Conseils pour l’École du Sabbat

Chapitre 5

Collecte des offrandes hebdomadaires pour les missions

Remerciement pour les accomplissements passés

Nous remercions Dieu de ce que nos écoles du sabbat ont contribué à faire avancer plus d'une entreprise précieuse. Petits et grands ont donné leurs pièces qui, à l'instar des petites rivières, ont formé un fleuve de bienfaits. Nos enfants devraient être éduqués de telle manière qu'ils puissent accomplir des actes désintéressés, actes que le ciel prend plaisir à voir. Dès leur jeune âge, exerçons-les au service de Jésus-Christ et apprenons-leur le sacrifice de soi. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 654, 655.

On ne devrait pas donner sous le coup de l'impulsion. Dieu nous a donné à cet égard des instructions précises. Il a spécifié que nous sommes tenus de donner nos dîmes et nos offrandes, et il veut que nous les donnions régulièrement et systématiquement. Paul écrivait aux Corinthiens : « Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l'ai ordonné aux églises de la Galatie. Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu'il pourra, selon sa prospérité, afin qu'on n'attende pas à mon arrivée pour recueillir les dons. » (1 Cor. 16.1, 2) Que chacun fasse régulièrement le compte de son revenu, qui est une bénédiction de Dieu, et mette à part la dîme destinée à l'Éternel. Sous aucun prétexte, cet argent ne doit être utilisé à des fins autres que celle du soutien du ministère évangélique. En outre, nous devons faire des dons et des offrandes selon la prospérité que Dieu nous a accordée. -- Id., p. 655.

Don hebdomadaire systématique

Les offrandes des enfants sont agréables à Dieu. Leur valeur sera proportionnée à l'esprit dans lequel elles sont faites. Les pauvres, en suivant la règle de l'apôtre Paul, qui consiste à mettre de côté chaque semaine une petite somme, aideront à remplir le trésor. Leurs dons sont parfaitement agréés par Dieu, car ils font un sacrifice aussi grand, et même plus grand, que leurs frères plus fortunés. Le plan de générosité systématique préservera chaque famille de la tentation d'employer son argent pour des choses inutiles, et sera particulièrement une bénédiction pour les riches en les empêchant de se laisser aller à des extravagances. -- Témoignages pour l'Église, vol.1, p. 447.

Toutes les semaines, ceux qui appliquent totalement ce plan sont invités à se rappeler ce que Dieu demande à chaque famille. Ayant renoncé à quelque dépense superflue pour pouvoir alimenter le trésor de la maison de Dieu, tous apprennent ainsi des leçons précieuses en matière de renoncement, pour la gloire de Dieu. Une fois par semaine, chacun se trouve ainsi confronté à ce qu'il fait durant les jours écoulés -- il peut compter les revenus qu'il aurait pu enregistrer s'il s'était montré économe, et l'argent qu'il a perdu pour des achats inutiles. Et devant Dieu, sa conscience, pour ainsi dire tenue en bride, l'approuve ou l'accuse. Il apprend ainsi que s'il veut conserver la paix du coeur et la faveur de Dieu, il doit manger, boire et se vêtir pour sa gloire. -- Le foyer chrétien, p. 355.

Un insigne honneur

Dieu, dans la sagesse de ses plans, a voulu que l'avancement de sa cause dépende des efforts personnels de son peuple ainsi que sur leurs offrandes de bon coeur. En acceptant la collaboration de l'homme dans le grand plan de la rédemption, il a placé sur lui un insigne honneur. Le pasteur ne peut prêcher à moins d'être envoyé. La tâche de dispenser la lumière ne repose pas sur les ministres seuls. Toute personne, en devenant membre de l'Église, s'engage à être un représentant du Christ en vivant la vérité qu'il professe. Les disciples de Christ devraient poursuivre l'oeuvre qu'il leur a donnée à faire lorsqu'il est monté au ciel. -- 4T 464.

