Chaque croyant devrait s’attacher de tout son cœur à l’Eglise. Il faut que la prospérité de celle-ci soit son premier souci. L’Eglise peut se passer de lui, à moins qu’il ne comprenne l’obligation sacrée d’être dans son sein et à son service et non au sien propre. Il est au pouvoir de chacun de nous de faire quelque chose pour Dieu. Beaucoup de chrétiens dépensent de fortes sommes d’argent sans véritable nécessité et pour satisfaire leurs désirs, mais ils trouvent que c’est une grande charge que de continuer par leurs moyens de soutenir l’Eglise. Ils désirent recevoir d’elle tous les bienfaits et les privilèges, mais préfèrent laisser à d’autres le soin d’en payer les frais. Ceux qui ont réellement à cœur l’avancement de l’œuvre de Dieu n’hésiteront pas à y placer leur argent chaque fois que cela sera nécessaire. — Témoignages pour l’Église 1:511.
Ceux qui se réjouissent d’avoir la précieuse lumière de la vérité devraient désirer ardemment la répandre en tous lieux. Il y a quelques fidèles porte-flambeau qui ne reculent jamais devant le devoir et ne se détournent pas de leurs responsabilités. Leurs cœurs et leurs bourses sont prêts à s’ouvrir chaque fois qu’on leur demande de donner en vue de hâter le règne de Dieu sur la terre. Certains sont même décidés à aller au-delà de leur devoir, comme s’ils redoutaient de perdre une occasion de placer leur argent à la banque du ciel.
Mais d’autres donnent aussi peu que possible. Accumulant leurs trésors ou les dépensant pour eux-mêmes, ils ne consentent qu’à regret une aumône pour la cause de Dieu. S’ils prennent un engagement ou font un vœu en faveur de l’œuvre du Seigneur, ils s’en repentent aussitôt et en diffèrent l’accomplissement aussi longtemps qu’ils le peuvent. Ils paient une dîme aussi petite que possible, comme s’ils craignaient que ce qu’ils donnent à Dieu ne soit perdu. Que nos institutions se trouvent dans l’embarras, ces personnes agissent comme si la prospérité ou la décadence de ces établissements les laissaient indifférents! Et pourtant, il s’agit là de moyens que Dieu a choisis pour répandre la lumière dans le monde. — Témoignages pour l’Église 1:639, 640.
Le vœu de baptême
Quiconque se rattache à l’Eglise fait par cet acte le vœu solennel de travailler pour les intérêts de la communauté, et de placer ces intérêts au-dessus de toute considération terrestre. Il lui incombe de maintenir une communion réelle avec Dieu, de s’intégrer cœur et âme dans le grand plan de la rédemption et de montrer, dans sa vie et dans son caractère, l’excellence des commandements de Dieu en opposition avec les coutumes et les préceptes du monde. Quiconque fait profession de christianisme s’engage à se développer au maximum comme ouvrier spirituel, à se montrer actif, zélé et capable au service du Maître. Le Christ s’attend à ce que chaque homme fasse son devoir; que ceci soit le mot d’ordre dans tous les rangs de ses disciples. ...
Tous les membres doivent montrer leur fidélité à Dieu en faisant valoir sagement le capital qui leur est confié, non seulement en ce qui concerne les biens, mais en tout ce qui tend à l’édification du royaume des cieux. Satan emploiera tous les moyens possibles pour empêcher que la vérité atteigne ceux qui sont plongés dans l’erreur; mais la voix qui supplie et qui avertit doit retentir à leurs oreilles. Tandis qu’un petit nombre seulement de fidèles sont engagés dans cette œuvre, des milliers devraient s’y intéresser autant qu’eux. — Témoignages pour l’Église 2:190, 191.
La tâche qui nous attend
Le monde est là qui attend d’être averti. Cette tâche nous a été confiée. Nous devons être attachés à la vérité quoi qu’il puisse nous en coûter. Nous avons le devoir de nous sacrifier à tout instant dans le service pour Dieu, prêts à souffrir jusqu’à en perdre la vie, si cela devait être nécessaire. Une grande œuvre doit être réalisée en un court laps de temps. Nous devons avoir une claire notion de notre travail et l’accomplir avec fidélité. Tous ceux qui, finalement, recevront la couronne de la victoire, grâce à leurs efforts persévérants et nobles, ont acquis le droit d’être revêtus de la justice du Christ. Le devoir de tout chrétien est de s’engager dans la croisade contre Satan, en brandissant la bannière ensanglantée de la croix du Christ.
Cette œuvre exige le sacrifice de soi. Le renoncement et la croix se trouvent associés tout au long du chemin de la vie. “Si quelqu’un veut venir après moi, dit le Christ, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.” Matthieu 16:24. Ceux qui amassent des trésors terrestres sont contraints à travailler dur et à faire des sacrifices. Ceux qui recherchent une récompense éternelle croient-ils pouvoir y parvenir sans consentir certains sacrifices? — The Review and Herald, 31 janvier 1907.
N’attendez pas des appels
Sans attendre de nouveaux appels, nos membres doivent se mettre immédiatement au travail, en rendant possibles des choses qui, de prime abord, paraissent impossibles. Que chacun se pose à lui-même la question: le Seigneur ne m’a-t-il pas confié des biens pour l’avancement de sa cause? ...
Soyons sincères devant Dieu. Toutes les bénédictions dont nous jouissons procèdent de lui; et s’il nous a confié le talent qui consiste en richesses, pour que nous contribuions à l’accomplissement de son œuvre, allons-nous les garder pour nous-mêmes? Dirons-nous: Non, Seigneur, mes enfants ne seraient pas contents, et par conséquent je vais me risquer à désobéir à Dieu, en confiant mon talent à la terre?
Il ne doit pas y avoir de délai. La cause de Dieu exige notre participation. Nous vous demandons, en votre qualité d’économes du Seigneur, de mettre vos moyens en circulation, de créer des occasions favorables grâce auxquelles beaucoup de gens apprendront à connaître la vérité.
Vous pouvez être tentés d’investir votre argent dans l’acquisition de terrains. Vos amis vous inciteront peut-être à le faire. N’avez-vous pas été rachetés à un grand prix? Votre argent ne vous a-t-il pas été confié pour que vous le fassiez valoir pour Dieu? Ne vous rendez-vous pas compte qu’il désire vous voir employer vos biens en participant à la construction de chapelles, à l’établissement d’institutions médicales où les malades retrouveront la guérison physique et spirituelle, et à la création d’écoles où la jeunesse pourra être formée au service de Dieu, pour que des ouvriers puissent être envoyés dans toutes les parties du monde?
C’est Dieu lui-même qui établit les plans destinés à promouvoir son œuvre, et il a accordé à son peuple un surplus de biens pour lui permettre, lorsqu’il le sollicite, de répondre joyeusement. Si les croyants expriment leur fidélité en apportant au trésor les biens que Dieu leur a confiés, son œuvre progressera rapidement. Bien des âmes seront gagnées à la vérité, et le jour du retour de Jésus en sera hâté. — The Review and Herald, 14 juillet 1904.