Conseils à l'Église

Chapitre 33

Les critiques et leurs effets

Les chrétiens doivent prendre garde à leurs paroles. Qu’ils ne prêtent jamais l’oreille aux rapports défavorables de l’un de leurs amis faits à un autre, surtout si ceux-ci ne sont pas en bons termes. C’est une chose cruelle que de faire des insinuations malveillantes, comme si l’on était très au courant des choses qui concernent autrui ou qu’on sache ce que d’autres ignorent. De telles insinuations mènent loin, et créent une impression défavorable. Il vaudrait mieux relater franchement les faits sans les exagérer. Que n’a pas souffert l’Eglise du Christ par un tel état de choses! Les inconséquences de ses membres l’ont terriblement affaiblie. La confiance a été trahie par les fidèles d’une même église, et pourtant les coupables n’avaient nullement l’intention de faire du mal. Le manque de sagesse dans le choix des sujets de conversation a fait un mal considérable. — Testimonies for the Church 2:186-187; voir Testimonies for the Church 1:566.

On ne devrait s’entretenir que de choses divines, spirituelles. Malheureusement, il en est tout autrement. Si l’amitié entre chrétiens consistait surtout à enrichir son esprit et son cœur, on n’aurait jamais rien à regretter, et on se souviendrait avec joie des propos échangés. Mais si des heures sont gaspillées en paroles vaines, si un temps précieux est passé à disséquer les vies et les caractères de ses semblables, l’amitié aura été une source de maux, et l’influence exercée, une odeur de mort. — Testimonies for the Church 2:186-187.

Une attitude charitable envers tous

Lorsque nous prêtons une oreille complaisante à un reproche fait contre un frère, nous nous y associons. A la question: “O Éternel! Qui séjournera dans ta tente? Qui demeurera sur Ta montagne sainte?” Le psalmiste répond: “Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice, et qui dit la vérité selon son cœur, il ne calomnie point avec sa langue, il ne fait point de mal à son semblable, et il ne jette point l’opprobre sur son prochain.” Psaumes 15:1-3. — Testimonies for the Church 2:18-20; Testimonies for the Church 5:94-98.

Que de cancans n’éviterions-nous pas si nous pensions que ceux qui rapportent les fautes des autres, publieront tout aussi aisément les nôtres à la première occasion. Nous devrions nous efforcer de dire du bien de tous nos semblables, particulièrement de nos frères en la foi, tant que nous ne sommes pas contraints par les faits à penser différemment. Nous ne devrions pas facilement ajouter foi à de méchants racontars, qui sont souvent le produit de l’envie, de l’incompréhension, de l’exagération ou d’une connaissance incomplète de ce qui s’est passé. Dès qu’on les tolère, la jalousie et la suspicion se répandent comme de la mauvaise graine. Si un frère s’égare, c’est précisément le moment de montrer que vous vous intéressez à lui. Allez vers ce frère avec bonté, priez pour lui et avec lui, vous souvenant du prix infini que le Christ a payé pour son salut. De cette façon, vous pouvez sauver une âme de la mort et couvrir une multitude de péchés. Jacques 5:20. — Ibid.

Un regard, une parole, une simple intonation de la voix peuvent être lourds de conséquences fâcheuses et s’enfoncer dans le cœur comme une flèche empoisonnée faisant un mal incurable. Ainsi, un doute, un reproche peuvent être lancés sur une personne dont Dieu aurait pu se servir pour accomplir une bonne œuvre, diminuant de la sorte son influence et ruinant son utilité. Chez certaines espèces d’animaux, si l’un d’eux tombe, blessé, à l’instant même ses compagnons se précipitent sur lui pour le mettre en pièces. De même, il y a des hommes et des femmes, se disant chrétiens, qui se laissent aller à de telles cruautés, faisant preuve d’un zèle pharisaïque pour jeter la pierre à des gens moins coupables qu’eux. D’autres s’efforcent de faire remarquer les fautes et les défaillances de leurs semblables pour mieux détourner l’attention de leurs propres faiblesses ou pour montrer leur zèle à l’égard de Dieu et de Son Eglise. — Testimonies for the Church 5:94-98; voir Testimonies for the Church 2:18-21.