La providence de Dieu devance notre libéralité

Qu'ils soient petits ou plus grands, les flots de libéralité ne devraient cesser d'affluer. La providence de Dieu nous devance de loin, avançant beaucoup plus rapidement que nos libéralités. La voie pour l'avancement et le développement de la cause de Dieu est bloquée par l'égoïsme, l'orgueil, la convoitise, les prodigalités et l'ostentation. L'Église entière est chargée de la responsabilité solennelle de porter bien haut chaque branche de l'oeuvre. Si ses membres suivent le Christ, ils refuseront de se laisser aller à l'ostentation et à l'amour du vêtement, de maisons somptueuses et de meubles coûteux. Une plus grande humilité doit caractériser les adventistes du septième jour de même qu'une différence beaucoup plus marquée d'avec le monde, autrement Dieu ne nous acceptera pas quelle que soit notre position ou le caractère de l'oeuvre dans laquelle nous sommes engagés. Le souci d'économie et l'abnégation fourniront à plusieurs, dans des circonstances normales, les moyens d'exercer la bienfaisance. Notre devoir est d'apprendre de Christ et de marcher humblement dans le sentier du renoncement foulé par le céleste Souverain. C'est là l'essence de toute vie chrétienne pour que nous soyons prêts à répondre lorsque des appels à notre générosité sont lancés.

Aussi longtemps que Satan travaillera sans relâche à détruire les âmes et que des ouvriers seront appelés à oeuvrer dans une quelconque partie du vaste champ mondial, des appels à donner pour le soutien de l'oeuvre de Dieu dans l'une ou l'autre de ses nombreuses branches seront également lancés. Un besoin n'est comblé que pour en satisfaire un autre de même nature. Le renoncement exigé pour trouver les moyens d'investir dans ce que Dieu considère de la plus haute importance développera des habitudes et un caractère qui nous vaudront cette parole d'approbation : « c'est bien ", et nous qualifieront pour demeurer à jamais en la présence de celui qui, pour nous, est devenu pauvre afin que par sa pauvreté nous héritions des richesses éternelles. -- 7T 296, 297.

Fatigués de donner?

Mais, dira quelqu'un, on fait constamment des appels pour donner à la cause de Dieu. Je suis fatigué de donner ! Est-ce vrai ? Alors, permettez-moi de vous poser une question : « Êtes-vous aussi las de recevoir de la main généreuse du Seigneur » ? Vous ne cesserez d'être dans l'obligation de lui rendre la portion qu'il réclame que lorsqu'il cessera de vous bénir. Il vous fait du bien pour qu'à votre tour vous soyez en état d'en faire aux autres. Lorsque vous serez fatigués de recevoir, alors vous pourrez dire : « Je suis fatigué de tant d'appels. » -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p 44.

Extension de l'oeuvre

Une tâche immense, qui doit prendre une plus grande importance, attend le peuple de Dieu. Nos efforts dans les branches missionnaires doivent s'étendre de plus en plus. Un travail plus résolu que ce qui a été fait jusqu'ici doit être accompli avant la seconde venue de notre Seigneur Jésus-Christ. Les enfants de Dieu ne doivent cesser leurs labeurs jusqu'à ce qu'ils aient encerclé le monde. -- 6T 23, 24.

N'implorez pas un recul

Chaque église devrait faire monter des prières vers Dieu pour une consécration et une libéralité plus grandes. Frères et soeurs, n'implorez pas un recul dans l'oeuvre évangélique. Aussi longtemps qu'il y aura des âmes à sauver, notre intérêt pour cette oeuvre sacrée ne devrait connaître aucun relâchement. L'Église ne peut abréger sa tâche sans renier son Maître. Tous ne peuvent être missionnaires en pays lointains, mais tous peuvent donner de leurs ressources pour le soutien des missions. -- 9T 55,56.

Ferons-nous de notre mieux?

