Je suis chargée de donner à notre Église un message au sujet de la réforme sanitaire, car beaucoup d’Adventistes se sont écartés de ces principes. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 41.
Dieu désire que ses enfants atteignent à la stature parfaite d’hommes et de femmes en Jésus-Christ. Pour y arriver, ils doivent faire un usage judicieux de toutes les facultés de l’esprit, de l’âme et du corps. Ils ne sauraient se permettre de gaspiller aucune force mentale et physique. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 41.
La question de savoir comment préserver la santé a une importance capitale. En l’examinant dans la crainte de Dieu, nous nous rendons compte qu’il vaut mieux, pour notre développement physique et spirituel, observer un régime simple. Etudions cette question avec persévérance. Il nous faut des connaissances et du jugement pour agir sagement à cet égard. Les lois de la nature ne peuvent être violées impunément. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 41.
Tous ceux qui ont compris les dangers de l’usage de la viande, du thé et du café, ainsi que d’aliments trop riches ou préparés d’une mauvaise manière, et qui sont décidés à contracter une alliance avec Dieu par le sacrifice, banniront de leur régime tout ce qu’ils savent être antihygiénique. Dieu exige que les appétits soient purifiés, et que l’on renonce à ce qui peut nuire à la santé. C’est ainsi que nous pourrons être à Ses yeux un peuple parfait. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 41.
L’Église du “reste” doit être une Église convertie. Il faut que la proclamation du message ait pour résultat la conversion et la sanctification des âmes, et que la puissance de l’Esprit se fasse sentir dans notre Mouvement. Ce message, merveilleux, précis, est pour tous. Il doit être proclamé d’une voix forte. Croyons fermement qu’il prendra une importance croissante jusqu’à la fin des temps. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 42.
Il est des chrétiens de profession qui acceptent certaines parties des témoignages comme venant de Dieu, mais en rejettent d’autres qui condamnent leurs habitudes favorites. Ces personnes travaillent contre leur intérêt et celui de l’Eglise. Il est essentiel que nous marchions dans la lumière. Ceux qui prétendent croire à la réforme sanitaire et en renient les principes dans leur vie quotidienne se font du mal à eux-mêmes et produisent une impression défavorable sur l’esprit des croyants et des incroyants. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 42.
Une responsabilité solennelle repose sur tous ceux qui connaissent la vérité: celle de veiller à ce que leurs actes correspondent à leur foi. Il faut que leurs vies soient affinées et sanctifiées, afin qu’ils puissent être préparés pour l’œuvre qui doit s’accomplir rapidement aux derniers jours de la proclamation du message. Ils ont ni temps ni force à dépenser dans la satisfaction de leurs appétits. Ces paroles devraient retentir puissamment à nos oreilles: “Repentez-vous et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur.” Actes 3:19. Ils sont nombreux parmi nous ceux qui manquent de spiritualité et qui, à moins d’une réelle conversion, seront irrémédiablement perdus. Voulez-vous courir ce risque? — Conseils sur la nutrition et les aliments, 42.
Dieu exige que son peuple fasse des progrès continuels. Sachons que la satisfaction de nos appétits est le plus grand obstacle au développement mental et à la sanctification de l’âme. Malgré toutes nos connaissances en ce qui concerne la réforme sanitaire, il en est un bon nombre parmi nous qui se nourrissent mal. La satisfaction de l’appétit est la cause principale de la débilité physique et mentale, de l’épuisement et des morts prématurées. Que celui qui recherche la pureté de l’esprit se souvienne qu’il y a en Christ une puissance capable de dominer l’appétit. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 151-152.
Si nous pouvions tirer quelque profit de l’usage de la viande, je ne vous adresserais pas cet appel; mais je sais qu’il n’en est pas ainsi. Les aliments carnés nuisent à l’organisme et il faut apprendre à s’en passer. Ceux qui peuvent suivre un régime végétarien et qui préfèrent satisfaire leurs propres goûts à cet égard, mangeant et buvant à leur guise, négligeront graduellement les instructions que le Seigneur a données concernant d’autres aspects de la vérité présente. Ils perdront la faculté de la percevoir et moissonneront certainement ce qu’ils auront semé. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 482-483.
