Dieu a donné des instructions spéciales concernant l’usage de la dîme. Il ne veut pas que son œuvre soit paralysée faute de moyens. Pour que cette œuvre ne soit pas abandonnée au hasard ni exposée à des erreurs, Dieu a clairement indiqué notre devoir dans ce domaine. La part de nos revenus qu’il s’est réservée ne doit servir à aucun autre but qu’à celui qu’il a désigné lui-même. Que personne ne prenne la liberté de retenir la dîme pour l’employer selon son propre jugement. Il ne faut en aucun cas l’utiliser pour soi-même, ni lui donner une destination que l’on juge convenable, même dans ce que l’on considère comme faisant partie de l’œuvre du Seigneur.
Le prédicateur doit, par la parole et par l’exemple, apprendre aux membres à tenir la dîme comme une chose sacrée. Il ne doit pas penser que, du fait de sa qualité de ministre, il a le droit de la retenir et de l’utiliser à son gré. Elle ne lui appartient pas. Il n’est pas libre d’employer pour son usage ces biens qu’il pourrait considérer comme lui étant dus. Il ne doit pas donner son approbation à des plans qui auraient pour but de distraire de leur usage légitime les dîmes et les offrandes consacrées à Dieu. Il faut les placer dans le trésor de Dieu, et les y garder saintement en vue de l’usage auquel il les a destinées.
Dieu désire que tous ses économes se conforment exactement à ses instructions. Ils ne doivent pas modifier les plans du Seigneur en vue d’accomplir quelque acte de bienfaisance ou de faire quelque don ou cadeau qui leur paraîtrait convenable, selon leur propre jugement. C’est un bien mauvais système que celui de vouloir améliorer les plans de Dieu en inventant des expédients que l’on justifie en se basant sur les bonnes impulsions éprouvées en telle ou telle occasion, et que l’on substitue aux exigences divines. Dieu demande à tous de mettre leur influence au service de ses plans et intentions. Il a fait connaître ses dispositions: quiconque veut collaborer avec lui doit les adopter au lieu de chercher à les améliorer.
Voici les instructions que l’Eternel donna à Moïse pour Israël: “Tu ordonneras aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes continuellement.” Exode 27:20. Il s’agissait d’une offrande continuelle, car la maison de Dieu devait être constamment pourvue de ce qui était nécessaire au service divin. Aujourd’hui, son peuple doit se rappeler que la maison du culte est la propriété du Seigneur, et qu’il faut en prendre un soin scrupuleux. Mais les fonds nécessaires à cette œuvre ne doivent pas provenir des dîmes.
Un message très clair, très précis, m’a été donné pour notre peuple. Je suis chargée de dire que ses membres commettent une erreur quand ils emploient les dîmes pour certains buts qui, quoique bons en eux-mêmes, ne sont pas ceux que Dieu a désignés. Ceux qui font un tel usage des dîmes s’éloignent des dispositions du Seigneur, et seront jugés par lui.
D’autres objectifs doivent être soutenus, mais non par les dîmes
L’un pensera que la dîme pourrait être employée en faveur des écoles. D’autres diront que les représentants évangéliques devraient être entretenus par la dîme. Mais c’est une grave erreur que de distraire la dîme du but pour lequel elle a été instituée: l’entretien des prédicateurs. ...
La dîme est au Seigneur, et ceux qui y toucheront seront punis par la perte de leur trésor céleste, à moins qu’ils ne se repentent. Que l’œuvre ne soit pas entravée plus longtemps parce que la dîme a été déviée de la voie que Dieu lui a destinée et orientée sur d’autres voies. Il faut pourvoir aux besoins des autres branches de l’œuvre. Elles doivent être soutenues, mais pas avec les dîmes. Dieu n’a pas changé; la dîme doit continuer à servir à l’entretien du ministère. — Testimonies for the Church 9:247-250.
Les professeurs de Bible sont à inclure
Nos Fédérations attendent de nos écoles des ouvriers bien formés, aussi devraient-elles leur accorder une aide cordiale et intelligente. Il m’a été montré clairement que ceux qui travaillent dans nos écoles, enseignant et expliquant les Ecritures et instruisant les élèves dans les choses de Dieu, devraient être entretenus par la dîme. Cette instruction, qui m’avait été donnée il y a longtemps, me fut répétée à plusieurs reprises tout récemment. — Témoignages pour l’Église 2:551.
Ce n’est pas un fonds d’entraide
La dîme est mise à part pour un usage particulier. Elle ne peut être considérée comme un fonds d’entraide. Elle doit être spécialement consacrée à l’entretien de ceux qui portent le message de Dieu dans le monde; et elle ne peut être détournée de ce but. — The Review and Herald, 1 décembre 1896.
La dîme ne peut servir aux dépenses de l’église
Il m’a été montré que c’est une erreur de se servir de la dîme pour couvrir les faux frais de l’église. En cela nous nous éloignons de la bonne méthode. Il vaudrait beaucoup mieux que nous nous vêtions d’une façon moins coûteuse, que nous sacrifiions nos caprices, que nous pratiquions le désintéressement et cherchions à assumer ces dépenses spéciales. En agissant ainsi, vous aurez la conscience pure. Mais vous trompez Dieu toutes les fois où vous puisez dans le trésor pour couvrir les dépenses courantes de l’église. — Special Testimony to Battle Creek Church, 6 août 1896.