Mon âme est émue de compassion quand j'entends le cri du Macédonien retentir de partout, des villes et des villages de notre pays, des contrées situées par delà l'Atlantique et le Pacifique, ainsi que de toutes les îles de la mer. « Passe en Macédoine, secours-nous ! » (Actes 16. 9) Frères et soeurs, répondrez-vous à cet appel en disant : « Nous ferons de notre mieux en envoyant des missionnaires et des fonds. Nous pratiquerons le renoncement dans nos demeures, dans nos vêtements et notre nourriture. Nous consacrerons tous nos biens à la cause de Dieu, nous nous abandonnerons sans réserve à son oeuvre. » Ses besoins sont devant nous. Ses caisses vides font entendre un appel des plus pathétiques. Mille francs ont plus de valeur aujourd'hui pour la cause de Dieu que n'en auront dix mille dans un proche avenir.

Travaillez, mes frères, travaillez pendant que vous en avez l'occasion, tandis qu'il fait encore jour. Travaillez, car « la nuit vient, où personne ne peut travailler ». (Jean 9. 6) Quand les ombres de cette nuit commenceront-elles à envelopper la terre ? Vous ne pouvez le dire. C'est maintenant le moment favorable ; profitez-en. S'il en est parmi vous qui ne peuvent donner de leur temps pour le travail missionnaire, qu'ils s'appliquent à vivre aussi économiquement que possible et qu'ils donnent de leurs deniers. -- Témoignages pour l'Église, vol.2, p. 384, 385.

Prier et donner pour les missions

Frères et soeurs, vous engagerez-vous aujourd'hui devant Dieu à prier pour ces ouvriers qui ont été choisis pour aller dans d'autres pays ? Donnerez-vous votre parole non seulement de prier pour eux, mais de les soutenir par vos dîmes et vos offrandes ? Voulez-vous promettre de pratiquer une stricte abnégation de manière à consacrer davantage d'argent pour l'avancement de l'oeuvre dans les « régions éloignées » ? Nous nous sentons poussés par l'Esprit de Dieu à vous demander de vous engager devant lui à mettre de côté une somme chaque semaine pour le soutien de nos missionnaires. Dieu vous aidera et vous bénira dans cette décision. -- Review and Herald, 11 novembre 1902.

Concevoir des moyens

L'Église du Christ sur terre était organisée en vue des besoins missionnaires, et le Seigneur désire voir l'Église entière concevoir des moyens par lesquels nobles et modestes, riches et pauvres peuvent entendre le message de la vérité. Tous ne sont pas appelés à s'engager personnellement dans des champs éloignés, mais tous peuvent faire quelque chose par leurs prières et leurs dons pour aider au travail missionnaire.

Un homme d'affaires américain, qui était un chrétien sincère, fit remarquer, en conversant avec un collègue de travail, qu'il travaillait personnellement pour Christ vingt-quatre heures par jour. « Dans toutes mes relations d'affaires, dit-il, j'essaie de représenter mon Maître. Dès que j'ai une opportunité, je tente d'en gagner d'autres pour lui. Toute la journée je travaille pour Christ. Et la nuit, pendant mon sommeil, j'ai un homme qui travaille pour lui en Chine. » -- 6T 29.

L'avancement de l'oeuvre missionnaire locale

Manifester un esprit libéral, désintéressé, pour le succès des missions étrangères, est un sûr moyen de faire progresser l'oeuvre de l'Évangile dans nos pays, car la prospérité du travail y dépend largement, avec l'aide de Dieu, de l'influence réflexe de l'oeuvre d'évangélisation accomplie dans les contrées lointaines. C'est en travaillant à satisfaire les besoins des autres que nous amenons nos âmes en contact avec la source de la toute-puissance. Le Seigneur a noté chaque manifestation de zèle missionnaire témoigné par son peuple en faveur des territoires lointains. Son but est que, dans chaque foyer, dans chaque église et dans tous les centres d'activité de son oeuvre, un esprit de libéralité se révèle par l'aide envoyée aux missionnaires qui luttent dans des conditions très défavorables pour apporter la lumière à ceux qui sont plongés dans les plus épaisses ténèbres. D'ailleurs les sommes consacrées à établir de nouvelles missions contribueront à renforcer l'oeuvre de Dieu dans d'autres endroits. --Le ministère évangélique, p. 454,455.