Il m’a été montré qu’on ne devrait pas servir aux élèves de nos écoles de la viande ou des aliments reconnus anti-hygiéniques. Tout ce qui pourrait faire naître des désirs pour des stimulants doit être banni de la table. Je fais appel aux jeunes, aux personnes d’âge mûr et aux vieillards. Renoncez aux choses qui vous font du mal. Servez le Seigneur par le sacrifice. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 483.
Il en est qui croient ne pas pouvoir se passer de viande. Si ces personnes voulaient se placer du coté du Seigneur, et suivre résolument le chemin ou il nous conduit, elles recevraient force et sagesse comme Daniel et ses compagnons. Elles se rendraient compte que le Seigneur leur donne un jugement sain. Beaucoup seraient étonnés de voir tout ce qu’elles pourraient mettre de côté pour la cause de Dieu. Les petites sommes économisées en faisant des sacrifices contribueraient davantage à soutenir l’œuvre du Seigneur que des dons plus importants, mais qui n’ont pas exigé de renoncement. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 483-484.
Un appel à une décision ferme
Les Adventistes du septième jour possèdent des vérités de la plus haute importance. Il y a plus de quarante ans que le Seigneur nous a communiqué des lumières particulières sur la réforme sanitaire. Qu’en faisons-nous? Ils sont nombreux ceux qui ont refusé de suivre les instructions que le Seigneur nous a données. En tant qu’adventistes, efforçons-nous de réaliser des progrès proportionnés à la lumière reçue. Il est de notre devoir de comprendre et de respecter les principes de la réforme sanitaire. En ce qui concerne la tempérance, nous devrions être en avance sur tous les autres. Cependant, il y a parmi nous des membres d’église qui ont été bien instruits à cet égard, et même des prédicateurs, qui manquent de respect pour la lumière que le Seigneur nous a donnée. Ils mangent selon leurs goûts et font ce qui leur plaît. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 26-27.
Que nos professeurs et les hommes qui dirigent notre œuvre se placent résolument sur le terrain biblique en ce qui concerne la réforme sanitaire. Qu’ils rendent un bon témoignage devant ceux qui croient que nous sommes parvenus aux derniers jours de l’histoire du monde. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 27.
Il m’a été montré que les principes qui nous ont dirigés au début du message sont aussi importants et méritent d’être considérés aussi consciencieusement qu’à ce moment-là. Il en est qui n’ont jamais suivi la lumière qui nous a été donnée sur la question alimentaire. C’est le moment aujourd’hui de sortir celle-ci de dessous le boisseau, afin qu’elle se montre dans tout son éclat. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 25-26.
Les principes qui sont à la base d’une vie saine ont une grande importance pour nous en tant qu’individus et en tant que peuple. Quand j’ai d’abord reçu le message de la réforme sanitaire, j’étais faible et je m’évanouissais fréquemment. Je plaidais avec Dieu pour qu’il m’aide et il m’a introduit au grand sujet de la réforme sanitaire. Il m’a dit que ceux qui gardent ses
Commandements doivent avoir une relation sacrée avec Lui et que par la tempérance dans le manger et le boire, ils doivent garder l’esprit et le corps dans une condition favorable pour le service. Cette lumière a été une grande bénédiction pour moi. J’ai décidé d’être une réformatrice de la santé, sachant que le Seigneur allait me fortifier. Malgré mon âge, ma santé, aujourd’hui, est meilleure qu’elle ne l’était quand j’étais plus jeune.
Certaines personnes ont fait courir le bruit que je n’ai pas appliqué les principes de la réforme sanitaire tels que je les ai défendus par la plume. Mais je peux dire, pour autant qu’il m’en souvienne, que je ne me suis jamais écartée de ces principes. Ceux qui ont mangé à ma table savent que je ne leur ai pas présenté de viande... — Conseils sur la nutrition et les aliments, 590.
