Le mariage est une réalité qui influencera et affectera votre vie dans ce monde que dans le monde à venir. Un chrétien sincère ne se résoudra pas à réaliser ses projets sur ce point sans être convaincu que Dieu les approuve. Il ne voudra pas opérer un choix de lui-même, mais il sentira que Dieu doit choisir pour lui. Nous ne devons pas agir à notre guise, car le Christ non plus n’a pas cherché à agir de la sorte. Je ne voudrais pas qu’on se méprenne sur mes paroles et qu’il faille épouser une personne que l’on n’aime pas. Ce serait commettre un péché. Mais nous ne devons pas permettre à l’imagination et aux émotions de nous mener à la ruine. Dieu réclame notre cœur tout entier, nos affections les plus profondes. — Foyer chrétien, 44.
Avant de s’engager dans les liens du mariage, les fiancés devraient réfléchir avec soin au genre de foyer qu’ils vont fonder et à l’influence qui s’en dégagera. Lorsqu’ils deviendront parents, un dépôt sacré leur sera confié. Le bonheur de leurs enfants en ce monde et dans l’autre dépend d’eux en grande partie. Ils déterminent, dans une large mesure, la nature physique et morale de leurs chers petits. C’est au caractère de la famille qu’est dû l’équilibre moral de la société. L’influence qu’exerce chaque foyer contribue à faire pencher la balance du côté du bien ou du mal.
Un grand soin doit être apporté par la jeunesse chrétienne dans la création des liens d’amitié et dans le choix de ses relations. Prenez garde que ce que vous considérez aujourd’hui comme de l’or pur ne devienne du vil métal. Les associations mondaines tendent à dresser des obstacles sur la voie de votre service pour Dieu, et de nombreuses âmes se perdent par suite d’unions malheureuses, matrimoniales ou commerciales, avec des personnes incapables de jamais s’élever ou s’ennoblir.
Analyser chaque sentiment et observez toute évolution dans le caractère de la personne avec laquelle vous pensez lier votre destinée. Le pas que vous êtes sur le point de franchir est l’un des plus importants de votre vie, et vous ne devez pas agir avec précipitation. Vous pouvez aimer mais cet amour ne doit pas être aveugle.
Procédez à un sérieux examen de la situation en vue de savoir si votre vie conjugale pourra être heureuse ou si elle risque d’être discordante et désastreuse. Cherchez à répondre à ces questions: Cette union m’aidera- t-elle dans mon ascension vers le ciel? Va-t-elle accroître mon amour pour Dieu? Va-t-elle augmenter mon utilité dans cette vie? Si les réponses ne sont pas négatives, allez de l’avant dans la crainte du Seigneur.
Le choix d’un conjoint pour la vie doit être tel qu’il assure le bien-être physique, mental et spirituel des parents et des enfants, afin de leur permettre d’honorer ensemble leur Créateur et d’être en bénédiction à leurs semblables. — Ibid., 44, 45.
Qualités à rechercher chez la future épouse
Le jeune homme choisira pour épouse une personne qui sache porter sa part des fardeaux de la vie, dont l’influence l’ennoblisse et l’élève, et qui le rende heureux par son amour. “Une femme intelligente est un don de l’eternel.” “Le cœur de son mari a confiance en elle...elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie...Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, et elle ne mange pas le pain de la paresse. Ses fils se lèvent, et la disent heureuse; son mari se lève, et lui donne des louanges. Plusieurs filles ont une conduite vertueuse; mais toi tu les surpasses toutes.” “Celui qui trouve une femme trouve le bonheur.” Voici quelques points qui méritent considération: la personne que vous avez l’intention d’épouser saura-t-elle procurer du bonheur au foyer? Va-t-elle se montrer économe ou va-t-elle employer non seulement tout ce qu’elle gagne éventuellement, mais aussi tout ce que vous lui donnez, à satisfaire sa vanité et son désir de paraître? Ses principes à cet égard sont-ils conformes à la raison? D’autres parts, possède-t-elle quelque bien dont elle puisse dépendre?... Je sais que dans l’esprit d’un homme fortement épris et qui ne songe qu’à se marier, ces questions sont exclues, parce que jugées comme étant sans importance. Pourtant elles demandent à être prises en considération, car elles exercent une influence certaine sur l’avenir....
