur ont été confiées, -- étant toujours conscients qu'ils portent le signe de l'obéissance divine au jour du repos du quatrième commandement --, qu'ils sont les sujets du royaume de Christ et participants de la nature divine. Ceux qui, en entrant dans la vie chrétienne, ont été baptisés dans le triple nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ont déclaré publiquement avoir répondu à l'invitation : « Sortez du milieu d'eux, dit le Seigneur; séparez-vous d'eux, et ne touchez point à ce qui est impur ... Je vous accueillerai : Je serai votre père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant. » « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toutes souillures de la chair et de l'esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » « Si vous êtes ressuscités avec le Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. » Puissent-ils se rappeler ces paroles, ceux qui ont reçu l'empreinte divine par le baptême, n'oubliant pas que le Seigneur a placé sa signature sur eux en les prenant pour ses fils et ses filles. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, ces pouvoirs infinis et omniscients, reçoivent ceux qui entrent vraiment en alliance avec Dieu. Ils sont présents à chaque baptême, pour recevoir les candidats qui ont renoncé au monde et ont reçu le Christ dans le temple de leur âme. Ces candidats sont devenus membres de la famille de Dieu; leurs noms sont écrits dans le livre de vie de l'Agneau. [36] Une porte de communication avec le ciel. À notre baptême, nous nous engageons a rompre toute relation avec Satan et ses agents, pour nous consacrer de tout coeur à l'oeuvre qui a pour but l'extension du royaume de Dieu. Tout le ciel est engagé à cet effet. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit se sont engagés à collaborer avec tout instrument humain sanctifié. Si nous demeurons fidèles à nos engagements, une porte reste ouverte pour nous permettre de communiquer avec le ciel, une porte qu'aucune main humaine ou aucun agent de Satan ne peut fermer. [37] Nombreux sont ceux qui ont été ensevelis vivants. La nouvelle naissance est une expérience rare en notre temps. C'est pour cette raison qu'il y a tant de problèmes dans nos églises. Il en est tant, parmi ceux qui portent le nom du Christ, qui ne sont pas sanctifiés. Quand ils ont été baptisés, ils ont été ensevelis vivants. Le moi n'était pas mort ils ne sont pas sortis de l'eau pour vivre une vie nouvelle en Christ. [38] (2 Corinthiens 6:17) Le baptême n'est pas un diplôme. Toute opportunité, tout avantage, tout privilège nous ont été donnés afin que nous ayons une riche expérience chrétienne; mais nous n'apprenons pas tout d'un coup; il doit y avoir une croissance. Beaucoup, après avoir appris un peu à l'école, pensent qu'ils sont prêts à recevoir leur diplôme; ils pensent qu'ils connaissent tout ce qui est digne d'être su. Nous ne devons pas penser que parce que nous sommes baptisés nous sommes prêts à recevoir le diplôme de l'école de Christ. Quand nous avons accepté Christ au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit -- les trois dignitaires et puissances du ciel -- ceux-ci se sont compromis à nous accorder toute capacité si nous accomplissons nos voeux de baptêmes de sortir « du milieu d'elle », de nous en séparer et de ne pas toucher à ce qui est immonde. Quand nous sommes loyaux à nos voeux, il dit : « Je vous recevrai. » [39] 3 et 4. Voir le com. d'EGW sur Deutéronome 26:18. 3 à 5. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:1 et 2. 15. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:31. 19 et 22. (1 Thessaloniciens 3:13; 4:7; Hébreux 12:14). Don total à Dieu. La sainteté consiste en un don total à Dieu. L'âme s'abandonne entre les mains de Dieu. La volonté, les pensées elles-mêmes, sont amenées à l'obéissance du Christ. L'amour de Jésus remplît le coeur et se répand tout autour en un flot clair et rafraîchissant qui communique la joie à d'autres. [40] 23. Une voix entendue dans le ciel. La transgression a mis en danger le monde entier, sous une condamnation à mort, mais une voix a été entendue dans le ciel : « J'ai trouvé un rachat. » [41] Romains 7 7. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7 à 18. 7 à 9. (Philippiens 3:5,6; Jacques 1:23-25) Une transformation merveilleuse opérée chez Paul. Paul déclare qu'en ce qui concerne la loi, quant aux actes extérieurs, il était irréprochable, mais quand il lui fut donné de discerner le caractère spirituel de la loi, quand il se vit dans ce saint miroir, il découvrit qu'il était pécheur. À vues humaines il s'était abstenu de pécher, mais quand il sonda les profondeurs de la loi divine, il se vit comme Dieu le voyait, il s'humilia et confessa sa culpabilité. Au lieu de s'éloigner du miroir en oubliant ce qu'il était, il éprouva une sincère repentance envers Dieu avec la foi au Seigneur Jésus-Christ. Il fut lavé, nettoyé. Il dit : « Je n'ai connu le péché que par la loi. Car je n'aurais pas connu la convoitise, si la loi n'eût dit : Tu ne convoiteras point. Et le péché, saisissant l'occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises; car sans loi le péché est mort. Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais; mais quand le commandement vint, le péché reprit vit, et moi je mourus. Ainsi, le commandement qui conduit à la vie se trouva pour moi conduire à la mort. » Le péché lui apparut dans toute sa laideur et il se reconnut tel qu'il était. Il devint humble. Il cessa d'avoir une haute opinion de lui-même et il donna toute la gloire à Dieu. Il ne rechercha plus les grandeurs. Il n'eut plus aucun désir de se venger, et il apprit à supporter les injures et le mépris. Il ne rechercha plus les alliances humaines, les positions ou les honneurs. Il n'abaissa pas autrui pour s'élever lui-même. Il devint aimable, condescendant, doux et humble de coeur, instruit à 1'école du Christ. Quand des épreuves surgissaient à cause de son labeur intense en faveur des âmes, il s'inclinait dans la prière et son amour pour les âmes augmentait. Il aimait chaque église; il s'intéressait à chaque âme parce que chacune avait été rachetée avec le sang de Christ. [42] 9. La loi de Dieu n'est pas morte. En racontant son expérience, l'apôtre Paul exprime une vérité importante concernant la conversion. « Autrefois », dit-i1, « j'étais sans loi, et je vivais »; i1 ne se sentait pas condamné; « mais quand le commandement est venu », quand la loi de Dieu s'imposa à sa conscience, « le péché a repris vie, et moi, je suis mort ». Il se reconnut pécheur, condamné par la loi divine. Notez ceci : c'est Paul qui est mort, non pas la loi. [43] 12. (Chapitre 3:25; Éphésiens 1:7). La loi garde sa dignité. Dans le plan du salut, la loi garde sa dignité en condamnant le pécheur, pécheur qui peut être sauvé grâce à la propitiation offerte par le Christ, « en qui nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés. » La loi ne subit aucun changement destiné à maintenir l'homme dans sa condition de déchéance. Elle reste ce qu'elle a toujours été : sainte, juste et bonne. [44] Romains 8 11. (Matthieu 26:39; Luc 22:42,43) Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 15:20, 40 à 52. Une coupe de bénédiction. Quelle précieuse consolation apportent ces paroles à toute âme en deuil : Le Christ est notre Guide et notre Consolateur, qui nous console dans toutes nos tribulations. Quand il nous fait boire une coupe amère, il nous présente en même temps une coupe de bénédiction. Il remplit le coeur de soumission, de joie et de paix dans la foi, et il nous rend capables de dire avec une entière soumission : Non pas ma volonté, mais que ta volonté, Seigneur, s'accomplisse. [45] 13. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 9:24 à 27. 15 à 21. (1 Timothée 1:9,10; Jacques 1:22-25) Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:6 à 9. L'esclavage du péché. Dans 1 Timothée 1:9 et 10, Paul décrit les hommes qui sont esclaves de la loi. Ce sont les transgresseurs de la loi, les impies, les désobéissants, les pécheurs, les profanes, les meurtriers, les adultères, les menteurs, et tous ceux qui s'écartent de la saine doctrine. La loi de Dieu est un miroir qui montre à l'homme ses défauts de caractère. Il n'est pas agréable à ceux qui se délectent dans l'injustice de voir leurs difformités morales. Ils n'apprécient pas ce miroir qui leur fait voir leurs péchés. Aussi, au lieu de faire la guerre à leur esprit charnel, ils luttent contre le fidèle miroir, que Jéhovah leur a donné pour ne pas les laisser dans l'ignorance, mais leur montrer leurs défauts de caractère. [46] La découverte de ces défauts devrait-elle les pousser à haïr le miroir ou à se haïr eux-mêmes ? Devraient-ils rejeter le miroir qui découvre leurs défauts ? Non. Les péchés dans lesquels ils se plaisent, que le fidèle miroir montre, qui existent dans leur caractère, leur fermeront les portes du ciel à moins que ces péchés soient rejetés et qu'ils deviennent parfaits devant Dieu. [47] (Galates 4:24-31; 5:1) L'obéissance n'est pas un esclavage. Aucun de ceux qui croient en Jésus-Christ ne se trouve être l'esclave de la loi divine; car cette loi est une loi de vie, non de mort, pour ceux qui obéissent à ses préceptes. Tous ceux qui comprennent la spiritualité de la loi, qui voient comment elle détecte le péché, se trouvent dans une condition aussi désespérée que Satan lui-même, à moins qu'ils n'acceptent l'expiation qui leur est offerte dans le sacrifice de Jésus-Christ, qui nous réconcilie avec Dieu. La foi en Christ rend possible l'obéissance à chaque principe de la loi. [48] (Galates 3:6-9) L'esclavage d'une religion légaliste. Un Esprit d'esclavage naît lorsqu'on cherche à vivre conformément à une religion légaliste, s'efforçant de remplacer les obligations de la loi avec ses propres forces. Il n'y a d'espoir pour nous que si nous nous plaçons sous l'alliance abrahamique, l'alliance de grâce par la foi en Christ Jésus. La Bonne Nouvelle annoncée à Abraham est la même que celle qui nous est prêchée aujourd'hui et qui demeure le fondement de notre espérance. Abraham regardait à Jésus, le chef et le consommateur de notre foi. [49] 17. (Galates 4:7) Les privilèges des enfants de Dieu obéissants. Dieu aime ses enfants obéissants. Il a préparé un royaume, non à l'intention de ses sujets rebelles, mais pour ses enfants qu'il a mis à l'épreuve dans un monde souillé et corrompu par le péché. En obéissant, nous restons dans la relation privilégiée d'enfants de Dieu. Si nous sommes enfants, c'est lui qui le dit, nous sommes donc héritiers d'un patrimoine immortel ... Le Christ et son peuple sont un. [50] 18. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 4:17 et 18. 22. Voir le com. d'EGW sur Genèse 3:17 et 18. 26. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:13 à 17. 26 à 34. (Éphésiens 5:2; Hébreux 7:24-28; 8:1,2; 9:24; 1 Jean 2:1; Apocalypse 8:3,4) Voir le com. d'EGW sur Actes 1:11; Hébreux 7:25. L'intercession du Christ et de son Esprit. Le Christ Jésus nous est présenté à l'autel, toujours et à chaque moment offrant son sacrifice pour les péchés du monde. Il est le ministre du véritable tabernacle dressé par le Seigneur lui-même, et non par l'homme. Les ombres typiques du tabernacle juif ont perdu toute vertu. Il n'y a plus lieu de faire une expiation typique quotidienne et annuelle; cependant un sacrifice expiatoire offert par un médiateur est indispensable à cause des péchés constamment commis. Jésus officie en présence de Dieu, offrant son sang répandu, comme s'il avait été un agneau immolé. Jésus présente l'offrande destinée à couvrir toute offense et toute faute du pécheur. Le Christ, notre Médiateur, et le Saint-Esprit intercèdent constamment en faveur de l'homme, mais l'Esprit ne plaide pas pour nous comme le fait Christ qui offre son sang répandu dès la fondation du monde; l'Esprit agit sur nos coeurs, suscitant des prières et du repentir, des louanges et des actions de grâces. La gratitude qui jaillit de nos lèvres est produite par l'action de l'Esprit faisant vibrer les cordes de l'âme par de saints souvenirs éveillant la musique du coeur. Les services religieux, les prières, la louange, la confession sincère du péché, montent des véritables croyants comme de l'encens vers le sanctuaire céleste; mais en passant par les canaux corrompus de l'humanité ils sont si contaminés qu'à moins d'être purifiés avec du sang ils ne peuvent avoir de la valeur devant Dieu. Ils ne montent pas dans une pureté immaculée et, à moins que l'Intercesseur qui est à la droite de Dieu présente et purifie tout avec sa justice, ils ne seront pas acceptés par Dieu. Tout l'encens qui procède des tabernacles terrestres doit être humidifié par les gouttes purificatrices du sang de Christ. Il soutient devant le Père l'encensoir de ses propres mérites dans lequel il n'y a aucune tache de contamination terrestre. Il ajoute dans l'encensoir les prières, la louange et les confessions de son peuple, et avec elles il met sa propre justice immaculée. Alors, l'encens monte devant Dieu, complètement et totalement acceptable, parfumé des mérites de la propitiation de Christ. Alors, les prières reçoivent en retour des réponses pleines de bonté. Oh, si tous pouvaient comprendre que tout ce qu'il y a dans l'obéissance, la contrition, la louange et la reconnaissance, doit être placé sous le feu resplendissant de la justice de Christ. Le parfum de cette justice monte comme une nuée autour du propitiatoire. [51] 29. (2 Corinthiens 3:18; Colossiens 3:10) L'image morale de Dieu rétablie par le Christ. L'image morale de Dieu, presque effacée par le péché d'Adam, peut être renouvelée par les mérites et la puissance de Jésus. L'homme pourra porter l'image de Dieu dans son caractère, l'ayant reçue de Jésus. À moins qu'un homme ne possède visiblement l'image de Dieu, il ne peut entrer en vainqueur dans la cité de Dieu. [52] 29 et 30. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 1:4, 5 et 11. 34. (Hébreux 7:25; 1 Jean 2:1) Voir le com. d'EGW sur Matthieu 28:18. Gardé grâce à l'intercession du Christ. Quiconque voudra se soustraire au service avilissant de Satan et se placer sous la bannière ensanglantée du Prince Emmanuel, sera gardé par l'intercession du Christ. Le Christ, notre Médiateur, le bras droit du Père, ne nous perd jamais de vue, car il faut que nous soyons gardés par son intercession après avoir été rachetés par son sang. S'il nous lâchait un instant, Satan serait prêt à nous détruire. Ceux qu'il a rachetés par son sang, il les garde maintenant par son intercession. [53] (Éphésiens 5:2; Hébreux 7:25-27; 9:23-26; 13:15; Apocalypse 8:3,4) Besoin constant de l'intercession du Christ. Le Christ était à la base de toute l'économie juive. Le service du sacerdoce israélite ne cessait de rappeler le sacrifice et l'intercession du Christ. Tous ceux qui aujourd'hui s'approchent du Christ doivent se rappeler que son mérite est l'encens qui se mêle aux prières de ceux qui se repentent de leurs péchés et reçoivent pardon, miséricorde et grâce. Nous avons constamment besoin de l'intercession du Christ. [54] (Jean 14:6; 1 Timothée 2:5; Hébreux 9:11-14) Revêtu de son vêtement sacerdotal. Le Christ est le trait d'union entre Dieu et l'homme. Il a promis son intercession personnelle à qui invoque son nom. Il place toute la vertu de sa justice du côté du suppliant. Le Christ plaide en faveur de l'homme, et celui-ci plaide pour lui-même afin d'obtenir l'assistance divine, en présence de Dieu, bénéficiant de l'influence de Celui qui a donné sa vie pour le monde. Alors que nous faisons valoir devant Dieu les mérites du Christ, un parfum est ajouté à nos intercessions. Qui peut évaluer cette grande grâce et cet amour ? En nous approchant de Dieu par la vertu des mérites de Christ, nous sommes revêtus de ses vêtements sacerdotaux. Il nous place près de lui en nous entourant de son bras humain, tandis que de son bras divin il s'accroche au trône de l'Infini. Il met ses mérites, comme un parfum de bonne odeur, dans un encensoir dans nos mains, pour stimuler nos pétitions. Il promet d'écouter et de répondre à nos suppliques. Oui, Christ est devenu un intermédiaire par la prière entre l'homme et Dieu. Il est aussi l'intermédiaire des bénédictions entre Dieu et l'homme. Il a combiné la Divinité et l'humanité. Les hommes doivent être des collaborateurs de Dieu dans le salut de leur propre âme, et ensuite ils doivent faire des efforts fervents, persévérants et infatigables pour sauver ceux qui sont sur le point de périr. [55] Romains 9 5. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:1 à 3. Romains 10 5. Voir le com. d'EGW sur Deutéronome 6:6 à 9. Romains 11 Ne pas négliger les Juifs. L'oeuvre en faveur des Juifs, telle qu'elle est ébauchée dans Romains 11, est une oeuvre qui doit être traitée avec une sagesse spéciale. C'est une oeuvre qui ne doit pas être négligée. Notre Église a besoin de la sagesse de Dieu. Le chemin du Roi doit être préparé avec sagesse et justice. Il faut donner aux Juifs toutes les occasions possibles pour arriver à la lumière. [56] 4 à 6. (Éphésiens 1:4,5,11; 1 Pierre 1:2; 2 Pierre 1:10) Remplir les conditions de l'élection. En remplissant les conditions établies par le Seigneur, nous assurons notre élection au salut. Une parfaite obéissance à ses commandements sera la preuve que nous aimons Dieu et que nous ne sommes pas endurcis dans le péché. Le Christ a une Église à chaque époque. Il y a dans l'Église des membres qui n'ont amélioré d'aucune manière leur relation avec elle. Ils rendent vaine leur élection. Seule l'obéissance aux commandements de Dieu donne accès aux privilèges de son Église. [57] 5. (Jean 15:4) La seule élection enseignée par la Bible. Ici se trouvent maintenant les plus précieux joyaux de vérité pour chacune de nos âmes. Il est ici question de la seule élection enseignée par la Bible : vous prouvez que vous êtes l'élu du Christ par votre fidélité; vous pouvez prouver que vous avez été choisis par le Christ en demeurant sur le cep. [58] 33. (Job 11:7; 1 Corinthiens 2:7-14) Voir le com. d'EGW sur Job 38 et 1 Corinthiens 13:12. La limite des ressources humaines. Tous ont le devoir et le privilège d'user de leur raison aussi loin que les facultés limitées de l'homme peuvent les conduire; mais il y a des limites que les ressources humaines ne peuvent franchir. Il y a beaucoup de choses que les plus fortes intelligences ne peuvent expliquer, que les esprits les plus pénétrants ne peuvent discerner. La philosophie ne peut comprendre les voies et les oeuvres de Dieu, l'esprit humain ne peut mesurer l'infini. Jéhovah est la source de toute sagesse, de toute vérité, de toute connaissance. Il y a des sommets que l'homme peut atteindre en cette vie-ci grâce à la sagesse communiquée par Dieu; au-delà, il y a des infinis qui seront l'objet de l'étude des saints et qui feront leur joie pendant l'éternité. L'homme ne peut que s'arrêter au bord de cette immense étendue et donner libre cours à son imagination. L'être fini ne peut sonder les profondeurs de Dieu; les choses spirituelles ne sont discernées que par les spirituels. L'homme ne peut que rester près des rives de cette vaste étendue, et laisser l'imagination entreprendre son vol. L'homme limité ne peut sonder les choses profondes de Dieu, car les choses spirituelles se discernent spirituellement. L'esprit humain est incapable de comprendre la sagesse et la puissance de Dieu. [59] (Jean 17:3) Éviter les conjectures en recherchant Dieu. Le talent humain et la conjecture humaine ont vainement essayé de trouver Dieu. Les conjectures ne sont que des conjectures. L'homme ne peut découvrir Dieu aux moyens d'investigations. Ce problème n'a pas été confié aux êtres humains. Tout ce que l'homme a besoin de savoir et peut arriver à savoir concernant Dieu a été révélé dans sa Parole et dans la vie de son Fils, le grand Maître. Que les hommes se souviennent qu'ils ont un gouverneur dans les cieux, un Dieu avec lequel on ne peut jouer. Celui qui force sa raison dans une tentative de s'exalter lui-même et de découvrir Dieu, apprendra qu'il aurait mieux valu qu'il reste un humble suppliant devant Dieu, qui confesse qu'il n'est qu'un être humain faillible. Dieu ne peut être compris par les hommes. Ses voies et ses oeuvres sont insondables. Nous pouvons parler des révélations qu'il a faites de lui-même dans sa Parole, mais en dehors de cela, disons de Lui : Tu es Dieu, et tes voies sont insondables. Il y a une connaissance de Dieu et du Christ que tous les sauvés doivent posséder. « C'est ici la vie éternelle », a dit le Christ, « qu'on te connaisse, toi, le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ, que tu as envoyé. » La question que nous devons étudier est : quelle est la vérité, la vérité pour ce temps, qui doit être acceptée, aimée, honorée et obéie ? Les partisans de la science ont été mis en déroute et ils se sont découragés dans leurs efforts pour découvrir Dieu. Ce que nous devons nous demander est : qu'est-ce que la vérité ? [60] Romains 12 Un sermon écrit pour notre instruction. Une étude du chapitre 12 de l'épître aux Romains nous serait profitable. Il y a là un sermon écrit à notre intention par l'apôtre Paul. [61] 1. Voir le com. d'EGW sur Exode 20:1 à 17. 1 et 2. (Chapitre 1:20; Psaume 19:1-4) Dieu nous instruit par ses oeuvres. Qu'est-ce que Dieu accomplit, et qu'est-ce qu'il nous demande individuellement pour ce qui touche à notre salut ? Dieu agit en nous par la lumière de sa vérité, qui éclaire tout homme qui vient au monde. L'Écriture présente les oeuvres de Dieu, telles qu'elles se manifestent dans notre monde, comme autant d'instructeurs dont la voix parcourt toute la terre, proclamant les attributs de Dieu. L'esprit doit comprendre la vérité et la volonté doit s'incliner devant ses demandes, quand elle est présentée basée sur des preuves bibliques. [62] 2. (1 Corinthiens 4:9; Philippiens 2:12,13). La preuve : de bons fruits. L'homme déchu peut être transformé par le renouvellement de l'esprit, de manière à discerner la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite. Comment parvient-il à cela ? Par le Saint-Esprit prenant possession de son intelligence, de son esprit, de son coeur, de son caractère... Où se fait cette vérification ? « Nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. » Une oeuvre réelle est accomplie par le Saint-Esprit dans le caractère humain, et les fruits en sont visibles. Ainsi, comme un bon arbre donnera de bons fruits, de même, l'arbre qui est réellement planté dans le jardin du Seigneur produira de bons fruits pour la vie éternelle. Les péchés qui nous entourent sont vaincus; dans l'esprit, les mauvaises pensées ne sont pas permises; les mauvaises habitudes sont éliminées du temple de l'âme. Les tendances qui ont été tordues dans une fausse direction, sont à nouveau dirigées dans le sentier correct. Les dispositions et les sentiments erronés sont changés; de nouveaux principes d'action et une nouvelle norme de caractère sont reçus. Des dispositions saintes et des émotions sanctifiées sont le fruit que l'arbre chrétien donne maintenant. Une transformation complète a eu lieu. C'est l'oeuvre qui doit être réalisée. Par expérience, nous comprenons que par nos propres forces humaines les résolutions et les buts n'ont pas de valeur. Alors, devons-nous abandonner nos efforts déterminés ? Non. Bien que notre expérience témoigne qu'il est impossible d'accomplir cette oeuvre par nous-mêmes, l'aide dépend de Celui qui est puissant pour la réaliser pour nous. Mais la seule façon d'obtenir l'aide de Dieu est de nous placer totalement entre ses mains, en ayant l'assurance qu'il agit pour nous. Quand nous nous accrochons à lui par la foi, il agit. Le croyant ne peut que lui faire confiance. À mesure que Dieu travaille, nous pouvons agir en nous confiant en lui et en accomplissant sa volonté. [63] 3. Les semences de l'orgueil produisent une sûre moisson. Les formes de l'incrédulité varient car Satan saisit chaque occasion de communiquer quelques-uns de ses défauts. Il existe dans le coeur naturel une tendance à se vanter du succès obtenu. Mais l'exaltation du moi n'a aucune place dans l'oeuvre de Dieu. Si intelligent que vous soyez, quelque zèle et quelque ferveur que vous ayez apportée à votre travail, si vous ne renoncez pas à vos tendances à l'orgueil, en acceptant d'être dirigés par l'Esprit de Dieu, vous risquez de vous perdre. La mort spirituelle de l'âme se manifeste par de l'orgueil spirituel et une vie d'invalide. Ceux qui mènent une telle vie tracent rarement des voies droites pour leurs pieds. Si l'orgueil est entretenu, il en vient à contaminer précisément les qualités de l'esprit que la grâce, si elle avait été reçue, aurait converti en une bénédiction. Les mêmes victoires qui auraient été une saveur de vie pour la vie, si la gloire avait été donnée à Dieu, sont embuées par la propre justice. Ces choses peuvent paraître minimes, indignes d'êtres prises en compte, mais la semence ainsi dispersée donnera une récolte assurée. Ces petits péchés, si communs qu'ils passent souvent inaperçus, sont ceux que Satan utilise dans son service. [64] (Hébreux 11:1) La foi est un don de Dieu. La foi n'est point méritoire; elle est un don de Dieu, don que nous pouvons recevoir et chérir en acceptant le Christ comme notre Sauveur personnel. Nous pouvons refuser ce don, entretenir le doute et perdre notre bonheur en cultivant l'incrédulité. Ceci créera une barrière infranchissable, nous mettant hors d'atteinte de l'Esprit de Dieu, fermant nos coeurs à sa lumière et à son amour. [65] 11. Voir le com. d'EGW sur Marc 12:30. 12. Voir le com. d'EGW sur Néhémie 2:4. 17. (2 Corinthiens 8:21; 1 Pierre 2:12) Les âmes sincères sont à jamais ses joyaux. La véracité et la franchise devraient être cultivées par tous ceux qui se disent disciples du Christ. Dieu et ce qui est juste devraient être le mot d'ordre. Agissez honnêtement et justement en ce monde mauvais. Il en est qui ne sont honnêtes qu'à condition de ne pas mettre en danger leurs intérêts mondains; les noms de ceux qui agissent ainsi seront effacés du livre de vie. Une stricte honnêteté doit être cultivée. Nous ne passons qu'une fois dans ce monde; nous ne pouvons y revenir pour corriger nos erreurs; il convient de ne pas faire un pas sans réflexion et sans la crainte de Dieu. L'honnêteté et la coutume ne sont pas en harmonie. Ou la coutume est subjuguée pour que la vérité et l'honnêteté soutiennent les principes de contrôle, ou la coutume assumera le contrôle et l'honnêteté cessera de diriger. Les deux ne peuvent agir en même temps; elles ne peuvent être d'accord. Quand Dieu rassemblera ses joyaux, il choisira pour garder dans son trésor ceux qui sont sincères, francs, honnêtes. Les anges préparent des couronnes pour de telles personnes, et une lumière émanant du trône de Dieu se réfléchira sur leurs diadèmes ornés d'étoiles semblables à des pierres précieuses. [66] 19. (Psaume 119:126; Luc 18:1-7; Apocalypse 6:9) Protecteur et vengeur. Quand la loi de Dieu sera universellement mise au défi, quand son peuple sera opprimé, Dieu interviendra. Alors une voix sortira des sépulcres les martyrs représentés par les âmes que Jean a vu égorgées a cause de la Parole de Dieu, et à cause du témoignage de Jésus-Christ, et tous les vrais enfants de Dieu feront entendre cette prière : « Il est temps d'agir, Seigneur; car ils ont violé ta loi. » Les prières ferventes de son peuple seront exaucées; car Dieu aime à ce que les siens le recherchent de tout leur coeur et comptent sur lui pour les délivrer. Son peuple l'invoquera et il se lèvera pour protéger et venger son peuple. Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus qui clament jour et nuit ? [67] Romains 13 1. Dieu, le Gouverneur de toutes les nations. Qui donc doit être considéré comme le Maître des nations ? Le Seigneur Dieu tout-puissant. Tous les rois, les gouverneurs, toutes les nations sont sous son commandement. [68] 1 à 7. Les gouverneurs sont des serviteurs de Dieu. Il est fort regrettable qu'il y ait parmi ceux qui gouvernent des hommes dominés par leurs passions et des juges injustes. Ils oublient qu'ils sont placés sous l'autorité du grand Gouverneur, un Dieu parfaitement sage, supérieur à tout gouverneur, prince ou roi. Ceux qui gouvernent sont des serviteurs de Dieu et doivent apprendre de lui tandis qu'ils sont à son service. C'est pour leur bien qu'ils suivent de près un « Ainsi a dit l'Éternel », pratiquant la justice et le jugement et marchant dans la voie du Seigneur. Ils doivent exercer leur pouvoir avec impartialité et sans hypocrisie, refusant de se laisser acheter ou vendre, n'acceptant pas de pots de vin et préservant leur indépendance morale et leur dignité devant Dieu. Ils ne doivent participer à aucun acte malhonnête ou injuste. Ils ne doivent commettre aucun acte injuste ou vil, ni appuyer des actes d'oppression des autres. Les gouverneurs sages ne permettront pas que le peuple soit opprimé à cause de l'envie et de la jalousie de ceux qui méprisent la loi de Dieu ? Tous doivent agir de telle façon que Dieu ne puisse pas ratifier leurs agissements dans les cours célestes. [69] 14. Pas de piété douteuse chez les véritables croyants. Les chrétiens sincères ne pratiquent pas une piété douteuse. Ils ont revêtu le Seigneur Jésus, ils ne prennent pas soin de la chair, de manière à exciter ses convoitises. Sans cesse ils regardent à Jésus pour recevoir ses ordres, comme un serviteur regarde à son maître ou une servante à sa maîtresse. Ils sont prêts à aller partout où la Providence les conduit. Ils ne s'attribuent aucune gloire. Ils ne considèrent rien de ce qu'ils ont, -- connaissances, talents, biens matériels -- comme leur propriété personnelle, mais ils se reconnaissent comme gérants des grâces variées du Christ et serviteurs de l'Église par amour pour le Christ. Ils sont les messagers du Seigneur, une lumière au milieu des ténèbres. Leur coeur bat à l'unisson avec le grand coeur du Christ. [70] Romains 14 10. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 5:10. 11. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:19. Romains 16 25. (Éphésiens 3:9-11; Colossiens 1:26,27) Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12:1-4) Le dessein éternel de Dieu. Dieu connaissait les événements à venir avant même la création du monde. Il n'a pas adapté ses desseins aux circonstances, mais il a permis aux choses de se produire. Ce n'est pas lui qui a provoqué une certaine condition, mais il avait prévu que cette condition existerait. Le plan qui devait être exécuté après la défection d'une intelligence céleste, c'était le secret, le mystère caché dans tous les âges. Une offrande était prévue dans les desseins éternels pour accomplir précisément l'oeuvre que Dieu poursuit en faveur de l'humanité déchue. [71] (Genèse 3:15; Éphésiens 3:9-11; Colossiens 1:26,27) Voir le com. d'EGW sur Jérémie 23:28. Le mystère caché pendant les âges éternels. L'incarnation du Christ est un mystère. L'union de la Divinité et de l'humanité est réellement un mystère caché en Dieu. Jéhovah l'a gardé dans un secret éternel, puis l'a fait connaître pour la première fois en Éden, en promettant que la Semence de la femme écraserait le serpent, et que celui-ci la blesserait au talon. Présenter au monde ce mystère caché pendant des siècles avant la création du monde et de l'homme, tel fut le rôle du Christ quand il vint sur la terre. Ce merveilleux mystère de l'incarnation du Christ et de l'expiation offerte par lui doit être annoncé à tout fils, à toute fille d'Adam... Ses souffrances ont satisfait complètement les exigences de la loi divine. [72] (1 Timothée 3:16) Le mystère des mystères. L'incarnation du Christ est le plus grand des mystères. [73] Notes : 1. The Review and Herald 11/5/1911 2. The Review and Herald 6/3/1900 3. Lettre 262, 1903 4. The Review and Herald 18/9/1908 5. Lettre 131, 1897 6. The Review and Herald 8/11/1898 7. Manuscript 28, 1905 8. Manuscript 32, 1900 9. The Signs of the Times 7/3/1895 10. The Review and Herald 4/9/1883 11. The Review and Herald 18/6/1901 12. Manuscript 145, 1897 13. Manuscript 21, 1891 14. Lettre 83, 1896 15. Manuscript 50, 1900 16. Manuscript 28, 1905 17. The Signs of the Times 19/5/1898 18. Lettre 11, 1890 19. Manuscript 21, 1891 20. The Review and Herald 21/9/1886 21. The Review and Herald, 5/10/1886 22. Manuscript 11, 1893 23. Manuscript 5, 1885 24. Manuscript 6, 1889 25. Lettre 119, 1897 26. The Review and Herald 4/11/1890 27. Lettre 329a, 1905 28. Lettre 7, 1892 29. Redemption: The Miracles of Christ, p. 97 30. Lettre 406, 1906 31. Manuscript 76, 1903 32. Southern Watchman 29/9/1903 33. Lettre 68, 1899 34. Manuscript 57, 1900 35. The Review and Herald 26/5/1904 36. Manuscript 27, 1900 37. The Review and Herald 17/5/1906 38. Manuscript 148, 1897 39. Manuscript 85, 1901 40. Manuscript 33, 1911 41. Lettre 22, 1900 42. The Review and Herald, 22/7/1890 43. The Spirit of Prophecy, Volume 4, p. 297 44. The Review and Herald 23/5/1899 45. Lettre 65a, 1894 46. The Review and Herald 8/3/1870 47. The Review and Herald 8/3/1870 48. Manuscript 122, 1901 49. The Youth's Instructor 22/9/1892 50. Lettre 119, 1897 51. Manuscript 50, 1900 52. The Review and Herald, 10/6/1890 53. Manuscript 73, 1893 54. Manuscript 14, 1901 55. Lettre 22, 1898 56. Lettre 96, 1910 57. Manuscript 166, 1898 58. Manuscript 43, 1894 59. The Review and Herald 29/12/1896 60. Manuscript 24, 1903 61. Manuscript 50, 1903 62. Manuscript 49, 1898 63. Manuscript la, 1890 64. Manuscript 47, 1896 65. The Signs of the Times 19/5/1898 66. The Review and Herald 29/12/1896 67. The Review and Herald 21/12/1897 68. Manuscript 119, 1903 69. The Review and Herald, l/10/1895 70. Manuscript la, 1890 71. The Signs of the Times 25/3/1897 72. The Signs of the Times 30/1/1912 73. Lettre 276, 1904 Chapitre 46 1 Corinthiens 1 Corinthiens 1 1. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:13 à 18. 1 à 8. Garder l'Église des séductions. L'instruction de cette épître est adressée à l'Église de Dieu à Corinthe, et son but était qu'elle soit envoyée partout où il y avait des groupes de saints qui avaient la foi en Jésus. En tant que membres de l'Église de Christ, il leur est dit qu'ils « ont été sanctifiés en Jésus-Christ » et « appelés à être saints ». Par le baptême, ils se consacraient à un ministère de bonnes oeuvres en tentant de sauver ceux qui ne connaissaient pas la vérité. L'église de Corinthe était surtout constituée de Gentils. Paul avait travaillé avec ferveur parmi eux, et les avait conduits à la connaissance de la vérité. Mais quand Paul les laissa, de faux maîtres se levèrent pour mettre en doute l'apostolat et le ministère de Paul. Ils parlaient de lui avec mépris, et ils essayaient de faire des comparassions entre eux et lui pour le rabaisser aux yeux de l'église. Paul n'essayait pas de s'exalter, mais quand certains mensonges menacèrent de détruire les fruits de son ministère, la fidélité à sa mission rendit nécessaire pour lui d'honorer Dieu en défendant son caractère et en magnifiant son travail. Il soutint que sa mission était divine, qu'il avait été « appelé à être apôtre par la volonté de Dieu ». Paul avait été appelé à cette tâche par le Prince de la vie. Tandis que Paul était occupé à persécuter cruellement les disciples de Christ, le Sauveur lui apparut et l'appela afin qu'il soit apôtre des Gentils. En tant qu'apôtre de notre Seigneur, il sentait une responsabilité sacrée pour le bien-être de l'église de Corinthe. Sous son administration, ils n'avaient pas seulement reçu la vérité mais ils l'avaient enseignée à d'autres. Ils s'étaient enrichis jusqu'au point qu'il ne leur manquait aucun don. Ils avaient atteint une relation étroite et précieuse avec Christ. Paul ne pouvait permettre, tandis qu'il garderait le silence, que les faux maîtres -- ces maîtres qui introduisaient de fausses opinions et des théories qui pourraient écarter de la vérité les âmes sincères --, l'expulsent de son champ d'action. Les églises devaient être gardées de la tromperie et averties par lui. Christ se donna lui-même pour nous, pour nous racheter de toute iniquité, pour purifier un peuple particulier pour Lui-même, jaloux de bonnes oeuvres. Son Église doit se maintenir éloignée de toute fausse doctrine. [1] 10. Unité dans la diversité. La force du peuple de Dieu réside dans son union avec Lui par son Fils unique, et par son union de l'un avec l'autre. Il n'y a pas deux feuilles d'un même arbre qui sont exactement égales; toutes les mentalités ne concordent pas; mais bien qu'il en soit ainsi, il peut y avoir unité dans la diversité. Christ est notre racine, et tous ceux qui sont greffés sur cette Racine donneront le fruit que Christ porta. Ils révèleront la fragrance de son caractère par le talent de la parole, dans l'exercice de l'hospitalité, de la bonté, de la courtoisie chrétienne et de la politesse céleste. Regardez les fleurs d'une étoffe et remarquez les fils de diverses couleurs. Ils ne sont pas tous roses, verts, ou bleus. Une diversité de coloris sont entremêlés pour perfectionner le modèle. Il en est de même du plan de Dieu. Il a un but en nous plaçant là où nous devons apprendre à vivre en tant qu'individu. Nous ne sommes pas tous aptes pour faire la même sorte d'oeuvre, mais la tâche de chaque homme a été confiée par Dieu pour aider à la constitution de son plan. [2] 10 à 13. Voir le com. d'EGW sur Galates 5:1 et 2. 13. Christ la pierre d'union. Paul demande : « Christ est-il divisé ? » N'avons-nous pas une tête spirituelle ? Christ a été la pierre d'union, la principale pierre angulaire durant tous les siècles. Les patriarches, la prêtrise lévitique et les chrétiens d'aujourd'hui, ont tous leur centre en Lui. Il est le tout et en tous. [3] 21. Voir le com. d'EGW sur Romains 1:20 à 25. 25 à 29. Dieu ne mesure pas avec les normes de l'homme. À cause de l'orgueil et l'ambition des enfants des hommes, Dieu a préféré réaliser ses oeuvres grandioses par les instruments les plus simples et les plus humbles. Dieu ne choisit pas les hommes que le monde honore parce qu'ils sont grands, talentueux ou brillants. Il choisit ceux qui désirent travailler avec humilité et simplicité, en le reconnaissant comme leur Guide et la source de leur force. Il souhaite que nous le considérions comme notre Protecteur et Guide dans tous les devoirs et les domaines de la vie. La Majesté du ciel agit par ceux qui Lui plaisent. Sa providence choisit parfois les instruments les plus humbles pour faire la plus grande oeuvre, car son pouvoir se révèle dans la faiblesse humaine. Nous avons notre norme pour mesurer, et par elle nous affirmons qu'une chose est grande et l'autre petite; mais Dieu ne mesure pas en accord avec la norme des hommes, il n'équilibre pas sa balance en accord avec la leur. Nous ne devons pas supposer que ce qui est grand pour nous doit aussi l'être pour Dieu, et que ce qui est petit pour nous doit l'être pour Lui. [4] 1 Corinthiens 2 1 à 3. Ayez peur du moi. L'apôtre Paul pouvait affronter l'éloquence par l'éloquence, la logique par la logique; il pouvait participer intelligemment à toutes les controverses, mais était-il satisfait de cette connaissance mondaine ? Il écrit : « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n'est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. » Ici, il y a une leçon très importante. Nous avons besoin de comprendre où nous en sommes. Nous avons besoin de comprendre que l'éducation la plus élevée qui n'ait jamais été donnée aux mortels développe un esprit d'humilité, car elle révèle tout ce qu'il nous reste encore à apprendre. Plus vous apprenez, et plus vous verrez le besoin de mettre tout votre esprit et votre intérêt à apprendre pour la cause de Christ. Pourquoi apprenez-vous ? Acquerrez-vous la connaissance pour devenir intelligents dans la vérité ? Si c'est votre but, assurez-vous de cacher votre moi en Jésus-Christ. « J'étais auprès de vous dans un état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement. » Paul était un très grand maître, cependant, il comprenait que sans l'Esprit de Dieu opérant avec lui, toute l'éducation qu'il avait obtenue vaudrait peu de chose. Nous avons besoin de passer par la même expérience; nous avons besoin de ressentir la crainte de nous-mêmes. Individuellement, nous avons besoin de nous asseoir aux pieds de Jésus et d'écouter ses instructions. [5] 1 à 4. Voir le com. d'EGW sur Actes 17:34. 1 à 5. (Actes 9:3-6; 22:3,4) Instruction pour l'Église d'aujourd'hui. Paul n'était pas un homme ignorant, mais la prédication de Christ était un Évangile nouveau pour lui. C'était une oeuvre entièrement différente de celle à laquelle il avait été occupé quand il poursuivait les croyants d'un lieu à un autre et qu'il les persécutait « jusqu'à la mort ». Christ s'était révélé à Paul lors de sa conversion d'une manière remarquable. Près de la porte de Damas, la vision du Crucifié changea tout le cours de sa vie. Le persécuteur se convertit en disciple, le maître en élève. À partir de ce moment, Paul fut un homme vraiment converti. Dieu lui confia une mission spéciale pour la cause du christianisme. Ses instructions données dans ses lettres aux églises de son époque, sont des instructions pour l'Église de Dieu jusqu'à la fin des temps. [6] Éloquence dans la simplicité. Paul n'arrivait pas dans les églises comme un orateur ou un philosophe plein de connaissance. Il ne cherchait pas seulement à plaire aux oreilles par des paroles et des phrases élégantes. Il proclamait avec une simplicité éloquente les choses qui lui avaient été révélées. Il pouvait parler avec puissance et autorité, car il recevait fréquemment des instructions de Dieu en vision (On cite les versets 6-10). [7] (Actes 17:22-34) Il n'y a aucun pouvoir spirituel dans la sagesse humaine. (On cite 1 Corinthiens 2:1-9) L'apôtre Paul avait tous les privilèges d'un citoyen romain. Il n'était pas en reste en éducation hébraïque, car il avait appris aux pieds de Gamaliel, mais tout cela ne le rendait pas capable d'atteindre la norme la plus élevée. Malgré toute son éducation scientifique et littéraire, il était, jusqu'à ce que Christ se révélât à lui, autant dans les ténèbres que la plupart des gens de son époque. Paul parvint à être pleinement convaincu que connaître Jésus par une connaissance expérimentale était pour son bien présent et éternel. Il vit la nécessité d'atteindre une norme élevée. L'habitude de Paul avait été d'adopter un style oratoire dans sa prédication. Il était capable de parler aux rois, aux grands hommes érudits d'Athènes, et sa connaissance intellectuelle était de grande valeur pour la préparation du chemin pour l'Évangile. C'est ce qu'il tenta de faire à Athènes, en affrontant l'éloquence par l'éloquence, la philosophie par la philosophie et la logique par la logique, mais il ne put obtenir le succès qu'il avait espéré. Ses concepts postérieurs lui firent comprendre qu'il y avait quelque chose dont il avait davantage besoin que la sagesse humaine. Dieu lui enseigna qu'il devait recevoir quelque chose de supérieur à la sagesse du monde. Il devait recevoir son pouvoir d'une source plus élevée. Pour convaincre les pécheurs de leur culpabilité et pour qu'ils se convertissent, l'Esprit de Dieu devait participer à son oeuvre et sanctifier chaque progrès spirituel. Il devait manger la chair et boire le sang du Fils de Dieu. [8] 2. (Galates 6:14) La vérité centrale des Écritures. Il y a une grande vérité centrale qui doit toujours être prise en compte dans l'étude approfondie des Écritures : Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Toutes les autres vérités reçoivent l'influence et la puissance en accord avec leur relation avec ce thème. Nous ne pouvons discerner le caractère suprême de la loi de Dieu qu'à la lumière de la croix. L'âme paralysée par le péché ne peut recevoir la vie que par l'oeuvre accomplie à la croix par l'Auteur de notre salut. [9] 4. (Chapitre 4:9) Les prédicateurs fidèles, un spectacle pour le monde. Notre oeuvre pour aujourd'hui ne doit pas être faite au moyen de paroles séduisantes de la sagesse humaine, comme le faisaient les orateurs païens dans le but de recevoir des applaudissements. Parlez avec l'évidence de l'Esprit et avec la puissance que seul Dieu peut impartir. Les vérités cruciales pour ce temps doivent être proclamées par des hommes dont les lèvres ont été touchées par un tison pris de l'autel de Dieu. Une telle prédication contrastera énormément avec la prédication qu'on entend habituellement. Les messagers fidèles envoyés par Dieu sont un spectacle pour le monde, pour les anges et les hommes, non parce qu'ils s'exaltent eux-mêmes mais parce qu'ils montrent qu'ils sont fortifiés et soutenus par l'Esprit. [10] 7 à 14. Voir le com. d'EGW sur Romains 11:33. 9. (Éphésiens 1:17,18) L'éducation de l'imagination. Vous avez besoin de vous étendre dans les certitudes de la Parole de Dieu en la maintenant devant les yeux de l'esprit. Point après point, jour après jour, répétez continuellement les leçons qui vous sont données là. Nous voyons un petit peu aujourd'hui, et par la méditation et la prière, nous verrons davantage demain. Et ainsi, nous comprenons peu à peu les promesses pleines de bonté, jusqu'à ce que nous comprenions presque leur pleine signification. Oh, combien nous perdons de ne pas éduquer l'imagination à s'occuper des choses divines au lieu des terrestres ! Nous pouvons laisser aller l'imagination à brides abattues, et cependant, « ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment. » De nouvelles merveilles seront révélées à l'esprit tandis que nous l'appliquons plus intensément aux choses divines. Nous perdons beaucoup en ne parlant pas de Jésus et du ciel, l'héritage des saints. Plus nous contemplerons les choses célestes et plus nous y verrons de nouveaux charmes et nos coeurs seront davantage reconnaissants envers notre bon Créateur. [11] 14. La vérité contre la sagesse du monde. De précieux joyaux de vérité, qui sont de la plus grande valeur pour les personnes humbles et dociles qui croient en Christ, sont comme des bêtises pour celui qui est sage dans l'estimation du monde. Mais la vérité éternelle, est toujours présente pour le vrai croyant. L'Esprit est l'instructeur assigné d'une telle âme, son guide, sa force continue et sa rectitude. [12] 16. La loi, une expression du dessein de Dieu. La loi des Dix Commandements ne doit pas être considérée tant du point de vue des interdictions que du point de vue de la miséricorde. Ses interdictions sont la garantie certaine de la félicité par l'obéissance. Quand elle est reçue en Christ, elle nous apporte la pureté de caractère qui nous donne la joie pour l'éternité. Elle est un mur de protection pour celui qui obéit. En elle, nous contemplons la bonté de Dieu, qui, en révélant aux hommes les principes immuables de la justice, tente de les protéger contre les maux qui sont la conséquence de la transgression. Nous ne devons pas considérer Dieu comme étant à l'affût pour châtier le pécheur d'avoir péché. Le pécheur attire lui-même son propre châtiment. Ses propres actes mettent en mouvement une série de circonstances qui produisent un résultat inéluctable. Chaque acte de transgression se réfléchit sur le pécheur, produisant en lui un changement de caractère, et rendant plus facile qu'il pèche une autre fois. Les hommes se séparent de Dieu en préférant le péché; ils s'isolent du canal de bénédictions, et le résultat certain en est la ruine et la mort. La loi est une expression du dessein de Dieu. Quand nous la recevons en Christ, elle devient notre dessein et elle nous élève au-dessus du pouvoir des désirs et des tendances naturelles, au-dessus des tentations qui conduisent au péché. [13] 1 Corinthiens 3 1 et 2. (Hébreux 5:9-12) Pourquoi beaucoup échouent dans l'édification du caractère. Paul ne pouvait pas parler du mystère de la piété aussi clairement qu'il le désirait aux convertis d'origine juive. À cause de leur faiblesse spirituelle, de leur manque de perception, il ne pouvait pas exprimer la vérité qui, s'ils avaient pu écouter correctement, avec une compréhension intelligente, aurait été pour eux un parfum de vie pour la vie. Ce n'était pas la faute de leur instructeur, mais la leur. Ils étaient lents à comprendre. Ils avaient reçu beaucoup d'avantages. Ils auraient pu croître dans la connaissance de Christ, de son oeuvre, de sa puissance pour sauver au maximum tous ceux qui viennent à Lui. Mais ils n'avaient pas avancé ni ne s'étaient élevés pour profiter de leur opportunité pour apprendre toujours plus du Sauveur. Leur mémoire était faible parce qu'ils n'avaient pas reçu par la foi les vérités qui leur avaient été données. Ils ne pouvaient pas retenir dans leur esprit les vérités essentielles pour obtenir le succès dans l'édification de leur caractère. L'apôtre attire leur attention sur leur faute quant à cela, qui en était arrivée à être leur faiblesse spirituelle. Leur concept erroné leur donnait une notion confuse du pouvoir du Christ pour faire de son peuple une louange sur la terre. [14] 1 à 3. Des nains spirituels. Paul désirait parler à l'église de Corinthe de choses spirituelles, mais, pour sa douleur, il la trouva très faible. Les membres d'église ne pouvaient même pas supporter d'entendre la vérité au sujet d'eux-mêmes. La croissance spirituelle de ces gens était si amoindrie, qu'un clair « ainsi dit le Seigneur » était une offense pour eux. Paul savait qu'en leur donnant la vérité il serait catalogué comme accusateur et critique. [15] 2. En vivant à un bas niveau. Ceux à qui sont adressées ces paroles ne se sont pas alimentés de Christ, et donc ils n'ont pas avancé dans la connaissance spirituelle. Paul dit : « Je vous ai donné du lait -- les vérités les plus élémentaires, les plus simples, convenant aux nouveaux convertis à la foi --, non de la nourriture solide », l'aliment spirituel solide et nutritif, adéquat pour ceux qui ont progressé dans la connaissance des choses divines. Ils vivaient à un niveau très bas, et ils demeuraient dans les vérités superficielles qui ne demandent pas de réflexion ni de recherche profonde. [16] 4 à 9. Les ministres ne doivent pas être idolâtrés. Il ne peut y avoir une évidence plus claire dans les églises que les vérités bibliques n'ont pas sanctifié ceux qui les reçurent que leur attachement à un pasteur favori, et leur refus d'accepter et de recevoir le bénéfice de l'oeuvre d'un autre maître qui leur a été envoyé par la providence de Dieu. Le Seigneur envoie de l'aide à son Église selon son besoin et pas selon son désir, car les mortels, faute de perspicacité, ne peuvent discerner ce qu'il y a de meilleur pour leur bien. Il est rare qu'un ministre ait toutes les qualités pour perfectionner une église déterminée dans toutes les demandes du christianisme. C'est pourquoi Dieu envoie d'autres pasteurs, les uns après les autres, chacun d'eux ayant quelques qualités faisant défaut aux autres. L'Église devrait accepter avec gratitude ces serviteurs de Christ, comme elle accepterait son Maître même. Elle devrait tenter d'obtenir tout le bénéfice possible de l'instruction que les ministres peuvent lui donner de la Parole de Dieu; mais les pasteurs ne doivent pas être idolâtrés. Il ne devrait pas y avoir de religieux gâtés ni de favoris parmi les gens. Les vérités qu'ils apportent sont celles qui devraient être acceptées et appréciées avec la docilité de l'humilité. [17] 5 et 6. Le Seigneur, notre efficacité. Le Seigneur désire que nous distinguions les moyens et les instruments. L'agent humain n'est qu'un instrument. Il doit son efficacité au pouvoir divin. [18] 9. (2 Corinthiens 10:4) Voir com. d'EGW sur Genèse 2:7 et Romains 12:2. Dieu donne les armes. « Nous sommes ouvriers avec Dieu. » Lui nous donne tous les moyens, toutes les armes spirituelles nécessaires pour la destruction des forteresses sataniques. Présentez la vérité telle qu'elle est en Jésus. Que les tons de votre voix expriment l'amour de Dieu. Conduisez mais ne forcez jamais. Traitez le plus obstiné avec un esprit de bonté et d'affection. Trempez vos paroles dans l'huile de la grâce et qu'elles jaillissent de vos lèvres avec amour. [19] Une culture divine sera donnée. Le Seigneur donnera une culture divine à ceux qui collaborent avec Lui. Être collaborateur avec Dieu signifie s'efforcer de lutter pour croître à la ressemblance de Christ. Satan est celui qui rend nécessaires nos efforts. Ceux qui maintiennent leurs yeux fixés sur la vie du Seigneur Jésus, entreront avec aisance dans son temple spirituel. [20] Les plantes fragiles reçoivent un soin spécial. « Vous êtes le champ de Dieu. » De même que quelqu'un trouve du plaisir à cultiver un jardin, Dieu a aussi du plaisir avec ses fils et ses filles croyants. Un jardin demande un travail constant. Les mauvaises herbes doivent être éliminées; de nouvelles plantes doivent être plantées; les branchent qui croissent trop rapidement doivent être taillées. Le Seigneur travaille de la même manière avec les plantes de son jardin. Il ne peut se satisfaire d'une croissance qui ne révèle pas les grâces du caractère de Christ. Le sang de Christ a fait que les hommes et les femmes soient remis à la charge précieuse de Dieu; aussi, devrions-nous être prudents de ne pas nous sentir trop libres d'arracher les plantes que le Seigneur a semé dans son jardin. Certaines plantes sont si faibles que c'est à peine si elles ont de la vie en elles; aussi le Seigneur leur accorde-t-il un soin particulier. [21] Apprentissage de l'édification du caractère. « Vous êtes, l'édifice de Dieu. » Vous êtes les représentants du grand Maître ouvrier. Dieu ne permet pas que nous négligions d'apprendre le métier de l'édification du caractère. Le cours à suivre dans cette oeuvre n'est pas en accord avec les idées du monde. Ceux qui rentrent dans l'oeuvre de Dieu sans cacher leur moi en Christ, se sépareront vite de l'édifice du Maître. [22] Laissez Christ diriger. Dans votre travail d'édification du caractère soyez sûrs que Christ est votre directeur. Il y a une grande différence entre le fait d'être collaborateurs de Dieu ou de collaborer contre Dieu, si votre grande ambition est de magnifier Dieu ou de vous magnifier vous-mêmes et vos plans. Christ déclare : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » rien qui soit approuvé par Dieu. Étudiez soigneusement vos motivations, et assurez-vous de ne pas être en train de travailler par votre propre sagesse, séparés de Christ. [23] L'homme, un temple honoré par Dieu. Tout homme doit édifier avec des actions pures, nobles et droites. Le résultat de son oeuvre sera une structure symétrique, un beau temple honoré par Dieu et les hommes. [24] 9 à 15. Chaque homme a son poste de travail. Nous devrions peser soigneusement les sujets en relation avec l'oeuvre que nous entreprenons. Sera-ce un travail béni pour les âmes. Dieu ne nous a pas confié une tâche seulement pour nous tenir occupés, mais pour la gloire de son nom. Beaucoup sont activement occupés à réunir du bois, du foin, des feuilles mortes; mais tout sera consumé, sans rien laisser pour préparer les âmes pour le grand jour où chaque oeuvre sera éprouvée par le feu. Beaucoup verront que l'oeuvre à laquelle ils occupaient leur temps et leur attention a péri par l'usage, et qu'ils se seront tout juste sauvés, comme à travers le feu. Un tel résultat ne correspond pas au but de Dieu. Par disposition de Dieu, chaque homme a son poste de travail. Avec prière, nous devons nous demander : quel devoir nous a été assigné en tant qu'homme et femme qui doivent rendre compte à Dieu ? Que notre labeur soit complètement limité aux choses spirituelles, ou qu'en lui se combinent le temporel et le spirituel, nous devons accomplir fidèlement notre oeuvre. Les choses séculaires et spirituelles doivent se combiner, mais les choses spirituelles ne doivent pas être cachées par les sujets séculaires. Christ réclame le service de tout l'être, les facultés physiques, mentales et morales combinées. Elles doivent être mise au service de Dieu. L'homme doit se souvenir que Dieu est le propriétaire de toute chose, et que les activités humaines sont investies d'une sainteté qu'elles ne possédaient pas avant d'être enrôlées dans l'armée du Seigneur. Chaque action doit être consacrée, car elle emploie le talent du temps confié par Dieu. Sur tous les actes d'une telle personne, a été inscrit : sainteté à Jéhovah, parce que tout son être est soumis à l'assujettissement de Dieu. Aucune occupation ne doit être entreprise, même dans la vie commune, car sans son influence sur les sens, elle est corrompue. Nous sommes à l'école préparatoire du Seigneur, et il a disposé ses propres moyens par lesquels nous pouvons être placés à son service, afin que son nom soit glorifié pour l'oeuvre que nous faisons dans ce monde. Beaucoup sont perturbés parce qu'ils ne travaillent pas directement à l'avancement du royaume de Dieu; mais l'oeuvre la plus humble ne doit pas être dédaignée. Si c'est une tâche honorable, c'est une bénédiction, et elle peut conduire à des devoirs plus importants de l'oeuvre. Ceux qui accomplissent cette tâche ne doivent pas s'accuser eux-mêmes d'être inutiles dans la grande famille de Dieu. Ce n'est pas nécessaire, parce que c'est une oeuvre qui doit être accomplie par quelqu'un. [25] 11. La Pierre vivante fondamentale. Dieu n'acceptera pas le service le plus magnifique, ni le talent le plus brillant, à moins qu'il ne soit placé sur la Pierre vivante fondamentale, et qu'il ne soit en relation avec elle, car c'est la seule manière de donner une vraie valeur à la capacité qui est possédée et de la convertir en un service vivant pour Dieu. Nous pouvons regarder en arrière à travers les siècles, et voir les pierres vivantes qui luisent comme des torches de lumière à travers les ordures de l'obscurité morale, les erreurs et la superstition. La splendeur de ces précieux joyaux augmente continuellement, non seulement dans le temps mais pour l'éternité. [26] 11 à 13. Voir le com. d'EGW sur Psaume 144:12. L'or de la foi impérissable. Il y a une grande différence selon le matériel que l'on utilise à l'édification du caractère. Le grand jour de Dieu, grandement attendu, éprouvera bientôt l'oeuvre de chaque homme. « L'oeuvre de chacun sera manifestée, dans le feu. » De même que le feu révèle la différence entre l'or, l'argent, les pierres précieuses, et le bois, le foin et les feuilles mortes, il en sera ainsi aussi au jour du jugement qui mettra à l'épreuve les caractères en montrant la différence entre les caractères formés à la ressemblance de Christ et ceux qui sont formés à la ressemblance du coeur égoïste. Tout égoïsme, toute fausse religion apparaîtront alors tels qu'ils sont. Le matériel inutile sera consumé, mais l'or de la foi authentique, simple et humble ne perdra jamais de sa valeur. Il ne pourra jamais être consumé parce qu'il est impérissable. On verra qu'une heure de transgression est une grande perte, tandis qu'on contemplera que la crainte de Jéhovah est le principe de la sagesse. Le plaisir de la complaisance propre périra comme les feuilles mortes, tandis que l'or d'un principe ferme, maintenu à n'importe quel prix, demeurera pour toujours. [27] 13. Voir le com. d'EGW sur Jérémie 23:28 et Apocalypse 20:12 et 13. Chaque victoire est une gemme sur la couronne de la vie. Le chrétien est en spectacle pour le monde, pour les anges et pour les hommes. Singulier ? Oui, il a un caractère très singulier et particulier, parce que sa vie s'est développée en accord à la ressemblance divine. Les habitants des mondes non déchus et de l'univers céleste contemplent avec un intérêt intense le conflit entre le bien et le mal. Ils se réjouissent quand les subtilités de Satan sont décelées, l'une après l'autre, et qu'elles sont affrontées par un « il est écrit », comme Christ leur fit front dans son conflit avec l'ennemi astucieux. Chaque victoire remportée est une gemme sur la couronne de la vie. Au jour de la victoire tout l'univers du ciel triomphe. Les harpes des anges produisent la musique la plus précieuse qui accompagne la mélodie de la voix. [28] 1 Corinthiens 6 19 et 20. Dieu réclame le trône du coeur. Dieu nous a rachetés, et il réclame un trône dans chaque coeur. Notre esprit et notre corps doivent Lui être soumis, et les habitudes et les appétits naturels doivent être assujettis aux besoins supérieurs de l'âme. Mais nous ne devons pas dépendre de nous-mêmes dans cette oeuvre. Suivre notre propre direction n'est pas sûr. Le Saint-Esprit doit nous renouveler et nous sanctifier. Il ne doit y avoir aucune oeuvre faite à moitié dans le service de Dieu. [29] 1 Corinthiens 9 13 à 18. (chapitre 1:1). Travailler pour les âmes et pas pour l'argent. Paul ne faiblissait pas. Il était fondé et enraciné dans la foi; mais autant qu'il le pouvait, il tentait d'être un avec ceux pour lesquels il travaillait. En tant que ministre de l'Évangile, il revenait à Paul de demander que ceux pour lesquels il travaillait le soutiennent, mais bien qu'il fût le serviteur de tous, il travaillait cependant de ses propres mains pour subvenir à ses besoins afin que personne ne puisse trouver un motif pour l'accuser d'égoïsme. Il ne recevait pas de salaire pour son travail, bien que comme ministre de l'Évangile il y ait droit. Ainsi, il était évident qu'il travaillait pour les âmes et non pour de l'argent. « Quelle est donc ma récompense ? -- demandait-il -- C'est d'offrir gratuitement l'Évangile que j'annonce, sans user de mon droit de prédicateur de l'Évangile. » Paul ne dépendit pas d'un homme pour son ordination. Il considérait son travail ministériel comme un privilège. Pour lui, ce n'était pas un devoir accompli en échange d'argent. Il travaillait pour les âmes des hommes. « Si j'annonce l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile ! » Il étudiait continuellement la manière de rendre son témoignage plus efficace. Il recherchait l'approbation de Dieu. Ah ! si aujourd'hui il y avait des hommes qui agissaient comme Paul; des hommes qui prêcheraient l'Évangile sans recourir aux hommes pour la recherche de leur récompense, mais disposés à la recevoir sous forme d'âmes ! [30] 20 à 23. La manière de travailler de Paul. Nous savons que l'apôtre ne sacrifiait pas une seule particule de ses principes. Il ne laissait pas les sophismes et les maximes l'égarer. Il ne devait pas pactiser avec les suppositions et les affirmations des hommes qui enseignaient les commandements des hommes comme des doctrines. Parce que l'iniquité et la transgression augmentaient et prospéraient, il ne permettait pas que son amour se refroidisse. Tout son zèle et sa ferveur devaient être conservés, mais en même temps, certaines caractéristiques de sa foi, si elles étaient exprimées, éveilleraient immédiatement des préjugés en raison des éléments qui l'entouraient. Paul pouvait être aussi zélé que le plus zélé dans sa loyauté envers la loi de Dieu, et montrer qu'il était parfaitement familiarisé avec les Écritures de l'Ancien Testament. Il pouvait s'occuper largement des symboles et des ombres qui représentaient Christ; il pouvait exalter le Christ et dire tout ce qui le concernait, Lui et son oeuvre spéciale en faveur de l'humanité; et quel champ il explora ! Il pouvait apporter la lumière la plus précise sur les prophéties qui n'avaient pas été comprises, et ceci sans offenser personne. C'est ainsi que le fondement était bien posé afin que lorsque le temps viendrait où les esprits se calmeraient, ils puissent dire dans le langage de Jean : Voici Jésus, qui a été fait chair et qui habita parmi nous, l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Il prêchait Christ aux Gentils comme la seule espérance de salut, mais au début il ne dit rien au sujet de la loi. Mais quand leur coeur fut ému par la présentation de Christ, don de Dieu pour notre monde et de ce que comprend l'oeuvre du Rédempteur et du sacrifice coûteux pour manifester l'amour de Dieu à l'homme, il montra avec l'éloquence la plus simple cet amour pour l'humanité -- Juifs et Gentils -- pour qu'ils puissent être sauvés en abandonnant leur coeur à Christ. Alors, quand attendris et subjugués ils se donnaient au Seigneur, il présentait la loi de Dieu comme preuve de leur obéissance. C'était la manière dont il travaillait, en adaptant ses méthodes pour gagner des âmes. S'il avait été brusque et maladroit dans le maniement de la Parole, il n'aurait atteint ni Juifs ni Gentils. Il conduisait les Gentils dans la connaissance des vérités surprenantes de l'amour de Dieu qui n'épargna pas son propre Fils mais nous le donna. Comment ne nous donnerait-il pas gratuitement toutes choses ? La question était posée de savoir pourquoi un sacrifice si immense fut-il nécessaire; alors, il revenait aux symboles et à toutes les Écritures de l'Ancien Testament, qui révélaient Christ dans la loi, et ils se convertissaient à Christ et à la loi. [31] 24 à 27. (1 Pierre 2:11) Un concours où tout le monde gagne. Ce glorieux concours est devant nous. L'apôtre tente de nous pousser à participer à une noble émulation, une compétition dans laquelle on ne verra ni égoïsme, ni injustice, ni oeuvre sans participation active. Nous devons employer chaque nerf et muscle spirituels dans la compétition pour la couronne de vie. Personne faisant du mieux qu'il peut n'échouera à ce concours. Tous ceux qui recherchent la récompense doivent se placer sous une discipline stricte. « Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences. » Ceux qui participent à un concours de force physique pour un prix corruptible, comprennent le besoin d'une abstinence rigide de toute complaisance qui affaiblit les facultés physiques. Ils mangent des aliments simples à intervalles réguliers. À plus forte raison ceux qui participent à la course de l'Évangile devraient réfréner la complaisance effrénée de l'appétit et s'abstenir « des convoitises charnelles qui font la guerre à l'âme. » Ils doivent être sobres en tout temps. Cette même restriction qui leur donne le pouvoir d'atteindre une fois la victoire, si elle est pratiquée constamment leur donnera un grand avantage dans la course pour la couronne de vie. [32] (Romains 8:13; Colossiens 3:5) Soumis à la discipline pour Dieu. Voilà comment Paul présente les conditions que Dieu impose à chaque âme qui s'enrôle à son service. L'apôtre craint lui-même d'échouer et de ne pouvoir réussir l'épreuve de l'examen et respecter son engagement, aussi, se soumet-il à une préparation sévère. De la même manière, le chrétien d'aujourd'hui a aussi besoin de veiller strictement à son appétit. Il a besoin de se soumettre à une sévère préparation pour ne pas courir en vain ou au hasard, sans voir sa norme ni s'efforcer de l'atteindre. Il doit obéir aux lois de Dieu. Les facultés physiques, mentales et morales doivent être conservées dans la condition la plus parfaite s'il veut obtenir l'approbation de Dieu. « Je traite durement mon corps », dit l'apôtre. Ceci signifie, littéralement, mettre en déroute ses désirs, ses pulsions et ses passions par une discipline sévère, comme le faisaient ceux qui étaient en compétition pour un prix terrestre. [33] 27. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12:1 à 4. Paul sur ses gardes. Paul était toujours sur ses gardes pour que les mauvaises tendances ne le vainquent pas. Il surveillait bien ses appétits, ses passions et ses mauvaises tendances. [34] 1 Corinthiens 10 4. Voir le com. d'EGW sur Actes 5:11. 12. Voir le com. d'EGW sur 2 Rois 11:1 à 4 et Matthieu 26:31 à 35. 1 Corinthiens 11 18 à 34. (Matthieu 26:26-29) La Cène du Seigneur pervertie. Les Corinthiens étaient en train de s'écarter beaucoup de la simplicité de la foi et de l'harmonie de l'église. Ils continuaient de se réunir pour le culte mais leurs coeurs étaient séparés les uns des autres. Ils avaient perverti la véritable signification de la Cène du Seigneur, en lui donnant, dans une grande mesure, la signification d'une fête idolâtre. Ils se réunissaient pour commémorer les souffrances et la mort de Christ, mais ils convertissaient l'occasion en banquet et en complaisance égoïste. C'était devenu une coutume de se réunir en un repos social plutôt que de participer à la communion. Les familles de croyants apportaient leur repas au lieu de réunion et mangeaient sans attendre courtoisement que les autres soient prêts. La sainte institution de la Cène du Seigneur était devenue, pour les riches, l'occasion de gloutonnerie, tandis que les pauvres avaient honte quand leur maigre repas contrastait avec les provisions coûteuses de leurs frères riches. Paul reprocha aux Corinthiens de faire de la maison de Dieu un lieu de banquet et d'orgies, comme un groupe d'idolâtres : « N'avez-vous pas des maisons pour y manger et boire ? Ou méprisez-vous l'Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont rien ? » Les fêtes religieuses publiques des Grecs se célébraient de cette manière, et suivant les conseils de faux maîtres, les chrétiens avaient été conduits à imiter leur exemple. Ces maîtres avaient commencé par leur assurer qu'il n'était pas mauvais d'assister aux fêtes idolâtres, et finalement ils avaient introduit des pratiques similaires dans l'Église chrétienne. Paul continua en donnant l'ordre et le but de la Cène du Seigneur, puis il reprit ses frères pour qu'ils ne pervertissent pas ce saint rite. [35] 23 à 26. (Matthieu 26:26-29; Marc 14:22-24; Luc 22:19-20) Le seul symbole correct. Le pain partagé et le jus de raisin pur doivent représenter le corps brisé et le sang versé du Fils de Dieu. Du pain levé ne doit pas être présenté à la table de communion. Le pain azyme est le seul symbole correct de la Cène du Seigneur. Rien de fermenté ne doit être utilisé. Seuls le fruit de la vigne et le pain sans levain peuvent être employés. [36] 25. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:28. 26. Voir le com. d'EGW sur Marc 16:1 et 2. Fréquence de la Cène du Seigneur. Le salut des hommes dépend d'une application continue du sang purificateur de Christ dans les coeurs. Aussi, la Cène du Seigneur ne devrait pas être célébrée occasionnellement ou annuellement, mais avec plus de fréquence que la Pâque annuelle. Ce rite solennel commémore un événement beaucoup plus important que la libération des fils d'Israël de l'Égypte. Cette libération symbolisait la grande expiation que Christ fit par le sacrifice de Sa propre vie pour la libération finale de son peuple. [37] 28. Voir le com. d'EGW sur Jean 13:14 et 15. 1 Corinthiens 12 4 à 6, 12. (Éphésiens 4:4-13) Chaque membre doit travailler dans le domaine qui lui est assigné. La vigne a beaucoup de branches, mais bien que toutes les branches soient différentes, elles ne sont pas en compétition entre elles; il y a unité dans la diversité. Tous les sarments reçoivent leur nourriture de la même source. C'est une illustration de l'unité qui doit exister entre les disciples de Christ. Dans leurs différents types de travail, ils n'ont qu'une seule Tête. Le même Esprit agit à travers eux sous différentes formes. Il y a une action harmonieuse, bien que les dons varient. Étudiez ce chapitre; grâce à lui, vous verrez que l'homme qui est vraiment uni au Christ n'agira jamais comme s'il était une unité complète en lui-même? La perfection de l'Église ne dépend pas du fait que chaque membre ait exactement la même capacité. Dieu appelle chacun à occuper la place qui lui correspond pour accomplir sa tâche assignée en accord avec la capacité qui lui a été donnée. [38] Deux chapitres qui doivent être mémorisés. Les chapitres 12 et 13 de 1 Corinthiens devraient être mémorisés, gravés dans la mémoire et le coeur. Le Seigneur a placé devant nous, par son serviteur Paul, ces thèmes pour que nous les prenions en considération. Ceux qui ont le privilège d'avoir été rassemblés en église, seront unis intelligemment et compréhensivement. L'image des membres qui composent le corps représente l'Église de Dieu et la relation que ses membres doivent maintenir entre eux. [39] 27. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 8:1 et 2. 1 Corinthiens 13 Lisez ce chapitre chaque jour. Le Seigneur désire que j'attire l'attention de son peuple sur le chapitre 13 de 1 Corinthiens. Lisez ce chapitre chaque jour, et vous obtiendrez de lui la consolation et la force. Apprenez de lui la valeur que Dieu met dans l'amour sanctifié, né dans le ciel, et permettez que la leçon qu'il enseigne arrive jusqu'à vos coeurs. Apprenez que l'amour semblable à celui de Christ naît dans le ciel, et que sans lui, toutes les autres qualités n'ont pas de valeur. [40] Une expression d'obédience. Dans le chapitre 13 de 1 Corinthiens, l'apôtre Paul définit l'amour authentique semblable à celui de Christ ? Ce chapitre est une expression de l'obéissance de tous ceux qui aiment Dieu et gardent ses commandements; il se met en action dans la vie de chaque croyant authentique. [41] 1. Dieu tient les balances. Ce n'est pas l'orateur éloquent, l'intellectuel à l'esprit vif qui a de la valeur pour Dieu. C'est le dessein fervent, la piété profonde, l'amour de la vérité, la crainte de Dieu, ce qui a une influence efficace. Dieu considère un témoignage venant du coeur, sortant des lèvres dans lesquelles il n'y a pas de tromperie, plein de foi et de confiance, humble, bien que donné par une langue vacillante, aussi précieux que l'or, tandis que le discours intelligent, éloquent de celui à qui ont été confiés de grands talents, mais qui manque de véracité, de dessein ferme, de pureté, d'abnégation, est un airain qui résonne et une cymbale qui retentit. Peut-être dit-il des choses ingénieuses, peut-être relate-t-il des anecdotes amusantes, mais l'esprit de Jésus n'est pas dans cela. Toutes ces choses peuvent satisfaire les coeurs qui ne sont pas sanctifiés; mais Dieu tient dans ses mains les balances qui pèsent les paroles, l'esprit, la sincérité, la consécration et il déclare que tout cela est plus frivole que la vanité. [42] 5. Voir le com. d'EGW sur Proverbe 16:32. 12. (Romains 11:33; Éphésiens 2:7; Apocalypse 7:16,17; 22:4). Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 15:20, 42 à 52. Des mystères qui doivent être révélés dans le ciel. Mais de nombreux mystères ne sont pas encore révélés. Combien ce qui est connu pour être la vérité est mystérieux et inexplicable pour l'esprit humain ! Combien les desseins de la Providence semblent obscurs ! Combien la foi implicite et la confiance dans le gouvernement moral de Dieu sont nécessaires ! Nous sommes prêts à dire comme Paul : « Que Ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles. » Nous ne sommes pas suffisamment avancés en progrès spirituels pour comprendre les mystères de Dieu, mais quand nous ferons partie de la famille céleste ces mystères seront révélés devant nous. À propos des membres de cette famille, Jean écrit : « Ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. Car l'Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux... verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. » Alors beaucoup de choses seront révélées par les explications des sujets sur lesquels Dieu garde maintenant le silence, parce que nous n'avons pas recueilli ni apprécié ce qu'il a donné à connaître des mystères éternels. Les chemins de la Providence seront éclaircis; les mystères de la grâce seront révélés par Christ. Ce que l'esprit ne peut pas capter maintenant, ce qu'il est difficile de comprendre sera expliqué. Nous verrons de l'ordre dans ce qui semblait inexplicable, de la sagesse dans tout ce qui est caché; bonté et miséricorde dans tout ce qui est imparti. La vérité sera révélée à l'Esprit, sans obscurité, et sa clarté sera supportable. Les conflits seront terminés pour toujours, et toutes les difficultés seront résolues. [43] 13. L'amour, l'attribut le plus estimé. L'attribut que Christ apprécie le plus chez l'homme, c'est la charité (amour) qui jaillit d'un coeur pur. C'est le fruit que l'arbre chrétien donne. [44] Une plante d'origine céleste. L'amour est une plante d'origine céleste, et si nous voulons qu'elle fleurisse dans notre coeur, nous devons la cultiver chaque jour. La douceur, la bonté, la patience, ne pas s'irriter facilement, supporter toutes choses, endurer toutes choses : voilà les fruits de l'arbre précieux de l'amour. [45] 1 Corinthiens 15 6. Des faits sacrés immortalisés. Après sa résurrection, Christ ne s'est montré à personne, excepté à ses disciples, mais les témoignages quant à sa résurrection ne manquèrent pas. Il provint de différentes sources : des cinq cents qui se réunirent en Galilée pour voir leur Seigneur ressuscité. Ce témoignage ne put être éteint. Les faits sacrés de la résurrection s'immortalisèrent. [46] Un visage comme la face de Dieu. Après sa résurrection, Christ retrouva ses disciples en Galilée. Au moment indiqué, quelques cinq cents disciples se réunirent sur la pente de la montagne. Soudain, Jésus apparut au milieu d'eux. Personne ne put dire comment, ni d'où il vint. Beaucoup, parmi les personnes présentes, ne l'avaient jamais vu auparavant, mais dans ses mains et ses pieds, ils contemplèrent les marques de la crucifixion. Son visage était comme la face de Dieu, et quand ils le virent ils l'adorèrent. [47] 9. Voir le com. d'EGW sur Actes 9:1 à 4. 