La puissance de Dieu se manifeste dans les battements du cœur, dans l’activité des poumons, et dans le flux vital qui circule dans les milliers de vaisseaux différents qui parcourent le corps. Nous lui sommes redevables de chaque moment de notre existence et de tous les avantages de la vie. Les pouvoirs et les facultés qui placent l’homme au sommet de la création sont un don de Dieu.
Il nous comble de ses bienfaits. Nous lui devons la nourriture que nous mangeons, l’eau que nous buvons, les vêtements que nous portons, l’air que nous respirons. Sans une intervention spéciale de la Providence, l’air serait empesté et pollué. Il est un bienfaiteur et un protecteur généreux.
Le soleil qui brille sur la terre et qui glorifie toute la nature; les rayons mystérieux de la lune; les gloires du firmament, tout illuminé d’étoiles scintillantes; les averses qui rafraîchissent les champs et permettent à la végétation de se développer; les trésors de la nature dans toutes ses manifestations si variées, les arbres altiers, les arbustes et les plantes, le blé ondoyant, le ciel bleu, la verte campagne, l’alternance du jour et de la nuit, le renouvellement des saisons, tout parle à l’homme de l’amour du Créateur.
Il nous a attachés à lui par toutes ces manifestations dans le ciel et sur la terre. Il veille sur nous avec plus de tendresse qu’une mère sur un enfant malade. “Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent.” Psaumes 103:13. — The Review and Herald, 18 septembre 1888.
Il appartient à ceux qui reçoivent de donner
Comme nous recevons continuellement les bénédictions de Dieu, ainsi devons-nous donner toujours. Lorsque le céleste bienfaiteur cessera de nous secourir, alors nous pourrons être excusés; car nous n’aurons plus rien à partager. Dieu n’a jamais cessé de nous manifester son amour, et de nous faire du bien. ...
Nous sommes à tout moment soutenus par la grâce de Dieu et aidés par sa puissance. Il garnit nos tables de nourriture. Il nous accorde le sommeil apaisant et réparateur. Toutes les semaines il nous conduit au sabbat, afin que nous puissions nous reposer de nos tâches et l’adorer dans sa maison. Il nous a donné sa Parole comme une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier. Dans ses pages sacrées, nous trouvons des conseils de sagesse; et dans la mesure où nous lui abandonnons nos cœurs, par la repentance et par la foi, il nous assure les bénédictions de sa grâce. Par-dessus toute autre chose, il y a le don infini du Fils bien-aimé de Dieu, par l’intermédiaire duquel se répandent toutes les autres bénédictions, pour cette vie et pour la vie à venir.
D’une façon certaine, la grâce et le pardon nous attendent à chaque pas. A moins que nous souhaitions voir le Père éternel mettre fin au déversement de ses dons en notre faveur, nous ne pourrons jamais nous écrier avec impatience: Quand aurons-nous fini de donner? Non seulement nous devrions verser fidèlement à Dieu notre dîme, qu’il réclame comme lui appartenant, mais encore payer notre tribut à son trésor en offrande de reconnaissance. D’un cœur joyeux apportons au Créateur les prémices de toutes ses bontés, — les plus précieux de nos biens et notre service le meilleur et le plus saint. — The Review and Herald, 9 février 1886.
La seule façon de manifester sa reconnaissance
Le Seigneur n’a pas besoin de nos offrandes. Nous ne pouvons l’enrichir par nos dons. Le Psalmiste dit: “Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t’offrons.” 1 Chroniques 29:14. Cependant Dieu nous donne l’occasion de lui montrer que nous apprécions ses bontés par les sacrifices personnels que nous consentons afin de les étendre à d’autres. C’est la seule façon qui nous est offerte de manifester à Dieu notre gratitude et notre amour. Il n’en a pas prévu d’autre. — The Review and Herald, 6 décembre 1887.
Argument de Paul contre l’égoïsme
Paul a cherché à déraciner l’égoïsme du cœur de ses frères; car le caractère ne peut être parfait en Christ si l’amour de soi et la cupidité y résident. L’amour du Christ dans leur cœur devait les conduire à venir en aide à leurs frères dans le besoin. En les dirigeant vers le sacrifice que le Christ avait consenti en leur faveur, l’apôtre cherchait à éveiller leur amour.
“Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par le zèle des autres, la sincérité de votre charité. Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis.” 2 Corinthiens 8:8, 9.
Voici l’argument le plus puissant de l’apôtre. Ce n’est pas un ordre de Paul, mais du Seigneur Jésus-Christ. ...
Combien grand fut le don de Dieu aux hommes, et combien Dieu nous aime pour l’avoir consenti! Avec une générosité qui jamais ne pourra être égalée, il a donné, afin de sauver les fils rebelles des hommes et les amener à entrevoir ses desseins et à discerner son amour. Voulez-vous, par vos dons et vos offrandes, lui montrer que vous n’estimez rien de trop beau pour celui qui “a donné son Fils unique”? — The Review and Herald, 15 mai 1900.
L’esprit de libéralité est l’esprit du ciel. L’esprit d’égoïsme est l’esprit de Satan. — The Review and Herald, 17 octobre 1882.