“Faites tout pour la gloire de Dieu”
Nous n’avons pas de régime précis à prescrire. Mais nous disons que dans les pays où abondent les fruits et les céréales, la viande n’est pas l’aliment qui convient au peuple de Dieu. Il m’a été montré que celle-ci tend à abrutir le corps, à priver hommes et femmes de l’amour et de la sympathie qu’ils doivent éprouver les uns pour les autres, et à soumettre leurs facultés les plus nobles aux passions inférieures. Si l’usage de la viande a jamais été sain, il ne l’est plus aujourd’hui. Les cancers, les tumeurs et les maladies pulmonaires sont en grande partie causés par la consommation de la viande.
Les cancers et autres tumeurs, ainsi que tous les états inflammatoires, sont largement dus à la consommation de la viande. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 463.
Il ne faut cependant pas faire du végétarisme une question d’entrée dans l’église, mais nous devrions tenir compte de l’influence qu’exerce sur les autres les croyants de profession faisant usage de viande. En tant que messagers du Seigneur, ne dirons-nous pas à tous: “Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu”? 1 Corinthiens 10:31. Ne devons-nous pas nous déclarer nettement contre la satisfaction des appétits? Un prédicateur de l’Evangile, proclamant la vérité la plus solennelle qui ait jamais été confiée aux mortels, donnera-t-il le mauvais exemple en retournant aux potées de viande d’Egypte? Est t-il possible que ceux qui sont soutenus par les dîmes provenant du trésor de Dieu consentent, par une complaisance coupable, à empoisonner le courant vivifiant qui circule dans leurs veines? Mépriseront-ils la lumière et les avertissements que le Seigneur leur a donnés? La santé du corps doit être considérée comme essentielle à la croissance et à la formation d’un caractère normal. Si l’estomac ne reçoit pas les soins nécessaires, la formation de ce caractère en sera entravée. Le cerveau et les nerfs sont en étroite relation avec l’estomac. Des erreurs dans le manger et le boire en entraînent d’autres dans la pensée et dans les actes. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 484-485.
Aujourd’hui, nous sommes tous mis à l’épreuve. Nous avons été baptisés en Christ. Si nous voulons éviter tout ce qui tend à nous affaiblir et à nous rendre impropres à notre tâche, nous recevrons la force nécessaire pour croître dans le Christ, notre Chef, et nous verrons le salut de Dieu. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 26.
Ce n’est que lorsque nous considérerons d’une manière intelligente les principes d’une vie saine que nous pourrons bien discerner les maux qui résultent d’un régime erroné. Ceux qui, après avoir constaté leurs erreurs, auront le courage de changer leurs habitudes, s’apercevront que la réforme exige beaucoup de luttes et de persévérance. Mais lorsqu’ils auront formé des goûts normaux, ils se rendront compte que l’usage de la viande, qu’ils considéraient inoffensif, préparait lentement mais sûrement la dyspepsie et d’autres maladies. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 26.
Pères et mères, veillez et priez. Gardez-vous avec soin de l’intempérance, sous quelque forme que ce soit. Enseignez à vos enfants les principes d’une véritable réforme sanitaire. Dites-leur ce qu’il faut éviter pour conserver une bonne santé. La colère divine s’exerce déjà contre les rebelles. Quels crimes, quels péchés, quelles pratiques iniques se manifestent de tous côtés! En tant qu’adventistes, nous devons préserver avec soin nos enfants de toute relation avec ceux qui sont dépravés. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 291.
Éduquez le peuple
On devrait faire de plus grands efforts pour vulgariser les principes de la réforme sanitaire. Organisons des cours de cuisine, et donnons dans les familles des instructions sur l’art de préparer des aliments sains. Que jeunes et vieux apprennent à cuisiner plus simplement. Partout où la vérité est proclamée, enseignons aux gens à préparer les aliments d’une manière simple et à la fois appétissante. Montronsleur qu’un régime nourrissant peut être obtenu sans la viande. — Instructions pour un Service Chrétien Effectif, 75.
