Dans l’église de _____, comme résultat de réunions spéciales, on a réalisé des progrès évidents en spiritualité, en piété, en charité et en activité. Des études ont été présentées sur le fait de tromper Dieu dans les dîmes et les offrandes. ...
Plusieurs ont reconnu n’avoir pas versé de dîmes depuis des années; et nous savons que Dieu ne peut pas bénir ceux qui le trompent, et que l’église doit souffrir en conséquence des péchés de ses membres. Les registres de nos églises portent un grand nombre de noms; si tous les membres se montraient empressés à payer au Seigneur la dîme qui lui appartient, les caisses ne manqueraient pas de fonds. ...
Lorsque le sujet relatif au péché de malhonnêteté envers Dieu fut présenté, les membres arrivèrent à une vue plus claire de leurs devoirs et de leurs privilèges dans ce domaine. Un frère déclara qu’il n’avait pas versé de dîmes depuis deux ans, et qu’il se sentait désespéré; mais en confessant sa faute, il commença à retrouver l’espoir. Il demanda: “Que dois-je faire?”
Je répondis: “Remettez une déclaration écrite au trésorier de l’église; ce sera conforme aux usages.”
Il pensa que cette requête était plutôt étrange, et se mit à écrire: “Pour valeur reçue, je promets de verser...” Il leva les yeux comme pour dire: Est-ce la vraie formule à employer dans une déclaration adressée au Seigneur?
Il continua: “Oui, pour valeur reçue. N’ai-je pas reçu jour après jour les bénédictions de Dieu? Les anges ne m’ont-ils pas gardé? Le Seigneur ne m’a-t-il pas béni spirituellement et matériellement? Pour valeur reçue, je promets de verser la somme de 571,50 dollars au trésorier de l’église.” Après avoir fait, de son côté, tout ce qu’il pouvait, il se sentit heureux. Quelques jours plus tard, il versa sa dîme au trésorier, conformément à sa déclaration écrite. Il ajouta même une somme de 125 dollars comme don de Noël.
Un autre frère promit de donner la somme de 1000 dollars, dans l’espoir de s’en acquitter quelques semaines plus tard; un autre promit une somme de 300 dollars. — The Review and Herald, 19 février 1889.
La dîme non versée appartient aussi à Dieu
Beaucoup de gens ont pendant longtemps négligé d’agir honnêtement envers leur Créateur. Oubliant de mettre la dîme de côté chaque semaine, ils ont laissé cette dette s’accumuler jusqu’à ce qu’elle représente une somme considérable, et maintenant ils sont très hésitants pour remettre les choses en ordre. Ils gardent les dîmes en retard, et les utilisent à leur profit. Ils refusent ainsi de verser au trésor ce qui appartient à Dieu. — The Review and Herald, 23 décembre 1890.
Les indifférents et les insouciants peuvent se racheter
Que ceux qui sont devenus insouciants et indifférents, et qui retiennent leurs dîmes et leurs offrandes, se souviennent qu’ils placent ainsi un obstacle sur le chemin et empêchent la vérité de progresser dans les pays lointains. On m’ordonne d’inviter le peuple de Dieu à se racheter en rendant à Dieu une dîme fidèle. — Counsels on Stewardship 96 (1940).
Engagement par déclaration écrite
Vendredi matin, j’ai parlé sur le sujet de la dîme. Cette question n’a pas été présentée aux églises comme elle aurait dû l’être, et la négligence, aggravée par la dépression financière, a amené une diminution sensible des dîmes l’an dernier. A cette assemblée, ce sujet a été soigneusement étudié dans de nombreuses réunions. ...
Un frère de noble apparence, délégué de la Tasmanie, vint à moi pour me dire: “Je suis heureux d’avoir pu vous entendre aujourd’hui nous parler de la dîme. J’ignorais qu’il pût s’agir d’une question aussi importante. Je ne la négligerai pas plus longtemps.” Il se mit à évaluer le montant de sa dîme pour les vingt dernières années, et déclara qu’il la verserait le plus tôt possible, car il ne tient pas à ce que les registres du ciel conservent la mention, lorsque son nom viendra en jugement, du fait qu’il a trompé Dieu.
Une sœur appartenant à l’église de Melbourne a apporté une somme de 11 livres représentant une dîme en retard, qu’elle n’avait pas considérée jusqu’ici comme devant être versée. Dès qu’ils eurent reçu sur ce point la lumière désirable, beaucoup reconnurent avoir contracté une dette envers Dieu et exprimèrent leur désir de s’en acquitter. ... Je proposai que l’on mît dans le trésor leur déclaration écrite, par laquelle ils promettaient de verser le montant total d’une dîme honnête dès qu’ils en auraient la possibilité. Plusieurs acquiescèrent par un signe de tête, et je suis convaincue que l’an prochain nous n’aurons pas, comme aujourd’hui, à déplorer que les caisses soient vides. — Counsels on Stewardship 97 (1940).
