Les chrétiens ont à leur disposition de nombreuses occasions d’être heureux, et ils peuvent dire sans se tromper quels sont les plaisirs permis et valables. Il leur est possible de jouir de distractions qui ne fausse pas l’esprit et n’avilissent pas l’âme; qui n’entraînent aucune frustration ni ne laissent derrière elles une influence néfaste détruisant le respect de soi-même ou paralysant toute efficacité. Tant qu’ils peuvent rester en communion avec Jésus et converser un esprit de prière, ils sont en parfaite sécurité. — Ibid., 498.
Tout divertissement auquel vous pouvez prendre part, et pour lequel vous pouvez, en toute conscience, solliciter l’approbation divine, ne présente aucun danger. Mais toute distraction qui vous rend incapable de prier dans le secret, de vous consacrer à l’adoration ou de participer à une réunion de prière, est dangereuse. — Ibid., 498.
Nous appartenons à cette catégorie de personnes qui croient que leur privilège est de glorifier Dieu chaque jour de leur vie et qu’elles ne sont pas dans ce monde uniquement pour s’amuser et pour se faire plaisir. Nous sommes ici-bas pour rendre service à l’humanité et exercer une influence bienfaisante sur la société; si nous permettons à notre esprit de s’aventurer sur le même terrain que celui des gens qui n’aspirent qu’à s’étourdir dans la vanité et les plaisirs, de quelle utilité serons-nous pour nos contemporains? Quelle bénédiction pourrons-nous apporter à ceux qui nous entourent? Nous ne saurions impunément nous complaire dans des amusements qui nous disqualifieront pour l’accomplissement fidèle de nos devoirs quotidiens. — Ibid., 498.
Beaucoup de choses sont bonnes en elles-mêmes, mais perverties par Satan, elles deviennent un piège pour ceux qui n’y prennent point garde. — Ibid., 499.
Comme dans tous les autres domaines, il faut beaucoup de modération dans les distractions, et l’on devrait en examiner avec soin la nature. Tous les jeunes devraient se demander: Quelle influence ces divertissements auront-ils sur ma santé physique, mentale et spirituelle? Mon esprit en sera-t-il captivé au point d’oublier Dieu? Ne risquerai-je pas de perdre de vue la gloire divine? — Ibid., 497.
S’ils se proposent d’employer leurs forces physiques et mentales pour la gloire de Dieu, les chrétiens ont le droit et le devoir de stimuler leur esprit et de fortifier leur corps par de saines récréations. Nos distractions ne devraient pas dégénérer en scènes de gaieté folle, qui tournent finalement à la bêtise. Nous pouvons les concevoir d’une manière telle qu’elles élèvent ceux qui y prennent part, leur fassent du bien, et qu’elles nous qualifient tous pour un meilleur accomplissement des devoirs qui nous incombent en tant que chrétiens. — Ibid., 479.
Le temps passé en exercices physiques n’est pas perdu. ... Il est indispensable de faire travailler chacun de nos organes et de développer chacune de nos facultés si l’on veut fournir un meilleur travail. Si le cerveau est constamment mis à contribution tandis que les autres fonctions restent inactives, il en résulte une perte de force physique et mentale. L’organisme est privé de tonus, l’esprit perd de sa vigueur, il en résulte une agressivité morbide. — Ibid., 480.
Ceux qui poursuivent des études devraient pouvoir se détendre. L’esprit ne doit pas rester constamment fixé sur un sujet bien précis, sinon le délicat mécanisme mental s’en trouvera affecté. Le corps, tout comme l’esprit, doit prendre de l’exercice. — Ibid., 480.
Divertissements utiles et profitables à la fois aux riches et aux pauvres
On ne peut demander aux jeunes d’être aussi graves et réfléchis que les personnes d’âge mur, à l’enfant d’être aussi sérieux que son grand père. Tout en condamnant comme il se doit les divertissements dangereux, que les parents, les maîtres et les éducateurs assurent aux enfants de saines distractions, qui n’altéreront ni ne corrompront en rien leur moralité. N’imposez pas aux jeunes des règles trop rigides et des restrictions qui leur donnent l’impression d’être opprimés et l’envie de tout briser, au point de perdre la tête et de se précipiter dans les sentiers de la destruction. Sachez tenir les rênes avec fermeté, mais avec bonté et modération; guidez et orientez leurs idées et leurs projets avec tant de gentillesse, de sagesse et d’amour qu’ils comprendront que vous n’avez en vue que leur plus grand bien. — Foyer chrétien, 483; Counsels to Parents, Teachers, and Students, 335.