Le temps passé à critiquer les intentions et les actes des serviteurs de Christ serait bien mieux employé à la prière. Si ceux qui accusent les autres connaissaient la vérité touchant les frères qu’ils critiquent, ils auraient souvent une opinion bien différente. Au lieu de censurer et de condamner, il vaudrait beaucoup mieux que chacun dise: “Je dois travailler à mon propre salut; si je collabore avec celui qui désire sauver mon âme, je veillerai avec soin sur moi-même, j’ôterai de ma vie tout ce qui est mal, afin de devenir une nouvelle créature et de vaincre toutes mes erreurs. Donc, au lieu d’affaiblir ceux qui luttent contre le péché, je les affermirai par des paroles encourageantes.” — Testimonies for the Church 3:269-270; voir Testimonies for the Church 8:83-84.

L’homme envieux ne voit aucun mérite en l’autre

Nous ne devons pas permettre à nos perplexités et à nos désappointements de consumer notre âme et de nous rendre chagrins et impatients. Qu’il n’y ait entre nous ni antipathie, ni mauvaises pensées, ni paroles désobligeantes, ni crainte d’offenser Dieu. Mon frère, si vous ouvrez votre cœur à l’envie et aux soupçons, le Saint-Esprit ne pourra habiter en vous. Recherchez la plénitude qui est dans le Christ. Travaillez dans ce sens. Que chacune de vos pensées, de vos paroles, de vos actions le révèle. Il vous faut recevoir chaque jour le baptême de l’amour, celui que reçurent les apôtres et qui les amena à avoir une même pensée. Cet amour apportera la santé du corps, de l’esprit et de l’âme. Entourez-vous d’une atmosphère qui fortifiera votre vie spirituelle. Cultivez la foi, l’espérance, le courage et l’amour. Que la paix de Dieu règne dans votre cœur. — Testimonies for the Church 1:566-7; voir Testimonies for the Church 8:191.

L’envie n’est pas simplement un défaut de caractère, mais une véritable maladie qui désorganise toutes les facultés. Elle a commencé avec Satan qui voulait être le premier dans le ciel. Ne pouvant obtenir la toute-puissance et la gloire qu’il recherchait, il entra en révolte contre le gouvernement divin. Il envia nos premiers parents et les incita à pécher, causant ainsi leur perte et celle de toute la race humaine. — Testimonies for the Church 2:18-21; voir Testimonies for the Church 5:94-98.

L’envieux ferme les yeux sur les qualités de ses semblables et la noblesse de leurs actes. Il est toujours prêt à dénaturer même les choses les plus excellentes. Souvent, on voit des hommes confesser et abandonner d’autres fautes, mais il n’ya guère à espérer d’un envieux. Puisque envier quelqu’un c’est admettre qu’il est supérieur aux autres, l’orgueil ne permettra pas qu’on fasse des concessions. Essayez de convaincre un envieux de son péché, il s’aigrira davantage encore contre l’objet de son ressentiment et il se montrera irréductible. Ibid.

L’envieux répand son poison partout où il passe, séparant les amis, excitant les haines et la révolte contre Dieu et contre les hommes. Il veut qu’on le croie meilleur et plus grand qu’il n’est, non en déployant des efforts héroïques et désintéressés pour atteindre à la perfection, mais en restant impassible là où il se trouve et en diminuant le mérite dû aux efforts des autres. — Ibid., 19.