Dieu honore les économes fidèles

Dieu a fait des hommes ses économes. Les biens qu'il leur a confiés sont destinés à la proclamation de l'Évangile. .À ceux qui sont fidèles, Dieu confiera de plus grandes richesses. « J'honore ceux qui m'honorent ", dit-il. « Dieu aime celui qui donne gaiement. » Aussi, quand ses enfants reconnaissants lui apportent leurs offrandes « non pas à regret ni par contrainte ", sa bénédiction les accompagne. Il a fait cette promesse : « Apportez toutes les dîmes au trésor du temple. Qu'il y ait des vivres dans ma maison ; mettez-moi ainsi à l'épreuve, dit l'Éternel ; vous verrez si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure. » -- Patriarches et prophètes, p. 516.

Ce qui aurait pu être

Un flot de lumière jaillit de la Parole, et il ne faut négliger aucune occasion d'en bénéficier. Lorsque tous rendront au Seigneur ce qui lui revient : les dîmes et les offrandes, le chemin sera ouvert pour que le monde entende le message pour notre époque. Si le coeur des enfants de Dieu débordait d'amour pour le Christ, si chaque membre d'église était animé de l'esprit de sacrifice, si tous manifestaient une grande sincérité, on ne manquerait pas de fonds pour l'oeuvre dans notre pays et dans les missions étrangères. Nos ressources se multiplieraient; des milliers de portes s'ouvriraient à l'Évangile. Si les adventistes s'étaient conformés aux desseins de Dieu en proclamant au monde le message de miséricorde, le Christ serait déjà revenu, et les saints fouleraient la cité céleste. -- Témoignages pour l'Église, vol.3, p. 81, 82.

Celui qui donne continuellement reçoit continuellement

Si tous ceux qui professent être fils et filles de Dieu accomplissaient consciencieusement leur devoir envers Dieu et leurs semblables en ce qui concerne la dîme et les offrandes, nous verrions l'argent affluer dans nos trésors pour soutenir les différentes branches de l'oeuvre de Dieu à travers le monde. À mesure qu'ils partageraient, le Seigneur leur fournirait des occasions de pouvoir donner continuellement parce qu'ils recevraient continuellement. Il ne serait alors plus nécessaire de recourir à des appels pour soutenir la cause. Si, par principe, on s'acquittait régulièrement et systématiquement de notre devoir de remettre au Seigneur ce qui lui revient, Dieu le reconnaîtrait. « J'honorerai ceux qui m'honorent. » --Review and Herald, 16 mai 1893.

Des mobiles plus élevés que la compassion

Les ténèbres morales d'un monde pécheur sollicitent l'attention des chrétiens et réclament d'eux un effort individuel : il faut contribuer à l'oeuvre du salut en y engageant ses biens et son influence afin de refléter l'image de celui qui s'est fait pauvre pour nous sauver, bien qu'il possédât d'infinies richesses. L'Esprit de Dieu ne peut pas demeurer avec ceux qu'il a chargés d'annoncer le message de vérité contenu dans sa Parole s'ils ne sont éveillés au sens de leur devoir de collaborateurs du Christ. L'apôtre souligne qu'il faut plus qu'une simple sympathie humaine produite par des sentiments de pitié. Il insiste sur le principe d'un zèle désintéressé qui contribue uniquement à la gloire de Dieu. -- Témoignages pour l'Église, vol. 1, p. 426.

Vaincre l'égoïsme naturel

Les hommes ne sont pas naturellement enclins à être généreux, mais plutôt mesquins et cupides, et à vivre pour eux-mêmes. Et Satan est toujours prêt à leur présenter les avantages qu'ils retireront à utiliser tout leur argent dans des buts égoïstes et mondains ; il est content lorsqu'il peut les influencer à échapper à leur devoir, et dérober Dieu dans les dîmes et les offrandes. Mais personne n'a d'excuse dans ce domaine. « Que chacun mette à part, chez lui, ce qu'il pourra, selon sa prospérité. » Le pauvre et le riche, les jeunes hommes et les jeunes femmes qui reçoivent un salaire --tous doivent mettre de côté une portion ; c'est Dieu qui le demande. La prospérité spirituelle de tout membre de l'Église dépend d'un effort personnel et d'une stricte fidélité à Dieu. -- 5T 382.

