Conseils à l'Église

Chapitre 21

Une vie conjugale heureuse et épanouie

Dieu désire ardemment qu’il y ait amour parfait et harmonie totale entre ceux qui contractent mariage. Face à l’univers céleste, que l’homme et la femme s’engagent à s’aimer l’un l’autre comme Dieu le leur a ordonné.... La femme doit respecter et révérer son mari, et le mari doit aimer et chérir sa femme. Au début de leur vie commune, hommes et femmes devraient renouveler leur consécration à Dieu. — Le ministère de la guérison, 99.

De quelque soin et de quelque sagesse qu’ait été entouré un mariage, peu de couples connaissent une harmonie parfaite dès les premiers jours de leur vie à deux. L’union réelle ne se produit que dans les années qui suivent. — Ibid., 100.

Lorsque les nouveaux mariés se trouvent en face de difficultés, la poésie dont l’imagination avait enveloppé le mariage disparaît. Ils apprennent à se connaître tels qu’ils sont réellement, ce qui leur avait été impossible jusqu’alors. Cette période est la plus critique de leur existence. Le bonheur et le succès de toute leur vie future dépendent de l’attitude qu’ils auront à ce moment là. S’ils découvrent l’un chez l’autre des défauts, ces cœurs que l’amour a unis apercevront aussi des qualités excellentes jusqu’alors insoupçonnées. Il faut chercher à discerner celles-ci plutôt que ceux-là. C’est souvent notre propre attitude, l’atmosphère qui émane de nous qui détermine le comportement de l’autre. Ibid.

Beaucoup considèrent l’expression de leur affection comme une faiblesse et observent une réserve qui éloigne d’eux leurs semblables. Cette manière d’agir empêche la sympathie de se manifester. Lorsqu’on réprime ses mouvements d’affection et dévouement, ils s’atrophient, et le cœur devient aride et froid. Ne laissez pas un cœur uni au vôtre en négligeant de lui témoigner de la bonté et de l’affection. — Ibid., 102.

Il faut donner de l’amour au lieu d’en exiger. Cultivez ce qu’il y a de plus noble en vous, et soyez empressés à reconnaître les qualités l’un de l’autre. Le sentiment d’être apprécié est une satisfaction et un stimulant merveilleux. La sympathie et le respect encourageant celui qui cherche à atteindre la perfection, et l’amour lui-même augmente lorsqu’il vise un idéal toujours plus noble. — Ibid., 102.

L’union de deux existences

Quand surviennent les difficultés, les soucis et les découragements, n’entretenez pas la pensée que votre union est une erreur ou un échec. Soyez déterminé à être l’un pour l’autre tout ce que vous pouvez être. Continuez à vous prodiguer les attentions des premiers jours. De toute manière, encouragez-vous mutuellement dans le combat de la vie. Appliquez-vous à augmenter le bonheur l’un de l’autre. Cultivez l’amour et l’indulgence. Le mariage sera alors le commencement du bonheur, au lieu d’en être la fin. La chaleur de l’amitié véritable, l’amour qui unit deux cœurs est un avant-goût des joies célestes. — Ibid., 100-101.

Tous devraient cultiver la patience en pratiquant la patience. En étant aimable et indulgent, on peut maintenir un amour ardent et véritable dans le cœur, et développer des qualités que le ciel peut approuver. Ibid.

Satan est toujours prêt à profiter de la moindre occasion de désaccord et, en exploitant les mauvais traits de caractères héréditaires du mari et de la femme, il cherche à semer le désaccord chez ceux qui ont lié leurs intérêts par une alliance solennelle contractée devant Dieu. Dans leurs vœux de mariage, ils ont promis d’être unis, l’épouse s’engageant à aimer son mari et à lui obéir, le mari promettant d’aimer et de chérir son épouse. Si la loi de Dieu est respectée, le démon de la querelle sera éloigné de la famille, les intérêts communs ne seront pas dissociés et l’aliénation des cœurs ne se produira pas. — Ibid., 101.

Ce moment est d’une grande importance dans la vie de ceux qui se sont présentés devant vous pour unir leurs intérêts, leurs sympathies, leur amour, leurs travaux dans le ministère du salut des âmes. Par la cérémonie du mariage, on franchit une étape importante: l’union de deux existences en une seule. ... C’est en harmonie avec la volonté de Dieu qu’un homme et une femme s’associent pour accomplir son œuvre, et la faire progresser dans l’intégrité et dans la sainteté. Ils peuvent appliquer un tel programme. — Ibid., 97.

La bénédiction divine qui va reposer sur le foyer où les deux époux vont vivre sera comme un rayon de soleil du ciel, car c’est la volonté du Seigneur que l’homme et la femme s’unissent par des liens sacrés, sous l’égide et l’autorité de Son Esprit. ...

Dieu veut que le foyer soit l’endroit le plus heureux de la terre, le vrai symbole de notre domicile céleste. En assumant au foyer les responsabilités de la vie conjugale, en unissant leurs intérêts à la personne de Jésus-Christ, en se reposant sur Sa force et sur Ses promesses, le mari et la femme peuvent connaître, dans cette union, un bonheur que les anges de Dieu peuvent approuver. — Ibid., 98.

