Lorsque la sympathie se pénètre d’amour et de générosité, et qu’elle est sanctifiée par l’esprit de Jésus, elle constitue un élément capable de produire beaucoup de bien. Ceux qui pratiquent la bienfaisance non seulement font beaucoup de bien aux autres, qui en reçoivent de réelles bénédictions, mais ils en retirent eux-mêmes des avantages, car leurs cœurs s’ouvrent ainsi à l’heureuse influence de la vraie bienfaisance.
Chaque rayon de lumière projeté sur autrui se réfléchit sur nos propres cœurs. Chaque parole aimable et de sympathie adressée à ceux qui sont tristes, chaque acte accompli en faveur de ceux qui sont opprimés, et chaque don destiné à répondre aux besoins de nos semblables, avec le dessein de glorifier Dieu, procure des bénédictions au donateur. Ceux qui agissent de la sorte obéissent à une loi céleste, et reçoivent l’approbation de Dieu. Le plaisir de faire du bien à autrui apporte aux sentiments une chaleur qui tonifie les nerfs, ranime la circulation sanguine et favorise la santé mentale et physique. — Testimonies for the Church 4:56.
Une action curative
L’esprit et le corps sont unis par des rapports très étroits. Ce qui affecte l’un se répercute aussitôt sur l’autre. La condition de l’esprit est largement influencée par l’état de santé du corps. Lorsque l’esprit est libre et heureux, conscient de faire le bien et satisfait de pouvoir contribuer au bonheur d’autrui, il en résulte une joie qui agit sur le corps tout entier, favorisant la circulation du sang et tonifiant tout l’organisme. La bénédiction de Dieu exerce une action curative; et ceux qui se dépensent au service de leurs semblables éprouvent dans leur cœur et dans leur vie les bienfaits de cette grâce. — Testimonies for the Church 4:60, 61.
La double influence heureuse de la bienfaisance
La sagesse divine, dans le plan du salut, a introduit la loi de l’action et de la réaction, qui permet à l’œuvre de la bienfaisance, dans toutes ses manifestations, d’exercer une double influence. Dieu aurait pu réaliser son dessein de sauver les pécheurs sans le secours des hommes, mais il savait que l’homme ne serait pas heureux s’il ne pouvait avoir une part dans cette œuvre de rédemption. Pour que l’homme ne perdît pas les heureux résultats de la bienfaisance, notre Rédempteur forma le plan d’en faire son collaborateur. — The Review and Herald, 23 mars 1897.
Le pouvoir du monde est brisé
Le Christ est venu pour apporter aux hommes les richesses de l’éternité; nous devons les recevoir et, grâce à notre communion avec lui, nous devons les distribuer. Non seulement aux prédicateurs, mais à chaque chrétien, le Christ a dit: Le monde est enveloppé de ténèbres. Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Tout homme qui aime vraiment Dieu sera une lumière dans le monde.
Le citoyen du royaume des cieux regardera toujours vers les choses invisibles. Le pouvoir du monde sur l’esprit et sur le caractère est brisé. Il possède la présence constante de l’Hôte divin, selon la promesse: “Je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui.” Jean 14:21. Comme Hénoc, il marche avec Dieu, dans une communion constante. — The Review and Herald, 10 novembre 1910.
La vie terrestre enrichie
Aucune entreprise, aucun plan n’a de valeur ou ne peut être parfait s’il n’embrasse que les brèves années de la vie présente et ne tient aucun compte de l’éternité. Qu’on apprenne donc aux jeunes à mettre l’au-delà dans leurs calculs. Qu’on leur enseigne à choisir les principes qui demeurent et les biens qui durent, à s’amasser “un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point” (Luc 12:33), à se faire des amis “avec les richesses injustes, afin que lorsqu’elles viendront à manquer, ils les reçoivent dans les tabernacles éternels”. Luc 16:9.
C’est en agissant ainsi que l’on obtient la meilleure préparation pour la vie en ce monde, car personne ne peut s’amasser un trésor dans le ciel sans que sa vie ici-bas ne s’en trouve enrichie et ennoblie.
“La piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir.” 1 Timothée 4:8. — Education, 144.
Le cœur du donateur élargi
Les offrandes du pauvre, faites dans un esprit de renoncement en vue de soutenir la diffusion de la précieuse lumière de la vérité salvatrice, ne seront pas seulement des parfums de bonne odeur pour Dieu, et qu’il agréera comme des offrandes de consécration, mais en vertu du geste qui les présente, elles élargiront le cœur du donateur et l’uniront plus complètement au Rédempteur du monde. — The Review and Herald, 31 octobre 1878.
La promesse permanente de Dieu
Chaque fois que le peuple de Dieu, à quelque période que ce soit de l’histoire du monde, a joyeusement et volontiers appliqué ce plan de générosité dans les dons et les offrandes, il a bénéficié de la promesse selon laquelle ses travaux seraient couronnés par la prospérité, dans la mesure même de son obéissance. Lorsque les chrétiens ont ainsi reconnu les exigences de Dieu et s’y sont soumis, leurs greniers ont été abondamment remplis. — Témoignages pour l’Église 1:431.