La langue qui se complaît dans le mal, la langue bavarde qui dit: “Raconte pour que je le répète,” est appelée par l’apôtre Jacques un feu infernal, répandant ses flammes de tous côtés. Qu’importe au colporteur de commérages s’il diffame l’innocent! Il n’en interrompra pas pour cela sa méchante besogne, même s’il détruit ainsi l’espoir et le courage chez ceux qui ploient déjà sous leurs fardeaux. Son seul souci est de satisfaire son penchant à la médisance et à la diffamation. Il y a même des chrétiens de profession qui ferment les yeux sur tout ce qui est pur, honnête, noble et aimable, retenant soigneusement tout ce qu’ils voient de mal et de répréhensible pour le crier à tous les vents... — Ibid., 19.

Jalousie et critique

Je suis peinée de dire qu’il y a parmi les membres de l’Eglise des langues indisciplinées. Il y a des langues menteuses qui se repaissent du mal. Il y a des langues sournoises qui chuchotent. Il y a du bavardage, des indiscrétions impertinentes et du persiflage adroit. Parmi les amateurs de cancans, certains sont poussés par la curiosité, d’autres par la jalousie, et beaucoup par la haine à l’égard de ceux par qui Dieu a parlé pour les reprendre. Tous ces éléments de discorde sont à l’œuvre. Certains cachent leurs sentiments réels, tandis que d’autres s’empressent de publier ce qu’ils savent — ou soupçonnent — de mal.

J’ai vu que même l’esprit du parjure, qui change le vrai en faux, le bien en mal et l’innocence en crime, est maintenant à l’œuvre. Satan se réjouit de la condition de ceux qui prétendent être le peuple de Dieu. Alors que beaucoup négligent leurs propres âmes, ils attendent impatiemment une occasion de critiquer et de condamner les autres. Tous les hommes ont des défauts de caractère, et il n’est pas difficile de trouver en eux quelque chose que la jalousie puisse interpréter à leur désavantage. “ Maintenant disent ceux qui se sont érigés en juges à leur égard, nous avons des faits. Nous allons lancer sur ces hommes une accusation dont ils ne pourront se justifier.” Ils attendent une occasion favorable, puis étalent leur fatras de commérages. — Testimonies for the Church 2:21-26; voir Testimonies for the Church 5:94-98.

Dans leurs efforts pour marquer un point, ceux qui ont naturellement une forte imagination risquent de se tromper et de tromper les autres. Ils collectionnent des expressions imprudentes sans penser qu’on peut avoir dit ces choses à la hâte et que, par conséquent, elles ne reflètent pas les sentiments réels de celui qui a parlé. Mais ces remarques non préméditées, souvent de si peu d’importance qu’elles peuvent passer inaperçues, on les regarde à travers la loupe de Satan, on les médite et on les répète jusqu’à ce que des taupinières deviennent des montagnes. ... — Testimonies for the Church 2:22.

Est-ce la charité chrétienne que de ramasser toutes les vagues rumeurs, d’aller déterrer tout ce qui jettera la suspicion sur quelqu’un et de prendre plaisir à s’en servir pour lui faire du tort? Satan exulte quand il peut diffamer ou blesser un disciple du Christ. Il est “l’accusateur des frères.” Les chrétiens le seconderont-ils dans son travail? Ibid.

Dieu dont l’œil voit tout, note les défauts de tous et la passion dominante de chacun; cependant, il supporte nos fautes et prend pitié de notre faiblesse. Il demande à Son peuple de cultiver le même esprit de tendresse et de patience. De véritables chrétiens ne prendront pas plaisir à exposer les fautes et les manquements des autres. Ils se détourneront de la laideur et de la bassesse pour fixer leur esprit sur ce qui est beau et attrayant. Pour le chrétien, chaque acte de critique, chaque parole de censure ou de condamnation est pénible. — Testimonies for the Church 5:94-98.

Le fruit de la critique

La médisance et les racontars sont des spécialités de Satan pour semer la discorde, séparer les amis et détruire la foi de beaucoup dans le bien-fondé de nos principes. Les frères et sœurs sont trop disposés à parler des fautes et des erreurs qui peuvent exister chez les autres, et spécialement chez ceux qui sont chargés d’adresser des messages de reproches et d’avertissements de la part du Seigneur.

