Conseils à l'Église

Chapitre 27

Les finances dans le foyer

Le Seigneur veut que Son peuple soit prévoyant et consciencieux; qu’il étudie et pratique l’économie en toutes choses, et ne laisse rien se perdre. — Foyer chrétien, 369.

Vous devriez apprendre à savoir dans quelle mesure il faut économiser et jusqu’à quel point il vous faut dépenser. A moins que nous ne renoncions à nous-mêmes et ne portions notre croix, nous ne pouvons être des disciples du Christ. Il nous faut régler fidèlement nos dettes à mesure que nous les contractons, combler les déficits, rattraper les pertes et savoir exactement ce qui nous revient. Vous devriez établir le compte des moindres dépenses faites pour votre propre plaisir, noter ce que vous avez utilisé uniquement pour satisfaire et entretenir vos désirs et vos appétits pervertis. L’argent dépensé en friandises inutiles pourrait être employé pour augmenter considérablement le confort et les commodités de votre maison. Il n’est pas nécessaire de vous montrer avare; il suffit que vous soyez honnêtes avec vous-mêmes et avec vos frères. L’avarice est un mauvais usage des bontés de Dieu. La prodigalité est aussi un abus. Les menues dépenses qui vous semblent négligeables finissent par représenter de grandes sommes. — Foyer chrétien, 364, 365.

Lorsque vous êtes tentés de dépenser de l’argent en futilités, vous devriez vous rappeler le renoncement et le sacrifice que le Christ a consentis pour sauver l’homme déchu. Nos enfants devraient apprendre à renoncer à eux-mêmes et à se maîtriser. Tant de prédicateurs trouvent qu’ils ont du mal à joindre les deux bouts parce qu’ils ne savent pas refréner leurs goûts, leurs ambitions et leurs penchants. Et si tant d’hommes font faillite et s’emparent malhonnêtement de certains fonds, c’est qu’ils cherchent à satisfaire les goûts exagérés de leurs femmes et de leurs enfants. Combien les parents ne devraient-ils pas s’appliquer, par le précepte et par l’exemple, à enseigner l’économie à leurs enfants! — Ibid., 368, 369.

Il vaut mieux ne pas jouer les riches ou prétendre être plus que nous ne sommes en réalité, c’est-à-dire les disciples effacés d’un Sauveur doux et humble. Si nos voisins construisent et aménagent leurs maisons d’une manière que nous ne pourrions nous permettre d’imiter, nous n’avons pas lieu d’en être troublés. Comment Jésus doit-il considérer nos efforts égoïstes pour satisfaire nos appétits, plaire à nos invités, ou suivre nos propres penchants! Chercher à parader ou permettre à nos enfants de nous imiter en ce domaine constitue un véritable piège de Satan. — Ibid., 370.

Tout ce qui pourrait servir ne devra jamais être jeté. Ceci demande de la sagesse, de la prévoyance et une attention de chaque instant. Il m’a été montré que l’incapacité à épargner dans les petites choses, est une des raisons pour lesquelles autant de familles souffrent du manque du minimum vital. — Child Guidance, 135.

Ne devez rien à personne

Beaucoup de familles sont pauvres parce qu’elles dépensent tout leur argent dès qu’elles le reçoivent. — Ibid., 378.

L’un des pièges consiste à prélever de l’argent et à l’employer dans un but quelconque avant même qu’il ait été gagné. Ibid.

Le monde a le droit de s’attendre à une stricte intégrité de la part de ceux qui se disent chrétiens. Un homme qui ne se soucie pas de payer ce qu’il doit, risque de faire considérer notre dénomination comme indigne de confiance. — Testimonies for the Church 5:179-182.

Ceux qui prétendent à la sainteté devraient se parer de la doctrine qu’ils professent et ne pas permettre que la vérité soit outragée par leur attitude inconsidérée. “Ne devez rien à personne” (Romains 13:8), dit l’apôtre. — Testimonies for the Church 5:179-182; voir Testimonies for the Church 2:50, 53.

Ils sont nombreux, très nombreux, ceux qui n’ont pas appris à équilibrer leur budget. Ils ne parviennent pas à s’adapter aux circonstances; ils empruntent et empruntent à nouveau, au point d’être criblés de dettes, finalement, ils sont découragés et déprimés. — Foyer chrétien, 360.

Vous devez veiller à ce que personne ne dirige ses affaires de manière à s’endetter. ... Lorsque quelqu’un s’engage dans les dettes, il tombe dans les filets que Satan déploie devant les âmes. ... — Foyer chrétien, 378.

Soyez bien décidé à ne plus jamais contracter de nouvelles dettes. Pour ne pas retomber dans ce travers, renoncer plutôt à milles choses. Car ces dettes ont été la grande malédiction de votre vie. Il faut les éviter comme la peste. — Foyer chrétien, 379.

Ne pas économiser en négligeant l’essentiel

Dieu n’est pas honoré lorsque nous négligeons notre corps ou que nous lui imposons des excès, nous rendant aussi incapables de le servir. Prendre soin du corps en lui fournissant des aliments savoureux et nourrissants est un des premiers devoirs de la maîtresse de maison. Mieux vaut dépenser moins pour les vêtements et l’ameublement que d’économiser sur la nourriture. — Le ministère de la guérison, 271.

Quelques maîtresses de maison rationnent leur famille aux repas afin de pouvoir offrir à leurs visiteurs un menu dispendieux. Comme c’est peu sage! Apprenons à recevoir avec plus de simplicité, et à pourvoir avant tout aux besoins des nôtres. Une économie irréfléchie et des coutumes artificielles empêchent souvent d’exercer l’hospitalité lorsqu’elle sera nécessaire et bénie. Il faut que nos tables soient suffisamment garnies pour que le visiteur inattendu n’impose pas à la maîtresse de maison un travail supplémentaire. — Le ministère de la guérison, 271.