En choisissant une épouse, tenez compte de son caractère. Saura-t-elle se montrer à la fois patiente et travailleuse? Ou cessera-t-elle de s’occuper éventuellement de vos parents au moment même où ceux-ci auront besoin de soutien? Cherchera-t-elle à écarter d’eux son mari pour réaliser ses projets personnels et satisfaire ses goûts propres, abandonnant ainsi un père et une mère qui, de ce fait, non seulement ne trouveront pas une belle-fille affectueuse, mais perdront un fils? — Ibid., 45, 46.
Qualités à rechercher chez le futur époux
Avant d’accorder sa main, chaque femme doit chercher à savoir si l’homme à qui elle se propose de confier sa destinée en est digne. Quel est son passé? Sa vie a-t-elle été pure? L’amour qu’il exprime est-il de nature noble ou élevée, ou uniquement inspiré par la tendresse émotionnelle? Possède-t-il des traits de caractère qui contribueront à la rendre heureuse? Pourra-t-elle trouver paix et joie dans son affection pour elle? Parviendra-t-elle à préserver son individualité, ou son jugement et sa conscience devront-ils subir le contrôle de son mari?... Pourra-t-elle donner la priorité aux exigences de son Sauveur? Le corps et l’âme, les pensées et les intentions pourront-ils être maintenus dans la pureté et la sainteté? Toutes ces considérations jouent un rôle essentiel dans la vie de la femme qui se marie.
La femme qui aspire à un mariage paisible et heureux, qui souhaite échapper, plus tard, à la souffrance et à la détresse doit, avant de donner son affection, s’informer suffisamment et se poser quelques questions: Mon prétendant a-t-il une mère? Quel est le caractère de celle-ci? Reconnaît-il qu’il a des obligations à son égard? S’inquiète-t-il de ses souhaits et de son bonheur? S’il n’a ni respect, ni égards pour sa mère, manifestera-t-il du respect, de l’attention, de la bonté et de l’amour pour sa femme? Une fois passées les premières semaines du mariage, avec les attraits de la nouveauté, continuera-t-il de m’aimer? Supportera-t-il patiemment mes erreurs, ou s’installera-t-il dans la critique, l’arrogance, l’esprit de domination? La vraie affection saura fermer les yeux sur bien d’erreurs; l’amour, lui, ne les apercevra pas. — Ibid., 46, 47.
Une jeune fille ne doit accepter pour époux qu’un jeune homme au caractère pur et viril, diligent, entreprenant et honnête, aimant et craignant Dieu.
Fuyez les hommes irrévérencieux. Gardez-vous de celui qui a un penchant pour l’oisiveté et de celui qui méprise les choses sacrées. Evitez de fréquenter celui qui emploie un langage impie, ou qui s’adonne, même modérément, aux boissons alcoolisées. N’écoutez pas les suggestions d’un homme qui n’a pas conscience de ses responsabilités devant Dieu. La pure vérité qui sanctifie l’âme vous donnera le courage de vous éloigner de la société agréable de tout homme que vous savez étranger à l’amour et à la crainte de Dieu, et ignorant les principes de vraie justice. Nous pouvons toujours supporter les infirmités et les ignorances d’un ami, mais jamais ses vices. — Ibid., 47.
L’amour est un don précieux de Jésus
L’amour est un don précieux que nous recevons du ciel. L’affection pure et simple n’est pas un sentiment; c’est un principe. Ceux qui sont guidés par un véritable amour ne sont ni aveugles, ni déraisonnables.
Il n’y a qu’un seul amour réel, authentique, dévoué et pur. C’est un objet précieux et très rare. On appelle amour ce qui n’est que passion.
Le véritable amour est un principe saint et élevé, totalement différent des attachements qu’éveille une flamme soudaine s’éteignant à la première épreuve sérieuse.