Les enfants de ces censeurs impénitents ouvrent toutes grandes leurs oreilles et se délectent du poison dispensé par les mécontents. Les parents ferment ainsi aveuglément les avenues par lesquelles le cœur de leurs enfants pourrait être atteint. Que de familles assaisonnent leur repas quotidiens de doute et de critique. Ils dissèquent le caractère de leurs amis, et servent cela comme un dessert délicieux. Un bon morceau de médisance fait le tour de la table afin d’être dégusté, non seulement par les adultes, mais aussi par les enfants. Tout cela déshonore Dieu. Jésus a dit: “Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites.” Matthieu 25:40. C’est ainsi que le Christ est méprisé par ceux qui critiquent ses serviteurs. — Testimonies for the Church 4:193-194; Testimonies for the Church 1:562-567.

On a manqué de respect envers les serviteurs que Dieu s’est choisi, et, en quelque cas, ils ont été l’objet d’un mépris absolu de la part de certaines personnes dont le devoir aurait été de les encourager. Les enfants n’ont pas manqué d’écouter les remarques désobligeantes de leurs parents au sujet des reproches et des avertissements solennels des serviteurs de Dieu; ils ont compris les moqueries et les critiques qu’ils ont entendues, et ils ont été amenés à mettre sur le même niveau les choses éternelles et les affaires temporelles. A quelle mauvaise besogne se livrent les parents en semant l’incrédulité dans le cœur de leurs enfants, et ceci même dès leurs jeunes années! Ils les amènent ainsi à être irrévérencieux et à se rebeller contre toute répréhension d’en haut. Ibid.

Où un tel mal existe, il ne peut y avoir que déclin spirituel. Ces pères et ces mères, aveuglés par l’ennemi, s’étonnent que leurs enfants aient des tendances à l’incrédulité et doutent des vérités de la Parole de Dieu. Ils se demandent pourquoi ils sont si réfractaires aux influences religieuses. Si ces parents étaient spirituels, ils se rendraient compte immédiatement que cet état de choses déplorable est le résultat de l’atmosphère qui règne dans leur propre foyer. C’est là qu’est la source de leur jalousie et de leur manque de confiance. C’est ainsi que dans des familles soit disant chrétiennes l’incrédulité se glisse dans le cœur des jeunes. — Testimonies for the Church 4:193-194; Testimonies for the Church 1:562-567.

Ils sont nombreux ceux qui trouvent un plaisir tout particulier à parler des fautes, réelles ou imaginaires, des frères qui portent de lourdes responsabilités dans l’œuvre. Ils perdent de vue le bien accompli, les heureux résultats de durs travaux et l’attachement sans défaillance à la cause, pour s’arrêter à quelques prétendues erreurs ou aux conséquences qu’ont eues certaines décisions. Ils s’imaginent qu’eux-mêmes auraient fait beaucoup mieux. En réalité, s’ils avaient été chargés de ce travail, ou ils auraient refusé de s’en occuper, ou auraient fait plus de mal que ceux qu’ils critiquent. — Testimonies for the Church 4:193-194; Testimonies for the Church 1:562-567.

Mais ces incorrigibles bavards se cramponnent aux traits les plus désagréables de l’œuvre accomplie, comme le lichen s’attache aux rochers. Ces personnes sont spirituellement diminués parce qu’elles s’occupent continuellement des fautes des autres. Elles sont moralement incapables de discerner les bonnes et les nobles actions, les efforts désintéressés, le véritable héroïsme, le sacrifice. Elles n’acquièrent pas plus de noblesse et d’élévation d’esprit; elles ne deviennent pas plus généreuses; leurs idées et leurs plans restent étriqués. Elles ne cultivent pas la charité qui doit caractériser la vie du chrétien. Chaque jour, elles descendent un peu plus la pente et leurs conceptions se rétrécissent. La petitesse est leur élément, et l’atmosphère qui les entoure chasse la paix et le bonheur. Ibid.