Économie ne veut pas dire avarice, mais signifie une prudente utilisation des moyens disponibles, car il y a une grande œuvre à accomplir.

Dieu n’exige pas de son peuple qu’il se prive de ce qui est réellement nécessaire à sa santé et à son bien-être, mais il n’approuve ni le laisser-aller, ni le gaspillage, ni les goûts de luxe. — Foyer chrétien, 363, 364.

Devoirs des parents dans l’éducation de leurs enfants

Enseignez-leur [à vos enfants] que Dieu a des droits sur tout ce qu’ils possèdent, et que rien jamais ne peut annuler ces droits. L’argent représente un moyen nécessaire. Ne le prodiguez pas en faveur de ceux qui n’en n’ont pas besoin; mais il y a toujours quelqu’un qui peut profiter de vos dons volontaires. Si vous avez des habitudes de prodigalité, débarrassez-vous-en d’un seul coup. Si vous ne faites pas, vous serez en faillite pour l’éternité. — Conseils à l’économe, 41.

L’économie est nécessaire dans la gérance de tous les départements de la cause de Dieu. De nos jours, la tendance naturelle de la jeunesse est de mépriser et de négliger cette vertu, de la confondre avec la mesquinerie et l’avarice. Mais l’économie est compatible avec les idées et les sentiments les plus larges; il ne peut y avoir de vraie générosité là où l’économie n’est pas en honneur. Nul ne devrait avoir l’impression qu’il s’abaisse en la pratiquant. Après que le Christ eut accompli un très grand miracle, Il dit: “Ramassez ce qui reste, afin que rien ne se perde.” — Testimonies for the Church 5:399, 400; voir Colporteur Ministry, 147.

Beaucoup méprisent l’économie en la confondant avec l’avarice et l’étroitesse. Mais l’économie est compatible avec la plus large libéralité. En fait, sans économie il ne peut pas y avoir de véritable libéralité. Nous devons épargner afin de pourvoir donner. — Message à la jeunesse, 318.

Dans l’étude des chiffres, il faut tout rendre pratique. Que l’enfant apprenne non seulement à résoudre des problèmes imaginaires, mais à tenir un compte précis de ses dépenses et de ses recettes. Qu’il apprenne comment se servir de l’argent. Qu’ils soient à la charge de leurs parents ou qu’ils assurent eux-mêmes leur subsistance, il faut que les étudiants sachent choisir et acheter leurs vêtements, leurs livres et tous ceux dont ils ont besoin. En notant leurs dépenses, ils comprendront mieux que par n’importe quelle méthode la valeur de l’argent et comment il faut l’employer. — Conseils à l’économe, 308; Éducation, 243, 244.

Il nous arrive de manquer de sagesse dans l’aide que nous apportons à nos enfants. Ceux qui fréquentent les institutions et y travaillent pour gagner leur écolage apprécient mieux leurs avantages que ceux qui sont pris en charge par quelqu’un d’autre, car ils savent ce qu’il leur en coûte. Nous ne devons pas nous occuper de nos enfants au point qu’ils deviennent des fardeaux dépourvus de toute initiative. — Foyer chrétien, 373.

Les parents manquent à leurs devoirs lorsqu’ils se montrent trop généreux à l’égard d’un jeune qui n’a pas encore trop essayé de gagner de l’argent en travaillant utilement, alors qu’il est assez fort physiquement pour entreprendre des études de théologie ou de médecine. — Ibid., 373.

L’habitude de s’accorder tout ce dont on a envie et le manque de savoir-faire de l’épouse peuvent grever considérablement le budget familial; cependant, la mère pense peut-être qu’elle fait de son mieux, parce qu’elle n’a jamais appris à restreindre ses besoins et ceux de ses enfants, et qu’elle n’a pas acquis l’habileté requise dans les travaux ménagers. Une famille peut ainsi avoir besoin de deux fois plus d’argent qu’une autre famille de la même importance. — Ibid., 360.

Le Seigneur a bien voulu me faire connaître les maux qu’engendrent les habitudes de prodigalité, pour que je puisse exhorter les parents à enseigner une stricte économie à leurs enfants. Apprenez-leur que l’argent dépensé à des choses superflues est détourné de son usage approprié. — Ibid., 360.

Conseils aux époux et aux épouses en matière de gestion des finances

Tous devraient apprendre à tenir leurs comptes. Certaines personnes pensent que ce n’est pas essentiel, mais elles ont tort. Il faut noter ses dépenses avec soin. — Ibid., 360.

L’argent que vous avez gagné n’a pas été utilisé d’une façon sage et rationnelle; vous auriez dû en réserver une partie pour le cas où vous verriez un malade et où votre famille se trouverait privée de votre soutien financier. Les vôtres devraient pouvoir compter sur un certain capital au cas où vous connaîtriez le dénuement. — Ibid., 382.

Vous devriez lui remettre [votre femme] chaque semaine une certaine somme d’argent et la laisser libre de l’employer à son gré. Vous ne lui avez pas donné l’occasion de développer son ingéniosité et ses goûts parce que vous n’avez pas une juste notion du rôle que l’épouse doit remplir. La vôtre possède un jugement sain et bien équilibré. — Ibid., 364.

Confiez à votre femme une partie de l’argent que vous recevez. Que cette part lui appartienne en propre et qu’elle puisse en user comme il lui plaît. Vous devriez l’autoriser à utiliser à sa guise un argent qu’elle a bien gagné. Si elle avait disposé d’une certaine somme, qu’elle aurait dépensée à son gré, sans être critiquée, son esprit aurait été soulagé d’un grand poids. — Ibid., 364.