L’amour est une plante d’essence divine; elle demande à être protégée et nourrie. Des cœurs remplis d’affection, véridiques, inspirant des paroles aimables, apporteront du bonheur dans les familles et exerceront une influence ennoblissante sur tous ceux qui entreront en contact avec eux.
Tandis qu’un amour pur soumet tous ses projets à Dieu, et recherche une harmonie parfaite avec l’Esprit de Dieu, la passion se montre entêtée, irréfléchie, déraisonnable, ne souffrant aucune contrainte, idolâtrant l’objet de son choix. La grâce de Dieu se manifeste dans le comportement de celui qui est animé d’un véritable amour. Toutes les démarches qui précèdent le mariage sont marquées par la modestie, la simplicité, la sincérité, la moralité et la religion. Ceux qui se placent sous de telles influences ne se laisseront pas éloigner des réunions de prière et des services religieux par l’intérêt qu’ils ont l’un pour l’autre. Leur ferveur pour la vérité ne s’atténuera pas par négligence des occasions et des faveurs que Dieu leur accorde généreusement. L’amour qui n’est inspiré que par la sensualité est obstiné, aveugle et incontrôlable. La dignité, la vérité et toutes les facultés supérieures de l’esprit sont asservies par la passion. Trop souvent, l’homme qui se laisse ainsi enchaîner reste sourd à la voix de la raison et de la conscience; aucun argument, aucune supplication ne peut l’amener à voir la folie de sa conduite.
Le véritable amour n’a rien à voir avec une passion ardente, enflammée et impétueuse. Au contraire, il est par nature calme et profond. Il va au-delà des apparences et s’attache surtout aux qualités. Il se caractérise par la sagesse et le discernement, et son dévouement est total et constant.
L’amour affranchi des passions et des impulsions est empreint de spiritualité, et il se traduit en paroles et en actes. Un chrétien doit exprimer un amour et une tendresse pénétrés de sainteté, dépourvus de toute impatience et de tout esprit d’irritation. Les attitudes rudes et frustres doivent être atténuées par la grâce de Dieu. — Ibid., 49, 50.
La prière et l’étude de la Bible indispensables pour prendre la bonne décision
Ordonné par Dieu, le mariage est une institution sacrée où il ne faut jamais s’engager dans un esprit d’égoïsme. Ceux qui envisagent de prendre une telle décision doivent, avec sérieux et prière, apprécier son importance et rechercher le conseil divin pour savoir s’ils agissent en harmonie avec la volonté de Dieu. Les instructions données sur ce point par la Parole de Dieu doivent être prises en considération. Le ciel éprouve de la joie lorsqu’un mariage est contracté avec la détermination, chez les époux, de se conformer aux directives fournies dans les Ecritures. S’il est un sujet qui doive être considéré avec un esprit calme et un jugement exempt de toute passion, c’est bien celui du mariage. Et si jamais il est nécessaire de prendre le conseil de la Bible, c’est avant de franchir l’étape qui doit avoir pour effet d’unir deux personnes pour la vie.
Mais on estime généralement que, dans ce domaine, il faut se laisser guider par les sentiments; et, dans de trop nombreux cas, s’impose un sentimentalisme excessif qui conduit le couple à une ruine certaine. C’est ici que les jeunes ont coutume de montrer moins de discernement qu’en d’autres domaines; c’est ici qu’ils refusent d’écouter la raison. Le mariage semble exercer sur eux un pouvoir fascinant. Sur ce point, ils ne se soumettent pas à Dieu. Ils sont esclaves de leurs sens et agissent en secret, comme s’ils craignaient de voir leurs projets contrariés par quelqu’un. — Ibid., 67.
Beaucoup naviguent en direction d’un port dangereux. Ils ont besoin d’un pilote, mais ils ne veulent pas accepter l’aide, pourtant si nécessaire; ils se croient capables de mener leur propre barque et ne se rendent pas compte qu’elle va s’écraser bientôt contre un rocher dissimulé qui peut provoquer le naufrage de leur foi et de leur bonheur. ... A moins d’être des lecteurs diligents de cette Parole [la Bible], ils commettront de graves erreurs qui terniront leur bonheur et celui d’autrui, à la fois dans cette vie et dans la vie future. — Ibid., 68.