Enseigner la générosité aux enfants dans le foyer

Notre grand adversaire est constamment à l'oeuvre avec puissance pour attirer les jeunes dans la complaisance, l'orgueil et l'extravagance de manière à ce que leurs esprits et leurs coeurs soient tellement absorbés par ces choses qu'il ne reste plus de place pour Dieu dans leurs affections. Par ce moyen, il pervertit le caractère et avilit l'intelligence des jeunes de cette génération. C'est le devoir des parents de contrebalancer son action. Toute influence exercée sur les jeunes gens en vue de préserver dans leurs coeurs une humilité véritable et spontanée et la connaissance de la volonté divine, contribuera à éviter qu'ils soient corrompus par les vices de ce siècle.

Une des barrières les plus efficaces contre la marée montante du mal c'est de cultiver l'habitude du renoncement et de la générosité. On devrait apprendre aux enfants à repousser les habitudes de l'égoïsme et de la convoitise. Dieu a sur eux des droits sacrés, et ils doivent être instruits, ligne sur ligne, précepte sur précepte, à reconnaître ces droits et les considérer consciencieusement.

On devrait toujours rappeler aux jeunes et tendres esprits que Dieu déverse constamment sa bénédiction sur ses enfants dociles, à travers le soleil et la pluie, qui font prospérer la végétation, et la terre qui livre ses largesses au service de l'homme. Ces bénédictions ne nous sont pas accordées pour encourager nos natures égoïstes, en retenant les trésors de la magnificence de Dieu et en s'y attachant, mais pour que nous puissions rendre nos dîmes et offrandes à celui qui nous les a données. C'est la moindre expression de gratitude et d'amour que nous puissions, à notre tour, rendre à notre généreux Créateur.

Les parents ont fait preuve d'une grande négligence en ne cherchant pas à intéresser leurs enfants à participer à la cause de Dieu. Dans plusieurs familles, les enfants semblent être laissés en dehors du sujet, comme s'ils étaient des êtres irresponsables. Ceux qui privent le trésor de Dieu et entassent des richesses afin de les réserver à leurs enfants font courir à ceux-ci un grand danger sur le plan spirituel. Ils font de leurs richesses un rocher de scandale pour eux-mêmes aussi bien que pour leurs enfants, dont elles causeront peut-être la perte. Ils privent leurs enfants de la nécessité de l'effort personnel et, en même temps, d'une motivation à accomplir quelque chose de noble.

S'ils étaient encouragés dans ce sens, les enfants pourraient épargner des sous qu'ils consacreraient à des objectifs de bienfaisance et à l'avancement de la cause de Dieu ; et leur intérêt serait d'autant plus grand du fait d'avoir investi dans ces entreprises. Leurs humbles oboles apporteraient une aide matérielle, et les enfants eux-mêmes se sentiraient beaucoup mieux physiquement, mentalement et moralement d'avoir fait l'effort de contribuer. Par leur diligence et leur renoncement, ils acquerraient une expérience précieuse qui les aiderait à réussir cette vie aussi bien qu'à assurer celle à venir. --TSS 98-100.

Réfréner les besoins imaginaires

Si les hommes avaient des habitudes simples, s'ils vivaient en harmonie avec les lois de la nature, comme Adam et Ève au commencement, il y aurait de quoi satisfaire abondamment les nécessités de la famille humaine. Il y aurait moins de besoins imaginaires et plus d'occasions de se rendre utile au service de Dieu. Mais l'égoïsme et la volupté ayant introduit dans le monde le péché et la souffrance, les uns ont trop et les autres pas assez. -- Jésus-Christ, p. 359.