Blêmir à la pensée d’avoir retenu la dîme
Beaucoup, oui, beaucoup de membres ont perdu l’esprit de renoncement et de sacrifice. Ils ont investi leur argent dans des biens temporels. Il y a là des hommes que Dieu a bénis et qu’il met à l’épreuve en ce moment pour voir quelle réponse ils vont lui donner. Ils ont retenu leurs dîmes et leurs offrandes jusqu’à ce que leur dette envers le Seigneur, Dieu des armées, se soit accrue à un point tel qu’ils blêmissent à la pensée d’avoir à rendre à Dieu ce qui lui appartient — une juste dîme. Hâtez-vous mes frères, vous avez une occasion de vous montrer honnêtes envers Dieu; ne différez pas. — General Conference Daily Bulletin, 28 February 1893.
Face à la nouvelle année
Qu’en est-il de votre rôle d’économes? Durant l’année écoulée avez-vous trompé Dieu dans les dîmes et dans les offrandes? Regardez à vos granges bien remplies, à vos caves pleines de bonnes choses que Dieu vous a données, et interrogez-vous pour savoir si vous avez rendu à Dieu ce qui lui appartient. Si vous avez trompé Dieu, restituez-lui ce qui lui revient. Autant que possible, rachetez le passé et demandez au Sauveur de vous pardonner. Ne voulez-vous pas rendre au Seigneur ce qui lui appartient, avant que cette année, chargée de tous ses souvenirs, ne passe dans l’éternité? — The Review and Herald, 23 décembre 1902.
Restitution dans un esprit de contrition
Quelle qu’ait été votre négligence personnelle à rendre au Seigneur ce qui lui appartient, repentez-vous dans un esprit de contrition et faites restitution, pour échapper à la malédiction. ... Lorsque, de votre côté, vous avez fait tout ce qui était en votre pouvoir, ne retenant rien de ce qui appartient à votre Créateur, vous pouvez lui demander de susciter des moyens pour la proclamation du message de vérité au monde. — The Review and Herald, 20 janvier 1885.
Fidélité de Jacob
Jacob fit ce vœu (Genèse 28:20-22) au moment où la grâce divine restaurait son âme, ayant l’assurance que Dieu ne l’abandonnait pas. La gloire divine disparue, il eut, comme tous les hommes de notre époque, des tentations: mais il fut fidèle à son vœu. La pensée ne lui vint pas qu’il pouvait être délié de l’engagement qu’il avait pris. Il aurait pu raisonner comme les hommes d’aujourd’hui, et se dire que cette révélation n’était qu’un rêve, qu’il était dans un état d’excitation anormale lorsqu’il fit ce vœu et que par conséquent il n’était pas nécessaire qu’il le tînt; mais il ne céda pas à la tentation.
De longues années s’écoulèrent avant que Jacob osât retourner dans son pays; mais lorsqu’il y revint, il s’acquitta fidèlement de la dette qu’il avait contractée envers son Maître. Devenu riche, il consacra une grande partie de ses biens au Seigneur.
De nos jours, il en est beaucoup qui échouent où Jacob réussit. Ceux à qui le Seigneur a le plus donné sont les plus enclins à retenir ce qu’ils possèdent, parce qu’ils devraient donner une somme proportionnée à leur prospérité. Jacob donna la dîme de tout ce qu’il possédait. Puis il calcula l’intérêt de la dîme et remit au Seigneur ce qu’il avait employé pour lui pendant le temps qu’il avait passé en pays idolâtre et ne pouvait accomplir son vœu. C’était une somme considérable, mais il n’hésita pas un seul instant. Ce qu’il avait consacré au Seigneur ne lui appartenait plus.
La somme exigée est proportionnée aux biens reçus. Plus grand est le capital, plus grand aussi est le don que requiert le Seigneur. Si un chrétien possède une certaine fortune, Dieu a des droits impérieux sur lui. Il doit non seulement payer la dîme, mais faire des offrandes. — Témoignages pour l’Église 1:627, 628.
La prière ne peut remplacer la dîme
La prière ne modifie pas la volonté divine; elle nous met en harmonie avec Dieu. Elle ne remplace pas l’accomplissement du devoir. De fréquentes et ardentes prières ne sauraient être acceptées de Dieu à la place de nos dîmes. La prière ne remplace pas le paiement de nos dettes envers Dieu. — Message à la jeunesse, 246.
Avant qu’il soit trop tard
Le temps de probation prendra bientôt fin. Si vous ne servez pas le Seigneur avec fidélité maintenant, comment pourrez-vous affronter la lecture de l’énumération de vos actions infidèles? D’ici peu de temps retentira un appel pour le règlement des comptes, et il vous sera posé la question: “Quelle somme devez-vous au Seigneur?” Si vous avez refusé d’agir honnêtement avec Dieu, je vous supplie de réfléchir à vos déficiences et de faire restitution, si possible. Si cela ne peut être fait, en toute humilité et pénitence, priez Dieu pour qu’au nom du Christ il vous pardonne votre dette. Mettez-vous à agir comme des chrétiens. Ne vous cherchez pas d’excuse pour avoir négligé de donner au Seigneur ce qui lui revient. Maintenant, tandis que la douce voix de la miséricorde se fait entendre et qu’il n’est pas encore trop tard pour rectifier les erreurs, aujourd’hui même, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. — The Review and Herald, 1 décembre 1896.