Si l’on avait l’habitude de prier deux fois par jour avant de songer au mariage, on devrait prier quatre fois par jour quand on se met à y penser. Le mariage exerce une influence, non seulement sur la vie terrestre, mais aussi sur la vie future... .
La plupart des mariages de notre époque, et surtout par la manière dont ils se font, constitue un signe des derniers jours. Hommes et femmes se montrent si obstinés, que Dieu est complètement laissé hors de la question. On met la religion de côté, comme si elle n’avait rien à dire dans cette affaire si importante et solennelle. — Ibid., 68.
Conseil de parents ayant la crainte de Dieu
Puisque tant de malheurs résultent des mariages ainsi contractés, pourquoi les jeunes ne montrent-ils pas plus de sagesse? Pourquoi persistent-ils à croire qu’ils n’ont pas besoin du conseil de personnes plus âgées et plus expérimentées? En affaires, les hommes et les femmes se montrent généralement très avisés. Avant de s’engager dans toute entreprise importante, ils se préparent à assumer leurs responsabilités. Ils consacrent du temps et de l’argent à un problème déterminé et ils l’étudient avec minutie afin de ne pas échouer dans la réalisation de leurs projets.
De quelle plus grande prudence ne devrait-on pas faire preuve lorsqu’il s’agit de contracter un mariage — qui concerne les générations futures et la vie à venir! Au lieu de cela, très souvent on se marie à la légère, comme s’il s’agissait d’une plaisanterie, sous le coup de l’impulsion et de la passion, avec aveuglement et une absence totale de discernement. La seule explication est que Satan exulte de voir la misère et la ruine s’installer dans ce monde et qu’il jette ses filets pour capturer les âmes. Il se réjouit en voyant ces personnes insensées passer à côté des vraies joies de la vie présente et perdre leur accès dans le monde à venir. Les enfants doivent-ils se fier à leurs propres désirs et inclinations, sans tenir compte de l’opinion et des conseils de leurs parents? Certains paraissent ne jamais s’inquiéter des vœux et des préférences de ces derniers, ni prendre en considération leur jugement éclairé. L’égoïsme a fermé la porte de leur cœur à l’affection filiale. L’esprit des jeunes a besoin d’être orienté dans ce domaine. Le cinquième commandement est le seul auquel soit attachée une promesse; pourtant il est pris à la légère, il est même purement et simplement ignoré dans les exigences des jeunes amoureux.
Mépriser l’amour d’une mère et refuser la sollicitude d’un père sont des péchés qui peuvent être mis au compte de beaucoup de jeunes. Une des plus grandes erreurs commises en ce domaine est que les jeunes et tous ceux qui manquent de maturité croient que leurs affections ne doivent en aucun cas être contrariées et qu’on ne doit pas intervenir dans leurs expériences sentimentales. Or, il s’agit d’un sujet qui, plus que tout autre, mérite d’être considéré sous tous les angles. Ce faisant, il est essentiel de s’entourer de l’expérience des autres et, calmement, soigneusement, d’envisager les deux aspects de la situation en présence. Or, cette question est généralement traitée à la légère par la majorité des gens. Chers jeunes amis, prenez conseil auprès de Dieu et de vos parents pieux. Et priez sur ce sujet. — Ibid., 69, 70.
Vous posez la question: “Les parents devraient-ils choisir un partenaire sans tenir compte de la mentalité et des sentiments de leur fils ou de leur fille?” Je vous retourne cette question pour vous la présenter telle qu’elle devrait être envisagée: Un fils (ou une fille) devrait-il choisir un conjoint sans rechercher d’abord le conseil de ses parents, puisqu’une telle décision aura nécessairement une influence sur le bonheur de ces derniers, dans la mesure où ils ont de l’affection pour leurs enfants? Cet enfant doit-il s’entêter à agir à sa guise, et ce, malgré les conseils, voire les supplications de ses parents? Je vous réponds délibérément: Non; même s’il ne devait jamais se marier. Le cinquième commandement interdit une telle attitude: “Honore ton père et ta mère afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne.” Ce commandement renferme une promesse que le Seigneur accomplira certainement en faveur de ceux qui lui obéissent. Par ailleurs, les parents éclairés ne choisiront jamais un partenaire pour leur enfant sans tenir compte de ses désirs. — Ibid., 71, 72.