Il y a des manières de se distraire qui sont grandement profitables à la fois pour le corps et pour l’esprit. Un esprit éclairé et plein de discernement trouvera de nombreux moyens de se divertir et de se délasser, de façon à la fois saine et instructive. La recréation au grand air, la contemplation des œuvres de Dieu dans la nature sont du plus haut intérêt. — Foyer chrétien, 481, 482; Testimonies for the Church 4:653.
Il n’y a pas de recréation qui soit plus profitable aux enfants et à la jeunesse et qui soit pour eux une plus grande bénédiction que celle qui leur apprend à venir en aide à leurs semblables. Les jeunes, naturellement enthousiastes et impressionnables, sont prompts à accepter les suggestions. — Éducation, 217.
Dieu a prévu pour chacun des distractions dont riches et pauvres peuvent profiter: le plaisir que l’on éprouve à cultiver des pensées pures, à agir avec désintéressement, à prononcer des paroles de sympathie et à témoigner de la bonté autour de soi. Ceux qui se dévouent à un tel service diffusent la lumière du Christ, qui illumine des vies assombries par la tristesse. — Foyer chrétien, 495.
Il y a une foule de choses nécessaires et utiles à faire dans notre monde, qui rendraient presque superflus les divertissements que l’on s’accorde. L’organisme tout entier acquerra force et vigueur s’il est utilisé dans un but bien précis: faire le bien, réfléchir profondément et former des plans qui permettront de développer les facultés mentales et les énergies physiques; ainsi, les talents reçus de Dieu pourront être exercés pour sa gloire. — Foyer chrétien, 493-494.
Je ne condamne pas le simple exercice qui consiste à jouer au ballon; mais si simple soit-il, on risque d’en abuser. Je me méfie toujours du résultat presque inévitable de ces jeux. Ils exigent l’utilisation de fonds qui pourraient être employés à porter la lumière de la vérité aux âmes qui périssent loin du Christ. Les distractions que l’on s’offre et l’argent que l’on gaspille pour satisfaire son propre plaisir conduisent peu à peu à la vanité, et l’habitude de s’y livrer crée un amour et une passion pour ces choses qui ne sont pas propices au perfectionnement d’un caractère chrétien. — Foyer chrétien, 485.
Rapports et habitudes convenables
De jeunes personnes qui brusquement sont introduites dans une nouvelle société, peuvent établir des relations qui seront un bienfait ou une malédiction. On peut s’édifier, se fortifier, se faire du bien mutuellement, modifier avantageusement sa conduite et ses dispositions, augmenter ses connaissances; mais on peut aussi, en s’abandonnant à la négligence et à l’infidélité, n’exercer qu’une influence démoralisante. — Message à la jeunesse, 451.
Jésus sera l’aide de tous ceux qui se confient en Lui. Etre en communion avec le Christ, c’est disposer du bonheur. C’est suivre les sentiers tracés par le Sauveur, crucifier la chair avec ses affections et ses convoitises, par amour pour Lui. Quand on a fondé son espoir sur le Christ, les tempêtes de la vie sont impuissantes à renverser notre édifice. — Message à la jeunesse, 413.
Vous pouvez décider, jeunes hommes et jeunes filles, de devenir des personnes dignes de confiance, intègres, et merveilleusement utiles. Vous devez vous tenir prêts et prendre l’inébranlable résolution de demeurer ferme pour la justice, en toutes circonstances. Nous ne pouvons aller au ciel avec nos mauvaises habitudes; et, si nous n’arrivons pas à les vaincre ici-bas, elles nous empêcheront de vivre dans la cité de justice. Les mauvaises habitudes livrent une résistance sans faille lorsqu’elles sont combattues. Mais si la bataille est menée avec énergie et persévérance, elles peuvent être vaincues. Pour former de bonnes habitudes, nous devons rechercher la compagnie de personnes ayant une saine influence morale et religieuse. — Testimonies for the Church 4:655.
Si l’on pouvait convaincre les jeunes de ne fréquenter que ceux qui ont des mœurs pures et une conduite pleine de prévenance et d’amabilité, ils ne pourraient qu’y gagner. S’ils choisissaient des amis qui craignent Dieu, l’influence qu’ils subiraient les pousserait à rechercher la vérité, la sainteté et à accomplir leur devoir. Une vie chrétienne authentique est une force pour le bien. En revanche ceux qui se lient d’amitié avec des hommes et des femmes d’une moralité équivoque et qui ont de mauvaises habitudes suivront bientôt la même voie. Les penchants du cœur naturel tendent à l’avilir. Celui qui sympathise avec une personne sceptique deviendra bientôt sceptique; celui qui fraye avec une personne immorale deviendra certainement immoral. Marcher selon le conseil des méchants, c’est faire le premier pas sur la voie des pécheurs et s’asseoir en compagnie des moqueurs. — Foyer chrétien, 456.