20. (Lévitique 23:10,11) Christ, l'Antitype de la gerbe agitée. Ce fut pour la gloire de Dieu que le Prince de la vie devait être les prémices, l'Antitype de la gerbe typique agitée. « Ceux qu'il a connus d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. » Christ fut les prémices de ceux qui dorment. Cette même scène -- la résurrection de Christ d'entre les morts -- était observée symboliquement par les Juifs lors de l'une de leurs fêtes sacrées. Ils allaient au temple après avoir récolté les prémices, et ils célébraient une fête de reconnaissance. Les prémices récoltées étaient dédiées au Seigneur comme quelque chose de sacré. Cette partie de la récolte ne devait pas être utilisée au bénéfice de l'homme. Les premiers fruits mûrs étaient offerts comme une offrande de reconnaissance à Dieu. Il était reconnu comme le Seigneur de la récolte. Quand les premiers épis mûrissaient dans le champ, ils étaient soigneusement recueillis; et quand les gens montaient à Jérusalem, ils étaient présentés devant le Seigneur, la gerbe mûre étant agitée devant Lui comme une offrande de reconnaissance. Après cette cérémonie, ils pouvaient commencer la moisson et assembler le blé en gerbes. [48] 20, 42 à 52. (chapitre 13:12; Romains 8:11) Un échantillon de la résurrection finale. La résurrection de Jésus fut une démonstration de la résurrection finale de tous ceux qui dorment en Lui. Le corps ressuscité du Seigneur, son comportement, le timbre de sa voix, tout était familier à ses disciples. De la même manière se lèveront une autre fois ceux qui dorment en Jésus. Nous reconnaîtrons nos amis comme les disciples reconnurent Jésus. Bien qu'ils aient pu être déformés, malades ou défigurés dans cette vie mortelle, dans leur corps ressuscité et glorieux leur individualité sera parfaitement conservée, et nous reconnaîtrons dans le visage radieux de la lumière qui brille de la face de Jésus, les particularités de ceux que nous aimons. [49] 22, 45. (Romains 5:12-19) Voir le com. d'EGW sur Jean 1:1 à 3, 14; Apocalypse 1:8. Une seconde opportunité est donnée au pécheur. Christ, en tant que représentant de la race déchue, passa par le même terrain où Adam trébucha et tomba. Par une vie parfaite d'obéissance à la loi de Dieu, Christ racheta l'homme du châtiment de la chute honteuse d'Adam. L'homme a violé la loi de Dieu. Seul le sang de Christ est valable pour ceux qui sont à nouveaux loyaux à Dieu, et cela uniquement pour ceux qui obéissent à la loi qu'ils ont violée. Christ ne se placera jamais du côté du péché. Puisqu'il porta le châtiment de la loi, il donne au pécheur une autre opportunité, une seconde épreuve. Il ouvre un chemin par lequel le pécheur peut être réintégré dans la faveur de Dieu. Christ porte la peine des transgressions passées de l'homme, et en lui impartissant sa justice, il rend possible pour l'homme de garder la sainte loi de Dieu. [50] (Apoc. 1:8; 22:13) L'Alpha et l'Oméga. Quand les étudiants de la prophétie se consacrent de tout leur coeur à connaître les vérités de l'Apocalypse, ils se rendront compte à quel point cette recherche est importante. Jésus-Christ est l'Alpha et l'Oméga, la Genèse de l'Ancien Testament et l'Apocalypse du Nouveau Testament. Tous deux sont réunis en Christ. Adam et Dieu sont réconciliés par l'obéissance du second Adam, qui a accompli la tâche de vaincre les tentations de Satan et de réparer l'échec honteux et la chute d'Adam. Les deux Adams se rencontreront au Paradis et ils s'embrasseront, tandis que le dragon, la bête, le faux prophète et tous ceux qui ont rejeté les opportunités et les privilèges qui leur furent donnés à un coût si infini et qui ne sont pas redevenus loyaux, seront exclus du Paradis. [51] 42 à 52. (Chapitre 13:12) La personnalité préservée dans un nouveau corps. Notre identité personnelle sera conservée lors de la résurrection, bien que ce ne soient pas les mêmes particules de matière ni la même substance matérielle que celle qui descendit dans la tombe. Les oeuvres merveilleuses de Dieu sont un mystère pour l'homme. L'esprit, le caractère de l'homme, retourne à Dieu, pour y être préservé. À la résurrection, chaque homme aura son propre caractère. Au moment marqué, Dieu les appellera en leur donnant à nouveau le souffle de vie et il ordonnera aux os secs de vivre. La même forme sortira, mais elle sera libérée des maladies et de tout défaut. Elle vit à nouveau avec les mêmes traits individuels, de manière que l'ami reconnaîtra son ami. Il n'y a pas une loi de Dieu dans la nature qui montre que Dieu redonnera les particules identiques de matière qui composent le corps avant la mort. Dieu donnera aux justes morts le corps qui Lui plaira. Paul illustre ce thème par le grain de céréale qui est semé dans le champ. La semence plantée est détruite, mais une nouvelle graine surgit. La substance naturelle de la graine qui est détruite ne réapparaît jamais comme avant, mais Dieu lui donne un corps qui Lui plaît. Un matériau bien meilleur composera le corps humain, car c'est une nouvelle création, une nouvelle naissance. Un corps naturel est semé, un corps spirituel se lève. [52] 51 à 55. (Ésaïe 65:17; Matthieu 25:21; 1 Thessaloniciens 4:16,17; Apocalypse 5:12; 21:4). La touche finale de l'immortalité. Nous avons un Sauveur ressuscité vivant. Il brisa les chaînes de la tombe après y avoir reposé trois jours, et il proclama triomphalement sur le sépulcre ouvert de Joseph : « Je suis la résurrection et la vie. » Et il vient. Nous préparons-nous pour Lui ? Sommes-nous prêts afin que si nous tombons dans le sommeil nous puissions le faire dans l'espérance en Jésus-Christ ? Êtes-vous en train de travailler maintenant pour le salut de vos frères et de vos sœurs ? Le Donateur de la vie vient très bientôt. Le Donateur de la vie vient pour briser les chaînes du tombeau. Il fera sortir les captifs et proclamera : « Je suis la résurrection et la vie. » Là se tient l'armée des ressuscités. La dernière pensée fut celle de la mort et de ses angoisses. Les dernières pensées qu'ils eurent furent celles du sépulcre et de la tombe, mais maintenant ils proclament : « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » Les angoisses de la mort furent la dernière chose qu'ils expérimentèrent : « O mort, où est ton aiguillon ? » La dernière chose qu'ils connurent furent les angoisses de la mort. Quand ils se réveillent toute douleur a disparu. Ils sont ici; la dernière touche d'immortalité leur a été donnée, et ils s'élèvent pour rencontrer leur Seigneur dans les airs. Les portes de la cité de Dieu pivotent sur leurs gonds, et les nations qui ont gardé la vérité entrent. De chaque côté, il y a les colonnes d'anges, et les rachetés de Dieu entrent au milieu des chérubins et des séraphins. Christ leur donne la bienvenue et prononce sur eux une bénédiction. « C'est bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Maître. » Quelle est cette joie ? Il voit le fruit du travail de son âme, et il est satisfait. Voici pourquoi nous travaillons : Ici, il y a quelqu'un pour qui nous prions Dieu durant la nuit; là, il y en a un autre à qui nous parlons sur son lit de mort et qui donne son âme impuissante à Jésus; celui-ci était un pauvre ivrogne. Nous faisons en sorte que ses yeux se fixent sur Celui qui est puissant pour sauver, et nous lui disons que Christ peut lui donner la victoire. Il y a des couronnes de gloire immortelle sur leur tête, et alors, les rachetés jettent leurs brillantes couronnes aux pieds de Jésus. Le choeur angélique des deux colonnes entonnent le chant, et l'armée des rachetés s'unit à lui comme s'ils avaient chanté cet hymne sur la terre, et il en fut ainsi. Oh quelle musique ! Il n'y a pas une seule note discordante. Chaque voix proclame : « L'Agneau qui a été immolé est digne. » Il voit le travail de son âme et il est satisfait. Croyez-vous que là quelqu'un emploiera son temps pour compter ses épreuves et ses terribles difficultés ? « On ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l'esprit. » « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. » [53] Notes : 1. Manuscript 46, 1905 2. The Review and Herald 4/7/1899 3. The Review and Herald 3/1/1899 4. The Signs of the Times 14/7/1881 5. Manuscript 84, 1901 6. Lettre 332, 1907 7. Manuscript 46, 1905 8. The Review and Herald 18/7/1899 9. Manuscript 31, 1890 10. Manuscript 165, 1899 11. Lettre 4, 1885 12. Manuscript 29, 1899 13. Lettre 96, 1896 14. The Review and Herald 16/6/1903 15. Manuscript 74, 1899 16. Manuscript 70, 1901 17. Redemption: The Teaching of Paul, pp. 74-75 18. Lettre 150, 1900 19. Lettre 105, 1893 20. Lettre 5, 1900 21. Manuscript 39, 1896 22. Manuscript 165, 1899 23. Manuscript 102, 1903 24. Manuscript 153, 1903 25. Manuscript 49, 1898 26. Redemption: The Teachings of Paul, p. 80 27. The Review and Herald 11/12/1900 28. Lettre 5, 1900 29. Special Testimonies, série A, no. 7, p. 39 30. Manuscript 74, 1903 31. Special Testimonies, série A, no. 6, pp. 54 et 55 32. Manuscript 74, 1903 33. Manuscript 93, 1899 34. Lettres 27, 1906 35. Sketches From the Life of Paul, p. 170, 171 36. The Review and Herald 7/6/1898 37. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 228 38. Lettre 19, 1901 39. Manuscript 82, 1898 40. The Review and Herald 21/7/1904 41. Lettre 156, 1900 42. Lettre 38, 1890 43. The Signs of the Times 30/1/1912 44. Manuscript 16, 1892 45. The Review and Herald 5/6/1888 46. Manuscript 115, 1897 47. Lettre 115, 1904 48. Manuscript 115, 1897 49. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 219 50. Manuscript 126, 1901 51. Manuscript 33, 1897 52. Manuscript 76, 1900 53. Manuscript 18, 1894 Chapitre 47 2 Corinthiens 2 Corinthiens 2 4. Paul, l'ami de ceux qui sont dans l'erreur. L'apôtre Paul estimait qu'il était nécessaire de reprendre le mal dans l'église, mais il ne perdait pas la maîtrise de soi en réprouvant l'erreur. C'est avec inquiétude qu'il explique la raison de son acte. Avec quelle prudence il agissait pour laisser l'impression qu'il était l'ami de ceux qui sont dans l'erreur ! Il leur faisait comprendre qu'il lui était douloureux de leur causer une douleur. Il laissait l'impression dans leur esprit que son intérêt était identifié au leur (On cite 2 Corinthiens 2:4). [1] 11. (Éphésiens 6:12) Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 4:3-6 ; 13:5. Ne donnez pas l'avantage à Satan. Dans le conflit avec les agents sataniques il y a des moments décisifs qui déterminent la victoire, que ce soit du côté de Dieu ou du côté du prince de ce monde. Si ceux qui sont engagés dans la lutte ne sont pas bien réveillés, ni fervents, ni vigilants, ni ne prient pour recevoir la sagesse, ni ne veillent en priant. Satan remporte la victoire, quand il pourrait avoir été mis en déroute par les armées du Seigneur. Les fidèles sentinelles de Dieu ne doivent donner aucun avantage aux puissances du mal. Nous avons des ennemis invisibles que nous devons affronter; des hommes méchants sont les instruments par lesquels les puissances des ténèbres agissent, et sans discernement spirituel, l'âme ignorera les procédés de Satan, sera prise au piège, trébuchera et tombera. Celui qui veut vaincre doit s'accrocher fermement à Christ. Il ne doit pas regarder en arrière, mais maintenir continuellement les regards en haut. Hissez-vous au moyen du Médiateur; maintenez-vous attachez à lui; élevez-vous d'une classe de travail à une autre; n'approvisionnez pas la chair pour satisfaire la convoitise. Il est impossible de franchir les portes célestes par l'indulgence et la folie, l'amusement, l'égoïsme, mais seulement par une vigilance constante et des prières incessantes. La vigilance spirituelle de votre part est individuellement le prix de la sécurité. Ne vous déviez pas d'un pouce du côté de Satan, pour qu'il n'ait aucun avantage sur vous. [2] 14-17. L'audace d'une conscience sanctifiée. Ces paroles de Paul ne dénote aucun orgueil spirituel, mais une profonde connaissance de Christ. Comme un des messagers de Dieu envoyé pour confirmer la vérité de la Parole, il savait ce qu'était la vérité, et avec l'audace d'une conscience sanctifiée il se glorifiait de cette connaissance. Il savait qu'il était appelé par Dieu pour prêcher l'Évangile avec toute la sécurité que lui donnait sa confiance dans le message. Il était appelé à être ambassadeur de Dieu devant les gens, et il prêchait l'Évangile comme quelqu'un qui a été appelé. [3] 2 Corinthiens 3 6-9. (Romains 8:15-21) Voir le com. d'EGW sur Hébreux 8:6-7. La loi décrétée pour la vie. La loi de Dieu, prononcée dans une effrayante grandeur depuis le Sinaï, est la déclaration de la condamnation du pécheur. C'est du ressort de la loi de condamner, mais elle n'a pas en elle-même le pouvoir de pardonner ou de racheter. Elle a été décrétée pour la vie; ceux qui cheminent en harmonie avec ses préceptes recevront la récompense de l'obéissance; mais elle apporte la servitude et la mort à ceux qui demeurent sous sa condamnation. [4] 7. Voir le com. d'EGW sur Exode 34:29. 7-11. (Galates 3:19; Éphésiens 2:15; Colossiens 2:14; Hébreux 9:9-12; 10:1-7) Un double système de lois. Le peuple de Dieu, qu'il appela son trésor particulier, eut le privilège d'avoir un double système de loi : la morale et la cérémonielle. La première, dirigeant vers le passé à la création, pour que soit maintenu le souvenir du Dieu vivant qui créa le monde, dont les demandes sont toujours en vigueur pour tous les hommes sous chaque dispensation, et qui existera à travers tous les âges et durant toute l'éternité; l'autre fut donnée parce que l'homme transgressa la loi morale, et dont l'obéissance consistait en sacrifices et en offrandes qui signalaient la future rédemption. Chacune est claire et différente de l'autre. La loi morale fut depuis la création une partie essentielle du plan de Dieu, et elle était aussi immuable que Lui. La loi cérémonielle devait répondre à un but particulier dans le plan de Christ pour le salut de la race humaine. Le système symbolique des sacrifices et des offrandes fut établi pour que par ces cérémonies le pécheur puisse discerner la grande offrande : Christ. Mais les Juifs étaient si aveuglés par l'orgueil et le péché que seulement quelques-uns d'entre eux purent voir au-delà de la mort des animaux une expiation pour le péché; et lorsque Christ, préfiguré par ces offrandes, vint, ils ne purent le discerner. La loi cérémonielle était glorieuse; elle était le moyen prévu par Jésus-Christ en conseil avec son Père, pour aider au salut de la race humaine. Toute la disposition du système symbolique était fondée en Christ. Adam vit Christ préfiguré dans l'animal innocent qui souffrait le châtiment de la transgression qu'il avait commise contre la loi de Jéhova. [5] Deux lois portent le sceau de la Divinité. Paul désire que ses frères comprennent que la gloire d'un Sauveur qui pardonne les péchés donne une signification à tout le système juif. Il désirait, aussi, qu'ils comprennent que lorsque Christ vint dans le monde et mourut en sacrifice en faveur de l'homme, le type rencontra l'antitype. Après que Christ mourut sur la croix comme offrande pour le péché, la loi cérémonielle ne fut plus en vigueur; cependant, elle était en relation avec la loi morale, et elle était glorieuse. L'ensemble portait le sceau de la Divinité, et exprimait la sainteté, la justice et la rectitude de Dieu. Et si le ministère de la dispensation qui allait disparaître fut glorieux, combien plus devait l'être la réalité quand Christ fut révélé en donnant son Esprit vivifiant et sanctifiant à tous ceux qui croient ! [6] Le ministère de la mort. La sainte loi de Dieu est brève et en même temps accessible; car elle est facile à comprendre et il est aisé de s'en souvenir; et cependant, elle est l'expression de la volonté de Dieu. Sa portée se résume dans les paroles suivantes : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » « Fais cela est tu vivras. » « Vous observerez mes lois et mes ordonnances : l'homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis l'Éternel. » Si le transgresseur était traité en accord avec la lettre de ce pacte, il n'y aurait aucune espérance pour la race déchue, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. La race déchue d'Adam ne peut pas espérer de ce pacte autre chose que le ministère de la mort, et la mort sera la rétribution de tous ceux qui tentent vainement d'imaginer une justice propre qui accomplit les demandes de la loi. Dieu s'est engagé par sa Parole à exécuter le châtiment de la loi sur tous les transgresseurs. Les hommes commettent péché sur péché, et cependant ils ne semblent pas croire qu'ils devront souffrir le châtiment pour avoir brisé la loi. [7] (Hébreux 8:5) Les cérémonies de la loi juive sont prophétiques. L'Évangile de Christ réfléchit la gloire sur l'ère juive; il projette la lumière sur tout le système judaïque et donne une signification à la loi cérémonielle. Le tabernacle ou temple de Dieu sur la terre était un modèle fait d'après l'original du ciel. Toutes les cérémonies de la loi judaïque étaient prophétiques, symbolisant les mystères du plan de la rédemption. Les rites et les cérémonies de la loi furent donnés par le Christ lui-même, qui, caché dans la nuée durant le jour et dans la colonne de feu durant la nuit, était le chef des armées d'Israël; et cette loi devrait être traitée avec le plus grand respect car elle est sacrée. Paul la présentait devant les Juifs à sa vraie place et dans toute sa valeur, même après la fin de son observance, pour montrer sa place dans le plan de la rédemption et dans sa relation avec l'oeuvre de Christ; et le grand apôtre déclare que cette loi est glorieuse, digne de son Auteur divin. Ce qui a été passager a été glorieux; mais ce ne fut pas la loi instituée par Dieu pour le gouvernement de sa famille dans le ciel et sur la terre, car tant que les cieux demeureront la loi de Dieu subsistera. [8] (Apocalyspe 22:14) Une gloire cède la place à une gloire supérieure. Il n'y a pas de contradiction entre l'Ancien et le Nouveau Testament. Dans l'Ancien Testament nous avons l'Évangile d'un Sauveur à venir; dans le Nouveau Testament nous avons l'Évangile d'un Sauveur révélé tel que les prophètes l'avaient prédit. Tandis que l'Ancien Testament annonce continuellement la véritable offrande à venir, le Nouveau Testament montre que le Sauveur préfiguré par les offrandes symboliques est déjà venu. La gloire obscure de l'ère juive a été remplacée par la gloire plus brillante et plus claire de l'ère chrétienne. Mais, pas une seule fois, Christ n'a déclaré que sa venue annulait les demandes de la loi de Dieu; bien au contraire, dans le dernier message pour son église, écrit à Patmos, il prononça une bénédiction pour ceux qui gardent la Loi de son Père : « Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville ! » [9] 7-17. La Loi est glorifiée par Christ. Les symboles et les ombres du service cérémoniel, et les prophéties, donnaient aux Israélites une vision voilée et floue de la miséricorde et de la grâce qui seraient apportées au monde par la révélation de Christ. La signification des symboles et des ombres qui annoncent Christ fut révélée Moïse; il vit la fin de ce qui devait disparaître lorsque, à la mort de Christ, le symbole rencontrerait la réalité symbolisée. Il vit que l'homme ne peut garder la loi morale que par Christ. Par la transgression de cette loi l'homme introduisit le péché dans le monde, et avec le péché la mort vint. Christ se convertit en propitiation pour le péché de l'homme. Il offrit sa perfection de caractère à la place de la culpabilité de l'homme. Il prit sur lui la malédiction de la désobéissance. Les sacrifices et les offrandes annonçaient à l'avance le sacrifice qu'il devait subir. L'agneau symbolisait l'Agneau qui devait ôter le péché du monde. Ce qui illumina le visage de Moïse fut qu'il vit la fin de ce qui devait disparaître, qu'il contempla Christ comme révélé dans la loi. Le ministère de la loi, écrit et gravé sur la pierre, était un ministère de mort; sans Christ, le transgresseur était laissé sous la malédiction de la loi, sans espoir de pardon. Ce ministère n'avait aucune gloire en lui-même; mais le Sauveur promis, révélé dans les symboles et les ombres de la loi cérémonielle, rendait la loi morale glorieuse. [10] 7-18. (Romains 3:31; 7:7; Galates 3:13) La gloire de Christ révélée dans sa Loi. Christ porta la malédiction de la Loi, en souffrant son châtiment; en amenant à son terme le plan par lequel l'homme devait être mis en condition de pouvoir garder la Loi de Dieu et être accepté par le moyen des mérites du Rédempteur; et par son sacrifice la gloire fut projetée sur la Loi. Alors, la gloire de ce qui ne devait pas disparaître -- la loi de Dieu, les dix commandements, sa norme de justice -- fut vue clairement par tous ceux qui contemplèrent la fin de ce qui devait périr. « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. » Christ est l'Avocat du pécheur. Ceux qui acceptent son Évangile le contemplent à visage découvert; ils voient la relation entre sa mission et la loi, et ils reconnaissent la sagesse de Dieu et sa gloire comme révélées par le Sauveur. La gloire de Christ se révèle dans la loi, laquelle est une représentation de son caractère, et son efficacité transformatrice est ressentie dans l'âme jusqu'à ce que les hommes soient transformés à sa ressemblance. Ils sont rendus participants de la nature divine, et ils croissent toujours plus à la ressemblance de leur Sauveur, avançant pas à pas en conformité avec la volonté de Dieu, jusqu'à atteindre la perfection. La Loi et l'Évangile sont en parfaite harmonie. L'une soutient l'autre. Dans toute sa majesté, la Loi fait face à la conscience, en faisant que le pécheur sente sa nécessité de Christ comme propitiation pour le péché. L'Évangile reconnaît le pouvoir et l'immuabilité de la loi. « Je n'ai connu le péché que par la loi », déclare Paul. La signification du péché, inculquée par la Loi, conduit le pécheur vers le Sauveur; et l'homme, dans sa nécessité, peut présenter les arguments puissants fournis par la croix du Calvaire; il peut réclamer la justice de Christ, car elle est impartie à chaque pécheur repenti. [11] 12-15. Voir le com. d'EGW sur Exode 34:29-33. Le voile de l'incrédulité. Les Juifs refusèrent d'accepter le Christ comme Messie, et ils ne peuvent pas voir que leurs sacrifices et leurs offrandes ont perdu leur signification. Le voile tiré par eux-mêmes dans leur incrédulité obstinée est encore devant leurs esprits. Il serait ôté s'ils acceptaient Christ, la justice de la loi. Beaucoup, dans le monde chrétien, ont aussi un voile devant leurs yeux et leur coeur. Ils ne voient pas la fin de ce qui doit périr. Ils ne voient pas que c'était seulement la loi cérémonielle qui allait être abrogée par la mort de Christ. Ils prétendent que la loi morale fut clouée sur la croix. Le voile qui obscurcit leur intelligence est épais. Les coeurs de beaucoup sont en guerre contre Dieu. Ils ne sont pas soumis à sa Loi. Ce n'est que lorsqu'ils se mettront en harmonie avec la norme du gouvernement de Christ qu'il pourra leur être profitable. Ils peuvent parler de Christ comme de leur Sauveur, mais Lui, il leur dira finalement : Je ne vous connais pas. Vous ne vous êtes pas vraiment repentis devant Dieu de la transgression de sa sainte Loi, et vous ne pouvez pas avoir une vraie foi en moi, car ma mission était de glorifier la Loi de Dieu. La Loi morale ne fut jamais un symbole ou une ombre. Elle existait avant la création de l'homme, et elle durera aussi longtemps que le trône de Dieu. Dieu ne pouvait pas changer ou modifier un seul précepte de sa Loi pour sauver l'homme, car la Loi est le fondement de son gouvernement. Elle est immuable, inaltérable, infinie et éternelle. Et pour sauver l'homme tout en maintenant l'honneur de la Loi, il fut nécessaire que le Fils de Dieu s'offrît Lui-même en sacrifice pour le péché. Lui qui n'a point connut le péché, il l'a fait péché pour nous. Il mourut pour nous sur le Calvaire. Sa mort démontre le merveilleux amour de Dieu pour l'homme et l'immuabilité de sa Loi. [12] 14, 16. La mort de Christ lève le voile. La mort de Christ pour la rédemption de l'homme leva le voile et projette un torrent de lumière des centaines d'années en arrière, sur toute l'institution du système judaïque de religion. Tout ce système n'avait aucune signification sans la mort de Christ. Les Juifs rejettent le Christ, aussi, tout ce système de religion leur est indéfini, inexplicable et incertain. Ils attribuent tant d'importance à de vagues cérémonies symboliques révolues qui se sont accomplies ou ont rencontré leurs antitypes, comme ils le font avec la loi des dix commandements, laquelle n'est pas une ombre mais une réalité aussi durable que le trône de Jéhova. La mort de Christ élève le système juif des symboles et des cérémonies, montrant qu'ils avaient été soulignés par Dieu pour conserver la foi vivante dans les coeurs de son peuple. [13] 18. (Hébreux 12:2) Voir le com. d'EGW sur Psaume 19:14 ; Romains 8:29; Éphésiens 4:20-24; Colossiens 3:10; Apocalypse 7:4-17. Les charmes incomparables de Jésus. Venez à Christ, contemplez la beauté attirante de son caractère, et en le contemplant vous serez transformés à sa ressemblance. Le brouillard qui s'interpose entre Christ et l'âme sera repoussé au fur et à mesure que par la foi nous regardons au-delà de l'ombre diabolique de Satan, et que nous regardons la gloire de Dieu dans sa Loi et la justice de Christ. Satan est en train d'essayer de mettre un voile afin de nous cacher Jésus, et éclipser sa lumière, car même lorsque nous ne captons que partiellement sa gloire, nous sommes attirés à Lui. Le péché cache à notre vue les charmes incomparables de Jésus. Le préjugé, l'égoïsme, la propre justice et la colère ferment nos yeux, de façon que nous ne discernons pas le Sauveur. Oh, si par la foi nous nous approchions de Dieu, il nous révélerait sa gloire, laquelle est son caractère, et la louange à Dieu jaillirait des coeurs humains et résonnerait dans les voix humaines ! Alors, pour toujours, nous cesserions de donner gloire à Satan en péchant contre Dieu et en parlant de doutes et d'incrédulité. Nous ne devrions pas continuer à trébucher, en nous plaignant, en nous lamentant et en couvrant l'autel de Dieu de nos larmes. [14] (Genèse 5:24; Éphésiens 4:13,15) Trop près des plaines terrestres. Le Saint-Esprit, le Consolateur, que Jésus a promis d'envoyer au monde, est celui qui change notre caractère à l'image de Christ, et lorsque ce but est atteint, nous réfléchissons la gloire du Seigneur comme un miroir; c'est-à-dire, le caractère de celui qui contemple ainsi Christ est si semblable à celui du Seigneur qu'en le regardant on voit le propre caractère de Christ briller comme provenant d'un miroir. D'une façon imperceptible pour nous, nous sommes transformés jour après jour, de nos propres voies et notre volonté propre aux voies et à la volonté de Christ, à la beauté de son caractère. Ainsi, nous croissons en Christ et inconsciemment nous réfléchissons son image. Il y a des chrétiens de profession qui se maintiennent trop près des plaines de la terre. Leurs yeux sont accoutumés à voir seulement les choses communes, et leur esprit s'occupe de ce que leurs yeux contemplent. Leur vie religieuse est très souvent superficielle et sans satisfaction, et leurs paroles sont légères et sans valeur. Comment peuvent-ils réfléchir l'image de Christ ? Comment peuvent-ils renvoyer les rayons brillants du Soleil de Justice pour qu'ils parviennent à tous les lieux obscurs de la terre ? Être chrétien c'est être semblable à Christ. Hénoc maintint toujours le Seigneur devant lui, et la Parole inspirée dit qu'il « marcha avec Dieu ». Il fit de Christ son compagnon permanent. Il était dans le monde et il accomplissait ses devoirs envers le monde, mais il était sous l'influence de Jésus. Il réfléchissait le caractère de Christ, montrant les mêmes qualités de bonté, de miséricorde, de tendre compassion, de sympathie, d'indulgence, de mansuétude, d'humilité et d'amour. Son association avec Christ, le transforma jour après jour à l'image de Celui avec lequel il était si intimement en relation. Jour après jour, il croissait, délaissant sa propre voie pour pénétrer dans celle de Christ, le céleste, le divin, dans ses pensées et ses sentiments. Il se demandait continuellement : est-ce le chemin du Seigneur ? Il était en développement continuel, et il était en communion avec le Père et le Fils. C'est ça la vraie sanctification. [15] Contemplez Christ en étudiant sa vie. (On cite 2 Corinthiens 3:18) Contempler Christ signifie étudier sa vie telle qu'elle est présentée dans sa Parole. Nous devons creuser à la recherche de la vérité comme si nous cherchions un trésor caché. Nous devons fixer nos yeux sur Christ. Lorsque nous l'acceptons comme Sauveur personnel, cela nous donne le courage de nous approcher du trône de la grâce. En contemplant nous sommes transformés, nous nous assimilons moralement à Celui qui est parfait en caractère. En recevant sa justice imputée par le pouvoir transformateur du Saint-Esprit, nous devenons comme Lui. L'image de Christ est chérie, et elle captive l'être tout entier. [16] Efforçons-nous de devenir comme Christ. Celui qui cherche la vérité comprend la perfection des principes de la Loi de Dieu en contemplant Christ dans le but d'être comme Lui, et il est insatisfait de tout ce qui n'est pas parfait. En cachant sa vie dans celle de Christ, il voit que la sainteté de la loi divine se révèle dans le caractère de Christ, et avec ferveur, il s'efforce de devenir toujours plus comme Lui. À tout moment, il doit s'attendre à une lutte, car le tentateur voit qu'il est en train de perdre un de ses sujets. Il doit y avoir une bataille contre les attributs que Satan a consolidés pour son propre usage. L'instrument humain voit contre qui il doit lutter : un pouvoir étranger opposé à l'idée d'obtenir la perfection que Christ offre; mais avec Christ, il existe un pouvoir salutaire qui remportera, pour l'agent humain, la victoire dans le conflit. Le Sauveur le fortifiera et l'aidera lorsqu'il vient réclamer sa grâce et son efficacité. [17] La purification de l'atmosphère morale. Lorsque Christ est aimé plus que le moi, la beauté de l'image du Sauveur se réfléchit sur le croyant. Christ sera réfléchi dans le caractère seulement lorsque le moi sera déposé sur l'autel des sacrifices. Quand le moi sera enseveli et que Christ occupera le trône du coeur, il y aura une révélation des principes qui purifiera l'atmosphère qui entoure l'âme. [18] Les particularités humaines disparaîtront. On a empêché le Saint-Esprit de pénétrer pour modeler et former le coeur et l'esprit, parce que les hommes supposent qu'ils comprennent mieux la façon de former leur propre caractère; et ils pensent qu'ils peuvent, sans danger, former leur caractère en accord avec leur propre modèle. Mais il n'y a qu'un seul modèle à la ressemblance duquel le caractère humain doit être modelé : le caractère de Christ. Ceux qui contemplent le Sauveur sont transformés d'une gloire en une gloire plus grande. Quand les hommes consentent à se soumettre à la volonté de Christ, en êtres participants à la nature divine, leurs particularités humaines déformées disparaîtront. Lorsqu'ils décident de garder leurs particularités et leurs traits de caractères désagréables, Satan les prend et place son joug sur eux pour les utiliser à son service. Il utilise leurs talents à ses fins égoïstes, en faisant qu'ils donnent un exemple si désagréable, si différent de Christ, qui deviennent un déshonneur pour la cause de Dieu. [19] (Cantique 5:10,16; Hébreux 12:2) Approchons-nous du Modèle parfait. Lorsque quelqu'un se familiarise avec l'histoire du Rédempteur, il découvre en lui-même de sérieux défauts; sa dissemblance avec Christ est si grande, qu'il voit la nécessité de faire des changements radicaux dans sa vie. Cependant, il étudie avec le désir de ressembler à son grand Exemple. Il capte l'aspect, l'esprit de son Maître bien-aimé. Il contemple, « ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi », et il est transformé à la même image. Ce n'est pas en détournant les regards de Jésus que nous l'imitons, mais en parlant de Lui et en pensant sans cesse à sa perfection; en cherchant à affiner le goût et en élevant le caractère; en tentant, au moyen de la foi et de l'amour, et des efforts fervents et persévérants, de nous rapprocher du Modèle parfait. En ayant une connaissance de Christ -- ses paroles, ses habitudes et ses leçons -- nous empruntons les vertus du caractère que nous avons étudié de si près, et nous somme saturés de l'esprit que nous avons tant admiré. Jésus devient pour nous Celui qui « se distingue entre dix mille », et Celui qui est « plein de charmes ». [20] Jésus imprimera son image dans l'âme. Quand l'âme est placée en étroite relation avec le grand Auteur de la lumière et de la vérité, des impressions sont produites en elle, qui révèlent son véritable état devant Dieu. Alors le moi mourra, l'orgueil sera abattu et Christ dessinera sa propre image dans l'âme avec des traits plus profonds. [21] 2 Corinthiens 4 3-6. (Chapitre 2:11; Jean 15:3) Le pouvoir séducteur de Satan. La justice exige non seulement que la péché soit pardonné, mais que la peine de mort soit exécutée. Dieu fit face à ces deux demandes par le don de son Fils unique. En mourant à la place de l'homme, Christ subit pleinement le châtiment et offre le pardon. L'homme a été séparé de la vie de Dieu par le péché. Son âme est paralysée par les machinations de Satan, l'auteur du péché. L'homme est incapable par lui-même de percevoir le péché, incapable d'apprécier et de s'approprier la nature divine. Si elle était placée à sa portée, il n'y aurait en elle rien de désirable pour le coeur naturel de l'homme. Le pouvoir séducteur de Satan est sur lui. Tous les subterfuges ingénieux que peut suggérer le diable sont présentés à son esprit pour prévenir toute bonne impulsion. Chaque faculté et attribut donnés à l'homme par Dieu ont été utilisés comme une arme contre le Bienfaiteur divin. De façon que, bien que Dieu l'aime, il ne peut lui impartir, sans courir de danger, les dons et les bénédictions qu'il désire lui accorder. Mais Dieu ne sera pas mis en déroute par Satan. Il envoya son Fils dans le monde pour qu'en prenant la forme et la nature humaines, l'humanité et la Divinité combinées en Lui, élèvent l'homme dans l'échelle de la valeur morale devant Dieu. Il n'y a pas d'autre chemin pour le salut de l'homme. « Sans moi -- dit Christ -- vous ne pouvez rien faire. » Par Christ, et uniquement par Lui, les sources de la vie peuvent vivifier la nature de l'homme, transformer ses goûts et faire que ses affections coulent vers le ciel. Par l'union de la nature divine avec la nature humaine, Christ peut illuminer la compréhension et communiquer ses propriétés vivifiantes dans toute l'âme morte dans ses infractions et dans ses péchés. [22] 17-18. (Romains 8:18; 1 Pierre 1:6-7) Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12:4. Les épreuves sont les ouvriers de Dieu. (On cite 2 Corinthiens 4:17-18) Si Paul, éprouvé de toutes parts, perplexe, persécuté, pouvait appeler ses épreuves de légères afflictions, de quoi peut bien se plaindre le chrétien d'aujourd'hui ?Nos épreuves ne sont que des bagatelles en comparaison avec les nombreuses afflictions de Paul. Elles ne sont pas dignes d'être comparées avec le poids éternel de gloire qui attend le vainqueur. Les épreuves sont les ouvriers de Dieu, permises pour la perfection du caractère. Peu importe l'intensité des épreuves et des souffrances du chrétien; peu importe combien obscur et impénétrable peuvent paraître le sentier de la Providence, il doit se réjouir dans le Seigneur, sachant que tout est pour son bien. [23] Il m'a été montré que dans le futur, nous verrions comment nos épreuves furent intimement liées à notre salut, et comment ces légères tribulations produisirent en nous « au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire ». [24] L'éternel poids de gloire. Les années de renoncement, de privations, d'épreuves, d'afflictions et de persécutions que Paul supporta, il les comparait à un moment. Les choses du temps présent n'étaient pas considérées comme dignes d'attention comparées au poids éternel de gloire qui l'attendait lorsqu'il aurait terminé la lutte. Ces afflictions là étaient les ouvriers de Dieu, destinés à la perfection du caractère chrétien. Quelles que soient les circonstances de la vie du chrétien; peu importe combien obscur et mystérieux sont les chemins de la Providence; peu importe combien grandes sont les privations et les souffrances, il peut écarter ses regards de telles choses pour les diriger vers l'invisible et l'éternité. Il possède la sécurité bénie que toutes les choses concourent à son bien. Le Saint-Esprit illuminait l'âme de Paul avec la lumière du ciel, et il était sûr qu'il participait aux bénéfices de l'acquisition réservée aux fidèles. Le langage de Paul était fort. Il ne pouvait pas trouver des paroles suffisamment fortes pour exprimer l'excellence de cette gloire, cet honneur et cette immortalité que les croyants recevront lorsque Christ reviendra. Comparées aux scènes sur lesquelles les yeux de son esprit se fixaient, toutes les afflictions temporelles n'étaient que momentanées, légères, indignes de considération. Vues à la lumière de la croix, les choses de cette vie ne sont que vanité et vide. La gloire qui l'attirait était réelle, importante, durable, au-delà de tout ce que le langage humain peut exprimer. Cependant, Paul fait tout ce qu'il peut pour l'énoncer, afin que l'imagination puisse capter la réalité autant que c'est possible pour des esprits limités. C'était un poids de gloire, une plénitude de Dieu, une connaissance incommensurable. C'était un poids éternel de gloire. Et cependant, Paul croit que ses expressions sont banales. Il ne parvient pas à exprimer la réalité. Il se lance à la recherche de paroles plus expressives. Les formes de langage les plus audacieuses ne réussissent pas à dépeindre la vérité. Il cherche les termes les plus larges que le langage puisse offrir, pour que l'imagination puisse saisir jusqu'à un certain point l'excellence superlative de la gloire que recevra celui qui sera fidèle jusqu'à la fin. Sainteté, majesté, honneur et bonheur en la présence de Dieu, sont maintenant des choses invisibles, excepté pour les yeux de la foi. Mais les choses qui se voient : l'honneur du monde, le plaisir mondain, les richesses et la gloire, sont éclipsées par l'excellence, la beauté et la gloire magnifique des choses aujourd'hui invisibles. Les choses de ce monde sont temporelles, elles ne durent qu'un court instant, tandis que les choses qui ne se voient pas sont éternelles, elles persistent durant des siècles sans fin. Acquérir ce trésor infini, c'est tout gagner et ne rien perdre. [25] 18. (Colossiens 3:2; Hébreux 11:27) Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 6:17-18. En voyant Celui qui est invisible. Notre esprit se conforme au niveau des choses sur lesquelles nos pensées s'arrêtent, et si nous pensons aux choses terrestres nous ne capterons pas l'impression de ce qui est céleste. Nous ne bénéficierons pas amplement de la miséricorde, de la bonté et de l'amour de Dieu en les contemplant; mais nous expérimenterons une grande perte en nous occupant des choses terrestres et passagères. Nous permettons aux peines, aux soucis et aux incertitudes d'attirer notre esprit vers la terre, et nous transformons un grain de sable en une montagne. Les choses temporelles ne doivent pas occuper toute notre attention, ni absorber notre esprit au point que nos pensées soient complètement occupées par notre terre et ce qui est terrestre. Nous devons exercer, discipliner et éduquer l'esprit afin de le canaliser vers le ciel, pour que nous nous occupions des choses invisibles et éternelles, qui seront discernées par la vision spirituelle. En contemplant Celui qui est invisible, nous pouvons fortifier la pensée et vivifier l'esprit. [26] 2 Corinthiens 5 7. Voir le com. d'EGW sur Romains 5:1. 10. (Jean 5:22; Romains 14:10) Voir le com. d'EGW sur Romains 3:19. Christ le juge. Dieu fit que le Prince des malades de l'humanité fût le juge du monde entier. Celui qui se soumit pour être inculpé devant un tribunal terrestre; Celui qui vint des cours célestes pour sauver l'homme de la mort éternelle; Celui que les hommes dédaignèrent et rejetèrent, et sur lequel ils accumulèrent tout le mépris dont les êtres humains inspirés par Satan sont capables; Celui qui souffrit la mort ignominieuse de la croix : il aura seulement à prononcer la sentence de récompense ou de châtiment. [27] 11. (Psaume 119:53; Hébreux 4:1) Une crainte de Dieu appropriée. Le Seigneur voudrait que son peuple se confie en Lui et demeure dans son amour, mais cela ne signifie pas que nous n'aurons pas des craintes ou des appréhensions. Certains semblent penser que si un homme a une saine crainte des jugements de Dieu, c'est la preuve qu'il manque de foi; mais il n'en est rien. Une saine crainte de Dieu, en croyant ses menaces, produit des fruits paisibles de justice en faisant que l'âme tremblante se réfugie en Jésus. Beaucoup devraient avoir, aujourd'hui, cet esprit et revenir au Seigneur avec un esprit de contrition humble, car le Seigneur n'a pas présenté d'aussi terribles menaces ni prononcé des jugements aussi rigoureux dans sa Parole simplement pour qu'ils restent enregistrés, mais parce que ce qu'il dit est certain. Quelqu'un a dit : « Une ardente colère me saisit à la vue des méchants qui abandonnent ta loi. » Paul écrivit : « Connaissant donc la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes. » [28] 14. (Jean 13:34; 1 Jean 4:7-8) L'amour, la décision d'une volonté sanctifiée. Ce dont nous avons besoin, c'est l'amour de Christ dans le coeur. Le moi doit être crucifié. Quand le moi s'immerge en Christ, le véritable amour croît spontanément. Ce n'est ni une émotion ni une impulsion, mais la décision d'une volonté sanctifiée. Il ne consiste pas en sentiments, mais en la transformation de tout le coeur, l'âme et le caractère, qui sont morts au moi et vivants en Dieu. Notre Seigneur et Sauveur nous demande de nous abandonner à Lui. Tout ce qu'il exige, c'est l'abandon du moi à Dieu, en nous en remettant à Lui pour qu'il nous utilise comme bon Lui semble. Tant que nous ne parvenons pas à ce degré d'abandon, nous ne travaillerons pas avec joie, avec efficacité et succès dans aucun domaine. [29] 17. (Jean 1:12-13; 3:5-8) La grâce ne s'hérite pas. La vieille nature, née du sang et de la volonté de la chair, ne peut hériter le royaume de Dieu. Il faut renoncer aux vieux chemins, aux tendances héréditaires, aux vieilles habitudes, car la grâce ne s'hérite pas. La nouvelle naissance consiste à avoir de nouvelles motivations, de nouveaux goûts, de nouvelles tendances. Ceux qui ont été engendrés par le Saint-Esprit pour vivre une nouvelle vie, sont parvenus à être participants de la nature divine, et dans toutes leurs habitudes et leurs pratiques ils démontrent leur relation avec Christ. Quand les hommes qui prétendent être chrétiens gardent tous leurs défauts naturels de caractère et leurs tendances, quelle différence y a-t-il entre leur attitude et celle des mondains ? Ils n'apprécient pas la vérité comme étant sanctifiante et purifiante. Ils ne sont pas nés de nouveau. [30] (1 Jean 2:6; Apocalypse 3:14-17) La religion pure, une imitation de Christ. La religion pure est une imitation de Christ. Une religion qui se base sur notre propre confiance et sur l'égoïsme n'a pas de valeur. Le vrai chrétien est un partisan de Christ. Ceci signifie cheminer dans la lumière. Le coeur doit être ouvert pour recevoir l'hôte céleste. Quand le coeur est fermé pour empêcher son entrée, il ne peut pas y avoir de paix durable. La lumière solaire ne peut pas inonder les chambres du temple de l'âme en perçant le brouillard et les nuages. Dieu ne fait aucun compromis avec le péché. Une véritable conversion change les tendances au mal héréditaires ou cultivées. La religion de Dieu est un tissu solide, composée d'innombrables fils, tissés avec savoir-faire et dextérité. La sagesse qui vient de Dieu est la seule qui peut compléter cette étoffe. Il y a une grande variété de toiles qui à première vue ont une belle apparence, mais elles ne peuvent supporter l'épreuve. Elles déteignent; les couleurs ne tiennent pas; elles pâlissent à la chaleur de l'été et disparaissent. La toile ne peut pas supporter un mauvais traitement. C'est ce qui se passe avec la religion de beaucoup. Lorsque la chaîne et la trame du caractère ne supportent pas la pierre de touche de l'épreuve, le matériel qui le compose ne vaut rien. Les efforts qui sont faits pour rapiécer le vieux avec du neuf, n'améliorent pas les choses, car le matériel vieux est mince se détache du nouveau, laissant une déchirure plus grande qu'avant. Rapiécer ne donne aucun résultat. La seule chose à faire est de se séparer du vieux vêtement et de s'en procurer un entièrement neuf. Le plan de Christ est le seul qui soit sûr. Il déclare : « Toutes choses sont devenues nouvelles. » « Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. » Christ n'encourage pas l'homme à penser qu'il acceptera un caractère « rapiécé », constitué principalement du moi avec un peu de Christ. Ça, c'est la condition de Laodicée. Au début il semble y avoir un peu du moi et un peu de Christ; mais très vite tout n'est que du moi, et rien de Christ. La racine de l'égoïsme se révèle. Elle continue de croître, enfonçant ses racines toujours plus profondément, jusqu'à ce que ses branches soient couvertes de fruits indésirables. Christ considère avec une tendresse pleine de compassion tous ceux qui ont un caractère hybride. La relation avec Christ de ceux qui ont un tel caractère est si fragile qu'elle est totalement inutilisable. [31] Un caractère « rapiécé » n'est pas acceptable. (On cite 2 Corinthiens 5:17) La religion du rapiéçage n'a aucune valeur devant Dieu. Il réclame tout notre coeur. Aucune partie de celui-ci ne doit être réservée à la croissance des tendances du mal héréditaires ou cultivées. Être dur, être sévère, se donner trop d'importance, être égoïste, veiller à ses propres intérêts égoïstes, et cependant exiger des autres qu'ils soient désintéressés, est une religion qui est en abomination pour Dieu. Beaucoup l'expérimentent chaque jour, mais c'est une mauvaise représentation du caractère de Christ. [32] 19. (Jean 1:18) Satan voit en Christ une manifestation du caractère de Dieu. Celui qui fut un représentant parfait du Père vint dans le monde; quelqu'Un dont le caractère et les actes réfutaient les interprétations tendancieuses que Satan faisait de Dieu. Satan avait accusé Dieu d'avoir les caractéristiques que lui-même possédait. Maintenant, il voit le vrai caractère de Dieu révélé en Christ : un Père compatissant, miséricordieux, qui veut qu'aucun ne se perde mais que tous se repentent et qu'ils aient la vie éternelle. [33] 20. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 3:9. 21. Voir le com. d'EGW sur Jean 14. 2 Corinthiens 6 14-18. Voir le com. d'EGW sur Juges 2:2. Hors du monde, dans la famille de Dieu. Ceux qui sortent du monde en esprit et dans toutes leurs pratiques, peuvent se considérer comme fils et filles de Dieu. Ils peuvent croire sa Parole comme un enfant croit chaque parole de ses parents. Pour celui qui croit, toute promesse est certaine. Ceux qui s'unissent au Père, au Fils et au Saint-Esprit, qui démontrent par leur vie qu'ils ne suivent plus le chemin qu'ils suivaient avant de s'unir à leurs agents divins, recevront la sagesse d'en haut. Ils ne dépendront pas de la sagesse humaine. Afin de traiter correctement avec le monde, en tant que membres de la famille royale et fils du Roi céleste, les chrétiens doivent sentir la nécessité d'un pouvoir qui a son origine seulement dans les instruments célestes qui se sont compromis à travailler en leur faveur. Après avoir formé une union avec le grand triple pouvoir [Dieu, Jésus-Christ, le Saint-Esprit], nous considérerons notre devoir envers les membres de la famille de Dieu avec une crainte mêlée de respect comme nous ne l'avons jamais fait auparavant. C'est un aspect de la réforme religieuse que peu apprécient. Ceux qui tentent de répondre à la prière « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel », par une vie pure et sanctifiée chercheront à montrer au monde comment la volonté de Dieu s'accomplit dans le ciel. [34] 17. Voir le com. d'EGW sur Ésaïe 8:12. L'instrument du criblage. Le monde est l'instrument qui crible l'Église et éprouve la légitimité de ses membres. Le monde offre des attraits qui, si elles sont acceptées, font que la vie du croyant n'est pas en harmonie avec sa profession. Si vous avancez vers le ciel, le monde exercera une forte pression sur vous. À chaque pas, vous devrez vous ouvrir le passage contre Satan et ses mauvais anges et contre tous ceux qui brisent la loi de Dieu. Les autorités de la terre s'interposeront. Vous aurez à affronter les tribulations, les meurtrissures de l'esprit, les paroles dures, le ridicule, les persécutions. Les hommes vous demanderont de vous conformer aux lois et aux coutumes qui vous rendraient déloyaux à Dieu. C'est là que le peuple de Dieu rencontre la croix sur le chemin de la vie. [35] 17-18. (Colossiens 3:2) Voirle com. d'EGW sur Proverbes 1:10; Rom. 6:1-4. Coupez chaque vrille terrestre. Beaucoup de soi-disant chrétiens sont bien représentés par la vigne qui se traîne sur le sol et qui entrelace ses vrilles autour des racines et des ordures qui se trouvent sur son chemin. À tous ceux-là le message est donné de : « Sortez du milieu d'eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. » Il y a des conditions à accomplir si nous voulons être bénis et honorés par Dieu. Nous devons nous séparer du monde et refuser de toucher à tout ce qui pourrait séparer notre affection de Dieu. Dieu a le premier et le droit suprême sur son peuple. Aimez-le et aimez les choses célestes. Vos vrilles doivent être coupées de tout ce qui est terrestre. Nous sommes encouragés à ne pas toucher ce qui est immonde, car nous deviendrions immondes en le faisant. Il nous est impossible de nous unir à ce qui est corrompu, et de rester impurs. « Quel rapport y a-t-il entre la justice et l'iniquité ? ou qu'y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? » Dieu et Christ et l'armée céleste veulent que l'homme sache que s'il s'unit avec ce qui est corrompu, il deviendra corrompu. Beaucoup de moyens ont été préparés pour que nous puissions nous élever des bas-fonds de la terre, et pour que notre amour soit fixé en Dieu et dans les choses célestes. [36] 2 Corinthiens 8 1-8. L'exemple des autres, un encouragement à donner. Quand des personnes ont le désir fervent d'aider là où le besoin d'aide se fait sentir pour faire avancer la cause de Dieu dans n'importe lequel de ses aspects, le Seigneur donnera à ces personnes consacrées et désintéressées, un coeur qui partagera généreusement comme si c'était un privilège. Dieu a touché les Macédoniens au milieu de leur profonde pauvreté pour qu'ils donnassent avec libéralité, afin que leur exemple fût enregistré et incitât les autres a accomplir la même chose. Encouragé par cette action qui prouvait l'oeuvre spéciale du Saint-Esprit dans le coeur des croyants, Paul demanda à Tite de visiter l'église de Corinthe et de terminer la collecte qu'ils avaient proposée et commencée. Il désirait qu'ils accomplissent ce qu'ils avaient promis par la grâce de Dieu qui oeuvrait dans leurs coeurs. Pour qu'ils ne soient pas devancés en libéralité par les églises de Macédoine, Paul non seulement leur écrivit, mais il leur envoya Tite pour les aider dans leur collecte. L'apôtre désirait grandement voir une symétrie de caractère chrétien dans les croyants. Il souhaitait qu'ils démontrent leur amour et la sincérité de leur foi. En tant que disciples, ils croyaient pleinement en la vérité, et il désirait voir en eux un sentiment actif de leur obligation et de leur responsabilité devant Dieu pour l'Évangile. Il voulait qu'il oeuvre en eux comme le pouvoir de Dieu, et qu'ils donnent témoignage de son oeuvre en produisant des fruits pour l'honneur de Dieu. Comme des chrétiens sous le contrôle de Dieu, ils devaient accomplir avec toute l'assiduité chaque devoir. Paul n'ordonna rien aux frères de Corinthe. Mais il plaça devant eux le besoin de l'église de Jérusalem et il leur montra ce que les autres avaient donné : des gens de peu de ressources et aux capacités moindres que les Corinthiens. Il présenta l'exemple des autres pour les induire à donner. [37] 6. Les pasteurs doivent enseigner la libéralité. Il y a aussi une leçon dans ce chapitre pour ceux qui travaillent pour la cause de Dieu. Paul dit : « Nous avons donc engagé Tite à achever chez vous cette oeuvre de bienfaisance, comme il l'avait commencée », c'est-à-dire, faites en sorte d'exceller dans la grâce de la libéralité. La responsabilité d'éduquer les églises, pour qu'elles soient généreuses, repose sur les pasteurs de Christ. Même les pauvres doivent avoir part à la présentation de leurs offrandes à Dieu. Ils doivent être participants de la grâce de Christ en étant dévoués à aider ceux dont le besoin est plus pressant que le leur. Pourquoi faudrait-il refuser aux saints indigents la bénédiction de donner pour aider ceux qui sont encore plus pauvres qu'eux ? [38] La pauvreté du Christ, une partie de son grand sacrifice. L'apôtre les exhortait à considérer l'exemple du Christ. Le Commandant du ciel s'abandonna à une vie d'humiliation et de pauvreté pour pouvoir être côte à côte de la race déchue, pour restaurer l'image morale de Dieu en l'homme. Le Seigneur Jésus fut disposé à se faire pauvre, pour que par son humiliation et sa mort sur la croix il puisse payer notre rançon. Que nous soyons riches ou pauvres, nous ne devons jamais oublier que la pauvreté de Christ fit partie de son legs pour l'humanité. Ce n'était pas seulement la trahison dans le jardin ou son agonie sur la croix qui constituaient l'expiation. L'humiliation, de laquelle sa pauvreté faisait partie, était incluse dans son grand sacrifice. Christ porta sur son âme divine toute la série de malheurs qui assaillent l'humanité. [39] (Matthieu 11:28; Philippiens 2:5-8) Pourquoi Christ fut pauvre. Lorsque le plan du salut fut établi, il fut décidé que Christ n'apparaîtrait pas en accord avec son caractère divin, parce qu'il n'aurait pas pu entrer en relation avec les affligés et ceux qui souffrent. Il devait venir en tant qu'homme pauvre. Il aurait pu venir en accord avec sa condition exaltée dans les cours célestes; mais ce ne fut pas le cas. Il devait atteindre les plus grandes profondeurs de la souffrance humaine et de la pauvreté, pour que sa voix puisse être entendue des accablés et des découragés, pour qu'il puisse se révéler aux âmes fatiguées et malades du péché comme le Restaurateur, le Désiré de toutes les nations, le Donateur de repos. Et à ceux qui désirent aujourd'hui du repos et la paix, comme à ceux qui écoutèrent ses paroles en Judée, il dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » [40] La pauvreté de Christ, argument puissant de Paul. Voilà le puissant argument de l'apôtre. Ce n'est pas le commandement de Paul, mais celui du Seigneur Jésus-Christ. Le Fils avait laissé son foyer céleste, avec ses richesses, ses honneurs et sa gloire, et il avait revêtu sa Divinité avec l'humanité; non pour vivre dans les palais des rois, sans préoccupations ni travail, ni pour disposer de toutes les commodités que la nature humaine désire naturellement. Dans les conseils du ciel il avait choisi de rester dans les rangs des pauvres et des opprimés, de joindre son sort à celui des ouvriers simples, et d'apprendre le métier de son père terrestre, qui était charpentier, un constructeur. Il vint dans le monde pour reconstruire le caractère, et introduire dans toute son oeuvre de construction la perfection qu'il désirait atteindre dans les caractères qu'il était en train de transformer par son pouvoir divin. Paul présente son modèle, son idéal. Christ s'était donné à une vie de pauvreté pour qu'ils puissent parvenir à être riches en trésors célestes; il voulait rénover le souvenir de son sacrifice accomplit en leur faveur. Christ était le commandant des parvis célestes, et cependant il choisit la place la plus humble de ce monde. Il était riche et cependant, il se fit pauvre pour notre cause. Ce n'était pas des richesses spirituelles qu'il abandonna; car il abonda toujours en dons de l'Esprit. Mais ses parents étaient pauvres. Le monde ne vit jamais son Seigneur riche. [41] Riche en réalisations. Christ la Majesté du ciel, se fit pauvre pour que par sa pauvreté nous soyons enrichis; riches non seulement en talents reçus, mais riches en réalisations atteintes. Ce sont les richesses que Christ souhaite avec ferveur pour ses partisans. Quand le véritable chercheur de la vérité lit la Parole et ouvre son esprit pour la recevoir, il désire la vérité de tout son coeur. L'amour, la compassion, la tendresse, la courtoisie, l'amabilité chrétienne, qui seront fondamentales dans les maisons célestes que Christ est allé préparer pour ceux qui l'aiment, s'emparent de son âme. Son but est solide. Il est déterminé à rester du côté de ce qui est correct. La vérité a pénétré dans le coeur, et elle est enracinée là par le Saint-Esprit, qui est la vérité. Quand la vérité s'empare du coeur, l'homme en donne des évidences sûres en se convertissant en majordome de la grâce de Christ. [42] 12. Voir le com. d'EGW sur Actes 16:14. 16-18, 23. Tite voyage à Corinthe. Le témoignage de Paul fut accepté comme de grand poids à cause des nombreuses révélations qu'il avait reçues. Il connaissait mieux que personne les besoins qu'il y avait dans de nombreux endroits. Mais Paul n'était pas disposé à se charger personnellement de recueillir cette offrande. Il avait largement contribué à ce qu'elle soit faite, mais pour que personne ne trouve un motif de parler mal, Tite et ses compagnons firent le voyage à Corinthe, car il n'y avait pas d'autre façon sûre de transporter l'argent en ce temps là. [43] 16-22. Paul recommande Tite aux Corinthiens. Tite avait eu tant de succès dans la collecte des dons dans les églises de Macédoine, que Paul désirait qu'il visitât Corinthe et continuât la même oeuvre. Un autre frère « dont la louange en ce qui concerne l'Évangile est répandue dans toutes les églises », et un autre « dont nous avons éprouvé le zèle dans beaucoup d'occasions », furent envoyés pour accompagner Tite. Paul écrivit une lettre aux Corinthiens leur recommandant ces frères qui avaient très volontiers une tâche si difficile. Dans cette lettre, il leur rappelle l'effort qui avait été fait un an auparavant pour demander la participation de Corinthe. [44] 21. Voir le com. d'EGW sur Romains 12:17. 2 Corinthiens 9 Qu'il n'y ait aucun motif égoïste qui vous induise à retenir des fonds qui sont nécessaires dans des champs non travaillés. Quand nous sommes tentés de retenir ce qui nécessaire aux champs étrangers, étudions les chapitres 8 et 9 de 2 Corinthiens, et apprenons à imiter l'esprit libéral qui fit que les Macédoniens furent disposés à donner « au-delà de leur pouvoir » pour la cause qui demandait leur aide. [45] 2. Mille torches allumées. Ceux qui occupent des postes d'influence et de responsabilité dans l'église devraient être en première ligne de l'oeuvre de Dieu. S'ils avancent à contrecoeur, d'autres n'avanceront pas du tout. Mais leur zèle en encouragera beaucoup. Quand leur lampe brillera avec éclat, mille torches s'allumeront à sa flamme. [46] 6. (1 Timothée 6:19; Hébreux 11:26) Combien la couronne brille-t-elle ? La récompense, les gloires du ciel, concédées aux vainqueurs, seront proportionnelles au degré selon lequel ils auront représenté le caractère de Christ devant le monde. « Celui qui sème peu moissonnera peu. » Merci à Dieu parce que nous avons le privilège de semer sur la terre la semence qui se récoltera dans l'éternité. La couronne de la vie sera brillante ou terne, elle luira avec beaucoup d'étoiles, ou elle sera illuminée de peu de gemmes, en accord avec notre conduite. Jour après jour nous pouvons poser un bon fondement avant que le temps n'arrive. Par l'abnégation, et en pratiquant un esprit missionnaire, en remplissant notre vie de toutes les bonnes oeuvres possibles, et en nous efforçant ainsi de représenter Christ dans notre caractère afin de gagner beaucoup d'âmes à la vérité, nous aurons les yeux fixés sur la récompense. Il dépend de nous de cheminer dans la lumière, de profiter au maximum de chaque opportunité et de chaque privilège, de croître dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ, et ainsi, nous accomplirons les oeuvres de Christ, et nous nous assurerons un trésor dans les cieux. [47] 7. Donner à contrecoeur, c'est se moquer de Dieu. Il serait préférable de ne rien donner plutôt que de le faire à contrecoeur, car si nous donnons de nos revenus alors que nous n'avons pas l'esprit à donner avec libéralité, nous nous moquons de Dieu. Portons notre attention sur le fait que nous sommes en train de traiter avec Celui duquel nous dépendons pour chaque bénédiction; avec Celui qui lit chaque pensée du coeur, chaque intention de l'esprit. [48] 2 Corinthiens 10 1, 7-8. Voir le com. d'EGW sur Actes 18:1-3. 4. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 3:9. 5. (Colossiens 3:10) Chaque faculté doit réfléchir l'esprit divin. C'était une chose merveilleuse pour Dieu de créer l'homme, de faire son esprit. La gloire de Dieu doit être révélée dans la création de l'homme à l'image de Dieu et dans sa rédemption. Une âme a plus de valeur qu'un monde. Dieu créa l'homme pour que chaque faculté puisse être la faculté de l'esprit divin. Le Seigneur Jésus-Christ est l'auteur de notre être et aussi l'auteur de notre rédemption; et quiconque entrera dans le royaume de Dieu développera un caractère qui sera équivalent au caractère de Dieu. Personne ne peut demeurer avec Dieu dans la sainteté du ciel si ce n'est ceux qui lui ressemblent. Ceux qui doivent être sauvés devront être vainqueurs; ils doivent être nobles, purs, un avec Christ. [49] Dieu, auteur de toute pensée noble. Les hommes et les femmes, veulent-ils tenir compte de la façon dont Dieu considère les créatures qu'il a créées et qui forma l'esprit de l'homme. Nous ne pouvons avoir une seule pensée noble qui ne provienne de Dieu. Il connaît tous les processus mystérieux de l'esprit humain, n'est-ce pas lui qui l'a fait ? Dieu comprend que le péché a rabaissé et dégradé l'homme, mais il le contemple avec miséricorde et compassion, parce qu'il voit que Satan le tient en son pouvoir. [50] Le pouvoir de l'intellect. L'intelligence, anoblie, purifiée, orientée vers le ciel, est le pouvoir universel pour bâtir le royaume de Dieu. L'intelligence pervertie a exactement l'influence opposée : elle est corruptrice du pouvoir humain, confié pour être multiplié par un travail fervent pour le bien. Elle trompe et détruit. Dieu a donné suffisamment de qualités aux hommes pour les rendre capables et sages, pour mener de l'avant et représenter avec grâce et force les oeuvres admirables du Seigneur à tous ceux qui l'aiment et gardent ses commandements. [51] Se soumettre à qui ? Satan ne peut pas toucher l'esprit ou l'intellect, à moins qu'on le lui soumette. [52] Le diable utilisera votre esprit si vous le lui abandonnez. [53] 2 Corinthiens 11 Juger, n'est pas un privilège de l'homme. Le chapitre 11 de 2 Corinthiens contient de nombreuses instructions. Il nous révèle que les hommes qui sont exposés à voir les choses avec des yeux humains peuvent commettre de graves erreurs s'ils s'engagent dans une oeuvre que Dieu ne leur a pas confiée mais qu'il a condamnée. Cette oeuvre est celle de critiquer, de monter au siège du juge et de prononcer une sentence. Il serait bien préférable pour l'avancement spirituel de ceux-là qu'ils regardent bien leurs propres fautes et défauts de caractère par un examen soigneux de leur propres coeurs, qu'ils tentent d'en éliminer la poutre de la manie de critiquer, de conjecturer malicieusement, de parler mal, de donner de faux témoignage, de haïr et d'accuser les frères. [54] 14. (Matthieu 24:24; Jean 10:4) Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 6:10-12. En affrontant la suprême tromperie de Satan. Satan vint comme un ange de lumière dans le désert de la tentation pour tromper le Christ, et il ne se présenta pas à l'homme sous une forme hideuse -- comme parfois on le présente -- mais comme un ange de lumière. Il viendra en personnifiant Jésus-Christ, en faisant de grands miracles, et les hommes se prosterneront et l'adoreront comme Jésus-Christ. On nous ordonnera d'adorer cet être que le monde glorifiera comme Christ. Que ferons-nous ? Dites-leur que Christ nous a précisément averti contre un tel ennemi, qui est le pire adversaire de l'homme, et qui, cependant, prétend être Dieu; et que lorsque Christ apparaîtra ce sera avec puissance et une grande gloire, accompagné par dix mille fois dix mille anges et des milliers de milliers, et lorsqu'il reviendra nous reconnaîtrons sa voix. [55] (Matthieu 7:15; 2 Thessaloniciens 2:7-12) Une preuve infaillible. Satan est descendu, dans ces derniers jours, pour agir avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent. Sa majesté satanique accomplira des miracles à la vue du faux prophète, devant les hommes, en prétendant être le vrai Christ. Satan donne son pouvoir à ceux qui l'aident dans ses tromperies; aussi, ceux qui affirment avoir le grand pouvoir de Dieu peuvent seulement être reconnus par le grand détecteur : la Loi de Jéhova. Le Seigneur nous dit que s'il était possible il tromperait même les élus. Le vêtement de brebis paraît si réel, si authentique, que l'on ne peut reconnaître le loup qu'en recourant à la grande norme morale de Dieu, et là, nous verrons qu'il est transgresseur de la loi de Jéhova. [56] La préparation de l'acte final. Ce monde est un théâtre. Les acteurs -- les habitants du monde -- sont en train de se préparer pour jouer leur rôle dans le dernier grand drame. On perd Dieu de vue. Il n'y a pas d'unité de dessein, à l'exception de groupes d'hommes qui s'unissent pour arriver à leurs fins. Dieu observe les choses. Ses desseins s'accompliront quant à ses sujets rebelles. Le monde n'a pas été confié aux mains des hommes, bien que Dieu permette que les éléments de confusion et de désordre prédominent pendant un certain temps. Un pouvoir qui vient d'en bas est en action pour déclencher les dernières scènes du drame, quand Satan viendra comme s'il était le Christ et oeuvrer avec toutes les séductions de l'iniquité avec ceux qui se sont ligués en sociétés secrètes. Ceux qui succombent à la passion des confédérations sont en train de développer les plans de l'ennemi. La cause sera suivie de l'effet. [57] (Éphésiens 6:10-12) Une vigilance constante est nécessaire. Quiconque s'est engagé sous la bannière teinte du le sang de Christ, est entré dans une guerre qui exige une vigilance constante. Satan est décidé à poursuivre la lutte jusqu'au bout. Il vient comme un ange de lumière, affirmant être le Christ, et il trompera le monde; mais son triomphe sera court. Aucune tourmente ou tempête ne peut ébranler ceux dont les pieds sont plantés dans les principes de la vérité éternelle. Ils pourront résister en ce temps d'apostasie presque universelle. [58] 14-15. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 7:21-23. 23-30. Le courage inébranlable de Paul. Tirez du courage de l'expérience de Paul. Il passa par de nombreuses épreuves. Il était un ouvrier infatigable et voyageait constamment, parfois dans des régions inhospitalières, parfois par mer, au milieu des tourmentes et des tempêtes. Son sort fut beaucoup plus dur que le nôtre, car à son époque, on ne voyageait pas entouré des commodités d'aujourd'hui. Mais Paul ne permettait pas que quelque chose vienne troubler son travail. [59] 2 Corinthiens 12 1. (Philippiens 3:8) Paul enseigné par le Saint-Esprit. L'apôtre Paul, qui avait reçu beaucoup de révélations du Seigneur, affrontait des difficultés de toutes sortes, et au milieu de tous ses conflits et ses découragements, il ne perdait pas la foi et sa confiance en Dieu. Sous l'onction spéciale du Saint-Esprit, son jugement était purifié, raffiné, élevé et sanctifié. Les complots des êtres humains et de ses ennemis, étaient un moyen de discipline et d'éducation, et il dit que de cette façon il acquit une connaissance plus excellente parce qu'il déposa sa confiance dans le Seigneur Jésus. Et il dit : « je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur ». Comme l'Évangile enrichit énormément le jardin de l'âme, le rendant capable de produire de précieux fruits. [60] 1-4. Paul prêchait avec puissance. Dieu a donné à Paul beaucoup de leçon admirables pour notre instruction. Dans ses visions, Paul vit beaucoup de choses qu'il n'est pas légitime à un homme de prononcer; mais beaucoup d'autres choses qu'il vit dans les cours célestes furent tissées dans ses enseignements. La vérité brillait sur ses lèvres comme une épée à deux tranchants. Les impressions faites dans son esprit par le Saint-Esprit étaient fortes et vives, et il les présentait aux gens comme personne pouvait le faire. Paul parlait avec une démonstration de l'Esprit et avec puissance. [61] (1 Corinthiens 9:27). Paul restait humble. L'apôtre Paul fut très honoré par Dieu, car il fut transporté en vision jusqu'au troisième ciel, où il contempla des scènes dont la gloire pourrait pas être révélée aux mortels; cependant, tout ceci ne l'induisit pas à se vanter ni à avoir une confiance en lui-même. Il comprenait l'importance d'une vigilance constante et de l'abnégation. Il affirme clairement : « Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. » [62] (Philippiens 3:12; 1 Timothée 1:15) Paul avait une opinion très humble de son propre progrès dans la vie chrétienne. Il dit : « Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'ai déjà atteint la perfection. » Il parle de lui comme le premier des pêcheurs; cependant, Paul avait été très honoré par le Seigneur. Dans une sainte vision il avait été enlevé jusqu'au troisième ciel et là, il avait reçu des révélations de la gloire divine qu'il ne lui fut pas permis de faire connaître. [63] (Romains 16:25; Éphésiens 3:8-9; Colossiens 1:26) Mystères cachés révélés. Des mystères qui avaient été cachés durant des siècles furent révélés à Paul, et il lui fut donné de connaître autant qu'il put recevoir sur la façon dont Dieu agit et traite avec les esprits humains. Le Seigneur dit à Paul qu'il devait prêcher les richesses insondables de Christ aux Gentils. Il devait apporter la lumière aux Gentils. C'est un mystère qui avait été caché durant des siècles. [64] 4. (Chapitre 4:17-18) Les gloires indescriptibles du ciel. Paul eut une vision du ciel, et en s'occupant des gloires célestes, la meilleure chose qu'il pouvait faire était de ne pas tenter de les décrire. Il nous est dit que « ce sont des choses que l'oeil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment ». Ainsi, que vous pouvez arriver à la limite de votre imagination, vous pouvez utiliser vos facultés jusqu'à leur maximum pour qu'elles embrassent et considèrent le poids éternel de gloire, et cependant vos sens limités, déficients et fatigués par l'effort, ne pourront pas le capter parce qu'au delà, il y a l'infini. Toute l'Éternité sera nécessaire pour déployer les gloires et révéler les précieux trésors de la Parole de Dieu. [65] 7-9. Voir le com. d'EGW sur Actes 9:8-9. L'infirmité de Paul ne lui fut pas enlevée. Paul souffrait d'une infirmité physique : sa vue était mauvaise. Il pensa que par des prières ferventes le mal pourrait être éliminé; mais le Seigneur avait une raison, et il l'exposa à Paul : Ne me parle plus de ce sujet. Ma grâce te suffit. Je ferai que tu puisses supporter cette infirmité. [66] Des obstacles douloureux dans l'oeuvre de Paul. Une profonde tristesse reposait encore dans l'esprit et le coeur de Paul à cause de ses appréhensions au sujet de l'église des Corinthiens. Tandis qu'il était à Philippes, il commença une seconde épître à leur intention, car elles pesaient lourdement sur son âme; cependant, la pression sur son esprit dont souffrait l'apôtre étaient en grande mesure attribuable aux faiblesses physiques qui l'agitaient lorsqu'il n'était pas engagé dans un service actif. Mais lorsqu'il travaillait au salut des âmes, il supportait la faiblesse physique. Il pensait que la maladie de laquelle il souffrait était un terrible obstacle à son grand travail, et à plusieurs reprises, il supplia le Seigneur de la soulager. Dieu ne crut pas devoir répondre à ses prières sur ce sujet, bien qu'il lui donnât la sécurité que sa grâce divine serait suffisante pour lui. [67] 2 Corinthiens 13 5. (Chapitre 2:11) Les petits coins de Satan. Ceux qui n'ont pas le temps de prêter attention à leur propre âme, pour s'examiner journellement et savoir s'ils sont dans l'amour de Dieu et se placer dans la source de lumière, auront le temps pour céder aux suggestions de Satan et à l'exécution de ses plans. Satan s'insinuera au moyen de coins qui s'agrandiront au fur et à mesure qu'ils s'ouvriront un passage. Les pièges trompeurs de Satan seront introduits dans l'oeuvre spéciale de Dieu en ce temps. [68] Notes : 1. Lettre 16 a, 1895 2. Lettre 47, 1893 3. Manuscript 43, 1907 4. The Review and Herald 22/4/1902 5. The Review and Herald 6/5/1875 6. The Review and Herald 22/4/1902 7. The Signs of the Times 5/9/1892 8. The Signs of the Times 29/7/1886 9. The Signs of the Times 29/7/18886 10. The Review and Herald 22/4/1902 11. The Review and Herald 22/4/1902 12. The Review and Herald 22/4/ 1902 13. The Review and Herald 6/5/1875 14. Manuscript 16, 1890 15. The Review and Herald 28/4/1891 16. Manuscript 148, 1897 17. Manuscript 89, 1903 18. Lettre 108, 1899 19. Manuscript 102, 1903 20. The Review and Herald 15/3/1887 21. Manuscript 1a, 1890 22. Manuscript 50, 1900 23. The Review and Herald 6/5/1902 24. Lettre 5, 1880 25. Manuscript 58, 1900 26. The Signs of the Times 9/1/1893 27. Manuscript 39, 1898 28. The Review and Herald 21/10/1890 29. Lettre 97, 1898 30. The Review and Herald 12-4-1892 31. Lettre 105, 1893 32. Lettre 31a, 1894 33. The Signs of the Times 9/6/1898 34. Manuscript 11, 1901 35. Manuscript 3, 1885 36. The Review and Herald 2/1/1900 37. Manuscript 12, 1900 38. Manuscript 28, 1894 39. Manuscript 12, 1900 40. Manuscript 14, 1897 41. Manuscript 98, 1899 42. Manuscript 7, 1898 43. Manuscript 101, 1906 44. Manuscript 101, 1906 45. Manuscript 11, 1908 46. Southern Watchman 5/4/1904 47. The Review and Herald 29/1/1895 48. The Review and Herald 15/5/1900 49. Lettre 55, 1895 50. Manuscript 56, 1899 51. Manuscript 63, 1900 52. Manuscript 17, 1893 53. Manuscript 2, 1893 54. Manuscript 142, 1897 55. The Review and Herald 18/12/1888 56. The Review and Herald 25/8/1885 57. Lettre 141, 1902 58. Manuscript 74, 1903 59. Lettre 107, 1904 60. Lettre 127, 1903 61. Lettre 105, 1901 62. The Review and Herald 3/5/1881 63. The Signs of the Times 11/1/1883 64. The Signs of the Times 30/1/1912 65. Manuscript 13, 1888 66. Lettre 207, 1899 67. Sketches From the Life of Paul, p. 175-176 68. Manuscript 16, 1890 Chapitre 48 Galates Galates 1 6 et 7. Difficultés en Galatie. Dans presque chaque église, il y avait certains membres qui étaient Juifs de naissance. Les maîtres juifs eurent un accès facile auprès de ces convertis, et par leur intermédiaire, ils prirent pied dans les églises. Il était impossible, en utilisant des arguments scripturaires, de réfuter les doctrines enseignées par Paul; ils utilisèrent donc des méthodes sans scrupules pour contrecarrer son influence et affaiblir son autorité. Ils déclaraient qu'il n'avait pas été disciple de Jésus, ni n'avait été commissionné par Lui, cependant, il avait osé enseigner des doctrines directement opposées à celle de Pierre, Jacques et des autres apôtres. De cette manière, les émissaires du judaïsme eurent du succès pour éloigner de ce maître de l'Évangile beaucoup de convertis chrétiens. Après avoir triomphé sur ce point, ils les poussèrent à revenir à l'observation de la loi cérémonielle comme point essentiel du salut. La foi en Christ et l'observation des dix commandements étaient considérées de moindre importance. Des divisions, des hérésies et la sensualité se propagèrent rapidement parmi les croyants de Galatie. L'âme de Paul était émue quand il vit les maux qui menaçaient de détruire rapidement ces églises. Il écrivit immédiatement aux Galates, en exposant leurs fausses théories, et avec une grande sévérité, il reprit ceux qui les avaient écartés de la foi. [1] 17 et 18. Voir le com. d'EGW sur Actes 9:25 à 27. Galates 2 1 à 10. (Actes 15:4-29) La sagesse de Paul. Paul décrit la visite qu'il fit à Jérusalem pour obtenir le règlement des questions mêmes qui agitaient les églises de Galatie, quant à savoir si les Gentils devaient se soumettre à la circoncision et observer la loi cérémonielle. Ce fut le seul cas où il s'en remit au jugement des autres apôtres comme supérieur au sien. Il avait d'abord cherché une entrevue privée, durant laquelle il présenta le sujet avec toutes ses significations devant les principaux apôtres : Pierre, Jacques et Jean. Avec une sagesse prévoyante il conclut que si ces hommes pouvaient être conduits à prendre une position correcte, tout pourrait être gagné. S'il avait d'abord présenté la question devant tout le concile, il y aurait eu une division d'opinions. Le grand préjugé qui existait déjà parce que la circoncision n'avait pas été imposée aux Gentils, en auraient poussé beaucoup à prendre une position contre lui. De cette manière, l'objet de sa visite aurait été un échec, et son utilité aurait été grandement entravée. Mais les trois principaux apôtres -- contre lesquels il n'y avait pas un tel préjugé --, ayant été eux-mêmes gagnés à l'opinion correcte, présentèrent le thème devant le concile, et ils obtinrent l'appui de tous dans la décision de libérer les Gentils des obligations de la loi cérémonielle. [2] 11 et 12. (Jacques 1:8) Voir le com. d'EGW sur Actes 21:20 à 26. Quand les hommes forts vacillent. Même les meilleurs hommes, s'ils agissent d'eux-mêmes, commettent de graves erreurs. Plus grandes sont les responsabilités placées sur un homme, plus sa charge est élevée pour décider et contrôler, plus sûrement il fera du mal en pervertissant les esprits et les coeurs, s'il ne suit pas soigneusement le chemin du Seigneur. À Antioche, Pierre renonça à ses principes d'intégrité. Paul dut lui résister en face pour son influence destructive. Ceci a été enregistré pour le bien des autres, et pour que la leçon puisse être un avertissement solennel aux hommes qui occupent des postes élevés, afin qu'ils n'abandonnent pas leur intégrité, mais qu'ils s'attachent aux principes. Après tous les échecs de Pierre, après sa chute et sa restauration, sa longue carrière de service, sa relation intime avec Christ, sa connaissance sur la manière pure et droite dont Christ respectait les principes; après toute l'instruction qu'il avait reçue, tous les dons, la connaissance et la grande influence dans la prédication et l'enseignement de la Parole, n'est-il pas étrange qu'il ait usé de dissimulation et abandonné les principes de l'Évangile par crainte des hommes, ou pour gagner leur estime ? N'est-il pas étrange qu'il ait vacillé et montré de la duplicité dans sa charge ? Dieu voulait donner à chaque homme le sentiment de sa propre faiblesse personnelle pour diriger, avec droiture et sécurité, leur propre bateau jusqu'au port. Chaque jour, la grâce de Christ est essentielle. Seule sa grâce incomparable peut faire que nos pieds ne s'égarent pas. [3] 16. (Chapitre 3:10-13,24; Romains 3:19-28; 5:1) Il n'y a pas de place pour la propre suffisance. Nous sommes justifiés par la foi. L'âme qui comprend la signification de ces paroles ne sera jamais suffisante à elle-même. Nous ne sommes pas compétents, par nous-mêmes, pour avoir une opinion sur nous-mêmes. Le Saint-Esprit est notre efficacité dans l'oeuvre de l'édification du caractère, dans la formation du caractère à la similitude divine. Quand nous nous croyons capables de modeler nous-mêmes notre propre vie spirituelle, nous commettons une grave erreur. Jamais nous ne pouvons, par nous-mêmes, remporter la victoire sur la tentation. Mais ceux qui ont une foi authentique en Christ seront travaillés par le Saint-Esprit. L'âme dans le coeur de laquelle demeure la foi, croîtra jusqu'à devenir un beau temple pour le Seigneur. Cette âme est dirigée par la grâce de Christ. Elle ne croîtra que dans la proportion de sa dépendance de l'enseignement du Saint-Esprit. [4] 20. (Philippiens 1:21; Colossiens 3:3) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:1. La plus grande oeuvre du monde. Tout ce qu'il y a de bon en l'homme et la femme est le fruit de l'oeuvre du Saint-Esprit. L'Esprit nous enseigne à révéler la droiture dans nos vies. La plus grande oeuvre qui peut être faite dans notre monde est celle de glorifier Dieu en vivant le caractère de Christ. Dieu donnera la perfection uniquement à ceux qui font mourir leur moi. Ceux qui sont disposés à le faire, peuvent dire : « Si je vis, ce n'est plus moi qui vit, c'est Christ qui vit en moi. » [5] Galates 3 6 à 9. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:15. 8. Voir le com. d'EGW sur Genèse 12:2 et 3; Actes 15:11. 10 à 13. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:16; Romains 3:19 à 28. 13. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7 à 18; Hébreux 13:11 à 13. 19. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7 à 11. 24. (Chapitre 2:16; Romains 3:19-28) La Loi signale le Christ. La Loi n'a pas le pouvoir de pardonner le transgresseur, mais elle désigne Jésus-Christ, qui lui dit : Je prendrai ton péché et je le porterai moi-même, si tu m'acceptes comme ton Substitut et ton Garant. Sois à nouveau loyal, et je t'imputerai ma justice. [6] Quelle loi est le pédagogue ? On me demande au sujet de la Loi dans les Galates : Quelle loi est représentée par le pédagogue qui nous conduit à Christ ? Je réponds : Les deux, la loi cérémonielle et le code moral des dix commandements. Christ est le fondement de tout le système juif. La mort d'Abel fut la conséquence du rejet de Caïn du plan de Dieu à l'école de l'obéissance, pour être sauvé par le sang de Jésus-Christ symbolisé par les offrandes cérémonielles qui le signalaient. Caïn n'accepta pas l'effusion du sang, qui symbolisait le sang de Christ qui devait être versé pour le monde. Toute cette cérémonie fut préparée par Dieu, et Christ devint la base de tout le système. Il est le commencement de l'oeuvre de la loi en tant que pédagogue qui conduit les êtres humains pécheurs à contempler Christ. Tous ceux qui avaient un rôle dans le service du sanctuaire, étaient constamment éduqués sur l'intervention de Christ en faveur de la race humaine. Ce service avait pour but de créer dans chaque coeur l'amour de la Loi de Dieu, qui est la Loi du royaume du Seigneur. Les offrandes cérémonielles devaient être une leçon objective de l'amour de Dieu révélé en Christ : la victime souffrante et mourante, qui prit sur elle-même le péché dont l'homme était coupable, l'être innocent fait péché pour nous. Par la contemplation de ce grand thème du salut nous voyons l'oeuvre de Christ. Non seulement le don promis du Saint-Esprit, mais aussi la nature et le caractère de ce sacrifice et de cette intervention, sont un sujet qui devrait créer dans notre coeur des concepts élevés et sacrés de la loi de Dieu, qui maintient ses droits sur chaque être humain. La violation de cette Loi par le petit acte de manger du fruit défendu, amena sur l'homme et sur la terre la conséquence de la désobéissance à la sainte Loi de Dieu. Il devrait y avoir une compréhension claire de ce qu'est le péché, et nous devrions toujours éviter la plus petite tentative de franchir la limite qui existe entre l'obéissance et la désobéissance. Dieu veut que chacune de ses créatures comprenne la grande mission de son Fils infini lorsqu'il donna sa vie pour le salut du monde. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. » Quand le pécheur voit en Christ l'incarnation de l'amour infini et désintéressé, et ce qu'est la volonté divine, une disposition de reconnaissance s'éveille dans son coeur pour cheminer là où Christ le mène. [7] Surtout la Loi morale. « La Loi a été notre pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. » Par l'intermédiaire de Paul, le Saint-Esprit, parle surtout de la Loi morale dans ce texte. La Loi nous révèle le péché, et fait que nous ressentons le besoin de Christ et que nous accourrons à Lui à la recherche du pardon et de la paix, en nous repentant devant Dieu et en ayant foi en notre Seigneur Jésus-Christ. La Loi des dix commandements ne doit pas être considérée autant du point de vue des interdictions que de la miséricorde. Ses interdictions sont la garantie sûre du bonheur dans l'obéissance. Si elle est reçue en Christ, elle purifie notre caractère qui nous apportera la joie durant tous les siècles. Pour la personne obéissante, elle est un mur de protection. Nous contemplons en elle la bonté de Dieu, qui, en révélant aux hommes les principes immuables de la droiture, cherche à les protéger contre les maux qui résultent de la transgression. Nous ne devons pas considérer Dieu comme quelqu'un qui est en train d'attendre pour châtier le pécheur pour son péché. Le pécheur attire le châtiment sur lui-même. Ses propres actions déchaînent une série de circonstances qui amène un résultat garanti. Chaque transgression agit sur le pécheur; elle provoque en lui un changement de caractère et fait qu'il lui est chaque fois plus facile de transgresser. Quand les hommes choisissent de pécher, ils se séparent de Dieu, ils se coupent eux-mêmes du flot de bénédictions, et le résultat inévitable en est la ruine et la mort. La Loi est une expression du dessein de Dieu. Quand nous la recevons en Christ, elle devient notre dessein. Elle nous élève au-dessus du pouvoir et des désirs, des tendances naturelles, des tentations qui conduisent au péché. [8] La relation entre les deux lois. Il n'est pas si essentiel de comprendre les détails précis quant à la relation entre les deux lois. Il est beaucoup plus important que nous sachions si nous sommes en train de briser la Loi de Dieu, si nous pouvons nous considérer comme obéissants ou désobéissants face aux saints préceptes. [9] 24 à 26. (chapitre 6:14; 1 Jean 3:4) Christ, le seul remède. Quand l'esprit est attiré à la croix du Calvaire, par une vision imparfaite nous discernons Christ sur la croix honteuse. Pourquoi est-il mort ? À cause du péché. Qu'est-ce que le péché ? La transgression de la Loi. Alors, les yeux s'ouvrent pour voir le caractère du péché. La Loi est brisée, mais elle ne peut pas pardonner le transgresseur. Elle est notre pédagogue qui nous condamne au châtiment. Où est le remède ? La Loi nous conduit à Christ, qui fut pendu à la croix pour pouvoir impartir sa justice aux hommes déchus et pécheurs, et de cette façon les présenter devant son Père avec le caractère juste de Christ. [10] Galates 4 7. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:17. 24 à 31. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:15 à 21. Galates 5 1. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:15 à 21. 1 à 2. (1 Corinthiens 1:10-13) La controverse sur la circoncision. Il commençait aussi à y avoir des partis à cause de l'influence de maîtres judaïsants qui insistaient sur le fait que les convertis au christianisme devaient observer la loi cérémonielle sur la circoncision. Ils soutenaient même que les Israélites d'origine étaient les fils éminents et privilégiés d'Abraham, et qu'ils avaient droit à toutes les promesses qui leur avaient été faites. Ils pensaient sincèrement qu'en se plaçant dans une position intermédiaire entre les Juifs et les chrétiens, ils pourraient éliminer la haine qu'il y avait envers le christianisme, et qu'ils gagneraient beaucoup de Juifs. Ils défendaient leur position, qui était opposée à celle de Paul, en montrant que la façon d'agir de Paul en recevant les Gentils dans l'Église sans la circoncision, empêchait que plus de Juifs n'acceptent la foi et que leur nombre ne soit supérieur à celui des Gentils qui entraient dans l'Église. Ainsi justifiaient-ils leur opposition aux conclusions des délibérations calmes des serviteurs reconnus de Dieu. Il refusaient d'admettre que l'oeuvre de Christ englobait le monde entier. Ils affirmaient qu'il était le Sauveur des Hébreux uniquement; aussi, soutenaient-ils que les Gentils devaient être circoncis avant de bénéficier des prérogatives de l'Église de Christ. Après la décision du concile de Jérusalem au sujet de cette question, beaucoup maintenaient encore cette opinion, mais ils n'allèrent pas plus loin dans leur opposition. À cette occasion, le concile avait décidé que les convertis provenant de l'Église juive pouvaient observer les rites de la loi mosaïque s'ils le préféraient, mais que ces rites ne devaient pas être imposés aux convertis d'entre les Gentils. Alors, les opposants en profitèrent pour introduire une distinction entre ceux qui observaient la loi cérémonielle et ceux qui ne l'observaient pas. Ils faisaient remarquer que ces derniers étaient plus éloignés de Dieu que les premiers. L'indignation de Paul se réveilla. Sa voix s'éleva dans un reproche sévère : « Si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. » Le parti qui maintenait que le christianisme n'avait aucune valeur sans la circoncision, se plaça en ordre de bataille contre l'apôtre, et il dut les affronter dans chaque église qu'il avait fondée ou visitée : à Jérusalem, Antioche, Galatie, Corinthe, Éphèse et Rome. Dieu le poussa à la grande mission de prêcher Christ, et Christ crucifié. La circoncision et l'incirconcision n'avaient pas de valeur. Le parti judaïsant considérait Paul comme un apostat engagé à détruire le mur de séparation que Dieu avait établi entre les Israélites et le monde. Ils soutenaient que la fin pouvait justifier les moyens. Les judaïsants visitaient chaque église qu'il avait fondée, et ils créaient des divisions : ils faisaient circuler de fausses accusations contre l'apôtre et ils s'efforçaient de le discréditer. Quand Paul, en visitant les églises passait après ces opposants jaloux et sans scrupules, il en affrontait beaucoup qui considéraient ses travaux avec méfiance et même avec mépris. Ces divisions sur la loi cérémonielle et les mérites relatifs aux différents maîtres qui enseignaient la doctrine de Christ, occasionnèrent à l'apôtre beaucoup d'anxiété et un travail difficile (On cite 1 Corinthiens 1:10-13). [11] 6. (Philippiens 2:12; 1 Timothée 6:12; Tite 2:14; Jacques 2:14-20; 1 Pierre 1:22; Apocalypse 2:2) Voir le com. d'EGW sur Tite 1:9 à 11. La religion de la Bible réclame un travail constant. La foi authentique agit toujours par amour. Quand vous regardez le Calvaire, ce n'est pas pour tranquilliser votre âme dans la négligence du devoir, ce n'est pas pour vous disposer à dormir, mais pour créer la foi en Jésus, une foi qui agira, purifiant l'âme de la vase de l'égoïsme. Quand nous nous accrochons à Christ par la foi, notre tâche ne fait que commencer. Tout homme a des habitudes corrompues et pécheresses qui doivent être vaincues par une lutte intense. Il est demandé à chaque âme de livrer la bataille de la foi. Si quelqu'un est un disciple de Christ, il ne peut être brusque dans ses relations, ni avoir un coeur dur, ni être dépourvu de sympathie; il ne peut être vulgaire dans son langage, ni rempli de suffisance et d'estime propre, ni despote, ou employer des paroles rudes, ou censurer ou condamner. L'oeuvre de l'amour émane de l'action de la foi. La religion de la Bible signifie un travail constant. « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes oeuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » « Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » Nous devons être zélés pour les bonnes oeuvres, être attentifs à faire de bonnes actions. Et le Témoin véritable dit : « Je connais tes oeuvres. » S'il est vrai que nos activités diligentes en elles-mêmes n'assurent pas le salut, il est aussi vrai que la foi qui nous unit à Christ poussera l'âme à agir. [12] 17. (Éphésiens 6:12) De durs conflits dans la vie chrétienne. Tout n'est pas rose dans la vie du chrétien. De durs conflits se présentent, des tentations sévères l'assaillent. « La chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair. » Plus nous nous approchons de la fin de l'histoire de cette terre, plus les attaques de l'ennemi seront trompeuses et insidieuses. Ses attaques se feront plus violentes et plus fréquentes. Ceux qui s'opposent à la lumière et à la vérité deviendront plus endurcis et insensibles, et plus implacables contre ceux qui aiment Dieu et gardent ses commandements. [13] 22 et 23. (Éphésiens 5:9) La demeure intérieure de l'Esprit. L'influence du Saint-Esprit est la vie de Christ dans l'âme. Nous ne voyons pas Christ ni ne Lui parlons, mais son Saint-Esprit est aussi proche de nous dans un lieu comme dans l'autre. Il agit dans et à travers chacun de ceux qui reçoivent Christ. Ceux qui connaissent la demeure intérieure de l'Esprit révèlent les fruits de l'Esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bénignité, foi. [14] Galates 6 1 et 2. (Hébreux 12:12,13) Travailler avec un esprit humble. La restauration ne doit pas se faire avec orgueil, empressement, avec habileté mais avec un esprit d'humilité. Ne dédaignez pas votre frère en disant : Il m'a déçu, je ne vais pas essayer de l'aider. [15] 7. Voir le com. d'EGW sur Exode 4:21; 20:16. 7 et 8. Voir le com. d'EGW sur Juges 16. La récolte de la résistance. L'Esprit de Dieu maintient le mal sous la domination de la conscience. Quand l'homme s'exalte au-dessus de l'influence de l'Esprit, il recueille une moisson d'iniquité. Sur un tel homme, l'Esprit a une influence chaque fois moindre pour le restreindre de semer des graines de désobéissance. Les avertissements ont chaque fois moins de pouvoir sur lui. Graduellement, il perd la crainte de Dieu. Il sème pour la chair, et il moissonnera la corruption. La moisson de ce qu'il a lui-même semé est en train de mûrir. Il méprise les saints commandements de Dieu. Son coeur de chair se transforme en coeur de pierre. La résistance à la vérité le confirme dans l'iniquité. Comme les hommes ont semé des graines de méchanceté, d'impiété, le crime et la violence prévalurent dans le monde antédiluvien. Tous devraient être intelligents quant à la cause de la destruction de l'âme. Cela n'est pas dû à un décret envoyé par Dieu contre l'homme. Il n'est pas responsable de la cécité spirituelle de l'homme. Dieu donne suffisamment de lumière et d'évidences pour que l'homme soit capable de distinguer la vérité de l'erreur; mais il ne le force pas à recevoir la vérité; il le laisse libre de choisir le bien ou le mal. Si l'homme reçoit l'évidence suffisante pour guider son jugement dans la direction correcte, et qu'une fois il choisisse le mal, il le fera plus facilement la seconde fois. La troisième fois, il se séparera de Dieu avec plus d'empressement, et il choisira d'être du côté de Satan. Et il continuera d'agir ainsi jusqu'à ce qu'il soit affermi dans le mal et qu'il croit que le mensonge qu'il a fomenté est la vérité. Sa résistance a produit une récolte. [16] (Apocalypse 3:21) Une question de vie ou de mort. Quelle vérité admirable ! C'est une épée à deux tranchants. Cette question de vie ou de mort est devant toute la race humaine. Le choix que nous faisons dans cette vie sera notre choix pour toute l'éternité. Nous recevrons ou la vie éternelle ou la mort éternelle. Il n'existe pas d'alternative, il n'y a pas un second temps de grâce. Nous sommes encouragés à vaincre dans cette vie comme Christ a vaincu. Le ciel nous a accordé des opportunités et des avantages en abondance pour que nous puissions vaincre comme Christ a vaincu et nous asseoir avec Lui sur son trône. Mais pour que nous soyons vainqueurs, nous ne devons pas caresser les inclinations charnelles dans cette vie. Tout égoïsme doit être coupé à la racine. [17] 14. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:24 à 26; Jean 3:14 à 17; 12:32; Éphésiens 2:8 et 9; Apocalypse 12:10. La croix, source de puissance. Sur la croix de Christ, nous contemplons notre efficacité, notre source inépuisable de puissance. [18] La garantie du succès. Contemplez sur la croix la seule garantie sûre pour l'excellence individuelle et le succès. Et plus le coeur est submergé en Christ, plus sûre est le trésor dans le monde éternel. [19] (Philippiens 1:21) Paul, un exemple vivant pour chaque chrétien. Paul était un exemple vivant de ce que doit être chaque chrétien. Il vivait pour la gloire de Dieu. Ses paroles résonnent jusqu'à notre époque : « Christ est ma vie. » « Loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde. » Celui qui fut autrefois persécuteur de Christ dans la personne de ses saints, exhibe maintenant devant le monde la croix de Christ. Le coeur de Paul brûle d'amour pour les âmes, et il consacre toutes ses énergies à la conversion des hommes. Il n'y a jamais eu un ouvrier aussi dévoué, fervent et persévérant. Sa vie, c'était Christ, et il accomplissait les oeuvres de Christ. Toutes les bénédictions qu'il recevait étaient estimées comme étant autant d'avantages pour être employés à bénir les autres. [20] (Ésaïe 45:21-22; Matthieu 16:24; Jean 1:29) Regardez et vivez. Christ pendu à la croix, était l'Évangile. Maintenant, nous avons un message : « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. » Les membres de notre Église ne veulent-ils pas garder les yeux fixés sur un Sauveur crucifié et ressuscité en qui se concentrent leurs espérances de vie éternelle ? C'est notre message, notre thème, notre doctrine, notre avertissement pour l'impénitent, notre encouragement pour celui qui souffre, l'espérance de chaque croyant. Si nous pouvons réveiller l'intérêt dans l'esprit des hommes pour qu'ils fixent les yeux en Christ, nous pouvons être tranquilles, et seulement leur demander de continuer de fixer les regards sur l'Agneau de Dieu. C'est ainsi qu'ils reçoivent la leçon : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. » Celui dont les yeux sont fixés sur Jésus, laissera tout. Il mourra à l'égoïsme. Il croira à toute la Parole de Dieu, qui est glorieusement et admirablement exaltée en Christ. Quand le pécheur voit Jésus tel qu'il est : un Sauveur plein de compassion, l'espérance et la confiance prennent possession de son âme. L'âme sans force se rend sans réserve à Jésus. Devant la vision de Christ crucifié personne ne peut s'éloigner avec un doute durable. L'incrédulité disparaît. [21] (Psaume 85:10) Voir le com. d'EGW sur Jacques 2:13. La croix de Christ bouleverse le monde. La croix du Calvaire défie et vaincra tout pouvoir terrestre et infernal. Dans la croix se concentre et jaillit toute influence. C'est le grand centre d'attraction, car sur elle, Christ abandonna sa vie pour la race humaine. Ce sacrifice fut offert dans le but de restaurer l'homme dans sa perfection originelle. Et même plus : Il s'est offert pour transformer entièrement le caractère de l'homme en le rendant plus que vainqueur. Ceux qui vainquent le grand ennemi de Dieu et de l'homme avec la force de Christ, occuperont une position dans les cours célestes au-dessus de celle des anges qui n'ont jamais chuté. Christ déclare : « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. » Si la croix ne trouve pas une influence en sa faveur, elle la crée. La vérité pour ce temps se révèle, génération après génération, comme la vérité présente. Christ sur la croix fut le moyen par lequel « la bonté et la fidélité se rencontrent, la justice et la paix s'embrassent. » Voici comment le monde doit être bouleversé. [22] 17. Voir le com. d'EGW sur Actes 9:8 et 9. Notes : 1. Sketches From the Life of Paul, p. 188-189 2. Sketches From the Life of Paul, p. 192-193 3. Manuscript 122, 1897 4. Manuscript 8, 1900 5. Manuscript 16, 1900 6. The Review and Herald 7/5/1901 7. Manuscript 87, 1900 8. Manuscript 23a, 1896 9. Lettre 165, 1901 10. Manuscript 50, 1900 11. Sketches From the Life of Paul, p. 121-122 12. Manuscript 16, 1890 13. Manuscript 33, 1911 14. Manuscript 41, 1897 15. Manuscript 117a, 1901 16. Manuscript 126, 1901 17. Lettre 156, 1900 18. Lettre 129; 1898 19. Lettre 129, 1897 20. The Review and Herald 29/5/1900 21. Manuscript 49, 1898 22. Manuscript 56, 1899 Chapitre 49 Éphésiens Éphésiens 1 De précieuses instructions pour tous. Tout ce premier chapitre d'Éphésiens contient de précieuses instructions pour chaque âme. [1] 1. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 1:1 à 5. 3 à 6. (Jean 1:12; Colossiens 1:26,27; 2:2,3,10) L'Évangile est vraiment une science. Le croyant authentique peut atteindre des hauteurs divines. Tous ceux qui le veulent, peuvent voir le mystère de la piété. Mais ce n'est que par une compréhension correcte de la mission et de l'oeuvre de Christ, que la possibilité d'être complet en lui, accepté dans le Bien-aimé, reste à notre portée. Son long bras humain embrasse la famille humaine. Son bras divin s'accroche au trône de l'Infini pour que l'homme puisse obtenir le bénéfice du sacrifice infini fait en sa faveur. À tous ceux qui le reçoivent, à tous ceux qui croient en son nom, il donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu. Il y en a beaucoup qui sont trop exaltés, selon leur propre opinion, pour pouvoir recevoir ce mystère. Il y a une science que le Très-Haut veut que ces grands hommes comprennent : mais ils ne peuvent pas voir la Vérité, la Vie, la Lumière du monde. La science humaine n'est pas la sagesse divine. La science divine est la démonstration de l'Esprit de Dieu qui inspire la foi implicite en lui. Les hommes du monde supposent que cette foi est au-dessous de la considération de leurs esprits grands et intelligents, que c'est quelque chose de trop humble pour lui prêter attention; mais, en cela, ils commettent une grande erreur. Elle est trop élevée pour que leur intelligence humaine l'atteigne. Le message de l'Évangile est loin de s'opposer à la connaissance authentique et aux acquisitions intellectuelles. Il est en lui-même une vraie science, une véritable connaissance intellectuelle. La vraie sagesse est au-dessus de la compréhension du mondain sage. La sagesse cachée, qui est Christ formé dans l'intérieur, l'espérance et la gloire, est une sagesse aussi haute que le ciel. Les profonds principes de la piété sont sublimes et éternels. Une vie chrétienne intime est la seule chose qui puisse nous aider à comprendre ce problème et à obtenir les trésors de connaissance qui ont été cachés dans les conseils de Dieu, mais qui sont maintenant donnés à connaître à tous ceux qui ont une relation vitale avec Christ. Tous ceux qui le veulent, pourront connaître la doctrine. [2] 4. Voir le com. d'EGW sur 2 Pierre 1:10. 4, 5 et 11. (Romains 8:29,30; 1 Pierre 1:2) La prédestination de Dieu. Le Père donne son amour à ses élus qui vivent au milieu des hommes. Ils sont le peuple que Christ a racheté au prix de son propre sang; et parce qu'ils répondent à l'attraction de Christ par la miséricorde souveraine de Dieu, ils sont élus pour être sauvés comme ses enfants obéissants. La généreuse grâce de Dieu, l'amour dont il les a aimés, se manifeste à eux. Tous ceux qui veulent s'humilier comme un enfant qui veut recevoir et obéir à la Parole de Dieu avec la simplicité d'un enfant, seront parmi les élus de Dieu. (On cite Éphésiens 1:2-11). Dans le concile céleste, des dispositions furent prises pour que les hommes, bien que transgresseurs, ne périssent pas dans leur désobéissance, mais que par la foi en Christ, leur Substitut et Garant, ils puissent devenir des élus de Dieu, prédestinés à l'adoption en tant que fils par et pour Jésus-Christ, en accord avec le bon plaisir de sa volonté. Dieu désire que tous les hommes soient sauvés, car il a été pourvu, par le don de son Fils unique au rachat de l'homme. Ceux qui périssent, périront parce qu'ils auront refusé d'être adoptés comme fils de Dieu par Jésus-Christ. [3] Le pacte éternel donné à Abraham. Avant que les fondations de la terre aient été posées, un pacte fut fait selon lequel tous ceux qui seraient obéissants, tous ceux qui par la grâce abondante parviendraient à avoir un caractère saint et sans tache devant Dieu en s'appropriant de cette grâce, seraient enfants de Dieu. Ce pacte fait depuis l'éternité, fut donné à Abraham mille neuf cents ans avant que Christ ne vienne. Avec quel intérêt et avec quelle intensité Christ étudia dans son humanité la race humaine pour voir si les hommes profiteraient du recours offert! [4] (Ézéchiel 18:20-24; 33:12-16; Romains 11:4-6; 1 Pierre 1:2; 2 Pierre 1:10; 2:15-21). Il n'y a pas d'élection inconditionnelle. (On cite 2 Pierre 1:2-10) Voici la condition de la seule élection salvatrice qui est dans la Parole de Dieu. Nous devons devenir participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. Nous devons ajouter grâce sur grâce, et la promesse est : « en faisant cela vous ne broncherez jamais. C'est ainsi, en effet, que l'entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. » La Parole de Dieu ne mentionne rien qui ressemble à un choix inconditionnel : une fois dans la grâce toujours sous la grâce. Le thème se précise et s'éclaircit dans le second chapitre de la seconde épître de Pierre. Après avoir présenté l'histoire de quelques-uns qui suivirent un mauvais chemin, l'explication est donnée : Ils ont « quitté le droit chemin -- en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l'iniquité -- » (On cite 2 Pierre:15-20). Il y a ici une classe de personnes que l'apôtre met en garde : « Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. » Il y a une vérité qui doit être reçue, si les âmes sont sauvées. L'observation des commandements de Dieu est vie éternelle pour celui qui l'accepte. Mais les Écritures ajoutent que ceux qui ont une fois connu le chemin de la vie et se sont réjouis de la vérité, sont en danger de tomber dans l'apostasie et de se perdre. C'est pour cette raison qu'une conversion volontaire et quotidienne à Dieu est nécessaire. Tous ceux qui tentent de soutenir la doctrine de l'élection -- une fois sous la grâce, toujours sous la grâce -- le font à l'encontre d'un « Ainsi dit Jéhovah ». (On cite Ézéchiel 18:21; 33:13). Ceux qui ont vraiment été convertis ont été ensevelis en Christ dans la ressemblance de sa mort, et sont ressuscités de la tombe de l'eau dans la ressemblance de sa résurrection pour cheminer en nouveauté de vie. Par une fidèle obéissance à la vérité, ils doivent affermir leur vocation et leur élection. [5] 6. (chapitre 2:7) Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:16 et 17; Luc 17:10; Éphésiens 1:20 et 21; Hébreux 4:15 et 16; 9:24. Exalter le caractère de Christ. Tous les hommes les plus talentueux de la terre pourraient occuper totalement, depuis maintenant jusqu'au jugement, toutes les facultés que Dieu leur a données pour exalter le caractère de Christ, mais même ainsi, ils n'arriveraient pas à le représenter tel qu'il est. Les mystères de la rédemption, englobant le caractère divino-humain de Christ, son incarnation, son expiation pour le péché, pourraient occuper les plumes et les facultés mentales les plus élevées des hommes les plus sages, depuis maintenant jusqu'à ce que Christ soit révélé sur les nuées des cieux avec puissance et grande gloire. Mais bien que ces hommes tentent de tout leur pouvoir de présenter une description de Christ et de son oeuvre, la description n'atteindrait pas la réalité. Le thème de la rédemption occupera l'esprit et la langue des rachetés durant toute l'éternité. Le reflet de la gloire de Dieu brillera du visage du Sauveur pour toujours. [6] 7. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:7 et Romains 7:12. 13. Voir le com. d'EGW sur Ézéchiel 9:2 à 4. 15 et 16. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 2:1 à 5. 17 et 18. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 2:9. 18. Voir le com. d'EGW sur Zacharie 9:16. 20 et 21. (verset 6; Hébreux 1:3) Acceptés dans le Bien-aimé. Le Père donna tout l'honneur à son Fils en le faisant asseoir à sa droite, bien au-dessus de toutes les principautés et de toutes les autorités. Il exprima sa grande joie et son plaisir en recevant le Crucifié et en le couronnant de gloire et d'honneur. Et Dieu montre à son peuple toutes les faveurs qu'il a accordées à son Fils en acceptant la grande expiation. Ceux qui avec amour ont uni leurs intérêts à Christ, sont acceptés dans le Bien-aimé. Ils souffrirent avec Christ dans sa plus profonde humiliation, et sa glorification les intéresse grandement, parce qu'ils sont acceptés en lui. Dieu les aime comme il aime son Fils. Christ, Emmanuel, est placé entre Dieu et le croyant, révélant la gloire de Dieu à ses élus et couvrant leurs défauts et leurs transgressions avec les vêtements de sa propre justice immaculée. [7] Éphésiens 2 1 à 6. Voir le com. d'EGW sur 2 Pierre 1:4. 4 à 6. La puissance vivifiante de Christ. Ainsi, comme Dieu ressuscita Christ d'entre les morts pour qu'il puisse mettre en lumière la vie et l'immortalité par l'Évangile, et qu'il puisse sauver son peuple de ses péchés, ainsi aussi Christ a ressuscité de la mort spirituelle les êtres humains déchus, en les vivifiant de sa vie, en remplissant leur coeur d'espérance et de joie. [8] 5 et 6. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 5:6. 7. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 1:6 et 1 Corinthiens 13:12. Un thème à étudier durant l'éternité. Toute l'éternité sera nécessaire pour que l'homme comprenne le plan du salut. Il le comprendra ligne par ligne, un peu ici, un peu là. [9] 7 et 8. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:7. 8. Voir le com. d'EGW sur Genèse 12:2 et 3; Romains 4:3 à 5; 1 Pierre 1:22. 8 et 9. (Romains 3:27) Voir le com. d'EGW sur Luc 17:10 et Romains 3:20 à 31. Vantardise déplacée. Les êtres humains sont en danger continuel de se vanter, de s'exalter. Ils révèlent ainsi leur faiblesse. Le grand changement vu dans la vie d'un pécheur après sa conversion, ne se produit pas par une certaine bonté humaine; pour cela, toute vantardise humaine est absolument déplacée. [10] 14 et 15. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:51. 14 à 16. (Colossiens 2:14-17) Voir le com. d'EGW sur Actes 15:1 et 5. Les cérémonies s'achevèrent sur la croix. Les cérémonies en relation avec les services du temple et préfigurant le Christ sous forme de symboles et d'ombres, furent abolies au moment de la crucifixion, parce que sur la croix, le type [symbole] rencontra l'antitype [la réalité] symbolisée dans la mort de l'offrande authentique et parfaite, l'Agneau de Dieu. [11] (Romains 3:31) Christ fut crucifié, pas la loi. La loi des dix commandements vit et vivra durant l'éternité. La nécessité des cérémonies des sacrifices et des offrandes cessa quand le type et l'antitype se rencontrèrent dans la mort de Christ. En Lui [Christ] l'ombre atteint la substance. L'Agneau de Dieu fut l'offrande complète et parfaite. La loi de Dieu maintiendra son caractère suprême aussi longtemps que durera le trône de Jéhovah. Cette loi est l'expression du caractère de Dieu. Les types et les ombres, les offrandes et les sacrifices n'eurent plus de valeur après la mort de Christ sur la croix; mais la loi de Dieu ne fut pas crucifiée avec Christ. Si elle l'avait été, Satan aurait gagné tout ce qu'il essaya de conquérir dans le ciel. Pour l'avoir tenté, il fut expulsé des parvis célestes. Il tomba en entraînant avec lui les anges qu'il avait trompés; et aujourd'hui, il est en train de séduire les êtres humains quant à la loi de Dieu. [12] (1 Jean 3:4) L'infâme mensonge de Satan. Dieu ne fit pas le sacrifice infini de donner son Fils unique à notre monde, pour assurer à l'homme le privilège de briser les commandements de Dieu dans cette vie et la vie éternelle future. C'est un mensonge infâme imaginé par Satan, et qui doit apparaître sous son caractère faux et trompeur. Cette loi que Satan désire tant voir considérée comme abolie ou invalidée, est la grande norme morale de droiture. N'importe quelle violation de cette loi est un acte de transgression contre Dieu, et sera sanctionnée du châtiment de la loi divine. La mort surviendra avec certitude sur tous les habitants du monde qui invalident la loi de Jéhovah et continuent de vivre dans la transgression. [13] 18. (chapitre 1:6; 3:12; Hébreux 4:15,16; 9:14) Les mérites du nom de Christ. Nous avons accès auprès de Dieu par les mérites de Christ, et Dieu nous invite à lui apporter nos épreuves et nos tentations, car il les comprend toutes. Il ne veut pas que nous contions nos afflictions aux oreilles humaines. Par le sang de Christ, nous pouvons nous approcher du trône de la grâce, pour obtenir le secours opportun. Nous pouvons nous approcher avec assurance, en disant : « Je suis accepté dans le Bien-aimé. » « Car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit, en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. » Ainsi, comme un père terrestre encourage son fils à venir à lui à tout moment, ainsi aussi le Seigneur nous encourage à déposer devant lui nos besoins et nos perplexités, notre gratitude et notre amour. Chaque promesse est certaine. Jésus est notre Garant et notre Médiateur, et il a mis à notre disposition tous les recours pour que nous puissions avoir un caractère parfait. Le sang de Christ, par son efficacité permanente, est notre unique espérance, car ce n'est qu'à travers ses mérites que nous obtenons le pardon et la paix. Quand l'efficacité du sang de Christ devient une réalité pour l'âme par le moyen de la foi en Christ, le croyant fera que sa lumière brille sous forme de bonnes oeuvres, en donnant des fruits de justice. [14] 19 à 21. (1 Pierre 2:4,5) Des pierres sans éclat, sans valeur. Quand je médite sur la source de pouvoir vivant de laquelle nous pouvons nous approvisionner gratuitement, je pleure de ce qu'il y en ait tant qui perdent le plaisir dont ils pourraient jouir en considérant la bonté de Dieu. Notre privilège est d'être des fils et des filles de Dieu qui croissent jusqu'à devenir un saint temple pour le Seigneur, n'étant plus « des étrangers, ni des gens du dehors; mais -- concitoyens des saints, gens de la maisons de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. » Comme le ciel est étonné devant la condition actuelle de l'Église qui pourrait représenter tellement pour le monde, si chaque pierre était à sa propre place, une pierre vivante qui réfléchisse la lumière ! Une pierre qui ne brille pas n'a pas de valeur. Ce qui fait la valeur de nos églises ce ne sont pas les pierres mortes et sans éclat, mais les pierres vivantes qui captent les rayons brillants de la principale Pierre angulaire, le Soleil de justice même : la gloire étincelante dans laquelle se combinent les rayons de la bonté et de la fidélité qui se rencontrent, de la justice et de la paix qui s'embrassent. [15] 19 à 22. Voir le com. d'EGW sur 1 Rois 6:7. Éphésiens 3 8 et 9. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12:1 à 4. 9. Voir le com. d'EGW sur Philippiens 2:5 à 8. 9 à 11. Voir le com. d'EGW sur Romains 16:25. 12. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 4:15 et 16. 15. Voir le com. d'EGW sur Genèse 1:26. 17 à 19. Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 3:1. Éphésiens 4 Une leçon à apprendre et à pratiquer. Je vous indique les paroles de l'apôtre Paul dans le quatrième chapitre d'Éphésiens. Tout ce chapitre est une leçon que Dieu désire que nous apprenions et pratiquions. [16] Les moyens de l'unité expliqués. Dans le quatrième chapitre des Éphésiens, le plan de Dieu est si clairement et simplement révélé que tous ses enfants peuvent en saisir la vérité. Ici, le moyen qu'il a établi pour maintenir l'unité dans son Église nous est clairement présenté : que ses membres révèlent au monde une saine expérience religieuse. [17] 4 à 13. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 12:4 à 6, 12. 7. (chapitre 1:7; 2:7,8; Romains 3:24; Tite 2:11) Qu'est-ce que la grâce? Le Seigneur vit notre condition déchue; il vit notre besoin de grâce, et parce qu'il aimait nos âmes, il nous a donné la grâce et la paix. La grâce signifie la condescendance pour quelqu'un qui est indigne, pour quelqu'un qui est perdu. Le fait que nous soyons pécheurs, fait qu'au lieu de nous exclure de la miséricorde et de l'amour de Dieu, l'action de son amour pour nous soit une nécessité catégorique, afin que nous puissions être sauvés. [18] 8. Voir le com. d'EGW sur Actes 1:9. 13. Voir le com. d'EGW sur Proverbe 4:23 et Philippiens 1:21. 13, 15. Voir le com. d'EGW sur le verset 30; 2 Corinthiens 3:18: Apocalypse 18:1. 15. Voir le com. d'EGW sur 2 Pierre 3:18. 20 à 24. (Hébreux 12:14) Voir le com. d'EGW sur 1 Thessaloniciens 4:3. Le secret de la sainteté. Personne ne reçoit la sainteté par droit de naissance, ou comme un don reçu d'un autre être humain. La sainteté est un don de Dieu fait par Christ. Ceux qui reçoivent le Sauveur, deviennent des enfants de Dieu. Ils sont ses enfants spirituels, nés de nouveau, renouvelés dans la justice et la vraie sainteté. Leur esprit a été changé. Ils contemplent plus clairement les réalités éternelles. Ils sont adoptés dans la famille de Dieu, et sont transformés conformément à son image; ils sont changés par l'Esprit de gloire en gloire. Après avoir cultivé un amour suprême pour le moi, mais ils parviennent à éprouver un amour suprême pour Dieu et pour Christ. Accepter Christ comme Sauveur personnel et suivre son exemple d'abnégation : voilà le secret de la sainteté. [19] (2 Corinthiens 3:18) La grâce est essentielle chaque jour à chaque heure. La sainteté de l'âme s'accomplit en lui [Christ] contemplant constamment par la foi en tant que Fils unique de Dieu, plein de grâce et de vérité. Le pouvoir de la vérité doit transformer le coeur et le caractère. Son effet n'est pas comme une touche de couleur par ici ou par là sur la toile; tout le caractère doit être transformé, l'image de Christ doit être révélée en paroles et en actes. Une nouvelle nature est impartie. L'homme est renouvelé à la ressemblance de l'image de Christ en justice et en sainteté authentique. La grâce de Christ est essentielle chaque jour à chaque heure. À moins qu'elle ne soit continuellement avec nous, les inconséquences du coeur naturel apparaîtront, et la vie présentera un service partagé. Le caractère doit être plein de grâce et de vérité. Partout où la religion de Christ agit, elle illuminera et adoucira chaque détail de la vie avec une joie plus que terrestre, et avec une paix plus élevée que celle de la terre. [20] 29. Aucune parole corrompue. Il nous est conseillé de ne laisser aucune parole corrompue sortir de notre bouche. Mais une parole corrompue n'est pas forcément vulgaire ou vile; c'est n'importe quelle parole qui éclipse l'image de Christ dans l'esprit, qui élimine de l'âme la véritable sympathie et l'amour; c'est une parole qui n'exprime pas l'amour de Christ, mais plutôt les opinions d'un caractère différent de celui de Christ. [21] 30. (Colossiens 2:10; Apocalypse 7:2,3; 14:1-4) Voir le com. d'EGW sur Ézéchiel 9:2 à 4; Actes 2:1 à 4, 14, 41. Atteindre la perfection. Le pouvoir transcendant du Saint-Esprit accomplit une transformation complète du caractère de l'être humain en faisant de lui une nouvelle créature en Jésus-Christ. Quand un homme est rempli de l'Esprit, plus durement il est éprouvé et examiné, plus clairement il démontre qu'il est un représentant de Christ. La paix qui demeure dans l'âme se voit sur le visage. Les paroles et les actions expriment l'amour du Sauveur. Il n'y a pas de lutte pour atteindre les places les plus élevées. Il renonce au moi. Le nom de Jésus est écrit dans tout ce qui se dit et se fait. Nous pouvons parler des bénédictions du Saint-Esprit, mais à moins que nous ne nous préparions pour sa réception, que valent nos oeuvres ? Sommes-nous en train de nous efforcer de toutes nos forces pour atteindre la stature d'hommes et de femmes en Christ ? Cherchons-nous sa plénitude, en avançant toujours vers le but placé devant nous : la perfection de caractère ? Quand le peuple de Dieu atteindra ce but, il sera scellé sur son front. Rempli de l'Esprit, il sera complet en Christ, et l'ange qui prend note déclarera : « Tout est accompli ! » [22] 32. Les paroles aimables ne sont jamais perdues. Notre dessein devrait être de remplir notre vie de toute l'amabilité possible et d'être gentils avec tous ceux qui nous entourent. Les paroles aimables ne sont jamais perdues. Jésus les enregistre comme si elles avaient été adressées à lui-même. Semez les semences de la bonté, de l'amour et de la tendresse, et elles fleuriront et donneront du fruit. [23] Éphésiens 5 2. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:26 et 34; Apocalypse 8:3 et 4. L'offrande acceptable. Dieu n'accepte pas l'offrande qui lui est présentée sans un esprit de révérence et de gratitude. C'est le coeur humble, reconnaissant et révérant qui présente l'offrande comme un parfum agréable qui est acceptable pour Dieu. Les enfants d'Israël auraient pu avoir donné toutes leurs possessions mais données dans un esprit de suffisance ou de pharisaïsme -- comme si Dieu avait été en dette envers eux de ce qu'ils donnaient. Leurs offrandes n'auraient pas été acceptées par lui et il les aurait totalement méprisées. Nous avons le privilège d'augmenter notre avoir en profitant diligemment des biens de notre Seigneur, pour pouvoir donner à ceux qui sont tombés dans la détresse. Ainsi, nous devenons la main droite du Seigneur pour réaliser ses généreux desseins. [24] 2, 27. La vie de Christ, une oblation pour Dieu. Paul dit : « Christ qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. » C'est l'oblation d'une vie en notre faveur, pour que nous puissions être tout ce qu'il désire que nous soyons : Ses représentants qui exhalent le parfum de son caractère, ses pensées pures, ses attributs divins tels qu'ils se manifestèrent dans sa vie humaine sanctifiée, pour que d'autres puissent le contempler dans sa forme humaine; et qu'en comprenant le merveilleux dessein de Dieu, ils soient poussés à désirer être comme Christ : purs, irrépréhensibles, pleinement acceptables par Dieu, sans tache, ni ride, ni aucune chose semblable. [25] 9. Voir le com. d'EGW sur Galates 5:22 et 23. 23 à 25. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 19:7 à 9. 25. (Jean 1:4; Apocalypse 2:1; 21:23) Une seule Source de Lumière. « Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle. » Il l'a rachetée avec son sang. On voit le Fils de Dieu qui marche au milieu des sept chandeliers d'or. Jésus lui-même donne l'huile à ces lampes qui brûlent. Il est celui qui les allume. « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Aucun chandelier ne brille de lui-même, ni aucune église. Toute la lumière émane de Christ. L'Église dans le ciel aujourd'hui, n'est que le complément de l'Église sur la terre; mais elle est plus excellente, plus grandiose, parfaite. La même splendeur divine doit continuer à travers toute l'éternité. Le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l'Agneau sont la Lumière ici-bas. Aucune église ne peut avoir la lumière si elle ne répand pas la gloire qu'elle reçoit du trône de Dieu. [26] 25 à 27. (Malachie 3:17) L'écrin qui contient ses joyaux. L'Église de Christ est très précieuse à ses yeux. Elle est l'écrin qui contient ses joyaux, l'enclos qui entoure ses brebis. [27] 27. (Jean 14:15) Parvenir à la condition impeccable. Seuls ceux qui, par la foi en Christ, obéissent à tous les commandements de Dieu, atteindront la condition impeccable dans laquelle vivait Adam avant sa transgression. Ils témoignent de leur amour pour Christ, en obéissant à tous ses préceptes. [28] Éphésiens 6 2. (Colossiens 3:20,21) Plus puissant que les sermons. Parents, Dieu désire que vous fassiez de votre famille un exemple de la famille céleste. Protégez vos enfants. Soyez bons et tendres avec eux. Le père, la mère et les enfants doivent être unis par les liens d'or de l'amour. Une famille bien ordonnée et bien disciplinée est une puissance plus grande pour démontrer l'efficacité du christianisme que tous les sermons du monde. Quand les pères et les mères comprendront comment les enfants les imitent, ils surveilleront chaque parole et geste. [29] 10 à 12. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 11:14; Apocalypse 12:17. En luttant contre des puissances invisibles. (On cite Éphésiens 6:10-18). Dans la Parole de Dieu sont décrits deux groupes opposés qui influencent les êtres humains dans notre monde, et les dominent. Ces deux groupes agissent constamment sur chaque être humain. Ceux qui sont sous la domination de Dieu et l'influence des anges célestes, pourront discerner les stratégies astucieuses des puissances des ténèbres invisibles. Ceux qui désirent être en harmonie avec les agents célestes, devraient être extrêmement fervents dans l'accomplissement de la volonté de Dieu. Ils ne doivent pas donner la plus petite place à Satan et à ses anges. À moins que nous ne soyons constamment sur nos garde, nous serons vaincus par l'ennemi. Bien qu'une solennelle révélation de la volonté de Dieu nous concernant ait été manifestée à tous, la connaissance de cette volonté n'exclut pas le besoin d'élever des prières ferventes à Dieu à la recherche de l'aide, et de tenter diligemment de coopérer avec lui en réponse aux prières offertes. Il accomplit ses desseins par l'intermédiaire d'instruments humains. [30] 11. L'armure complète est essentielle. Dieu désire que chacun soit revêtu de toute l'armure, prêts pour la grande revue. [31] 11 à 17. La cuirasse de la justice. Nous devons revêtir chaque partie de l'armure, et ensuite nous maintenir fermes. Le Seigneur nous a honorés en nous choisissant comme ses soldats. Luttons vaillamment pour lui en agissant correctement à chaque transaction. La droiture dans toutes les choses est essentielle pour le bien-être de l'âme. Tandis que vous luttez en vous efforçant d'obtenir la victoire sur vos propres inclinations, Dieu vous aidera par son Saint-Esprit pour que vous soyez prudent dans chaque action, de manière à ne donner aucune occasion pour que l'ennemi parle mal de la vérité. Revêtez cette justice pour cuirasse que tous ont le privilège de porter pour être divinement protégés. Elle protégera votre vie spirituelle. [32] Des anges tout proches pour nous protéger. Si nous portons l'armure céleste, nous découvrirons que les assauts de l'ennemi n'ont aucun pouvoir sur nous. Des anges de Dieu nous entourent pour nous protéger. [33] 12. (Ézéchiel 28:17; Apocalypse 12:7-9). Voir le com. d'EGW sur Psaume 17; Daniel 10:13; 2 Corinthiens 2:11; Galates 5:17; Apocalypse 16:13 à 16. Une bataille contre les autorités et les puissances. Si les êtres humains pouvaient connaître le nombre des anges méchants, s'ils pouvaient connaître leurs séductions et leur activité, il y aurait moins d'orgueil et de frivolité. Satan est le prince des démons. Les anges méchants qu'il gouverne accomplissent ses ordres. Par eux il multiplie ses agents à travers le monde entier. Il est à l'origine de tout le mal qui existe dans notre monde. Mais bien que les autorités et les puissances des ténèbres soient nombreuses et en activité incessante, le chrétien ne devrait jamais se sentir sans espérance ou découragé. Il ne peut espérer échapper à la tentation par un manque d'efficacité satanique. Celui qui envoya une légion pour torturer un être humain, ne peut être rejeté par la seule sagesse humaine ni par le pouvoir humain. En parlant de Satan, le Seigneur déclare qu'il n'y a pas de vérité en lui. Autrefois, il fut beau, resplendissant de lumière, mais la Parole de Dieu dit de lui : « Ton coeur s'est élevé à cause de ta beauté. » Satan en poussa d'autres à se rebeller puis, dès qu'ils furent expulsés du ciel, il les réunit en une alliance pour faire tout le mal possible à l'homme, comme seul moyen de blesser Dieu. Exclu du ciel, il résolut de se venger en faisant du mal à l'oeuvre de Dieu. Des ouvriers méchants de toutes les générations se sont réunis autour de l'étendard de la rébellion qu'il avait planté. Les anges mauvais se sont unis aux hommes méchants en une lutte contre le royaume de Christ. Le dessein de Satan a été de reproduire son propre caractère dans les êtres humains. À peine l'homme fut-il créé, que Satan résolut d'effacer de lui l'image de Dieu et de mettre son sceau là où devrait être celui de Dieu. Et il a eu du succès en instillant dans le coeur de l'homme l'esprit d'envie, de haine et d'ambition. Il a établi dans ce monde un royaume de ténèbres, dont il est le prince, le dirigeant des délits. Il désire usurper le trône de Dieu. Comme il a échoué en cela, il a agi dans l'ombre, dans l'illégalité, en employant la tromperie, pour usurper une place dans le coeur des hommes. Il a placé son trône entre Dieu et l'homme pour s'approprier l'adoration qui n'appartient qu'à Dieu. [34] (Hébreux 1:14) Sous quel contrôle ? Je veux que vous considériez dans quelle position nous serions sans le ministère des saints anges ? « Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang. » Nous faisons face à l'opposition des hommes, mais il y a quelqu'un derrière cette opposition : c'est le prince des puissances des ténèbres et ses anges méchants, qui sont continuellement en action. Nous avons tous besoin de tenir compte que notre guerre est « contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres ». Qui est en train de diriger le monde aujourd'hui, et qui sont ceux qui ont choisi d'être sous l'étendard du prince des ténèbres ? Oui, presque tout le monde. Tous ceux qui n'ont pas accepté Jésus-Christ, ont choisi pour chef le prince des ténèbres, et aussitôt sous son étendard, ils sont en relation avec des anges méchants. L'esprit des hommes est contrôlé ou par les anges méchants, ou par les anges de Dieu. Notre esprit est remis à la domination de Dieu ou à la domination des pouvoirs des ténèbres; et il serait bon que nous sachions où nous nous trouvons aujourd'hui : soit sous l'étendard teint du sang du Prince Emmanuel, soit sous l'étendard noir des puissances des ténèbres. Nous devons faire tout notre possible pour nous préparer à résister à l'ennemi des âmes. Toutes les mesures ont été prises. Dans le plan de Dieu tout a été mis en place pour que l'homme ne soit pas abandonné à ses propres impulsions, à ses facultés limitées, pour continuer la lutte contre les puissances des ténèbres, parce qu'il échouerait sûrement s'il était abandonné à lui-même. [35] (Psaume 34:7) De fidèles sentinelles en garde. Il y a de bons et de mauvais anges. Satan est toujours en alerte pour tromper et égarer. Il utilise la fascination pour séduire les hommes et les pousser à entrer dans le chemin large de la désobéissance. Il agit pour confondre les intelligences par des sentiments erronés, et pour éliminer les repères en plaçant sa fausse inscription sur les poteaux indicateurs que Dieu a placés pour signaler le chemin correct. Parce que ces instruments de méchanceté s'efforcent d'éclipser de l'âme tout rayon de lumière, des êtres célestes ont été placés pour accomplir leur tâche de guide, ministre, protection et de contrôleur de ceux qui seront héritiers du salut. Personne ne doit désespérer à cause de ses tendances héréditaires envers le mal; mais quand l'Esprit de Dieu convainc du péché, le pécheur doit se repentir, confesser et abandonner le mal. Des sentinelles fidèles sont en garde pour diriger les âmes dans les sentiers de la droiture. [36] La lutte constante des anges. Si le rideau pouvait être écarté et si chacun pouvait percevoir les activités constantes de la famille céleste pour garder les habitants de la terre des supercheries séductrices de Satan, pour, qu'à cause de leur négligence, ils ne soient pas égarés par la stratégie satanique, ils perdraient beaucoup de leur confiance propre et de leur autosuffisance. Ils verraient que les armées des cieux sont en lutte continuelle contre les instruments sataniques pour remporter des victoires en faveur de ceux qui ne se rendent pas compte du danger, et qui persistent dans leur indifférence inconsciente. [37] 16. Voir le com. d'EGW sur Colossiens 3:3. Notes : 1. Manuscript 110, 1903 2. The Review and Herald 18/7/1899 3. The Signs of the Times 2/1/1893 4. Manuscript 9, 1896 5. Manuscript 57, 1900 6. Lettre 280, 1904 7. Manuscript 128, 1897 8. Manuscript 89, 1903 9. Manuscript 21, 1895 10. Manuscript 36, 1904 11. Manuscript 72, 1901 12. Manuscript 167, 1898 13. Manuscript 72, 1901 14. The Youth’s Instructor 22/9/1892 15. Lettre 15, 1892 16. Manuscript 55, 1903 17. Manuscript 67, 1907 18. The Signs of the Times 5/6/1893 19. The Signs of the Times 17/12/1902 20. Lettre 2a, 1892 21. Lettre 43, 1895 22. The Review and Herald 10/6/1902 23. Manuscript 33, 1911 24. Manuscript 67, 1907 25. Manuscript 159, 1903 26. Manuscript 1a, 1890 27. Manuscript 115, 1899 28. Manuscript 122, 1901 29. Manuscript 31, 1901 30. Manuscript 95, 1903 31. Manuscript 63, 1908 32. The Youth’s Instructor 12/9/1901 33. The Review and Herald 25/5/1905 34. Manuscript 33, 1911 35. Manuscript 1, 1890 36. Manuscript 8, 1900 37. Manuscript 32, 1900 Chapitre 50 Philippiens Philippiens 1 21. (Galates 2:20) Voir le com. d'EGW sur Galates 6:14 et Apocalypse 3:1. Qu'est-ce qu'un chrétien ? Quand l'apôtre Paul se transforma de persécuteur en chrétien par la révélation de Christ, il déclara qu'il était comme quelqu'un né hors du temps. À partir de ce moment-là, Christ fut tout et en tout pour lui. « Christ est ma vie », dit-il. C'est l'interprétation la plus parfaite et la plus courte de toutes les Écritures, de ce que signifie être chrétien. C'est la vérité complète de l'Évangile. Paul comprenait ce que beaucoup semblent être incapables de comprendre. Comme sa ferveur était intense ! Ses paroles démontrent que son esprit était centré sur Christ. Christ était l'auteur, le soutien et la source de sa vie. [1] (2 Corinthiens 11:26,27; Éphésiens 4:13) La stature morale de Paul. Paul atteignit la pleine stature morale d'un homme en Jésus-Christ. Par quel processus son âme s'était développée ! Sa vie était une suite continuelle d'épreuves, de conflits et de durs labeurs. [2] Philippiens 2 5. (Jean 8:12) Voir le com. d'EGW sur Tite 2:10. La lumière pour les humbles. « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ. » Si vous vous efforcez en toute humilité de comprendre quels étaient les sentiments de Christ, vous ne serez pas abandonnés dans les ténèbres. Jésus dit : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » [3] 5 à 8. (Jean 1:1-3,14; Hébreux 2:14-18) Voir le com. d'EGW sur Marc 16:6; Luc 22:44; Jean 10:17 à 18; Romains 5:12 à 19; 2 Corinthiens 8:9; 1 Timothée 2:5; Hébreux 3:1 à 3. Les humbles circonstances de la vie de Christ. Après que Christ ait consenti à abandonner son autorité suprême, à descendre d'une hauteur infinie pour prendre l'humanité, il aurait pu prendre n'importe quelle condition de l'être humain qu'il aurait choisie. Mais la grandeur et la hiérarchie n'étaient rien pour lui, et il choisit la forme de vie la plus humble. Bethléhem fut le lieu de sa naissance. D'un côté, son ascendance était pauvre, mais Dieu, le propriétaire du monde, était son Père. Dans sa vie, il n'y eut aucun vestige de luxe, de commodités, de complaisance propre ni de plaisirs, mais ce fut une succession continuelle d'abnégation et de sacrifice personnel. En accord avec son humble naissance, il n'eut apparemment pas de grandeur ou de richesse, afin que le croyant le plus humble ne puisse pas dire que Christ ne connut jamais ce qu'était l'angoisse de la pauvreté profonde. S'il avait possédé l'apparence de l'ostentation extérieure, des richesses et de la grandeur, les plus pauvres auraient évité sa compagnie. C'est pour cela qu'il choisit la condition humble de la plus grande majorité des gens. [4] La foi ne doit pas reposer sur des évidences extérieures. Avant que Christ ne quitte le ciel et ne vienne dans ce monde pour mourir, il était plus grand que n'importe quel ange. Il était beau et majestueux. Mais quand il commença son ministère, sa taille était un peu plus haute que la taille commune de ceux qui vivent sur la terre. S'il était venu parmi les hommes avec sa noble forme céleste, son apparence extérieure aurait attiré l'attention des gens sur lui et ils l'auraient reçu sans que la foi soit exercée ? La foi des hommes en Christ en tant que Messie ne devait pas reposer sur les évidences extérieures et ils ne devaient pas croire en lui à cause des attraits de sa personne, mais en raison de l'excellence de son caractère qu'ils n'avaient ni ne pourraient jamais trouver chez un autre. [5] (Colossiens 2:9; Éphésiens 3:9; 1 Pierre 1:11,12) Le mystère dans lequel les anges désirent plonger leurs regards. En Christ habitait toute la plénitude de la Divinité. Mais la seule manière d'atteindre les hommes était en voilant sa gloire du manteau de l'humanité. Christ a toujours haï de tout son coeur le péché, mais il aimait ceux qu'il avait rachetés avec son sang. Il souffrit à la place des hommes pécheurs, en les amenant à être en communion avec lui-même. Voilà le mystère dans lequel les anges désirent plonger leurs regards. Ils désirent connaître comment Christ put vivre et travailler dans un monde déchu, comment il put se mêler à l'humanité pécheresse. Pour eux, c'est un mystère que Celui qui haïssait d'une haine intense le péché puisse avoir la compassion la plus tendre envers les êtres qui commirent le péché. [6] (Colossiens 1:26,27) Un mélange inexplicable. Christ n'aurait rien pu faire durant son ministère terrestre pour sauver les hommes déchus, si le divin ne s'était pas mélangé à l'humain. La capacité limitée de l'homme ne peut définir cet admirable mystère : le mélange des deux natures, la divine et l'humaine. Ceci ne pourra jamais être expliqué. L'homme doit s'émerveiller et rester silencieux. Et cependant, l'homme a le privilège d'être participant de la nature divine, et il peut ainsi, dans une certaine mesure, pénétrer le mystère. [7] Le plus merveilleux de la terre et du ciel. Quand nous désirons étudier un problème profond, nous concentrons notre esprit sur ce qu'il n'y eut jamais de plus merveilleux sur la terre ou dans le ciel : l'incarnation du Fils de Dieu. Dieu a donné son Fils pour qu'il mourût d'une mort ignominieuse et honteuse pour les êtres humains pécheurs. Lui qui était le Commandant des parvis célestes, ôta son manteau et sa couronne de Roi, pour revêtir sa divinité de l'humanité et venir dans ce monde pour être à la tête de la race humaine comme Homme modèle. Il s'humilia lui-même pour souffrir avec la race humaine, pour être affligé de toutes ses tribulations. Le monde entier lui appartenait, mais il se vida si complètement de lui-même qu'il déclara durant son ministère : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête. » (On cite Hébreux 2:14-18). [8] Christ au-dessus de toute loi. Le Fils de Dieu vint volontairement pour mener à bien l'oeuvre de l'expiation. Aucun joug obligatoire ne reposait sur lui, car il était indépendant et au-dessus de toute loi. Les anges, en tant que messagers intelligents de Dieu, étaient sous le joug de l'obligation; aucun sacrifice de leur personne ne pouvait faire l'expiation pour l'homme déchu. Seul Christ était libre des exigences de la loi pour entreprendre la rédemption de la race pécheresse. Il avait le pouvoir de donner sa vie pour la reprendre. « Existant en forme de Dieu, [il] n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu. » [9] (Exode 3:5) L'humanité de Christ est une chaîne dorée. Christ se rendit obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix, pour racheter l'homme. L'humanité du Fils de Dieu est tout pour nous. C'est la chaîne dorée qui unit nos âmes à Christ, et par Christ à Dieu. Ceci doit être notre étude. Christ était vraiment un homme, et il démontra son humilité en devenant un homme. Il était Dieu dans la chair. Quand nous abordons le thème de la divinité de Christ revêtue du manteau de l'humanité, avec justice nous pouvons prêter attention aux paroles prononcées par Christ à Moïse devant le buisson ardent : « Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. » Nous devons aborder l'étude de ce thème avec l'humilité de celui qui apprend avec un coeur contrit. L'étude de l'incarnation de Christ est un thème fructifère qui récompensera le chercheur qui creuse profondément à la recherche de la vérité cachée. [10] 6. (Jean 1:1-3,14) Voir le com. d'EGW sur Jean 1:1 à 3; Apocalypse 12:10. Égalité entre Christ et le Père. La position de Christ avec son Père est celle de l'égalité. Ceci lui permit de devenir l'offrande pour le péché des transgresseurs. C'était pleinement suffisant pour magnifier la loi et l'exalter. [11] 7. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:42. 7 et 8. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 2:17. 9. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:21, 22 et 29. 10 et 11. Voir le com. d'EGW sur Romains 3:19. 12. Voir le com. d'EGW sur Galates 5:6. 12 et 13. Voir le com. d'EGW sur Romains 12 et 2 Pierre 1:5 à 11. Philippiens 3 5 et 6. Voir le com. d'EGW sur Romains 7:7 à 9. 8. (Jean 17:3; Colossiens 1:19) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:1. La science la plus élevée. En Christ habite toute la plénitude. Il nous enseigne à regarder « toutes choses comme une perte à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ » notre Seigneur. Cette connaissance, c'est la science la plus élevée qu'un homme puisse atteindre. C'est la somme de toute science authentique. « Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et Celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » [12] 8 à 10. L'estime de Paul pour la grâce de Dieu. La justice que Paul pensait être de grande valeur, n'avait maintenant aucune valeur à ses yeux. Sa propre justice était de l'injustice. Le profond désir de son âme était : « connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ». Il voulait connaître par lui-même la puissance de la grâce du Sauveur. Il croyait en son pouvoir pour le sauver, lui qui avait été un persécuteur de l'Église de Christ. D'après son estimation, aucun trésor ne pouvait égaler la valeur du don de la connaissance de Christ. [13] 9. Voir le com. d'EGW sur Colossiens 2:10. 12. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12:1-4 et 2 Pierre 3:18. 12 à 15. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:18 à 21. 13. Je fais une chose. L'appel de Paul lui imposait un service de diverses classes : travailler de ses mains pour gagner sa vie, voyager d'un lieu à un autre, fonder des églises, écrire des lettres aux églises déjà fondées; cependant, au milieu de cette diversité de labeurs, il déclara : « Je fais une chose. » Paul maintint continuellement devant lui une seule chose dans toute son œuvre : être fidèle à Christ qui s'était révélé à lui quand il blasphémait son nom et employait tous les moyens à sa portée pour faire blasphémer les autres. Le grand dessein de sa vie était de servir et d'honorer Celui dont le nom avait été autrefois couvert de mépris. Son unique désir était de gagner des âmes au Sauveur. Juifs et Gentils pouvaient s'opposer à lui et le persécuter, rien ne pouvait l'écarter de son dessein. [14] Philippiens 4 8. Voir le com. d'EGW sur le Psaume 19:14. 18. Voir le com. d'EGW sur Actes 10:1 à 4. Notes : 1. The Review and Herald 19/10/1897 2. Lettre 5, 1880 3. The Youth’s Instructor 13/10/1892 4. Manuscript 9, 1896 5. The Spirit of Prophecy, Volume 2, p. 39 6. The Signs of the Times 20/1/1898 7. Lettre 5, 1889 8. Manuscript 76, 1903 9. Southern Watchman 4/9/1906 10. Manuscript 67, 1898 11. Manuscript 48, 1893 12. Manuscript 125, 1907 13. Manuscript 89, 1903 14. Lettre 107, 1904 Chapitre 51 Colossiens Colossiens 1 Instruction de la plus haute valeur. La manifestation de l'authentique bonté est de porter des fruits de bonnes oeuvres. Ceci mérite l'approbation du ciel. Lisez le premier chapitre de l'épître de Paul aux Colossiens. L'instruction qu'il contient est de la plus haute valeur. La religion de Christ rend tous ceux qui la possèdent réellement bienveillants. Ils n'approuvent aucune mesquinerie, aucune transaction sordide. Les vrais chrétiens ont une noblesse qui ne leur permet de réaliser aucune des actions méprisables et pleines de convoitise qui sont une disgrâce pour celui qui les effectue. [1] Ce que doivent être nos églises. Les deux premiers chapitres de Colossiens m'ont été présentés comme une expression de ce que doivent être nos églises dans toutes les parties du monde. [2] 9 à 11. La volonté de Dieu peut-être connue. Comme cette prière est complète ! Il n'y a pas de limites aux bénédictions que nous avons le privilège de recevoir. Nous pouvons être « remplis de la connaissance de sa volonté ». Le Saint-Esprit n'aurait jamais inspiré Paul à 'offrir cette prière en faveur de ses frères, s'il n'avait pas été possible qu'ils reçoivent une réponse de Dieu en accord avec la demande. Mais comme il en est ainsi, nous savons que la volonté de Dieu se manifeste à son peuple quand celui-ci a besoin d'une compréhension plus claire de la volonté divine. [3] 15. (Hébreux 1:3) Voir le com. d'EGW sur Actes 1:11. La photographie parfaite de Dieu. Nous n'avons q'une seule photographie parfaite de Dieu : Christ. [4] 15 à 17. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:1 à 3. 17. Voir le com. d'EGW sur Actes 17:28. 19. Voir le com. d'EGW sur Philippiens 3:8. 20. Voir le com. d'EGW sur Jean 3:14 à 17. 26. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12:1 à 4. 26 et 27. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:1 à 3, 14; Romains 16:25; Éphésiens 1:3 à 6; Philippiens 2:5 à 8; 1 Timothée 3:16; Apocalypse 22:14. Colossiens 2 2 et 3. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 1:3 à 6. 8. (1 Timothée 4:1; 6:20; 2 Timothée 2:14-18,23-26) Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 2:18. La nature est exaltée au-dessus du Dieu de la nature. Personne ne peut vraiment exceller dans la connaissance et l'influence à moins qu'il ne soit en relation avec le Dieu de sagesse et du pouvoir ? Toutes les philosophies humaines ont conduit à la confusion et à la honte quand Dieu n'est pas reconnu comme tout en tous ? Les intelligences les plus profondes du monde, si elles ne sont pas illuminées par la Parole de Dieu, sont confondues et se perdent quand elles tentent d'investiguer les thèmes de la science et de la révélation. Le Créateur et ses oeuvres sont au-delà de la compréhension limitée, et les hommes en concluent que l'histoire de la Bible n'est pas fiable parce qu'ils ne peuvent pas expliquer les oeuvres et les voies de Dieu à partir de causes naturelles. Beaucoup sont si résolus à exclure Dieu de l'exercice de sa volonté et du pouvoir souverain dans l'ordre établi de l'univers, qu'ils rabaissent l'homme, la plus noble des créatures de Dieu. Les théories et les spéculations de la philosophie voudraient nous faire croire que l'homme a surgi lentement et graduellement, non seulement de l'état sauvage, mais des formes les plus basses de la création animale. Ils détruisent la dignité de l'homme parce qu'ils ne veulent pas admettre le pouvoir miraculeux de Dieu. Dieu a illuminé les intelligences humaines et a projeté un flot de lumière sur le monde au moyen des découvertes artistiques et scientifiques. Mais ceux qui considèrent cela sous un point de vue purement humain arriveront, en toute certitude, à de fausses conclusions. Les épines de l'erreur, du scepticisme et de l'incrédulité sont déguisées, car elles sont recouvertes des atours de la philosophie et de la science. Satan a imaginé cette ingénieuse manière pour éloigner les âmes du Dieu vivant, de la vérité et de la religion. Il exalte la nature au-dessus du Créateur de la nature. [5] Attention aux sophismes humains. L'obstination naturelle du coeur naturel humain résiste à la lumière de la vérité. L'orgueil naturel de ses opinions le pousse à une indépendance de jugement et à s'accrocher à la philosophie et aux idées humaines. Par un désir d'originalité, certains sont en danger permanent de devenir instables dans la foi. Ils veulent trouver une vérité nouvelle et étrange à présenter, avoir un nouveau message à donner aux gens. Mais un tel désir est un piège de l'ennemi pour captiver l'esprit et éloigner de la vérité. Dans notre expérience, nous verrons l'un et l'autre annoncer de nouvelles théories quant à ce qui est la vérité, et sans avoir à l'esprit l'influence que la présentation de telles théories peut avoir sur l'esprit des auditeurs, ils se lanceront dans la défense de leurs idées, bien que ces enseignements soient en opposition avec la croyance qui a fait des Adventistes du Septième Jour ce qu'ils sont et séparés du monde. Le Seigneur veut que ceux qui comprennent les raisons de leur foi, appuient leur croyance sur ce dont ils sont convaincus en ce qui concerne la vérité, et ne s'écartent pas de la foi à cause de la présentation de sophistiques humaines. [6] Des erreurs mélangées à la vérité. À mesure que nous approchons de la fin des temps, l'erreur sera si mélangée à la vérité que seuls ceux qui sont dirigés par le Saint-Esprit pourront les distinguer l'une de l'autre. Nous devons nous efforcer de nous maintenir dans le chemin du Seigneur. En aucun cas nous ne devons nous écarter de sa direction pour placer notre confiance dans les hommes. Les anges du Seigneur ont pour mission de veiller diligemment sur ceux qui mettent leur foi en lui, et ces anges doivent être notre aide spéciale dans chaque cas de nécessité. Chaque jour, nous devons nous tourner vers le Seigneur avec une foi totale, et compter sur lui pour obtenir la sagesse. Ceux qui sont guidés par la Parole du Seigneur discerneront avec certitude l'erreur de la vérité, le péché et la justice. [7] 9. (1 Pierre 1:18,19) Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:45 et 46; Marc 16:6; Jean 1:1 à 3, 14; Philippiens 2:5 à 8; Hébreux 4:15. Les souffrances de la Divinité. « En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. » Les hommes ont besoin de comprendre que la Divinité a souffert et fut angoissée devant l'agonie du Calvaire. Cependant, Jésus-Christ, que Dieu donna pour le rachat du monde, racheta l'Église avec son propre sang. La Majesté du ciel dut souffrir aux mains des fanatiques religieux qui prétendaient être le peuple le plus éclairé de toute la face de la terre. [8] (Hébreux 1:3) Un exemple parfait d'humanité sans péché. Toute la gloire du Père est réunie en Christ. En lui, habite corporellement toute la plénitude de la Divinité. Il est la splendeur de la gloire du Père et l'image même de sa personne. La gloire des attributs de Dieu s'exprime dans son caractère. L'Évangile est glorieux parce qu'il est constitué de sa justice. Il [l'Évangile] est Christ déployé, et Christ est l'Évangile incarné. Chaque passage des Écritures du Nouveau Testament brille de sa lumière. Chaque texte est un diamant touché et illuminé par les rayons divins. Nous ne devons pas exalter l'Évangile, mais Christ. Nous ne devons pas rendre un culte à l'Évangile mais au Seigneur de l'Évangile. Christ est, d'une part, la représentation parfaite de Dieu, et de l'autre, un exemple parfait de l'humanité sans péché. Ainsi, la Divinité et l'humanité ont été combinées. [9] 9 et 10. (Jean 1:16; Actes 4:15) Méditons sur le caractère de Christ. En Christ habitait corporellement toute la plénitude de la Divinité. C'est pourquoi, bien qu'il fut tenté en toute chose comme nous le sommes, il se maintint devant le monde, depuis qu'il y apparut pour la première fois, sans tache de corruption, bien qu'entouré par elle. Ne devons-nous pas nous aussi devenir participants de cette plénitude, et n'est-ce pas ainsi, et seulement ainsi, que nous pouvons vaincre comme il a vaincu? Nous perdons beaucoup à ne pas méditer constamment sur le caractère de Christ. [10] 10. (Zacharie 3:1 à 5; Philippiens 3:9) Voir le com. d'EGW sur Matthieu 22:37 à 39; Hébreux 2:17 et 9:24. Le manteau de la perfection de Christ. Les êtres humains peuvent atteindre l'idéal élevé placé devant eux par le sacrifice de Christ, et entendre enfin les mots : « Vous êtes complets en Lui », ne prenant pas en compte votre propre justice sinon la justice qu'il a préparée pour vous. Votre imperfection ne se voit plus, puisque vous êtes revêtus du manteau de la perfection de Christ. [11] 14. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:51. 14 à 17. Voir le com. d'EGW sur Actes 15:1, 5 et Éphésiens 2:14 à 16. Colossiens 3 1. Voir le com. d'EGW sur Romains 6:1 à 4. 2. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 4:18. 3. Voir le com. d'EGW sur Galates 2:20. S'élever au-dessus du brouillard du doute. L'âme qui aime Dieu s'élève au-dessus du brouillard du doute, obtient une connaissance expérimentale brillante, ample, profonde, vivante, et devient humble et semblable au Christ. Celui qui confie son âme à Dieu, est caché avec Christ en Dieu. Il pourra souffrir l'épreuve de l'indifférence, des outrages et du mépris, parce que son Sauveur l'a lui aussi endurée. Il ne sera pas de mauvaise humeur et découragé quand les difficultés l'oppriment, parce que Jésus n'a pas échoué ni ne s'est découragé. Chaque chrétien authentique sera fort non de la force et des mérites de ses bonnes oeuvres, mais de la justice de Christ qui lui est imputée au moyen de la foi. C'est une grande chose que d'être humble et doux de coeur, d'être pur et sans contamination, comme le fut le Prince du ciel quand il marcha parmi les hommes. [12] (Éphésiens 6:16) Protégés des dards de l'ennemi. Quand le moi est caché en Jésus, nous sommes protégés des dards de l'ennemi. [13] 5. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 9:24 à 27. 8. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 12:1. 10. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:29; 2 Corinthiens 3:18; 10:5; Hébreux 1:3. 20 et 21. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 6:4. 23. Voir le com. d'EGW sur Marc 12:30. Colossiens 4 6. (Tite 2:8) La faculté de parler sanctifiée. Quand vous êtes sortis de la tombe liquide après votre baptême, vous avez professé être morts et vous avez déclaré que votre vie avait changée : elle était cachée avec Christ en Dieu. Vous avez affirmé être morts au péché et purs de vos mauvais traits [de caractère] héréditaires ou acquis. En participant au rite du baptême, vous avez promis devant Dieu de rester morts au péché. Votre bouche devait demeurer comme une bouche sanctifiée et votre langue comme une langue convertie. Vous avez parlé de la bonté de Dieu et loué son saint nom. Aussi, vous avez été une grande aide et une bénédiction pour l'Église. [14] 12 et 13. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:15 à 22. Notes : 1. Lettre 58, 1900 2. Lettre 161, 1903 3. Lettre 179, 1902 4. Manuscript 70, 1899 5. Manuscript 4, 1882 6. The Review and Herald 19/8/1909 7. Manuscript 43, 1907 8. Manuscript 153, 1898 9. Manuscript 44, 1898 10. Manuscript 16, 1890 11. Manuscript 125, 1902 12. The Review and Herald 3/12/1889 13. Lettre 16 a, 1895 14. Manuscript 95, 1906 Chapitre 52 1 Thessaloniciens 1 Thessaloniciens 2 9. Voir le com. d'EGW sur Actes 18:1 à 3 et 20:17 à 35. 1 Thessaloniciens 3 13. Voir le com. d'EGW sur Romains 6:19 et 22. 1 Thessaloniciens 4 3. (Chapitre 5:23) Voir le com. d'EGW sur Jean 17:17; Romains 6:19, 22; Éphésiens 4:20 à 24; 2 Pierre 3:18. La communion de l'humain et du divin. Notre sanctification c'est l'oeuvre du Père, du Fils et du Saint-Esprit. C'est l'accomplissement du pacte que Dieu a fait avec ceux qui se sont compromis avec lui, à demeurer avec lui, avec son Fils et son Esprit dans une sainte communion. Êtes-vous né de nouveau ? Êtes-vous devenu un être nouveau en Jésus-Christ ? Alors coopérez avec les trois grands pouvoirs du ciel qui travaillent en votre faveur. [1] Des évidences de la sanctification. La vraie sanctification sera mise en évidence par une obéissance consciencieuse à tous les commandements de Dieu, par un développement méticuleux de chaque talent, par une conversation prudente, et l'humilité de Christ sera démontrée dans chaque acte. [2] (1 Jean 2:3,4) Le vrai signe de la sanctification. Ceux qui déshonorent Dieu en transgressant sa loi peuvent parler de sanctification, mais cela aura autant de valeur et sera aussi acceptable que le fut l'offrande de Caïn. L'obéissance à tous les commandements de Dieu est le seul vrai signe de la sanctification. La désobéissance est le signe de la déloyauté et de l'apostasie. [3] (Romains 3:24-28) La sainteté à la portée de tous. Dieu a choisi les hommes depuis l'éternité pour qu'ils soient saints. « Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. » La loi de Dieu ne tolère aucun péché, mais elle réclame une obéissance parfaite. L'écho de la voix de Dieu nous parvient toujours, qui dit : plus saint, encore plus saint. Et notre réponse doit toujours être : Oui, Seigneur, encore plus saint. La sainteté est à la portée de tous ceux qui la recherchent avec foi, non à cause de leurs oeuvres mais à cause des mérites de Christ. Le pouvoir divin est donné à chaque âme qui lutte pour remporter la victoire sur le péché et sur Satan. « Justification » signifie salut d'une âme en perdition pour qu'elle puisse obtenir la sanctification, et par la sanctification, la vie du ciel. « Justification » signifie que la conscience, purifiée des oeuvres mortes, est placée là où elle peut recevoir la bénédiction de la sanctification. [4] Sanctification et communion. « Sanctification » signifie communion habituelle avec Dieu. [5] 7. Voir le com. d'EGW sur Romains 6:19, 22. 13 et 14. Les erreurs sur la venue de Christ. Il y avait une autre raison pour que Paul écrive à ces frères. Certains, nouvellement amenés à la foi, étaient tombés dans l'erreur quant à ceux qui étaient morts après leur conversion. Ils espéraient que tous seraient témoins de la seconde venue de Christ; mais ils étaient chaque fois plus tristes au fur et à mesure que les croyants tombaient sous le pouvoir de la mort, ce qui les rendait incapables de contempler cet événement désirable : la venue de Christ sur les nuées des cieux. Certains étaient tombés dans l'erreur de penser que Christ viendrait à leur époque, et ils croyaient fermement à l'idée fanatique que démontrer sa foi en renonçant à toute activité et en se résignant à espérer dans l'oisiveté le grand événement qu'ils croyaient être proche, était digne de louange. [6] 16. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 28:2 à 4. La dernière trompette. Quand Christ viendra pour réunir avec lui ceux qui lui auront été fidèles, la dernière trompette sonnera et toute la terre l'entendra, depuis les sommets des plus hautes montagnes jusqu'aux plus bas recoins des mines les plus profondes. Les morts justes entendront le son de la dernière trompette, et ils sortiront de leur tombe pour être revêtus de l'immortalité et rencontrer leur Seigneur. [7] 16 et 17. Voir le com. d'EGW sur Ésaïe 26:19; 1 Corinthiens 15:51 à 55; Apocalypse 1:7. 1 Thessaloniciens 5 17. Voir le com. d'EGW sur Proverbe 4:23. 19 à 21. Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 4:1. 23. (chapitre 4:3; Jean 17:17) L'homme entier doit être sanctifié. La vérité doit sanctifier l'homme entier : son esprit, ses pensées, son coeur, ses énergies. Ses énergies vitales ne doivent pas être consumées par la pratique de la concupiscence. Celle-ci doit être vaincue, ou elle le vaincra. [8] En quittant les miasmes du péché. Combien y en a-t-il qui comprennent la pleine signification de la sanctification ? L'esprit est enténébré par la malaria sensuelle. Les pensées ont besoin d'être purifiées. Qu'est-ce que les hommes et les femmes auraient pu être s'ils avaient pu comprendre que la façon dont on traite le corps est d'une importance vitale pour la vigueur et la pureté de l'esprit et du coeur ! Le vrai chrétien participe aux expériences qui produisent la sanctification. Il ne reste aucune tache de culpabilité dans la conscience, aucune tache de corruption dans l'âme. La spiritualité de la loi de Dieu avec ses principes restrictifs, pénètre dans la vie. La lumière de vérité irradie sa compréhension. L'embrasement de l'amour parfait pour le Rédempteur ôte les miasmes qui se sont interposés entre son âme et Dieu. La volonté de Dieu est devenu sa volonté : pure, élevée, raffinée et sanctifiée. Son visage révèle la lumière du ciel. son corps est un temple adéquat pour le Saint-Esprit. La sainteté orne son caractère. Dieu peut être en communion avec lui, car l'âme et le corps sont en harmonie avec Dieu. [9] Siens par création et rédemption. Dieu veut que nous comprenions qu'il a droit à l'esprit, l'âme, le corps, les pensées -- à tout ce que nous possédons. Nous sommes siens par droit de création et de rédemption. En tant que notre Créateur, il demande notre service total, en tant que notre Rédempteur, il a une exigence tant d'amour que de droit [sur nous], d'amour sans comparaison. Nous devons prendre en compte cette exigence à chaque moment de notre existence. Devant les croyants comme les incrédules nous devons constamment reconnaître notre dépendance de Dieu. Notre corps, notre âme, notre vie lui appartiennent, non seulement parce qu'ils sont un don gratuit, mais aussi parce qu'il nous donne continuellement ses bénéfices et il nous fortifie pour que nous utilisions nos facultés. En lui rendant ce qui lui appartient, en travaillant volontairement pour lui, nous montrons que nous reconnaissons notre dépendance de lui. [10] Jésus nous demande de nous consacrer à lui. Il a manifestement honoré la race humaine, car il dit : « À tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Aussi, ne lui donnerons-nous pas ce qu'il a racheté par sa mort ? Si vous voulez le faire, il vivifiera votre conscience, il renouvellera votre coeur, il sanctifiera vos affections, il purifiera vos pensées et fera que toutes vos facultés agissent pour lui. Chaque motivation et chaque pensée sera amenée captive à Jésus-Christ. Ceux qui sont enfants de Dieu représenteront Christ dans le caractère. Leurs oeuvres auront le parfum de la tendresse infinie, la compassion, l'amour et la pureté du Fils de Dieu. Et tandis que l'abandonneront de l'esprit et du corps sera plus total au Saint-Esprit, plus important sera le parfum de notre offrande pour lui. [11] Notes : 1. Manuscript 11, 1901 2. The Review and Herald 5/10/1886 3. Manuscript 41, 1897 4. Manuscript 113, 1902 5. The Review and Herald 15/3/1906 6. Sketches From the Life of Paul, p. 110 7. Special Testimonies, série B, no. 2, p. 24 8. Lettre 108, 1898 9. Lettre 139, 1898 10. The Review and Herald 24/11/1896 11. The Review and Herald 24/11/1896 Chapitre 53 2 Thessaloniciens 2 Thessaloniciens 2 1 à 4. Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 2:18. L'homme de péché et la seconde venue. Aux jours de l'apôtre Paul, les frères Thessaloniciens agissaient sous la fausse impression que le Seigneur reviendrait à leur époque, et Paul écrivit pour corriger cette idée erronée, en leur expliquant quels évènements devaient avoir lieu avant cette venue. C'est pourquoi, il déclare : « Que personne ne vous séduise d'aucune manière; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme de péché, le fils de la perdition, l'adversaire qui s'élève au-dessus de tout ce qu'on appelle Dieu ou de ce qu'on adore, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu. » Avant que les frères puissent espérer la venue de Christ, l'homme de péché devait se manifester et faire son oeuvre d'exaltation et de blasphème. Ce grand évènement devait être produit par une apostasie, une forme d'antichrist se révèlerait, et le levain de l'apostasie devrait agir comme un pouvoir croissant jusqu'à la fin des temps. [1] 3 et 4. (Matthieu 5:17,18) Voir le com. d'EGW sur 1 Timothée 2:5; Apocalypse 13:11 à 17; 14:8, 9 à 12; 18:1 à 5. Le représentant de Satan. Quelqu'un dans la prophétie est appelé l'homme de péché. C'est le représentant de Satan. En acceptant les suggestions de Satan au sujet de la loi de Dieu -- qui est aussi immuable que le trône divin --, cet homme de péché vient annoncer au monde qu'il a changé la loi, et que le premier jour de la semaine, à la place du septième jour, est maintenant le Sabbat. En professant l'infaillibilité, il exige le droit de changer la loi de Dieu pour l'adapter à ses propres fins. En agissant ainsi, il s'exalte au-dessus de Dieu et laisse le monde en déduire que Dieu est faillible. S'il était certain que Dieu fit une forme de gouvernement nécessitant un changement, ceci démontrerait sans doute sa faillibilité. Mais Christ a déclaré que « tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre ». L'oeuvre qu'il vint accomplir était précisément d'exalter cette loi, et de montrer aux mondes créés et au ciel que Dieu est juste et que sa loi n'a besoin d'aucun changement. Mais voici l'homme, qui est la main droite de Satan, prêt à continuer l'oeuvre que celui-ci a commencée dans le ciel, c'est-à-dire tenter d'amender la loi de Dieu. Et le monde chrétien a approuvé ses efforts en adoptant ce fils de la papauté : l'institution du dimanche. Ils l'ont adopté, et ils continueront de le faire jusqu'à ce que le protestantisme tende la main en signe d'amitié au pouvoir romain. Ensuite, une loi sera décrétée contre le Sabbat de la création de Dieu, et alors Dieu accomplira son « oeuvre étrange, son travail inouï » sur la terre. Dieu a toléré pendant longtemps la perversité de la race humaine, il a tenté de les gagner, mais le temps viendra où la coupe de leur iniquité sera pleine, alors Dieu agira. Ce moment est presque arrivé. Dieu garde un registre des nations : les chiffres ont augmenté contre eux dans les livres du ciel; et quand une loi sera décrétée disant que la transgression du premier jour de la semaine sera châtiée, alors leur coupe sera pleine. [2] L'homme de péché et le faux sabbat. L'homme de péché s'est exalté lui-même contre Dieu en s'asseyant dans le temple de Dieu et en se présentant comme s'il était Dieu. Il a piétiné le grand mémorial de la création de Dieu établi pour commémorer son oeuvre, et à sa place, il a présenté au monde un jour ordinaire de travail. Il a établi ce jour comme un sabbat rival, pour être observé et honoré. De cette manière le monde s'est levé contre Dieu parce qu'il a sanctifié son jour de repos. Mais même si tous les membres de la famille humaine acceptaient ce fils de la papauté, le saint Sabbat de Jéhovah n'en serait pas pour autant invalidé. Ceux qui acceptent le faux sabbat exaltent l'homme de péché et attaquent le gouvernement de Dieu. Mais l'homme de péché ne pourra annuler ce que Dieu a déclaré demeurer pour toujours. L'oeuvre qui doit être faite maintenant dans notre monde est d'exalter la loi du Seigneur et attirer l'attention des gens sur elle. Le temps est arrivé où la vérité doit être proclamée contre la fausseté et l'erreur. [3] L'estimation de Dieu du pouvoir papal. Les papes se sont exaltés au-dessus du Dieu du ciel par la façon dont ils ont traité la Parole divine. C'est la raison pour laquelle dans la prophétie le pouvoir papal est appelé « l'homme de péché ». Satan est à l'origine du péché. Le pouvoir qui prétend que n'importe quel saint précepte de Dieu peut être modifié, est l'homme de péché. Le pouvoir papal a précisément fait cette oeuvre sous la direction spéciale de Satan. Bien que ceux qui sont à la tête de la papauté prétendent avoir un grand amour pour Dieu, Celui-ci les considère comme le haïssant. Ils ont changé la vérité de Dieu en mensonge. Altérer les commandements de Dieu et mettre à leur place des traditions humaines est l'oeuvre de Satan. C'est ainsi que le monde religieux s'éloigne de Dieu et il déclare : « Moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent. » Dieu accomplira cette parole. [4] 7 à 12. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 7:21 à 23; Apocalypse 14:9 à 12; 17:1 à 5. Les miracles de Satan « devant vos yeux ». Le temps vient où Satan accomplira des miracles devant vos propres yeux en prétendant être Christ; et si vos pieds ne sont pas fermement établis sur la vérité de Dieu, vous serez écartés de votre fondement. Votre seule sécurité est d'approfondir la vérité comme s'il s'agissait de trésors cachés. Creusez à la recherche de la vérité comme vous le feriez pour chercher un trésor dans la terre, et présentez la Parole de Dieu, la Bible, devant votre Père céleste, et dites : Éclaire-moi; enseigne-moi ce qu'est la vérité. Vous devez garder la Parole de Dieu à l'esprit, car vous pourriez être séparés et placés là où vous n'auriez pas le privilège de vous retrouver avec les enfants de Dieu. [5] (2 Corinthiens 11:14; Jacques 5:13-16; Apocalypse 13:13,14) Les séductions de Satan sous forme de miracles. Personne n'a besoin d'être trompé. La loi de Dieu est aussi sacrée que son trône, et chaque être humain qui naît dans ce monde sera jugé par elle. Il n'y a pas d'autre norme par laquelle le caractère puisse être jugé. « Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura point d'aurore pour le peuple. » Maintenant, le cas sera-t-il décidé en accord avec la Parole de Dieu, ou les prétentions humaines seront-elles prises en compte ? Christ dit : « À leurs fruits vous les reconnaîtrez. » Si ceux par lesquels des guérisons furent accomplies sont disposés à excuser leur mépris pour la loi de Dieu et persistent dans leur désobéissance, bien qu'ils aient du pouvoir de tout genre, cela ne signifie pas que ce pouvoir vient de Dieu; bien au contraire, c'est la puissance d'accomplir des miracles du grand séducteur. Il est le transgresseur de la loi morale et il emploie toute la séduction à sa portée pour que les hommes soient aveuglés et ne reconnaissent pas son vrai caractère. Nous avons été avertis que dans les derniers jours il accomplira des signes et des prodiges mensongers; et il continuera de les faire jusqu'à la fin du temps de grâce, pour essayer de leur démontrer qu'il est un ange de lumière et non de ténèbres. [6] (Hébreux 12:26,27; Apocalypse 12:11; 14:5) L'épreuve du criblage. Satan accomplira ses miracles pour tromper; il établira son pouvoir comme s'il était suprême. L'Église semblera peut-être sur le point de tomber, mais elle ne tombera pas. Elle demeurera, tandis que les pécheurs de Sion seront éliminés par le crible : la balle sera séparée du précieux grain. Ce sera une épreuve terrible, et cependant elle aura lieu. Personne, si ce n'est ceux qui sont parvenus à être vainqueurs par le sang de l'Agneau et la parole de leur témoignage ne sera trouvé fidèle et loyal, sans tache ni souillure du péché, sans mensonge dans la bouche. Le reste qui purifie son âme en obéissant à la vérité, exposera la beauté de la sainteté au milieu de l'apostasie environnante. [7] 2 Thessaloniciens 3 8. Voir le com. d'EGW sur Actes 18:1 à 3; 20:17 à 35. 10. La complète consécration de Paul. « Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus », s'applique à la vie spirituelle et religieuse autant qu'aux choses terrestres et temporelles. Paul ne supportait pas seulement le dur effort de ses facultés physiques dans les travaux ordinaires sans le moindre sentiment qu'il était en train de se rabaisser ou de s'humilier et sans mécontentement, mais il en portait la charge et en même temps il faisait travailler son esprit afin de progresser et atteindre des connaissances spirituelles. Il mettait en pratique les leçons qu'il enseignait. Il recevait de nombreuses visions de Dieu, et par la lumière qui lui était donnée, il savait que chaque homme doit travailler avec son esprit, ses muscles et ses tendons. Ce fidèle disciple de Christ et apôtre de Jésus-Christ s'était consacré sans réserve au service de Dieu. [8] 10, 14 et 15. (Romains 12:11) L'oisiveté est un péché. À son époque, l'apôtre considérait que l'oisiveté était un péché. Ceux qui se complaisent aujourd'hui dans ce mal déshonorent leur profession de foi. Ils sont enclins à critiquer l'ouvrier fidèle et ils attirent le reproche sur l'Évangile de Christ. Ils éloignent du sentier de la vérité et de la droiture ceux qui d'une autre manière croiraient. Nous devrions être mis en garde de ne pas nous associer avec ceux qui par leur agissement placent une pierre d'achoppement sur le chemin des autres. « Si quelqu'un n'obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, notez-le, et n'ayez point de communication avec lui, afin qu'il éprouve de la honte. Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. » S'il n'accepte pas l'avertissement des serviteurs du Seigneur et s'il persiste dans sa propre volonté et son jugement inspirés par Satan, son guide, il attirera sur lui sa propre ruine et portera son propre péché. La coutume de maintenir des hommes et des femmes dans l'oisiveté avec des cadeaux et l'argent de l'Église, renforce leurs habitudes pécheresses, et cette manière d'agir doit être évitée avec beaucoup de soin. Chaque homme, femme et enfant doit être éduqué pour accomplir un travail pratique et utile. Tous doivent apprendre un métier. Ce pourrait être fabriquant de tentes ou une occupation d'une autre nature, mais tous doivent être éduqués à utiliser les membres de leur corps dans un objectif, et Dieu est prêt et disposé à augmenter l'adaptabilité de tous ceux qui veulent s'éduquer pour acquérir des habitudes de travail. Si une personne jouit d'une bonne santé, possède des biens et n'a pas besoin de travailler pour vivre, elle doit travailler pour acquérir des moyens qui puissent être remis pour l'avancement de la cause et de l'oeuvre de Dieu. Elle ne doit pas être paresseuse mais fervente d'esprit, servant le Seigneur. Dieu bénira tous ceux qui préservent leur influence sur cette question devant les autres. [9] Notes : 1. The Review and Herald 31/7/1888 2. The Review and Herald 9/3/1886 3. The Review and Herald 26/7/1898 4. Manuscript 126, 1901 5. The Review and Herald 3/4/1888 6. The Review and Herald 17/11/1885 7. Lettre 55, 1886 8. Lettre 2, 1889 9. Manuscript 93, 1899 Chapitre 54 1 Timothée 1 Timothée 1 9 et 10. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:15 à 21. 15. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 12:1 à 4. 19 et 20. Les ennemis de Paul. Ces hommes s'étaient écartés de la foi de l'Évangile, et en plus, ils avaient méprisé l'Esprit de grâce en attribuant au pouvoir de Satan les merveilleuses révélations faites à Paul. Comme ils avaient rejeté la vérité, ils étaient pleins de haine contre elle et tentaient de détruire son fidèle avocat. [1] 1 Timothée 2 5. (Jean 1:1-3,14; Philippiens 2:5-8; Hébreux 2:14-18) Voir le com. d'EGW sur Actes 15:11. En agissant à la place de Dieu. L'opportunité fut donnée à Adam et Ève d'être à nouveau fidèles, et toute sa postérité était incluse dans ce plan miséricordieux. Après la chute, Christ devint l'instructeur d'Adam. Il agit à la place de Dieu face à l'humanité, en sauvant la race humaine de la mort immédiate. Il assuma la tache de médiateur entre Dieu et l'homme. Quand le temps serait accompli, il serait révélé sous forme humaine. Il devait occuper son poste à la tête de l'humanité en prenant la nature de l'homme, mais sans son état de pécheur [not the sinfulness of man]. [2] (Actes 4:12; Hébreux 7:25; 9:22; 1 Jean 1:7-9) La foi dans le sang de Christ. On vient à Dieu par Jésus-Christ, le Médiateur, le seul chemin par lequel il pardonne les péchés. Dieu ne peut pardonner les péchés aux dépens de sa justice, de sa sainteté et sa vérité. Mais il pardonne vraiment les péchés, et il les pardonne totalement. Il n'y a pas de péchés qu'il ne pardonne dans et par le Seigneur Jésus-Christ. C'est la seule espérance du pécheur, et s'il dépend d'elle par une foi sincère, il sera sûr du pardon, un pardon total et gratuit. Il n'y a qu'un seul chemin accessible pour tous, et par lui un pardon riche et abondant attend le pénitent, l'âme contrite, et les péchés les plus noirs sont pardonnés. Ces leçons furent enseignées au peuple élu de Dieu il y a des milliers d'années, et elles furent répétées au moyen de symboles divers et de représentations pour que l'oeuvre de la vérité puisse être rivée dans chaque cœur : que « sans effusion de sang il n'y a pas de pardon ». La grande leçon renfermée dans le grand sacrifice de chaque victime sanglante, imprimée dans chaque cérémonie, et inculquée par Dieu lui-même, était que le pardon des péchés ne s'obtient que par le sang de Christ; cependant, combien souffrent du joug irritant et combien peu sentent la force de cette vérité, agissant personnellement sur eux, et jouissent de la bénédiction qu'ils pourraient recevoir au moyen d'une foi parfaite dans le sang de l'Agneau de Dieu. La justice réclamait la souffrance de l'homme, mais Jésus offrit la souffrance d'un Dieu. Il n'avait pas besoin de faire l'expiation pour lui-même par les souffrances; toutes ses souffrances furent pour nous. Tous ses mérites et toute sa sainteté furent placés à la disposition de l'homme déchu, présentés comme un cadeau. [3] (Matthieu 11:27; Jean 14:9; 17:19-26; 2 Thessaloniciens 2:3-4; Hébreux 8:1; 9:11-14,24; 13:12; 1 Jean 2:1) Christ seul et authentique Médiateur. Notre grand Souverain Sacrificateur compléta l'offrande expiatoire de lui-même quand il souffrit hors de la porte. Alors, une expiation parfaite fut faite pour les péchés du monde. Jésus est notre Avocat, notre Souverain Sacrificateur, notre Intercesseur; aussi, notre situation actuelle est comme celle des Israélites qui étaient dans le parvis extérieur, attendant et cherchant cette espérance bénie, l'apparition glorieuse de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Le symbole rencontra la réalité concrétisée par la mort de Christ, l'Agneau mort pour les péchés du monde. Le grand Souverain Sacrificateur a accompli le seul sacrifice valable. L'encens qui est offert maintenant par les hommes, les messes prononcées aujourd'hui pour la libération des âmes du purgatoire, n'ont pas la moindre valeur pour Dieu. Tous les autels et les sacrifices, les traditions et les inventions par lesquels les hommes espèrent gagner le salut, sont des sophismes. Aucun sacrifice ne doit être offert, car le grand Souverain Sacrificateur est en train d'accomplir son oeuvre dans le lieu saint [the holy place]. Aucun prince ou monarque n'ose s'aventurer dans le saint enclos. Christ n'a pas besoin dans son intercession comme Avocat de la vertu ou de l'intercession d'aucun homme. Christ est le seul qui porte les péchés, il est la seule offrande pour le péché. Les prières et la confession doivent être offertes uniquement à Celui qui entra une fois pour toujours dans le lieu saint [the holy place]. Christ a déclaré : « Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ, le juste. » Il sauvera complètement tous ceux qui viennent à lui par la foi. Il vit pour toujours pour intercéder pour nous. Ceci démontre que l'offrande de la messe, une des faussetés du romanisme, n'a aucune valeur. La prétendue intercession des saints est la plus grande tromperie qui ait été inventée. Les prêtres et les dirigeants n'ont pas le droit de s'interposer entre Christ et les âmes pour lesquelles il est mort, comme s'ils étaient investis des attributs du Sauveur et pouvaient pardonner les transgressions et les péchés. Ils sont eux-mêmes pécheurs. Ils ne sont que des êtres humains. Un jour, ils verront que leurs doctrines trompeuses ont conduit à des crimes de toute sorte : adultère, vol et fausseté. Ils sont responsables de nombreux maux terribles que les hommes ont perpétrés contre leur prochain. Le Juge de toute la terre les appellera à comparaître à son tribunal pour rendre compte de tout cela. Le cas de chaque âme qui a été emprisonnée, de chaque être humain qui a été torturé, a été enregistré. L'ange ayant cette charge a soutenu les martyres qui refusèrent d'adorer des idoles et ne permirent pas que leur esprit et leur conscience deviennent des instruments des hommes pour accomplir des actes pervers. Ces choses se font sous la domination de l'homme de péché, qui s'est mis lui-même à la place de Dieu, s'asseyant dans son temple et s'attribuant ses prérogatives pour mener à bien ses propres desseins. Le plus puissant être humain n'est pas infini, peut importe ce qu'il prétend être; il ne peut pas comprendre l'infini. Christ affirma clairement : « Personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père. » Une fois, un enseignant s'efforçait de présenter la grandeur de Dieu, quand une voix se fit entendre, disant : « Nous ne pouvons toujours pas comprendre qui il est. » Le maître, répondit noblement : « Si je pouvais expliquer parfaitement qui est Dieu, ou bien je serai moi-même Dieu, ou Dieu lui-même cesserait d'être Dieu. » Il est écrit dans les prophètes : « Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi »; mais pas par le moyen du confesseur, des prêtres ou des papes, mais par moi, votre Sauveur. « Ce n'est pas que personne ait vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père. En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croît en moi a la vie éternelle. » Voilà la Divinité absolue. L'intellect créé le plus élevé ne peut la comprendre. La langue et les mots les plus éloquents ne suffisent pas pour la décrire. Le silence est éloquent. Christ représentait son Père auprès du monde, et auprès de Dieu il représente les élus en qui il a restauré l'image morale de Dieu. Ils sont son héritage. Il leur dit : « Celui qui m'a vu, a vu le Père. » Personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » Aucun prêtre, aucun religieux ne peut révéler le Père à n'importe quel fils ou fille d'Adam. Les hommes n'ont qu'un seul Avocat, un seul Intercesseur qui peut pardonner les transgressions. Nos coeurs ne se rempliront-ils pas de gratitude devant Celui qui donna Jésus pour qu'il accomplisse la propitiation pour nos péchés. Pensez profondément à l'amour que le Père a eu pour nous, l'amour qu'il a démontré en notre faveur. Nous ne pouvons pas mesurer cet amour. Il n'y a pas de mesure pour lui. Nous ne pouvons que montrer le Calvaire, l'Agneau mort dès la fondation du monde. C'est un sacrifice infini. Pouvons-nous comprendre et mesurer l'infini ? (On cite Jean 17:19-21,24-26) Nous voyons ici le grand Intercesseur présentant sa requête devant son Père. Aucun intermédiaire humain ne se trouve entre le pécheur et Christ. On n'y voit aucun prophète mort, aucun saint enterré. Christ lui-même est notre Avocat. Tout ce que le Père est pour son Fils, il l'est pour ceux que son Fils représente dans son humanité. Christ a agi comme représentant du Père dans chaque aspect de son oeuvre. Il vécut comme notre Substitut et Garant. Il a agi comme il veut que ses disciples agissent, appréciant d'une manière désintéressée la valeur de chaque être humain pour qui il souffrit et mourut. [4] Deux fois représentant. Christ est le représentant de Dieu devant les hommes et le représentant de l'homme devant Dieu. Il vint dans ce monde en tant que Substitut et Garant de l'homme, et il est pleinement capable de sauver tous ceux qui se repentent et se convertissent. À cause de sa justice, il peut placer l'homme dans une situation avantageuse. Christ notre Pâque fut sacrifié pour nous. Il donna sa vie innocente et précieuse pour sauver les êtres humains coupables de la ruine éternelle, pour que par la foi en lui, ils puissent être non coupables devant le trône de Dieu. [5] (Jean 10:30) Pourquoi un seul Médiateur. Seul Jésus pouvait être le Garant auprès de Dieu parce qu'il était égal à Dieu. Lui seul pouvait être le Médiateur entre Dieu et l'homme parce qu'il possédait la divinité et l'humanité. [6] (Romains 8:34) Une chaîne dorée reliée au trône de Dieu. L'intercession de Christ est une chaîne dorée reliée au trône de Dieu. Il a transformé le mérite de son sacrifice en prière. Jésus prie, et triomphe par la prière. [7] 7. (Ésaïe 52:8) La vérité telle qu'elle est en Jésus. Si nous enseignons la vérité en accord avec nos voies, nous verrons qu'il n'y a pas toujours l'harmonie parfaite qu'il devrait y avoir. Mais si nous enseignons la vérité telle qu'elle est en Jésus, nous l'enseignerons dans l'esprit de l'Éducateur authentique, et nous n'aurons pas des opinions diverses, nous ne nous accrocherons pas à nos idées personnelles, mais nous verrons les choses de la même manière. Et tandis que nous enseignerons de cette façon, en croyant que Jésus nous aidera à présenter la vérité telle qu'elle est en lui, nous pourrons attendre son aide, et nous l'aurons. [8] 9 et 10. Voir le com. d'EGW sur Nombres 15:38 et 39; 1 Pierre 3:3 et 4. 1 Timothée 3 1-13. (Jean 10:11-15) Attention dans le choix des dirigeants de l'Église. Le Seigneur veut impressionner l'esprit et le coeur de tous ceux qui sont en relation avec l'oeuvre sacrée de Dieu, par l'importance de s'assurer que ceux qui doivent agir comme diacres et anciens sont des hommes adéquats pour qu'on leur confie le troupeau de Dieu. Jésus se nomme lui-même le « Bon Berger ». Ceci contraste avec ceux qui occupent des postes de confiance dans l'Église, mais n'y ont pas droit à ces postes parce qu'ils impriment un moule déformé à l'oeuvre. Ce qu'il y a au fond apparaîtra. Comparez le Bon Berger, qui donna sa vie pour ses brebis, avec ceux qui sont pleins de propre suffisance, gonflés d'orgueil, dictatoriaux, et souhaitent commander dans l'Église. Les prophètes ont spécifié les attributs de Christ. Ils prédirent qu'il serait un Berger doux qui porterait les agneaux contre son sein. Il y en a d'autres, signalés par la prophétie, qui ont accepté des postes de dirigeants et d'instructeurs religieux, que la Parole de Dieu reprend pour leur négligence due à leur ignorance de l'oeuvre qu'ils auraient dû accomplir dans leurs postes de responsabilité. [9] 16 (Colossiens 1:26,27; Romains 16:25) Voir le com. d'EGW sur Jeans 1:1 à 3, 14 et sur 2 Timothée 3:16. Au-delà de la perception de l'homme. « Le mystère de la piété est grand. » Il y a dans la vie de Christ des mystères qui doivent être crus, bien que nous ne puissions les expliquer. L'esprit limité ne peut sonder le mystère de la piété. [10] (1 Pierre 1:11,12) L'incarnation, un processus douloureux. L'oeuvre de la rédemption est appelée un mystère, et c'est certainement le mystère par lequel la justice éternelle est apportée à tous ceux qui croient. À cause du péché, la race humaine est en inimitié contre Dieu. Christ prit l'humanité à un prix infini, par un processus douloureux, mystérieux tant pour les anges que pour les hommes. Il cacha sa divinité, laissa sa gloire de côté, et naquit comme un bébé à Bethléhem. Il vécu la loi dans la chair humaine pour condamner le péché dans la chair, et pour rendre témoignage aux êtres célestes que la loi a été donnée pour la vie et pour assurer le bonheur, la paix et le bien éternel à tous ceux qui obéissent. Mais même le sacrifice infini qui est la vie pour ceux qui croient, est un témoignage de condamnation pour ceux qui désobéissent, un témoignage qui parle de mort et non de vie. [11] 1 Timothée 4 1. Voir le com. d'EGW sur Colossiens 2:8; 1 Jean 4:1. 8. Voir le com. d'EGW sur Proverbes 3:17. 12. (2 Timothée 3:14,15) L'humble dépendance de Timothée. Dans l'histoire de Timothée se trouvent de précieuses leçons. Il n'était qu'un adolescent quand il fut choisi par Dieu comme enseignant, mais ses principes étaient si fermes, grâce à une éducation correcte, qu'il était apte à occuper un poste important. Il exerça ses responsabilités avec une humilité semblable à celle de Christ. Il était fidèle, ferme et loyal, et Paul le choisit pour être son compagnon de voyage et de travail. Pour que Timothée n'ait pas à souffrir du mépris à cause de sa jeunesse, Paul lui écrivit : « Que personne ne méprise ta jeunesse. » Il pouvait lui écrire sans danger, car Timothée n'était pas suffisant, mais il cherchait continuellement à être dirigé. Il y a beaucoup de jeunes qui agissent par impulsion et non par raisonnement. Mais à chaque pas Timothée demandait : « Est-ce la voie du Seigneur ? » Il n'avait pas de talent spécialement brillant, mais il consacrait toutes ses capacités au service de Dieu, et ceci rendait son oeuvre précieuse. Le Seigneur trouvait en lui un esprit qu'il pouvait modeler et disposer pour la demeure intérieure du Saint-Esprit. Dieu veut employer les jeunes d'aujourd'hui comme il a employé Timothée, s'ils se soumettent à sa direction. Nous avons le privilège d'être des missionnaires de Dieu. Il vous exhorte à travailler pour vos compagnons. Cherchez ceux que vous savez être en danger, et tentez de les aider avec l'amour de Dieu. Comment pourront-ils connaître le Sauveur à moins qu'ils ne voient ses vertus chez ses disciples ? [12] 13 à 16. (2 Timothée 2:1-3, 7, 15). Le pouvoir intellectuel n'est pas suffisant. Le conseil donné à Timothée doit être pris en compte par chaque foyer et devenir un facteur éducatif dans chaque famille et dans chaque école. L'objectif le plus élevé de notre jeunesse ne doit pas être de s'efforcer de rechercher ce qui est nouveau. Il n'y avait rien de tel dans l'esprit et l'oeuvre de Timothée. Les jeunes doivent avoir à l'esprit que la connaissance seule dans les mains de l'ennemi de tout bien, peut être un pouvoir pour les détruire. Ce fut une personne extrêmement intelligente, qui occupait un poste élevé parmi la multitude angélique, qui finalement devint un rebelle, et beaucoup d'esprits aux qualités intellectuelles remarquables sont maintenant prisonniers de son pouvoir. [13] 16. « Veille sur toi-même. » « Veille sur toi-même et sur ton enseignement. » Vous avez vous-même besoin de la première attention. D'abord, donnez-vous au Seigneur pour être sanctifié pour son service. Un exemple de piété sera plus efficace pour la vérité que la plus grande éloquence dépourvue d'une vie bien ordonnée. Mouchez la lampe de l'âme et remplissez-la à nouveau de l'huile de l'Esprit. Recherchez cette grâce de Christ, cette clarté de compréhension qui vous rendra capables d'accomplir cette oeuvre avec succès. Apprenez de lui ce que signifie travailler pour ceux pour lesquels il donna sa vie. L'ouvrier le plus talentueux ne peut faire que peu de chose à moins que Christ, l'espérance et la force de la vie, soit formé dans son être intérieur. [14] 1 Timothée 5 13. Voir le com. d'EGW sur Exode 31:1 à 6. 24 et 25. (Apocalypse 20:12,13). Ce qui se passe avec le péché. Les péchés de certains hommes ont été manifestés d'avance, ont été confessés avec repentance et abandonnés, et d'avance, ils ont été traités en jugement. Le mot pardon a été inscrit en face des noms de ces hommes. Mais les péchés des autres hommes les suivent, et n'ont pas été abandonnés par la repentance et la confession, et ces péchés demeurent à leur charge sur les registres du ciel. [15] 1 Timothée 6 10. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 26:14 à 16. 12. Voir le com. d'EGW sur Galates 5:6. De précieuses promesses. « Saisis la vie éternelle. » Venez à Jésus avec foi. Demandez et vous recevrez. Le pardon des péchés est promis à celui qui se repent, la justification à celui qui croit, et la couronne de vie à celui qui est fidèle jusqu'à la mort. [16] 19. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 9:6. 20. (Colossiens 2:8) Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 2:18. La science et la religion s'éclaire l'un l'autre. Dieu est le fondement de toute chose. Toute science authentique est en harmonie avec les oeuvres divines; toute éducation authentique conduit à l'obéissance au gouvernement [divin]. La science déploie de nouvelles merveilles devant nos yeux, elle monte dans les hauteurs et explore de nouvelles profondeurs; mais dans sa recherche, elle ne produit rien qui ne soit en conflit avec la révélation divine. L'ignorance tente peut-être de s'appuyer sur de faux concepts de Dieu en recourant à la science; mais le livre de la nature et la Parole écrite ne sont pas en désaccord : chacun projette de la lumière sur l'autre. Correctement compris, ils font que nous connaissons Dieu et son caractère, en nous enseignant quelque chose sur les lois sages et bonnes par lesquelles il agit. [17] Sophismes de la fausse science. Nous avons besoin d'être continuellement en garde contre les sophismes sur la géologie et d'autres branches faussement appelées science, qui n'ont rien à voir avec la vérité. Les théories des grands hommes ont besoin d'être soigneusement passées au crible du plus léger vestige de suggestion d'incrédulité. Une petite semence semée par des maîtres de nos écoles, produira une récolte d'incrédulité si elle est reçue par les élèves. Toute l'intelligence remarquable que les hommes possèdent a été donnée par le Seigneur, et doit être dédiée à son service. [18] Notes : 1. Sketches From the Life of Paul, p. 305 2. The Signs of the Times 29/5/1901 3. Lettre 12, 1892 4. Manuscript 128, 1897 5. Manuscript 29, 1899 6. The Review and Herald 3/4/1894 7. Manuscript 8, 1892 8. The Review and Herald 10/5/1887 9. Manuscript 176, 1898 10. Lettre 65, 1905 11. Manuscript 29, 1899 12. The Youth’s Instructor 13/2/1902 13. The Youth’s Instructor 5/5/1898 14. The Review and Herald 19/8/1902 15. Manuscript 1a, 1890 16. Lettre 33, 1895 17. The Signs of the Times 20/3/1884 18. The Review and Herald 1/3/1898 Chapitre 55 2 Timothée 2 Timothée 1 1 et 2. Seconde lettre de Paul à Timothée. Cette lettre fut écrite à Timothée, le premier évêque de l'église d'Éphèse, après la seconde comparution de Paul devant Néron pour qu'il témoigne par sa vie de la foi qu'il professait. En enregistrant ce récit des épreuves qu'il endura parmi les hommes qui s'étaient écartés de la foi, Paul dit qu'elles devraient ranimer notre coeur quand nous passons sur le même terrain. [1] Affection entre Paul et Timothée. Le discours de l'apôtre lui avait gagné beaucoup d'amis, et il était visité par des personnes de rang, qui considéraient sa bénédiction de plus grande valeur que la protection de l'empereur du monde; mais il avait un ami dont il souhaitait la sympathie et la compagnie dans ces derniers jours d'épreuves. Cet ami, c'était Timothée, à qui il avait remis le soin de l'église d'Éphèse et qui était donc resté au loin quand Paul fit son dernier voyage à Rome. L'affection entre Paul et Timothée commença quand ce dernier se convertit, et ce lien s'était fortifié tandis qu'ils partageaient les espoirs, les dangers et les travaux de la vie missionnaire, au point qu'ils semblaient ne former qu'une personne. La différence d'âges et de caractères firent que leur amour mutuel fut plus intense. L'esprit ardent, enthousiaste, indomptable de Paul, trouvait repos et réconfort dans le tempérament doux, accommodant et réservé de Timothée. Le ministère fidèle et l'amour tendre de ce compagnon loyal avaient illuminé de nombreuses heures obscures de la vie de l'apôtre. Tout ce que Melanchthon fut pour Luther, tout ce qu'un fils pouvait être pour un père aimé et respecté, Timothée le fut pour Paul, solitaire et éprouvé. [2] 9. Voir le com. d'EGW sur Luc 17:10; Éphésiens 2:8 et 9. 10. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 2:14. 12. Une saine expérience religieuse. « Je sais en qui j'ai cru. » Il [Paul] ne vit pas sur un nuage de doutes, marchant à tâtons dans le brouillard et l'obscurité de l'incertitude, se plaignant des privations et des épreuves. Une voix joyeuse, pleine d'espérance et de courage, résonne tout au long de son parcours jusqu'à notre temps. Paul avait une saine expérience religieuse. L'amour de Christ était son thème favoris et la puissance qui le pressait et le gouvernait. [3] 2 Timothée 2 1 à 3, 7, 15. Voir le com. d'EGW sur 1 Timothée 4:13 à 16. 1 à 4. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:1 à 7. 14. Des disputes dans un but. Que signifie ceci ? Ceci signifie qu'il pourrait y avoir des disputes aux sujets de mots et d'idées, mais qu'elles devraient servir dans un but : celui de briser l'obstination et l'opposition qu'il y a dans les coeurs humains, pour que ces esprits puissent être tempérés et subjugués, pour que lorsque les semences de la vérité sont semées dans le terrain du coeur elles puissent s'y enraciner. [4] 14 à 16. (versets 23-26; chapitre 4:1-5; Colossiens 2:8) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 14:1 à 4; 18:1. Cessez tout discours vain. C'est un avertissement approprié pour ce temps. Après vient une recommandation qui aurait souvent besoin d'être donnée : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n'a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité. » Apprenez à accepter les vérités qui ont été révélées et à les employer de telle manière qu'elles soient un aliment pour le troupeau de Dieu. Nous nous trouvons avec ceux qui permettent que leur esprit divague sur de vaines spéculations quant aux choses dont la Parole de Dieu ne dit mot. Dieu a parlé dans un langage le plus clair possible sur chaque thème qui concerne le salut de l'âme, mais il désire que nous évitions toutes les vaines chimères, et il dit : « Je vais travailler dans ma vigne. La nuit vient quand personne ne peut travailler. Abandonne toute curiosité inutile, veille, travaille et prie. Étudie les vérités qui ont été révélées. » Christ désire détruire toutes les fantaisies inutiles, et il nous montre les champs mûrs pour la moisson. À moins que nous ne travaillions avec ferveur, l'éternité nous révèlera des choses étonnantes sur nos responsabilités. [5] 16 à 18. (Colossiens 2:8) S'accrocher aux ombres. Il nous est promis dans les Écritures que si nous cheminons humblement devant Dieu, nous recevrons des instructions. Mais nous sommes mis en garde contre une mauvaise curiosité. « Évite les discours vains et profanes; car ceux qui les tiennent avanceront toujours plus dans l'impiété » ce qui les conduira dans des sentiers de supposition et d'imagination dans lesquels nous n'avons rien à faire. Il s'agit de théories vaines et sans importance, de création humaine, qui maintiennent l'esprit vainement occupé. Il n'y a rien en elles de sûr ou d'important. Paul dit de ceux qui proposent ces théories : « Leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » À l'époque des apôtres, les plus folles hérésies étaient présentées comme étant la vérité. L'histoire s'est répétée et se répétera. Il y en aura toujours qui, bien que consciencieux en apparence, s'accrocheront aux ombres plutôt qu'à la substance. Ils prennent l'erreur pour la vérité, parce que l'erreur est revêtue d'un nouvel habit qui, selon ce qu'ils croient, cache quelque chose de merveilleux, mais ôtez lui le voile et rien n'apparaîtra. [6] 20. (Matthieu 13:47,48) Des bons et des mauvais dans l'Église. La « grande maison » représente l'Église. Dans l'Église on trouve autant le vil que le précieux. Le filet jeté dans la mer attrape autant du bon que du mauvais. [7] 21. Nous avons besoin de vases vides. De quelle sorte de vases avons-nous besoin pour le Maître ? De vases vides. Quand l'âme est vidée de toute contamination nous sommes prêts à être utilisés. [8] La purification, une oeuvre individuelle. « Si donc quelqu'un se conserve pur, en s'abstenant de ces choses, il sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à son Maître, propre à toute bonne oeuvre. » Les théories qui ont un effet corrupteur quand elles sont reçues ne doivent pas être acceptées. Il doit se purifier de tout concept erroné qui, s'il est hébergé, l'éloignera de la sûre Parole de Dieu vers des inventions humaines, la dégradation et la corruption. Il faut résister à l'oeuvre accomplie par l'ennemi par les instruments du mal. En approfondissant les Écritures avec beaucoup de prières, il trouvera une voie à suivre, non une voie humaine mais celle qui conduit au ciel. L'oeuvre de purification est une oeuvre individuelle. Personne ne peut la faire pour un autre. « Si donc quelqu'un se conserve pur, en s'abstenant de ces choses, il sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à son Maître. » L'Esprit de Dieu travaillera par le moyen d'instruments humains sanctifiés, qu'il guidera afin qu'ils agissent correctement. La capacité et la grâce leur seront accordées. Les hommes seront remplis d'un fervent désir de prêcher fermement, clairement et résolument les vérités de l'Évangile. [9] 23 à 26. (versets 14-18; chapitre 4:1-5; Colossiens 2:8; Apocalypse 7:3-4) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:1 à 3 et 14:1 à 4. Il n'y a pas de place pour la mauvaise curiosité. Il y a des choses dont nous devons nous préserver. Des lettres arriveront contenant des questions sur le scellement du peuple de Dieu, sur qui sera scellé, combien, et d'autres questions dues à la curiosité. Je crois que nous devons leur répondre qu'ils lisent et parlent des choses qui sont clairement révélées sur ce thème. La Parole de Dieu nous encourage en nous assurant que si nous marchons humblement avec Dieu, nous recevrons des instructions. Mais la curiosité déplacée ne doit pas être encouragée. Nous pourrions remettre le chapitre deux de 2 Timothée à ceux qui sont désireux d'être à l'origine de choses nouvelles ou étranges, produit de l'imagination humaine, ou qui est bien au-dessous des grands et nobles concepts des Saintes Écritures, comme le commun est au-dessous du sacré. Nous pourrions répondre aux questions insensées en disant : « Attendez, et alors nous saurons tout ce qui est essentiel que nous sachions. Notre salut ne dépend pas des sujets secondaires. » [10] 2 Timothée 3 14 et 15. (Actes 16:1-3) La préparation de l'enfance de Timothée. La mère et la grand-mère de Timothée unirent leurs efforts pour le préparer pour Dieu. Quel fut son livre de texte ? La Bible. Paul, son père dans l'Évangile, déclare : « Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres. La foi que la mère et la grand-mère avaient dans les oracles de Dieu fut une illustration constante pour Timothée de la bénédiction qui résulte de l'accomplissement de la volonté de Dieu. Quand Timothée était à peine un jeune homme, Paul l'emmena avec lui comme compagnon de ses labeurs. Celles qui avaient enseigné Timothée dans son enfance jouirent de la récompense de voir l'enfant de leurs soins en étroit compagnonnage avec le grand apôtre. [11] (1 Timothée 4:12) L'influence et la piété de Timothée. Paul aimait Timothée parce que Timothée aimait Dieu. Sa connaissance intelligente de la piété expérimentale et de la vérité, lui donnait de la distinction et de l'influence. La piété et l'influence de sa vie au foyer n'étaient pas de qualité inférieure, mais pures, sensées et sans contamination de faux concepts. L'influence morale de son foyer était solide, sans caprice, sans impulsion, ni variation. La Parole de Dieu était la règle qui guidait Timothée. Il reçut son instruction précepte sur précepte, règle sur règle, un peu ici, un peu là. Des impressions de l'ordre le plus élevé se maintinrent toujours devant son esprit. Celles qui l'instruisirent au foyer coopérèrent avec Dieu pour éduquer ce jeune à porter les responsabilités qui lui reviendraient très tôt. Nous apprécions l'avantage que Timothée eut grâce à un exemple de piété et de sainteté authentiques. La religion était l'atmosphère de son foyer. L'évident pouvoir spirituel de la piété dans la famille le conserva pur dans sa manière de parler et le délivra de tout concept corrupteur. Timothée avait connu les Écritures dès son enfance; il avait reçu le bénéfice des Écritures de l'Ancien Testament et des manuscrits d'une partie du Nouveau, les enseignements et les leçons de Christ. [12] 16. (1 Timothée 3:16; 2 Pierre 1:21) Voir le com. d'EGW sur Jean 17:17. Au-delà de la compréhension limitée. Peut-être y en a-t-il qui pensent qu'avec leur jugement limité ils sont absolument capables de prendre la Parole de Dieu et d'affirmer quelles sont les paroles inspirées et celles qui ne le sont pas. Mes frères dans le ministère, je veux vous avertir pour que vous sortiez de ce terrain. « Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. » Il n'y a aucun homme fini qui vit maintenant -- peu m'importe qui il est et quel poste il occupe --, que Dieu ait autorisé à enlever ou à choisir dans sa Parole. Il est vrai que l'apôtre a dit qu'il y a des thèmes qui sont difficiles à comprendre dans les Écritures; oui, il y en a. Si ce n'était parce qu'il y a des thèmes qui sont difficiles et complexes à comprendre, le sceptique qui maintenant argumente que Dieu a donné une révélation qui ne peut être comprise pourrait bien -- pourrait bien, dis-je --, avoir quelque chose de plus à argumenter. L'infini de Dieu est tellement élevé au-dessus de ce que nous sommes, qu'il est impossible que l'homme comprenne le mystère de la piété. Les anges de Dieu contemplèrent Christ avec étonnement quand il prit sur lui la forme de l'homme et unit humblement sa divinité avec l'humanité pour pouvoir s'occuper des hommes déchus. Ceci étonna les anges célestes. Dieu nous a dit qu'il le fit, et nous devons accepter la Parole de Dieu au pied de la lettre. Bien que nous tentions de raisonner au sujet de notre Créateur : « depuis quand existe-t-il, où le mal fit-il son apparition dans notre monde », et toutes ces choses, nous pourrions raisonner sur elles jusqu'à nous évanouir et nous épuiser par les efforts de notre investigation, et au-delà, il y aurait encore un infini. Nous ne pouvons embrasser de tels thèmes. Aussi, quel est l'homme qui ose prendre la Bible et dire que cette partie est inspirée et cette autre ne l'est pas ? Je préfèrerai qu'on m'arrache les deux bras avant de faire jamais une telle déclaration ou imposer mon jugement sur la Parole de Dieu quant à ce qui est inspiré et ce qui ne l'est pas. Comment l'homme limité saurait-il quelque chose sur ce sujet ? Il doit prendre la Parole de Dieu au pied de la lettre, ensuite l'apprécier telle qu'elle est, l'incorporer à sa vie et la tisser à son caractère. Tout ce qui concerne le salut des hommes est totalement révélé dans la Parole de Dieu, et si nous prenons cette Parole et la comprenons de la meilleure manière possible, Dieu nous aidera à sa compréhension. Les esprits humains, sans l'aide spéciale de l'Esprit de Dieu, considéreront que beaucoup de passages de la Bible sont très difficiles à comprendre, parce qu'il leur manque l'éclaircissement divin. Les hommes ne doivent pas s'occuper de la Parole de Dieu en exaltant leur manière personnelle d'agir, ou leur propre volonté, ou leurs idées personnelles, mais ils doivent s'occuper d'elle avec un esprit docile, humble et saint. Ne tentez jamais d'étudier les Écritures à moins d'être prêts à écouter, à apprendre, à moins de vouloir écouter la Parole de Dieu comme si la voix divine était en train de vous parler directement par les oracles vivants. Ne permettez jamais qu'un homme mortel juge la Parole de Dieu ou décide sur ce qui est inspiré et ce qui ne l'est pas, ou que telle partie est plus inspirée que d'autres. Dieu les avertit de se retirer de ce terrain. Dieu ne leur a pas confié une telle oeuvre. [13] (Exode 3:5) La Parole de Dieu ne doit pas être disséquée. Toute l'éternité sera nécessaire pour déployer les gloires et extraire les précieux trésors de la Parole de Dieu. Ne permettez pas qu'un homme vienne à vous et commence à disséquer la Parole de Dieu, en disant ce qui est une révélation, ce qui est inspiré et ce qui ne l'est pas, sans que vous ne le repreniez. Dites à tous ceux-là qu'ils ne savent simplement pas, qu'ils sont incapables de comprendre ce qui concerne le mystère de Dieu. Ce que nous désirons c'est inspirer la foi. Nous ne voulons pas que quelqu'un dise : « je veux rejeter cela et recevoir ceci », mais nous voulons avoir une foi implicite en la Bible dans son ensemble et telle qu'elle est. Nous vous exhortons à prendre votre Bible, mais ne mettez pas une main sacrilège sur elle, en disant : « ceci n'est pas inspiré » simplement parce que quelqu'un d'autre l'a dit. Ni un seul trait de lettre ni un seul iota ne doivent être enlevés de la Parole. Ne le faites pas, frères ! Ne touchez pas à l'arche ! Ne posez pas votre main sur elle, laissez Dieu la bouger. Il peut le faire, et il agira de telle manière qu'il obtiendra notre salut. Nous voulons que Dieu ait la liberté d'action. Nous ne voulons pas que les idées des hommes le lie. Je connais quelque chose de la gloire de la vie future. Une fois, une soeur m'écrivit pour me demander si je ne pouvais pas lui raconter quelque chose au sujet de la cité de notre Dieu, en plus de ce qu'il y avait dans la Parole. Elle me demanda si je ne pouvais pas lui décrire quelque chose de ses plans. Je lui écrivis que je devais lui dire : « Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. » « Non, lui dis-je, vous ne pouvez la peindre, vous ne pouvez la décrire, et pas même la langue du martyr ne peut commencer à présenter une description de la gloire de la vie future, mais je vais vous dire ce que vous pouvez faire : vous pouvez atteindre le but, remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Vous pouvez mourir au moi; vous pouvez tenter de croître vers la perfection du caractère chrétien en Jésus-Christ. » Voilà notre oeuvre, mais quand les hommes commencent à se mêler de la Parole de Dieu, je veux leur dire d'arrêter parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils sont en train de faire. [14] 2 Timothée 4 1 à 5. (chapitre 2:14-18,23-26; Romains 1:25; Colossiens 2:8) Convertir la vérité en mensonge. Personne ne doit déformer la vérité au moyen de suppositions futiles, en donnant une interprétation obscure et forcée de la Parole. Ils courent ainsi le danger de changer la vérité de Dieu en mensonge. Il y en a qui ont besoin de l'attouchement de l'Esprit divin dans leur coeur. Alors, ils se préoccuperont du message pour le temps présent. Ils n'iront pas à la recherche de preuves humaines, derrière quelque chose de nouveau et d'étrange. Le Sabbat du quatrième commandement est le test pour ce temps. Il y a parmi les jeunes un ardent désir de s'occuper de quelque chose de nouveau, bien que ce soit de très mauvaise qualité. Le Seigneur ne veut pas que l'esprit s'occupe de choses qui ne sont en rien profitables, en cherchant ce qu'il ne trouvera jamais. Il désire que nous recherchions une âme pure et nette, lavée et blanchie dans le sang de l'Agneau. Le manteau blanc de la justice de Christ est ce qui permet au pécheur d'arriver en présence des anges célestes. Ce n'est pas la couleur de ses cheveux, mais la parfaite obéissance à tous les commandements de Dieu qui lui ouvre les portes de la sainte cité. [15] 1 à 7. (chapitre 2:1-4) Fidélité dans le ministère. Paul a presque achevé sa carrière, et il désire que Timothée occupe sa place, en protégeant les églises des fables et des hérésies avec lesquelles Satan et ses instruments s'efforcent de les éloigner de la vérité. Paul l'exhorte à s'écarter des sujets de ce monde et des complications qui l'empêchent de se consacrer complètement à l'oeuvre de Dieu. Il doit endurer avec joie l'opposition, les reproches et les persécutions auxquels sa fidélité l'exposera. Il doit être pleinement loyal à son ministère, en employant chaque moyen de faire le bien à son prochain. [16] 3 et 4. Voir le com. d'EGW sur Actes 20:30; Colossiens 2:8; 1 Jean 4:1. 6 à 9. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 1:1 et 2. 7 et 8. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 14:13. 13 et 14. (Actes 19:33) Alexandre arrête Paul. Paul fut arrêté une autre fois dans la maison d'un disciple de la ville de Troas, et de ce lieu fut conduit rapidement à son emprisonnement final. L'arrestation fut possible grâce aux efforts d'Alexandre, le forgeron, qui s'opposa infructueusement à l'oeuvre de l'apôtre à Éphèse et maintenant, il profita de l'opportunité de se venger de celui qu'il n'avait pas pu dérouter. [17] 13, 16 à 21. Paul fait face à la mort avec courage. Paul achève sa lettre par divers messages personnels, et il répète plusieurs fois sa demande urgente de recevoir la visite de Timothée, si possible avant l'hiver. Il décrit sa solitude due à la désertion de certains amis et l'absence inévitable des autres, et pour que Timothée n'hésite pas, craignant que l'église d'Éphèse ait besoin de son ministère, il déclare qu'il a déjà envoyé Tychique pour qu'il occupe son poste pendant son absence. Après il ajoute cette demande touchante : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j'ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, surtout les parchemins. » Pendant son deuxième emprisonnement, Paul fut arrêté et emmené si rapidement, qu'il n'eut pas le temps de prendre ses quelques livres et parchemins, ni même d'emporter son manteau. Et maintenant, l'hiver approchait et il savait qu'il souffrirait du froid dans sa cellule humide de la prison. Il n'avait pas d'argent pour acheter un autre vêtement. Il savait que sa fin pouvait arriver à n'importe quel moment, et avec son abnégation habituelle, il désirait qu'aucune dépense ne soit faite pour lui. [18] 16 et 17. Paul et Néron face à face. Paul et Néron face à face ! Le visage du monarque portait les marques des passions qui faisaient rage en lui; le visage du prisonnier contait l'histoire d'un coeur en paix avec Dieu et les hommes. Le résulta de systèmes d'éducation opposés furent mis en contraste ce jour-là -- une vie effrénée de complaisance personnelle, et l'autre de sacrifice complet. Là, se trouvaient deux concepts de vie : un égoïsme suprême, qui ne considérait rien comme ayant trop de valeur pour être sacrifié à la complaisance passagère, et la patience désintéressée, prête à livrer même sa vie, si c'est nécessaire, pour le bien des autres. [19] Notes : 1. The Review and Herald 18/7/1907 2. The Youth’s Instructor 10/7/1902 3. The Review and Herald 8/9/1885 4. Manuscript 13, 1888 5. The Review and Herald 5/2/1901 6. The Review and Herald 5/2/1901 7. The Review and Herald 5/2/1901 8. The Review and Herald 28/2/1899 9. The Review and Herald 5/2/1901 10. Lettre 58, 1900 11. Manuscript 117a, 1901 12. Lettre 33, 1897 13. Manuscript 13, 1888 14. Manuscript 13, 1888 15. Lettre 207, 1899 16. The Youth’s Instructor 10/7/1902 17. Sketches From the Life of Paul, p. 305 18. Sketches From the Life of Paul, p. 327 19. The Youth’s Instructor 3/7/1902 Chapitre 56 Tite Tite 1 9 à 11. Voir le com. d'EGW sur Actes 15:1 et 5. Tite 2 8. Voir le com. d'EGW sur Colossiens 4:6. 10. (Philippiens 2:5). Embellir la doctrine de Christ. Pour embellir la doctrine de Christ notre Sauveur, nous devons avoir les mêmes sentiments qui étaient en Christ. Nos goûts et nos aversions, notre désir de nous favoriser au dépens des autres, doivent être vaincus. Que la paix de Dieu gouverne notre coeur. Christ doit être en nous une puissance vivante qui agit. [1] 11. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 4:7 et 1 Pierre 1:22. 14. Voir le com. d'EGW sur Luc 17:10; Romains 3:20 à 31; Galates 5:6. Tite 3 5. Voir le com. d'EGW sur Luc 17:10; Romains 3:20 à 31 Note : 1. Manuscript 39, 1896 Chapitre 57 Philémon Aucun commentaire. Chapitre 58 Hébreux Hébreux 1 3. (Colossiens 1:15; 2:9; 3:10). Voir le com. d'EGW sur Jean 1:14; Actes 1:11; 17:28; Éphésiens 1:20,21; Hébreux 2:14-18). La personnalité de Dieu. Il [Christ] représentait Dieu non comme une essence qui imprégnait la nature, mais comme un Dieu qui a une personnalité. Christ était l'image même de la personne de son Père, et il vint dans notre monde pour restaurer l'image morale de Dieu en l'homme, pour que celui-ci, bien que déchu, puisse parvenir à recevoir, par l'obéissance aux commandements de Dieu, le sceau de l'image divine et du caractère divin, orné de la beauté du charme céleste. [1] 4 à 14. L'omnipotence de Jésus. L'omnipotence du Seigneur Jésus est exposée dans ce langage. Il est présenté à l'étudiant de la Bible comme le Créateur du monde, et son Gouverneur légitime. Dans le premier chapitre des Hébreux, le niveau occupé par les anges et celui occupé par Christ sont mis en contraste. Dieu a prononcé des paroles au sujet de Christ qui ne doivent pas être appliquées aux anges. Ceux-ci sont « des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut. » Mais Christ, en tant que Médiateur, est le grand Ministre de l'oeuvre de rédemption. Le Saint-Esprit est son représentant dans notre monde pour exécuter le propos divin de donner la puissance d'en haut aux hommes déchus afin qu'ils puissent être vainqueurs. Tous ceux qui entrent dans le pacte avec Jésus-Christ, deviennent enfants de Dieu par adoption. Ils sont purifiés par la puissance régénératrice de la Parole, et les anges ont la mission de travailler en leur faveur. [2] 6 et 8. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:1 à 3; Jean 1:1 à 3, 14; Colossiens 2:9. 8. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:1 à 3. 14. Voir le com. d'EGW sur Actes 10:1 à 6; Apocalypse 5:11. Puissance et efficacité pour l'Église. Nous avons besoin de l'action divine pour donner de la puissance et de l'efficacité à l'Église dans ce monde. La famille de Dieu sur la terre, sujette aux tentations et aux épreuves, est très proche de son coeur rempli d'amour. Il a ordonné que la communication entre les êtres célestes et les enfants de Dieu sur cette terre soit maintenue. Des anges sont envoyés des parvis d'en haut pour accomplir un service en faveur de ceux qui seront héritiers du salut. [3] (Jacques 4:8) Les bons anges freinent Satan. Dieu a des anges dont l'oeuvre continuelle est d'attirer ceux qui seront héritiers du salut. Chaque fois que l'un d'eux fait un pas vers Jésus, Jésus fait des pas vers lui. La tâche des anges est de freiner les pouvoirs de Satan. [4] (Éphésiens 6:12) En aide aux âmes tentées. Les anges célestes sont commissionnés pour veiller sur les brebis du troupeau de Christ. Quand Satan, avec ses pièges trompeurs, séduirait si c'était possible même les élus, ces anges mettent en action des influences qui sauveront les âmes tentées si elles prêtent attention à la Parole du Seigneur, comprennent leur danger, et disent : « Non, je n'entrerai pas dans les desseins de Satan. J'ai un Grand Frère sur le trône céleste, qui m'a montré un tendre intérêt, et je ne veux pas attrister son coeur amoureux. Je sais et je suis sûr qu'il veille sur ses enfants et en prend soin comme la prunelle de ses yeux. Son amour ne diminue pas. Je ne blesserai pas le coeur de Christ; je ne risquerai pas de devenir un tentateur pour les autres. » [5] (Apocalypse 5:9-12) Les anges partagent le triomphe final. Les anges agissent comme agents invisibles par le moyen des êtres humains pour proclamer les commandements de Dieu. Les anges ont beaucoup plus à voir avec la famille humaine que ce que beaucoup supposent. Et en parlant des anges : « Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Les saints anges s'uniront au cantique des rachetés. Bien qu'ils ne puissent le chanter par expérience personnelle : « Tu nous a lavés dans son propre sang et tu nous a rachetés pour Dieu », cependant, ils comprennent le grand danger duquel les enfants de Dieu ont été sauvés. N'ont-ils pas été envoyés pour lever une bannière contre l'ennemi ? Ils peuvent sympathiser pleinement avec l'extase glorieuse de ceux qui ont vaincu par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage. [6] Des anges coopèrent avec les agents humains. De saints agents officiant dans le ciel sont en train de coopérer avec des instruments humains pour conduire tous ceux qui aiment la vérité et la droiture dans des sentiers sûrs. La plus grande joie des anges célestes est d'étendre le bouclier de leur tendre amour sur les âmes qui reviennent à Dieu; et Satan lutte obstinément pour retenir chaque âme qui a connu la lumière et a reçu des évidences. Son désir féroce et implacable est de détruire autant d'âmes que possible. Préférez-vous être sous sa bannière ? Les instruments angéliques se maintiennent fermes et déterminés pour qu'il n'ait pas la victoire. Ils récupéreraient chaque âme de notre monde qui est sous l'étendard de Satan si ces pauvres âmes ne cherchaient pas, avec empressement, de se maintenir hors et loin de l'atteinte de leur ministère miséricordieux et de leur pouvoir secourable. Leur profond et fervent amour pour les âmes, pour lesquelles Christ est mort, surpassent toute mesure. Ils désirent que ces âmes trompées soient éclairées afin qu'elles puissent résister et briser la fascination que Satan exerce sur elles. Si seulement elles contemplaient Jésus durant un instant, elles discerneraient vraiment et sincèrement l'amour qui a été exprimé dans le sacrifice qui a été fait pour elles ! Ah, si elles pouvaient seulement voir les efforts décidés de Satan pour éclipser de son ombre infernale chaque rayon de lumière qui pourrait arriver à l'esprit et au coeur des personnes qui sont maintenant mortes par leurs infractions et dans le péché ! Ah, si elles pouvaient de réveiller de leur torpeur, comme le monde se réveillera bientôt au son de la trompette de Dieu qui annoncera son apparition ! Les anges sont en train de retenir les agents destructeurs, car ils portent un intérêt intense aux fils rebelles, et ils désirent les aider à revenir au bercail, dans la sécurité et la paix, pour qu'ils puissent être finalement vainqueurs et sauvés, éternellement sauvés avec la famille de Dieu dans le ciel. [7] (Jean 17:21) L'atmosphère céleste amenée à la terre. La mission de ces êtres célestes est de préparer les habitants de ce monde à devenir des enfants de Dieu, purs, saints, immaculés. Mais les hommes, bien qu'ils professent être des disciples de Christ, n'adoptent pas une attitude qui leur permet de comprendre cette mission, et faciliter ainsi la tâche des messagers célestes. Les anges, qui contemplent continuellement le visage du Père céleste, préfèreraient demeurer près de Dieu, dans l'atmosphère pure et sainte du ciel; mais une oeuvre doit être accomplie pour apporter cette atmosphère céleste aux âmes qui sont tentées et éprouvées, pour que Satan ne les mette pas dans l'incapacité d'entrer dans les parvis célestes. Les principautés et les puissances des lieux célestes s'unissent à ces anges dans leur mission en faveur de ceux qui seront héritiers du salut. Mais comme il est triste que cette oeuvre soit perturbée par l'obstination, la rudesse, la mentalité mondaine des hommes et des femmes qui désirent tant atteindre leurs propres buts de satisfaire leurs désirs, et qui perdent de vue la Parole de Dieu qui devrait être leur instructeur et leur guide. Le Seigneur assigne à chaque ange sa tâche pour ce monde déchu. L'aide divine est accordée aux hommes et aux femmes. Ils ont l'occasion de coopérer avec les êtres célestes pour être des collaborateurs avec Dieu. La possibilité d'acquérir l'aptitude de se présenter devant Dieu pour contempler son visage est placée devant eux. Les anges célestes font des efforts pour que la famille humaine s'unisse dans une fraternité étroite, une unité décrite par Christ comme celle existant entre le Père et le Fils. Comment, les hommes qui sont si favorisés par Dieu, peuvent-ils cesser d'apprécier leurs opportunités et leurs privilèges ? Comment peuvent-ils refuser d'accepter l'aide divine qui leur est offerte ? Comme il est facile pour les êtres humains de gagner s'ils ne perdent pas de vue l'éternité ! Les instruments sataniques sont toujours en train de lutter pour dominer l'esprit humain; mais les anges de Dieu sont continuellement en action pour fortifier les mains faibles et donner vigueur aux genoux paralysés de tous ceux qui viennent à Dieu à la recherche de son aide. [8] La ligne de communication céleste. Les anges du Seigneur communiquent avec le peuple de Dieu et ils sont ses gardiens. Ils font reculer les puissances des ténèbres pour qu'elles n'exercent aucune domination sur ceux qui sont héritiers du salut. Agissons-nous en harmonie avec les anges ? C'est la ligne de communication que le Seigneur a posée avec les fils des hommes. [9] Une oeuvre spéciale pour chaque ange. Le Seigneur Jésus a une mission spéciale assignée à chaque membre de la famille angélique. Les êtres humains ont aussi une oeuvre qui leur est attribuée en faveur de leurs propres âmes et de celles de ceux qui sont sauvés par leur influence. Les anges de Dieu rendront l'oeuvre des hommes efficace. Ils ont un désir intense de voir les êtres humains aller là où ils peuvent trouver un refuge. Les anges prirent continuellement soin de Christ depuis sa naissance jusqu'à ce qu'il soit reçu dans les parvis célestes. Les anges agissent à travers les êtres humains qui seront poussés à conduire les pécheurs à Dieu. Oh, si ceux qui hésitent entre deux opinions pouvaient seulement comprendre les êtres qui agissent continuellement pour neutraliser les armées de la puissance des ténèbres ! Satan essaye d'intercepter chaque rayon de lumière venant des messagers de Dieu, en présentant des avantages ou des obstacles terrestres, et d'autres méthodes variées pour faire échouer les desseins de Dieu. Mais si nous pouvions écarter le rideau et si les yeux qui sont maintenant aveugles aux êtres invisibles pouvaient voir par une vision spirituelle restaurée le conflit qui se livre continuellement à cause des âmes qui périssent loin de Christ, comme les êtres de ce monde agiraient différemment ! On avancerait de manière décidée. Toute leur influence pour le bien serait placée sans retard du côté de Christ. Elles contempleraient l'intérêt intense des anges de Dieu en faveur des âmes qui gaspillent les opportunités et les privilèges de grande valeur pour elles maintenant, pour atteindre une connaissance expérimentale de Dieu et de Jésus-Christ qu'il a envoyé. [10] Hébreux 2 9. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:21 et 22, 29. 10. (Chapitre 5:8,9; Ésaïe 53:10) La séparation des pouvoirs divins. Le Capitaine de notre salut fut élevé à la perfection par les souffrances. Son âme fut amenée à devenir une offrande pour le péché. Il fut nécessaire qu'une obscurité terrible enveloppe celle-ci car l'amour et la faveur du Père lui furent retirés parce qu'il occupait la place du pécheur, et chaque pécheur doit expérimenter cette obscurité. Le Juste dut souffrir la condamnation et la colère de Dieu non comme une vengeance, car le coeur de Dieu endura une douleur extrêmement intense quand son Fils -- sans aucun péché -- souffrit le châtiment du péché. Cette séparation des puissances divines ne se reproduira jamais dans les siècles à venir. [11] 14. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:50; Jean 3:14 à 17. Satan vaincu à la croix. Il [Christ] a vaincu Satan dans la même nature que celle sur laquelle Satan a obtenu la victoire en Éden. L'ennemi fut vaincu par Christ dans sa nature humaine. La puissance de la Divinité du Sauveur était cachée. Il a vaincu dans la nature humaine, en dépendant de Dieu pour obtenir la puissance. [12] (Chapitre 12:3; Genèse 3:15; 2 Timothée 1:10; 1 Pierre 2:24) Christ triomphe de la mort. Christ fut cloué à la croix, mais il remporta la victoire. Toute la force du mal se concentra dans un effort pour détruire Celui qui était la Lumière du monde, la Vérité qui rend les hommes sages à salut; mais cette alliance n'obtint aucun avantage. À chacun de ses progrès, Satan se rapprochait de sa ruine éternelle. Christ était sans doute en train de souffrir l'opposition des pécheurs contre lui; mais chaque angoisse due à la souffrance qu'il portait contribuait à détruire la base du royaume de l'ennemi. Satan blessa le talon de Christ, mais Christ blessa la tête de Satan. Le Sauveur détruisit par sa mort celui qui avait le pouvoir de la mort. La mort fut vaincue par l'acte même où elle s'appropriait de sa proie, car Christ en mourant « a mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Évangile ». Le Fils de Dieu ne fut jamais autant aimé de son Père, de la famille céleste et des habitants des mondes non déchus, que lorsqu'il s'humilia lui-même pour supporter l'ignominie, l'humiliation, la honte et les outrages. En devenant Celui qui portait le péché, Il ôta de la race humaine la malédiction du péché. Il subit dans son propre corps le châtiment sur lequel était basé le pouvoir de Satan sur la race humaine : le péché. [13] 14 à 18. (chapitre 1:3; Jean 1:1-3,14; Philippiens 2:5-8) Voir le com. d'EGW sur Marc 16:6; Luc 22:44; Romains 5:12 à 19; Actes 3:1 à 3. Dieu a atteint l'humanité par l'humanité. Seul Christ pouvait représenter la Divinité. Celui qui avait été dans la présence du Père depuis le commencement, Celui qui était l'image même du Dieu invisible, était le seul capable d'accomplir cette oeuvre. Aucune description ne pouvait révéler Dieu au monde. Dieu lui-même devait se manifester à l'humanité par une vie de pureté, de confiance parfaite et de soumission à la volonté de Dieu, une vie d'humiliation que même le séraphin le plus élevé du ciel aurait évitée. Dieu lui-même devait se révéler à l'humanité. Pour cela, notre Sauveur couvrit sa divinité de l'humanité. Il employa les facultés humaines, car ce n'est qu'ainsi qu'il pouvait être compris par l'humanité. Seule l'humanité pouvait atteindre l'humanité. Il vécut le caractère de Dieu à travers le corps humain que Dieu lui avait préparé. Il bénit le monde en vivant dans la chair humaine la vie de Dieu, en démontrant ainsi qu'il avait le pouvoir d'unir l'humanité à la Divinité. [14] Christ prit notre place dans l'univers. Il prit notre place sous l'impulsion puissante de son amour, et il invita le Gouverneur de toutes choses à le traiter comme le représentant de la famille humaine. Il s'identifia avec nos intérêts. Il découvrit sa poitrine pour recevoir le coup de la mort; il prit la culpabilité de l'homme et son châtiment, et offrit à Dieu un sacrifice complet à la place de l'homme. En vertu de son expiation, il a le pouvoir d'offrir à l'homme une justice parfaite et un salut total. Quiconque croit en lui comme Sauveur personnel, ne périra pas mais il obtiendra la vie éternelle. [15] Christ rencontra l'homme comme homme. Christ laissa les cours royales du ciel pour venir dans notre monde afin de représenter le caractère de son Père, et aider ainsi l'humanité à redevenir loyale. L'image de Satan était sur les hommes, et Christ vint leur donner le pouvoir moral et l'efficacité. Il vint comme un faible bébé portant l'humanité que nous portons : « puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même ». Il ne pouvait pas venir sous la forme d'un ange; car, à moins qu'il ne rencontre l'homme en tant qu'homme, et rende témoignage par sa relation avec Dieu, qui ne lui avait pas donné un pouvoir différent de celui qui nous est donné, Il ne pouvait pas être un exemple parfait pour nous. Il vint humblement pour que l'être le plus humble de la terre ne puisse avoir aucune excuse de sa pauvreté ou de son ignorance, et dise : « Ces choses m'empêchent d'obéir à la loi de Jéhovah. » Christ revêtit sa divinité de l'humanité pour que l'humanité puisse s'approcher de l'humanité, pour qu'il puisse vivre avec l'humanité et porter toutes les épreuves et les afflictions de l'homme. « Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. » Dans son humanité, il comprit toutes les tentations qui assaillent l'homme. [16] (1 Timothée 2:5; 1 Jean 2:1-2; Apocalypse 3:4) La gloire discrète de Christ homme. Quand nous contemplons Christ avec les yeux de la foi, nous ressentons le besoin de devenir purs en pensée et saints de caractère. Christ nous invite à nous approcher de lui, et il promet qu'il s'approchera de nous. En le contemplant nous voyons le Dieu invisible qui revêtit sa divinité de l'humanité pour que par l'humanité il puisse exhaler une gloire discrète et modérée, afin que nos yeux puissent reposer sur lui et que nos âmes ne soient pas détruites par la plénitude de sa splendeur. Nous contemplons Dieu à travers Christ, notre Créateur et Rédempteur. Nous avons le privilège de contempler Jésus par la foi et de Le voir debout parmi l'humanité près du trône éternel. Il est notre Avocat qui présente nos prières et nos offrandes comme des sacrifices spirituels devant Dieu. Jésus est la grande victime expiatoire sans péché, et par ses mérites Dieu et les hommes peuvent dialoguer. Christ a porté son humanité dans l'éternité. Il se tient devant Dieu comme représentant de notre race. Quand nous sommes vêtus de la robe des noces de sa justice nous devenons un avec lui, et il dit de nous : « Ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes. » Ses saints le contempleront dans sa gloire, sans qu'un voile opaque s'interpose. [17] (Ésaïe 59:20) La nature humaine, mais pas son état pécheur. Il [Christ] devait occuper son poste à la tête de l'humanité en prenant la nature, mais pas l'état pécheur de l'homme. Dans le ciel on entendit la voix : « Un rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob qui se convertiront de leurs péchés, dit l'Éternel. » [18] (Chapitre 9:11-14,22; Ruth 4:13,14) Le Dieu des vivants et des morts. En tant que porteur du péché, prêtre et représentant de l'homme devant Dieu, il [Christ] fit partie de la vie de l'humanité en portant notre chair et notre sang. La vie est dans le courant vivant et vital du sang, lequel fut donné pour la vie du monde. Christ a accompli une expiation complète en donnant sa vie pour nous racheter. Il naquit sans une tache de péché; mais il vint au monde dans la ressemblance de la famille humaine. Il n'eut pas un corps seulement en apparence, mais il prit la nature humaine en participant à la vie de l'humanité. En accord avec la loi que Christ lui-même donna, l'héritage qui fut perdu par la transgression fut racheté par le plus proche parent. Jésus-Christ laissa de côté sa robe et sa couronne royales, et revêtit sa divinité avec l'humanité pour devenir le Substitut et le Garant de l'humanité, pour qu'en mourant dans l'humanité il puisse par sa mort détruire celui qui avait la puissance de la mort. Il n'aurait pas pu le faire en tant que Dieu; mais Christ pouvait mourir en venant en tant qu'homme. Par le moyen de la mort, il a vaincu la mort. La mort de Christ emmena à la mort celui qui avait la puissance de la mort, et il ouvrit les portes de la tombe pour tous ceux qui le reçoivent comme leur Sauveur personnel. Christ proclama sur le sépulcre ouvert de Joseph : « Je suis la résurrection et la vie. » Lui, le Rédempteur du monde, blessa la tête du serpent, le dépouillant de tout pouvoir pour qu'il ne fasse jamais sentir aux hommes son dard de scorpion, car il a révélé la vie et l'immortalité. Les portes de la vie éternelle restent ouvertes de part en part pour tous ceux qui croient en Jésus-Christ. Tous les croyants qui sont passés par la mort naturelle ont la vie éternelle en eux, la vie de Jésus-Christ, pour avoir mangé et bu le sang du Fils de Dieu. En mourant, Jésus a fait qu'il soit impossible que ceux qui croient en lui meurent éternellement. Christ vécut et mourut comme un homme, pour pouvoir être Dieu tant pour les vivants que pour les morts, pour que les hommes qui croient en lui ne perdent pas la vie éternelle. La vie des hommes et des femmes est précieuse pour Dieu, car Christ a racheté cette vie en mourant pour eux. Il fut ainsi possible pour nous d'atteindre l'immortalité. [19] Créateur et créature unis en Christ. Le Créateur et la créature, le divin et l'humain s'unirent en Christ. La nature de Dieu, dont la loi avait été transgressée, et la nature d'Adam, le transgresseur se rencontrèrent en Jésus : le Fils de Dieu et le Fils de l'Homme. Et ayant payé de son propre sang le prix de la rédemption, ayant expérimenté ce que l'homme ressent, ayant affronté et vaincu la tentation en faveur de l'homme, et ayant porté la honte, la culpabilité et la charge du péché -- bien qu'il n'avait pas péché --, il devint l'Avocat et l'Intercesseur de l'homme. Quelle grande sécurité nous avons là pour l'âme tentée qui lutte, quelle grande sécurité pour l'univers qui contemple cette scène : Christ, souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle ! [20] La mentalité édénique de l'homme est restaurée. Jésus se fit homme pour pouvoir être le médiateur entre l'homme et Dieu. Il revêtit sa divinité de l'humanité, se mit en relation avec la race humaine pour qu'avec son grand bras humain il puisse embrasser l'humanité, et avec son bras divin, il puisse s'accrocher au trône de la Divinité. Il le fit pour pouvoir restaurer en l'homme la mentalité originelle qu'il perdit en Éden par la tentation séduisante de Satan, pour que l'homme puisse réaliser, pour son bien présent et éternel, qu'il doit obéir aux commandements de Dieu. La désobéissance ne correspond pas à la nature que Dieu donna à l'homme en Éden. [21] (2 Pierre 1:4) Une culture divine pour les chrétiens. La culture divine apporte la perfection. Si l'oeuvre est menée à bien en relation avec Dieu, grâce à Christ, l'être humain remportera victoire et honneur, jour après jour, dans la bataille. Il vaincra avec la grâce impartie et il sera placé dans une position avantageuse. Dans sa relation avec Christ, il sera os de ses os, chair de sa chair; il sera un avec Christ, dans une relation particulière, parce que Christ prit la nature humaine de l'homme, et fut soumis à la tentation en mettant en danger, pour ainsi dire, ses attributs divins. Satan, par de constants subterfuges et manigances étranges de son invention, tenta de faire succomber le Christ à la tentation. L'homme doit cheminer sur le terrain que Christ parcourut. Ainsi, comme Christ a vaincu chaque tentation que Satan présenta, l'homme doit aussi vaincre. Et ceux qui s'efforcent avec ferveur de vaincre parviennent à une unité avec Christ que les anges célestes ne pourront jamais connaître. La culture divine des hommes et des femmes n'atteindra sa plénitude que s'ils participent à la nature divine. Ainsi, ils peuvent vaincre comme Christ a vaincu en leur faveur. L'homme déchu peut être placé dans une situation avantageuse par la grâce qui lui est accordée. Il peut s'élever à la victoire spirituelle par des efforts, une confiance patiente, la foi en Jésus-Christ, la pratique fidèle du bien. [22] L'obéissance parfaite est possible par Christ. Christ vint sur la terre pour prendre l'humanité et être le représentant de l'homme, pour montrer dans le conflit avec Satan, que l'homme tel que Dieu le créa -- en relation avec le Père et le Fils --, pouvait obéir à chaque ordre divin. [23] 16 (Philippiens 2:5-8) Jésus l'ami des pécheurs. Jésus ne vint pas au monde comme un ange de lumière. S'il était venu de cette manière, nous n'aurions pas pu supporter sa gloire. Un ange dans la tombe de Christ manifesta une clarté si extraordinaire que les gardiens romains tombèrent impuissants sur le sol. Quand l'ange vint du ciel, il dissipa les ténèbres qui étaient sur son passage, et les sentinelles ne purent résister à sa gloire. Elles tombèrent sur le sol comme mortes. Si Jésus était venu avec la gloire d'un ange, sa clarté aurait mis fin à la faible vie des hommes mortels. Jésus se dépouilla de sa gloire à cause de nous; il revêtit sa divinité de l'humanité pour pouvoir atteindre l'humanité, pour que sa présence personnelle puisse être parmi nous, afin que nous puissions savoir qu'il connaît toutes nos épreuves et sympathise avec nos douleurs, pour que chaque fils et fille d'Adam puisse comprendre que Jésus est l'Ami des pécheurs. [24] Pas la nature des anges mais celle de l'homme. Le Seigneur Jésus fit un grand sacrifice pour rencontrer l'homme là où il se trouvait. Il ne prit pas la nature des anges. Il ne vint pas sauver les anges. Il aide la descendance d'Abraham. « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Christ aide l'humanité en prenant la nature humaine. [25] 17. (Philippiens 2:7,8; Colossiens 2:10; 2 Pierre 1:4) Voir le com. d'EGW sur Actes 4:14 à 16. Christ prit l'humanité avec lui. Par son obéissance à tous les commandements de Dieu Christ a accompli la rédemption de l'homme. Il ne l'a pas fait en sortant de lui-même pour entrer dans un autre, mais en prenant l'humanité en lui-même. De cette manière Christ donna à l'humanité une existence qui provient de lui-même. L'oeuvre de la rédemption est de porter l'humanité en Christ, faire que la race déchue soit une avec la Divinité. Christ prit la nature humaine pour que les hommes puissent être un avec lui comme lui est un avec le Père, pour que Dieu aime l'homme comme il aime son Fils unique, pour que les hommes soient participants de la nature divine et soient complets en lui. [26] 18. (Chapitre 4:15; 5:7-8; Jean 14:30) Voir le com. d'EGW sur Matthieu 4:1 à 11; 1 Jean 2:1. La sensibilité raffinée de Jésus. Ah, si nous pouvions comprendre la signification de ces paroles concernant Christ : « tenté dans ce qu'il a souffert ». Bien qu'il est vrai qu'il était libre de toute souillure du péché, la sensibilité raffinée de sa nature sainte faisait que le contact avec le péché fut indiciblement douloureux pour lui; cependant, comme il avait la nature humaine sur lui, il affronta le grand apostat face à face, et il résista seul à l'ennemi de son trône. Christ n'a pas même abdiqué en pensée devant la puissance de la tentation. Satan trouve dans les coeurs humains un point où il peut prendre pied; un désir pécheur caressé par lequel ses tentations affirment leur pouvoir. Mais Christ a déclaré au sujet de lui-même : « Le prince du monde vient. Il n'a rien en moi. » Les tempêtes de la tentation rugirent sur lui, mais elles ne parvinrent pas à l'écarter de sa loyauté envers Dieu. [27] Jésus ne fut pas entraîné ni forcé à pécher. Avons-nous oublié que Jésus, la Majesté du ciel fut tenté dans ce qu'il a souffert ? Jésus ne permit pas que l'ennemi le traîne dans la boue de l'incrédulité, ni le force à entrer dans la fange du découragement et du désespoir, mais beaucoup d'âmes sont moralement faibles parce qu'elles n'accomplissent pas les paroles de Christ. [28] Le pouvoir est assuré aux enfants de la foi. Christ dut faire face avec la faiblesse humaine aux tentations de celui qui possédait les facultés de la nature supérieure que Dieu a donnée à la famille des anges. Mais l'humanité de Christ était unie à la Divinité, et avec cette force, il supporta toutes les tentations que Satan put accumuler contre lui, cependant, il conserva son âme sans contamination du péché. Et ce pouvoir pour vaincre, il veut le donner à chaque fils et fille d'Adam qui veut accepter par la foi les attributs justes du caractère de Christ. [29] Hébreux 3 1 à 3. (Chapitre 1:6-8; 2:14-18; Philippiens 2:5-8) Un châtiment plus grand que celui d'Israël. À cause de l'incrédulité envers Christ, origine et fondement de tout le système judaïque, un châtiment plus grand que celui qui tomba sur le peuple incrédule dans le désert tombera sur les hommes. Moïse était le prophète par lequel Dieu communiquait avec l'Église dans le désert; mais bien que Moïse fut grand, le Fils de Dieu qui édifia la maison est encore plus grand que lui. La présence de Jésus-Christ, caché dans la nuée pendant le jour et dans la colonne de feu pendant la nuit, suivit ce peuple tandis qu'il errait dans le désert. L'ange de l'alliance vint au nom de Dieu, en tant que Chef invisible d'Israël. Le Fils de Dieu établi sur sa maison est plus grand que Moïse, plus grand que l'ange le plus important. Il porte le nom de Jéhovah sur sa mitre, tandis que sur sa poitrine est écrit le nom d'Israël. Christ prit l'humanité pour que son humanité puisse atteindre l'humanité. Il s'humilia lui-même en prenant la forme de l'homme et il se fit serviteur; mais en tant que Fils de Dieu, il est plus grand que les anges. Les hommes peuvent devenir participants de la nature divine par le moyen de la vie humaine de Christ. En tant que Majesté du ciel, il fut exalté au-dessus des anges, et dans son oeuvre de rédemption il porta avec lui tous ceux qui l'ont reçu et ont cru en son nom. [30] 3. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:14. 6. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:14; Apocalypse 3:3. 12. (chapitre 11:6) N'encouragez pas l'incrédulité. Il n'y a aucun encouragement pour l'incrédulité. Le Seigneur manifeste sa grâce et son pouvoir continuellement, et ceci doit nous enseigner qu'il est toujours avantageux, dans toutes les circonstances, d'encourager la foi, de parler de la foi, d'agir avec foi. Nous ne devons pas permettre que nos coeurs et nos mains s'affaiblissent en permettant que les suggestions des esprits incrédules plantent dans nos coeurs les semences du doute et de la méfiance. [31] Étudiez pour croire et obéir. Le Seigneur agit en collaboration avec la volonté et l'action de l'être humain. Chaque personne a le privilège et le devoir d'accepter ce que Dieu dit, croire en Jésus comme Sauveur personnel et répondre immédiatement et avec empressement aux propositions miséricordieuses que Dieu fait. L'homme doit étudier pour croire et obéir aux instructions divines des Écritures. Il doit baser sa foi non sur les sentiments mais sur les évidences de la Parole de Dieu. [32] 14. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:15. Hébreux 4 1. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 5:11. 9 et 11. Voir le com. d'EGW sur Proverbes 31:27. Le repos obtenu par le travail. Le repos dont il est question ici est le repos de la grâce qui s'obtient en suivant la prescription « travaille diligemment ». Ceux qui apprennent de Jésus l'humilité et la douceur, trouvent du repos dans l'expérience de la mise en pratique des leçons de Christ. Le repos ne s'obtient pas dans l'indolence, l'égoïsme et la recherche des plaisirs. Ceux qui ne sont pas disposés à servir fidèlement, aimablement et avec ferveur le Seigneur ne trouveront pas le repos spirituel ni dans cette vie ni dans la vie future. Le travail diligent est le seul qui procure la paix et la joie dans le Saint-Esprit : le bonheur sur cette terre et la gloire dans l'haut-delà. Donc, travaillons. Prononcez souvent des paroles qui fortifient et inspirent ceux qui vous écoutent. Nous sommes trop indifférents dans notre relation mutuelle. Nous oublions que nos collaborateurs ont souvent besoin de paroles d'espérance et d'encouragement. Quand quelqu'un est en difficulté, allez lui donner des paroles de consolation. C'est cela l'amitié authentique. [33] 12. Voir le com. d'EGW sur Jean 17:17. Faites obstacle aux excès du moi. La vérité pratique doit agir dans la vie, et la Parole, comme une épée à double tranchant, doit couper l'excès du moi qu'il y a dans notre caractère. [34] Le pouvoir transformateur de la Parole. La Parole rend l'orgueilleux humble, le pervers doux et contrit, le désobéissant obéissant. Les habitudes pécheresses, naturelles pour l'homme, sont entremêlées de pratiques journalières, mais la Parole coupe la concupiscence charnelle, elle discerne les pensées et les intentions de l'esprit; elle sépare les jointures et la moelle coupant la concupiscence de la chair et faisant que les hommes soient disposés à souffrir pour leur Seigneur. [35] 13. Voir le com. d'EGW sur Proverbes 16:2; Apocalypse 3:1 à 4; 20:12 et 13. 14. (Chapitre 3:6,14; 10:23) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:3. Points à examiner. Quelle est notre profession de foi ? Nous professons être disciples de Christ. Nous prétendons être chrétiens. Révélons-nous donc une ressemblance avec Christ ? Servons-nous intelligemment le Seigneur ? L'amour de Dieu jaillit-il constamment de nous vers les autres ? Confessons-nous notre Rédempteur par nos actes et nos paroles ? Mettons-nous nos vies en conformité avec ses saints principes ? Sommes-nous purs et immaculés ? Les chrétiens doivent maintenir ferme jusqu'à la fin le principe de leur foi. La profession de foi n'est pas suffisante. Ils doivent supporter patiemment toutes les épreuves et résister vaillamment à toutes les tentations. La foi seule peut se maintenir en soumettant la religion chrétienne à l'épreuve de la pratique, en démontrant de cette manière le pouvoir transformateur de la religion et de la fidélité de ses promesses. [36] 14 à 16. (chapitre 2:17; 7:24-26; Romains 8:34; 1 Jean 2:1) Aspects du sacerdoce de Christ. Le Fils de Dieu a accompli sa promesse, et il est allé aux cieux pour assumer le gouvernement de l'armée céleste. Il a accompli un aspect de son sacerdoce en mourant sur la croix pour la race déchue. Maintenant il est en train de réaliser un autre aspect : il plaide auprès du Père pour le cas du pécheur repenti et croyant, en présentant à Dieu les offrandes de son peuple. Le jugement du monde lui a été confié parce que, ayant pris la nature humaine, il a remporté la victoire sur les tentations de l'ennemi dans cette nature, et parce qu'il a la perfection divine. Le cas de chacun sera révisé devant lui, et la sentence qui donnera à chacun selon ses oeuvres sera prononcée. [37] 15. (Chapitre 3:14; Matthieu 4:1-11; 19:17; Jean 10:30; 2 Pierre 1:4; Apocalypse 3:21) Voir le com. d'EGW sur Marc 16:6; Jean 1:1 à 3, 14; Romains 5: 12 à 19; Colossiens 2:9 et 10; 1 Jean 2:1. Il n'y avait aucune trace d'imperfection en Christ. Ceux qui pensent qu'il n'était pas possible que Christ pèche, ne peuvent pas croire qu'il prit réellement sur lui la nature humaine. Christ ne fut-il pas réellement tenté par Satan, non seulement dans le désert mais durant toute sa vie, de l'enfance jusqu'à l'âge adulte ? Il fut tenté en toutes choses comme nous le sommes, et comme il résista avec succès à toutes les sortes de tentations, il donna un exemple parfait à l'homme, et par l'ample provision que Christ fit, nous pouvons devenir « participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise ». Jésus dit : « Celui qui vaincra, je le fera asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. » C'est là le commencement de notre confiance, que nous devons maintenir ferme jusqu'à la fin. Si Jésus résista aux tentations de Satan, il nous aidera à résister. Il est venu pour apporter la puissance divine qui se combine à l'effort humain. Jésus fut libre de tout péché et de toute erreur. Il n'y avait pas une seule trace d'imperfection dans sa vie et son caractère. Il maintint une pureté immaculée dans les circonstances les plus difficiles. Il est vrai qu'il déclara : « Il n'y a de bon que Dieu seul », mais il dit aussi : « Moi et le Père nous sommes Un. » Jésus parle de lui-même et du Père en tant que Dieu, et il affirme avoir une justice parfaite. [38] L'obéissance d'un Dieu ou d'un homme ? La victoire de Christ et son obéissance sont celles d'un authentique être humain. Nous tombons dans bien des erreurs quant à nos conclusions à cause de nos concepts erronés sur la nature humaine de notre Seigneur. Quand nous donnons à sa nature humaine un pouvoir qu'il n'est pas possible à l'homme d'avoir dans ses conflits avec Satan, nous détruisons l'intégrité de son humanité. Il impute grâce et pouvoir à tous ceux qui le reçoivent par la foi. L'obéissance de Christ à son Père fut la même que celle exigée de l'homme. L'homme ne peut vaincre les tentations de Satan sans que la puissance divine soit combinée à l'instrument [humain]. C'est ce qui arriva dans le cas de Jésus : il pouvait s'accrocher au pouvoir divin. Il ne vint pas dans notre monde pour obéir à un Dieu supérieur en tant que Dieu inférieur, mais comme un homme pour obéir à la sainte loi de Dieu, et c'est pour cela qu'il est notre exemple. Le Seigneur Jésus ne vint pas dans notre monde pour révéler ce qu'un Dieu pouvait faire, mais ce qu'un homme pouvait faire par le moyen de la foi en la puissance de Dieu pour le fortifier dans chaque urgence. L'homme doit être participant de la nature divine et vaincre par la foi chaque tentation qui l'assaille. Le Seigneur demande maintenant que chaque fils et fille d'Adam le servent, par la foi en Jésus-Christ, dans la nature humaine que nous avons maintenant. Le Seigneur Jésus a jeté un pont sur l'abîme créé par le péché. Il a uni la terre au ciel, l'homme fini au Dieu infini. Jésus, le Rédempteur du monde, peut seulement garder les commandements de Dieu de la même manière que l'humanité peut les garder. [39] (Chapitre 2:14) Christ se maintient au niveau de l'humanité. Satan pensait que par ses tentations il pourrait tromper le Rédempteur du monde pour qu'il fasse un mouvement téméraire et manifeste son pouvoir divin. Pour le Prince de la vie ce fut une tâche difficile que celle de mener à bien le plan qu'il avait commencé pour le salut de l'homme en revêtant sa divinité de l'humanité. Il avait reçu l'hommage des cours célestes et il était habitué au pouvoir absolu. Il lui était aussi difficile de se maintenir au niveau de l'humanité, qu'il l'est pour l'homme de s'élever au-dessus du niveau de sa nature dépravée et d'être participant de la nature divine. Christ fut soumis à l'épreuve la plus dure, laquelle exigea la puissance de toutes ses facultés pour résister à l'inclination -- quand il fut en danger -- d'utiliser sa puissance pour se libérer de la menace et triompher ainsi du pouvoir du prince des ténèbres. Satan montra sa connaissance des points faibles du coeur humain, et il mit tout son pouvoir en action pour profiter des faiblesses de l'humanité que Christ avait prise pour vaincre ses tentations à la place de l'homme. [40] Aucune adaptation particulière à l'obéissance. Nous ne devons pas considérer l'obéissance de Christ, en elle-même, comme quelque chose à quoi il était particulièrement adapté à cause de sa nature spéciale et divine, car il était devant Dieu comme représentant de l'homme et il fut tenté en tant que Substitut et Garant de l'homme. Si Christ avait eu un pouvoir spécial dont l'homme ne dispose pas, Satan en aurait tiré un avantage. L'oeuvre de Christ fut de dépouiller Satan de ses prétentions de dominer l'homme et il ne pouvait le faire que sous la forme où il vint : comme un homme, tenté comme un homme, et qui fut obéissant comme un homme. [41] (2 Corinthiens 5:19) Dieu supporta la tentation en Christ. Dieu était en Christ sous forme humaine, et il supporta toutes les tentations qui assaillent l'homme. À cause de l'homme, il participa aux souffrances et aux épreuves de la nature humaine affligée. [42] 15 et 16. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 2:18. 16. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 3:13 à 17. Hébreux 5 5 et 6. (chapitre 4:15,16; 1 Jean 2:1) Christ destiné au sacerdoce. Christ ne se glorifia pas lui-même en devenant Souverain Sacrificateur. Dieu le destina au sacerdoce. Il devait être un exemple pour toute la famille humaine. Il se qualifia pour être non seulement le représentant de la race humaine, mais son Avocat, afin que chaque âme, si elle le désire, puisse dire : « J'ai un Ami au tribunal. Il est un Souverain Sacrificateur qui peut s'émouvoir du sentiment de nos faiblesses. » [43] 7 et 8. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:18. 8 et 9. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:10. 9 à 12. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 3:1 et 2. Hébreux 6 19 (chapitre 10:19,20; 11:27) Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:51. Une foi qui traverse le voile. Notre foi doit aller au-delà du voile, et voir les choses invisibles. Personne ne peut regarder pour vous. Vous devez contempler personnellement. Au lieu de murmurer pour les bénédictions qui sont retenues, souvenons-nous et apprécions les bénédictions déjà accordées. [44] Hébreux 7 17. (Genèse 14:18-20; Psaume 110:4) Un Souverain Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek. Le souverain sacrificateur devait représenter Christ d'une manière spéciale, lequel devrait devenir le Souverain Sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek. Cet ordre de sacerdoce ne devait être ni transmis ni supplanté par un autre. [45] 22. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 8:6, 7. 24 à 26. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:14 à 16. 24 à 28. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:26 et 34. 25. (chapitre 9:24; Romains 8:34; 1 Timothée 2:5; 1 Pierre 2:24; 1 Jean 2:1). Voir le com. d'EGW sur Romains 3:20 à 31; Hébreux 9: 11 et 12; 10: 19 à 21. « Je prendrai leurs péchés. » Que fait Jésus au ciel ? Il intercède pour nous. Par son oeuvre, les seuils du ciel s'inondent de la gloire de Dieu, qui brillera sur chaque personne qui ouvre les fenêtres de l'âme en direction du ciel. Quand les prières des personnes sincères et contrites montent au ciel, Christ dit au Père : « Je prendrai leurs péchés. Qu'ils soient innocents devant toi. » En prenant leurs péchés, il remplit leur coeur de la lumière glorieuse de la vérité et de l'amour. [46] (Chapitre 8:1,2; 2 Pierre 1:10; Apocalypse 8:3,4) Les conditions de notre élection. Christ intercède pour la race perdue au moyen de sa vie immaculée, son obéissance et sa mort sur la croix du Calvaire. Et maintenant, le Capitaine de notre salut intercède pour nous, non seulement comme un solliciteur, mais comme un vainqueur qui exhibe sa victoire. Son offrande est complète, et en tant qu'intercesseur il exécute l'oeuvre qu'il s'est imposée à lui-même, soutenant devant Dieu l'encensoir qui contient ses propres mérites immaculés et les prières, les confessions et la reconnaissance de son peuple. Parfumé de l'agréable odeur de sa justice, l'encens monte vers Dieu comme un parfum agréable. L'offrande est totalement acceptable, et le pardon couvre toutes les transgressions. Pour le vrai croyant, Christ est sans aucun doute le ministre du sanctuaire, qui officie pour lui dans le sanctuaire, et qui parle par les moyens établis par Dieu. Christ peut sauver au maximum tous ceux qui s'approchent de lui avec foi. S'ils le lui permettent, il les purifiera de toute contamination; mais s'ils s'accrochent à leurs péchés, il n'y a aucune possibilité pour eux d'être sauvés, car la justice de Christ ne couvre pas les péchés pour lesquels il n'y a pas eu de repentance. Dieu a déclaré que ceux qui reçoivent le Christ comme leur Rédempteur, en l'acceptant comme Celui qui ôte tout péché, recevront le pardon de leurs transgressions. Telles sont les conditions de notre élection. Le salut de l'homme dépend de son acceptation de Christ par la foi. Ceux qui ne veulent pas le recevoir, perdent la vie éternelle parce qu'ils refusent de profiter de l'unique moyen donné par le Père et le Fils pour le salut d'un monde qui périt. [47] Le caractère personnel de l'intercession de Christ. Christ est en alerte. Il connaît toutes nos afflictions, nos dangers et nos difficultés; et il est plein d'arguments en notre faveur. Il adapte son intercession aux besoins de chaque âme, comme il le fit dans le cas de Pierre. Notre Avocat est plein d'arguments pour enseigner les siens qui sont tentés et éprouvés, afin qu'ils soient fermes contre les tentations de Satan. Il interprète chaque mouvement de l'ennemi; il dispose des événements. [48] 25 à 27. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:34. 26. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:14. Hébreux 8 1. Voir le com. d'EGW sur 1 Timothée 2:5. 1 et 2. (Romains 12:4,5; 1 Corinthiens 12:27) Voir le com. d'EGW sur Romains 8:26, 34; Hébreux 7:25; 9:24. Le tabernacle, un symbole de l'Église chrétienne. Le tabernacle juif était un symbole de l'Église chrétienne. L'Église sur la terre, composée de ceux qui sont fidèles et loyaux à Dieu, est le « véritable tabernacle » duquel le Rédempteur est le ministre. Dieu, et non l'homme, dressa ce tabernacle sur une plate-forme élevée. Ce tabernacle est le corps de Christ, et du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, il réunit tous ceux qui l'aideront à le composer. Un saint tabernacle est formé de ceux qui reçoivent Christ comme leur Sauveur personnel. Christ est le ministre de l'authentique tabernacle, le Souverain Sacrificateur de tous ceux qui croient en lui comme Sauveur personnel. [49] 5. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7-11. 5 à 13. (chapitre 10:16-18; 12:24; Jérémie 31:31; Jean 1:12). Un nouveau pacte basé sur la miséricorde. Les bénédictions du nouveau pacte sont basées uniquement sur la miséricorde pour pardonner les iniquités et les péchés. Le Seigneur spécifie : « Je pardonnerai leurs iniquités, et ... je ne me souviendrai plus de leurs péchés. » Tous ceux qui humilient leur coeur en confessant leurs péchés, trouveront miséricorde, grâce et sécurité. En démontrant de la miséricorde au pécheur, Dieu cesse-t-il d'être juste ? A-t-il déshonoré sa sainte loi, et à partir de ce moment-là, passera-t-il l'éponge sur sa violation ? Dieu est constant. Il ne change pas. Les conditions du salut sont toujours les mêmes : La vie, la vie éternelle pour tous ceux qui veulent obéir à la loi de Dieu. Les conditions auxquelles on peut obtenir la vie éternelle sous la nouvelle alliance, sont les mêmes que sous l'ancienne alliance : une obéissance parfaite. Sous l'ancienne alliance il y avait beaucoup d'offenses audacieuses, de caractère présomptueux, pour lesquelles il n'y avait pas une expiation spécifiée par la loi. Sous la nouvelle alliance, plus excellente, Christ a accompli la loi pour les transgresseurs de la loi, s'ils le reçoivent par la foi comme Sauveur personnel. « Mais à tous ceux qui l'ont reçu, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » La miséricorde et le pardon sont la récompense de tous ceux qui viennent à Christ en se confiant en ses mérites pour ôter leurs péchés. Sous l'alliance plus excellente, nous sommes purifiés du péché par le sang de Christ. [50] 6. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:11 et 12. 6 et 7. (Chapitre 7:22; 10:19,20; 13:20; Matthieu 27:51; Luc 10:27 et 28; 2 Corinthiens 3:6-9) Conditions de l'alliance de Dieu. Les enfants de Dieu sont justifiés par l'application de « l'alliance plus excellente », par la justice de Christ. Une alliance est un accord par lequel les parties s'engagent mutuellement à accomplir certaines conditions; aussi, l'être humain s'engage avec Dieu à accomplir les conditions spécifiques de sa Parole. Sa conduite démontre s'il respecte ou non ces conditions. L'homme a tout à gagner en obéissant au Dieu, gardien du pacte. Les attributs de Dieu sont impartis à l'homme le rendant capable d'agir avec miséricorde et compassion. L'alliance de Dieu nous assure du caractère immuable du Seigneur. Pourquoi donc, ceux qui prétendent croire en Dieu sont-ils instables, versatiles, indignes de confiance ? Pourquoi n'accomplissent-ils pas leur service avec coeur, comme s'ils étaient sous l'obligation de plaire et de glorifier Dieu ? Il n'est pas suffisant d'avoir une idée générale de ce que Dieu exige. Nous devons connaître par nous-mêmes quels sont les ordres et quelles sont nos obligations. Les conditions de l'alliance de Dieu sont : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. » Telles sont les conditions de la vie. « Fais cela, et tu vivras », dit Christ. La mort et la résurrection de Christ complétèrent le pacte. Avant cette période, il se révélait par des symboles et des ombres qui attiraient l'attention sur la grande offrande qui serait faite par le Rédempteur du monde, offert comme une promesse pour les péchés du monde. Anciennement, les croyants étaient sauvés par le même Sauveur qu'aujourd'hui, mais c'était un Dieu voilé. Ils voyaient la miséricorde de Dieu dans les symboles. La promesse faite à Adam et Ève en Éden était l'Évangile pour une race déchue. La promesse avait été donnée que la semence de la femme blesserait la tête du serpent, et que celui-ci lui blesserait le talon. Le sacrifice de Christ est l'accomplissement glorieux de tout le système hébraïque. Le Soleil de justice est venu. Christ notre justice brille sur nous dans toute sa splendeur. Christ ne mit pas de restrictions aux conditions du salut. Quand Christ inclina la tête et mourut comme une offrande sans péché, quand le voile du temple fut déchiré par la main invisible de l'Omnipotent, une route nouvelle et vivante fut inaugurée. Maintenant, tous peuvent venir jusqu'à Dieu par les mérites de Christ. Les hommes peuvent s'approcher de Dieu parce que le voile fut déchiré. Nous n'avons pas besoin de dépendre d'un prêtre ou des sacrifices cérémoniels. La liberté est donnée à tous d'aller directement à Dieu par un Sauveur personnel. Le plaisir de Dieu et sa volonté sont que les bénédictions accordées à l'homme le soient en parfaite plénitude. Il a fait provision pour que toute difficulté puisse être vaincue et chaque besoin satisfait par le Saint-Esprit; aussi, il a fait que l'homme perfectionne un caractère chrétien. Dieu veut que nous contemplions son amour, ses promesses données si gratuitement à tous ceux qui n'ont aucun mérite en eux-mêmes. Il veut que nous dépendions pleinement, avec reconnaissance et joie de la justice que Christ nous donne. Il écoute sans réserve tous ceux qui accourent à Dieu de la manière qu'il a établie. [51] Hébreux 9 9 à 12. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7 à 11. 11 et 12. (chapitre 7:25; 8:6) Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:24. Les récompenses du sacrifice de Christ. L'intercession sacerdotale de Christ est menée à bien maintenant en notre faveur dans le sanctuaire d'en-haut. Mais comme il y en a peu qui comprennent vraiment que notre grand Souverain Sacrificateur présente devant le Père son propre sang, en demandant pour le pécheur qui le reçoit comme Sauveur personnel toutes les grâces que l'alliance de Christ englobe comme récompense de son sacrifice. Ce sacrifice le rend pleinement capable de sauver au maximum tous ceux qui viennent à Dieu par lui, et se rendent compte qu'il vit pour intercéder pour eux. [52] 11 à 14, 22. (Jean 1:29; Apocalypse 13:8) Voir le com. d'EGW sur Romains 8:34; Hébreux 2:14-18; 1 Jean 1:7-9. Sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon. Christ est l'Agneau qui fut immolé dès la fondation du monde. Pour beaucoup, ce fut un mystère que tant d'offrandes cérémonielles furent nécessaires dans l'ancienne alliance, parce que tant de victimes sanglantes étaient conduites à l'autel. Mais la grande vérité qui aurait dû être maintenue devant les hommes et imprimée dans les esprits et les coeurs était que « sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon ». Chaque victime sanglante symbolisait « l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ». Christ lui-même fut à l'origine du système de culte juif, dans lequel les choses spirituelles et célestes étaient anticipées par les symboles et les ombres. Beaucoup oublièrent la véritable signification de ces offrandes, et la grande vérité, qui dit qu'il n'y a de pardon des péchés que par Christ, fut perdue pour eux. La multiplication des offrandes cérémonielles, le sang des taureaux et des boucs ne pouvaient ôter le péché. [53] La leçon des sacrifices d'animaux. Il y avait une leçon renfermée dans chaque sacrifice et imprimée dans chaque cérémonie, solennellement prêchée par le prêtre dans son saint office, et inculquée par Dieu : que ce n'est que par le sang de Christ qu'il y a pardon des péchés. Comme nous sentons peu la force de cette grande vérité dans son ensemble ! Combien peu de fois, nous faisons pénétrer dans notre vie, par une foi vivante et réelle, cette grande vérité : il y a un pardon pour le péché le plus petit et un pardon pour le péché le plus grand ! [54] 11 à 14, 24. Voir le com. d'EGW sur 1 Timothée 2:5. 13 et 14. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 8:3,4. 14. (Chapitre 7:26; 13:20) Voir le com. d'EGW sur Actes 15:11; Éphésiens 2:18. Une alliance éternelle scellée pour l'éternité. Christ ne commit pas de péché. S'il n'en avait pas été ainsi, sa vie dans la chair humaine et sa mort sur la croix n'auraient pas eu plus de valeur pour obtenir la grâce pour les pécheurs que la mort de n'importe quel autre homme. S'il prit l'humanité sur lui, c'était une vie prise en union avec la Divinité. Il pouvait déposer sa vie comme prêtre et aussi comme victime. Il avait le pouvoir en lui-même pour la donner et la reprendre. Il s'offrit lui-même sans tache à Dieu. L'expiation de Christ scella pour toujours l'alliance éternelle de la grâce. Il fut l'accomplissement de toutes les conditions pour lesquelles Dieu avait suspendu la libre communication de la grâce avec la famille humaine. Alors, toutes les barrières qui interceptaient les plus généreuses actions de la grâce, de la miséricorde, de la paix et de l'amour pour le plus coupable de la race d'Adam furent abattues. [55] (Jean 14:30) Donateur et offrande, prêtre et victime. Il a été démontré que Christ était pleinement suffisant pour porter le péché du monde entier. Il occupa la double position de donateur et d'offrande, de prêtre et de victime. Il était saint, innocent, sans tâche et à part des pécheurs. « Le prince du monde vient. Il n'a rien en moi. » Il était l'Agneau sans tache et sans contamination. [56] 22. Voir le com. d'EGW sur Lévitique 17:11; 1 Timothée 2:5; Apocalypse 12:10. 24. (Jean 15:4; Éphésiens 1:6; Colossiens 2:10). Voir le com. d'EGW sur Romains 8:26, 34; Éphésiens 2:18; Hébreux 7:25; 1 Jean 2:1. Jésus est dans le saint des saints. Jésus est maintenant dans le saint des saints pour se présenter devant Dieu pour nous. Là, il ne cesse à aucun moment de représenter son peuple au complet en lui. Mais parce que nous sommes présentés ainsi devant le Père céleste, nous ne devons pas nous imaginer que nous devons abuser de sa miséricorde et devenir négligents, indifférents et indulgents envers nous-mêmes. Christ n'est pas le ministre du péché. Nous sommes complets en lui, acceptés dans le Bien-aimé, cela uniquement si nous demeurons en lui par la foi. [57] (Apocalypse 5:11) Pas dans la solitude et la grandeur. Ne permettez pas que vos pensées se concentrent sur vous-mêmes. Pensez à Jésus. Il est dans le lieu saint, non dans la solitude et la grandeur, mais entouré de myriades de myriades d'êtres célestes qui attendent d'accomplir les ordres de leur Seigneur. Et il leur ordonne d'aller et d'agir en faveur du plus faible des saints qui place sa confiance en Dieu. La même aide est apportée aux grands comme aux humbles, aux riches comme aux pauvres. [58] Hébreux 10 1 à 7. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 3:7 à 11. 16 à 18. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 8:5 à 13. 19 à 20. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 6:19; 8:6 et 7; Matthieu 27:51; Apocalypse 3:8. 19 à 21. (chapitre 7:25; 1 Jean 2:1). Dans le sanctuaire avec Christ. C'est le grand Jour des Expiations, et notre Avocat est debout devant le Père plaidant comme notre intercesseur. Au lieu de nous envelopper des vêtements de notre propre justice, nous devrions être trouvés chaque jour en train de nous humilier devant Dieu, confessant nos péchés individuels, recherchant le pardon pour nos transgressions et coopérant avec Christ dans la mission de préparer nos âmes pour qu'elles réfléchissent l'image divine. À moins que nous n'entrions dans le sanctuaire céleste et que nous ne nous unissions à Christ pour nous occuper de notre salut avec crainte et tremblement, nous serons pesés dans les balances du sanctuaire et trouvés légers. [59] 23. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:14; 2 Pierre 1:4; Apocalypse 3:3. 25. Voir le com. d'EGW sur Malachie 3:16. En recherchant la réunion des saints. Ceux qui ne ressentent pas le besoin de rechercher la réunion des saints, avec la précieuse sécurité que le Seigneur est avec eux, démontrent avec quelle légèreté ils apprécient l'aide que Dieu leur a apportée. Satan agit continuellement pour blesser et envenimer l'âme. Nous devons respirer l'atmosphère du ciel pour contrecarrer ses efforts. Nous devons nous accrocher individuellement à Christ et y nous maintenir. [60] Hébreux 11 1. Voir le com. d'EGW sur Romains 5:1. 6. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:12. 16. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 1:3. 24 à 27. Voir le com. d'EGW sur Exode 2:10. 26. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 9:6. 27. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 6:19; 2 Corinthiens 4:18; 2 Pierre 3:18. 37. Voir le com. d'EGW sur Ésaïe 1:1. Hébreux 12 1. (Colossiens 3:8) Qui sont les témoins ? Le fardeau dont il est question ici, sont les mauvaises habitudes et les mauvaises pratiques que nous avons formées en suivant nos inclinations naturelles. Qui sont les témoins ? Ce sont ceux dont il est fait mention dans le chapitre antérieur, --ceux qui ont affronté résolument les maux et les difficultés placés sur leur chemin, et qui, au nom du Seigneur, ont eu du succès en se fortifiant contre les forces opposantes du mal. Ils ont été soutenus et fortifiés, et le Seigneur les a assistés de sa main. Il y a d'autres témoins. Autour de nous, il y a ceux qui nous observent de près pour voir comment nous nous comportons, nous qui professons croire en la vérité. En tout temps et en tout lieu nous devons, autant que possible, magnifier la vérité devant le monde. [61] 3. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:14. 4. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:15; Matthieu 4:1 à 11. 11. (Jacques 1:2,3; 1 Pierre 1:6,7) Des boutons qui s'ouvrent au milieu des nuages. La foi, la patience, l'indulgence, la disposition envers le céleste, la confiance en votre Père céleste sage, sont les boutons parfaits qui s'ouvrent au milieu des nuages : les échecs et les afflictions. [62] 12 et 13. Voir le com. d'EGW sur Galates 6:1 et 2. 14. Voir le com. d'EGW sur Romains 6:19, 22; Éphésiens 4:20 à 24. 15. Voir le com. d'EGW sur Jacques 3:15 et 16; 1 Pierre 2:1 et 2. 16 et 17. Voir le com. d'EGW sur Genèse 25:29 à 34. 24. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 8:5 à 13. 26 et 27. Voir le com. d'EGW sur 2 Thessaloniciens 2:7 à 12. Hébreux 13 11 à 13. (Galates 3:13). Il souffrit hors de la porte. Comme Adam et Ève furent chassés de l'Éden pour avoir transgressé la loi de Dieu, ainsi aussi Christ dut souffrir hors de la porte, où l'on exécutait les criminels et les assassins. Là, il foula seul au pressoir, en supportant le châtiment qui aurait dû tomber sur le pécheur. Comme les paroles : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous », sont pleines de signification ! Il sortit hors de la porte en montrant ainsi qu'il ne donnait pas sa vie pour la nation juive seulement mais pour le monde entier. [63] Christ mourut pour toute l'humanité. Christ souffrit hors des portes de Jérusalem, car le Calvaire était à l'extérieur des murailles. Ceci devait démontrer qu'il mourut non seulement pour les Hébreux, mais aussi pour toute l'humanité. Il proclama au monde déchu qu'il était son Rédempteur, et il l'invita à accepter le salut qu'il lui offrait. [64] 12. Voir le com. d'EGW sur 1 Timothée 2:5. 15. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:34. 20. (Chapitre 8:5-13,6,7) Voir le com. d'EGW sur le chapitre 9:14. L'alliance éternelle de miséricorde. Que ceux qui sont opprimés par un sentiment de péché, se souviennent qu'il y a une espérance pour eux. Le salut de la race humaine a toujours été le but des conciles du ciel. L'alliance de miséricorde a été faite avant la fondation du monde. Elle a existé de toute éternité, et elle est appelée l'alliance éternelle. Aussi sûrement qu'il n'y eut jamais un temps où Dieu n'exista pas, ainsi aussi il n'y eu jamais un moment où manifester sa grâce à l'humanité ne fut la jouissance de l'esprit éternel. [65] Notes : 1. Manuscript 24, 1891 2. Manuscript 57, 1907 3. Manuscript 142, 1899 4. Manuscript 17, 1893 5. Lettre 52, 1906 6. Lettre 79, 1900 7. Manuscript 29, 1900 8. The Review and Herald 4/7/1899 9. Manuscript 1, 1890 10. Manuscript 29, 1900 11. Manuscript 93, 1899 12. The Youth’s Instructor 25/4/1901 13. The Youth’s Instructor 28/6/1900 14. The Review and Herald 25/6/1895 15. The Review and Herald 18/4/1893 16. Manuscript 21, 1895 17. The Youth’s Instructor 28/10/1897 18. The Signs of the Times 29/5/1901 19. Lettre 97, 1898 20. Manuscript 141, 1901 21. Lettre 121, 1897 22. Lettre 5, 1900 23. The Signs of the Times 9/6/1898 24. The Signs of the Times 18/4/1892 25. Lettre 97, 1898 26. The Review and Herald 5/4/1906 27. The Review and Herald 8/11/1887 28. Lettre 43, 1892 29. The Review and Herald 28/1/1909 30. Lettre 97, 1898 31. Lettre 97, 1898 32. Manuscript 3, 1895 33. Manuscript 42, 1901 34. Lettre 5, 1897 35. Manuscript 42, 1901 36. Manuscript 42, 1901 37. Manuscript 42, 1901 38. Manuscript 141, 1901 39. Manuscript 1, 1892 40. The Review and Herald 1/4/1875 41. Manuscript 1, 1892 42. Southern Watchman 10/12/1907 43. Manuscript 101, 1897 44. Manuscript 42, 1901 45. Redemption: The First Advent of Christ, p. 14 46. Manuscript 28, 1901 47. Manuscript 142, 1899 48. Lettre 90, 1906 49. The Signs of the Times 14/2/1900 50. Lettre 276, 1904 51. Manuscript 148, 1897 52. Manuscript 92, 1899 53. The Signs of the Times 2/1/1893 54. The Review and Herald 21/9/1886 55. Manuscript 92, 1899 56. Lettre 192, 1906 57. The Signs of the Times 4/7/1892 58. Lettres 134, 1899 59. Manuscript 168, 1898 60. Manuscript 16, 1890 61. Manuscript 61, 1907 62. Lettre 1, 1883 63. The Youth’s Instructor 28/6/1900 64. Southern Watchman 4/9/1906 65. The Signs of the Times 12/6/1901 Chapitre 59 Jacques Jacques 1 2 et 3. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 12:11. 8. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:8; Matthieu 6:24. 13. Voir le com. d'EGW sur Genèse 22:1. 22 et 25. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:15 à 21. 23 à 25. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:18. 23 à 27. Voir le com. d'EGW sur Romains 7:7 à 9. C'est la Parole du Dieu vivant. La loi est le grand miroir moral de Dieu. L'homme doit comparer ses paroles, son esprit, ses actions avec la Parole de Dieu. La religion authentique c'est vivre la Parole de manière pratique. Votre profession de foi n'a aucune valeur sans l'accomplissement pratique de la Parole. [1] 25. (1 Jean 2:1,2) La fonction du miroir. Il y a ici un miroir dans lequel nous devons nous regarder pour chercher et découvrir chaque défaut de caractère. Mais supposons que vous vous regardiez dans ce miroir et que vous voyiez beaucoup de défauts dans votre caractère, et qu'après vous vous en alliez en disant : 'Je suis juste'. Serez-vous justes? A vos propres yeux vous serez justes et saints, mais Dieu nous a donné une règle et nous devons accomplir ses conditions. Si nous nous risquons à agir d'une autre manière, à la jeter sous nos pieds pour ensuite nous présenter devant Dieu et dire: « Je suis saint, je suis saint », nous serons perdus au grand jour du règlement des comptes. Qu'arriverait-il si nous sortions dans les rues et salissions nos habits avec la boue, pour ensuite retourner à la maison et nous contempler avec nos vêtements sales dans le miroir et lui dire : « Lave-moi de ma saleté. » Nous lavera-t-il de nos taches ? Ce n'est pas le rôle du miroir. Tout ce qu'il peut faire c'est de nous montrer que nos vêtements sont sales, mais il ne peut en ôter les taches. Il en est de même avec la loi de Dieu. Elle montre les défauts de caractère, elle nous condamne comme pécheur, mais elle n'offre pas le pardon au transgresseur. Mais Dieu a prévu quelque chose. Jean dit : « Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. » Ainsi, nous allons à lui et nous découvrons le caractère de Jésus, et la droiture de son caractère sauve le transgresseur si de notre côté nous avons fait tout ce que nous pouvions. Et cependant, tandis qu'il sauve le transgresseur il ne supprime pas la loi de Dieu, mais il l'exalte. Il exalte la loi parce qu'elle est le détecteur du péché. Et c'est le sang purificateur de Christ qui ôte nos péchés quand nous venons à lui avec l'âme contrite en recherchant le pardon. Il nous impartit sa justice. Il place la culpabilité sur lui-même. [2] 26. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:2. 27. La religion authentique est une source de charité. La religion pure de Jésus est la source de laquelle jaillissent des courants de charité, d'amour, d'abnégation. [3] Être chrétien c'est être un homme ou une femme semblable à Christ, c'est être actif dans le service de Dieu, c'est être présent aux réunions de prière, c'est aussi encourager les autres par notre présence. La religion ne consiste pas en oeuvres, mais la religion agit; elle n'est pas inactive. [4] La religion authentique n'est jamais étriquée. Beaucoup semblent croire que la religion a tendance à faire que celui qui la possède soit intolérant et borné, mais la vraie religion n'a pas une influence qui conduit à l'étroitesse d'esprit. Quand un homme est étroit, c'est l'évidence qu'il a besoin de la grâce de Dieu, de l'onction céleste, car un vrai chrétien est le moyen par lequel le Seigneur, le Dieu des armées peut agir pour que les voies du Seigneur de la terre soient suivies et que la volonté de Dieu soit manifestée aux hommes. [5] Jacques 2 13. (Psaume 89:14; Galates 6:14) La croix unit la Justice avec la Miséricorde. Son dessein [de Christ] était de réconcilier les prérogatives de la Justice avec la Miséricorde, et que la dignité de chacune demeure séparée tout en étant unies. Sa miséricorde n'était pas de la faiblesse mais un terrible pouvoir pour châtier le péché parce qu'il est péché, et cependant elle est une puissance pour attirer à lui l'amour de l'humanité. La Justice peut pardonner par le moyen de Christ sans sacrifier un trait de lettre de sa sainteté excellente. La Justice et la Miséricorde se maintinrent séparées, opposées l'une à l'autre, séparées par un grand abîme. Le Seigneur, notre Rédempteur, revêtit sa divinité de l'humanité, et forma un caractère qui était sans tache ni souillure en faveur de l'homme. Il planta sa croix à mi-chemin entre le ciel et la terre, et il la transforma en l'objet d'attraction qui s'étend dans les deux directions, unissant la Justice et la Miséricorde au-dessus de l'abîme. La Justice fut déplacée de son trône élevé et avec toutes les armées du ciel elle s'approcha de la croix. Là, elle vit quelqu'Un d'égal à Dieu portant le châtiment de toute injustice et de tout péché. La Justice s'inclina avec révérence devant la croix et parfaitement satisfaite, elle dit : « C'est suffisant. » [6] 14 à 20. Voir le com. d'EGW sur Galates 5:6. 21 à 26. (Romains 3:31) La foi qui sauve est plus qu'une simple croyance. L'apôtre Jacques vit les dangers qui surgiraient en présentant le thème de la justification par la foi, et il tenta de démontrer que la foi véritable ne peut exister sans les oeuvres correspondantes. Le cas d'Abraham est présenté. Il dit : « Tu vois que la foi agissait avec ses oeuvres, et que par les oeuvres la foi fut rendue parfaite. » De façon que la foi authentique accomplit une oeuvre authentique dans le croyant. La foi et l'obéissance produisent une vie chrétienne solide et de valeur. Il y a une croyance qui n'est pas une foi qui sauve. La Parole déclare que les démons croient et tremblent. La prétendue foi qui n'agit pas par amour et ne purifie pas l'âme, ne justifie aucun homme. Abraham crut à Dieu. Et comment savons-nous qu'il crut ? Ses oeuvres montrèrent le caractère de sa foi, et sa foi lui fut imputée à justice. De nos jours, nous avons besoin de la foi d'Abraham pour illuminer les ténèbres qui s'accumulent autour de nous en excluant la belle lumière solaire de l'amour de Dieu et en amoindrissant la croissance spirituelle. Notre foi doit abonder en bonnes oeuvres, car « la foi sans les oeuvres est morte. » Chaque devoir accompli, chaque sacrifice fait au nom de Jésus, apporte une récompense abondante. Dans l'accomplissement même du devoir, Dieu parle et donne sa bénédiction. [7] 22. Voir le com. d'EGW sur Luc 17:10; Éphésiens 2:8 et 9. Jacques 3 2. Un des dons les plus excellents. Le talent de la parole est classé parmi les dons les plus excellents. (Chapitre 1:26) Le pouvoir de réfréner la langue. Avec l'aide que Christ peut donner, nous serons capables de réfréner la langue. Bien qu'il fut terriblement tenté de parler précipitamment et avec colère, pas une seule fois il ne pécha avec ses lèvres. Avec patience, il fit face aux moqueries, aux sarcasmes et au ridicule de ses compagnons autour de l'établi de charpentier. Au lieu de répliquer avec colère, il commençait à chanter un des beaux psaumes de David, et ses compagnons s'unissaient à lui avant même de se rendre compte de ce qu'ils étaient en train de faire. Quelle transformation aurait lieu dans le monde si les hommes et les femmes d'aujourd'hui suivaient l'exemple de Christ dans l'usage des paroles. [8] 8. Voir le com. d'EGW sur le Psaume 5:5 à 12. 13 et 14. Le parfum céleste de la vérité. Qu'est-ce que mentir ? Prétendre que l'on croit en la vérité tandis que l'esprit, les paroles et la conduite ne représentent pas Christ mais Satan. Soupçonner le mal, être impatient et dur, c'est mentir contre la vérité. Mais l'amour, la patience et la clémence sont en accord avec les principes de la vérité. La vérité est toujours pure, toujours bonne; elle respire un parfum céleste sans mélange d'égoïsme. [9] 15 et 16. (Hébreux 12:15) Monter sur le siège du juge. Celui qui ouvre son coeur aux suggestions de l'ennemi en permettant que de mauvais soupçons y entrent et héberge des jalousies, interprète souvent mal ces pensées nocives et les appelle perspicacité spéciale, jugement ou discernement pour détecter la culpabilité et sonder les mauvais motifs des autres. Il considère qu'il a reçu un don précieux, et il se sépare précisément des frères avec lesquels il devrait être en harmonie; il prend place sur le siège du juge et ferme son coeur à celui qu'il croît être dans l'erreur, comme si lui-même était au-dessus de toute tentation. Jésus se sépare de lui et le laisse cheminer dans la lumière des étincelles de son propre feu. Que personne parmi vous ne continue de se glorifier contre la vérité en déclarant que cet esprit est une conséquence nécessaire de traiter fidèlement les pécheurs et de se maintenir en défense de la vérité. Une telle sagesse à de nombreux admirateurs, mais elle est très trompeuse et fait beaucoup de mal. Elle ne vient pas d'en-haut mais elle est le produit d'un coeur qui n'a pas été régénéré. Elle a pour origine Satan lui-même. Aucun accusateur du prochain ne se glorifie d'avoir du discernement, car en le faisant il recouvre les attributs de Satan avec les vêtements de la justice. Je vous exhorte, mes frères, à purifier le temple de l'âme de toutes ces choses qui contaminent, car elles sont des racines d'amertume. Comme les paroles de l'apôtre sont certaines : « Là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions. » Dans une institution ou dans une église, une personne qui donne libre cours aux pensées impies en parlant mal des frères, peut agiter les pires passions du coeur humain et peut propager le levain du mal qui agira en tous ceux qui seront en relation avec elle. De cette façon, l'ennemi de toute justice gagne la victoire, et le résultat de son oeuvre est de contrecarrer la prière du Sauveur quand il pria pour que ses disciples soient un comme lui est un avec le Père. [10] 17. Voir le com. d'EGW sur Jean 13:34. La sensibilité correcte. Ceux qui se critiquent mutuellement sont en train de briser les commandements de Dieu et sont une offense pour lui. Ils n'aiment ni Dieu ni leur prochain. Frères et soeurs ôtons la laideur de la critique, les suspicions et les plaintes, et ne soyez pas susceptibles. Certains sont si sensibles qu'on ne peut pas raisonner avec eux. Soyez sensibles quant à ce que signifie garder la loi de Dieu, et à savoir si vous la gardez ou la brisez. C'est à cela que Dieu veut que nous soyons sensibles. [11] Jacques 4 4. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 6:24. 7 et 8. Les contrariétés s'évanouissent quand Jésus s'approche. « Résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. » Comme cette promesse positive est précieuse pour l'âme tentée ! Maintenant, si celui qui est en difficulté et tenté maintient les yeux fixés sur Jésus et s'approche de Dieu en parlant de sa bonté et de sa miséricorde, Jésus s'approche de lui et les contrariétés s'évanouissent, alors qu'il pensait qu'elles étaient presque insupportables. [12] Le pouvoir de Satan brisé. L'âme qui aime Dieu souhaite obtenir sa force par une communion constante avec lui. Quand l'âme est habituée à converser avec Dieu, le pouvoir du malin est brisé, car Satan ne peut demeurer près de l'âme qui s'approche de Dieu. [13] 8. (chapitre 5:16) Voir le com. d'EGW sur Hébreux 1:14. Sauvé en la présence de Dieu. « Approchez-vous de Dieu. » Quel en est le résultat ? Nous ne pouvons nous approcher de Dieu et contempler sa beauté et sa compassion sans comprendre nos défauts et sans être désireux de nous élever. « Et il s'approchera de vous. » Le Seigneur s'approche de celui qui va à Dieu avec humilité et contrition et qui confesse à ses frères ses fautes qui les ont offensés. Celui qui se sent en danger veille à ne pas attrister le Saint-Esprit et ensuite s'éloigner de Dieu, car il sait que le Seigneur n'apprécie pas sa façon d'agir. Combien il sera meilleur et plus sûr de s'approcher de Dieu pour que la lumière pure qui brille de sa Parole puisse guérir les blessures que le péché a ouvert dans l'âme. Plus près de Dieu nous serons, plus nous serons en sûreté car Satan hait et craint la présence de Dieu. [14] (Jean 17:21-23) Répondre à la prière de Christ. Si individuellement nous nous approchons de Dieu, ne voyez-vous pas quel en sera le résultat ? Ne vous rendez-vous pas compte que nous nous rapprocherons les uns des autres ? Nous ne pouvons pas nous rapprocher de Dieu et venir près de la croix elle-même sans que nos coeurs soient en parfaite unité en réponse à la prière de Christ : « afin que tous soient un », comme il est un avec le Père. Nous devrions donc rechercher en esprit, en intelligence et en foi l'unité pour que Dieu soit glorifié en nous comme il est glorifié dans le Fils, et pour que Dieu nous aime comme il aime le Fils. [15] Approchez-vous par la prière. « Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. » Approchez-vous de lui par la prière, la contemplation et la lecture de sa Parole. Quand il s'approche de vous, il lève pour vous un étendard contre l'ennemi. Ayons du courage parce que l'ennemi ne peut aller au-delà de cet étendard. [16] (Chapitre 1:8; Matthieu 6:24) L'oeuvre essentielle pour le pécheur est définie. Le Seigneur dit : « Approchez-vous de Dieu. » Comment ? Par un examen secret et fervent de votre coeur, en dépendant de Dieu comme un petit enfant, de tout votre coeur et avec humilité; en faisant connaître à Jésus toutes vos faiblesses et en confessant vos péchés. Ainsi, vous pourrez vous approcher de Dieu et lui s'approchera de vous. Mais lisons le reste de la leçon donnée pour notre instruction afin que nous puissions comprendre plus pleinement ce que signifie s'approcher de Dieu. « Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus. » Ici, l'oeuvre essentielle que le pécheur doit faire est clairement définie. C'est une oeuvre qui n'est pas agréable à l'inclination du coeur humain, mais à moins que nous ne la fassions, l'âme ne sera pas en conditions d'apprécier la pureté et la perfection du caractère de Christ, et elle ne sera pas non plus en condition pour comprendre combien le péché est odieux. L'exhortation est donnée : « Purifiez vos coeurs, hommes irrésolus. » Beaucoup de ceux qui professent être des chrétiens, ont aussi le moule du monde en eux, et ils ne placent pas leur amour en Dieu. Ils sont indécis et tentent de servir Dieu et les richesses en même temps. Mais le Rédempteur du monde a déclaré : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. » (Matthieu 6:24) Comme ils essaient de servir deux maîtres, ils sont instables dans toutes leurs voies et on ne peut compter sur eux. Apparemment, ils servent Dieu, mais en même temps, dans leur coeur, ils cèdent aux tentations de Satan et chérissent le péché. Ils prononcent peut-être des paroles plus douces que l'huile, et cependant leur coeur est plein d'impostures et de tromperies dans tous leurs agissements. Ils sont justes en apparence, cependant leur coeur est désespérément pervers. Quel profit y a-t-il à prononcer des paroles agréables, à se lamenter sur l'oeuvre de Satan et cependant, en même temps, à accomplir toutes ses tromperies ? C'est cela être irrésolu. [17] 8 et 9. (Matthieu 5:4; 2 Corinthiens 7:10) La douleur de la repentance authentique. « Sentez votre misère; soyez dans le deuil et dans les larmes; que votre rire se change en deuil, et votre joie en tristesse. » Il est correct d'être joyeux et gai; il est correct de cultiver un esprit joyeux par le moyen de la sanctification de la vérité; mais il n'est pas correct de se complaire dans les plaisanteries insensées et les blagues, les légèretés et les frivolités, en critiques et condamnation des autres. Ceux qui observent que de telles personnes professent une religion, savent qu'ils sont trompés; ils se rendent compte que les mains de ces soi-disant chrétiens ont besoin d'être purifiées. Ils ont besoin d'expérimenter la vraie repentance pour le péché. De quoi doivent-ils se lamenter ? Ils devraient se lamenter pour leur inclination au péché, pour le danger de tomber dans la corruption intérieure et la tentation extérieure. Ils devraient craindre parce qu'ils ont un concept si réduit du caractère odieux du péché et une idée si petite de ce que constitue le péché. [18] 10. (1 Pierre 5:6) L'humilité avant le pardon. Dieu n'accorde pas le pardon à celui dont la repentance ne produit pas l'humilité. [19] Jacques 5 14 à 16. Miracles et remèdes naturels. Les miracles de Dieu n'ont pas toujours l'apparence extérieure de miracle. Fréquemment, ils ont lieu sous une forme qui ressemble au cours naturel des évènements. Quand nous prions pour les malades nous travaillons aussi pour eux. Nous répondons à nos propres prières en utilisant les remèdes qui sont à notre portée. L'eau, bien appliquée, est un remède puissant. Quand elle est utilisée avec intelligence, nous en voyons les résultats favorables. Dieu nous a donné une intelligence et il veut que nous profitions au maximum de ses bénédictions qui donnent la santé. Quand nous demandons à Dieu de donner du pain à celui qui a faim, nous devons agir comme sa main secourable pour soulager la faim. Nous devons utiliser chaque bénédiction que Dieu a placée à notre portée pour libérer ceux qui sont en danger. Les remèdes naturels, employés en accord avec la volonté de Dieu, produisent des résultats surnaturels. Nous demandons un miracle, et le Seigneur dirige l'esprit vers un certain remède simple. Nous demandons d'être délivrés de la pestilence qui marche dans l'obscurité, qui traque le monde avec tant de pouvoir, et nous devons alors coopérer avec Dieu en observant ses lois de la santé et de la vie. Après avoir fait tout ce qui est en notre pouvoir, nous devons continuer de demander la santé et la vigueur avec foi. Nous devons manger l'aliment qui conserve la santé du corps. Dieu ne nous encourage pas à supposer qu'il fera pour nous ce que nous pouvons faire par nous-mêmes. Les lois naturelles doivent être observées. Dieu nous dit : « Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » Nous ne pouvons pas désobéir aux lois de la nature sans désobéir aux lois de Dieu. Nous ne pouvons pas espérer que le Seigneur fasse un miracle pour nous tandis que nous négligeons les remèdes simples qu'il a donnés pour que nous les utilisions, et qui, appliqués de manière adéquate produisent un résultat miraculeux. Aussi, priez, croyez et agissez. [20] Guérie malgré un pasteur impie. Le cas du pasteur me fut présenté. Ils allèrent le chercher à une distance de 120 km, pour prier en faveur d'une soeur malade en accord avec les instructions données par Jacques. Il vint la voir et il pria avec ferveur; elle pria aussi. Elle croyait que ce pasteur était un homme de Dieu, un homme de foi. Les médecins l'avaient condamnée : elle mourait de consomption. Elle fut guérie immédiatement. Elle se leva et prépara le repas, ce qu'elle n'avait pas fait depuis dix ans. Or ce pasteur était un homme vil; sa vie était corrompue, néanmoins un prodige avait été accompli, et il s'attribua toute la gloire. La scène mentionnée ci-dessus me fut à nouveau présentée. Je vis que cette femme était une véritable disciple de Christ; sa foi était ce qui l'avait guérie. Je vis les prières de chacun : l'une était brumeuse, obscure et retomba; l'autre prière était mélangée de lumière ou de petits objets semblables à des diamants; elle monta jusqu'à Jésus qui la présenta à son Père comme un encens odoriférant; un rayon de lumière fut envoyé immédiatement à cette personne affligée qui fut vivifiée et fortifiée sous son influence. L'ange me dit : « Dieu rassemble chaque particule de foi authentique et sincère; elles seront réunies comme des diamants qui ne manqueront pas d'apporter une réponse en retour; et Dieu séparera ce qui est précieux de ce qui est vil. Bien qu'il supporte avec patience l'hypocrite et le pécheur, tous deux seront découverts. Bien que pendant une période, il fleurisse comme le laurier près de celui qui est honoré, le temps viendra cependant où sa folie sera dévoilée. [21] 2 Thessaloniciens 2:7 à 12. L'oeuvre des faux guérisseurs. Les hommes qui sont sous l'influence des mauvais esprits accompliront des miracles. Ils rendront certaines personnes malades en jetant sur elles leur maléfice pour ensuite le leur enlever, en induisant ainsi les autres à dire que ceux qui étaient malades ont été guéris miraculeusement. Satan a fait cela plus d'une fois. [22] 16. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 4:8. L'éloquence que Dieu accepte. Celui qui s'efforce d'employer un langage éloquent quand il prie est totalement déplacé. L'éloquence que Dieu accepte est la clameur fervente et l'ardent désir de l'âme qui sent qu'elle doit recevoir de l'aide. Les prières longues ne sont pas indispensables. Ceux qui travaillent avec un bon esprit prieront avec l'esprit adéquat. Celui qui travaille comme Christ travailla, priera de bonne foi. Et la Parole de Dieu nous assure que « la prière fervente du juste a une grande efficace ». [23] Notes : 1. Manuscript 7, 1898 2. Manuscript 5, 1885 3. Lettre 7:1883 4. Lettre 7, 1883 5. Manuscript 3, 1892 6. Manuscript 94, 1899 7. The Signs of the Times 19/5/1898 8. The Review and Herald 26/5/1904 9. The Review and Herald 12/3/1895 10. The Review and Herald 12/3/1895 11. General Conference Bulletin 1/4/1903 12. Lettres 43, 1892 13. The Review and Herald 3/12/1889 14. Lettre 40, 1901 15. Manuscript 7, 1890 16. Manuscript 92, 1901 17. Lettre 13, 1893 18. Lettre 13, 1893 19. Manuscript 11, 1888 20. Lettre 66, 1901 21. Lettre 2, 1851; 2Manuscript 398 22. Lettre 259, 1903 23. Lettre 121, 1901 Chapitre 60 1 Pierre 1 Pierre 1 2. Voir le com. d'EGW sur Romains 11:4 à 6; Éphésiens 1:4 et 5, 11; 2 Pierre 1:10. 5. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 2:1 à 5. 6 et 7. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 4:17 et 18; Hébreux 12:11. 11 et 12. Voir le com. d'EGW sur Philippiens 2:5 à 8; 1 Timothée 3:16. 16. (Hébreux 12:14). Les cordes de l'amour qui attirent. Comme Jéhovah est saint, il exige que les siens soient saints, purs, immaculés, car sans la sainteté personne ne peut voir le Seigneur. Ceux qui l'adorent sincèrement et en vérité seront acceptés par lui. Si les membres d'église éliminent tout culte du moi et veulent recevoir dans leur coeur l'amour de Dieu et l'amour mutuel qui remplissaient le coeur de Christ, notre Père céleste manifestera constamment sa puissance pour eux. Unissez les enfants de Dieu avec les cordes de l'amour divin. Alors le monde reconnaîtra le pouvoir de Dieu qui accomplit des miracles, et il reconnaîtra qu'il est la Forteresse et l'Assistant de son peuple qui garde ses commandements. [1] 18 et 19. Voir le com. d'EGW sur Colossiens 2:9. 19. Voir le com. d'EGW sur Jean 1:14. 22. (Romains 5:1; Galates 5:6; Éphésiens 11:1) La création de la foi. Sous l'inspiration de l'Esprit, l'apôtre Pierre décrit les chrétiens comme étant ceux qui ont purifié leur âme en obéissant à la vérité. La puissance apportée à notre oeuvre sera conforme à la foi et à l'amour que nous y mettrons. Aucun homme ne peut créer la foi. L'Esprit qui agit dans l'esprit humain et l'illumine, crée la foi en Dieu. Il est dit dans les Écritures que la foi est un don de Dieu puissant pour sauver, qui illumine le coeur de ceux qui cherchent la vérité comme un trésor caché. L'Esprit de Dieu imprime la vérité dans le coeur. L'Évangile est appelé la puissance de Dieu pour le salut parce que seul Dieu peut faire que la vérité soit une puissance qui sanctifie l'âme. Lui seul peut faire triompher la croix de Christ. [2] (Jean 3:21; Tite 2:11; 1 Jean 3:3) Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 3:3 à 6; 4:7 et 8. Ventiler l'âme. Le Seigneur purifie le coeur d'une manière similaire à celle que nous employons pour ventiler une pièce. Nous ne fermons pas les portes et les fenêtres pour y introduire une substance purificatrice, mais nous ouvrons les portes et les fenêtres de part en part et nous y laissons pénétrer l'atmosphère purificatrice du ciel. Le Seigneur dit : « Celui qui agit selon la vérité vient à la lumière. » Les fenêtres des impulsions et des sentiments doivent être bien ouvertes vers le ciel, et la poussière de l'égoïsme et de la mondanité doit être expulsée. La grâce de Dieu doit balayer les chambres de l'esprit, l'imagination doit contempler des thèmes célestes, et chaque élément de la nature doit être purifié et vivifié par l'Esprit de Dieu. [3] 1 Pierre 2 1 et 2. (Hébreux 12:15) Une oeuvre missionnaire inacceptable. Nous sommes des compagnons de pèlerinage qui cherchons une meilleure patrie, une patrie céleste. Dieu ne nous dira jamais à la fin de notre voyage « c'est bien, bon serviteur », si nous manifestons maintenant un esprit désireux de surpasser et supplanter les autres. La méchanceté, l'hypocrisie, l'envie et la médisance sont des choses que Dieu hait, et aucune personne révélant de tels fruits dans sa vie n'entrera dans le royaume des cieux. Ceux qui critiquent continuellement peuvent sembler être constamment anxieux et intéressés au bien-être des autres. Ils peuvent paraître occupés activement à une bonne oeuvre, mais leur oeuvre est positivement mauvaise et elle est considérée comme sans aucune valeur par le Seigneur. Partout se propage un « on dit ». Par d'obscures suggestions d'autres esprits sont remplis de suspicion et de méfiance; on crée un malaise. Ceux qui ont prêté attention à un « on dit » se rappellent de choses qu'ils ont observées chez leur frère qui pourrait avoir été mauvais, et on donne de l'importance à quelque chose qui ne mérite même pas d'être pris en compte. Ces paroles apparemment innocentes jettent de longues et fortes racines dans l'esprit de ceux qui les entendent et un dommage incalculable est commis. Des graines d'amertume sont semées, des mauvaises suggestions s'enflamment dans le coeur humain, et la graine pousse pour donner une abondante récolte. L'ennemi de tout ce qui est bon met en marche une oeuvre inacceptable de cette sorte. Quelqu'un qui professe travailler pour Christ est tenté par Satan d'explorer les esprits des autres, et demande quelle opinion ils ont sur des paroles qui ont été prononcées. De cette manière, la suspicion et l'envie sont semées dans beaucoup de coeurs. Si ceux qui mènent à bien cette oeuvre pouvaient voir comment le Seigneur du ciel la considère, si durant une journée ils pouvaient suivre le cours de leur agissement et voir ses funestes résultats, ils se repentiraient. Faire le bien à tous, accomplir fidèlement notre devoir au foyer, consacrer notre temps à comparer notre vie à celle de Christ, prier à la recherche d'un esprit humble et sanctifié : voilà l'oeuvre missionnaire que le Seigneur réclame de nous. Les anges du ciel ne peuvent agir avec l'être humain qui sème les graines de la dissension et de la dispute; mais les mauvais anges l'accompagnent partout où il va. [4] 2. Alimenter l'âme avec la vérité. Aller à Dieu inspire confiance et stimule l'âme à agir. Le corps meurt si on le prive de la nourriture adéquate, et il en est de même pour l'âme. Pour maintenir la force spirituelle, ou même la vie, elle doit s'alimenter de la Parole qui est esprit et vie. Elle doit être continuellement alimentée par la vérité qui met l'âme en relation avec Celui en qui nous avons la vie, le mouvement, et l'être. [5] 4 et 5. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 2:19 à 21. 5. Voir le com. d'EGW sur Psaume 144:12. 11. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 9:24 à 27. 12. Voir le com. d'EGW sur Romains 12:17. 21. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 14:4. 24. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 2:14; 7:25. Les mauvaises habitudes doivent être fermement rejetées. On décrit Christ comme quelqu'un qui porte les peines et les douleurs causées par le péché, et il fait cela non seulement parce qu'il est notre ami qui sympathise avec nous, mais aussi comme notre Substitut. Aussi, nos péchés d'égoïsme, d'indolence, notre mauvais caractère, nos mauvaises habitudes et nos mauvaises pratiques, doivent être éliminés positivement et pratiquement. Celui qui rompt avec Satan ne doit laisser aucune place à ses tentations. Que les âmes qui vont à Christ considèrent que c'est lui qui porte les péchés. Que l'âme repentante s'accroche par la foi au recours préparé pour la sauver non dans ses péchés mais de ses péchés. Christ, celui qui porta les péchés, doit ôter les péchés et sauver le pécheur de sa condition spirituelle malsaine. [6] Un pont au-dessus de l'abîme. L'homme fut séparé de Dieu à cause de la transgression; la communion fut brisée entre eux; mais Jésus-Christ mourut sur la croix du Calvaire en portant dans son corps les péchés du monde entier, et l'abîme entre le ciel et la terre fut comblé par cette croix comme un pont. Christ conduit les hommes vers l'abîme et leur montre le pont par lequel ils peuvent le traverser, et Il dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. » [7] 1 Pierre 3 1 à 5. Voir le com. d'EGW sur Ésaïe 3:18 à 23. 3 et 4. (Exode 32:1-6) Voir le com. d'EGW sur Nombres 15:38 et 39. Les bourgeons et les boutons de l'orgueil. Il y a des idoles qui sont chéries aujourd'hui dans nos familles et nos églises. Ces idoles ont sur nous la même influence que celle qu'eut le veau d'or sur le peuple d'Israël. Les gens s'analyseront-ils eux-mêmes ? Les bergers du troupeau accompliront-ils leur mission de fidèles sentinelles de Dieu ? Verront-ils les idoles qu'ils hébergent ? Chacun de ceux qui président, prendra-t-il en considération que nous devons être un peuple séparé et différent du monde quant à la mode, à la manière de parler, de se conduire ? Discerneront-ils leur idolâtrie tant dans les petites choses que dans les grandes, et qu'elle est en train de nous séparer de Dieu ? Quand les répréhensions surviennent ils sont honteux mais ils ne se repentent pas. Ils ont eu une grande lumière, de grandes opportunités, ligne après ligne, commandement après commandement, mais l'orgueil a poussé et a fleuri dans leurs vêtements et ils révèlent leurs pensées et les intentions de leur coeur. [8] (1 Timothée 2:8-10) Quelles idoles chérissons-nous ? Cette idolâtrie de l'ancien Israël fut une offense pour Dieu, mais aujourd'hui, n'y a-t-il pas des idoles aussi offensantes hébergées dans nos familles et nos églises, des idoles qui ont sur nous la même influence que le veau d'or eut sur les Israélites. Il y a une nette désobéissance du soi-disant peuple de Dieu quant aux reproches donnés par Pierre : « Ayez non cette parure extérieure. » Le moment est venu, où, en tant que peuple, nous devrions chercher à savoir qu'elles sont les idoles que nous hébergeons; quand les pasteurs du troupeau devraient faire une oeuvre fidèle en tant que sentinelles de Dieu. Dans le vêtement, dans la manière de parler, dans la conduite, nous devons être un peuple distinct et séparé du monde. « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, en élevant des mains pures, sans colère ni mauvaises pensées. Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux, mais qu'elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. » [9] La passion pour l'ostentation. Dans la racine de la ruine de beaucoup de foyers on trouve la passion pour l'ostentation. Hommes et femmes calculent et font des plans pour obtenir des recours afin de pouvoir paraître plus riches que leurs voisins; mais bien qu'ils puissent triompher dans leur lutte désespérée, ils ne sont pas vraiment heureux. Le bonheur authentique jaillit d'un coeur en paix avec Dieu. [10] Le charme de la valeur morale. La valeur morale a un charme que la richesse et les attractions extérieures n'ont pas. La femme qui possède l'ornement d'un esprit doux et tranquille, a devant Dieu un don de grande valeur, face auquel l'argent de Tarsis et l'or d'Ophir ne sont rien. L'épouse de Salomon ne peut se comparer dans toute sa gloire avec un de ces trésors familiers. [11] 8. Une suprême révérence pour la vérité. « Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité. » Entretenez une révérence suprême pour la justice et la vérité, et de la haine pour toute cruauté ou oppression. Faites aux autres ce que vous voulez qu'ils vous fassent. Dieu interdit que vous vous favorisiez aux dépends des autres. [12] 18 à 20. Voir le com. d'EGW sur Genèse 6:3. 1 Pierre 4 17. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 11:1. 19. L'Esprit agit sur ceux qui sont repentis. Abandonner le soin de l'âme à Dieu signifie beaucoup. Ceci signifie que nous devons vivre et cheminer par la foi, sans nous confier au moi, sans le glorifier, mais en recherchant Jésus notre Avocat, l'Auteur et le Consommateur de notre foi. Le Saint-Esprit agira sur le coeur qui est repenti; mais il ne peut jamais agir sur la personne envieuse, pharisienne, car elle essayera de s'améliorer elle-même par sa propre sagesse. Elle s'interpose entre son âme et le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit oeuvrera si le moi ne s'interpose pas. [13] 1 Pierre 5 2 et 3. (Actes 20:28) Un vaste champ pour les dirigeants de l'Église. Dieu n'est pas glorifié par les dirigeants de l'Église qui tentent de conduire les brebis. Non, non. « Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu; non pour un gain sordide, mais avec dévouement; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau.  » Il y a un vaste champ pour les anciens et ceux qui aident dans chaque église. Ils doivent alimenter le troupeau de Dieu avec des semences pures bien séparées de la balle, le mélange vénéneux de l'erreur. Vous qui avez une certaine tâche à accomplir dans l'Église de Dieu, assurez-vous d'agir avec sagesse en nourrissant le troupeau de Dieu, car sa prospérité dépend beaucoup de la qualité de cet aliment. [14] 3. Voir le com. d'EGW sur le Psaume 89:14. 6. Voir le com. d'EGW sur Jacques 4:10. Notes : 1. Manuscript 125, 1907 2. Manuscript 56, 1899 3. Manuscript 3, 1892 4. Manuscript 47, 1896 5. Manuscript 16, 1890 6. Manuscript 56, 1900 7. Manuscript 21, 1895 8. Manuscript 52, 1898 9. The Review and Herald 7/3/1899 10. Manuscript 99, 1902 11. Health Reformer Mai 1878 12. The Review and Herald 13/4/1905 13. Manuscript 148, 1897 14. Manuscript 59, 1900 Chapitre 61 2 Pierre 2 Pierre 1 La note tonique de la victoire. Le premier chapitre de la seconde épître de Pierre est plein d'instructions et fait résonner la note tonique de la victoire. La vérité se grave fermement dans l'intelligence par la manière dont ce chapitre est présenté. Nous recommandons une étude plus fréquente de ces paroles et la mise en pratique de ces préceptes. [1] 1 à 3. Il n'y a pas de pause dans la vie chrétienne. Combien ce thème est grandiose pour la contemplation : la justice de Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ. La contemplation de Christ et de sa justice ne laisse aucune place pour la propre justice, pour la glorification du moi. Il n'y a aucune pause dans ce chapitre. Il y a une progression continue d'étape en étape vers la connaissance de Christ. [2] 2, 5 à 7. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 6:1 à 4. 4. (Hébreux 10:23) Dieu derrière toutes ses promesses. Les promesses sont estimées en accord avec la véracité de celui qui les fait. Beaucoup d'hommes ne font des promesses que pour les briser, et pour se moquer du coeur qui se confie en elles. Ceux qui se confient en de telles personnes s'appuient sur de faibles roseaux. Mais Dieu accomplit les promesses qu'il fait. Il se souviendra pour toujours de son alliance, et sa vérité est pour toutes les générations. [3] (Éphésiens 2:1-6) Voir le com. d'EGW sur Genèse 2:7; Exode 20:1 à 17; Matthieu 4:1 à 11; Hébreux 2:14 à 18; 4:15. Participants de la nature divine. Nous devons apprendre de Christ. Nous devons savoir ce qu'il est pour ceux qu'il a rachetés. Nous devons comprendre qu'en croyant en lui nous avons le privilège de participer « de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise ». Alors nous serons purifiés de tout péché, de tout défaut de caractère. Nous ne devons pas conserver une seule tendance pécheresse. Les tendances au mal, héréditaires ou acquises, sont éliminées du caractère à mesure que nous devenons une puissance vivant pour le bien. Nous coopérons avec Dieu dans le triomphe sur les tentations de Satan en apprenant toujours du divin Maître, en participant journellement à sa nature. Dieu et l'homme agissent pour que celui-ci soit un avec Christ, comme Christ est un avec Dieu. Alors, nous nous asseyons avec Christ dans les lieux célestes. L'esprit repose en paix et en sécurité en Jésus. [4] La grâce de Dieu nous habilite. Dieu révèle dans sa Parole ce qu'il peut faire pour les êtres humains. Il modèle et adapte les caractères de ceux qui veulent porter le joug de Christ à la ressemblance divine. Par sa grâce, ils sont rendus participants de la nature divine, et ils sont ainsi habilités à vaincre la corruption qu'il y a dans le monde par la convoitise. Dieu est Celui qui nous donne le pouvoir de vaincre. Ceux qui entendent sa voix et obéissent à ses commandements, reçoivent le pouvoir de former des caractères droits. Ceux qui désobéissent à ses ordres explicites, formeront des caractères similaires aux propensions qu'ils chérissent. [5] Un avec Dieu. Ce qui rend la communion avec Dieu accessible c'est la connaissance du caractère divin manifesté en Jésus-Christ. En nous appropriant des grandes et précieuses promesses nous devenons participants de la nature divine, en fuyant la corruption qu'il y a dans le monde par la convoitise. Comme il y a de grandes possibilités à la portée des jeunes qui s'accrochent aux promesses divines de la Parole de Dieu ! L'esprit humain peut à peine comprendre quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur des acquisitions spirituelles qui peuvent être atteintes en devenant participant de la nature divine. L'être humain qui obéit à Dieu quotidiennement, qui devient participant de la nature divine, se plait à garder journellement les commandements de Dieu. Il est essentiel de maintenir une relation avec le Père. Il comprend l'unité que Christ réclama qu'il y ait entre le Père et le Fils. [6] 5 à 7. Des grâces qui doivent croître ensemble. Nous devons joindre « à la foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité ». Vous ne devez pas penser que vous devez attendre jusqu'à ce que vous ayez perfectionné une grâce avant d'en cultiver une autre. Non, elles doivent croître ensemble, alimentées continuellement par la source de l'amour. Chaque jour de votre vie, vous pouvez perfectionner les attributs bénis pleinement révélés dans le caractère de Christ. Quand vous agirez ainsi, vous apporterez la lumière, l'amour, la paix et la joie dans vos foyers. [7] 5 à 11. (Philippiens 2:12,13) La diligence quotidienne est nécessaire. Il faut faire front aux tentations et leur résister. La bataille spirituelle continue chaque jour. Jour après jour, nous devons nous occuper de notre propre salut avec crainte et tremblement. C'est Dieu qui met en nous le vouloir et le faire selon sa bonne volonté. Chaque âme doit faire tous ses efforts pour augmenter constamment ses acquisitions spirituelles, en fortifiant chaque grâce, en augmentant la capacité de pouvoir croître en utilité et en sainteté comme un arbre qui porte du fruit dans le jardin du Seigneur. Nous ne devons pas être stériles dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. La religion authentique pousse à cultiver les dons qui font qu'un homme soit plus précieux que l'or d'Ophir aux yeux de Dieu. « Faites tous vos efforts » signifie beaucoup de choses. Cela veut dire faire des efforts quotidiens. Nous courons le danger d'être aveugles quant à l'oeuvre des agents sataniques et d'être piégés par les tentations séductrices de Satan. C'est pourquoi l'ordre vous est donné de faire « tous vos efforts » pour ajouter à votre caractère les grâces qui vous rendront forts pour résister au mal. « Celui en qui ces choses ne sont point est aveugle. » Il ne se rend pas compte de sa pauvreté spirituelle. [8] 6. La maîtrise de soi précède la patience. « À la tempérance [maîtrise de soi] la patience ». Celui qui manque de maîtrise de soi ne pourra jamais être patient. La maîtrise de soi vient d'abord, la patience vient après. [9] 10. (Jean 1:12; 1 Corinthiens 6:19,20; 1 Pierre 1:2,18-20) Voir le com. d'EGW sur Romains 11:4 à 6; Éphésiens 1:4 et 5; Hébreux 7:25. L'élection, prix payé pour tous. Que quelqu'un entre au ciel sans y être préparé est impossible. Il n'y pas un être humain sanctifié et adéquat pour le royaume céleste qui n'ait au préalable fait un choix [en faveur de] ce royaume. Dieu choisit ceux qui ont travaillé sur le plan de l'addition. L'explication est donnée dans le premier chapitre de la seconde épître de Pierre. Christ a payé pour chaque être humain le prix de l'élection. Personne n'a de raison de se perdre. Tous ont été rachetés. Le pouvoir pour parvenir à être fils et filles de Dieu sera donné à tous ceux qui ont reçu Christ comme Sauveur personnel. Une police d'assurance de la vie éternelle est donnée à tous. Christ rachète ceux que Dieu a choisis. Le Sauveur paya le prix de la rédemption de chaque âme. Nous ne nous appartenons pas, car nous avons été rachetés à un grand prix. Nous recevons du Rédempteur, qui nous a choisis depuis la fondation du monde, la police d'assurance qui nous donne droit à la vie éternelle. [10] L'élection à notre portée. L'élection de Dieu dépend de notre action, et il n'y a pas d'autre élection dans la Bible. L'élection est à notre portée. « En faisant cela, vous ne broncherez [tomberez] jamais. » [11] 10 et 11. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 11:1. La meilleure assurance vie. Là est notre police d'assurance vie. Ce n'est pas une police d'assurance dont la valeur sera perçue par quelqu'un d'autre après votre mort, c'est une police qui vous assure une vie qui se mesure à celle de Dieu : la vie éternelle. Quelle grande assurance ! Quelle espérance ! Montrons toujours au monde que nous sommes à la recherche d'une patrie meilleure, la céleste. Le ciel a été fait pour nous et nous désirons y avoir une part. Nous ne pouvons permettre qu'il y ait quelque chose qui nous sépare de Dieu et du ciel. Dans cette vie nous devons être participants de la nature divine. Frères et soeurs, vous n'avez qu'une seule vie à vivre. Que ce soit une vie de vertu, cachée avec Christ en Dieu. [12] Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 3:1. Les bénéfices obtenus par les élus. Votre obtention ou non des bénéfices qui sont donnés à ceux qui, en tant qu'élus de Dieu, recevront une police de vie éternelle dépend de votre ligne de conduite. [13] 14 et 15. Voir le com. d'EGW sur Actes 8:9 à 24. 21. (2 Timothée 3:16) Inspiration des écrivains de la Bible. Dieu remit la préparation de sa Parole divinement inspirée à des hommes finis. Cette Parole disposée en livres : l'Ancien Testament et le Nouveau Testament, est un livre-guide pour les habitants du monde déchu; il leur a été offert pour qu'en l'étudiant et en observant ses instructions, aucune âme ne soit perdue sur le chemin du ciel. Ceux qui pensent qu'ils peuvent éclaircir les supposées difficultés de la Bible, en mesurant d'après leur règle limitée ce qui est inspiré et ce qui ne l'est pas, feraient mieux de se couvrir le visage comme le fit Élie quand la douce Voix lui parla, car ils sont en présence de Dieu et des saints anges, ceux qui durant des siècles ont communiqué aux hommes la lumière de la connaissance en leur disant ce qu'ils doivent et ne doivent pas faire, en déployant devant eux des scènes émouvantes, sous forme de symboles, de signes et d'illustrations. Et tandis que Dieu présente les dangers qui ont été accumulés pour les derniers jours, il n'a qualifié aucun homme limité pour déchiffrer les mystères cachés, et il n'a inspiré aucun homme, ni aucune sorte d'homme pour qu'ils dictent ce qui est inspiré et ce qui ne l'est pas. Quand les hommes, avec leur jugement limité, considèrent qu'il est nécessaire d'examiner les Écritures pour définir ce qui est inspiré de ce qui ne l'est pas, ils veulent devancer Jésus pour lui montrer un meilleur chemin que celui dans lequel il nous a guidés. Je prends la Bible telle qu'elle est : la Parole inspirée. Je crois en ses déclarations, dans toute la Bible. La simplicité et les déclarations claires sont comprises par l'illettré, l'inculte et l'enfant, et tant par l'homme mûr que le géant intellectuel. Si la personne possède de grands talents, de grandes facultés mentales, elle trouvera dans les oracles de Dieu des trésors de vérité, beaux et de grande valeur qu'elle pourra s'approprier. Elle trouvera aussi des difficultés, des secrets et des merveilles dont l'étude lui procurera la satisfaction la plus élevée durant tout le cours d'une longue vie, et cependant, il y a encore un infini au-delà. Des hommes aux humbles connaissances, qui possèdent des capacités limitées et peu d'opportunités de devenir des savants dans les Écritures, trouvent dans les oracles vivants, une consolation, une direction, un conseil et le plan du salut aussi clair qu'un rayon de soleil. Personne n'a de raison de se perdre par manque de connaissance, à moins qu'il ne soit volontairement aveugle. Nous remercions Dieu parce que la Bible est préparée à la fois pour l'humble comme pour le savant. Elle est adéquate pour tous les âges et toutes les classes. [14] Les écrivains de la Bible durent exprimer des idées dans un langage humain. Elle fut écrite pour des êtres humains. Ces hommes furent inspirés par le Saint-Esprit. Mais à cause des imperfections de compréhension du langage humain, ou de la perversité de l'esprit humain subtil pour éviter la vérité, beaucoup lisent et comprennent la Bible seulement pour se faire plaisir. Ce n'est pas que la difficulté soit dans la Bible. Les adversaires politiques discutent des lois des codes, cependant, ils adoptent des points de vue opposés dans leur application et ces lois. Les Écritures ne furent pas données aux hommes dans une chaîne ininterrompue de déclarations continues, mais fragment après fragment à travers des générations successives, à mesure que Dieu, dans sa providence, vit très souvent et en divers lieux l'opportunité adéquate d'impressionner les hommes. Ils écrivirent à mesure que le Saint-Esprit les poussait. « Il y a d'abord l'herbe, puis l'épi, puis le grain tout formé dans l'épi. » C'est exactement ce que sont les déclarations de la Bible pour nous. Il n'y a pas toujours un ordre parfait ni une unité apparente dans les Écritures. Les miracles de Christ ne se présentent pas dans un ordre exact, mais ils sont selon les circonstances réclamées par la révélation divine du pouvoir de Christ. Les vérités de la Bible sont comme des perles cachées. Il faut les chercher et s'efforcer de creuser péniblement. Ceux qui n'apprécient que superficiellement les Écritures, ont une connaissance superficielle, qu'ils pensent être très profonde, parlent des contradictions de la Bible et doutent de l'autorité des Écritures. Mais ceux dont le coeur est en harmonie avec la vérité et le devoir, approfondissent les Écritures avec un coeur préparé à recevoir les impressions divines. L'âme illuminée voit une unité spirituelle, un grand fils d'or qui court à travers tout l'ensemble; mais il faut de la patience, de la méditation et de la prière pour suivre le précieux fil d'or. Des débats âpres sur la Bible ont poussé à la recherche et ont révélé les gemmes précieuses de la vérité. Beaucoup de larmes ont été versées, beaucoup de prières ont été offertes pour que le Seigneur ouvre l'intelligence afin que sa Parole soit comprise. La Bible ne nous est pas donnée dans un langage grandiose surhumain. Jésus prit l'humanité pour atteindre l'homme là où il était. La Bible dut être donnée dans le langage des hommes. Tout ce qui est humain est imparfait. Une même parole a différentes significations; il n'y a pas une parole pour chaque idée différente. La Bible fut donnée dans des buts pratiques. Les esprits sont de différentes classes. Nous ne comprenons pas tous les expressions et les déclarations de la même manière. Il y en a qui comprennent les déclarations des Écritures de manière à ce qu'elles s'ajustent à leur façon particulière de penser et à leur propre cas. Les prédispositions, les préjugés et les passions ont une grande influence dans l'obscurcissement de la compréhension et la confusion de l'esprit même dans la lecture des paroles des Saintes Écritures? La Bible fut écrite par des hommes inspirés, mais ce n'est pas la manière de penser et de s'exprimer de Dieu. C'est celle de l'être humain. Dieu n'est pas représenté en tant qu'écrivain. Les hommes disent souvent que telle expression ne semble pas être de Dieu; mais Dieu ne s'est pas mis à l'épreuve dans la Bible, dans les paroles, dans la rhétorique, dans la logique. Les écrivains de la Bible furent les calligraphes de Dieu, pas sa plume. Considérez les différents écrivains. Les mots de la Bible ne sont pas inspirées, ce sont les hommes qui le furent. L'inspiration ne s'exerce pas sur les mots de l'homme ni sur ses expressions, mais sur l'homme qui sous l'influence du Saint-Esprit est rempli de pensées. Mais les mots reçoivent l'impression de l'esprit individuel. L'intelligence divine est diffusée. L'intelligence et la volonté divines se combinent à l'intelligence et la volonté humaines. De cette façon, les expressions de l'homme sont la Parole de Dieu. [15] Les véhicules, limites de la pensée. Le Seigneur parle aux êtres humains dans un langage imparfait pour que les sens dégradés, la perception émoussée et terrestre des êtres terrestres puissent comprendre les paroles divines. La condescendance de Dieu est ainsi démontrée. Il rencontre les êtres déchus là où ils sont. La Bible, parfaite telle qu'elle est dans sa simplicité, ne peut répondre aux grandes idées de Dieu, car les idées infinies ne peuvent être parfaitement incorporées dans les véhicules limités de la pensée. Au lieu d'exagérer les expressions de la Bible, comme beaucoup le supposent, les vigoureuses déclarations s'amoindrissent devant la magnificence de la pensée, bien que le calligraphe ait choisi le langage le plus expressif pour transmettre les vérités d'une éducation supérieure. Les êtres pécheurs ne peuvent pas supporter plus que l'ombre de la clarté de la gloire céleste. [16] 2 Pierre 2 1. Voir le com. d'EGW sur Actes 20:30; 1 Jean 4:1; Apocalypse 1:1 et 2. 15 à 21. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 1:4 et 5, 11. 20 et 21. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:43 à 45. 2 Pierre 3 9. (Apocalypse 22:10-12) La limite de la tolérance divine. Dieu est patient; il veut qu'aucun ne périsse; mais sa patience a une limite, et quand cette limite sera franchie, il n'y aura pas de second temps de grâce. Sa colère sortira et détruira sans remède. Quand ceux qui détiennent l'autorité oppriment et dépouillent leur prochain et qu'aucun tribunal terrestre ne fait justice, Dieu s'interposera en faveur de ceux qui ne peuvent se défendre eux-mêmes. Il châtiera chaque acte d'oppression. Il n'y a pas de sagesse humaine qui puisse mettre les pécheurs à l'abri des châtiments du ciel. Et quand les hommes placent leur confiance dans les pouvoirs terrestres au lieu de leur Créateur, quand ils s'enorgueillissent et deviennent indépendants, ils seront méprisés au temps marqué par Dieu. [17] 10. (Psaume 27:5; 91:9-10; Ésaïe 2:17-21) Voir le com. d'EGW sur Genèse 6:17; Apocalypse 20:9, 10, 14. Dieu, refuge de son peuple. Avant que le Fils de l'homme apparaisse sur les nuées des cieux, tout sera bouleversé dans la nature. La foudre du ciel unie au feu interne de la terre brûlera les montagnes comme un four et des torrents de lave jailliront sur les villes et les villages. Des masses de roche en fusion jetées dans l'eau par le bouleversement des choses cachées dans la terre, la feront bouillir et projeter des roches et de la terre. Il y aura des tremblements de terre formidables et une grande destruction de vies humaines. Mais, de même que Noé fut protégé au jour du grand déluge dans l'arche que Dieu avait préparée pour lui, ainsi aussi, en ces jours de destruction et de calamité Dieu sera le refuge de ceux qui croient en lui. (On cite Psaume 91:9,10; 27:5) [18] Destruction provenant de la terre et du ciel. La main de l'Omnipotence ne manque pas de manières et de moyens d'accomplir ses desseins. Elle peut pénétrer dans les entrailles de la terre à la recherche d'armes et d'eau cachées là, afin qu'elles aident à la destruction des habitants corrompus du vieux monde. L'eau ne détruira pas à nouveau la terre, mais les armes de Dieu sont cachées dans les entrailles de la terre. Il les extraira pour les unir au feu du ciel et accomplir son dessein de détruire tous ceux qui ne reçoivent pas le message d'avertissement et ne purifient pas leur âme en obéissant à la vérité et aux lois de Dieu. [19] (Psaume 144:5,6; Nahum 1:5,6) Destruction par le feu et l'eau. Dieu a en réserve, dans les entrailles de la terre, les armes qu'il utilisera pour détruire la race pécheresse. Après le déluge, Dieu a employé autant l'eau que le feu, qui sont cachés dans la terre, pour détruire les cités impies. Dans la conflagration finale, Dieu, dans sa colère, enverra la foudre du ciel qui s'unira au feu interne de la terre. Les montagnes brûleront comme une fournaise et déverseront des torrents de laves. [20] 11. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 3:14 à 18. 18. (Proverbe 11:25; Éphésiens 4:15) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 2:4. La loi divine du partage. Le désir du Seigneur est que ses disciples croissent en grâce, que leur amour abonde toujours plus, qu'ils soient comblés des fruits de la justice de Jésus-Christ, pour la gloire, la louange de Dieu? Un des plans divins pour qu'il y ait croissance consiste à partager. Le chrétien doit se fortifier en fortifiant les autres. « L'âme bienfaisante sera rassasiée. » Ceci n'est pas seulement une promesse; c'est une loi divine, une loi par laquelle Dieu veut que les courants de bonté, comme les eaux des grands océans, se maintiennent en circulation constante, en jaillissant continuellement et en retournant à ses sources. Le secret de la croissance spirituelle est dans l'accomplissement de cette loi. [21] (1 Thessaloniciens 4:3) La sanctification, une croissance en grâce continuelle. Il n'y a pas de sanctification selon la Bible pour ceux qui rejettent une partie de la vérité. La sanctification n'est pas l'oeuvre d'un moment, d'une heure ou d'un jour. C'est une croissance en grâce continuelle. Il n'y a pas un jour où nous pouvons savoir quelle sera la violence de notre conflit du lendemain. Satan vit et agit, et nous avons besoin de crier chaque jour à Dieu à la recherche de l'aide et de la force pour lui résister. Tant que Satan règne nous aurons à dompter le moi, à vaincre des obstacles, et ceci sans relâche. Nous ne pouvons parvenir à aucun niveau et dire que nous avons pleinement triomphé. [22] (2 Corinthiens 3:18; Hébreux 11:27) Une relation avec la source de lumière. Comment est-il possible que nous puissions croître en grâce ? Cela ne nous est possible que si nous vidons notre coeur du moi et si nous le présentons devant le ciel pour qu'il soit modelé en accord avec le Droit divin. Nous pouvons avoir une relation avec la source vivante de lumière; nous pouvons être rafraîchis par la rosée céleste, et les pluies célestes peuvent descendre sur nous. À mesure que nous nous approprions de la bénédiction de Dieu nous pourrons recevoir de plus grandes quantités de sa grâce. À mesure que nous apprendrons à nous soutenir en voyant l'Invisible, nous serons transformés à l'image de Christ. La grâce de Christ ne nous rendra pas orgueilleux, nous ne nous exalterons pas, mais nous deviendrons doux et humbles de coeur. [23] Notes : 1. Lettre 43, 1895 2. Lettre 43, 1895 3. Manuscript 23, 1899 4. The Review and Herald 24/4/1900 5. Lettre 44, 1903 6. Lettre 43, 1895 7. The Review and Herald 29/7/1890 8. Lettre 144, 1903 9. Manuscript 49, 1894 10. Lettre 53, 1904 11. Manuscript 49, 1894 12. The Review and Herald 25/5/1904 13. Manuscript 81, 1900 14. Manuscript 16, 1888 15. Manuscript 24, 1886 16. Lettre 121, 1901 17. Lettre 122, 1900 18. Lettre 258, 1907 19. The Signs of the Times 3/1/1878 20. Manuscript 21, 1902 21. The Signs of the Times 12/6/1901 22. The Review and Herald 6/5/1862 23. The Signs of the Times 16/1/1893 Chapitre 62 1 Jean 1 Jean 1 1-3. Le témoignage très courageux de Jean. Jean témoigne de la façon dont il avait vu le Christ et comment il avait été avec lui. L'ennemi essaya de présenter des interrogations qui produiraient des doutes et des dissensions au début de l'histoire de l'Église chrétienne. Le témoignage de Jean fut très courageux à cette époque pour fonder la foi des croyants. Il pouvait dire avec sécurité : Je sais que Christ vécut sur cette terre, et je peux donner témoignage de ses paroles et de ses oeuvres. [1] 1-10. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 1:9. L'apôtre Jean est un exemple de la façon dont Dieu peut utiliser les ouvriers âgés. Lisez ses paroles encourageantes, écrites alors qu'il était âgé. Qui peut donner un témoignage plus ferme et plus décidé ? (On cite 1 Jean 1:1-10; 2:1-5) Jean révéla dans sa vieillesse la vie de Christ dans sa vie. Il vécu presque cent ans, et sans cesse il répétait le récit du Sauveur crucifié et ressuscité. Les croyants étaient persécutés et ceux qui avaient une expérience immature étaient souvent en danger de s'éloigner de Christ; mais le serviteur éprouvé et âgé de Jésus maintenait fermement sa foi. [2] 7-9. Voir le com. d'EGW sur 1 Timothée 2:5. 7, 9. (Hébreux 9:11-14,22; Apocalypse 22:1) L'efficacité du sang de Christ. Remercions Dieu parce que Celui qui a versé son sang pour nous vit pour plaider et intercéder pour chaque âme qui le reçoit. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Le sang de Jésus-Christ nous lave de tout péché. Il parle mieux que le sang d'Abel parce que Christ vit toujours pour intercéder pour nous. Nous avons continuellement besoin de prendre en compte l'efficacité du sang de Jésus. Notre espérance consiste à nous approprier par une foi vivante, ce sang qui purifie la vie et la soutient. Nous avons besoin d'accroître notre appréciation de sa valeur inestimable, car il plaide pour nous, seulement si, par la foi, nous réclamons sa vertu en maintenant notre conscience pure et en paix avec Dieu. Ceci est représenté comme le sang qui pardonne, en rapport inséparable avec la résurrection et la vie de notre Rédempteur, illustrée par le courant en provenance du trône de Dieu, le fleuve de la vie. [3] 1 Jean 2 1. (Romains 8:34; 1 Timothée 2:5; Hébreux 2:18; 7:25; 9:24) Voir le com. d'EGW sur Jean 17:5, 24. Défendus des attaques de Satan. « Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. » Le Seigneur Jésus est si attentionné qu'il veille à ne donner à l'âme aucune occasion de désespérer. Comme il défend et protège l'âme des attaques féroces de Satan ! Si, à cause des nombreuses tentations, nous tombons dans le péché par surprise ou tromperie, il ne s'éloigne pas de nous et ne nous abandonne pas pour que nous périssions. Non, non; ce n'est pas notre Sauveur. Christ priait pour nous. Il fut tenté comme nous en toutes choses; et comme il fut tenté, il sait comment secourir ceux qui sont tentés. Notre Seigneur crucifié intercède pour nous en présence du Père, devant le trône de la grâce. Nous pouvons recourir à son sacrifice expiatoire pour notre pardon, notre justification et notre sanctification. L'Agneau sacrifié est notre unique espérance. Notre foi élève le regard vers lui, s'accroche à lui en tant que Sauveur suprême, et le Père accepte le parfum d'une offrande amplement suffisante. Tout pouvoir a été donné au Christ dans le ciel comme sur la terre, et pour celui qui croit toutes choses sont possibles. La gloire de Christ est concernée par notre succès. Il a un intérêt commun avec toute l'humanité. Il est notre Sauveur qui sympathise avec nous. [4] (Ésaïe 49:16; Zacharie 3:1; Hébreux 4:14-16). Voir le com. d'EGW sur Matthieu 28:18; Hébreux 5:5-6; 10:19-21. L'efficacité du sacerdoce de Christ. Souvenons-nous que notre grand Souverain Sacrificateur intercède devant le propitiatoire en faveur de son peuple racheté. Il vit à jamais pour intercéder pour nous. « Si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste. » Le sang de Jésus plaide avec puissance et efficacité pour ceux qui sont en train d'apostasier, pour les rebelles, pour ceux qui pèchent contre la grande lumière et l'amour. Satan est à notre droite pour nous accuser, et notre Avocat est à la droite de Dieu pour plaider pour nous. Il n'a jamais perdu un seul cas qui lui ait été confié. Nous pouvons nous confier à notre Avocat parce qu'il présente ses propres mérites en notre faveur. Écoutez sa prière avant d'être trahi et jugé. Écoutez sa prière pour nous, car il nous garde dans sa mémoire. Il n'oubliera pas son Église dans le monde de la tentation. Il contemple son peuple éprouvé et souffrant, et il prie pour lui. Oui, il contemple son peuple dans ce monde, qui est un monde persécuteur, tout souillé et abîmé par la malédiction, et il sait que les siens ont besoin de toutes les ressources divines, de sa sympathie et de son amour. Notre Précurseur est entré pour nous, au travers du voile, et cependant, par la chaîne dorée de l'amour et de la vérité il est uni à son peuple dans une sympathie plus étroite. Il intercède pour les plus humbles, les plus opprimés et les plus souffrants, pour les plus éprouvés et les plus tentés. Avec ses mains levées, il supplie : « Je t'ai gravé sur mes mains. » Dieu aime écouter et répondre aux prières de son Fils. [5] En fixant les yeux sur notre Avocat. Dans tous nos actes de dévotion sincère fixons les yeux de la foi sur notre Avocat, qui est debout entre l'homme et le trône éternel, attendant de pouvoir s'unir à chacun de nos efforts, et par son Esprit, nous aider à avoir une meilleure connaissance de Dieu. [6] 1-2. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 2:14-18; Jacques 1:25. 3-4. Voir le com. d'EGW sur 1 Thessaloniciens 4:3. 4. Voir le com. d'EGW sur Jean 14:15; Romains 3:31. 6. Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 5:17; Apocalypse 14:4. Marcher comme Christ a marché. Ceux qui marchent comme Christ marcha, ceux qui sont patients, aimables, bons, doux et humbles de coeur, ceux qui portent le joug de Christ et ses fardeaux, ceux qui soupirent pour les âmes, comme il soupira pour elles, ceux-là entreront dans la joie du Seigneur. Ils verront avec Christ, le travail de l'âme du Rédempteur, et ils seront satisfaits. Le ciel triomphera, car les places vides laissées par la chute de Satan et de ses anges, seront occupées par les rachetés du Seigneur. [7] L'imitation de Christ. La véritable religion c'est d'imiter Christ. Ceux qui le suivent renonceront à eux-mêmes, ils prendront sa croix et chemineront sur ses pas. Suivre Christ signifie obéir à tous ses commandements. On ne peut dire d'aucun soldat qu'il obéit à son commandant, s'il n'exécute pas ses ordres. Christ est notre modèle. L'imiter, lui plein d'amour, de tendresse et de compassion, exige que nous nous approchions de lui journellement. Oh, comme Dieu a été déshonoré par ses faux représentants ! [8] 15. Un espace entre l'âme et Jésus. Ceux qui se sont rapprochés toujours un peu plus du monde, devenant toujours plus semblables aux mondains, par leurs sentiments, leurs plans, leurs idées, ont laissé un espace entre eux et le Sauveur, et Satan s'est ouvert un chemin pour occuper cette espace; et leur expérience est entre-tissée de plans méprisables et égoïstes, souillés par la mondanité. [9] Ce n'est pas la monnaie d'échange du ciel. Ainsi, comme ceux qui aiment le monde soumettent la religion au monde, ainsi Dieu exige que ses adorateurs soumettent le monde à la religion. On ne doit pas donner une grande considération aux choses du monde qui périssent comme le monde. Elles ne sont pas la monnaie d'échange du ciel. Dieu n'a pas gravé sur elles son image et sa signature. [10] 18. (Daniel 12:13; Apocalyspe 14:6-12) Nous devons comprendre la signification de l'Antéchrist. Ceux qui sont confus dans leur compréhension de la Parole, qui n'arrivent pas à voir la signification de l'antéchrist, se placeront avec certitude à son côté. Ce n'est pas maintenant, le moment de nous assimiler au monde. Daniel est debout dans son « héritage » et à sa place. Les prophéties de Daniel et de Jean doivent être comprises. Elles s'interprètent l'une l'autre. Elles apportent au monde des vérités que chacun doit comprendre. Ces prophéties doivent être des témoins dans le monde. Elles s'expliqueront d'elles-mêmes par leurs accomplissements durant ces derniers jours. Le Seigneur est sur le point de châtier le monde pour son iniquité. Il va punir les communautés religieuses pour leur rejet de la lumière et de la vérité qui leur avaient été données. Le grand message qui comprend les messages des premier, second et troisième anges, doit être donné au monde. Ce devrait être l'objectif de notre oeuvre. Ceux qui croient réellement en Christ seront ouvertement en accord avec la loi de Jéhova. Le Sabbat est le signe entre Dieu et son peuple, et nous devons faire en sorte que notre conformité avec la loi de Dieu soit visible par notre observation du Sabbat. Elle doit être le signe de distinction entre le peuple élu de Dieu et le monde. [11] (2 Thessalonicies 2:3-10; Apocalypse 13:16-17; 18:3-7) La société classifiée en deux groupes. Toute la société est classifiée en deux grands groupes : les obéissants et les désobéissants. Dans lequel de ces deux groupes seront-nous trouvés ? Ceux qui gardent les commandements de Dieu, ceux qui ne vivent pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu, composent l'Église du Dieu vivant. Ceux qui préfèrent suivre l'antéchrist sont des sujets du grand apostat. Rangés sous la bannière de Satan ils brisent la loi de Dieu et poussent les autres à faire de même. Ils s'efforcent de rédiger les lois des nations pour que les hommes montrent leur loyauté aux gouvernements terrestres en piétinant les loi du royaume de Dieu. Satan distrait les esprits avec des questions sans importance, pour qu'ils n'aient pas une vision claire et nette des sujets de grande importance. L'ennemi fait des plans pour tromper le monde. Le monde qui prétend être chrétien sera le théâtre de grandes et décisives actions. Les hommes qui ont de l'autorité promulgueront des lois pour régir les consciences en suivant l'exemple du pape. Babylone fera que toutes les nations boiront le vin de la fureur de son impudicité. Chaque nation sera impliquée. [12] Tout le ciel au côté de Christ. La détermination de l'antéchrist de mener à bien la rébellion qu'il commença dans le ciel, continuera d'agir dans les fils de la désobéissance. Leur envie et leur haine envers ceux qui obéissent au quatrième commandement seront chaque fois plus amères. Mais le peuple de Dieu ne doit pas cacher sa bannière. Il ne doit pas ignorer les commandements de Dieu, ni pratiquer le mal avec la multitude, pour jouir de la tranquillité? Plus grande est l'influence pour le bien de l'homme sous le contrôle de l'Esprit de Dieu, plus l'ennemi sera déterminé à donner libre cours à son envie et ses jalousies contre lui au moyen de persécutions religieuses; mais tout le ciel est du côté de Christ et non de l'antéchrist. Dieu honorera ceux qui aiment Dieu et qui sont disposés à être coparticipants des souffrances de Christ. L'antéchrist, qui englobe tous ceux qui s'exaltent eux-mêmes contre la volonté et l'oeuvre de Dieu, expérimenteront au temps marqué, la colère de Celui qui se donna lui-même pour qu'ils ne périssent pas mais qu'ils aient la vie éternelle. Dieu enregistrera dans le livre de la vie, tous ceux qui persévéreront dans l'obéissance, tous ceux qui ne vendront pas leur âme pour de l'argent ou pour la faveur des hommes. [13] (Colossiens 2:8; 1 Timothée 6:20) La raison humaine contre la sagesse de Dieu. Beaucoup exaltent la raison humaine, en idolâtrant la sagesse humaine et en mettant les opinions des hommes au-dessus de la sagesse révélée de Dieu. Ceci permet à Satan d'agir, et l'esprit de l'antéchrist s'est étendu beaucoup plus que ce que nous pouvons imaginer? Les maximes du monde, qui ne tiennent pas compte de Dieu, ont été introduites dans les théories de l'église. Aux yeux des hommes, la vaine philosophie et la faussement dénommée science sont de plus grande valeur que la Parole de Dieu. L'idée que le Médiateur divin n'est pas essentiel pour le salut de l'homme, prévaut en grande mesure. On croit plus, et on se confie plus en une diversité de théories pour l'élévation de l'homme, proposées par les soi-disant sages à la manière du monde, qu'en la vérité de Dieu telle qu'elle est enseignée par Christ et ses apôtres. L'esprit mensonger qui séduisit Ève en Éden est accepté aujourd'hui par la majorité des habitants de la terre. Même le monde chrétien refuse d'être converti par l'Esprit de Dieu, mais il écoute le prince des ténèbres quand il s'approche avec l'apparence d'un ange de lumière. L'esprit de l'antéchrist est en train de l'emporter dans le monde beaucoup plus largement que par le passé. Le jour de l'épreuve et de la purification est très proche de nous. Des signes extrêmement alarmants apparaissent sous forme d'inondations, d'ouragans, de tornades, de tempêtes, de désastres sur mer et sur terre, qui proclament la proximité de la fin de toutes choses. Les jugements de Dieu sont en train de tomber sur le monde pour que les hommes puissent se réveiller devant la réalité de la rapide venue de Christ. [14] 1 Jean 3 1. (Jean 3:16; 2 Pierre 1:10-11) Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 4:7-8. Reçu comme un fils. Le plan de la rédemption n'est pas seulement une façon d'échapper au châtiment de la transgression, mais le pécheur reçoit aussi le pardon de ses péchés au moyen de ce plan, et à la fin, il sera reçu dans le ciel, non comme un délinquant qui est pardonné et laissé en liberté et qui est regardé avec suspicion, à qui l'on n'offre pas l'amitié et la confiance, mais comme un fils auquel on souhaite la bienvenue et à qui on refait totalement confiance. Le sacrifice de notre Sauveur a fait une ample provision pour chaque âme repentie et croyante. Nous sommes sauvés parce que Dieu aime celui qui a été racheté par le sang de Christ, et il ne pardonnera pas seulement le pécheur repenti, il ne lui permettra pas seulement d'entrer dans le ciel, mais lui, le Père miséricordieux, nous attendra aux portes même du ciel pour nous souhaiter la bienvenue, et nous donner une pleine entrée dans les maisons des bienheureux. Oh, quel amour, quel amour merveilleux le Père a démontré par le don de son Fils bien-aimé à cette race déchue ! Et ce sacrifice est un canal par lequel son amour infini s'écoule, pour que quiconque croit en Jésus-Christ puisse recevoir, comme le fils prodigue, une pleine et gratuite restauration dans la faveur du ciel. [15] 3. Voir le com. d'EGW sur 1 Pierre 1:22; Apocalypse 7:2-3. 3-6. (1 Pierre 1:22) Le pouvoir qui nous garde de la tentation. « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur. » Ce texte, signifie-t-il que l'être humain peut ôter une seule tache de péché de son âme ? Non. Alors, que signifie « se purifie » ? Cela veut dire contempler la grande norme morale de la justice, la sainte loi de Dieu, et voir qu'il est un pécheur à la lumière de cette loi. « Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n'y a point en lui de péché. » Par la foi en Jésus-Christ la vérité est acceptée dans le coeur, et l'être humain est purifié et lavé. Il dispose d'un principe permanent dans l'âme qui le rend capable de vaincre la tentation. « Quiconque demeure en lui, ne pèche point. » Dieu possède le pouvoir de garder l'âme tentée qui est en Christ. Une simple profession de foi n'a aucune valeur. Celui qui demeure en Christ est un chrétien. Il est impossible d'élever l'homme à moins que ce soit par la connaissance de Dieu. Il peut y avoir une couche extérieure de vernis, et les hommes peuvent être comme les pharisiens, que Christ décrivit comme des « sépulcres blanchis », plein de corruption et d'ossements de cadavres. Mais toutes les difformités de l'âme sont découvertes devant Celui qui juge avec justice, et il ne peut contrôler la vie à moins que la vérité ne soit implantée dans le coeur. La propreté extérieure de la coupe ne la rendra jamais pure à l'intérieure. Une acceptation nominale de la vérité est bonne jusqu'à un certain point, et la capacité de donner la raison de notre foi est une bonne chose, mais si la vérité ne pénètre jamais en profondeur, l'âme ne sera jamais sauvée. Le coeur doit être purifié de toute contamination morale. [16] 4. (Romains 3:20) Voir le com. d'EGW sur Galates 3:24-26; Éphésiens 2:14-16). L'unique définition du péché. « Le péché est la transgression de la loi. » C'est l'unique définition du péché. Sans la loi il ne peut y avoir de transgression. « C'est par la loi que vient la connaissance du péché. » La norme de justice est très ample. Elle interdit toute chose mauvaise. [17] 4-5. Qu'est-ce que la justice de Dieu ? La transgression de la loi de Dieu dans le cas le plus simple, dans le plus petit détail, est un péché; et ne pas appliquer le châtiment pour ce péché serait un crime dans l'administration divine. Dieu est le juge, l'exécuteur de la justice, qui est le siège et la base de son trône. Il ne peut passer outre à sa loi; il ne peut éliminer le plus petit mot et pardonner le péché. La rectitude, la justice et la morale parfaite de la loi doivent être maintenues et défendues devant l'univers céleste et les mondes non déchus. Qu'est-ce que la justice de Dieu ? C'est la sainteté de Dieu en relation avec le péché. Christ porta les péché du monde à la place de l'homme, pour que le pécheur puisse être mis à nouveau à l'épreuve, avec toutes les opportunités divines et les avantages que Dieu a pourvu en faveur de l'homme. [18] 8. Voir le com. d'EGW sur Genèse 6:3. La simplicité de la piété n'est pas le signe d'un manque de profondeur. Jean rend témoignage de Christ, le donateur de la Parole, lorsqu'il dit : « Le Christ a paru afin de détruire les oeuvres du diable. » Jean nous présente la piété pratique dans un langage simple. Cette simplicité n'est pas la preuve d'un manque de profondeur, bien au contraire. Jean parle à de véritables hommes et femmes, et le Saint-Esprit le dirigea afin qu'il écrive de telle façon qu'ils seraient mis en contact avec un Dieu réel et vivant. Il nous montre ce que Dieu est en train de faire et ce que l'homme doit effectuer pour accomplir les ordres de Dieu. Jean ne présente pas la vérité de façon hésitante, mais d'une manière décidée. Il parle positivement (On cite 1 Jean 1:7). [19] 1 Jean 4 1 (Ésaie 8:20; Matthieu 7:15-16; 24:11,23-24; 1 Thessaloniciens 5:19-21; 1 Timothée 4:1) Voir le com. d'EGW sur Colossiens 2:8; Apocalypse 1:1-2. Attention aux faux prophètes. En ces jours dangereux, nous ne devons pas accepter comme étant la vérité, tout ce que les hommes nous présentent. Quand les faux maîtres qui prétendent être envoyés de Dieu viennent à nous en déclarant qu'ils ont un message de Dieu il est juste de se demander consciencieusement : « Comment savons-nous que c'est la vérité ? » Jésus nous a dit que « plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens ». Mais il n'est pas nécessaire d'être trompé, car la Parole de Dieu nous donne une preuve par laquelle nous pouvons savoir ce qu'est la vérité. Le prophète dit : « À la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura pas d'aurore pour le peuple. » Selon cette déclaration, il est évident que nous devons être des étudiants assidus de la Bible, pour savoir ce qui est en accord avec la loi et le témoignage. Il n'y a pas d'autre moyen d'être en sécurité. Jésus dit : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. » [20] En ces jours de tromperies, celui qui est fondé sur la vérité devra lutter par la foi qui a été donnée autrefois aux saints. Toutes sortes d'erreurs seront mises en évidence dans l'oeuvre mystérieuse de Satan qui, si c'était possible, tromperait même les élus et les séparerait de la vérité. Il y aura de faux songes et de fausses visions qui contiendront un peu de vérité, mais qui s'écarteront de la foi originelle. Le Seigneur a donné aux hommes une règle pour détecter ces erreurs : « À la loi et au témoignage ! Si l'on ne parle pas ainsi, il n'y aura pas d'aurore pour le peuple. » S'ils méprisent la loi de Dieu, s'ils ne prêtent aucune attention à sa volonté telle qu'elle est révélée dans les témoignages de son Esprit, ce sont des menteurs. Ils sont dirigés par des impressions et des impulsions qu'ils croient procéder du Saint-Esprit et qu'ils considèrent plus dignes de confiance que la Parole inspirée. Ils prétendent que chaque pensée, chaque sentiment est une impression de l'Esprit, et quand on leur donne des preuves au moyen des Écritures, ils déclarent qu'ils possèdent quelque chose de plus digne d'être cru. Mais bien qu'ils pensent être guidés par l'Esprit de Dieu, en réalité, ils sont en train de suivre une imagination produite par Satan. [21] (Actes 20:30-31) Je dirais à nos chers frères qui ont eu tant d'empressement à accepter tout ce qui est venu sous forme de visions et de songes: Soyez prudents et vous ne serez pas trompés. Lisez les avertissements qui ont été donnés par le Rédempteur du monde à ses disciples, pour qu'ils les donnent à leur tour au monde. La Parole de Dieu est un rocher solide, et nous pouvons y poser nos pieds avec assurance. Chaque âme sera inévitablement testée, chaque croyance et chaque doctrine devra nécessairement être éprouvée par la loi et le témoignage. Veillez à ce que personne ne vous trompe. Les avertissements de Christ sur ce sujet sont nécessaires à notre époque, car des erreurs et des mensonges pénètrent partout, et se multiplient à mesure que nous approchons de la fin. « Il s'élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux. Veillez donc. » N'oubliez pas que les épreuves de cette sorte doivent nous arriver, non seulement de l'extérieur mais aussi de l'intérieur, parmi nos propres rangs. Notre sécurité individuelle dépend de notre entière consécration à Dieu [22] 7-8. (1 Pierre 1:22) En travaillant avec amour. L'amour pur est simple dans sa façon d'agir, et distinct de tout autre principe d'action. Quand il se combine avec des desseins terrestres et des intérêts égoïstes, il cesse d'être pur. Dieu tient plus en compte l'amour avec lequel nous agissons que la quantité de travail que nous faisons. L'amour est un attribut céleste. Le coeur naturel ne peut produire cet amour. Cette plante céleste ne fleurit que là où Christ règne en souverain. Là où il y a de l'amour, il y a de la puissance et la vérité dans la vie. L'amour fait le bien et rien que le bien. Ceux qui possèdent l'amour donnent des fruits pour la sainteté, et ils auront finalement la vie éternelle. [23] Notes : 1. Manuscript 29, 1911 2. Manuscript 92, 1903 3. Lettre 87, 1894 4. Lettre 33, 1895 5. The Review and Herald 15/8/1893 6. Manuscript 7, 1898 7. The Review and Herald 29/5/1900 8. Lettre 31a, 1894 9. The Review and Herald 7/6/1887 10. Manuscript 16, 1890 11. Manuscript 10, 1900 12. Manuscript 24, 1891 13. Manuscript 9, 1900 14. The Review and Herald 8/11/1892 15. The Review and Herald 21/9/1886 16. Lettre 13, 1893 17. Manuscript 27, 1899 18. Manuscript 145, 1897 19. The Signs of the Times 11/1/1899 20. The Review and Herald 23/2/1892 21. Bible Echo Septembre, 1886 22. Manuscript 27, 1894 23. The Youth’s Instructor 13/1/1898 Chapitre 63 2 Jean Aucun commentaire. Chapitre 64 3 Jean Aucun commentaire. Chapitre 65 Jude Jude 1 4. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 2:6. 9. (Ésaïe 49:24-25) Le droit de Christ de libérer les captifs. Quel droit avait Jésus d'enlever les captifs des mains de l'ennemi ? Le droit d'avoir fait un sacrifice qui satisfait les principes de la justice par lesquels le royaume des cieux est gouverné. Il vint sur la terre, en tant que Rédempteur de la race perdue, pour vaincre l'astucieux ennemi et, par sa loyauté permanente à ce qui est correct, sauver tous ceux qui l'acceptent comme Sauveur. Sur la croix du Calvaire, il paya le prix de la rédemption de la race humaine. Il gagna ainsi le droit de libérer les captifs des griffes du grand séducteur qui, par un mensonge forgé contre le gouvernement de Dieu, occasionna la chute de l'homme, et perdit ainsi tout droit au titre de sujet loyal du glorieux royaume éternel de Dieu. [1] Les fausses prétentions de Satan. Satan, le rebelle et l'apostat, utilisa toutes les ruses possibles pour bouleverser les desseins de Dieu. Parce que les hommes ont péché, il les réclame sous sa domination, et dit que les êtres célestes, les anges puissants, ne devraient pas enlever les sujets qui sont sous son contrôle. Il sait qu'il ne pourra pas vaincre les hommes, qu'il ne pourra pas utiliser cruellement sa volonté contre leur corps et contre leur esprit s'ils reçoivent le pouvoir divin. Aussi, il les accuse devant Dieu, et réclame que la puissance divine ne leur soit pas impartie. [2] 15. (Ecclésiaste 12:13-14) Voir le com. d'EGW sur Genèse 6:3; Rom. 3:19). Chaque action est pesée dans les balances. Dieu met chaque action dans la balance. Quelle scène ce sera ! Quelles impressions se feront au sujet du saint caractère de Dieu et de la terrible énormité du péché, lorsque le jugement basé sur la loi sera exécuté en présence de tous les mondes ! Alors, tous les péchés commis surgiront dans l'esprit du pécheur non repenti, et il verra et comprendra la totalité de ses péchés et sa propre culpabilité. Dieu tiendra compte de tous ceux qui ont transgressé sa loi et brisé son alliance alors que les vainqueurs fidèles seront couronnés. Et aucun juste ne sera absent. Ils verront en leur Juge, en Jésus-Christ, Celui qui fut crucifié par chaque pécheur. Le Fils de l'Homme viendra dans sa gloire et toutes les nations seront réunies devant lui. Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils. [3] 20-25. Une oeuvre extrêmement importante doit être accomplie. L'instruction donnée par Jude, depuis le verset vingt jusqu'à la fin du chapitre, a pour but de faire de notre oeuvre, une oeuvre complète. Il nous enseigne comment diriger la bataille dans le service de Christ. On ne doit démontrer aucune prodigalité partiale, ni être indulgent envers l'indolence ou la velléité. Nous ne devons pas ignorer l'individualité de l'homme, ni justifier d'aucune façon la critique impitoyable ou les pratiques égoïstes. Ce passage met en valeur le fait qu'une oeuvre extrêmement importante doit être accomplie, et nous avons besoin de l'intuition divine afin de pouvoir savoir comment travailler pour les âmes qui sont sur le point de périr. Il y a des âmes qui doivent être arrachées du feu, des âmes qui doivent être traitées avec la plus tendre compassion. On a besoin d'ouvriers qui ont appris à l'école de Christ, sa manière de sauver les âmes. [4] 24. Voir le com. EGW sur Apocalypse 2:1-5. Notes : 1. The Signs of the Times 30/9/1903 2. The Review and Herald 20/6/1893 3. Manuscript 77, 1906 4. Lettre 7, 1895 Chapitre 66 Apocalypse Apocalypse 1 1-2. (2 Pierre 2:1; 1 Jean 4:1) Le dépositaire de la révélation divine. Toute la Bible est une révélation, car toute révélation destinée aux hommes vient au travers de Christ, et tout est centré sur lui. Dieu nous a parlé par son Fils, auquel nous appartenons par droit de création et de rédemption. Christ vint auprès de Jean, exilé sur l'île de Patmos, pour lui donner la vérité pour ces derniers jours, pour lui montrer ce qui devait arriver prochainement. Jésus-Christ est le grand dépositaire de la révélation divine. Par lui nous avons une connaissance de ce à quoi nous devons nous attendre lors des scènes finales de l'histoire de cette terre. Dieu donna cette révélation à Christ, et Christ la communiqua à Jean. Jean, le disciple bien-aimé, fut choisi pour recevoir cette révélation. Il fut le dernier survivant des premiers disciples choisis. Lors de la dispensation du Nouveau Testament il reçut cet honneur, tout comme le prophète Daniel reçut le même honneur lors de la dispensation de l'Ancien Testament. L'instruction qui allait être communiquée à Jean était si importante, que Christ vint du ciel pour la donner à son serviteur, et il lui dit de l'envoyer aux églises. Cette instruction doit être l'objet de notre étude attentive et de nos prières, puisque nous vivons à une époque où les hommes qui ne suivent pas les enseignements du Saint-Esprit introduiront de fausses théories. Ces hommes ont occupé des postes élevés et ont des projets ambitieux à accomplir. Ils s'efforcent de s'exalter eux-mêmes et de révolutionner le développement complet des choses. Dieu nous a donné une instruction spéciale pour que nous soyons sur nos gardes contre de telles personnes. Il ordonna à Jean d'écrire dans un livre ce qui arriverait dans les scènes finales de l'histoire de cette terre. [1] 1-3. L'Apocalypse est un livre ouvert. Beaucoup ont nourri l'idée que le livre de l'Apocalypse est un livre scellé, et ils ne veulent pas dédier de leur temps à l'étude de ses mystères. Ils disent qu'ils doivent en rester à la contemplation des gloires du salut, et que les mystères révélés à Jean sur l'île de Patmos sont dignes d'une considération moindre que les autres. Mais Dieu ne considère pas ce livre de cette façon... Le livre de l'Apocalypse révèle au monde ce qui était, ce qui est, et ce qui doit arriver; pour notre instruction, pour nous qui sommes parvenus à la fin des temps. Nous devons l'étudier avec une crainte respectueuse. Nous avons le privilège de le connaître pour notre instruction... Le Seigneur lui-même révéla à Jean, son serviteur, les mystères du livre de l'Apocalypse, et son intention est qu'ils soient dévoilés pour que tous les étudient. Des scènes, qui appartiennent aujourd'hui au passé, sont décrites dans ce livre; quelques-unes d'un intérêt éternel se déroulent autour de nous; certaines de ces prophéties ne s'accompliront pleinement qu'à la fin des temps lorsque le dernier grand conflit entre le pouvoir des ténèbres et le Prince du ciel aura lieu. [2] 8. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 15: 22, 45. 9. Les compagnons de Jean à Patmos. Jean fut envoyé sur l'île de Patmos où, séparé de ses compagnons dans la foi, ses ennemis crurent qu'il mourrait de chagrin et de solitude; mais, même là, Jean se fit des amis et gagna des âmes. Ils pensèrent avoir enfin mis le fidèle témoin hors d'état de nuire à Israël ou aux gouverneurs impies du monde. Mais tout l'univers céleste vit le résultat du conflit avec le disciple âgé et sa séparation de ses compagnons dans la foi. Dieu, Christ et les armées célestes furent les compagnons de Jean sur l'île de Patmos. Il reçut d'eux des instructions qu'il donna à ceux qui avec lui étaient séparés du monde. Là, il écrivit les révélations et les visions qui lui furent données par Dieu pour raconter les choses qui devaient arriver dans la période finale de l'histoire de cette terre. Lorsque sa voix ne témoignera plus en faveur de la vérité, lorsqu'il ne pourra plus parler de Celui qu'il aima et servi, les messages qui lui furent donnés sur cette côte rocheuse et aride s'étendront comme la lumière d'une lampe qu'on allume. [3] (1 Jean 1:1-10) Glorieuses vérités confiées à Jean. Souvent les meilleurs hommes, ceux que Dieu utilisa pour la gloire de son nom, ne sont pas reconnus par la sagesse humaine; mais à aucun moment ils ne sont oubliés par Dieu. Quand Jean était exilé sur l'île de Patmos, il y en eut beaucoup qui pensèrent qu'il était maintenant hors service, qu'il n'était plus qu'un vieux et fragile roseau qui tomberait à n'importe quel moment. Mais il parut convenable au Seigneur de l'utiliser sur cette île solitaire où son serviteur était prisonnier. Le monde, les sacrificateurs fanatiques et les gouverneurs se réjouissaient de ce qu'ils étaient enfin libérés de son témoignage toujours nouveau. (On cite 1 Jean 1:1-3) Tout ce chapitre déborde d'un courage ardent, d'espérance, de foi et de certitude. C'est à cause de ce témoignage, si étonnant pour ceux qui désiraient oublier Christ et haïssaient le Rédempteur crucifié qu'ils avaient rejeté, qu'ils voulaient qu'il fut hors de portée de leurs oreilles, pour que ses paroles ne fussent plus un témoignage contre leurs actes impies qui crucifiaient le Seigneur de gloire. Mais ils ne pouvaient pas mettre Jean dans aucun endroit qui l'empêcherait de rencontrer son Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Les serviteurs de Christ qui sont loyaux et fidèles ne sont peut-être pas reconnus ni honorés par les hommes..., mais le Seigneur leur rendra hommage. Ils ne sont pas oubliés par Dieu. Il les honorera par sa présence parce qu'ils ont été trouvés loyaux et fidèles. Ceux qui ont vieilli dans la cause et l'oeuvre de Dieu ont une expérience de grande valeur pour l'Église. Dieu respecte ses serviteurs qui ont vieilli à son service. Les plus glorieuses vérités des derniers chapitres de l'histoire de cette terre furent données au disciple âgé que Jésus aimait. [4] 9-10. (Psaumes 71:9; 92:14; Ésaïe 46:4) Les dernières années de Jean. Après avoir vieilli au service du Seigneur, Jean fut exilé à Patmos. Et sur cette île solitaire, il reçut du ciel plus de révélations qu'il n'en avait jamais reçues durant toute son existence. [5] Le représentant âgé de Christ fut exilé pour que son témoignage ne soit plus écouté, car il était un pouvoir vivant du côté de la justice; mais bien qu'il fut séparé de ses frères, il fut visité par Christ, qu'il n'avait pas vu depuis l'ascension. [6] 9-15. Le plan de Dieu pour les siècles futurs. La main de la persécution s'abat lourdement sur l'apôtre; il est exilé sur l'île de Patmos « à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus »; il écrit : « Je fus ravi en esprit au jour du Seigneur. » Il fut rempli d'une joie inexprimable parce que le ciel parut s'ouvrir devant lui. Une voix lui parla en termes clairs et distincts, et lui dit : « Je suis l'Alpha et l'Oméga,... celui qui est, le premier et le dernier. » Il se retourna et contempla son Maître avec lequel il avait cheminé et conversé en Judée et sur la poitrine duquel il s'était appuyé. Mais comme l'apparence du Seigneur avait changée ! Jean l'avait vu couvert d'un vieux manteau de pourpre et couronné d'épines. Maintenant il était vêtu d'un habit de gloire céleste et ceint d'une ceinture d'or. Jean décrit ainsi son apparence : « Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu; ses pieds étaient semblables à de l'airain ardent, comme s'il eût été embrasé dans une fournaise; sa voix était comme le bruit de grandes eaux... » Dieu révéla à Jean son plan pour les siècles à venir. Devant ses yeux émerveillés, les gloires du ciel furent montrées dans une vision enchanteresse. Il vit le trône de Dieu et entendit les refrains de joie qui résonnaient de tous les parvis célestes. Quand nous lisons la description de ce qu'il vit dans sa vision, nous aspirons à être avec les rachetés en la présence de Dieu. Un demi siècle s'était écoulé depuis que Jésus était monté au ciel pour représenter son église devant Dieu et pour préparer des demeures à ses fidèles. Il aimait toujours son peuple, puisqu'il vint vers son serviteur âgé pour lui révéler les plans de Dieu pour l'avenir. Jean fut laissé seul avec Dieu et sa foi sur l'île accidentée et désolée. Ici, entre les rochers et les falaises, il fut en communion avec son Créateur. En récapitulant son passé, et en pensant aux bénédictions qu'il avait reçues des mains de Dieu, la paix remplit son coeur. Il avait vécu la vie d'un véritable chrétien, et il pouvait affirmer en toute certitude : « Tout va bien pour mon âme. » Il n'en n'était pas de même de l'empereur qui l'avait exilé; lorsqu'il portait ses regards derrière lui, celui-ci ne pouvait voir que champs de batailles, massacres, foyers détruits, veuves en larmes, et orphelins, fruits de son ambition et de son désir de domination. [7] 10. Christ apparaît un sabbat. Le sabbat que Dieu institua en Éden était aussi précieux pour Jean sur l'île solitaire que lorsqu'il était avec ses compagnons dans les villes et les villages. Jean revendiquait comme siennes les précieuses promesses que Jésus avait faites au sujet de ce jour. Pour lui, c'était le signe que Dieu était sien... Le Sauveur ressuscité révéla sa présence à Jean un jour de sabbat. (On cite Apocalypse 1:10-13,17-18) La persécution soufferte par Jean se convertit en une grâce. Patmos resplendit de la gloire du Sauveur ressuscité. Jean avait vu Christ sous sa forme humaine, avec sur ses mains et ses pieds les marques des clous qui seraient sa gloire pour l'éternité. Maintenant, il lui était permis de contempler à nouveau son Seigneur ressuscité, revêtu de toute la gloire qu'un être humain peut contempler sans perdre la vie. Quel sabbat fut celui-ci pour l'exilé solitaire, toujours précieux aux yeux de Christ, mais maintenant honoré plus que jamais ! Il n'avait jamais autant appris de Jésus, et il n'avait jamais entendu des vérités si sublimes. [8] 16-20. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:1, 1-5. 18-20. (Jean 1:1-3) Celui qui existe par lui-même et qui est immuable. Ce sont des affirmations admirables, solennelles et significatives. Celui qui est la Source de toute miséricorde et de tout pardon, de toute paix et de toute grâce, celui qui existe par lui-même, Éternel, et immuable, fut celui qui visita son serviteur exilé sur l'île de Patmos. [9] Apocalypse 2 1. (Chapitre 1:16,20; Psaume 121:3-4) Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 5:25. Vigilance constante en faveur de son Église. Dans le message à l'église d'Éphèse, Christ est présenté comme soutenant les sept étoiles dans sa main et cheminant au milieu des sept chandeliers d'or. Il se présente comme « cheminant » entre eux pour illustrer sa vigilance constante en faveur de son église. « Il ne sommeille ni ne dort, celui qui garde Israël. » Il ne devient pas non plus indifférent. Ces images doivent être soigneusement étudiées par les assistants pastoraux et fidèlement appliquées à leur propre expérience, pour ne pas perdre de vue leur grand privilège d'obtenir la lumière de la Source de toute lumière, afin qu'ils la transmettent à ceux pour qui ils travaillent. [10] 1-5. (1 Pierre 1:5; Jude 24) Le gardien des cours du temple. (On cite Apocalypse 2:1-5) Ces paroles viennent des lèvres de Celui qui ne peut mentir. Cette description révèle une vigilance éternelle. Christ est au milieu des sept chandeliers d'or, cheminant d'une église à l'autre, d'une congrégation à l'autre, d'un coeur à l'autre. « Il ne sommeille ni ne dort celui qui garde Israël. » Si les chandeliers avaient été laissés aux soins des êtres humains, avec quelle fréquence la lumière vacillerait et s'éteindrait; mais Dieu n'a pas confié son église aux mains des hommes. Christ, Celui qui donne sa vie pour le monde « afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle » est la sentinelle de la maison. Il est le gardien fidèle et loyal des parvis du temple du Seigneur... Christ chemine au milieu de ses églises, parcourant la terre en long et en large. Il observe les siens avec un intérêt intense pour voir si son peuple est dans une condition spirituelle telle qu'il puisse hâter son règne. Il est présent à chaque assemblée d'église. Il connaît ceux dont il peut remplir le coeur d'huile sainte pour qu'ils puissent la transmettre à d'autres. Ceux qui font avancer fidèlement l'oeuvre de Christ en révélant le caractère de Dieu dans leurs actes et leurs paroles, accomplissent le dessein du Seigneur pour eux, et Christ se complaît en eux. [11] (Éphésiens 1:1,15-16) Les mauvais résultats de la négligence. (On cite Apocalypse 2:1-5) Les conditions de notre acceptation par Dieu sont résumées dans ce passage. La première expérience de l'église d'Éphèse l'induisit à accomplir de bonnes oeuvres. Dieu eut un vif plaisir à voir son Église réfléchir la lumière du ciel en révélant l'esprit de Christ par la tendresse et la compassion. L'amour qui demeurait dans le coeur de Christ, l'amour qui le poussa à s'offrir en sacrifice pour l'humanité et à endurer avec patience le reproche des hommes jusqu'au point d'être appelé le diable, l'amour qui le conduisit à faire des oeuvres prodigieuses de guérison durant son ministère : cet amour était celui qui devait être révélé dans la vie de ses disciples. Mais ils négligèrent de cultiver la compassion et la tendresse de Christ. Le moi, tel qu'il se manifestait dans les traits héréditaires du caractère, fit perdre les principes des oeuvres bonnes et magnifiques qui caractérisèrent les membres de l'église d'Éphèse en tant que chrétiens. Le Seigneur Jésus avait besoin de leur montrer qu'ils avaient perdu ce qui était tout pour eux. L'amour qui poussa le Sauveur à mourir pour nous ne fut pas révélé dans sa plénitude dans leur vie, et ils ne purent donc pas honorer le nom du Rédempteur. En perdant leur premier amour, leur connaissance de théories « scientifiques », ayant pour origine le père du mensonge, augmenta. [12] 2. Voir le com. d'EGW sur Galates 5:6. 2-6. La perte du talent de l'amour. Ce message est un exemple de la façon dont les ministres de Dieu doivent présenter leurs reproches aujourd'hui. Après la louange pour le travail persévérant, vient le reproche pour la perte du talent de l'amour, lequel est le dépôt le plus sacré. Ce fut l'amour de Dieu qui sauva la race déchue de la mort éternelle. [13] 4. (2 Pierre 3:18; 2 Jean 6) L'amour pour Christ ne doit pas faiblir. « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. » C'est une déchéance, une diminution du saint zèle; son dessein n'a pas été abandonné, mais la ferveur a disparu. Le premier amour de celui qui se convertit à Christ est profond, total et ardent. Cet amour ne doit pas diminuer parce que la connaissance augmente, parce qu'une lumière plus grande et croissante brille sur lui. Cet amour doit être plus fervent à mesure que notre connaissance du Seigneur croit... Dieu n'acceptera rien de moins que le coeur tout entier. Bienheureux ceux qui depuis le début de leur vie religieuse ont été fidèles à leur premier amour et ont grandi dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. L'accroissement de leur piété, de leur pureté et de leur ferveur sera le résultat garanti de leur relation et leur compagnie avec leur bien-aimé Seigneur. Ils sont en train de recevoir une éducation divine, et cela se note par une vie de ferveur, d'assiduité et de zèle... C'est notre responsabilité de connaître nos défaillances et nos péchés caractéristiques qui causent ténèbres et faiblesse spirituelles et éteignent notre premier amour. [14] 4-5. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:14-18; 1 Rois 11:4. Chute spirituelle ignorée. Après les nombreuses vertus énumérées l'accusation présentée contre l'église d'Éphèse est surprenante : « Ce que j'ai contre toi, c'est que tu as abandonné ton premier amour. » Cette église avait été grandement favorisée. Elle fut établie par l'apôtre Paul. Il y avait dans cette ville le temple de Diane, dont la grandeur était une des merveilles du monde. L'église d'Éphèse fit face à une grande opposition et parmi les premiers chrétiens, quelques-uns furent persécutés et cependant certains d'entre eux s'écartèrent des vérités qui les avaient unis aux disciples de Christ et en échange, ils acceptèrent les erreurs séductrices inventées par Satan. Ce changement est présenté comme une chute spirituelle. « Souviens-toi donc d'où tu est tombée, repens-toi, et pratique tes premières oeuvres », telles qu'elles sont présentées dans les versets précédents. Les croyants ne se rendaient pas compte de leur chute spirituelle. Ils ne remarquèrent pas le changement qui était survenu dans leur coeur et qu'ils devaient se repentir d'avoir cessé d'accomplir leurs premières oeuvres; mais Dieu dans sa miséricorde lança un appel à la repentance, un retour à leur premier amour et aux oeuvres qui sont toujours le résultat du véritable amour chrétien. [15] La perte de l'amour, une chute morale. La perte du premier amour est mentionnée comme une chute morale. La perte de cet amour est présentée comme quelque chose qui affecte toute la vie religieuse. Dieu dit à ceux qui ont perdu cet amour, « je viendrai à toi, et j'ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes ». [16] 6. (Jude 4) Le péché des Nicolaïtes. Le péché des nicolaïtes, c'est-à-dire convertir la grâce de Dieu en libertinage, est-il le nôtre ? [17] (Romains 3:31) Doctrine des nicolaïtes. Aujourd'hui, on enseigne beaucoup la doctrine des nicolaïtes, selon laquelle l'Évangile de Christ a annulé la loi de Dieu et qu'en « croyant » nous sommes libres de la nécessité d'accomplir la Parole; mais c'est cette doctrine des nicolaïtes que Christ condamna si implacablement. [18] 7. (chapitre 22:2) Les feuilles de l'arbre de la vie. (On cite Apocalypse 2:7) Devons-nous attendre notre translation avant de pouvoir manger des feuilles de l'arbre de la vie ? Celui qui reçoit les paroles de Christ dans son coeur sait ce que signifie manger les feuilles de l'arbre de la vie. (On cite Jean 6:33-63) Quand le croyant en communion avec le Saint-Esprit peut s'emparer de la vérité et se l'approprier, il mange le pain qui descend du ciel; il pénètre dans la vie de Christ, et apprécie le grand sacrifice fait en faveur de la race pécheresse. La connaissance qui vient de Dieu est le pain de vie. Ce pain, ce sont les feuilles de l'arbre de la vie qui sont pour la guérison des nations. Le courant de la vie spirituelle touche l'âme quand elle croit et pratique les paroles de Christ. Ainsi, nous devenons un avec le Christ. L'expérience qui était faible et chétive se fortifie. Elle est pour nous la vie éternelle si nous retenons fermement le fondement de notre confiance jusqu'à la fin. Toute la vérité doit être reçue comme étant la vie de Jésus. La vérité nous purifie de toute impureté et prépare l'âme à la présence de Christ. Christ est formé en vous, l'espérance de la gloire. [19] 7, 11, 17, 29. (chapitre 3:6,13,22) Les oreilles fermées au manque de bon sens et aux folies. « Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux églises. » Si vous écoutez « ce que l'Esprit dit aux églises » et si vous méditez l'instruction qui leur est donnée, vos oreilles seront fermées aux choses insensées et aux folies qui vous entourent. Vous n'écouterez pas et vous ne répéterez pas ces choses, vous ne les désirerez jamais. Si Christ satisfait la faim de votre âme, ces banalités sont insipides et désagréables pour vous. Vous ne trouvez aucun plaisir en elles, mais en échange vous choisirez le pain du ciel. [20] 9. La synagogue de Satan. Christ dit que l'église présidée par Satan est la synagogue de Satan. Ses membres sont les fils de la désobéissance. Ce sont ceux qui préfèrent pécher, qui travaillent pour annuler la sainte loi de Dieu. L'oeuvre de Satan est de mélanger le mal avec le bien et d'éliminer la distinction entre l'un et l'autre. Christ désire avoir une Église qui travaille pour séparer le mal du bien, et dont les membres ne toléreront pas volontairement le mal, mais l'élimineront du coeur et de la vie. [21] 10. Couronnes octroyées par le Christ. Au jour du châtiment et de la récompense finals, les saints et les pécheurs reconnaîtront comme Juge de tous les vivants Celui qui fut crucifié. Chaque couronne qui sera remise aux saints du Très-Haut sera octroyée par les mains de Christ : ces mains que les sacrificateurs et les gouverneurs condamnèrent à être clouées sur la croix. C'est seulement lui qui peut apporter aux hommes la consolation de la vie éternelle. [22] Apocalypse 3 1. (2 Corinthiens 4:7; Galates 2:20; Philippiens 1:21; 3:8) Fidèles majordomes de nous-mêmes. Christ exhorte cette église à faire un changement. Elle paraissait vivante, mais ses oeuvres étaient destituées de l'amour de Jésus. Oh, combien sont tombés pour s'être confiés en leur croyance du salut ! Combien se perdent par leurs efforts pour maintenir leur réputation ! Si quelqu'un a la réputation d'être un évangéliste de talent, un prédicateur doué, un homme de prière, un homme de foi, un homme très consacré, sa foi court le grand danger de faire naufrage lorsque Dieu permettra qu'elle soit mise à l'épreuve par les petites vicissitudes. Très souvent ses efforts consisteront à maintenir sa réputation. Celui qui vit dans la crainte que les autres n'apprécient pas sa valeur, est en train de perdre de vue Celui qui est le seul qui nous rend digne de glorifier Dieu. Soyons les fidèles majordomes de nous-mêmes. Détournons notre regard du moi et fixons le sur Christ. Alors, il n'y aura aucune difficulté. Toute oeuvre accomplie, peut importe son apparente supériorité, n'aura aucune valeur si elle n'est pas faite dans l'amour de Jésus. Quelqu'un peut passer par tout le cycle de l'activité religieuse; mais, à moins que Christ ne soit entrelacé à tout ce qu'il dit et fait, il travaillera pour sa propre gloire. [23] 1-3. Rappelle-toi donc comment tu as reçu. Un avertissement nous est donné au sujet d'un temps où des erreurs viendraient comme un voleur pour voler la foi du peuple de Dieu, quand les enfants de Dieu devraient veiller diligemment et être constamment sur leurs gardes contre les tromperies de l'ennemi. À Sardes, beaucoup s'étaient convertis grâce à la prédication des apôtres. La vérité avait été reçue comme une lumière brillante et resplendissante; mais quelques-uns avaient oublié la façon merveilleuse dont ils avaient accepté la vérité, et Jésus crut nécessaire de leur envoyer un reproche. Les anciens porte-drapeau étaient tombés les uns après les autres, et certains s'étaient lassés de la fréquente répétition des vérités. Ils désiraient une nouvelle doctrine, plus agréable à beaucoup d'esprits. Ils pensaient qu'ils avaient besoin d'un changement remarquable, et dans leur cécité spirituelle ils ne discernaient pas que leurs sophismes déracineraient toutes les expériences du passé. Mais le Seigneur Jésus pouvait voir la fin dès le commencement. Par Jean, il leur envoya l'avertissement suivant : « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde, et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur. » [24] (2 Timothée 2:23-26) Danger des élucubrations. Parmi ceux auxquels avaient été envoyé ce message quelques-uns avaient entendu la prédication de Jean-Baptiste et avaient été convaincus par elle; mais ils perdirent la foi dans laquelle ils s'étaient jadis réjouis. D'autres avaient reçu la vérité par les enseignements de Christ et furent des croyants fervents; mais ils avaient perdu leur premier amour et n'avaient pas de vigueur spirituelle. Ils n'avaient pas maintenu fermement leur confiance du début à la fin. Ils passaient pour être vivants mais ils étaient morts quant à exercer une influence salvatrice. Ils avaient l'apparence de la piété sans la puissance correspondante. Ils élaboraient des élucubrations sur des sujets sans importance spéciale, qui n'avaient pas été donnés par le Seigneur comme preuves, jusqu'à ce que ces sujets se transforment en montagnes qui les sépareraient de Christ et aussi entre eux... « Je connais tes oeuvres. Je sais que tu passes pour être vivant, et tu es mort. » Aux yeux de Dieu, l'apparence extérieure ne vaut rien. Les cérémonies externes de la religion sont absolument inutiles si l'amour de Dieu est absent de l'âme. « Sois vigilant, et affermis le reste qui est près de mourir. » C'est notre oeuvre. Beaucoup sont sur le point de mourir spirituellement, et le Seigneur nous exhorte à les fortifier. Les enfants de Dieu doivent être fermement unis par les liens de la communion chrétienne et ils doivent être fortifiés dans la foi en parlant fréquemment ensemble des précieuses vérités qui leur ont été confiées. Ils ne doivent jamais passer leur temps à s'accuser ou à se condamner les uns les autres. [25] 1-4. (Hébreux 4:13) Evaluation du caractère. Le discernement de Christ à évaluer le caractère chrétien de ceux qui arborent le nom de Dieu, nous pousse à comprendre plus pleinement que chaque individu est sous la supervision du Seigneur. Il connaît intimement les pensées et les intentions du coeur, ainsi que chaque parole et chaque acte. Il connaît tout ce qui a trait à notre expérience religieuse; il sait qui nous aimons et qui nous servons. [26] 1-5. (Matthieu 22:14) Quelques fidèles à Sardes. L'église de Sardes est présentée comme ayant quelques fidèles parmi les nombreuses personnes qui étaient devenues négligentes et insensibles à leurs obligations envers Dieu. « Tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes. » Qui est si favorisé pour être compté parmi ces quelques personnes à Sardes ? Est-ce toi ? Est-ce moi ? Qui fait parti de ce nombre ? Ne serait-il pas bon pour nous de méditer ce sujet pour que nous puissions savoir à qui s'adresse le Seigneur quand il dit que quelques personnes n'ont pas souillé leurs vêtements blancs du caractère ? [27] (Versets 14-18) Lisez le chapitre trois d'Apocalypse. Dans le message à Sardes, deux groupes nous sont présentés : ceux qui passent pour être vivants, mais qui sont morts; et ceux qui s'efforcent de vaincre. Étudiez ce message qui se trouve dans le troisième chapitre d'Apocalypse. (On cite Apocalypse 3:1-2) Qui sont ceux qui sont près de mourir, et pourquoi en sont-ils arrivés à cette condition ? L'explication nous est donnée : « Je n'ai pas trouvé tes oeuvres parfaites devant mon Dieu. » (On cite les versets 3-5) Ce message est envoyé à l'église actuelle. J'exhorte nos membres d'église à lire tout le troisième chapitre d'Apocalypse et à en donner une explication. Le message à l'église de Laodicée s'applique surtout au peuple de Dieu d'aujourd'hui. C'est un message pour les chrétiens de nom, qui en sont arrivés à ressembler tellement au monde qu'aucune différence n'est visible (Voir les versets 14-18). [28] 3. (Hébreux 3:6; 4:14; 10:23) Appuie-toi sur la promesse. « Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu, et garde et repens-toi. » Ceux qui sont nés de nouveau se souviennent avec quelle joie et allégresse ils ont reçu la lumière du ciel et combien ils étaient désireux de conter à tous leur bonheur... « Garde ». Cela ne signifie pas, garde tes péchés, mais garde le conseil, la foi, l'espérance que Dieu t'a donnés dans sa Parole. Ne te décourage jamais. Un homme découragé ne peut rien faire. Satan tente de vous décourager en vous disant que vous êtes inaptes au service de Dieu, que çà n'en vaut pas la peine, et qu'il n'y a aucune différence à rechercher les plaisirs et les joies de ce monde. Mais « que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme ? » Pouvez-vous jouir des plaisirs du monde au détriment du monde futur; pouvez-vous vous permettre de payer un tel prix ? Nous devons « garder » toute la lumière que nous recevons du ciel et vivre à sa hauteur. Pourquoi ? Parce que Dieu veut que nous nous accrochions à la vérité éternelle et que nous agissions avec l'aide de la main du Seigneur, en communiquant la lumière à ceux qui ne connaissent pas son amour pour eux. Quand nous nous sommes livrés au Christ nous avons fait la promesse en présence du Père, du Fils et du Saint-Esprit : les trois Dignitaires célestes. « Garde » fermement cette promesse. « Et repens-toi. » Notre vie doit être une vie de repentance et d'humilité continues. Nous avons besoin de nous repentir constamment, afin d'être continuellement victorieux. Quand nous sommes réellement humbles nous avons la victoire. L'ennemi ne peut jamais arracher de la main de Christ celui qui se confie en toute simplicité aux promesses du Seigneur. Si la personne se confie et agit avec obéissance, son esprit sera sensible aux impressions divines et la lumière de Dieu resplendira pour éclairer son intelligence. Quel privilège nous avons en Jésus-Christ ! Un réel sentiment de repentance devant Dieu ne nous maintient pas dans la servitude en nous affligeant comme les personnes d'un cortège funèbre. Nous devons être joyeux et pas tristes; mais nous devons avoir de la peine pour avoir abandonné si longtemps notre vie aux puissances des ténèbres, alors que Christ a donné sa vie précieuse pour nous. Nous devons avoir un poids sur le coeur au souvenir de Christ donnant tout pour notre rédemption alors que nous mettons au service de l'ennemi une partie de notre temps et de nos capacités que le Seigneur nous a confiés comme talents pour être utilisés pour la gloire de son nom. Nous devons nous repentir parce que nous ne nous sommes pas efforcés de tout notre coeur pour nous familiariser avec la précieuse vérité qui nous rend capables d'exercer cette foi qui oeuvre par amour et purifie l'âme. Quand nous voyons des âmes éloignées de Christ nous devons nous mettre à leur place et ressentir du repentir devant Dieu en leur faveur, et n'avoir de cesse que nous les amenions à la repentance. Si nous faisons tout ce que nous pouvons et cependant elles ne se repentent pas, le péché est devant leur porte; mais nous devons toujours ressentir une douleur au coeur provoquée par leur condition, leur montrer comment se repentir et tenter de les guider pas à pas à Jésus-Christ. [29] 4. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 19:7-9; Hébreux 2:14-18. 4-5. (Luc 12:8) Véritables, loyaux et fidèles. C'est la récompense qui sera donnée à ceux qui auront obtenu un caractère pur et sans tache, ceux qui devant le monde se sont accrochés à la foi. Jésus-Christ confessera leur nom devant son Père et devant ses anges. Ils ont été véritables, loyaux et fidèles. Au milieu des accusations comme des bons rapports, ils ont pratiqué et enseigné la vérité. [30] (2 Corinthiens 4:17-18) Un poids éternel de gloire. « Tu as à Sardes quelques hommes qui n'ont pas souillé leurs vêtements; ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes. » Cet honneur leur est conféré à cause de leur foi. Dans cette vie ils ne se vantèrent pas et leur âme ne s'enorgueillit pas. Avec un désir intense et une foi pure et sainte ils se saisirent de la promesse de richesses éternelles. Leur unique désir était d'être comme le Christ. Ils maintinrent bien haut la norme de la justice. Il leur est donné un poids éternel de gloire parce que sur la terre ils marchèrent avec Dieu, en se maintenant sans tâche dans le monde, et en révélant la justice de Christ à leur prochain. Le Seigneur dit de ces personnes : « elles marcheront avec moi en vêtements blancs, dans le monde que j'ai préparé pour elles » (Voir Apocalypse 3:5). [31] 4-5, 10. (1 Corinthiens 10:12-13) Promesse de victoire. Ces paroles s'adressent aux personnes qui sont encore en relation avec le monde, sujettes aux tentations et aux influences trompeuses et perfides. Tant qu'elles maintiendront leur attention fixée sur Celui qui est leur soleil et leur bouclier, les ténèbres et l'obscurité qui les entourent ne laisseront ni tache ni souillure sur leurs vêtements. Elles chemineront avec Christ; elles prieront, croiront et travailleront au salut des âmes sur le point de mourir. Elles sont en train d'essayer de rompre les entraves avec lesquelles Satan les a liées, et elles ne seront pas honteuses si, par la foi, elles font de Christ leur compagnon. Le grand Trompeur présentera continuellement des tentations et des tromperies pour détruire l'oeuvre de l'être humain; mais si celui-ci se confie en Dieu, s'il est doux, humble, et docile de coeur, s'il persévère dans la voie du Seigneur, le ciel se réjouira parce qu'il remportera la victoire. Dieu dit: « ils marcheront avec moi en vêtements blancs, parce qu'ils en sont dignes ». [32] 5. (Chapitre 13:8) Voir le com. d'EGW sur les chapitres 7:9; 20:12-15. Les anges pèsent la valeur morale. Christ dit aux vainqueurs : « Je n'effacerai point » leur « nom du livre de vie ». Les noms de tous ceux qui une fois se donnèrent à Dieu, sont écrits dans le livre de la vie et leurs caractères défilent actuellement devant lui. Les anges de Dieu sont en train de peser leur valeur morale; ils sont en train d'observer le développement du caractère de ceux qui vivent maintenant, pour voir si leurs noms peuvent être conservés dans le livre de la vie. Un temps de grâce nous est accordé pour laver les robes de nos caractères et les blanchir dans le sang de l'Agneau. Qui accomplit cette oeuvre ? Qui est en train de se séparer du péché et de l'égoïsme ? [33] 6, 13, 22. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 2:7, 11, 17, 29. 8. Une porte ouverte. Le Témoin, fidèle et véritable déclare : « J'ai mis devant toi une porte ouverte. » Remercions Dieu avec notre coeur, notre âme et notre voix; et apprenons à nous approcher de lui comme au travers d'une porte ouverte, en croyant que nous pouvons aller librement à lui avec nos requêtes, qu'il les entendra et y répondra. Par une foi vivante en sa puissance à aider, nous recevrons la force pour combattre dans les batailles du Seigneur avec la ferme conviction d'obtenir la victoire. [34] (Hébreux 10:19-20) La porte de communication. Le Témoin fidèle nous a donné l'assurance qu'il a mis devant nous une porte ouverte que personne ne peut fermer. Beaucoup de privilèges du monde peuvent être refusés à ceux qui tentent de rester fidèles à Dieu; leur chemin peut être obstrué et leur oeuvre entravée par les ennemis de la vérité, mais aucune puissance n'est capable de fermer la porte de communication entre Dieu et leurs âmes. Le chrétien peut fermer cette porte en se complaisant dans le péché ou en repoussant la lumière céleste; il peut détourner ses oreilles pour ne pas écouter le message de vérité, coupant ainsi la connexion entre Dieu et son âme... Ni l'homme ni Satan ne peuvent fermer la porte que Christ a ouverte pour nous. [35] Lumière des seuils du ciel. Chaque fois que nous sommes tentés, nous avons cette porte ouverte à contempler. Aucune puissance ne peut nous cacher la lumière de la gloire qui brille des seuils du ciel sur toute la longueur de l'échelle que nous devons monter, car le Seigneur nous a donné la force de sa force, le courage de son courage, la lumière de sa lumière. Quand les puissances des ténèbres seront vaincues, quand la lumière de la gloire de Dieu inondera le monde, nous verrons et nous entendrons plus clairement qu'aujourd'hui. Si seulement nous pouvions mieux comprendre que la gloire de Dieu nous entoure, que le ciel est plus près de la terre que nous le supposons, nous aurions un petit ciel dans notre foyer tandis que nous nous préparons pour celui d'en haut. [36] 14-18. Voir le com. d'EGW sur les versers 1-5; 2 Corinthiens 5:17. Notre condition révélée. Le message à l'église de Laodicée révèle notre condition en tant que peuple [de Dieu]. [37] Message pour les oisifs de la vigne du Seigneur. Le message à Laodicée est envoyé aux oisifs de la vigne du Seigneur (Manuscript 26, 1905). (Romains 2:17-24) Application du message Laodicéen. Le message à l'église de Laodicée est applicable à tous ceux qui ont eu une grande lumière et beaucoup d'opportunités, et cependant ne les ont pas appréciées. [38] (Chapitre 2:4-5) Manque de ferveur et d'amour. Le message à Laodicée est applicable à notre condition. Avec quelle clarté est décrite la condition de ceux qui pensent qu'ils ont toute la vérité, qui s'enorgueillissent de leur connaissance de la Parole de Dieu, mais dont le pouvoir sanctificateur n'a pas été manifesté dans leur vie. La ferveur de l'amour de Dieu est absente de leur coeur; mais c'est précisément cette ferveur de l'amour de Dieu qui fait du peuple de Dieu la lumière du monde. [39] Le message à Laodicée pour les adventistes. Le message à Laodicée nous est principalement applicable en tant que peuple. Il nous a été souvent présenté; mais nous ne lui avons pas prêté toute l'attention requise. Lorsque l'oeuvre de repentance sera fervente et profonde les membres de l'Église achèteront individuellement les riches marchandises du ciel. (On cite Apocalypse 3:18) Oh, combien contemplent les choses d'une manière déformée, à la façon dont Satan veut qu'ils les voient ! Vous pouvez manifester un grand zèle dans l'effort missionnaire, et cependant, si cet effort est contaminé par l'égoïsme et a un goût très prononcé de moi, il ne vaut rien aux yeux de Dieu, car c'est une offrande souillée et corrompue. À moins que la porte du coeur ne soit ouverte à Jésus, à moins qu'il n'occupe le temple de l'âme, et que le coeur ne soit plein des attributs divins, lorsque les actions humaines seront pesées dans les balances du ciel elles seront déclarées « légères ». L'amour de Christ vous enrichira; mais beaucoup ne comprennent pas la valeur de son amour. Beaucoup ne se rendent pas compte que l'esprit qu'ils hébergent est privé de l'humilité et de la douceur de Christ, qu'il est dépouillé de l'amour qui les convertirait en canaux de lumière. [40] (2 Pierre 3:11) Dieu a-t-il commis une erreur ? Le message à Laodicée s'applique à notre époque. Croyez-vous à ce message ? Est-ce ce que ressentent vos cœurs ? Ou dites-vous continuellement : nous sommes riches, nous nous sommes enrichis, et nous n'avons besoin de rien ? La vérité éternelle aurait-elle été donnée en vain à cette nation pour être apportée à tous les pays du monde ? Dieu a choisi un peuple et le fait dépositaire d'une vérité pleine de conséquences éternelles; la lumière qui doit illuminer le monde lui a été donnée. Dieu a-t-il commis une erreur ? Est-il certain que nous sommes ses instruments choisis ? Sommes-nous les hommes et les femmes qui doivent porter au monde les messages d'Apocalypse quatorze, pour proclamer le message du salut à ceux qui sont au bord de la ruine ? Agissons-nous comme si c'était le cas ? [41] Auditeurs, mais pas actifs. Le message à Laodicée s'applique à tous ceux qui disent garder la loi de Dieu, mais qui ne la mettent pas en pratique. Nous ne devons être égoïstes en aucun domaine. Chaque aspect de la vie chrétienne doit être une démonstration de la vie de Christ. Si ce n'est pas le cas, nous entendrons ces terribles paroles : « Je ne vous connais pas. » [42] Une expérience religieuse insipide. Le message à Laodicée s'applique résolument à ceux dont l'expérience religieuse est insipide, et qui ne donnent pas un témoignage ferme de la vérité. [43] (Ésaïe 65:5; Luc 18:11-12) « Écoutez, oh, écoutez. » Je vous déclare au nom du Seigneur que ceux qui ont reçu de grandes lumières sont aujourd'hui dans l'état décrit par Christ dans son message à Laodicée. Ils pensent être riches et s'être enrichis, et ils pensent qu'ils n'ont besoin de rien. Christ vous parle. Écoutez, oh, écoutez -- si vous avez une certaine estime pour vos âmes -- les paroles du grand Conseiller, et agissez en accord avec elles (Voir Apocalyspe 3:18). [44] Pour éliminer le fanatisme de l'Église. Le but du message aux laodicéens était d'éliminer de l'Église... les influences fanatiques; mais Satan s'est efforcé de corrompre le message et de détruire son pouvoir. Il aimerait que des personnes fanatiques reçoivent le témoignage et l'utilisent pour sa cause plutôt que de toujours les garder dans un état de tiédeur. J'ai vu que ce n'était pas le but du message qu'un frère s'érige comme juge de son frère pour lui dire ce qu'il doit faire et où il doit aller, mais que chaque individu examine en détail son propre coeur et s'occupe de sa propre oeuvre. [45] Faillite ! Beaucoup sont des laodicéens qui vivent dans un état d'auto-imposture spirituelle. Ils revêtent les habits de leur propre justice, s'imaginant qu'ils sont riches, qu'ils se sont enrichis et qu'ils n'ont besoin de rien, alors que chaque jour, ils ont besoin d'apprendre de Jésus l'humilité et la bonté; dans le cas contraire ils se retrouveront en faillite et toute leur vie n'aura été qu'un mensonge. [46] Religion pompeuse. L'amour du moi exclut l'amour de Christ. Ceux qui vivent pour le moi sont considérés comme étant à la tête de l'église laodicéenne, dont les membres sont tièdes, ni froids ni chauds. L'ardeur du premier amour est tombée dans un moi égoïste. L'amour de Christ dans le coeur s'exprime par les actions. Si l'amour pour Christ est éteint, l'amour pour ceux pour lesquels le Christ est mort dégénère. Il y a peut-être une apparence remarquable en faveur du zèle et des cérémonies; mais c'est la substance de leur religion pompeuse. Christ les décrit comme lui donnant des nausées (Voir Apocalypse 3:17-18). [47] (Proverbes 30:12; Abdias 3) La propre exaltation, un élément dangereux. La propre exaltation est un élément dangereux. Il souille tout ce qu'il touche. C'est le rejeton de l'orgueil, et il agit si habilement, qu'à moins d'être en garde contre lui, il prendra possession des pensées et régira les actions. Le message laodicéen doit être proclamé avec puissance, puisqu'il s'applique spécialement à notre époque. Aujourd'hui, plus que jamais auparavant, on voit l'orgueil, l'ambition mondaine, la propre exaltation, la fausseté, l'hypocrisie et la tromperie. Beaucoup prononcent de grandes paroles emphatiques de vanité, et disent : « Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien »; cependant, ils sont malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus. [48] (Ecclésiaste 10:1; Matthieu 7:1-5) Amour du moi, auto-imposture et auto-justification. Ceux que Christ reprend ont quelques qualités excellentes; mais elles sont neutralisées chez tous ceux qui ont un amour du moi maladif, une auto-imposture et une auto-justification dû à une grande négligence à aider, par des paroles et des actes encourageants, les frères au service de Dieu. Il y a une mouche morte dans le parfum. Ils sont pesés par Celui qui ne commet jamais d'erreur. Il présente le résultat de leurs actions qui démontrent que l'amour de Christ n'est pas un principe permanent dans l'âme. Dieu vous exhorte à apprendre la bonté de Christ. Éliminez votre tendance à voir les erreurs des autres. Fixez votre attention sur vos propres défauts. Votre propre justice provoque des nausées au Seigneur Jésus-Christ. (On cite Apocalypse 3:15-18) Ces paroles sont destinées aux églises et à beaucoup de ceux qui occupent des postes de responsabilité dans l'oeuvre de Dieu. [49] Nouveaux convertis. Il y a un grand nombre de prétendus chrétiens qui en réalité ne suivent pas Jésus. Ils ne portent pas la croix, mus par une véritable abnégation et un vrai sacrifice personnel. Bien qu'ils se vantent beaucoup d'être des chrétiens fervents, ils entretiennent dans la trame de leur caractère tant de fibres de leurs imperfections, qu'ils perdent le beau modèle. Christ dit à leur propos : « Vous vous vantez d'être riches et de vous être enrichis avec vos supposés succès spirituels; mais en réalité vous n'êtes ni froids ni chauds, mais vous êtes pleins d'une vaine fatuité. À moins que vous vous convertissiez, vous ne pourrez être sauvés, car vous abîmeriez le ciel avec votre sagesse profane. Je ne peux pas approuver votre esprit et votre oeuvre. Vous n'agissez pas en accord avec le divin modèle. Vous êtes en train de suivre un modèle qui est de votre propre invention. Parce que vous êtes tièdes je dois vous cracher de ma bouche. » Remercions le Seigneur parce que, bien que cette catégorie soit si nombreuse, il y a encore du temps pour la repentance. Jésus dit : « Moi, votre Rédempteur, je connais vos oeuvres. Je suis familiarisé avec les raisons qui vous poussent à déclarer avec vantardise, au sujet de votre condition spirituelle : 'Je suis riche, je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien. Tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu.' » Ceux qui sont dans cette condition sont dans l'ignorance volontaire. Ils ne discernent pas le vrai caractère du péché. Avec leurs fautes continuelles ils représentent mal le caractère de Christ et l'exposent à la honte publique. Ils professent avoir une connaissance de la vérité; cependant, ils agissent avec l'esprit des novices. Ils paraissent ne pas comprendre la vérité qui doit être exprimée en paroles et en actes pour démontrer une nette différence entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. Ils prétendent faussement posséder chaque bénédiction et privilège du chrétien, lorsqu'en tant que représentant de Christ, ils ne sont pas riches en grâce spirituelle ni en bonnes oeuvres. Ils sont malheureux, pauvres, aveugles et impotents. Quelle position que la leur ! Ils s'éclairent à leur propre lumière. Mais malgré leur ignorance volontaire ils ne sont pas laissés par le Seigneur sans avertissement et sans conseil supplémentaire. [50] 15. La montagne de la vision. Si chaque personne ayant une influence pouvait monter sur une montagne d'où elle puisse contempler toutes leurs oeuvres telles que Christ les voit quand il déclare : « Je connais tes oeuvres »; si l'ouvrier pouvait suivre la piste de cause à effet de chaque parole et acte répréhensibles, la vision lui serait insupportable. [51] 15-16. (Matthieu 6:22-24) Pires que les incrédules. Les demi chrétiens sont pires que les incrédules, car leurs paroles trompeuses et leur position ambiguë égarent beaucoup de personnes. L'incrédule se montre tel qu'il est. Le chrétien tiède trompe les deux partis. Il n'est ni un bon mondain ni un bon chrétien. Satan les utilise pour faire une oeuvre qu'aucun autre ne peut faire. [52] (Luc 13:24-30) Le sort des demi chrétiens. Il existe ceux qui disent servirent Dieu bien qu'ils témoignent contre lui. Le message à Laodicée leur est adressé. Christ dit : « Je connais tes oeuvres. Je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. » Quand l'ange qui châtie passera sur la terre, Christ ne pourra pas dire d'eux : « Ne les touche pas. Je les ai gravés dans les paumes de mes mains. » Non. Il dit de ces demi chrétiens : « Je les vomirai de ma bouche. Ils me répugnent. » [53] Morts dans les transgressions et dans les péchés. La Parole de Dieu est lettre morte pour ceux qui ne la pratiquent pas. Christ leur dit : « Si seulement vous étiez froids ou chauds ! Mais puisque tu es tiède, et pas froid ou chaud, je te vomirai de ma bouche. » Il ne peut pas présenter leur cas devant le Père. S'ils comprenaient qu'ils sont pécheurs, il pourrait intercéder en leur faveur et le Seigneur les réveillerait par son Saint-Esprit; mais ils sont pires que des morts dans les transgressions et en péchant. Ils écoutent la Parole, mais ils ne se l'appliquent à eux-mêmes, bien au contraire, ils l'appliquent à leur prochain. [54] 15-20. (Jean 4: 13-14). Une fontaine d'eau vive. La condition de beaucoup de ceux qui prétendent être les fils de Dieu, est décrite avec exactitude dans le message à l'église de Laodicée. Des vérités d'une valeur inestimable sont exposées devant ceux qui servent Dieu. Si ces vérités sont mises en pratique, elles montrent la différence qu'il y a entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. La terre elle-même n'est pas plus riche en filons d'or que le domaine de la révélation ne l'est de précieuses vérités. La Bible est le dépôt des richesses insondables de Dieu. Mais ceux qui ont une connaissance de la vérité ne la comprennent pas aussi pleinement qu'ils le pourraient. Ils n'amènent pas l'amour de Christ dans le coeur et dans la vie. L'étudiant de la Parole se trouve penché au-dessus d'une fontaine d'eau vive. L'église a besoin de boire profondément la spiritualité de la Parole. Son service pour Dieu a besoin d'être très différent de l'expérience religieuse insipide, sans vie, apathique qui fait que beaucoup de croyants sont très peu différents de ceux qui ne croient pas, très semblables en esprit aux inconvertis. [55] 15-21. Le message à Laodicée doit parvenir au monde. Le message a retenti à Laodicée. Prenez ce message dans toutes ses phases et propagez le partout où la Providence vous ouvre le chemin. La justification par la foi et la justice de Christ sont les thèmes qui doivent être présentés à un monde qui périt (Lettre 24, 1892). 15-22. (Colossiens 4:12-13) Travail perdu à l'église de Laodicée. C'est le témoignage concernant l'église de Laodicée. Cette église avait été fidèlement instruite. Dans sa lettre aux Colossiens, Paul écrivit : « Épaphras, qui est des vôtres, vous salue : serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que parfaits et pleinement persuadés, vous persistiez dans une entière soumission à la volonté de Dieu. Car je lui rends le témoignage qu'il a une grande sollicitude pour vous, pour ceux de Laodicée et pour ceux d'Hiérapolis. » L'oeuvre accomplie dans l'église de Laodicée fut ample et excellente. L'exhortation suivante est donnée à ses membres : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. » Mais l'église ne poursuivit pas le travail commencé par les messagers de Dieu. Ils écoutèrent mais ne s'approprièrent pas la vérité pour eux-mêmes et ne prirent pas soin de l'instruction qui leur avait été donnée. Le résultat qui en découla fut celui qui, avec certitude, finit par arriver quand on rejette les avertissements et les prières du Seigneur. [56] 17. (Romains 11:20; 12:3,16) Épuiser la patience de Dieu. Christ voit ce que l'homme ne peut voir. Il voit les péchés pour lesquels il doit y avoir une repentance, car dans le cas contraire ils épuiseront la patience d'un Dieu magnanime. Christ ne peut accepter les noms de ceux qui sont satisfaits de leur propre suffisance. Il ne peut prier en faveur de personnes qui ne sentent pas la nécessité de son aide, puisqu'ils pensent qu'ils savent et possèdent tout. [57] 17-20. Ouvrirons-nous la porte de nos coeurs ? Nous devons exclure les acheteurs et les vendeurs du temple de l'âme pour que Jésus puisse demeurer en nous. Maintenant, il est à la porte du coeur comme un commerçant céleste. Il dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. » « Ouvrez-moi; achetez de moi les marchandises célestes; achetez de moi l'or éprouvé par le feu. » Achetez la foi et l'amour, les précieux et beaux articles de notre Rédempteur, qui nous rendront aptes à trouver le chemin des coeurs de ceux qui ne le connaissent pas, qui sont froids et se sont éloignés de lui à cause de l'incrédulité et du péché. Il nous invite à acheter les vêtements blancs, qui sont sa justice glorieuse, et le collyre pour que nous puissions discerner les choses spirituelles. Oh, n'ouvrirons-nous donc pas la porte de notre coeur à ce visiteur céleste ? [58] 18. (Ésaïe 55:1; Jean 14:6) Le vendeur de trésors inestimables. Le grand Marchand de richesses spirituelles vous convie à l'inviter. (On cite Apoc. 3:18)... Le Sauveur vient avec des joyaux de vérité de la valeur la plus élevée, qui contrastent avec toutes les contrefaçons, et avec tout ce qui est impur. Il vient à chaque maison, à chaque porte; il frappe et présente son trésor inestimable, en insistant : « Achetez de moi. » [59] Les précieuses marchandises du ciel. Les articles du ciel sont offerts à nos églises. Chaque individu a besoin de démontrer un vif intérêt pour l'invitation de Christ. Frères et soeurs, êtes-vous en train de canaliser vos pensées dans ce sens ? « Ces paroles fermes et incisives ne s'appliquent pas à moi; je suis dans une condition spirituelle assez bonne, bien que peut-être je ne possède pas la ferveur et le zèle que certains possèdent. Je crois en la vérité. Ce message appartient à ceux qui peuvent le recevoir. Je crois que quelques-uns en ont besoin. » Vous qui pensez et raisonnez ainsi, soyez sûrs que vous êtes précisément ceux à qui ce message s'adresse. Tandis que les marchandises coûteuses du ciel sont exposées devant vous, approchez-vous et achetez ce que vous avez perdu : l'or de l'amour et de la foi et les vêtements blancs qui sont la justice de Christ. [60] Vertus qui manquent parmi nous. L'or que Jésus veut que nous achetions de lui est l'or raffiné par le feu; c'est l'or de la foi et de l'amour, qui ne contient aucune substance contaminée. Les vêtements blancs sont la justice de Christ, la robe de noce que lui seul peut donner. Le collyre est le vrai discernement spirituel qui fait tant défaut parmi nous, car les choses spirituelles se discernent spirituellement. [61] (Ésaïe 64:6; Philippiens 3:9) Ample provision pour tous. Le témoin véritable a dit : « Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas. » Quelle est cette honte de la nudité et de la pauvreté ? C'est la honte de nous être revêtus de notre propre justice et de nous être séparés de Dieu, alors qu'il a fait une ample provision pour que tous reçoivent sa bénédiction. [62] (Chapitre 7:14) Conseil encourageant pour l'Église. Le conseil du témoin véritable est plein de courage et de consolation. Les églises peuvent encore obtenir l'or de la vérité, la foi et l'amour et être riches en trésors célestes. « Je te conseille d'acheter de moi de l'or...afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas. » Les vêtements blancs sont la justice de Christ qui doit être travaillée dans le caractère. La pureté du coeur et des mobiles caractérisera celui qui est en train de laver ses habits et de les blanchir dans le sang de l'Agneau. [63] (Ésaïe 61:10; Zacharie 3:4-5) Tissé dans les ateliers du ciel. Il n'y a rien en nous qui puisse couvrir l'âme afin que sa nudité n'apparaisse pas. Nous devons recevoir le manteau de la justice tissé dans les ateliers du ciel, le manteau immaculé de la justice de Christ. [64] (Matthieu 6:22; Jacques 1:23-25) Points de vue corrects pour la conscience. L'oeil est la conscience sensible, la lumière intérieure de l'esprit; la santé spirituelle de toute l'âme et de tout l'être dépend de la vision correcte des choses. Le « collyre », la Parole de Dieu, une fois appliqué avive la conscience parce qu'il convainc de péché; mais son application est nécessaire pour que la guérison puisse se produire, et que l'oeil ne cherche que la gloire de Dieu. Le pécheur qui se contemple lui-même dans le grand miroir moral de Dieu, se voit tel que Dieu le voit, et il se repent devant lui et il a foi en notre Seigneur Jésus-Christ... Les laodicéens... ne sont pas complètement aveugles, sinon le collyre ne servirait à rien pour leur rendre la vue et les rendre capables de discerner les véritables attributs de Christ. Christ dit : En renonçant à ta propre suffisance, en abandonnant toutes choses, peu importe combien elles te sont chères, tu peux acheter l'or, les vêtements et le collyre pour que tu puisses voir. [65] 18-20. Un marchand chargé de richesses. Le grand Rédempteur se présente lui-même comme un marchand céleste chargé de richesses, qui va de maison en maison présentant ses articles inestimables (On cite Apocalypse 3:18-20). [66] (Job 22:21-25) Je frappe à la porte de ton coeur. Le Seigneur frappe à la porte de ton coeur, désirant entrer pour accorder les richesses spirituelles à ton âme. Il désire oindre tes yeux aveugles pour que tu discernes le saint caractère de Dieu dans sa loi et que tu comprennes l'amour de Christ qui est véritablement l'or épuré par le feu. [67] (Ésaïe. 13:12; Matthieu 13:45-46) Richesses spirituelles pour l'âme. Jésus est en train d'aller d'une porte à l'autre, s'arrêtant en face du temple de chaque âme et déclarant : « Je me tiens à la porte, et je frappe. » Comme un marchand céleste il expose ses trésors et annonce : « Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas. » L'or qu'il offre est sans impureté, plus précieux que celui d'Ophir, car c'est la foi et l'amour. Les vêtements blancs qu'il nous invite à porter sont le manteau de la justice de Christ, et l'huile pour nous oindre, c'est l'huile de sa grâce, qui donnera une vision spirituelle à l'âme qui était aveugle et dans les ténèbres pour qu'elle puisse distinguer entre les oeuvres de l'Esprit de Dieu et celles de l'esprit de l'ennemi. « Ouvre la porte », dit le grand Marchand, le possesseur de richesses spirituelles, « et fais des affaires avec moi. C'est moi, ton Rédempteur, qui te conseille d'acheter de moi ». [68] 18-21. (Philippiens 3:12-15) La lutte est pour nous. Le Témoin véritable communique du courage à tous ceux qui tentent de cheminer sur le sentier de l'humble obéissance, au moyen de la foi en son nom. Il déclare : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j'ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. » Ce sont les paroles de notre Substitut et Garant. Celui qui est la divine Tête de l'Église, le plus puissant des vainqueurs, veut que ses disciples voient sa vie, ses efforts, ses actes d'abnégation, ses luttes et ses souffrances causées par le mépris, le rejet, le ridicule, la moquerie, les insultes, les contrefaçons, la fausseté tandis qu'il montait la côte du Calvaire jusqu'au lieu de la crucifixion, afin qu'ils puissent être encouragés à aller de l'avant jusqu'à remporter le prix et la récompense des vainqueurs. La victoire reste assurée par la foi et l'obéissance. Appliquons les paroles de Christ à nos cas personnels. « Sommes-nous pauvres, aveugles, malheureux et misérables ? » Alors, recherchons l'or et les vêtements blancs qu'il nous offre. Le fait de vaincre n'est pas restreint à l'ère des martyrs. La lutte est pour nous, en ces jours de tentations subtiles face à la mondanité, la sécurité égoïste, la complaisance de l'orgueil, l'ambition, les fausses doctrines et l'immoralité de la vie. [69] (Cantique 6:10; Ésaïe 1:16-19) Un espoir de réforme. L'église doit briller, et brillera « belle comme la lune, brillante comme le soleil, imposante comme une armée en ordre ». Les serviteurs de Dieu doivent, en travaillant conjointement avec Christ, éliminer la malédiction qui a fait que l'église soit tiède. (On cite Apocalypse 3:15-19) S'il y a châtiment il y a un espoir de réforme. (On cite les versets 20-21). [70] Le message aux laodicéens produit des fruits. Je vis que cet appel à l'église de Laodicée touchera les âmes. Dieu attend que nous manifestions un zèle respectueux. Nous devons nous repentir, laisser tous nos sentiments de côté, comprendre notre destitution, acheter l'or pour que nous soyons riches et le collyre pour que nous puissions voir et les vêtements blancs pour nous en revêtir. [71] (Matthieu 25:1-12) Espérance pour les laodicéens. (On cite Apocalypse 3:15-17). Cependant, le cas de ceux qui sont repris n'est pas sans espoir; il n'est pas hors d'atteinte du grand Médiateur. Il dit : « Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. » Bien que les soi-disant disciples de Christ soient dans une condition déplorable, ils ne sont pas dans une situation aussi désespérée que le fut celle des vierges folles qui n'eurent pas le temps de remettre de l'huile dans leurs lampes sur le point de s'éteindre. Quand le fiancé arriva celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces; mais lorsque les vierges folles revinrent la porte était fermée, et il était déjà trop tard pour pouvoir entrer. Mais le conseil du Témoin véritable ne présente pas le cas de ceux qui sont tièdes comme étant désespéré. Il y a encore une opportunité pour remédier à cette condition, et le message à Laodicée est plein d'encouragement, car l'Église qui a rétrogradé peut encore acheter l'or de la foi et de l'amour, elle peut encore disposer du manteau blanc de la justice de Christ pour que la honte de sa nudité ne paraisse pas. La pureté du coeur et des mobiles peuvent encore caractériser ceux qui sont partagés et qui s'efforcent de servir [en même temps] Dieu et Mammon. Ils peuvent encore laver leurs habits du caractère et les blanchir dans le sang de l'Agneau. [72] Il y a une espérance pour nos églises si elles prêtent attention au message donné aux laodicéens. [73] 20. (Chapitre 22:17; Proverbes 1:23-33) Gaspillerez-vous les talents de Dieu ? Le Témoin véritable dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. » Chaque avertissement, chaque reproche et chaque supplication de la Parole de Dieu ou des messagers mandatés, est un appel à la porte du coeur; c'est la voix de Jésus qui réclame son accès. Notre détermination à ouvrir faiblit toujours plus après chaque appel ignoré. Si nous ne prêtons pas une attention immédiate à la voix de Jésus, elle finit pas se diluer au milieu d'une multitude d'autres voix; les attentions et les occupations du monde captent l'attention, et la conviction s'évanouit. Le coeur devient chaque fois moins impressionnable, et il tombe dans une inconscience dangereuse quant à la brièveté du temps et à la grande éternité de l'au-delà. L'Hôte céleste est devant votre porte pendant que vous entassez des obstacles pour entraver son entrée. Jésus nous appelle au moyen de la prospérité qu'il nous donne. Il nous comble de bénédictions pour éprouver notre fidélité, pour qu'elles puissent s'écouler de vous vers les autres. Permettrez-vous à votre égoïsme de triompher ? Gaspillerez-vous les talents de Dieu et perdrez-vous votre âme par amour idolâtre [égoïste] des bénédictions qu'il vous a données ? [74] Il n'y a pas de message décourageant pour l'Église. Nous n'avons pas un message décourageant pour l'Église. Bien que des reproches, des avertissements et des corrections lui sont donnés, l'Église est restée l'instrument de Dieu pour répandre la lumière. Le peuple observateur des commandements de Dieu a fait retentir un avertissement au monde, à toutes langues, à tous dialectes et à tous peuples. L'Église de Dieu est un témoin vivant, un témoignage continu : pour convaincre les hommes s'il est accepté; pour les condamner, s'il est refusé et rejeté. [75] 21. Voir le com. d'EGW sur Romains 8:17; Galates 6:7-8; Hébreux 4:15. Apocalypse 4 3. Voir le com. d'EGW sur Romains 3:24-26. Apocalypse 5 6. (Éphésiens 2:5-6) L'Agneau au milieu du trône. L'Agneau de Dieu nous est présenté comme étant au milieu du trône de Dieu. Il est la grande ordonnance par laquelle l'homme et Dieu sont unis et sont en communion. Les êtres humains sont ainsi présentés comme étant assis dans les lieux célestes en Jésus-Christ. C'est le lieu choisi pour la réunion entre Dieu et l'humanité. [76] 8. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 8:3-4. 9-12. Voir le com. d'EGW sur Hébreux 1:14. 11. (Chapitres 7:1-3; 16:13-16; Hébreux 1:14) Voir le com. d'EGW sur Hébreux 9:24. Les mains unies des anges encerclant le monde. Jean écrit : « Je regardai et j'entendis la voix de beaucoup d'anges autour du trône. » Les anges sont unis dans l'oeuvre de Celui qui a rompu les sceaux et a pris le livre. Quatre anges puissants retiennent les puissances de cette terre jusqu'à ce que les serviteurs de Dieu soient scellés sur leurs fronts. Les nations du monde sont avides de combattre; mais elles en sont empêchées par les anges. Lorsque ce pouvoir restrictif sera ôté, un temps de détresse et d'angoisse viendra. Des instruments meurtriers et de guerre seront inventés. Des bateaux seront engloutis dans les grands fonds avec leur cargaison vivante. Tous ceux qui n'ont pas l'esprit de la vérité s'uniront sous le commandement des êtres sataniques; mais ils seront retenus jusqu'à ce qu'arrive le moment de la grande bataille d'Harmaguédon. Les anges sont en train d'entourer le monde, repoussant les prétentions de Satan à la suprématie, celles qu'il présente à la grande multitude de ses adeptes. Nous n'entendons pas la voix de ces anges, nous ne voyons pas leurs oeuvres avec la vue naturelle; mais leurs mains sont unies autour du monde, et par une surveillance incessante ils tiennent à distance les armées de Satan jusqu'à ce que le scellement du peuple de Dieu soit terminé. Les ministres de Jéhova, des anges qui ont la capacité, la puissance et une grande force -- sont mandatés pour aller du ciel à la terre dans le but de servir le peuple de Dieu. Il leur a été confié l'oeuvre de retenir la puissance enragée de celui qui est descendu comme un lion rugissant pour voir qui il va dévorer. Le Seigneur est un refuge pour tous ceux qui placent leur confiance en lui. Il leur ordonne de se cacher en lui pour quelques instants jusqu'à ce que la colère soit passée. Il sortira de sa résidence, dans peu de temps, pour châtier le monde de ses iniquités. Alors la terre mettra le sang à nu et ne couvrira plus son crime. [77] Le ciel, lieu d'une intense activité. Oh ! si tous pouvaient contempler notre cher Sauveur tel qu'il est : un Sauveur. Que sa main écarte le voile qui cache sa gloire à nos yeux. Qu'il apparaisse dans son haut et saint-lieu. Que verrons-nous ? Notre Sauveur ne reste pas silencieux et inactif : il est entouré d'intelligences célestes, de chérubins et de séraphins, de myriades et de myriades d'anges. Tous ces êtres célestes ont un dessein supérieur à tous les autres, et pour lequel ils ont un intérêt intense : son Église [de Christ] dans un monde corrompu. Toutes ces armées sont au service du Prince du ciel, louant l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Ils sont en train de travailler pour Christ, sous son mandat, pour sauver parfaitement ceux qui regardent à lui et croient en lui. Ces intelligences célestes s'empressent d'accomplir leur mission, en faisant pour Christ ce qu'Hérode et Pilate firent contre lui. Ils s'assemblent pour mettre en relief l'honneur et la gloire de Dieu. Ils sont unis en une sainte alliance, en une grandiose et sublime unité de dessein, pour montrer le pouvoir, la compassion, l'amour et la gloire du Sauveur crucifié et ressuscité. Ces armées célestes illustrent par leur service ce que devrait être l'Église de Dieu. Christ est en train de travailler en sa faveur dans les parvis célestes, en envoyant ses messagers dans toutes les parties du globe pour qu'ils viennent en aide à chaque personne souffrante qui accourt vers lui à la recherche de son aide, de la vie spirituelle et de la connaissance. L'Église de Christ sur la terre est au milieu des ténèbres morales d'un monde déloyal qui piétine la loi de Jéhova; mais son Rédempteur, qui a payé le prix de son rachat avec son sang précieux, a fait tout le nécessaire pour que son Église soit un corps transformé, éclairé par la Lumière du monde et en possession de la gloire d'Emmanuel. Les rayons brillants du Soleil de justice, scintillant au travers de son Église, réuniront dans la bergerie de Christ toutes les brebis abandonnées et égarées qui viendront à lui et elles trouveront un refuge auprès de lui. Elles rencontreront la paix, la lumière et la joie en Celui qui est Paix et Justice éternelle. [78] 12. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 15:51-55. Apocalypse 6 9. (Chapitre 18:1-5) Voir com. d'EGW sur Romains 12:19. Ouverture du cinquième sceau. Lorsque le cinquième sceau fut ouvert, Jean le Révélateur vit en vision sous l'autel l'ensemble de ceux qui avaient été mis à mort à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus-Christ. Après cela, apparurent les scènes décrites dans Apocalypse 18 où ceux qui sont fidèles et loyaux sont appelés à sortir de Babylone (On cite Apoc. 18:1-5). [79] 13-17. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 16:1-21. 14-17. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 28:2-4. 15-17. Voir le com. d'EGW sur Romains 3:19. 16. Voir le com. d'EGW sur Matthieu 27:21-22, 29. Apocalypse 7 1-3. (Chapitre 16:13-16) Voir le com. d'EGW sur le chapitre 5:11; Éphésiens 4:30. Le temps de grâce se termine. Déjà un royaume s'élève contre un royaume. Il n'y a pour le moment aucune action de guerre décidée. Les quatre vents sont encore retenus jusqu'à ce que les serviteurs de Dieu soient scellés sur leur front. Alors, les puissances de la terre uniront leurs forces pour la dernière grande bataille. Avec quelle application ne devrions nous pas profiter de la courte période de grâce qui nous reste ! [80] Précisément, avant que nous entrions dans le temps d'angoisse, nous recevrons tous le sceau du Dieu vivant. Alors je vis que les quatre anges cessèrent de retenir les quatre vents. Et je vis la famine, la pestilence et l'épée, une nation se leva contre une autre nation, et le monde entier entra dans la confusion. [81] Le monde entier est bouleversé. Les nations sont en colère et font de grands préparatifs de guerre. Une nation conspire contre une autre nation et un royaume contre un autre royaume. Le grand jour de Dieu approche en toute hâte. Mais bien que les nations aient réuni leurs forces pour la guerre et pour verser le sang, l'ordre donné aux anges, de retenir les quatre vents jusqu'à ce que les serviteurs de Dieu soient scellés sur leurs fronts, est toujours en vigueur. [82] 2-3. Voir le com. d'EGW sur les chapitre 13:16-17; 14:9-12. Les anges voient la marque. Quel est ce sceau du Dieu vivant apposé sur le front des siens ? C'est une marque que peuvent lire les anges, mais pas les yeux humains car l'ange de la destruction doit voir cette marque de salut. L'esprit intelligent a vu le signe de la croix du Calvaire sur les fils et les filles que le Seigneur a adoptés. Le péché de la transgression de la loi de Dieu est éliminé. Ils portent le vêtement des noces, et ils sont obéissants et fidèles à tous les commandements de Dieu. [83] (Exode 12:7,12-13; Ézéchiel 9:4; 20:12,20) Le signe que Dieu a établi. Les Israélites mirent sur leurs portes un signe de sang pour montrer leur appartenance à Dieu. Les enfants de Dieu porteront, à ce moment-là aussi, le signe que Dieu a établi. Ils se mettront en harmonie avec la sainte loi de Dieu. Un signe sera mis sur chacun des enfants de Dieu aussi sûrement qu'une marque fut placée sur les portes des foyers hébreux pour délivrer ce peuple de la ruine générale. Dieu déclare : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu'ils connussent que je suis l'Éternel qui sanctifie. » [84] (Exode 31:12-17) La possession spéciale de Dieu. Chaque âme de notre monde est la propriété du Seigneur par création et rédemption. Chaque âme est individuellement mise à l'épreuve par sa vie. A-t-elle donné à Dieu ce qui lui revient ? A-t-elle soumis à Dieu tout ce qui lui appartient parce qu'elle fût rachetée par lui ? Tous ceux qui chérissent le Seigneur comme leur part dans cette vie, seront dirigés par lui et ils recevront le signe, la marque de Dieu, qui montre qu'ils sont sa possession spéciale. « La justice de Dieu marchera devant toi, et la gloire de l'Éternel t'accompagnera. » Le Seigneur protège chaque être humain qui porte son signe. (On cite Ex. 31:12-17) Cette reconnaissance de Dieu est de la plus haute valeur pour chaque être humain. Tous ceux qui aiment le Seigneur et le servent sont très précieux à ses yeux. Il veut qu'ils soient là où ils seront de dignes représentants de la vérité telle qu'elle est en Jésus. [85] Les traits naturels du caractère doivent être transformés. Combien peu prennent en considération le fait que le tentateur fut autrefois un chérubin protecteur, un être que Dieu créa pour la gloire de son nom. Satan tomba de sa haute position à cause de sa propre exaltation; il abusa de la capacité magnifique dont Dieu le favorisa si richement. Il chuta pour la même raison que des milliers tombent aujourd'hui : l'ambition d'être les premiers et le refus d'endurer des restrictions. Le Seigneur veut enseigner à l'homme la leçon que, bien qu'il soit légalement uni à l'Église, il n'est pas sauvé tant que le sceau de Dieu n'est pas apposé sur lui... Le Seigneur a une oeuvre qu'il nous faut tous accomplir : et si la vérité n'est pas enracinée dans le coeur, si les traits naturels du caractère ne sont pas transformés par le Saint-Esprit, jamais nous ne pourrons être les collaborateurs de Jésus-Christ. Le moi apparaîtra continuellement et le caractère de Christ ne se manifestera pas dans nos vies. [86] Sans tache ni ride. Chaque branche de l'oeuvre de Dieu nécessite des agences missionnaires. Nos institutions ont besoin d'hommes consacrés et convertis qui désirent dépendre du Seigneur. Dieu révélera la puissance de sa grâce par le moyen de tels ouvriers. Ses serviteurs doivent se distinguer du monde par le sceau du Dieu vivant; leurs paroles et leurs oeuvres doivent révéler qu'ils collaborent avec Dieu. Dieu peut utiliser l'agent humain dans la mesure où celui-ci est mû par le Saint-Esprit. Je me sens poussée à dire aux hommes qui acceptent des postes de responsabilité en tant que présidents, pasteurs, médecins ou ouvriers quels qu'ils soient : Dieu éprouvera chaque homme qui a décidé de le servir. Il ne se demande pas s'ils possèdent la connaissance ou l'éloquence ou s'ils ont des capacités pour commander, gouverner ou diriger mais il se demande plutôt s'ils représenteront son caractère, s'ils chemineront avec humilité pour qu'il puisse leur enseigner ses voies. Le temple de l'âme ne doit être contaminé par aucune pratique relâchée ou immonde. Ceux qu'il confessera dans les parvis célestes doivent être sans tache ni ride. Le Seigneur utilisera des hommes humbles pour qu'ils accomplissent une oeuvre grande et bonne. Par leur intermédiaire il présentera au monde les ineffaçables caractéristiques de la nature divine. [87] (Chapitres 14:1-3; 22:4; Jean 1:12) Porter le sceau de Dieu est un honneur. Ceux qui sortent du monde pour lui être différents en paroles et en actes, ceux qui se rendent compte que c'est un honneur que de porter le sceau de Dieu, recevront la puissance nécessaire pour se convertir en enfants de Dieu. Le Seigneur veut avoir des hommes qui puissent dépendre de lui. Personne n'entrera dans les parvis de l'au-delà sans avoir le sceau de Dieu. Ceux qui sur cette terre maudite par le péché portent ce sceau avec audace, le considérant comme un honneur, seront reconnus et honorés par Dieu dans les cours d'en haut. [88] (Jérémie 8:20; 1 Jean 3:3) L'ange ne nous oubliera-t-il pas ? « Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur. » Celui qui est enfant de Dieu recevra dans peu de temps le sceau divin. Pourvu qu'il soit apposé sur nos fronts ! Qui peut supporter la pensée d'être oublié par l'ange chargé de sceller les serviteurs de Dieu sur leurs fronts ? [89] Passeport pour la sainte cité. Seuls ceux qui recevront le sceau du Dieu vivant obtiendront le passeport pour les portes de la sainte cité. Mais il y en a beaucoup qui remplissent des responsabilités dans l'oeuvre de Dieu sans être des croyants sincères, et tant qu'ils restent dans cette situation ils ne peuvent pas recevoir le sceau du Dieu vivant. Ils se confient en leur propre justice, laquelle est considérée par le Seigneur comme une folie. [90] La marque de distinction. Ceux qui auront le sceau de Dieu sur leurs fronts doivent garder le jour de repos du quatrième commandement. C'est ce qui les distingue des infidèles, qui ont accepté une institution humaine à la place du véritable jour du repos. L'observance du jour de repos de Dieu est la marque de distinction entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. [91] Semblables au Christ par leur caractère. Le sceau du Dieu vivant sera apposé uniquement sur ceux qui sont semblables au Christ par leur caractère. [92] L'image de Christ dans l'âme. Tout comme la cire reçoit l'impression du sceau, ainsi l'âme doit recevoir l'impression de l'Esprit de Dieu et conserver l'image de Christ. [93] Le sceau et les commandements. Beaucoup ne recevront pas le sceau de Dieu parce qu'ils ne gardent pas ses commandements et ne portent pas les fruits de la justice. [94] Amère désillusion au jour de Dieu. La totalité des soi-disant chrétiens souffriront une amère désillusion au jour de Dieu. Ils ne portent pas sur leur front le sceau du Dieu vivant. Tièdes et irrésolus, ils déshonorent Dieu beaucoup plus que les incrédules déclarés. Ils marchent à tâtons dans les ténèbres, alors qu'ils pourraient cheminer à la lumière de midi de la Parole sous la conduite de Celui qui n'erre jamais. [95] 2-4. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 14:1-4. 4-17. (Chapitre 14:1-4; 2 Corinthiens 3:18) Efforçons-nous de faire partie des 144,000. Ceux que l'Agneau guidera aux fontaines d'eau vive et des yeux desquels il essuiera toute larme, seront ceux qui maintenant reçoivent la connaissance et la compréhension révélées dans la Bible, la Parole de Dieu... Nous ne devons imiter aucun être humain. Il n'y a aucun être humain suffisamment sage pour être notre modèle. Nous devons contempler l'Homme Jésus-Christ, qui est complet dans la perfection de la justice et de la sainteté. Il est l'Auteur et le Consommateur de notre foi. Il est l'Homme modèle. Sa vie est la mesure de la vie que nous devons atteindre. Son caractère est notre modèle. Aussi, dépouillons notre esprit des incertitudes et des difficultés de cette vie et fixons-le sur lui, parce qu'en le contemplant nous pouvons être changés à sa ressemblance. Nous pouvons fixer nos regards sur le Christ pour notre bien. Nous pouvons être en sécurité en le contemplant car il est omniscient. En le regardant et en pensant à lui, il se formera dans notre être intérieur, l'espérance de la gloire. Efforçons-nous, avec toute la puissance que Dieu nous donne, de faire partie des cent quarante quatre mille. [96] 9. (Chapitres 3:5; 19:7-9; Jean 12:12-13) Les palmes et les robes. Les palmes représentent la victoire qu'ils ont remportée, et les robes blanches la justice de Christ dont ils se sont revêtus. Grâce à Dieu une source a jailli pour laver les robes de nos caractères et les rendre aussi blanches que la neige. [97] 14. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:18; 19:7-9; Matthieu 22:11-12. 17. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 22:1-2; Romains 11:33. Apocalypse 8 3-4. (Ésaïe 1:18; Hébreux 7:25) Voir le com. EGW sur Romains 8:26, 34; Hébreux 7:25. Prières parfumées par les mérites de Christ. Tout comme le souverain sacrificateur aspergeait le sang tiède sur le propitiatoire pendant que la fumée odorante de l'encens montait devant Dieu, ainsi, pendant que nous confessons nos péchés et implorons l'efficacité du sang expiatoire de Christ, nos prières parfumées par les mérites du caractère de notre Sauveur doivent monter au ciel. Malgré notre indignité nous devons nous souvenir qu'il y a une personne qui peut ôter le péché et qui est désireuse et anxieuse de sauver le pécheur. Il paya le châtiment de tous les pécheurs avec son propre sang. Dieu ôtera tout péché qui sera reconnu devant lui avec un coeur contrit (On cite És. 1:18; Héb. 9:13-14). [98] (Chapitre 5:8; Psaume 141:2; Jean 1:29; Éphésiens 5:2) L'encens représente le sang de l'expiation. Que les familles, les chrétiens individuellement et les églises, aient à l'esprit qu'ils sont étroitement alliés au ciel. Le Seigneur a un intérêt particulier pour son Église militante ici-bas. Les anges qui offrent la fumée de l'encens odoriférant, le font pour les saints qui prient; par conséquent, que dans chaque famille, à l'heure fraîche du soleil couchant, les prières vespérales s'élèvent constamment au ciel, parlant pour nous devant Dieu des mérites du sang d'un Sauveur crucifié et ressuscité. Seul ce sang est efficace; seul il peut faire la propitiation pour nos péchés. Le sang du Fils unique de Dieu est celui qui a de la valeur pour nous afin que nous puissions nous approcher de Dieu; seul son sang « ôte le péché du monde ». L'univers céleste contemple matin et soir chaque famille qui prie, et l'ange avec l'encens, qui représente le sang de l'expiation, trouve accès devant Dieu. [99] Apocalypse 10 1-11. (Chapitre 14:6-12; Daniel 12:4-13) Une personne qui n'est autre que le Christ. L'ange puissant qui instruisit Jean n'était autre que le Christ. Le fait qu'il posa son pied droit sur la mer et son pied gauche sur la terre sèche, montre la part qu'il prend dans les scènes finales du grand conflit avec Satan. Cette position prouve sa grande puissance et son autorité sur toute la terre. Le conflit s'est intensifié et aggravé époque après époque, et continuera à s'accentuer jusqu'aux scènes finales, lorsque l'oeuvre magistrale des puissances des ténèbres atteindra son apogée. Satan uni aux hommes impies, trompera le monde entier et les églises qui ne reçoivent pas l'amour de la vérité. Mais l'ange puissant exige l'attention. Il crie d'une voix puissante. Il doit montrer le pouvoir et l'autorité de sa voix à ceux qui se sont unis à Satan pour s'opposer à la vérité. Après que les sept tonnerres eurent émis leurs voix, Jean comme Daniel, reçut cet ordre au sujet du petit livre : « Scelle ce qu'ont dit les sept tonnerres. » Ces choses se réfèrent à des événements futurs qui seront révélés en leur temps. Daniel recevra son héritage à la fin des temps. Jean a vu le petit livre auquel on a ôté les sceaux. On peut en déduire que les prophéties de Daniel ont une application dans la proclamation au monde des messages des premier, second et troisième anges. L'ouverture du petit livre était le message en relation avec le temps. Les livres de Daniel et de l'Apocalypse sont un. Le premier est une prophétie; l'autre une révélation; l'un est un livre scellé; l'autre, un livre ouvert. Jean écouta les mystères prononcés par les tonnerres; mais il lui fut ordonné de ne pas les écrire. La lumière spéciale donnée à Jean et exprimée par les sept tonnerres était une esquisse des événements à venir pendant la proclamation des messages des premier et second ange. Il n'était pas bon que les gens connaissent ces événements, parce que leur foi devait être nécessairement éprouvée. Le plan de Dieu était que des vérités plus merveilleuses et avancées soient proclamées. Les messages des premier et second anges devaient être proclamés; mais une plus grande lumière ne devait pas être révélée avant que ces messages aient fait leur oeuvre spécifique. Ceci est représenté par l'ange qui est debout immobile avec un pied sur la mer, et qui jure solennellement qu'il n'y aurait plus de temps. Ce temps, où l'ange jure solennellement, n'est pas la fin de l'histoire du monde ni du temps de grâce, mais le temps prophétique qui précédera la venue du Seigneur; c'est-à-dire que les gens ne recevront pas d'autre message sur un temps défini. Depuis ce laps de temps, qui englobe la période de 1842 à 1844, il ne peut y avoir aucun calcul défini de temps prophétique. Le calcul le plus long aboutit à l'automne de 1844. La position de l'ange, un pied sur la mer et l'autre sur la terre, montre l'extension de la proclamation du message. Il traversera les grands océans et sera proclamé dans d'autres pays, dans le monde entier. La compréhension de la vérité, la joyeuse réception du message, sont représentées par la manducation du petit livre. La vérité au sujet de la venue de notre Seigneur était un précieux message pour nos âmes. [100] 7. (Chapitre 22:10-12) La dernière période de grâce. La dispensation évangélique est la dernière période de grâce qui sera accordée aux hommes. Ceux qui vivent sous cette dispensation d'épreuve et d'examen, et cependant ne sont pas enclins à la repentance et à obéir, périront avec les infidèles. Il n'y a pas de seconde épreuve. L'Évangile qui doit être prêché à toutes nations, tribus, langues et peuples présente la vérité en lignes claires qui montrent que l'obéissance est la condition requise pour obtenir la vie éternelle. Christ impartit sa justice à ceux qui lui permettent d'ôter leurs péchés. Nous avons envers Christ une dette pour la grâce qui nous rend parfaits en lui. [101] Apocalypse 11 1. (Chapitre 20:12-13; 1 Pierre 4:17; 2 Pierre 1:10-11) L'Église de Dieu mesurée. Le grand jugement est en train de se dérouler, et cela depuis un certain temps. Maintenant le Seigneur dit : Mesure le temple de Dieu, l'autel et ceux qui y adorent. Alors que vous parcourez les rues traitant vos affaires, souvenez-vous que Dieu vous regarde; pendant que vous accomplissez vos devoirs dans le foyer, lors de vos conversations, Dieu vous observe. Rappelez-vous que vos paroles et vos actes sont photographiés dans les livres du ciel, tout comme l'artiste reproduit le portrait sur la toile. C'est l'oeuvre qui est menée à bien : mesurer le temple et ceux qui y adorent pour voir quels sont ceux qui restent fermes dans les derniers jours. Ceux qui resteront inflexibles auront une pleine entrée dans le royaume de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Quand nous accomplissons notre oeuvre souvenons-nous qu'il y a une personne qui observe avec quel état d'esprit nous l'accomplissons. Ne permettrons-nous pas au Seigneur de nous accompagner dans notre vie quotidienne, dans notre travail séculier et dans nos devoirs domestiques ? Alors nous devons abandonner au nom de Dieu tout ce qui n'est pas nécessaire, tous les murmures et les visites inutiles, et nous présenter comme des serviteurs du Dieu vivant. [102] 19. Voir le com. d'EGW sur Exode 31:18; Ésaïe 6:1-7; 58:12-14. Les tables de pierre, un témoignage convaincant. Lorsque le temple de Dieu s'ouvre dans le ciel, quel triomphe pour tous ceux qui ont été fidèles et justes ! Dans le temple on pourra voir l'arche de l'alliance dans laquelle furent déposées les deux tables de pierre sur lesquelles la loi de Dieu est écrite. Ces tables de pierre seront sorties de leur cachette, et on y verra les dix commandements gravés par le doigt de Dieu. Ces tables de pierre qui sont maintenant dans l'arche de l'alliance seront un témoignage convaincant de la vérité et de la force de la loi de Dieu. [103] L'arche qui est dans le ciel contient les dix commandements. Les esprits et les coeurs sacrilèges pensèrent qu'ils avaient le pouvoir suffisant pour changer les temps et la loi de Jéhova; mais dans les archives du ciel, dans l'arche de Dieu, les commandements originaux sont intacts, écrits sur deux tables de pierre. Aucun potentat de la terre n'a le pouvoir de sortir ces tables de leur sainte cachette sous le propitiatoire. [104] Apocalypse 12 3-6, 13-17. (Chapitre 13:1-2,11) Le peuple de Dieu est en minorité. Les gouvernements terrestres qui se dédièrent surtout à fouler la loi de Dieu et à persécuter son peuple, furent présentés à Jean sous les symboles d'un grand dragon rouge, d'une bête semblable à un léopard et d'une bête avec des cornes comme celles d'un agneau. La guerre se poursuit jusqu'à la fin des temps. Le peuple de Dieu, symbolisé par une femme pure et ses enfants, fut montré comme une minorité. Dans les derniers jours il n'y aura qu'un reste. Jean parle de ceux qui le formeront comme étant ceux qui « gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus ». [105] 7. La guerre dans le ciel. L'opposition à la loi de Dieu commença dans les parvis célestes avec Lucifer, le chérubin protecteur. Satan décida d'être le premier dans les conciles célestes et d'être l'égal de Dieu. Il débuta son oeuvre de rébellion parmi les anges qu'il avait sous son commandement, tentant d'introduire parmi eux un esprit de mécontentement. Il agit d'une façon si trompeuse, que beaucoup d'anges furent gagnés à sa cause avant même de connaître la totalité de ses desseins. Même les anges loyaux ne purent discerner pleinement son caractère, ni voir où conduisait son oeuvre. Quand Satan réussit à gagner beaucoup d'anges dans sa bande, il présenta sa cause devant Dieu en argumentant que le désir des anges était qu'il occupe la position de Christ. Le mal continua à faire son chemin jusqu'à ce que l'esprit de mécontentement mûrisse et se transforme en une rébellion ouverte. Alors, la guerre dans le ciel eut lieu, et Satan et tous ceux qui sympathisèrent avec lui furent expulsés. Satan avait lutté pour la domination du ciel, et il perdit la bataille. Dieu ne pouvait plus lui confier les honneurs et la suprématie, et ils lui furent ôtés ainsi que sa participation au gouvernement du ciel. Dès ce moment, Satan et ses armées alliées ont été les ennemis déclarés de Dieu dans notre monde, et ils ont lutté continuellement contre la cause de la vérité et de la justice. Satan a continué à présenter aux hommes, comme il l'a fait aux anges, une fausse image de Christ et de Dieu, et a conquis le monde. Même les églises qui prétendent être chrétiennes se sont rangées au côté du grand apostat. [106] Voir le com. d'EGW sur 2 Corinthiens 10:5. L'influence d'un esprit sur un autre. Il [Lucifer] agit d'une manière si trompeuse, que les sentiments qu'il inculqua ne purent être examinés jusqu'à ce qu'ils se développent dans les esprits de ceux qui les reçurent. L'influence d'un esprit sur un autre, qui est un pouvoir important pour le bien quand il est sanctifié, est tout aussi puissant pour le mal entre les mains de ceux qui s'opposent à Dieu. Satan a grandement utilisé cette emprise sur les esprits des anges pour enseigner le mal, laissant entendre qu'il recherchait le bien de l'univers. Lucifer avait été extrêmement loué en tant que chérubin oint; il était très aimé par les êtres célestes, et son influence sur eux était puissante. Beaucoup d'entre eux écoutèrent ses suggestions et crurent à ses paroles : « Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel. » Satan fut jeté dehors et il établit son royaume dans ce monde, et depuis lors il a toujours lutté inlassablement pour séparer les êtres humains de leur loyauté envers Dieu par des séductions. Il utilise le même pouvoir qu'il utilisa dans le ciel : l'influence d'un esprit sur un autre. Les hommes se convertissent en tentateurs de leurs prochains. Les concepts corrompus et puissants de Satan sont hébergés, et ils exercent un pouvoir dominateur et contraignant. Les hommes sous l'influence de ces concepts s'unissent entre eux en alliances malfaisantes. [107] Satan refuse d'obéir à Christ. Il [Satan] déclare qu'il ne peut pas se soumettre aux ordres de Christ, qu'il obéira uniquement aux ordres de Dieu. Les bons anges pleurent en entendant les paroles de Satan, et en voyant combien il méprise d'écouter l'autorité de Christ, le bien-aimé et grand Commandant des anges. Le Père considéra le cas de Satan, et déclara qu'il devait être expulsé du ciel à cause de son audacieuse rébellion, ainsi que tous ceux qui s'étaient unis à lui dans sa révolte. Alors il y eut guerre dans le ciel. Christ et ses anges luttèrent contre Satan et ses anges, car ces derniers étaient décidés à demeurer dans le ciel dans toute leur sédition; mais ils n'eurent pas le dessus. Christ et les anges loyaux triomphèrent, et ils jetèrent Satan et ses rebelles sympathisants hors du ciel. [108] La rébellion transférée à ce monde. Quand Satan se rebella, il y eut guerre dans le ciel et il fut expulsé avec tous ses sympathisants. Sa position dans le ciel avait été très élevée. Il disposait d'un trône rayonnant de lumière; mais il s'écarta de sa loyauté envers le Souverain béni et unique, et il déchut de sa condition originelle. Tous ceux qui sympathisèrent avec lui furent expulsés de la présence de Dieu, condamnés à ne plus être reconnus dans les cours célestes comme s'ils ne l'avaient jamais été. Satan se transforma en adversaire déclaré de Christ. Il planta l'étendard de la rébellion sur la terre, et ses sympathisants se regroupèrent autour de lui. [109] 7-9. Voir le com. d'EGW sur Ézéchiel 28:15-19; Éphésiens 6:12; 1 Jean 2:6. 10. Satan expulsé par la mort de Christ. L'expulsion du ciel de Satan, en tant qu'accusateur des frères, fut menée à bien par la grande oeuvre de Christ, par le don de sa vie. Le plan de la rédemption se poursuivit malgré la persistante opposition de Satan. L'homme fut estimé d'une valeur suffisante pour que Christ sacrifie sa vie pour lui. Comme Satan savait que l'empire qu'il avait usurpé lui serait enlevé, il résolu d'épargner aucun effort pour détruire le plus grand nombre possible de créatures que Dieu avaient faites à son image. Il haïssait l'homme parce que Christ avait manifesté pour lui un tel amour de pardon et une telle compassion, qu'il se prépara de suite à en faire l'objet de toute sorte de tromperies dans le but de le perdre; il se livra à son oeuvre avec d'autant plus d'énergie que sa propre condition était désespérée. [110] (2 Corinthiens 5:19; Philippiens 2:6) Satan arraché à l'affection de l'univers. Satan se sépara radicalement de l'affection de l'univers quand il poussa jusqu'à l'extrême son inimitié contre Christ en le faisant pendre à la croix du Calvaire, le corps blessé et meurtri et le coeur brisé. On vit alors que Dieu avait agi avec abnégation en livrant son Fils aux pécheurs du monde, par amour pour l'humanité. Le Créateur fut révélé dans le Fils du Dieu infini. La question : « Dieu peut-il se sacrifier ? » trouve ici sa réponse. Christ était Dieu, et il consentit à se faire chair; il prit l'humanité sur lui et se rendit obéissant jusqu'à la mort pour pouvoir être soumis au sacrifice infini. [111] (Jean 3:14-17; Galates 6:14; Hébreux 9:22) Le pouvoir accusateur de Satan est brisé. Christ sur la croix n'attire pas seulement les hommes pour qu'ils se repentent devant Dieu de leurs transgressions de sa loi -- car Dieu fait que ceux à qui il pardonne se repentent d'abord -- mais il a satisfait la justice; il s'est offert lui-même comme expiation. Son sang versé, son corps brisé satisfont les demandes de la loi transgressée, et ainsi par ce pont, il sauve de l'abîme causé par le péché. Il souffrit dans la chair, pour qu'avec son corps meurtri et brisé, il puisse protéger le pécheur sans défense. La victoire obtenue par sa mort sur le Calvaire détruisit pour toujours le pouvoir diffamateur de Satan sur l'univers, et réduisit au silence l'accusation que le sacrifice du moi était impossible de la part de Dieu et, par conséquent, qu'il n'est pas essentiel pour la famille humaine. [112] 11. (Deutéronome 33:25) Voir le com. d'EGW sur 2 Thessaloniciens 2:7-12. Puissance pour vaincre jour après jour. Tous ceux qui le veulent, peuvent être vainqueurs. Efforçons-nous avec ferveur d'atteindre la norme placée devant nous. Christ connaît notre faiblesse, et nous pouvons aller quotidiennement à lui pour chercher de l'aide. Il n'est pas nécessaire de faire des provisions de force pour un mois. Nous devons vaincre jour après jour. [113] Le secret de la victoire sur le péché. Nous nous transformons en vainqueurs en aidant les autres à vaincre par le sang de l'Agneau et la parole de notre témoignage. L'observation des commandements de Dieu produit en nous un esprit obéissant, et Dieu peut accepter le service qui est le fruit d'un tel esprit. [114] 12. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 16:13-16; Psaume 17. 17. (Chapitre 14:9-12) Voir le com. d'EGW sur Ésaïe 59:13-17. L'oeuvre maîtresse et perverse de Satan. Ceux qui aiment Dieu et gardent ses commandements sont les plus détestés par la synagogue de Satan, et les puissances du mal manifesteront leur haine envers eux au plus haut degré possible. Jean prévit le conflit entre l'Église du reste et les puissances du mal, et il dit : « Et le dragon fut irrité contre la femme, et il s'en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, et à ceux qui ont le témoignage de Jésus. » Les puissances des ténèbres s'uniront avec les êtres humains qui se sont abandonnés à la domination de Satan, et les mêmes scènes vécues durant le jugement, le rejet et la crucifixion de Christ seront revécues. Les hommes seront transformés en démons pour s'être livrés aux influences sataniques; et ceux qui furent créés à l'image de Dieu, qui furent conçus pour honorer et glorifier leur Créateur, se convertiront en une habitation de dragons, et Satan verra dans une race apostate son oeuvre maîtresse et perverse : des hommes qui réfléchissent sa propre image. [115] Deux groupes seulement sur la terre. Il y a seulement deux groupes sur cette terre : ceux qui se regroupent sous la bannière ensanglantée de Jésus-Christ et ceux qui se réunissent sous le drapeau noir de la rébellion. Le grand conflit entre les obéissants et les désobéissants est décrit dans le chapitre 12 de l'Apocalypse (On cite Apocalypse 12:17; 13:11-17). [116] (Éphésiens 6:10-12) La terre, théâtre des horreurs. (On cite Apocalypse 12:17) Les instruments sataniques ont converti la terre en un théâtre d'horreurs qu'aucun langage ne peut décrire. Guerres et versements de sang sont exécutés par les nations qui prétendent être chrétiennes. Le mépris de la loi de Dieu a apporté son inévitable résultat. Le grand conflit qui se déroule maintenant n'est pas seulement une lutte de l'homme contre l'homme. D'un côté se trouve le Prince de la vie, agissant comme substitut et garant de l'homme; de l'autre côté, le prince des ténèbres avec les anges déchus sous son commandement (On cite Éphésiens 6:12-13,10-11). [117] Apocalypse 13 1-2. 11. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 12:3-6, 13-17. 8. Voir le com. d'EGW sur les chapitres 3:5; 20:12-15; Hébreux 9:11-14, 22. 