Dieu agit par des instruments humains; et tous ceux qui réveillent la conscience des hommes, qui les incitent à produire de bonnes œuvres et à s’intéresser réellement à l’avancement du règne de Dieu, ne le feront pas d’eux-mêmes, mais par l’Esprit qui agit en eux. Les vœux faits dans ces circonstances sont sacrés, étant les fruits de l’œuvre du Saint-Esprit. Lorsqu’ils sont réalisés, le ciel accepte l’offrande, et les auteurs de ces libéralités placent leur argent dans les banques du ciel. Ces chrétiens font un bon placement pour l’avenir et ils hériteront ainsi la vie éternelle. — Témoignages pour l’Église 1:636.
Un manque d’intégrité
Un des plus grands péchés du monde chrétien d’aujourd’hui est l’hypocrisie doublée de convoitise dans ses rapports avec Dieu. Chez beaucoup, on constate une négligence croissante en ce qui concerne leurs engagements à l’égard des diverses institutions et entreprises religieuses. Beaucoup considèrent un engagement comme n’imposant pas l’obligation de payer. S’ils pensent que leur argent leur vaudra un profit considérable s’il est investi dans une banque ou dans de la marchandise, ou si dans l’institution en faveur de laquelle ils ont pris un engagement il y a des personnes qui n’ont pas leur sympathie, ils se sentent parfaitement libres d’employer cet argent à leur guise. Ce manque d’intégrité prévaut dans une grande mesure parmi ceux qui professent garder les commandements de Dieu, et qui attendent l’imminent avènement de leur Seigneur et Sauveur. — Testimonies for the Church 4:475.
La responsabilité d’une église
Une église est responsable des engagements de ses membres. Si un frère néglige d’accomplir ses vœux, il faut lui parler avec bonté, mais clairement. Si les circonstances ne lui permettent pas de s’en acquitter, et s’il est un membre fidèle, que l’église lui vienne en aide. On pourra ainsi vaincre la difficulté et en recevoir une bénédiction.
Le Seigneur aimerait voir les membres de son Eglise considérer leurs obligations comme ayant la même valeur que celles qu’ils ont contractées envers un créancier quelconque. Que chacun examine sa vie passée, afin de se rendre compte s’il n’a pas négligé de s’acquitter de quelque vœu. Dans ce cas, qu’il fasse tous ses efforts pour payer jusqu’au “quart de sou”; car nous devons tous comparaître devant un tribunal où, seules, l’intégrité et la vérité nous permettront de subsister. — Témoignages pour l’Église 1:636, 637.
Une cause d’adversité
Certains d’entre vous ont trébuché sur la question de leurs engagements. L’Esprit du Seigneur s’est manifesté dans l’assemblée de _____________, en réponse aux prières, et pendant que vos cœurs étaient attendris par son influence, vous avez pris des engagements. Tandis que les eaux du salut inondaient vos cœurs, vous avez senti que vous deviez suivre l’exemple de Celui qui allait et venait en faisant du bien et qui, joyeusement, a donné sa vie en rançon pour sauver l’homme du péché et de la dégradation. Sous cette inspiration céleste, vous avez compris que l’égoïsme et l’esprit du monde étaient incompatibles avec un caractère chrétien, et que vous ne pouviez pas vivre pour vous-mêmes tout en étant chrétiens. Mais dès que l’influence du grand amour de Dieu et de sa miséricorde ne se fit plus sentir dans vos cœurs avec la même intensité, vous avez oublié vos promesses d’offrandes, et Dieu, en conséquence, vous a retiré sa bénédiction.
L’adversité s’abattit sur certains d’entre vous. Leurs moissons furent insignifiantes, et il leur fut impossible de tenir leurs engagements; certains durent même faire face à des circonstances très pénibles. Dans ces conditions, on ne pouvait évidemment pas s’attendre à ce qu’ils accomplissent leur vœu. Mais s’ils n’avaient pas murmuré et détourné leur cœur de leurs engagements, Dieu aurait agi en leur faveur et aurait ouvert des voies qui eussent permis à chacun de s’acquitter de ce qu’il avait promis. Ils ne surent pas attendre par la foi, en ayant confiance en Dieu qui aurait préparé un moyen leur permettant de remplir leurs engagements.
Certains avaient de l’argent à leur disposition; s’ils avaient conservé la même bonne volonté qu’ils avaient manifestée au moment où ils firent le vœu, et s’ils avaient de tout leur cœur rendu à Dieu, en dîmes et en offrandes, ce qu’il leur avait confié dans ce but, ils auraient été abondamment bénis. Mais Satan vint avec ses tentations et en incita quelques-uns à mettre en doute les mobiles et l’esprit qui avaient inspiré le serviteur de Dieu en présentant son appel pour des fonds. Certains eurent le sentiment qu’ils avaient été trompés et frustrés. En pensée, ils répudièrent leurs vœux, et à partir de ce moment, tout ce qu’ils firent fut accompli à contrecœur, et par conséquent ils ne purent recevoir de bénédictions. — Testimonies for the Church 5:281, 282.