Éviter toute stimulation malsaine

Ceux qui gardent en perspective les réalités éternelles, qui aiment le Seigneur de tout leur coeur, de toute leur âme et de toute leur force, et leur prochain comme eux-mêmes, accompliront leur devoir consciencieusement, comme si le rideau était levé leur dévoilant qu'ils oeuvrent devant l'univers céleste. L'esprit de libéralité chrétienne se renforcera par l'exercice et n'aura besoin d'aucune stimulation malsaine. Tous ceux qui possèdent cet esprit, l'Esprit de Christ, s'empresseront de verser avec joie leurs offrandes dans le trésor du Seigneur. Inspirés par l'amour pour le Christ et pour les âmes pour lesquelles il est mort, ils sentiront un désir intense de faire leur part avec fidélité. -- Review and Herald, 16 mai 1893.

Un apport de petits dons

Les parents n'ont pas enseigné à leurs enfants les préceptes de la loi comme Dieu leur avait commandé. Ils ont formé en eux des habitudes égoïstes et leur ont enseigné à considérer leurs anniversaires de naissance et les fêtes comme des occasions de recevoir des cadeaux, selon les habitudes et les coutumes du monde. Ces occasions, qui devraient leur servir à croître dans la connaissance de Dieu et à faire naître dans leur coeur la gratitude envers sa miséricorde et son amour parce qu'il a préservé leurs vies pendant une autre année, deviennent des occasions de satisfaire leur égo, de les glorifier et les mettre en valeur. C'est Dieu qui, par sa puissance, les a gardés à chaque étape de leur vie, et cependant les parents ne dirigent pas leur pensée dans ce sens et ne leur enseignent pas à lui exprimer leur reconnaissance pour sa bonté envers eux. Si les enfants et les jeunes de notre époque avaient été instruits correctement, quel honneur, quelle louange et quelle reconnaissance ne s'élèveraient-ils pas de leurs lèvres vers Dieu ! Que de petits dons ne seraient-ils pas apportés des mains des enfants pour verser dans son trésor comme offrandes de remerciement ! Au lieu d'être oublié, Dieu serait commémoré. -- Review and Herald, 13 nov. 1894.

Offrandes d'anniversaire

Sous la dispensation juive, à la naissance d'un enfant, on apportait une offrande à Dieu, conformément à ses prescriptions. De nos jours, on voit certains parents s'imposer de réels sacrifices pour offrir des cadeaux d'anniversaire à leurs enfants, en quelque sorte pour les honorer, comme si l'être humain devait être honoré. Dans ce domaine aussi Satan est arrivé à ses fins : il a détourné nos pensées et nos présents vers les hommes, de sorte que les enfants ne pensent qu'à eux, comme s'ils méritaient d'être l'objet d'une faveur spéciale. Ce qui devrait être versé en offrandes à Dieu pour être en bénédiction à ceux qui sont dans le besoin et apporter la lumière de la vérité au monde, est détourné du bon canal et fait bien souvent plus de tort que de bien en encourageant la vanité, l'orgueil et la suffisance. Le jour de leur anniversaire, on devrait rappeler aux enfants qu'ils ont une raison d'être reconnaissants à Dieu dont l'immense bonté les a préservés durant l'année écoulée. Ils en retireraient ainsi de précieuses leçons. Nous sommes redevables au grand Dispensateur pour tous ses présents : la vie, la santé, la nourriture, le vêtement, et surtout l'espérance de la vie éternelle. Nous devons donc reconnaître ses multiples bienfaits et lui présenter nos offrandes de gratitude. Ces dons d'anniversaire sont approuvés par le ciel. -- Le foyer chrétien, p. 459.

Un rappel de la sollicitude et de l'amour de Dieu

Nos offrandes d'anniversaire, et les fêtes de Noël et de l'Action de grâce, sont trop souvent consacrées à des plaisirs égoïstes alors que l'esprit devrait être dirigé vers la miséricorde et la bonté de Dieu, qui est attristé que sa bonté, son tendre soin, son amour inlassable ne soient pas remémorés lors de ces occasions spéciales. -- Review and Herald, 23 décembre 1890.