Aplanir les difficultés

Si le mari et la femme ne soumettent pas leur cœur à Dieu, il leur sera difficile d’aplanir toutes les difficultés, même lorsqu’ils essaieront de s’acquitter loyalement et équitablement de leurs nombreux devoirs respectifs. Comment pourraient-ils parvenir à maintenir sans faille leur amour réciproque s’ils sont en désaccord sur les intérêts de leur propre vie familiale? Ils devraient arriver à une complète unité de vues pour tout ce qui concerne leur foyer, et l’épouse, si elle est vraiment chrétienne, saura associer ses intérêts à ceux de son mari, qui est son compagnon, car le mari doit être le chef de la famille. — Foyer chrétien, 112.

Vous vous complaisez dans l’erreur. Lorsque vous prenez position, vous négligez d’examiner sérieusement les problèmes, et, en maintenant à tout prix votre point de vue, vous ne songez pas à l’effet que produira votre entêtement. Vous faites allusion à vos idées dans vos prières et dans vos conversations, alors que vous savez que votre épouse ne partage pas vos conceptions. Au lieu de tenir compte des sentiments de votre épouse, et comme le ferait un homme qui se respecte, de chercher à éviter de parler des choses sur lesquelles vous différez, vous n’hésitez pas à aborder des questions où il y a divergence de vues entre vous; et vous persistez à vouloir exprimer vos opinions sans égard pour ceux qui vous entourent. Vous croyez que les autres n’ont pas le droit, sur les problèmes envisagés, d’avoir une opinion différente de la vôtre. L’arbre de la vie chrétienne ne peut produire de tels fruits. — Foyer chrétien, 113.

Mon frère, ma sœur, ouvrez la porte de votre cœur à Jésus. Invitez-le dans le temple de votre âme. Aidez-vous réciproquement à surmonter les obstacles, qui surgissent dans toute vie conjugale. Ce sera pour vous un âpre combat que de vaincre votre adversaire le diable, et si vous attendez de Dieu qu’Il vous soutienne dans cette bataille, vous devez être unis, déterminés à vaincre, en gardant vos lèvres de toute parole pernicieuse, n’hésitant pas à vous jeter à genoux et à crier: “Que l’Eternel te réprime, Satan!” Zacharie 3:2. — Ibid., 113.

Si la volonté de Dieu s’accomplit, le mari et la femme se respecteront réciproquement et manifesteront amour et confiance. Tout ce qui est de nature à troubler la paix et l’unité de la famille devrait être formellement rejeté; la bonté et l’amour devraient être cultivés sans relâche. Celui qui manifeste un esprit de tendresse, de pardon et d’amour découvrira que ce même esprit rejaillit sur lui. Dans le foyer où règne l’Esprit de Dieu, il ne peut être question d’incompatibilité de caractère. Quand le Christ, l’espérance de la gloire, grandit dans les cœurs, l’union et l’amour règnent dans le foyer. Le cœur de la femme, en qui le Christ habite, sera forcément en union étroite avec le cœur du mari où le Christ habite aussi. Ils feront ensemble tout ce qui est en leur pouvoir afin d’être admis dans les demeures que le Christ est allé préparer pour ceux qui l’aiment. — Foyer chrétien, 113-114.

Ceux qui considèrent le mariage comme l’une des institutions sacrées établies par Dieu et protégées par Son saint commandement se laisseront guider par les impératifs de la raison. — Ibid., 115.

Dans la vie conjugale, hommes et femmes se comportent parfois comme des enfants indisciplinés et pervertis. Le mari veut agir à sa guise, l’épouse de même, et personne ne veut céder. Un tel état de choses ne peut qu’aboutir au désastre. Tous deux, mari et femme, devraient être disposés à renoncer à leur façon de penser et d’agir. Le bonheur n’est pas possible lorsque chacun ne veut en faire qu’à sa tête. — Ibid., 112.

Aucune puissance terrestre ne peut vous maintenir, vous et votre mari, dans les liens de l’unité chrétienne si vous ne cultivez pas l’amour et le pardon réciproques. Votre vie conjugale devrait être empreinte d’intimité, de tendresse, de sainteté et de noblesse, vous insufflant une force spirituelle qui permettra à chacun d’être pour l’autre tout ce que la Parole de Dieu me demande. En remplissant les conditions que le Seigneur vous présente, vous ferez descendre le ciel auprès de vous et vous introduirez Dieu dans votre vie. — Foyer chrétien, 106.

Souvenez-vous, mon frère et ma sœur, que Dieu est amour, et que par Sa grâce vous pouvez vous rendre heureux mutuellement, comme vous l’avez promis lors de votre mariage. — Testimonies for the Church 7:113-114.

Par la grâce du Christ, vous obtiendrez la victoire sur vous-même et sur votre égoïsme. Si vous vivez de la vie de Christ, si vous êtes prêt au sacrifice de chaque instant, si vous témoignez constamment une sympathie toujours plus grande à ceux qui ont besoin d’être secourus, vous remporterez victoire sur victoire. Jour après jour, vous apprendrez mieux à vous dominer vous-même et à fortifier les points faibles de votre caractère. Le Seigneur Jésus sera votre lumière, votre force, votre couronne de joie, parce que votre volonté sera soumise à la sienne. — Testimonies for the Church 7:113.