Chaque institution devra lutter contre les difficultés. Celles-ci sont d’ailleurs voulues de Dieu afin de mettre ses enfants à l’épreuve. C’est lorsque l’adversité atteint l’une de nos institutions que la foi que nous avons en lui et en son œuvre se révèle. Dans un temps tel que le nôtre, que nul ne considère les choses sous leur jour le plus défavorable et n’exprime des pensées de doute ou d’incrédulité. Ne dénigrez pas ceux qui ont des responsabilités; ne permettez pas que conversations en famille soit empoisonnées par la critique à leur égard. Les parents qui parlent mal des frères ne travaillent pas au salut de leurs enfants. Leurs paroles tendent à ébranler leur foi et leur confiance, ainsi que celles des adultes. — Testimonies for the Church 7:183; Testimonies for the Church 3:199-200.

Les directeurs de nos institutions ont une tâche bien difficile pour maintenir l’ordre et la discipline parmi les jeunes qui leur sont confiés. Les membres de l’église peuvent faire beaucoup pour les encourager. Lorsque ces jeunes refusent de se soumettre à la discipline; lorsqu’ils veulent en faire à leur tête chaque fois qu’ils ne sont pas du même avis que leurs supérieurs, que les parents aient bien soin de ne pas les soutenir aveuglément et de ne pas sympathiser avec eux. — Testimonies for the Church 7:186-187; voir Testimonies for the Church 3:202.

Ils vaudraient mieux que vos enfants souffrent, et même qu’ils reposent dans leur tombe, que d’apprendre à traiter à la légère, les principes qui sont à la base même de la loyauté envers la vérité, envers le prochain et envers Dieu. Ibid.

Seule la critique personnelle est noble

Si, aujourd’hui, tous ceux qui se disent chrétiens, au lieu de parler des défauts des autres, s’examinaient pour voir ce qui, en eux-mêmes, a besoin d’être corrigé, l’état de l’Eglise serait meilleur. Certains sont honnêtes si cela ne leur coûte rien; mais si la dissimulation rapporte davantage, ils oublient l’honnêteté. Or l’honnêteté et la dissimulation ne vont pas de pair. Elles ne peuvent s’accorder car elles n’ont rien de commun. L’une est le vrai prophète de Dieu, l’autre celui de Baal. Avec le temps, ou la dissimulation sera expulsée et la vérité et l’honnêteté régneront en maîtresses, ou, si l’on cultive la dissimulation, l’honnêteté sera oubliée. Quand le Seigneur fera le compte de Ses enfants, ceux qui sont francs, sincères, honnêtes seront considérés avec satisfaction. Des anges leur préparent des couronnes, et sur ces couronnes constellées de joyaux se reflétera avec splendeur la lumière que le trône de Dieu irradie. — Testimonies for the Church 5:94-98; voir Testimonies for the Church 2:21-26.

Le Seigneur met son peuple à l’épreuve. Soyez aussi critiques et aussi sévères qu’il vous plaira envers votre caractère défectueux, mais soyez bons, miséricordieux et courtois envers les autres. Demandez-vous chaque jour: “Suis-je sain jusqu’au fond de l’âme, ou ai-je le cœur faux?” Suppliez le Seigneur de vous épargner toute illusion sur ce point. Des intérêts éternels sont en jeu. Alors que tant d’autres courent après les honneurs ou sont avides de gain, cherchez-vous ardemment, mes frères bien-aimés, à vous assurer l’amour de Dieu, et vous dites-vous: “Qui m’enseignera comment affermir mon appel et mon élection?” Ibid.

Satan observe soigneusement les péchés des hommes, puis il commence son travail de séduction et de supercherie. Nous sommes alors au plus fort de la tentation, mais la victoire est à nous si nous combattons vaillamment pour le Seigneur. Vous êtes tous en danger, mais si vous marchez dans l’humilité et la prière, vous sortirez de l’épreuve, plus précieux que l’or fin, que l’or d’Ophir. Si vous négligez la prière, vous serez comme l’airain qui résonne et la cymbale qui retentit. Ibid.