Lorsque l’amour parfait de Dieu résidera dans le cœur, des choses merveilleuses s’accompliront. Le Christ sera dans le cœur du croyant comme une eau jaillissante pour la vie éternelle. Mais ceux qui manifestent de l’indifférence envers ceux qui souffrent seront tout aussi indifférents envers Jésus-Christ dans la personne de ses enfants malheureux. Rien ne sape plus vite les forces spirituelles de l’âme que de se complaire dans l’égoïsme et l’amour de soi.
Ceux qui ne songent qu’à leurs aises et négligent de prendre soin de l’âme et du corps de ceux pour lesquels le Christ a donné sa vie, ne mangent pas le pain de vie ni ne boivent les eaux de la source du salut. Ils sont secs et stériles, semblables à un arbre qui ne porte pas de fruit. Ce sont des nains spirituels, qui consument leurs facultés à leur seul profit; mais “ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi”. Galates 6:7.
Les principes chrétiens ne devraient jamais être dissimulés. Ils devraient se manifester de mille manières. Le Christ habitant dans une âme est semblable à une source qui jamais ne tarit. — The Review and Herald, 15 janvier 1895.
Lorsque le Christ est glorifié dans les cœurs
Lorsque Dieu confie à un homme des richesses, c’est pour qu’il puisse glorifier la doctrine du Christ notre Sauveur en employant ses biens terrestres pour l’avancement du royaume de Dieu sur notre terre. Il doit représenter le Christ; c’est pourquoi il ne peut vivre ni pour se complaire à lui-même ni pour se glorifier, pour recevoir des honneurs du fait qu’il est riche.
Lorsque le cœur est purifié de tout péché, le Christ est placé sur le trône qu’occupait auparavant l’amour de soi et des biens temporels. On décèle l’image du Christ dans l’expression du visage. L’œuvre de la sanctification se poursuit dans l’âme. La propre justice en est bannie. On assiste à la naissance d’un homme nouveau qui après le Christ est créé dans la justice et la véritable sainteté. — The Review and Herald, 11 septembre 1900.
Cupidité et avarice vaincues
Le riche devrait consacrer à Dieu tout ce qu’il possède, et celui qui est sanctifié par la vérité dans son corps, son âme et son esprit devrait aussi vouer à Dieu ses propriétés, et devenir un instrument par lequel d’autres âmes peuvent être atteintes. Par son expérience et son exemple, il rendra manifeste que la grâce du Christ a le pouvoir de vaincre la cupidité et l’avarice, et l’homme riche qui rend à Dieu les biens qui lui ont été confiés sera considéré comme un serviteur fidèle, et il pourra montrer à tous que chaque centime de sa fortune porte l’effigie et le sceau de Dieu. — The Review and Herald, 19 septembre 1893.