Dieu a révélé à son peuple un plan qui permet de recueillir les fonds suffisants pour les besoins de son œuvre. Ce plan, qui est celui de la dîme, est magnifique de simplicité et d’équité. Chacun peut le suivre avec foi et courage, car il est d’origine divine. En lui s’allient la simplicité et l’utilité, et il n’est pas nécessaire de faire de longues études pour le comprendre et l’exécuter. Tous peuvent se rendre compte qu’il leur est possible de contribuer au succès de l’œuvre précieuse du salut. Tout homme, toute femme, tout adolescent peut amasser de l’argent pour la cause du Seigneur. ...
Des buts importants peuvent être atteints grâce à ce système. Si nous l’acceptions tous, chacun deviendrait un vigilant et fidèle intendant du Seigneur; et il n’y aurait pas de problème financier dans la grande œuvre qui consiste à faire retentir dans le monde le message d’avertissement. Si chaque membre de l’Eglise adoptait ce système, le trésor serait plein et personne ne serait appauvri. Cet investissement de nos biens nous unirait davantage à la cause de la vérité présente. Nous amasserions ainsi “pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable”. 1 Timothée 6:19. — Témoignages pour l’Église 1:423.
Pour les riches et les pauvres
Dans le système biblique des dîmes et des offrandes, les sommes versées par les différentes personnes varieront évidemment beaucoup, puisqu’elles sont proportionnelles aux revenus. La dîme du pauvre sera relativement petite, et il fera des dons selon ses moyens. Mais ce n’est pas le montant du don qui rend l’offrande acceptable aux yeux de Dieu: ce sont les dispositions du cœur, l’esprit d’amour et de gratitude qu’elle exprime. Que les pauvres ne pensent pas que leurs dons sont si petits qu’ils ne valent pas la peine d’être mentionnés. Qu’ils donnent selon leurs moyens, avec le sentiment qu’ils sont des enfants de Dieu, et que leur Père céleste acceptera leur offrande.
Celui à qui Dieu a confié un gros capital ne considérera pas comme une charge, s’il l’aime et le craint, de satisfaire aux demandes d’une conscience éclairée en accord avec les exigences de Dieu. Le riche sera tenté de succomber à l’égoïsme et à l’avarice, et de retenir ce qui appartient à Dieu. Mais celui qui est sincère à l’égard de la volonté de Dieu répondra à Satan, lorsqu’il sera tenté: “Il est écrit”: “Un homme trompe-t-il Dieu?” “Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme? ou, que donnerait un homme en échange de son âme?” Matthieu 16:26. — The Review and Herald, 16 mai 1893.
Engagés par notre alliance avec Dieu
Dans la grande œuvre qui consiste à avertir le monde, ceux qui ont la vérité dans le cœur et sont sanctifiés par elle accompliront la tâche qui leur a été assignée. Ils seront fidèles dans le paiement des dîmes et des offrandes. Chaque membre d’église, en vertu de son alliance avec Dieu, est tenu de se refuser tout usage extravagant de l’argent dont il dispose. Que le sens de l’économie dans le foyer ne nous rende pas incapables d’accomplir notre part dans l’affermissement de l’œuvre déjà établie et la possibilité de pénétrer dans de nouveaux territoires. — The Review and Herald, 17 janvier 1907.
Je supplie mes frères et mes sœurs à travers le monde de prendre conscience de la responsabilité qui pèse sur eux quant au paiement fidèle de la dîme. ... Tenez un compte juste à l’égard de votre Créateur. Comprenez pleinement l’importance qu’il y a à être honnête envers celui qui connaît toutes choses dès le commencement. Que chacun sonde son cœur avec diligence. Qu’il examine ses comptes pour être au clair sur sa situation devant Dieu.
Lui qui a donné son Fils unique afin qu’il meure pour vous, il a fait alliance avec vous. Il vous accorde ses bénédictions, et en retour il vous demande de lui apporter vos dîmes et vos offrandes. Personne n’oserait prétendre qu’à cet égard aucune directive n’ait été donnée. Le plan de Dieu en ce qui concerne les dîmes et les offrandes est clairement défini dans le troisième chapitre de Malachie. Dieu demande à ses agents humains d’être honnêtes à l’égard du contrat qu’il a conclu avec eux. “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, dit-il, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison.” Malachie 3:10. — The Review and Herald, 3 décembre 1901.
Ce n’était pas une loi rigoureuse
Certaines personnes penseront que la dîme était une des lois rigoureuses qui régissaient les Hébreux. Mais cela n’était pas un fardeau pour un cœur aimant Dieu. C’était seulement lorsque la nature égoïste se durcissait en retenant la part de Dieu que les hommes perdaient de vue les réalités éternelles et estimaient les trésors terrestres plus que les âmes. — Témoignages pour l’Église 1:431.
Ce n’est un fardeau que pour ceux qui désobéissent
Les Écritures exigent des chrétiens qu’ils manifestent leur générosité afin de conserver sans cesse dans leur esprit le souci du salut de leurs semblables. La loi morale enjoignait l’observance du sabbat, qui n’était pas un fardeau, à moins d’une transgression entraînant les châtiments prévus par la loi. Le système de la dîme n’était pas non plus un fardeau pour ceux qui étaient fidèles. Cette règle donnée aux Hébreux n’a jamais été abrogée par celui qui en est l’auteur. Au lieu de perdre de sa force, elle aurait dû être maintenue et établie dans l’ère chrétienne, au fur et à mesure que l’on comprenait mieux que le salut ne pouvait s’obtenir que par le Christ. — Témoignages pour l’Église 1:426, 427.
Une maigre pitance
Je parle du système de la dîme: comme il paraît insignifiant! Comme cette estimation paraît petite! Combien il est vain de chercher à évaluer selon des lois mathématiques, en temps, en argent et en dévouement, un amour et un sacrifice incommensurables et inestimables! Les dîmes apportées au Christ: une maigre pitance, une honteuse compensation pour une réalité qui a tant coûté! — Testimonies for the Church 4:119.