11. Un symbole unique. Il y a ici un symbole remarquable de l'apparition et de la croissance de notre nation [États-Unis]. Et les cornes semblables à celles d'un agneau, emblèmes de l'innocence et de la douceur, représentent bien le caractère de notre gouvernement, tel qu'il est exprimé dans ses deux principes fondamentaux : le républicanisme et le protestantisme. [118] Le bouclier de l'Omnipotence sur l'Amérique du Nord. Les États-Unis sont un pays qui est sous le bouclier spécial de l'Omnipotence. Dieu a fait de grandes choses pour ce pays; mais les hommes en transgressant sa loi, ont réalisé une oeuvre ayant pour origine l'homme de péché. Satan est en train de mener à bien ses desseins pour compromettre la famille humaine par la déloyauté. [119] La perspective qui est devant nous. La prophétie représente le protestantisme avec des cornes semblables à celles d'un agneau, mais qui parle comme un dragon. Nous sommes déjà en train d'entendre la voix du dragon. Il y a une force satanique qui favorise le mouvement dominical, mais elle est cachée. Cependant, les hommes qui sont occupés à cette oeuvre sont aveugles quant aux conséquences qui résulteront de ce mouvement. Que les enfants de Dieu, gardiens des commandements, ne restent pas maintenant en silence comme si nous devions nous conformer à la situation. Ce qui nous attend est une guerre continue dans laquelle nous risquons d'être emprisonnés, de perdre nos propriétés et même la vie pour la défense de la loi de Dieu, qui est en train d'être annulée par les lois des hommes. [120] 11-17. (Chapitre 14:9-12; Daniel 7:25; 2 Thessaloniciens 2:3-4) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 17:13-14; 18:1-5. La main persécutrice de l'ennemi. (On cite Apocalypse 13:11-13) Des pouvoirs religieux qui affirmeront être loyaux au ciel et qui ont les caractéristiques d'un agneau, démontreront par leurs actes qu'ils ont le coeur d'un dragon et qu'ils sont entraînés et dirigés par Satan. Le temps vient où les enfants de Dieu sentiront la main de la persécution parce qu'ils sanctifient le septième jour. Satan a provoqué le changement du sabbat dans l'espoir de mener à bien son dessein de contrecarrer les plans de Dieu. Il tente de faire en sorte que les commandements de Dieu aient dans le monde moins de validité que les lois humaines. L'homme de péché, qui espérait changer les temps et les lois, et qui a toujours opprimé le peuple de Dieu, sera à l'origine de lois pour obliger à l'observation du premier jour de la semaine. Mais le peuple de Dieu doit se maintenir fermement du côté de Dieu, et le Seigneur agira en faveur des siens pour montrer clairement qu'il est le Dieu des dieux. [121] L'église et le monde en harmonie corrompue. La Parole de Dieu déclare explicitement que la loi divine sera méprisée et foulée par le monde. L'iniquité prévaudra d'une façon extraordinaire. Le soi-disant monde protestant formera une coalition avec l'homme de péché, et l'église et le monde seront en harmonie corrompue. La grande crise s'approche du monde. Les Écritures enseignent que le pape récupérera sa suprématie perdue, et que les feux de la persécution seront à nouveau allumés à cause des serviles concessions du monde qui se nomme protestant. [122] 13-14. (2 Thessaloniciens 2:7-12) Voir le com. d'EGW sur le chapitre 16:13-16; Matthieu 7:21-23. Miracles accomplis devant nos yeux. Le temps est proche où Satan fera des miracles pour consolider la croyance qu'il est Dieu. Tout le peuple de Dieu doit demeurer, maintenant, sur la plate-forme de la vérité telle qu'elle est présentée dans le message du troisième ange. Toutes les représentations agréables, tous les miracles accomplis, se présenteront à nous pour que, si c'était possible, même les élus soient trompés. L'unique espérance pour chacun est de maintenir avec fermeté les évidences qui ont confirmé la vérité en justice. [123] Miracles accomplis sous la supervision de l'ennemi. (On cite Matthieu 7:21-23) Ceux-ci peuvent être des serviteurs de Christ en apparence; mais ils ont perdu de vue leur Guide. Ils peuvent dire : « Seigneur, Seigneur »; ils peuvent montrer les malades qu'ils ont guéris et d'autres oeuvres merveilleuses, et prétendre qu'ils ont reçu plus d'Esprit et de puissance de Dieu que ceux qui gardent sa loi; mais leurs oeuvres sont faites sous la supervision de l'ennemi de la justice, dont le dessein est de tromper les âmes, et ils ont pour but de séparer de l'obéissance, de la vérité et du devoir. Dans un futur proche, il y aura encore plus de manifestations marquées de ce pouvoir qui fait des miracles, car il est dit de lui : « Elle opérait de grands prodiges, même jusqu'à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. » [124] 14. En préparant l'image de la bête. Les préparatifs sont déjà en marche et il y a des mouvements en actions qui aboutiront à l'apparition de l'image de la bête. Des événements se produiront dans l'histoire de cette terre qui accompliront les prédictions de la prophétie pour ces derniers jours. [125] 14-17. (Chapitre 14:9-12) Mis à l'épreuve par l'image. Le Seigneur m'a montré clairement que l'image de la bête serait formée avant que le temps de grâce se termine, parce qu'elle constituera la grande épreuve pour le peuple de Dieu et par le moyen de laquelle se décidera la destinée de chacun... (On cite Apocalypse 13:11-17)... C'est l'épreuve que devra affronter les enfants de Dieu avant d'être scellés. Tous ceux qui démontreront leur loyauté à Dieu en observant sa loi et en refusant d'accepter un faux jour de repos, s'enrôleront sous la bannière du Seigneur Dieu Jéhova et recevront le sceau du Dieu vivant. Ceux qui renonceront à la vérité d'origine céleste et accepteront le dimanche comme jour de repos, recevront la marque de la bête. [126] Apostasie et ruine nationale. Quand les églises protestantes s'uniront au pouvoir séculier pour soutenir une fausse religion, pour s'opposer à celle pour laquelle leurs ancêtres endurèrent la persécution la plus dure; quand l'État fera usage de son pouvoir pour mettre en vigueur les décrets et soutenir les institutions de l'église, alors l'Amérique protestante aura formé une image à la papauté et il y aura une apostasie nationale qui ne pourra que conduire à la ruine nationale. [127] La marque de l'apostasie et la patience de Dieu. Il y en a beaucoup qui n'ont jamais reçu de lumière; ils sont trompés par leurs maîtres et n'ont jamais reçu la marque de la bête. Le Seigneur travaille pour eux; il ne les abandonnera pas à leur propre chemin. Jusqu'à ce qu'ils soient convaincus de la vérité et qu'ils piétinent l'évidence qui leur est donnée pour les éclairer, le Seigneur ne leur retirera pas sa grâce. [128] 15-17. Voir le com. d'EGW sur 2 Thessaloniciens 2:3-4. En perfectionnant le plan de Satan. Quand la législature préparera des lois qui exalteront le premier jour de la semaine et le mettront à la place du septième jour, le subterfuge de Satan sera parfait. [129] 16-17. (Daniel 3:1-18) Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 2:18. L'histoire se répétera. L'histoire se répétera. La fausse religion sera exaltée. Le premier jour de la semaine, un jour ordinaire de travail qui n'a aucune sainteté, sera érigé comme image de Babylone. On ordonnera à toutes les nations, à toutes les langues et à tous les peuples de rendre un faux culte au faux jour de repos. Le plan de Satan est qu'on ne prenne pas en compte le jour institué par Dieu et qui fut donné au monde comme commémoratif de la création. Le décret qui ordonne le culte de ce jour [le dimanche] devra être promulgué dans le monde entier. Il a déjà été promulgué de façon restreinte. Le pouvoir civil est en train de parler dans divers lieux avec la voix d'un dragon, tout comme le roi païen parla aux captifs hébreux. Les épreuves et les persécutions surviendront sur tous ceux qui obéiront à la Parole de Dieu et refuseront de rendre un culte au faux sabbat. La force est l'ultime recours de toute fausse religion. Au début, elle utilise l'attraction, à l'exemple du roi de Babylone qui essaya le pouvoir de la musique et l'ostentation extérieure. Si ces appâts, inventés par l'homme et inspirés par Satan, ne parvenaient pas à faire que les hommes adorent l'image, les flammes dévorantes de la fournaise seront prêtes à les consumer. Il en sera de même sous peu. La papauté a exercé son pouvoir pour obliger les hommes à lui obéir, et il continuera à le faire. Nous avons besoin du même esprit qui fut manifesté par les serviteurs de Dieu dans le conflit contre le paganisme. [130] (Chapitre 14:9-12) Les hommes qui ont de hautes responsabilités écouteront. Dieu créera des circonstances pour permettre aux gens bons et qui ont des responsabilités d'avoir l'opportunité de connaître avec certitude quelle est la vérité. À cause d'un peuple qui ne s'agenouillera pas devant l'image de la bête et ne recevra pas sa marque sur la main ou le front, mais qui se maintiendra du côté de la vérité parce que c'est la vérité, il y aura une oppression et on tentera d'obliger les consciences; mais ceux qui ont connu la vérité craindront de s'abandonner aux pouvoirs des ténèbres. Dieu a un peuple qui ne recevra pas la marque de la bête sur sa main droite ou sur son front... Il ne s'est pas manifesté de mouvement pour exalter le sabbat idolâtre, pour inciter à l'observation du dimanche au moyen de la législation; cependant, Satan est en train de le tenter et il en est le principal instigateur. Mais la conscience ne doit pas être forcée, pas même pour observer le vrai sabbat, car Dieu n'accepte qu'un service volontaire. [131] La loi de Dieu invalidée. Il viendra un temps où la loi de Dieu sera invalidée et plus spécialement dans notre pays [les États-Unis]. Les gouvernements de notre nation promulgueront des lois et mettront en vigueur la loi dominicale, alors, le peuple de Dieu sera en grand danger. Quand notre nation édictera des lois dans ses assemblées législatives pour faire pression sur la conscience des hommes quant à leurs privilèges religieux, les forçant à observer le dimanche et utilisant un pouvoir oppressif contre ceux qui garderont le sabbat du septième jour, la loi de Dieu sera absolument invalidée dans notre pays; et la ruine de la nation fera suite à l'apostasie nationale. [132] Mépris du grand Législateur. Les péchés du monde arriveront jusqu'au ciel quand la loi de Dieu sera invalidée, quand le Sabbat du Seigneur sera foulé dans la poussière et quand les hommes seront obligés d'accepter à sa place une institution du pape par l'imposition de la loi du pays. En exaltant une institution humaine au lieu de celle instaurée par Dieu, les hommes démontreront leur mépris du grand Législateur et ils refuseront son signe ou sceau. [133] Préparés pour les injustices. Comme Christ fut haï sans cause, ainsi son peuple sera haï pour être obéissant aux commandements de Dieu. Si Celui qui fut pur, saint et immaculé, qui fit du bien et seulement du bien dans notre monde, fut traité comme un vil criminel et condamné à mort, ses disciples ne doivent espérer qu'un traitement similaire, même si leur vie est impeccable et leur caractère sans tache. Des décrets humains seront exaltés, des lois seront faites par des agents sataniques, sous prétexte de faire le bien et de contenir le mal; mais en même temps les saints commandements de Dieu seront dépréciés et piétinés. Et tous ceux qui montrent leur loyauté en obéissant à la loi de Jéhova, doivent se préparer à être arrêtés, et emmenés devant des assemblées qui n'ont pas comme norme la haute et sainte loi de Dieu. [134] (2 Thessaloniciens 2:3-4) Nous vivons dans une période solennelle. Nous vivons dans une période solennelle de l'histoire de cette terre. Le grand conflit est en face de nous. Nous voyons le monde corrompu par ses habitants. L'homme de péché a oeuvré avec une persévérance merveilleuse pour exalter le faux sabbat, et le monde protestant apostat s'est émerveillé devant la bête, et ils ont appelé l'obéissance au jour de repos institué par Jéhova, félonie envers les lois des nations. Les nations se sont alliées pour soutenir l'institution d'un faux sabbat qui n'a pas l'autorité d'une seule parole des oracles de Dieu. [135] (Chapitre 7:2-3) Le thème du sabbat aujourd'hui face à nous. Le thème du sabbat sera le point culminant dans le grand conflit final où tout le monde prendra part. Les hommes ont honoré les principes de Satan plus que les principes qui régissent le ciel; ils ont accepté le faux jour de repos que Satan a exalté comme le signe de son autorité; mais Dieu a mis son sceau sur son ordonnance royale. Chaque système de sabbat -- que ce soit le vrai ou le faux -- porte le nom de son auteur, une marque indélébile qui démontre l'autorité de chacun d'eux. Tous doivent faire maintenant le grand choix de recevoir soit la marque de la bête et son image, soit le sceau du Dieu vivant et véritable. [136] La marque de la bête n'a pas été encore appliquée. L'observation du dimanche n'est pas encore la marque de la bête, et elle ne le sera pas tant que le décret qui oblige les hommes à sanctifier ce sabbat idolâtre n'est pas promulgué. Il viendra un temps où ce jour servira d'épreuve; mais il n'est pas encore arrivé. [137] Apocalypse 14 1-3. Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 7:2-3. 1-4. (Chapitre 7:2-4; Ézéchiel 9:4) Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 4:30. Une marque du caractère. (On cite Apocalypse 14:1-4) Ce passage décrit le caractère du peuple de Dieu pour ces derniers jours. [138] (Versets 9-12) Voir le com. d'EGW sur le chapitre 16: 13-16. Le sceau du ciel. Jean vit un Agneau sur le Mont Sion, et avec lui 144,000 qui avaient le nom de son Père écrit sur leurs fronts. Ils portaient le sceau du ciel. Ils réfléchissaient l'image de Dieu. Ils étaient remplis de la lumière et de la gloire de celui qui est Saint. Si nous voulons avoir l'image et l'inscription de Dieu en nous, nous devons nous séparer de toute iniquité. Nous devons abandonner chaque pratique mauvaise, puis remettre notre cas entre les mains de Dieu. Pendant que nous serons occupés à notre salut avec crainte et tremblement, Dieu produira ainsi en nous le vouloir et le faire par sa bonne volonté. [139] Christ formé à l'intérieur. (On cite Apocalypse 14: 1-3). Pourquoi furent-ils élus d'une façon si spéciale ? Parce qu'ils étaient du côté d'une vérité admirable face au monde entier et face à son opposition, et alors qu'ils supportaient cette opposition, ils se rappelaient qu'ils étaient fils et filles de Dieu, qu'ils devaient avoir Christ, l'espérance de la gloire, formé en eux. [140] Les intérêts éternels sont immenses. Ceux qui ont sur leur front le sceau du Dieu infini, considéreront le monde et ses attraits comme inférieurs aux intérêts éternels. [141] (2 Timothée 2:14-16) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 7:4-17. L'identité des 144,000 n'est pas révélée. Christ dit qu'il y en aura dans l'Église qui présenteront des fables et des suppositions, quand Dieu a donné de grandes vérités qui élèvent et qui devraient toujours être gardées dans le dépôt de l'esprit. Quand les hommes acceptent telle où telle théorie, quand ils ont de la curiosité pour savoir quelque chose qui ne leur est pas nécessaire de connaître, ils ne sont pas guidés par Dieu. Ce n'est pas le plan de Dieu que ses enfants ne présentent que des suppositions, des choses qui ne sont pas enseignées par la Parole. Ce n'est pas la volonté de Dieu qu'ils entrent dans une controverse sur des questions sans intérêt spirituel, telles que : Qui fera partie des 144,000 ? Cela, les élus de Dieu le sauront de façon indubitable dans peu de temps. Mes frères et soeurs, appréciez et étudiez les vérités que Dieu a données pour vous et vos enfants. Ne passez pas votre temps à tenter de savoir ce qui ne vous est d'aucune aide spirituelle. « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? » C'est la question fondamentale, et il lui a été répondu clairement. « Qu'est-il écrit dans la loi ? Qu'y lis-tu ? » [142] 4. (1 Pierre 2:21; 1 Jean 2:6) Le peuple de Dieu suit maintenant l'Agneau. Le Seigneur a un peuple sur la terre qui suit l'Agneau partout où il va. Il en possède des milliers qui n'ont pas plié les genoux devant Baal. Ceux-ci seront avec lui sur le Mont Sion. Mais ils doivent être sur cette terre revêtus de toute l'armure, prêts pour entreprendre l'oeuvre de sauver ceux qui sont sur le point de périr. Les anges célestes dirigent cette recherche, et il est demandé à tous ceux qui croient à la vérité présente, d'être actifs spirituellement pour qu'ils puissent s'unir aux anges dans cette oeuvre. Pour suivre Christ il n'est pas nécessaire d'attendre d'être transmué. Le peuple de Dieu peut le faire sur cette terre. Nous pourrons suivre l'Agneau de Dieu dans les parvis célestes seulement si nous le suivons ici. Le suivre dans le ciel dépend de notre fidélité à ses commandements, aujourd'hui. Nous ne devons pas suivre Christ sporadiquement ou capricieusement, uniquement lorsque cela nous convient. Notre choix doit être celui de suivre Christ. Nous devons suivre son exemple dans la vie quotidienne, tel un troupeau confiant suit son berger. Nous devons le suivre en souffrant pour sa cause et en disant à chaque pas : « Même s'il voulait me tuer, je m'attendrais à lui. » La façon dont il vécut doit être le modèle de notre vie. Et en tentant ainsi d'être semblable à lui et en mettant notre volonté en conformité avec la sienne, nous le révélerons. [143] 5. Voir le com. d'EGW sur 2 Thessaloniciens 2:7-12. 6-12. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 10:1-11; 1 Jean 2:18. Il sera bientôt compris. Le chapitre quatorze d'Apocalypse est du plus profond intérêt. Bientôt il sera compris dans toute sa portée, et les messages donnés à Jean le révélateur seront répétés avec clarté. [144] Identification des trois anges. Christ vient pour la seconde fois avec puissance pour sauver. Il a envoyé les messages des premier, second et troisième anges pour préparer les êtres humains à cet événement. Ces anges représentent ceux qui reçoivent la vérité et présentent l'Évangile au monde avec puissance. [145] (Chapitre 18:1-5) Un groupe fidèle. Les églises se sont converties en la description faite au chapitre dix-huit de l'Apocalypse. Pourquoi le chapitre quatorze d'Apocalypse nous est-il donné ? Parce que les principes des églises sont corrompus... (On cite Apocalypse 14:6-10). Apparemment le monde entier est coupable de recevoir la marque de la bête. Mais le prophète voit un groupe qui n'adore pas la bête, et qui n'a pas reçu sa marque sur son front ni sur ses mains. « C'est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus. » [146] Des foules acceptent la vérité. La période des jugements destructeurs est le temps de grâce pour ceux qui n'ont pas eu l'opportunité de savoir ce qu'est la vérité. Le Seigneur les contemplent avec tendresse. Son coeur est ému de miséricorde. Sa main s'étend encore pour sauver, pendant que la porte se ferme pour ceux qui ne veulent pas entrer. Dans ces derniers jours de grandes quantités de personnes seront admises, qui entendront la vérité pour la première fois. [147] 7. En donnant gloire à Dieu. Donner gloire à Dieu c'est révéler son caractère dans le nôtre, et le faire ainsi connaître. Et nous glorifions Dieu quelle que soit la façon utilisée pour faire découvrir le Père ou le Fils. [148] 8. (Daniel 7:25; 2 Thessaloniciens 2:3-4) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 18:1-5. Le monde ivre du vin de Babylone. Dieu accuse Babylone « parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité ». Ceci signifie qu'elle a méprisé l'unique commandement qui montre le vrai Dieu, et elle a abattu le sabbat, commémoratif de la création de Dieu. Dieu fit le monde en six jours et il se reposa le septième. Il sanctifia ainsi ce jour et le mit à part de tous les autres comme saint, pour lui, pour être observé par son peuple à travers toutes les générations. Mais l'homme de péché, s'exaltant au-dessus de Dieu, s'asseyant dans le temple de Dieu et se faisant passer pour Dieu, pensa changer les temps et les lois. Ce pouvoir, espérant démontrer que non seulement il était l'égal de Dieu, mais qu'il lui était supérieur, changea le jour de repos en mettant le premier jour de la semaine à la place du septième. Le monde protestant a pris cet enfant de la papauté et l'a considéré comme sacré. C'est ce qui est appelé l'impudicité de la femme dans la parole de Dieu. Dieu est en conflit avec les églises actuelles. Elles sont en train d'accomplir la prophétie de Jean : « Toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité. » Elles se sont séparées de Dieu en refusant de recevoir le sceau de Dieu. Et les gens du monde ont bu du vin de la fureur de son impudicité, en approuvant un faux jour de repos et en piétinant le sabbat du Seigneur. [149] 9-12. (Chapitre 13:11-17) Voir le com. d'EGW sur les chapitres 12:17; 18:1; Ésaïe 58:12-14. Le vrai thème de discussion dans le conflit final. (On cite Apocalypse 14:9-10) Il est important que tous comprennent ce qu'est la marque de la bête et comment on peut échapper aux terribles menaces de Dieu. Pourquoi les hommes ne s'intéressent-ils pas à savoir ce qui constitue la marque de la bête et son image ? Elle est en contraste direct avec le signe de Dieu. (On cite Exode 31:12-17) La question du sabbat sera le thème de dispute du grand conflit dans lequel le monde entier aura part. (On cite Apocalypse 13:4-8,10) Tout le chapitre est une révélation de tout ce qui doit arriver avec certitude (On cite Apocalypse 13:11,15-17). [150] Qu'est-ce que la marque de la bête ? Jean fut appelé à contempler un peuple distinct de ceux qui adorent la bête et son image en observant le premier jour de la semaine. L'observation de ce jour est la marque de la bête. [151] (Chapitre 13:16-17) Avertissement contre la marque de la bête. Le message du troisième ange a été envoyé au monde pour avertir les hommes contre la réception de la marque de la bête ou de son image sur leurs fronts ou sur leurs mains. Recevoir cette marque signifie en arriver à la même décision que la bête a prise et à appuyer ses mêmes idées, en opposition directe avec la Parole de Dieu. Dieu dit de tous ceux qui reçoivent cette marque : « Il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'Agneau... » Si la lumière de la vérité vous a été présentée, vous révélant le jour de repos du quatrième commandement et vous montrant que dans la Parole de Dieu il n'y a aucun fondement à l'observation du dimanche, et que vous vous accrochez au faux sabbat, refusant de sanctifier le sabbat que Dieu appelle « mon saint jour », vous recevrez la marque de la bête. Quand cela arrive-t-il ? Lorsque vous obéissez au décret qui vous ordonne de cesser de travailler le dimanche et d'adorer Dieu, tout en sachant que dans la Bible il n'y a pas une seule parole qui montre que le dimanche soit autre chose qu'un jour ordinaire de travail, vous consentez à recevoir la marque de la bête et vous rejetez le sceau de Dieu. Si nous recevons cette marque sur notre front ou sur notre main, les jugements prononcés contre les infidèles doivent tomber sur nous. Le sceau du Dieu vivant se met sur ceux qui ont pleine conscience de garder le sabbat de Jéhova. [152] Une question de vie ou de mort. Ce message renferme les deux précédents, il est présenté comme s'il était prononcé à grande voix, c'est-à-dire avec la puissance du Saint-Esprit. Maintenant, tout est en jeu. La plus grande importance doit être donnée au message du troisième ange. C'est une question de vie ou de mort. L'impression que produira ce message doit être proportionnelle à la ferveur et à la solennité avec lesquelles il sera proclamé. [153] (Versets 1-4). Ce n'est pas une marque visible. Lors de la controverse du grand conflit, deux groupes se forment : Ceux qui « adorent la bête et son image », et reçoivent sa marque; et ceux qui reçoivent le sceau du Dieu vivant, qui ont le nom...de leur Père écrit sur leur front. Ce n'est pas une marque visible. [154] (Chapitre 18:1-8; 2 Thessaloniciens 2:7-12) Protection contre le mystère d'iniquité. L'importance du message du troisième ange ira en augmentant au fur et à mesure que nous nous approcherons de la fin de l'histoire de cette terre... Dieu m'a présenté les dangers qui menacent ceux qui ont reçu la sainte tâche de proclamer le message du troisième ange. Ils doivent se rappeler que ce message a la plus grande importance pour le monde. Ils ont besoin d'approfondir les Écritures avec zèle afin d'apprendre à être sur leur garde contre le mystère d'iniquité, qui joue un rôle si important dans les scènes finales de l'histoire de cette terre. Les puissances du monde feront toujours plus d'ostentations superficielles. Dieu présenta à Jean sous différents symboles le caractère impie et l'influence séductrice de ceux qui se sont distingués en tant que persécuteurs du peuple du Seigneur. Le chapitre dix-huit de l'Apocalypse parle de la Babylone mystique, qui est tombée de sa haute condition pour se convertir en une puissance persécutrice. Ceux qui gardent les commandements de Dieu et ont la foi de Jésus sont les objets de la colère de ce pouvoir (On cite Apocalypse 18:1-8). [155] Le temps d'épreuve clarifie le motif de la controverse. L'oeuvre du Saint-Esprit est de convaincre le monde de péché, de justice et de jugement. Le monde peut être averti uniquement lorsqu'il voit que ceux qui croient à la vérité sont sanctifiés par la vérité, que les principes saints et élevés sont mis en pratique et qu'ils montrent combien est élevée la ligne de démarcation entre ceux qui gardent les commandements de Dieu et ceux qui les piétinent. La sanctification du Saint-Esprit fait ressortir la différence entre ceux qui ont le sceau de Dieu et ceux qui gardent un faux jour de repos. Quand l'épreuve arrivera, la marque de la bête se manifestera clairement : ce sera l'observation du dimanche. Ceux qui après avoir entendu la vérité continueront à considérer ce jour comme saint, porteront la signature de l'homme de péché qui pense changer les temps et la loi. [156] Le dernier acte du drame. Le remplacement du vrai par le faux est le dernier acte du drame. Dieu se manifestera quand cette substitution sera devenue universelle. Quand les lois des hommes seront exaltées au-dessus de celles de Dieu, quand les puissances de cette terre tenteront d'obliger les hommes à garder le premier jour de la semaine, vous saurez que le temps d'agir est arrivé pour Dieu. Il se lèvera dans sa majesté et secouera terriblement la terre. Il sortira de sa demeure pour châtier les habitants du monde pour leur iniquité. [157] (Versets 1-4; chapitres 7:2-3; 13:13,16; Exode 31:13-17; 2 Thessaloniciens 2:3-4). La marque de distinction. Nous nous approchons du terme de l'histoire de cette terre. Satan est en train de faire des efforts désespérés pour se faire lui-même Dieu, pour parler et agir comme Dieu, pour ressembler à quelqu'un qui a le droit de dominer les consciences des hommes. Il tente avec tout son pouvoir d'installer une institution humaine à la place du saint jour de repos de Dieu. Les hommes, sous la juridiction de l'homme de péché, ont exalté une fausse norme en complète opposition au décret de Dieu. Chaque sabbat qui a été institué porte le nom de son auteur, une marque indélébile qui montre l'autorité de chacun. Le premier jour de la semaine ne possède pas une particule de sainteté; et il est le produit de l'homme de péché, qui s'efforce ainsi de contrecarrer les desseins de Dieu. Dieu a établi le septième jour comme son sabbat. (On cite Exode 31:13,17,16) La distinction entre les fidèles et les infidèles est établie par ce moyen. Ceux qui désirent avoir le sceau de Dieu sur leur front doivent garder le sabbat du quatrième commandement. Ils se distinguent ainsi des infidèles qui ont accepté une institution instaurée par l'homme à la place du vrai sabbat. L'observation du jour de repos de Dieu est un signe de différenciation entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. [158] 10. Voir le com. d'EGW sur Genèse 6:17; Matthieu 27:21-22, 29. 12. Le peuple qui porte le nom de Dieu. De qui s'agit-il ? C'est le peuple qui porte le nom de Dieu; celui qui sur cette terre a témoigné de sa loyauté. Qui sont-ils ? Ceux qui ont gardé les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ; ceux qui se sont approprié le Crucifié comme leur Sauveur. [159] (Exode 31:13-17) Quel est le signe de Dieu ? Le signe de son obéissance est l'observation du sabbat du quatrième commandement. Si les hommes gardent le quatrième commandement, ils garderont tout le reste. [160] (Chapitre 7:2-3; Ézéchiel 9:4) La marque du saint jour de repos. Il y aura une marque apposée sur le peuple de Dieu, et cette marque est l'observation de son saint sabbat. [161] Fidèles à qui ? Dieu a déclaré que cela signifie beaucoup que de rejeter la Parole du Dieu vivant et d'accepter les affirmations de ceux qui essaient de changer les temps et les lois (On cite Exode 31:12-17). Ceux qui malgré ces spécifications refusent de se repentir de leurs transgressions, se rendront compte des résultats de leur désobéissance. En observant le jour de repos nous avons besoin de nous demander individuellement : Ai-je ancré ma foi dans les Écritures, ou dans un faux représentant de la vérité ? Chaque âme qui se lie au pacte divin et éternel, qui nous a été donné et présenté comme un signe et une marque du gouvernement de Dieu, se lie à la chaîne dorée de l'obéissance, dont chacun des chaînons est une promesse. Il démontre qu'il considère la Parole de Dieu par-dessus toute parole d'homme. L'amour de Dieu est préférable à l'amour de l'homme. Et ceux qui se repentent de leurs transgressions et reviennent à la fidélité, acceptant la marque de Dieu, démontrent qu'ils sont les sujets loyaux, disposés à accomplir la volonté divine, à obéir aux commandements de Dieu. La véritable observation du sabbat est le signe de loyauté à Dieu. [162] La fidélité croît avec l'urgence. Jean contemple une autre scène dans le chapitre quatorze de l'Apocalypse. Il voit un peuple dont la fidélité et la loyauté aux lois du royaume de Dieu croît avec l'urgence. La façon dont est méprisée la loi de Dieu fait qu'ils révèlent avec plus de détermination leur amour pour cette loi, amour qui augmente avec le mépris qu'on lui manifeste. [163] (Psaume 119:126-127; Malachie 3:18) Il est temps de lutter ! Que personne ne se soumette à la tentation ni ne soit moins fervent dans son adhésion à la loi de Dieu à cause du mépris qu'il y a pour celle-ci, car cela devrait précisément nous pousser à prier de tout notre coeur, de toute notre âme et de toute notre voix : « Il est temps que l'Éternel agisse : ils transgressent ta loi. » Par conséquent, je ne me convertirai pas en traître à cause du mépris universel, car Dieu sera très honoré et glorifié par ma loyauté. Quoi ? Les adventistes du septième jour devraient-ils diminuer leur consécration alors que toutes leurs capacités et toutes leurs facultés devraient se placer du côté du Seigneur; quand un témoignage ferme, noble et qui élève, devrait procéder de nos lèvres ? « C'est pourquoi j'aime tes commandements, plus que l'or et que l'or fin. » C'est lorsque la loi de Dieu sera le plus ridiculisée et le plus méprisée, qu'il sera temps pour chaque véritable disciple de Christ, ceux qui ont livré leur coeur à Dieu et qui sont déterminés à obéir à Dieu, de se maintenir fermement du côté de la foi qui fut une fois, donnée aux saints. « Et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. » C'est au moment de la lutte que les champions sont le plus nécessaires. [164] 13. (2 Timothée 4:7-8) Dieu honore les personnes âgées fidèles. Des personnes ayant dépassé les quatre-vingt-dix ans vivent sur notre terre. Dans leur faiblesse nous pouvons voir le résultat naturel de la vieillesse; mais ils croient en Dieu, et Dieu les aime. Le sceau de Dieu est sur eux, et ils feront partie de ceux dont le Seigneur a dit : « Heureux... les morts qui meurent dans le Seigneur. » Comme Paul, ils peuvent dire : J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m'est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » Beaucoup, dont les têtes ont blanchies, sont honorés par Dieu, parce qu'ils ont combattu le bon combat et gardé la foi. [165] Apocalypse 15 2-3. (Exode 15:1-19; Deutéronome 31:30 à 32:44; Ésaïe 26:2) Le chant final de la victoire. Quel chant que celui des rachetés du Seigneur lorsqu'ils se trouveront devant les portes de la Sainte Cité, lorsque celles-ci pivoteront sur leurs gonds resplendissants, et que ceux qui auront gardé sa Parole -- ses commandements -- entreront dans la cité, que la couronne du vainqueur sera posée sur la tête de chacun et que des harpes d'or seront remises entre leurs mains ! Tout le ciel résonnera d'une musique sublime et de chants de louange à l'Agneau. Sauvés, sauvés éternellement dans le royaume de la gloire ! Avoir une vie qui se mesure avec la vie de Dieu : c'est cela, la récompense. [166] Apocalypse 16 1-21. (Chapitre 6:13-17; Psaume 46:1-3; Marc 24:7) Jean est témoin des terreurs des derniers jours. Jean... fut témoin des scènes terribles qui surviendront comme signes de la venue de Christ. Il vit des armées se réunir pour la bataille et le coeur des hommes rendant l'âme de terreur. Il vit la terre secouée de sa place, les montagnes transportées au milieu de la mer, ses vagues rugissantes et agitées, et les montagnes secouées par la turbulence de la mer. Il vit les coupes de la colère de Dieu se déverser, la peste, la faim et la mort fondre sur les habitants de la terre. [167] 13-16. (Chapitres 13:13-14; 17:13-14; 19:11-16) Voir le com. d'EGW sur le chapitre 7:1-3. La bataille d'Harmaguédon débutera sous peu. Dans notre monde il y a seulement deux groupes : ceux qui sont fidèles à Dieu et ceux qui se sont rangés sous la bannière du prince des ténèbres. Satan et ses anges descendront avec puissance, accomplissant des signes et des faux prodiges pour tromper ceux qui demeurent sur la terre et, s'il était possible, les élus. La crise est très proche de nous. Les énergies de ceux qui ont une connaissance de la vérité doivent-elles se paralyser ? L'influence des puissances perfides est-elle si forte qu'elle surpasse l'influence de la vérité ? La bataille d'Harmaguédon débutera très vite. Celui dont le vêtement porte l'inscription : « Roi des rois et Seigneur des seigneurs », conduit les armées célestes montées sur des chevaux blancs et vêtues de fin lin, pur et blanc. [168] Toute forme de mal se lance dans une activité intense. Les mauvais anges unissent leur pouvoir à celui des hommes impies, et comme ils ont été en conflit constant et qu'ils ont de l'expérience dans les arts les meilleurs de la tromperie et du combat, et qu'ils se sont perfectionnés durant des siècles, ils ne se rendront pas sans une lutte acharnée lors du dernier conflit. Tout le monde sera d'un côté ou de l'autre. La bataille d'Harmaguédon fera rage et ce jour-là ne doit trouver aucun de nous endormi. Nous devons être bien réveillés, et comme les vierges sages, ayons des réserves d'huile avec nos lampes... Le pouvoir du Saint-Esprit doit être sur nous, et le Capitaine de l'armée du Seigneur sera à la tête des anges du ciel pour diriger la bataille. Des événements solennels doivent encore arriver. Une trompette après l'autre retentira, une coupe après l'autre se déversera sur les habitants de la terre. Ces scènes ahurissantes sont sur le point de fondre sur nous. [169] 14-16 (Éphésiens 6:12) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 5:11. Deux puissances antagonistes. Deux puissances antagonistes se révèlent dans la dernière grande bataille. D'un côté le Créateur du ciel et de la terre; tous ceux qui sont à ses côtés portent son sceau; ils sont obéissants à ses commandements. De l'autre côté se trouve le prince des ténèbres avec ceux qui ont préféré l'apostasie et la rébellion. [170] (Chapitre 12:12) Satan réunit ses forces pour la dernière bataille. C'est maintenant un temps solennel et terrible pour l'Église. Les anges sont prêts, attendant l'ordre de Dieu pour déverser les coupes de sa colère sur le monde. Les anges destructeurs sont sur le point d'entreprendre l'oeuvre de vengeance, parce l'Esprit de Dieu se retire graduellement du monde. Satan prépare aussi ses forces du mal, il va « vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le grand combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant ». Satan fera des efforts énormes pour obtenir la suprématie dans le dernier combat. Des principes fondamentaux seront mis en lumière, et il faudra prendre des décisions quant à ceux-ci. Le scepticisme prévaut de toute part. L'impiété abonde. La foi des membres d'église sera éprouvée individuellement, comme s'il n'y avait personne d'autre au monde. [171] 14-17. (Chapitre 18:1) Les armées de Dieu entre dans la bataille. Nous avons besoin d'étudier le déversement de la septième coupe. Les pouvoirs du mal n'abandonneront pas le combat sans lutter; mais la Providence a un rôle à jouer dans la bataille d'Harmaguédon. Quand la terre sera éclairée par la gloire de l'ange d'Apocalypse dix-huit, les éléments religieux, bons et mauvais, sortiront du sommeil et les armées du Dieu vivant iront à la bataille. [172] Apocalypse 17 1-5. (Chapitre 13:11-17; 18:1-5; 2 Thessaloniciens 2:7-12) Le trompeur de toutes les nations. Dans le chapitre 17 de l'Apocalypse, la destruction de toutes les églises qui se corrompent par leur dévotion idolâtre au service du pape, lesquelles boivent le vin de la fureur de son impudicité, est prédite (On cite Apocalypse 17:1-4). Le pouvoir papal est ainsi représenté, avec toute la tromperie de l'injustice, par une attraction superficielle et un déploiement fastueux il trompe les nations, promettant -- comme Satan à nos premiers parents -- le meilleur à ceux qui reçoivent sa marque et le pire à ceux qui s'opposent à ses tromperies. La puissance qui a la plus profonde corruption intérieure fera le plus grand déploiement, et se revêtira des signes les plus trompeurs du pouvoir. La Bible dit clairement que c'est ce qui couvre une méchanceté corrompue et trompeuse. « Sur son front était écrit un nom, un mystère: BABYLONE LA GRANDE, LA MÈRE DES IMPUDIQUES ET DES ABOMINATIONS DE LA TERRE. » Qui remet son royaume à cette puissance ? Le protestantisme est une puissance qui, bien qu'elle affirme avoir le caractère et l'esprit d'un agneau, être alliée au ciel, parle avec la voix d'un dragon. Elle est mue par un pouvoir qui procède par le bas. [173] 13-14. (Chapitre 13:11-17; 16:13-16) L'alliance des forces sataniques. (On cite Apocalypse 17:13-14) « Ils ont un même dessein. » Il y aura un trait d'union universel, une grande harmonie, une alliance des forces sataniques. « Ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. » Alors le même pouvoir arbitraire et oppressif se manifestera contre la liberté religieuse, la liberté d'adorer Dieu conformément aux préceptes de la conscience, comme le fit autrefois le pape, lorsqu'il persécutait ceux qui osaient ne pas se conformer aux rites et aux cérémonies religieuses du romanisme. Dans la lutte qui se livrera dans les derniers jours, toutes les puissances corrompues qui ont apostasié de la fidélité à la loi de Dieu, seront unies, pour s'opposer au peuple de Dieu. Dans cette lutte, le jour de repos du quatrième commandement sera le grand sujet de la controverse, car dans le commandement du jour de repos le grand Législateur est identifié comme le Créateur des cieux et de la terre. [174] 14. Christ glorifié dans la dernière crise. Ainsi, comme Christ fut glorifié au jour de la Pentecôte, de même il sera glorifié à nouveau dans l'oeuvre finale de l'Évangile, quand il prépare un peuple à résister à l'épreuve finale dans le dernier conflit de la grande controverse. [175] Apocalypse 18 1. (Chapitre 14:9-12; Habaquq 2:14) Voir le com. d'EGW sur Actes 2:1-4. L'ange d'Apocalypse 18. Les prophéties du chapitre dix-huit de l'Apocalypse se réaliseront rapidement. Lors de la proclamation du message du troisième ange, « un autre ange » doit « descendre du ciel » avec « une grande autorité; et la terre » sera « éclairée de sa gloire ». L'Esprit du Seigneur bénira si abondamment les êtres humains consacrés, qu'hommes, femmes et enfants proclameront des louanges et des actions de grâces, et rempliront la terre de la connaissance de Dieu et de sa gloire inégalée, comme les eaux recouvrent la mer. Ceux qui ont maintenu fermement le principe de leur foi jusqu'à la fin, seront bien réveillés pendant le temps de la proclamation puissante du message du troisième ange. [176] (2 Timothée 2:14-16). Voir le com. d'EGW sur le chapitre 16:14-17. Le message prépare à la translation. Parmi les clameurs de confusion : « Le Christ est ici, ou : il est là ! », un témoignage spécial sera donné, un message particulier de vérité appropriée à ce temps. Ce message doit être reçu, cru, et il doit être vécu. Ce qui est efficace c'est la vérité, et non les idées fantastiques. La vérité éternelle de la Parole sera présentée libre de toutes les erreurs trompeuses et de toutes les interprétations spirites, libre de toute description fantastique bâtie et séductrice. L'attention des enfants de Dieu sera mise à l'épreuve par des erreurs, mais la vérité doit demeurer enveloppée de sa belle et pure parure. La Parole, précieuse avec son influence sainte et ennoblissante, ne doit pas être rabaissée au niveau des sujets communs et ordinaires. Elle doit toujours demeurer indemne de toutes contaminations erronées par lesquelles Satan tente de tromper, s'il était possible, même les élus. La proclamation de l'Évangile est l'unique moyen par lequel Dieu peut employer les êtres humains comme ses instruments pour le salut des âmes. À mesure que les hommes, les femmes et les enfants proclament l'Évangile, le Seigneur ouvrira les yeux des aveugles pour qu'ils voient ses statuts, et il écrira sa loi dans le coeur de ceux qui se repentent réellement. L'Esprit de Dieu qui donne le pouvoir, qui travaille par le moyen des êtres humains, induit les croyants à avoir une seule pensée, une seule âme, à s'unir dans l'amour de Dieu et dans l'observation de ses commandements, et à se préparer ici sur la terre pour la translation. [177] (Jérémie 30:7; Osée 6:3; Joël 2:23; Zacharie 10:1; Éphésiens 4:13,15). Le rafraîchissement de la pluie de l'arrière-saison. À l'approche de la période du dernier conflit, « le temps d'angoisse de Jacob », les membres du corps de Christ croîtront en lui et participeront abondamment de son esprit. À mesure que le troisième message grandira jusqu'à devenir un grand cri, et l'oeuvre finale accompagnée d'un grand pouvoir et de gloire, les enfants de Dieu fidèles participeront à cette gloire. C'est la pluie de l'arrière-saison qui leur redonne la vie et les fortifie pour qu'ils puissent passer par le temps d'angoisse. Leurs visages brilleront de la gloire de la lumière qui accompagne le troisième ange. [178] (Ésaïe 61:11) Nous ne devons pas attendre la pluie de l'arrière-saison. Nous ne devons pas attendre la pluie de l'arrière-saison. Elle est en train de tomber sur tous ceux qui reconnaissent et s'approprient la rosée et les pluies de grâce qui tombent sur nous. Lorsque nous recueillons les fragments de lumière, quand nous apprécions les sûres bontés de Dieu qui désire que nous nous confions en lui, alors chaque promesse s'accomplit. Toute la terre sera remplie de la gloire de Dieu. [179] Révélation de la justice de Christ. Le temps d'épreuve est imminent, parce que le grand cri du troisième ange a déjà commencé par la révélation de la justice de Christ, le Rédempteur qui pardonne les péchés. Ceci est le commencement de la lumière de l'ange dont la gloire remplira toute la terre. [180] Il n'y a pas un temps spécifique pour le déversement. Je n'ai pas un temps spécifique à donner pour le déversement du Saint-Esprit, lorsque l'ange puissant descendra du ciel et s'unira au troisième ange dans l'achèvement de l'oeuvre en faveur de ce monde. Mon message est que notre unique sécurité réside à être prêt pour le rafraîchissement céleste, en ayant nos lampes préparées et incandescentes. [181] 1-5. (Chapitre 13:11-17; 14:6-12; Daniel 7:25; 2 Thessaloniciens 2:3-4). Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 6:9; 17:1-5. Tout pouvoir malin sera mis en action. Ainsi, comme Dieu appela les enfants d'Israël à sortir d'Égypte pour qu'ils puissent garder son sabbat, ainsi aussi il appelle son peuple à sortir de Babylone pour qu'il n'adore pas la bête ou son image. L'homme de péché, qui espérait changer les temps et la loi, s'est exalté lui-même par-dessus Dieu, en présentant un faux sabbat au monde; le monde chrétien a accepté cet enfant de la papauté, il l'a adopté et l'a nourri, défiant Dieu en abattant son monument commémoratif et en établissant un sabbat antagoniste. Lorsque la vérité aura été proclamée comme témoignage à toutes les nations, tout pouvoir malin concevable sera mis en action et les esprits seront rendus confus par les nombreuses voix qui proclament : « Regardez, voici le Christ est ici; regardez il est là. Ceci est la vérité, j'ai le message de la part de Dieu, il m'a envoyé avec une grande lumière. » Alors, les points de repère seront ôtés et il y aura une tentative pour abattre les piliers de notre foi. Un effort plus résolu sera fait pour exalter le faux sabbat et mépriser Dieu lui-même en remplaçant le jour qu'il a béni et sanctifié. Ce faux sabbat sera appuyé par une loi oppressive. Satan et ses anges sont bien réveillés et intensément actifs, ils travaillent avec énergie et persévérance au moyen des agents humains pour mener à bien leur dessein d'effacer de l'esprit des hommes la connaissance de Dieu. Mais, pendant que Satan travaille par des signes mensongers, le temps annoncé par l'Apocalypse s'accomplira, et l'ange puissant qui éclairera la terre de sa gloire proclamera la chute de Babylone et appellera les enfants de Dieu à l'abandonner. [182] (Chapitre 14:8) La partie d'une série événements. Le message de la chute de Babylone doit être donné. Le peuple de Dieu doit comprendre ce qui a trait à l'ange qui illuminera de sa gloire le monde entier pendant qu'il crie d'une voix forte : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande. » Les graves événements qui se déroulent maintenant appartiennent à une série d'épisodes de la chaîne de l'histoire, dont le premier échelon est relié à l'Éden. Que le peuple de Dieu se prépare pour ce qui est en train de survenir à la terre. Le monde est captif du gaspillage des ressources, de l'égoïsme et des hérésies. Les instruments sataniques sont en action depuis des siècles. Se rendront-ils maintenant sans lutte ? [183] (Matthieu 15:9; 21:11-12; Jean 2:13-16) Voir le com. d'EGW sur Apocalypse 6:9. Deux appels aux églises. (On cite Apocalypse 18:1-2) C'est le même message qui fut donné par le second ange : elle est tombée Babylone, « parce que toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité ». Qu'est-ce que ce vin ? Ses fausses doctrines. Elle a donné au monde un faux sabbat à la place du sabbat du quatrième commandement, et elle a répété le mensonge que Satan dit d'abord à Ève en Éden : l'immortalité naturelle de l'âme. Beaucoup d'erreurs de cette sorte ont été amplement diffusées par elle, « enseignant des préceptes qui sont des commandements d'hommes ». Quand Jésus commença son ministère public, il purifia le temple de la profanation sacrilège. Parmi les derniers actes de son ministère, il y eut la seconde purification du temple. Aussi, dans la dernière oeuvre d'avertissement au monde, deux appels distincts sont faits aux églises. Le message du second ange est : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité. » Et, dans le grand cri du message du troisième ange une voix se fait entendre du ciel qui dit : « Sortez du milieu d'elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n'ayez point de part à ses fléaux. Car ses péchés se sont accumulés jusqu'au ciel, et Dieu s'est souvenu de ses iniquités. » [184] Trois messages qui doivent s'associer. Les messages des trois anges doivent se combiner, pour donner sa triple lumière au monde. Jean dit dans l'Apocalypse : « Je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité; et la terre fut éclairée de sa gloire. » (On cite Apocalypse 18:2-5) Ceci représente la proclamation du dernier et triple message d'avertissement au monde. [185] 1-8. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 14:9-12. Le danger des alliances avec le monde. Ce terrible tableau, dépeint par Jean pour montrer à quel point les puissances de la terre s'en remettront totalement au mal, devrait montrer à ceux qui ont reçu la vérité combien il est dangereux de s'affilier à des sociétés secrètes ou de s'unir de n'importe quelle façon à ceux qui ne gardent pas les commandements de Dieu. [186] 3-7. Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 2:18. Apocalypse 19 7-9. (Éphésiens 5:23-25) Voir le com. d'EGW sur le chapitre 7:9. Dieu, l'Époux de son Église. Dieu est l'Époux de son Église. L'Église est la jeune mariée de l'Agneau. Chaque vrai croyant est une partie du corps de Christ. Christ considère l'infidélité que lui démontre son peuple comme l'adultère d'une épouse envers son mari. Nous devons nous rappeler que nous sommes membres du corps de Christ. [187] La véritable conduite de la jeune mariée d'un roi. L'Église est la jeune mariée, l'épouse de l'Agneau. Elle doit se maintenir pure et sainte. Elle ne doit jamais se complaire dans la niaiserie, car elle est fiancée de Roi; cependant, elle ne comprend pas sa position éminente. Si elle la comprenait, elle serait intérieurement remplie de gloire. [188] (Chapitres 3:4; 7:14; 16:15) Des vêtements impeccables. L'Église est la fiancée de Christ, et ses membres doivent partager le joug avec leur Guide. Dieu nous avertit de ne pas souiller nos vêtements. [189] 11-16. Voir le com. d'EGW sur les chapitres 13-16. Apocalypse 20 5-6. Signes de la malédiction à la deuxième résurrection. À la première résurrection, tous apparaissent pourvus de la vigueur immortelle; mais à la seconde, les signes de la malédiction seront visibles sur tous. Tous surgissent de leurs tombes avec l'aspect qu'ils avaient en y descendant. Ceux qui vivaient avant le déluge, se lèvent avec leur stature gigantesque, deux fois la taille de ceux qui vivent aujourd'hui sur la terre, et bien proportionnés. Les générations post-diluviennes diminuèrent en stature. [190] 9-10, 14. (Genèse 8:1; 2 Pierre 3:10) La nouvelle Jérusalem protégée du milieu des flammes. Quand les eaux du déluge atteignirent la hauteur maximum de la terre, celle-ci avait l'apparence d'un lac sans rivage. Lorsqu'à la fin Dieu purifiera la terre, elle ressemblera à un lac de feu sans berge. Tout comme Dieu protégea l'arche au milieu des commotions du déluge parce qu'elle contenait huit personnes justes, de même il protégera la nouvelle Jérusalem, où se trouvent tous les fidèles de tous les siècles depuis Abel le juste jusqu'au dernier saint vivant. Bien que toute la terre, à l'exception du lieu où repose la cité, sera enveloppée d'une mer de feu liquide, la ville sera cependant protégée par un miracle du Tout-Puissant, comme l'arche le fut. Elle sera sauve au milieu des éléments dévorants. [191] 12-13. (Daniel 7:9-10) Voir le com. d'EGW sur Exode 31:18; Matthieu 5:21-22, 27-28; 1 Timothée 5:24-25; Apocalypse 11:1; 22:14. La loi de Dieu vue sous une nouvelle lumière. Quand le jugement commencera et que tous seront jugés en fonction des choses écrites dans les livres, l'autorité de la loi de Dieu sera considérée sous un jour complètement différent de celui qui existe aujourd'hui dans le monde chrétien. Satan a aveuglé ses yeux et a brouillé son intelligence, tout comme il aveugla et confondit Adam et Ève et les poussa à la transgression. La loi de Jéhova est tout aussi grande que son auteur. Lors du jugement elle sera reconnue comme sainte, juste et bonne dans toutes ses demandes. Ceux qui brisent cette loi, comprendront qu'ils ont un sérieux compte à régler avec Dieu, car les exigences de Dieu sont décisives. [192] (Romains 3:19; 7:12; Jude 15) Tous les mondes sont témoins du jugement. Christ veut que tous comprennent les événements de sa deuxième venue. Les scènes du jugement auront lieu en présence de tous les mondes, car pendant ce jugement le gouvernement et la loi de Dieu seront revendiqués et sa loi se détachera comme étant sainte, juste et bonne. À ce moment là, chaque cas sera décidé et la sentence sera prononcée sur tous. Alors, le péché n'apparaîtra plus attrayant, mais il sera vu dans toute son odieuse ampleur. Tous verront quelle est leur relation avec Dieu et avec les autres. [193] Un examen profond et minutieux du coeur. (On cite Apocalypse 20:12). Les hommes auront alors un clair et net souvenir de tous leurs actes pendant leur vie. Aucune parole, aucun acte n'échappera de leur mémoire. Ce sera un temps d'angoisse. Et s'il est certain que nous ne devons pas nous lamenter sur le temps d'angoisse qui vient, en tant que disciples de Christ, examinons notre coeur avec une lampe allumée pour voir quelle sorte d'esprit nous fait agir. Pour notre bien présent et éternel, examinons nos actions à la lumière de la loi de Dieu pour savoir ce qu'elles sont, car la loi est notre norme. Chacun doit sonder son propre coeur. [194] (Psaume 33:13-15; Ecclésiaste 12:13-14; Jérémie 17:10; Hébreux 4:13) Voir le com. d'EGW sur le Psaume 139:1-12. Chaque cas analysé. Cependant, bien que toutes les nations doivent passer en jugement devant Dieu, celui-ci examinera scrupuleusement et intimement le cas de chaque individu comme s'il n'y avait aucun autre être sur la terre. [195] (Malachie 3:16-17; 1 Corinthiens 3:13) Les anges prennent note des actes des hommes. Tout le ciel est intéressé par notre salut. Les anges de Dieu parcourent les rues des villes et prennent note des actes des hommes. Ils enregistrent dans les livres du souvenir de Dieu les paroles de foi, les actes d'amour, l'humilité de l'esprit; et en ce jour, quand l'oeuvre de chaque homme sera examinée afin de déterminer de quelle classe elle est, l'oeuvre de l'humble serviteur de Christ supportera l'épreuve et recevra la louange du ciel. [196] Aussi exacte qu'une plaque photographique. Nous tous en tant qu'êtres bénis par Dieu, doués de la faculté de raisonner, avec l'entendement et le jugement, nous devrions reconnaître notre responsabilité devant Dieu. La vie qu'il nous a donnée est une responsabilité sacrée, et à aucun moment elle ne doit être prise à la légère, car nous devrons nous retrouver face à lui devant les registres du ciel. Dans les livres du ciel notre vie est dépeinte avec autant de soin que l'image de la plaque d'un photographe. Non seulement nous sommes tenus pour responsables de ce que nous avons fait, mais aussi pour ce que nous avons omis de faire. Nous aurons à rendre compte de nos caractères non développés, des opportunités non saisies. [197] Nos caractères représentés dans des livres. Les moqueries et les observations triviales des pécheurs qui ne prêtent pas attention aux invitations de la miséricorde qui leur sont faites, quand Christ leur est présenté par ses ministres, sont enregistrées avec exactitude dans les livres du ciel. Comme l'artiste reproduit sur la plaque polie le véritable tableau du visage humain, ainsi chaque jour, les anges de Dieu enregistrent minutieusement sur les livres du ciel une représentation exacte du caractère de chaque être humain. [198] Registre céleste des services rendus. Tous ceux qui participent à la grande oeuvre de salut accomplie par Jésus-Christ, sont sous l'obligation de travailler comme collaborateurs de Dieu. Dans les cours célestes on fait l'appel de chaque nom enregistré, et les êtres célestes y répondent. Là, est noté le service rendu par chaque être humain sur la terre. S'ils sont négligents, c'est noté; s'ils sont empressés, on le note; ou s'ils sont oisifs, ce fait reste enregistré contre les hommes. Dans toute la foule de l'humanité aucun ne passe inaperçu. Que chacun soit prêt pour répondre à l'appel, en disant : « Me voici, Seigneur, prêt à agir. » Le monde attend quelque chose de nous. Si nous ne resplendissons pas comme des lumières dans le monde, quelqu'un se lèvera lors du jugement pour nous rendre responsables du sang de son âme. On verra que vous avez été un agent entre les mains de l'ennemi de Dieu et de l'homme pour égarer et tromper par vos fausses professions de christianisme. Vous n'avez pas conduit les âmes à la piété et à la consécration. Vous avez passé pour être vivants mais vous étiez spirituellement morts. Vous n'avez pas eu l'influence revitalisante de l'Esprit de Dieu, qui est donnée en abondance à tous ceux qui la demande avec foi. [199] Un inventaire journalier. Dieu juge chaque homme en accord avec son oeuvre. Non seulement il juge, mais il résume jour après jour et heure après heure nos progrès dans les bonnes actions. [200] 12-15. (Chapitres 3:5; 13:8; 21:27; 22:19). Le livre de la vie. Quand nous nous convertissons en enfants de Dieu, nos noms sont écrits dans le livre de la vie de l'Agneau, et ils restent là jusqu'au moment du jugement investigatif. Alors, chaque individu sera appelé et son registre sera examiné par Celui qui a déclaré : « Je connais tes œuvres. » Si ce jour-là il apparaît que nous ne nous sommes pas repentis pleinement de toutes nos mauvaises actions, nos noms seront effacés du livre de la vie et nos péchés resteront à notre charge. [201] (Exode 32:30-33). Voir le com. d'EGW sur Matthieu 12:31-32. Un châtiment juste pour les pécheurs. Moïse manifesta son grand amour pour Israël en intercédant devant Dieu pour qu'il pardonne le péché du peuple ou qu'il efface son nom du livre qu'il avait écrit. Son intercession illustre l'amour et la médiation de Christ pour la race pécheresse. Mais le Seigneur se refusa à laisser souffrir Moïse pour les péchés de son peuple apostat; il lui dit que ceux qui avaient péché contre lui seraient effacés de son livre qu'il avait écrit, parce que les justes ne doivent pas endurer la culpabilité des pécheurs. Le livre auquel il est fait référence ici est le livre des registres du ciel, où chaque nom est inscrit et où les actes, les péchés et l'obéissance de tous sont fidèlement enregistrés. Quand les individus commettent des péchés qui sont trop atroces pour que le Seigneur les pardonne, leur noms sont effacés du livre et ils sont destinés à la destruction. [202] Apocalypse 21 1. (Ésaïe 33:21) Il n'y aura pas d'océan profond. La mer sépare les amis; c'est une barrière entre nous et ceux que nous aimons. Nos relations sont interrompues par l'océan large et insondable. Sur la nouvelle terre il n'y aura ni mer ni lieu « où ne pénètrent point de navires à rames ». Dans le passé, beaucoup de ceux qui aimèrent et servirent Dieu furent attachés à leur banc dans les galères, obligés à servir les desseins des hommes cruels et impitoyables. Le Seigneur contemple leurs souffrances avec sympathie et compassion. Grâce à Dieu, sur la terre renouvelée il n'y aura pas de torrents impétueux, ni d'océan profond, ni des vagues murmurantes qui se meuvent sans cesse. [203] 1-4. (Ésaïe 30:26) La famille de Dieu se réunit à la fin. L'Église est aujourd'hui militante; nous devons maintenant affronter un monde qui est dans les ténèbres de minuit, presque totalement abandonné à l'idolâtrie. Mais le jour approche où la bataille aura pris fin, et où la victoire sera gagnée. La volonté de Dieu doit se faire sur la terre comme elle se fait au ciel. Alors, les nations n'auront pas d'autres lois que celle du ciel. Tous constitueront une famille heureuse et unie, vêtue de manteaux de louange et d'action de grâce : les vêtements de la justice de Christ. Toute la nature dans son incomparable beauté offrira à Dieu un tribut constant de louange et d'adoration. Le monde sera baigné par la lumière du ciel. Les années passeront dans la joie. La lumière de la lune sera comme celle du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois supérieure à celle d'aujourd'hui. Lorsque les étoiles de l'aube contempleront la scène, elles feront des éloges et les enfants de Dieu éclateront de joie, et Christ et Dieu proclameront ensemble : « Il n'y aura plus de péché, il n'y aura plus de mort. » [204] 4. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 15:51-55. L'été du chrétien. Cette terre est le lieu de préparation pour le ciel. Le temps passé ici est l'hiver du chrétien. Ici, les vents glacés de l'affliction soufflent sur nous et les vagues de l'angoisse nous assaillent; mais dans un proche avenir, quand Christ viendra, la tristesse et les gémissements prendront fin pour toujours. Alors, ce sera l'été du chrétien. Toutes les épreuves s'achèveront et il n'y aura plus ni maladie ni mort. « Il essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » [205] 23. Voir le com. d'EGW sur Éphésiens 5:25. 27. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 20:12-15. Apocalypse 22 1. Voir le com. d'EGW sur 1 Jean 1:7,9. 1-2. (Chapitre 7:17) Voir le com. d'EGW sur Luc 23:40-43. Éducation supérieure dans la vie future. Christ, le maître céleste, guidera son peuple vers l'arbre de la vie qui pousse de chaque côté du fleuve de la vie, et il lui expliquera les vérités qu'il ne pouvait pas comprendre dans cette vie. Son peuple obtiendra dans la vie à venir l'éducation supérieure dans sa plénitude. Une couronne d'or sera mise sur la tête de ceux qui entreront dans la ville de Dieu. Ce sera une scène de joie qu'aucun de nous ne peut se permettre de manquer. Nous jetterons nos couronnes aux pieds de Jésus, et continuellement nous lui donnerons gloire et nous louerons son nom. Les anges se joindront aux chants de triomphe. Jouant de leurs harpes d'or ils rempliront le ciel d'une douce musique et de chants pour l'Agneau. [206] 2. (Chapitre 2:7; Genèse 2:9) Voir le com. d'EGW sur Genèse 3:22-24; Jean 5:39. Le pouvoir vivifiant de l'arbre de la vie. L'arbre de la vie est une représentation du soin protecteur de Christ pour ses enfants. Quand Adam et Ève mangeaient de cet arbre ils reconnaissaient leur dépendance de Dieu. L'arbre de la vie possédait le pouvoir de perpétuer la vie, et tandis qu'ils en mangeaient ils ne pouvaient pas mourir. La vie des antédiluviens se prolongea à cause du pouvoir vivifiant de cet arbre, pouvoir qui leur fut transmis par Adam et Ève. [207] (Jean 1:4) Le fruit vivifiant est nôtre, grâce au Christ. Le fruit de l'arbre de la vie dans le jardin d'Éden possédait des vertus surnaturelles. En manger équivalait à vivre pour toujours. Son fruit était l'antidote de la mort. Ses feuilles servaient à maintenir la vie et l'immortalité. Mais à cause de la désobéissance de l'homme, la mort entra dans le monde. Adam mangea de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, bien qu'il lui fut interdit de toucher son fruit. Sa transgression ouvrit à la race humaine les portes de la malédiction. L'agriculteur céleste transplanta l'arbre de la vie au paradis céleste après l'entrée du péché; mais ses branches retombent de la muraille sur le monde au-dessous. Par la rédemption acquise par le sang de Christ, nous pouvons encore manger de son fruit vivifiant. Il est écrit au sujet de Christ : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » Il est la fontaine de la vie. Lui obéir, voilà le pouvoir vivifiant qui réjouit l'âme. Christ déclara : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif. » (On cite Jean 6:57,63; Apocalypse 2:7) [208] (Psaume 19:10; Jean 6:54-57) L'arbre de la vie planté pour nous. Les enfants des hommes ont eu une connaissance pratique du mal; mais Christ vint dans le monde pour leur montrer qu'il a planté pour eux l'arbre de la vie, dont les feuilles sont pour la guérison des nations. [209] Les feuilles de l'arbre de la vie vous sont offertes. Elles sont plus douces que le miel, que celui qui coule des rayons. Prenez-les, mangez-les, digérez-les, et votre peur s'évanouira. [210] Christ, était l'arbre de la vie pour tous ceux qui voudraient le prendre et le manger. [211] La Bible est pour nous l'arbre de la vie. Rappelez-vous que l'arbre de la vie porte douze sortes de fruits. Cela représente l'oeuvre spirituelle de nos missions sur la terre. La Parole de Dieu est pour nous l'arbre de la vie; chaque portion de l'Écriture a son usage; dans chaque partie de la Parole il y a une leçon à apprendre. Apprenez alors comment étudier votre Bible. Ce Livre n'est pas un tas de fragments; c'est un éducateur. Vous devez exercer vos propres pensées avant de pouvoir sortir un vrai bénéfice de l'étude de votre Bible. Les nerfs et les muscles spirituels doivent être exercés par la Parole. Le Saint-Esprit vous rappellera les paroles du Christ; il illuminera l'esprit et le conduira dans la recherche. [212] Christ est l'arbre de la vie. Christ est la source de notre vie, la fontaine de l'immortalité. Il est l'arbre de la vie, et à tous ceux qui vont à lui il impartit la vie spirituelle. [213] 3-4. Une définition du ciel. Christ est la vérité de tout ce que nous rencontrons dans la Parole. La définition du ciel est la présence de Christ. [214] 4. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 7:2-3. 10-12. (Chapitres 4:3; 10:1) Voir le com. d'EGW sur le chapitre 10:7; 2 Pierre 3:9. L'intercession de Christ s'achèvera rapidement. Celui qui a rempli la fonction de notre intercesseur, qui écoute toutes nos prières et confessions de repentance, qui est représenté avec un arc-en-ciel autour de sa tête, symbole de grâce et d'amour, terminera très bientôt son oeuvre dans le sanctuaire céleste. La grâce et la miséricorde abandonneront alors le trône, et la justice prendra leur place. Celui qui est allé chercher ses enfants occupera la place qui lui revient : la fonction de Juge Suprême. [215] Le temps de grâce se terminera au moment où l'on s'y attendra le moins. La fin du temps de grâce viendra subitement et de façon inattendue; mais nous pouvons aujourd'hui avoir un registre impeccable dans le ciel, et savoir que Dieu nous accepte, et si nous sommes fidèles jusqu'à la fin nous serons réunis dans le royaume des cieux. [216] Il n'y aura pas un second temps de grâce. Il n'y aura pas un second temps de grâce pour personne. C'est aujourd'hui le temps de grâce, avant que l'ange, l'ange de la miséricorde, plie ses ailes d'or et descende du trône, et que la miséricorde disparaisse pour toujours. [217] (Jean 9:4) La fin du temps de grâce n'a pas été révélée. Dieu ne nous a pas révélé à quel moment ce message prendra fin, ou quand arrivera le terme du temps de grâce. Nous devons accepter pour nous-mêmes et pour nos enfants les choses qui sont révélées; mais n'essayons pas de découvrir ce qui est gardé comme un secret dans les conseils du Tout-Puissant. J'ai reçu des lettres me demandant si j'avais reçu une lumière spéciale sur la fin du temps de grâce; et j'ai répondu que je n'ai qu'un message à donner : qu'aujourd'hui, pendant qu'il fait jour, il est temps d'agir, parce que la nuit vient où personne ne pourra travailler. Aujourd'hui, en ce moment précis, il est temps pour nous de veiller, de travailler et d'attendre. La Parole de Dieu révèle que la fin de toute chose est très proche, et son témoignage très clair est qu'il est nécessaire que chaque personne ait la vérité implantée dans son coeur, afin qu'elle contrôle la vie et sanctifie le caractère. L'Esprit du Seigneur est en action pour prendre la vérité de la Parole inspirée et l'imprimer dans l'âme, pour que les vrais disciples de Christ aient une joie sainte et sacrée qu'ils puissent transmettre aux autres. Le moment opportun pour nous de travailler est maintenant, précisément aujourd'hui, pendant qu'il fait encore jour. Mais l'ordre n'est donné à personne d'approfondir les Écritures pour affirmer, si c'était possible, quand le temps de grâce prendra fin. Dieu n'a pas un tel message pour les lèvres mortelles d'aucune sorte. Il ne veut pas qu'une langue mortelle déclare ce que lui a caché dans ses conseils secrets. [218] 13. Voir le com. d'EGW sur 1 Corinthiens 15:22, 45. 13-17. (Chapitre 1:8) L'Alpha et l'Oméga des Écritures. (On cite Apocalypse 22:13-17) Nous avons ici l'Alpha de la Genèse et l'Oméga de l'Apocalypse. Une bénédiction est prononcée sur tous ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui coopèrent avec lui dans la proclamation du message du troisième ange. [219] 14. (Chapitre 20:12-13). Voir le com. d'EGW sur Genèse 3:22-24; Romains 3:31; 2 Corinthiens 3:7-11. La cité de Dieu pour les observateurs des commandements. Personne ayant eu connaissance de la vérité n'entrera dans la cité de Dieu comme violateur des commandements. La loi divine a la même base de gouvernement sur la terre qu'au ciel. Si les hommes ont sciemment piétiné et méprisé la loi de Dieu sur la terre, ils ne seront pas conduits au ciel pour y refaire la même chose; il n'y aura aucun changement de caractère quand Christ viendra. L'édification du caractère continuera pendant tout le temps de grâce. Jour après jour les actions sont enregistrées dans les livres du ciel, et les hommes recevront leur rétribution au grand jour de Dieu en accord avec leurs oeuvres. Alors, on verra qui reçoit la bénédiction. « Heureux ceux qui gardent ses commandements, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes de la ville. » [220] (Colossiens 1:26-27) Voyage dans la vie future. Beaucoup ont dans l'idée que ce monde et les maisons célestes constituent l'univers de Dieu. Il n'en est pas ainsi. La multitude des rachetés voyagera d'un monde à l'autre, et beaucoup de leur temps sera employé à sonder les mystères du salut. Et durant toute l'éternité, ce thème sera continuellement exposé à leur esprit. Les privilèges de ceux qui vaincront par le sang de l'Agneau et par la parole de leur témoignage sont au-delà de toute compréhension. [221] 17. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 3:20; Romains 3:20-31. 19. Voir le com. d'EGW sur le chapitre 20:12-15. Notes : 1. Manuscript 129, 1905 2. The Review and Herald 31/8/1897 3. Manuscript 150, 1899 4. Manuscript 109, 1897 5. The Review and Herald 26/7/1906 6. The Review and Herald 16/5/1899 7. Manuscript 99, 1902 8. The Youth’s Instructor 5/4/1900 9. Manuscript 81, 1900 10. Lettre 4, 1908 11. The Review and Herald 26/5/1903 12. Manuscript 11, 1906 13. Manuscript 136, 1902 14. The Review and Herald 7/6/1887 15. Manuscript 11, 1906 16. MS1, 1906 17. The Review and Herald 7/6/1887 18. The Signs of the Times 2/1/1912 19. Manuscript 103, 1902 20. Manuscript 92, 1901 21. The Review and Herald 4/12/1900 22. The Review and Herald 22/11/1898 23. Lettre 48, 1903 24. Manuscript 34, 1905 25. The Review and Herald 10/8/1905 26. Manuscript 81, 1900 27. Manuscript 81, 1900 28. The Review and Herald 20/8/1903 29. Manuscript 92, 1901 30. Manuscript 26, 1905 31. The Review and Herald 10/8/1905 32. Manuscript 97, 1898 33. Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists 138 34. The Review and Herald 9/7/1908 35. The Review and Herald 26/3/1889 36. Manuscript 92, 1901 37. The Review and Herald 15/12/1904 38. The Review and Herald 11/3/1902 39. The Review and Herald 23/7/1889 40. Manuscript 33, 1894 41. Manuscript 51, 1901 42. The Review and Herald 17/10/1899 43. Lettre 98, 1901 44. Lettre 5, 1897 45. Spiritual Gift, Volume 2, p. 223 46. Lettre 66, 1894 47. Manuscript 61, 1898 48. The Review and Herald 25/9/1900 49. Manuscript 108, 1899 50. Manuscript 138, 1902 51. Manuscript 128, 1903 52. Lettre 44, 1903 53. Lettre 44, 1903 54. Manuscript 163a, 1898 55. Manuscript 117, 1902 56. Manuscript 128, 1903 57. The Review and Herald 23/7/1889 58. Bible Echo 15/1/1892 59. Lettre 66, 1894 60. Lettre 30a, 1892 61. The Review and Herald 1/4/1890 62. Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists 139 63. The Review and Herald 24/7/1888 64. The Review and Herald 19/7/1892 65. The Review and Herald 23/11/1897 66. The Review and Herald 3/7/1889 67. The Review and Herald 25/ 2/1890 68. The Review and Herald 7/8/1894 69. The Review and Herald 24/7/1888 70. Lettre 130, 1902 71. Lettre 2, 1851 72. The Review and Herald 28/8/1894 73. Manuscript 139, 1903 74. The Review and Herald 2/11/1886 75. Manuscript 37, non relié 76. Manuscript 7, 1898 77. Lettre 79, 1900 78. Lettre 89c, 1897 79. Manuscript 39, 1906 80. The Review and Herald 27/11/1900 81. Day-Star, 14/3/1846 82. The Review and Herald 28/1/1909 83. Lettre 126, 1898 84. The Review and Herald 6/2/1900 85. Lettre 77, 1899 86. Lettre 80, 1898 87. Lettre 270, 1907 88. Lettre 125, 1903 89. The Review and Herald 28/5/1889 90. Lettre 164, 1909 91. Manuscript 27, 1899 92. The Review and Herald 21/5/1895 93. The Signs of the Times 18/7/1911 94. Lettre 76, 1900 95. Lettre 121, 1903 96. The Review and Herald 9/3/1905 97. Manuscript 23, sans date 98. The Review and Herald 29-9-1896 99. Manuscript 15, 1897 100. Manuscript 59, 1900 101. Manuscript 40, 1900 102. Manuscript 4, 1888 103. Lettre 47, 1902 104. The Signs of the Times 28-2-1878 105. The Signs of the Times 1-11-1899 106. The Review and Herald 28-1-1909 107. Lettre 114, 1903 108. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 38 109. Manuscript 78, 1905 110. The Spirit of Prophecy, Volume 3, p. 194-195 111. Manuscript 50, 1900 112. Manuscript 50, 1900 113. Manuscript 1886 114. Lettre 236, 1908 115. The Review and Herald 14-4-1896 116. Manuscript 16, 1900 117. The Review and Herald 6/2/1900 118. The Spirit of Prophecy, Volume 4, p. 277 119. Manuscript 17, 1906 120. The Review and Herald 1/1/1889 121. Manuscript 135, 1902 122. General Conference Bulletin 13/4/1891 123. The Review and Herald 9/8/1906 124. The Signs of the Times 26/2/1885 125. The Review and Herald 23/4/1889 126. Lettre 11, 1890 127. The Signs of the Times 22/3/1910 128. Lettre 7, 1895 129. The Review and Herald 15/4/1890 130. The Signs of the Times 6/5/1897 131. The Review and Herald 15/4/1890 132. The Review and Herald 18/12/1888 133. The Review and Herald 5/11/1889 134. The Review and Herald 26/12/1899 135. The Review and Herald 6/2/1900 136. The Signs of the Times 22/3/1910 137. Manuscript 118, 1899 138. Manuscript 139, 1903 139. The Review and Herald 19/3/1889 140. Manuscript 13, 1888 141. The Review and Herald 13/7/1897 142. Manuscript 26, 1901 143. The Review and Herald 12/4/1898 144. The Review and Herald 13/10/1904 145. Lettre 79, 1900 146. Manuscript 92, 1904 147. The Review and Herald 5/7/1906 148. Manuscript 16, 1890 149. Lettre 98, 1900 150. Manuscript 88, 1897 151. Lettre 31, 1898 152. The Review and Herald 13/7/1897 153. Manuscript 16, 1900 154. The Signs of the Times 1/11/1899 155. Manuscript 135, 1902 156. Lettre 12, 1900 157. The Review and Herald 23/4/1901 158. The Review and Herald 23//1901 159. Manuscript 132, 1903 160. Lettre 31, 1898 161. Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists 217 162. Manuscript 63, 1899 163. Manuscript 163, 1897 164. The Review and Herald 8/6/1897 165. Lettre 207, 1899 166. Manuscript 92, 1908 167. The Review and Herald 11/1/1887 168. Manuscript 172, 1899 169. Lettres 112, 1890 170. The Review and Herald 7/5/1901 171. Manuscript 1a, 1890 172. Manuscript 175, 1899 173. Lettre 232, 1899 174. Manuscript 24, 1891 175. The Review and Herald 29/11/1892 176. The Review and Herald 13/10/1904 177. The Review and Herald 13/10/1904 178. The Review and Herald 27/5/1862 179. Lettre 151, 1897 180. The Review and Herald 22/11/1892 181. The Review and Herald 29/3/ 1892 182. The Review and Herald 13/12/1892 183. Manuscript 172, 1899 184. The Review and Herald 6/12/1892 185. Manuscript 52, 1900 186. Manuscript 135, 1902 187. Lettre 39, 1902 188. Lettre 177, 1901 189. Lettre 123, 1898 190. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 84-85 191. Spiritual Gifts, Volume 3, p. 87 192. The Review and Herald 7/5/1901 193. The Review and Herald 20/9/1898 194. Lettre 22, 1901 195. The Review and Herald 19/1/1886 196. The Review and Herald 16/9/1890 197. The Review and Herald 22/9/1891 198. The Signs of the Times 11/2/1903 199. The Review and Herald 16/8/1898 200. The Review and Herald 16/5/ 1899 201. The Signs of the Times 6/8/1885 202. The Signs of the Times 27/5/1880 203. Manuscript 33, 1911 204. The Review and Herald 17/12/1908 205. Manuscript 28, 1886 206. Manuscript 31, 1909 207. The Review and Herald 26/1/1897 208. The Signs of the Times 31/3/1909 209. Manuscript 67, 1898 210. Manuscript 71, 1898 211. Manuscript 95, 1898 212. Lettre 3, 1898 213. The Review and Herald 26/1/1897 214. Manuscript 58, s/f 215. The Review and Herald 1/1/1889 216. Manuscript 95, 1906 217. Manuscript 49, 1894 218. The Review and Herald 9/10/1894 219. The Review and Herald 8/6/1897 220. The Review and Herald 25/8/1885 221. The Review and Herald 9/3/1886