Que nos professeurs et les hommes qui dirigent notre œuvre se placent résolument sur le terrain biblique en ce qui concerne la réforme sanitaire. Qu’ils rendent un bon témoignage devant ceux qui croient que nous sommes parvenus aux derniers jours de l’histoire du monde. Une distinction très nette doit être faite entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne pensent qu’à eux-mêmes. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 27.
Il faut beaucoup de tact et de sagesse pour conseiller à ceux qui commencent à pratiquer la réforme sanitaire un régime nourrissant devant remplacer ce qu’ils ont suivi jusqu’alors. Cela exige la foi en Dieu, une volonté ferme et le désir d’être utile à ses semblables. Un régime déficient jette le blâme sur la réforme sanitaire. Nous sommes mortels, et il faut fournir à nos corps une nourriture fortifiante. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 570-571.
Les extrêmes déforment la réforme sanitaire
Certains adventistes, tout en s’abstenant consciencieusement d’aliments malsains, négligent de s’accorder les aliments nécessaires au soutien de leur corps. Ceux qui poussent à l’extrême la réforme sanitaire courent le danger de préparer des plats insipides dont on ne peut se satisfaire. Les aliments doivent être préparés de telle manière qu’ils soient appétissants en même temps que nourrissants. Il ne faut pas refuser à notre organisme ce dont il a besoin. J’emploie un peu de sel, et je l’ai toujours fait, parce que ce dernier, loin d’être nuisible, est indispensable au sang. Les légumes devraient être rendus appétissants avec un peu de crème ou de lait, ou d’un équivalent. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 244.
Bien que des avertissements aient été donnés contre les dangers de l’usage du beurre et d’une grande consommation d’œufs par de petits enfants, il ne faut cependant pas considérer comme une violation de nos principes l’emploi d’œufs de poules qui sont bien soignées et convenablement nourries. Ceux-ci possèdent des propriétés qui combattent efficacement certains poisons. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 244-245.
D’aucuns en s’abstenant de lait, d’œufs et de beurre, ont négligé d’assurer à leur organisme une nourriture suffisante. Ils se sont affaiblis au point de ne plus pouvoir travailler, et ils ont jeté le discrédit sur la réforme sanitaire. C’est ainsi que l’œuvre que nous nous sommes efforcés d’établir solidement a été compromise par des bizarreries que le Seigneur n’a pas exigées et les énergies de l’Eglise ont été paralysées. Mais Dieu interviendra pour prévenir les conséquences de tels excès. L’Evangile doit réconcilier une race pécheresse, amener riches et pauvres ensemble aux pieds de Jésus. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 245.
Le temps viendra où il se peut que nous devions proscrire des aliments dont nous usons aujourd’hui, tels que le lait, la crème et les œufs. Mais il n’est pas nécessaire de nous créer des difficultés par des restrictions prématurées et exagérées. Attendez que les circonstances l’exigent et que le Seigneur ouvre la voie. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 245.
Ceux qui veulent proclamer avec succès les principes de la réforme sanitaire doivent prendre la Parole de Dieu pour guide et pour conseiller. Ce n’est qu’ainsi qu’ils pourront faire un bon travail. Ne donnons jamais un mauvais exemple au sujet de la réforme sanitaire en négligeant de prendre des aliments sains et appétissants au lieu et place d’aliments nuisibles auxquels nous avons renoncé. N’encouragez d’aucune manière le désir d’user de stimulants. Ne prenez que des aliments simples, sains, et remerciez le Seigneur constamment pour les principes de la réforme sanitaire. En toutes choses, pratiquez la droiture et la fidélité, et vous remporterez de précieuses victoires. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 245.