Que tous ceux qui voudraient acquérir les éléments d’un bon caractère ne se lient qu’à des personnes sérieuses, réfléchies et pieuses. Ceux qui désirent travailler pour l’éternité, et qui en ont évalué le prix, doivent choisir de bons matériaux. S’ils emploient des poutres vermoulues, s’ils se contentent de caractères défectueux, leur construction est vouée à la ruine. Que tous prennent garde à la manière dont ils bâtissent. La tempête des tentations fondra sur l’édifice et s’il n’est pas solidement construit, il ne supportera pas l’épreuve. — Foyer chrétien, 450.
Une bonne réputation est plus précieuse que l’or. Les jeunes sont enclins à fréquenter ceux qui leur sont inférieurs au point de vue intellectuel et moral. Quel bonheur réel un jeune homme peut-il attendre de la fréquentation d’amis dont les pensées, les sentiments et la conduite sont très médiocres? Il est des gens aux goûts et aux habitudes dépravés, et tous ceux qui les fréquenteront finiront par suivre leur exemple. — Foyer chrétien, 448.
Vous pouvez ne pas voir un véritable danger dans le premier pas vers la légèreté et la recherche du plaisir, et penser que lorsque vous désirerez changer de route, il vous sera aussi facile de faire le bien qu’avant de vous être engagé sur la voie du mal. Mais c’est une erreur. En choisissant de mauvaises compagnies, beaucoup ont été conduits peu à peu du sentier de la vertu à celui de la désobéissance et de la débauche; et pourtant, ils avaient bien cru autrefois qu’il leur serait impossible d’y glisser. — Foyer chrétien, 503.
Ne pensez pas que Dieu veuille nous voir renoncer à tout ce qui peut nous rendre heureux ici-bas. Tout ce qu’il nous demande, c’est d’abandonner ce qui s’oppose à notre bien et à notre bonheur. — Foyer chrétien, 487.
Détente et divertissement personnels
Les jeunes gens devraient se souvenir qu’ils sont responsables de tous les privilèges qui leur sont accordés, de la façon dont ils emploient leur temps, et du bon usage qu’ils font de leurs talents. Sans doute posent-ils la question: “Ne pouvons-nous pas nous distraire, nous amuser? Devons-nous travailler, travailler, et encore travailler sans relâche?” — Ibid., 492.
Une détente succédant à une activité physique qui a mis durement à contribution les forces des jeunes peut s’avérer tout à fait nécessaire pendant un certains temps. Cela leur permet ensuite de reprendre la tâche et de fournir des efforts dont les résultats seront améliorés. Mais un repos complet n’est pas indispensable, et il ne produira pas toujours les meilleurs effets sur le plan physique. Même s’ils sont fatigués par un travail bien précis, les jeunes ne doivent pas gaspiller des moments précieux. Ils peuvent au contraire chercher à faire quelque chose de moins épuisant, mais qui apporte une aide efficace à leur mère et à leurs sœurs. Ils allègeront la tâche de celle-ci en effectuant les besognes les plus pénibles; et du même coup ils éprouveront la satisfaction du devoir accompli qui leur procurera une vraie joie. Ils n’auront pas perdu leurs temps inutilement ou égoïstement. Ils l’emploieront à bon escient et, tout en se distrayant par un changement d’activité, ils sauront racheter le temps en se rendant utiles, si bien que tous leurs instants seront profitables à quelqu’un. — Ibid., 492-493.
Beaucoup prétendent qu’il faut s’accorder quelque divertissement personnel si l’on veut préserver sa santé. Il est vrai que le changement est nécessaire au développement du corps; il lui redonne, comme à l’esprit, vivacité et vigueur; mais on n’atteint pas ce but en se complaisant dans des plaisirs insensés au détriment des devoirs quotidiens que les jeunes ont à remplir. Ibid.
Parmi les sources de plaisir les plus dangereuses se trouve le théâtre. Au lieu d’être à l’école de la moralité et de la vertu, comme on le prétend si souvent, il est le foyer même de l’immoralité. Les spectacles qu’on y donne renforcent les habitudes vicieuses et la tendance au péché. Des chansons vulgaires, des gestes, des expressions, des attitudes obscènes dépravent l’imagination et détruisent la moralité. Tous les jeunes qui ont l’habitude d’assister à de telles exhibitions auront des mœurs corrompues. Il n’y a pas d’influence plus puissante pour empoisonner l’imagination, détruire les aspirations religieuses et émousser le goût des plaisirs tranquilles et des sobres réalités de la vie, que celle des représentations théâtrales. Le désir de voir ces scènes augmente chaque fois qu’on le satisfait, comme le désir de boissons enivrantes s’accroît à mesure qu’on en fait usage. La seule sauvegarde consiste à fuir le théâtre, le cirque et tous les autres lieux où l’on s’amuse d’une façon douteuse. — Ibid., 500-501.