Pères et mères devraient prendre conscience qu’il leur incombe de guider les jeunes dans leurs affections et dans le choix de leur futur conjoint. Par leurs paroles et leur exemple, et avec l’aide de la grâce de divine, ils devraient avoir à cœur de former le caractère de leurs enfants de telle sorte que, dès leurs plus tendres années, ceux-ci soient animés de sentiments purs et nobles et attirés par le bien et le vrai. Qui se ressemble s’assemble, dit le proverbe. Implantez de bonne heure dans leur âme l’amour de la vérité et de la bonté, et ils rechercheront la société de ceux qui possèdent les mêmes dispositions. — Ibid., 70, 71.
Avertissements à l’intention de ceux qui désirent contracter mariage
Les jeunes se fient beaucoup trop à leurs impulsions. Ils ne doivent pas s’engager trop facilement, ni se laisser volontiers séduire par l’apparence extérieure du prétendant. De nos jours, les fréquentations telles qu’elles se poursuivent s’accompagnent de tromperies, d’hypocrisie, et l’ennemi des âmes y tient une place nettement plus grande que le Seigneur. Le vrai bon sens est ici nécessaire, plus encore que partout ailleurs; cependant, l’expérience montre qu’en ce domaine il fait souvent défaut. — Ibid., 54, 55.
On doit se garder de l’imagination et du sentimentalisme amoureux comme de la lèpre. A notre époque, de nombreux jeunes gens et jeunes filles s’éloignent de la vertu; cet état de choses incite à agir avec beaucoup de prudence... Même s’ils sont éventuellement privés d’autres qualités souhaitables, ceux qui sont parvenus à conserver un caractère vertueux possèdent une réelle valeur morale. — Ibid., 50.
Dans le monde, chez les jeunes de notre époque, l’expérience religieuse est fortement imprégnée de ce sentimentalisme médiocre. Ma sœur, Dieu exige de vous que vous soyez transformée. Je vous supplie d’ennoblir vos affections. Mettez vos facultés mentales et physiques au service de votre Rédempteur, qui vous a rachetée. Sanctifiez vos pensées et vos sentiments afin que vos actes soient conformes à la volonté de Dieu. — Ibid., 51, 52.
Les anges de Satan sont occupés à observer ceux qui passent de longues heures, la nuit, à courtiser. Si ces derniers avaient les yeux bien ouverts, ils verraient un ange du ciel enregistrant leurs paroles et leurs actes. Les lois de la santé et de la pudeur sont transgressées. Il serait plus normal que certaines heures des heures passées à courtiser avant le mariage le soient plutôt après. Mais, en général, le mariage met fin à l’empressement manifesté durant la période des fréquentations. — Ibid., 55.
Satan sait parfaitement à qui il a affaire, et il déploie sa sagesse diabolique par toutes sortes d’artifices qui sont des pièges destinés à pousser les âmes à la ruine. Il épie chaque geste et fait de nombreuses suggestions qui, hélas! sont écoutées, alors que les conseils de la Parole de Dieu sont écartés. Le filet finement tissé et, de ce fait, plus dangereux, est habilement tendu pour prendre au piège les jeunes et, d’une façon générale, tous les imprudents. Il est fréquemment dissimulé sous une apparence lumineuse, mais ceux qui en sont les victimes se préparent à beaucoup de chagrin et de tristesse. Le résultat final se soldera par de nombreuses épaves humaines. — Ibid., 55, 56.