Considérez les conditions locales
En luttant contre la gloutonnerie et l’intempérance, nous devons nous souvenir des principes et des remèdes renfermés dans la vérité évangélique, qui se recommandent à un jugement avisé. En vue d’accomplir notre travail d’une façon simple et droite, nous devons avoir une notion des conditions auxquelles la famille humaine est soumise. Dieu a pourvu aux besoins de tous, dans quelque pays qu’ils vivent. Ceux qui désirent collaborer avec Dieu doivent veiller avec soin sur la manière dont ils enseignent la réforme sanitaire dans la vigne du Seigneur. Ils doivent être très prudents en indiquant ce qui doit être mangé et ce qui doit être éliminé. Le messager humain doit s’unir au Conseiller céleste en présentant le message de miséricorde aux multitudes que Dieu désire sauver. Nous devons entrer en contact avec les foules. Quand je présente l’Evangile aux gens pauvres, je suis invitée à leur conseiller de consommer les aliments qui sont le plus nourrissants. Je ne peux pas leur dire: Vous ne devez pas manger d’œufs, de lait, de crème; vous ne devez pas employer de beurre dans la préparation de vos repas. L’Evangile doit être annoncé aux pauvres, et le temps n’est pas encore venu de leur prescrire un régime plus strict. — Conseils sur la nutrition et les aliments, 241-242.
Dieu peut alors bénir
Les prédicateurs qui se croient libres de satisfaire leurs appétits sont loin de l’idéal qui nous est proposé. La volonté de Dieu est qu’ils soient convaincus de la réforme sanitaire et se conforment à la lumière qui a été donnée à ce sujet. Je suis attristée lorsque je constate que ceux qui devraient être zélés pour les principes sanitaires n’ont pas encore adopté la bonne manière de vivre. Je demande au Seigneur de leur montrer la grande perte qu’ils subissent. Si les choses étaient ce qu’elles doivent être parmi ceux qui édifient l’Eglise, nous ferions deux fois plus pour Dieu.
Pour obtenir et conserver la pureté, les Adventistes du Septième Jour doivent posséder dans leurs cœurs le Saint Esprit. Le Seigneur m’a montré que quand l’Israël spirituel s’humiliera devant lui et bannira toute souillure, il écoutera ses prières en faveur des malades, et il donnera de l’efficacité aux remèdes. Les efforts de l’homme sont bénis, lorsqu’il fait tout ce qu’il peut, avec foi, pour combattre la maladie, employant les simples méthodes de traitement que le Seigneur a indiquées.
Si, après avoir reçu tant de lumière, le peuple de Dieu cultive de mauvaises habitudes, s’il recherche sa propre satisfaction et s’oppose à la réforme, il en subira inévitablement les conséquences. Dieu ne préservera pas miraculeusement ceux qui sont décidés à satisfaire à tout prix leur appétit perverti. Ils se “coucheront dans la douleur”. Ésaïe 50:11.
Ils sont nombreux ceux qui se privent des bienfaits du Seigneur en ce qui concerne la santé et les dons spirituels. Ils luttent pour obtenir des victoires et des bénédictions particulières en vue d’accomplir de grandes choses; mais pour atteindre ce but, ils croient devoir être toujours en prière et dans les larmes. Ce n’est que lorsqu’ils s’appliqueront à sonder les Ecritures pour connaître la volonté divine, afin de s’y soumettre sans réserve, qu’ils trouveront le repos du cœur. Toutes leurs angoisses, toutes les larmes, toutes leurs luttes ne sauraient leur assurer les bénédictions après lesquelles ils soupirent. Qu’ils abandonnent le moi entièrement, et fassent ce qui se présente à eux, tout en s’appropriant la grâce abondante du Seigneur promise à tous ceux qui la réclament avec foi.
“Si quelqu’un veut venir après moi, a dit Jésus, qu’il renonce à luimême, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.” Luc 9:23. Imitons la simplicité et le renoncement de l’homme du Calvaire par la parole et une vie sainte. Il s’approche tout près de ceux qui se consacrent à lui. Si jamais il y eut une époque où il était nécessaire que l’esprit de Dieu travaille dans nos cœurs, c’est bien maintenant. Saisissons-nous de la puissance divine, afin de pouvoir vivre dans la sainteté et le renoncement. — Témoignages pour l’Église 3:432, 433, 434.