La danse de David n’est pas une référence. On a cité cet exemple pour justifier la coutume moderne, si populaire, de la danse, mais ce n’est pas un argument valable. L’acte du roi David n’a pas le moindre rapport avec les danses nocturnes de notre époque, divertissement où l’on sacrifie au plaisir sa santé et sa moralité. Les habitués du bal et des salles de danse ne songent pas à adorer Dieu. La prière et les cantiques y seraient déplacés. Ce fait à lui seul prouve le contraste entre ces deux genres de danses. Les chrétiens ne peuvent participer à des amusements qui ont pour tendance de diminuer leur amour des choses saintes et leur joie dans le service de Dieu. La musique et les danses offertes à Dieu en tribut de louanges à l’occasion du transfert de l’arche, n’avaient aucune ressemblance avec la dissipation qui caractérise la danse moderne. D’un côté, on s’attachait à glorifier Dieu; de l’autre, on adopte une invention de Satan ayant pour but de porter les hommes à oublier le Seigneur et à le déshonorer. — Ibid., 501-502.
Les jeunes se comportent généralement comme si les heures précieuses du temps de grâce qui se prolonge étaient une immense fête et comme s’ils ne vivaient ici-bas que pour s’amuser, pour se complaire dans un flot continuel d’émotions. Satan a déployé des efforts particuliers pour les amener à éprouver de la joie dans les divertissements mondains et à se justifier eux-mêmes en essayant de prouver que ces amusements sont sans danger, innocents et même bon pour la santé. — Ibid., 506-507.
Beaucoup participent avec empressement aux divertissements profanes et dépravés que la Parole de Dieu interdit. Ils se séparent ainsi de Dieu et se rangent parmi ceux qu’il est convenu d’appeler les bons vivants. Les péchés qui ont amené la destruction des antédiluviens et des villes de la plaine existent encore aujourd’hui, non seulement dans les régions païennes ou parmi ceux qui ont la réputation d’être chrétiens, mais chez certains de ceux qui déclarent attendre le retour du Fils de l’homme. Si Dieu nous faisait voir les péchés tels qu’ils apparaissent à Ses yeux, nous en serions remplis de honte et de crainte. — Ibid., 506.
Le goût des sensations fortes et des spectacles agréables est une tentation et un piège pour les enfants de Dieu et spécialement pour les jeunes. Satan invente constamment des séductions destinées à empêcher les gens de se préparer sérieusement en vue des événements tout proches. Par l’intermédiaire des gens du monde, il entretient une excitation incessante qui conduit ceux qui n’y prennent pas garde à participer aux plaisirs mondains. Certains spectacles, certaines rencontres et une foule de distractions sont prévues pour inciter à aimer le monde; et lorsqu’on se lie avec lui, la foi s’affaiblit. — Ibid., 506.
Dieu ne considère pas le jouisseur comme étant Son disciple. Seuls ceux qui pratiquent le renoncement et qui mène une vie sobre, humble et pieuse sont les véritables disciples de Jésus. En tant que tels, ils ne peuvent se complaire dans les conversations vaines et frivoles de ceux qui aiment le monde. — Ibid., 508.
Si vous appartenez réellement au christ, vous aurez des occasions de Lui rendre témoignage. Lorsqu’on vous invitera à prendre part à quelque divertissement, vous aurez alors la possibilité de parler de votre Seigneur. Si vous êtes loyal envers le Christ, vous ne chercherez pas à invoquer des excuses pour ne pas venir; vous déclarerez franchement et en toute modestie que vous êtes un enfant de Dieu et que vos principes ne vous permettent pas de fréquenter, ne serait-ce qu’une fois, des endroits où vous ne pourriez implorer la présence de votre Seigneur. — Ibid., 503.
Il doit exister un contraste bien marqué entre les assemblées réunissant des disciples du Sauveur désireux de se distraire dans un esprit chrétien et les réunions mondaines qui ont pour principal objet le plaisir. Au lieu de prier et de parler du Christ et de ce qui est sacré, les gens du monde rient stupidement et parlent de futilités. Leur but est de prendre du bon temps. Leurs amusements ne sont que sottise et vanité. — Ibid., 497.