Dans le domaine de l’évangélisation, le Seigneur appelle des ouvriers qui ont des programmes, des idées et des méthodes de travail différentes. Dans cette diversité, une unité de but doit être respectée. Souvent, par le passé, l’œuvre destinée par le Seigneur à prospérer a été freinée parce que certains ont cherché à soumettre à leur autorité les compagnons de travail qui ne suivaient pas les méthodes qu’ils estimaient être les meilleures.
Aucun modèle précis ne peut être donné pour la création d’écoles dans de nouveaux champs missionnaires. Le climat, l’environnement, les conditions propres au pays et les moyens financiers disponibles doivent être pris en compte. Ce sont les bienfaits d’une éducation approfondie qui feront du travail missionnaire une réussite et qui permettront que des âmes se convertissent à la vérité.
“C’est vous qui êtes la lumière du monde”, déclare le Christ. “Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux.” Matthieu 5:14, 16. L’œuvre de Dieu sur terre, en ces derniers jours, doit refléter la lumière que le Christ a introduite dans le monde pour dissiper les profondes ténèbres séculaires. Les hommes plongés dans un paganisme obscur doivent être touchés par des personnes qui étaient par le passé aussi ignorantes qu’eux, mais qui ont connu la vérité de la Parole de Dieu. Ces nations païennes accepteront volontiers d’apprendre à connaître Dieu.
Son œuvre sur terre est très précieuse à ses yeux. Le Christ et les anges célestes sont constamment en observation. Tandis que se rapproche le retour du Christ, les efforts missionnaires seront de plus en plus importants. Le message sur la puissance de régénération de la grâce divine sera annoncé à tous les pays sous tous les climats, jusqu’à ce que la vérité fasse le tour du monde. Ceux qui seront scellés viendront de toute nation, tribu, langue et peuple. Des habitants de tous les pays seront rassemblés devant le trône de Dieu et devant l’Agneau, proclamant: “Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le trône, et à l’Agneau.” Apocalypse 7:10. Mais avant que ce travail ne s’accomplisse, nous devons faire l’expérience, ici, dans notre pays, de l’œuvre du Saint-Esprit dans notre cœur.
Ne pas suivre les desseins du monde
Dieu m’a révélé que nous courons le risque d’introduire dans notre œuvre éducative les coutumes et modes qui prédominent dans les écoles mondaines. S’ils ne prennent garde, nos enseignants soumettront leurs étudiants à des jougs mondains plutôt qu’à celui du Christ. En ces temps où s’achève l’annonce du message, nous devons concevoir des plans qui aboutiront à la création d’écoles totalement différentes de celles que nous avons fondées.
Pour cette raison, Dieu nous demande de construire des écoles loin des villes où, en toute liberté, il nous sera possible de poursuivre l’éducation de nos jeunes, en suivant des programmes adaptés au message solennel qui nous a été confié pour le monde. On réalisera au mieux ce type d’instruction, s’il y a des sols à cultiver et un lieu où l’exercice physique pourra contribuer de façon notable à former le caractère des étudiants, les préparant à se rendre utiles dans les champs missionnaires où ils seront envoyés.
Dieu bénira ces écoles conçues selon ses desseins. Quand nous avons travaillé à mettre au point notre œuvre éducative en Australie, le Seigneur nous a révélé que cette école ne devait ressembler à aucune de celles fondées par le passé. Ce devait être une école modèle. Elle a été conçue selon les plans que Dieu nous a donnés et il l’a fait prospérer.
De nouvelles méthodes
On m’a montré que nous ne devons pas suivre les méthodes d’éducation que nous avons adoptées par le passé. Trop d’entre nous s’accrochent aux vieilles coutumes et, pour cette raison, nous avons pris beaucoup de retard dans l’annonce du message du troisième ange. Parce qu’on n’a pas compris les desseins de Dieu concernant l’éducation de nos ouvriers, les méthodes suivies dans certaines de nos écoles ont retardé l’œuvre de Dieu au lieu de la faire progresser. Les années qui se sont écoulées sans guère donner de résultat auraient pu témoigner d’une grande activité. Si la volonté divine avait été suivie par nos ouvriers sur terre comme le font les anges au ciel, on aurait achevé une grande partie de ce qui reste à faire et on récolterait des fruits magnifiques pour nos efforts missionnaires.
Apprendre à se rendre utile sur la ferme de l’école est une éducation indispensable à ceux qui seront envoyés comme missionnaires dans de nombreux pays étrangers. Si cet enseignement est donné avec la gloire de Dieu en vue, on obtiendra de grands résultats. Aucun travail ne sera plus efficace que celui effectué par ceux qui partent annoncer le message de vérité dans les champs missionnaires après avoir reçu un enseignement pratique. Les connaissances apprises en cultivant le sol et en accomplissant d’autres tâches manuelles, emportées en mission, feront d’eux une bénédiction même en territoire païen. — Special Testimonies Series B 11:27-30.
Que l’enseignant ne se sépare pas de l’œuvre de l’Église. Ceux qui dirigent des écoles d’église et autres écoles plus grandes doivent considérer qu’il leur incombe non seulement d’enseigner, mais aussi de faire bénéficier leur église locale des talents utilisés en classe. Que leurs travaux et leur influence fortifient leur église, qu’ils s’efforceront d’entraîner vers un idéal élevé.
Il y a dans nos rangs des jeunes gens et des jeunes filles qui devraient être formés à se montrer utiles et influents. Éduquons-les à la fois à se charger des tâches domestiques et à réussir dans les domaines tournés vers le service. Sous la direction du Saint-Esprit, ces jeunes seront éduqués et formés de façon à consacrer toutes leurs facultés au service de Dieu.