Conduite répréhensible
Jouer avec les cœurs est une faute grave aux yeux d’un Dieu Saint. Pourtant, certains hommes n’hésitent pas à témoigner leur intérêt à de jeunes femmes afin de gagner leur affection; puis, suivant leurs propres caprices, ils les abandonnent et oublient à la fois les paroles qu’ils ont prononcées et l’effet qu’elles ont pu produire. Bientôt, leur attention est attirée par une autre personne à laquelle ils manifestent un intérêt similaire et à qui ils font les mêmes déclarations. Un tel penchant se manifestera au cours de la vie conjugale. Le mariage ne parvient pas toujours à stabiliser un esprit volage, à rendre un irrésolu ferme et attaché à de solides principes. Ceux qui sont portés à l’instabilité nourrissent des pensées malsaines, qui vont se traduire par des actes désordonnés. Aussi est-il essentiel pour les jeunes de “ceindre les reins de leur entendement,” et de surveiller leur conduite afin d’empêcher Satan de les entraîner par ses séductions loin du sentier de la droiture. — Ibid., 56.
Un jeune homme qui aime la compagnie d’une jeune fille et qui gagne son affection sans se faire connaître à ses parents ne se comporte pas en chrétien à l’égard de la jeune fille et de ses parents. Par des rencontres et des correspondances secrètes, il parvient à exercer une grande influence sur elle, mais en agissant ainsi, il abandonne l’attitude noble et honnête qui doit caractériser tout chrétien. Pour arriver à leurs fins, de tels jeunes gens n’agissent pas franchement et ouvertement et ne se conforment pas à l’idéal recommandé par la Bible; ils se montrent déloyaux à l’égard de ceux qui les aiment et qui s’efforcent de les protéger. Les mariages contractés dans ces conditions ne sont pas en harmonie avec la Parole de Dieu. Celui qui détourne une fille de son devoir et qui perturbe ses idées sur les ordres claires et précis de Dieu concernant le respect et l’obéissance dus aux parents, ne sera pas fidèle aux obligations du mariage.
Le doigt de Dieu a inscrit sur les tables de pierre ce commandement: “Tu ne déroberas point.” Pourtant, combien souvent ne pratique-t-on pas sournoisement le vol dans le domaine des affections, et ne l’excuse- t-on pas? On entretient une fréquentation trompeuse, on échange les billets secrets, ce qui peu à peu amène la jeune fille, dépourvue d’expérience et qui ignore jusqu’où de tels procédés peuvent la conduire, à détourner ses affections de ses parents pour les reporter sur quelqu’un dont l’attitude démontre qu’il n’est pas digne de son amour. La Bible condamne toutes les manifestations de malhonnêteté, quelles qu’elles soient. — Ibid., 56, 57.
Des chrétiens d’expérience, qui se conduise honnêtement et qui, dans tous les domaines, font preuve de discernement, commettent sur ce point des erreurs lamentables. Ils font preuve d’un entêtement tel qu’aucun raisonnement ne parvient à les faire changer. Ils sont tellement éblouis par des sentiments et des impulsions de nature strictement humaine qu’ils n’ont plus le désir de sonder la Bible et d’entrer en communion étroite avec Dieu.
Dès que les barrières de la pudeur féminine sont franchies, la sensualité la plus basse cesse d’apparaître hautement répréhensible. A quels terribles effets de l’influence néfaste de la femme n’assistons-nous pas aujourd’hui! Pour s’être laissé ensorceler par des “femmes étrangères” (1 Rois 11:1-8), des milliers d’hommes sont en prison, beaucoup d’autres se suicident ou commettent des meurtres. Combien vraies sont les paroles inspirées: “Ses pieds descendent vers la mort, ses pas atteignent le séjour des morts!” Proverbes 5:5.
Des panneaux de signalisation sont placés de chaque côté du sentier de la vie pour prévenir les êtres humains de la proximité du terrain dangereux et interdit. Mais, malgré cela, des multitudes préfèrent choisir le chemin fatal, contre les impératifs de la raison, au mépris de la loi de Dieu et sans se soucier du jour de sa colère.
Ceux qui veulent préserver leur santé physique, leur vigueur intellectuelle et leur intégrité morale, doivent “fuir les passions de la jeunesse”. 2 Timothée 2:22. Les hommes empressés et déterminés dans leurs efforts pour combattre le mal qui s’affiche avec audace et impudence dans tous les milieux, sont haïs et calomniés par tous ceux qui se complaisent dans l’iniquité, mais ils seront honorés et récompensés par Dieu. — Ibid., 56-58.