Priorité aux exigences de Dieu

Les exigences de Dieu doivent être satisfaites en premier lieu. Nous ne faisons pas sa volonté si nous lui consacrons ce qui reste de nos revenus après avoir pourvu à des besoins imaginaires. Avant que notre revenu se soit évanoui, il faut mettre à part et offrir au Seigneur ce qu'il réclame. Sous l'ancienne dispensation, une offrande d'action de grâces brûlait constamment sur l'autel, témoignant de la dépendance de l'homme à l'égard de Dieu. Si nos affaires prospèrent, c'est parce que le Seigneur nous bénit. Une partie de ce revenu doit être consacrée aux pauvres, et une forte proportion à la cause de Dieu. Dès qu'on aura rendu au Seigneur la part qu'il demande, il sanctifiera et bénira le reste pour notre usage personnel. Mais quand on dérobe Dieu en retenant ce qui lui revient, la malédiction repose sur la totalité de nos biens. -- Témoignages pour l'Église, vol. 1, p. 639.

Notre divin exemple

Le sacrifice de soi est à la base du plan du salut. Jésus quitta le ciel et se fit pauvre afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis. Tous ceux qui ont part au salut qui leur a été acquis par le sacrifice incommensurable du Fils de Dieu suivront l'exemple divin. Le Christ est la pierre angulaire et c'est sur ce fondement que nous devons construire. Chaque chrétien doit avoir l'esprit de renoncement. -- Témoignages pour l'Église, vol. 1. p. 421.

Christ apprécie les actes d'amour

Le Christ apprécie les hommages qui viennent du coeur. Chaque fois qu'un service lui a été rendu, cet acte a été récompensé avec une générosité céleste. Il ne refusait pas la plus simple fleur cueillie par une main d'enfant et offerte avec bonté. Il acceptait les offrandes des enfants et récompensait les donateurs en inscrivant leurs noms dans le livre de la vie. L'onction de Jésus par Marie est mentionnée dans l'Écriture pour distinguer celle-ci des autres Marie. Des actes d'amour et de respect pour Jésus accompagnent la foi au Fils de Dieu. -- Jésus-Christ, p. 557.

Aucune offrande n'est petite quand elle provient d'un coeur qui la donne avec joie. -- Les paraboles de notre Seigneur, p. 368.

La part de Dieu et la nôtre

Le seul moyen que Dieu ait établi pour faire avancer sa cause, c'est de répandre ses bienfaits sur les hommes. Il leur envoie le soleil et la pluie ; il fait pousser les plantes ; il donne la santé et l'intelligence pour acquérir des biens. Tout ce que nous possédons provient de sa main libérale. En retour, il voudrait que les hommes et les femmes montrent leur gratitude en lui en rendant une partie sous forme de dîmes et d'offrandes : offrandes de reconnaissance, offrandes volontaires et sacrifices expiatoires. -- Témoignages pour l'Église, vol. 2, p. 44.

Le plus grand bénéfice du don d'amour

Dieu agrée l'offrande d'un coeur aimant, et il en tire le plus grand profit pour son service. Si nous avons donné nos coeurs à Jésus, nous lui apporterons aussi nos dons. À celui qui s'est donné pour nous, nous consacrerons généreusement nos biens terrestres les plus précieux, et nos meilleures facultés mentales et spirituelles. -- Jésus- Christ, p.48.

Une prospérité conditionnelle

Les contributions exigées des Hébreux pour des buts religieux et charitables s'élevaient donc pour le moins à un quart de leur revenu. On serait tenté de croire qu'une charge aussi lourde aurait dû les réduire à la pauvreté. Bien au contraire, la fidèle observation de ces libéralités était une condition de leur prospérité. Voici la promesse de Dieu pour ceux qui lui obéissaient : « Je détournerai de vous le fléau dévastateur; il ne détruira plus les fruits de votre sol, et vos vignes ne seront plus stériles dans vos campagnes… Toutes les nations vous diront heureux; car vous serez un pays de délices, dit l'Éternel des armées. » -- Patriarches et prophètes, p.513.

Chaque offrande et son mobile sont notés

Il m'a été montré qu'un ange, spécialement chargé de cette mission, enregistre fidèlement chaque offrande consacrée à Dieu et versée au trésor ; il note également le résultat final des fonds utilisés. Dieu est au courant de chaque centime consacré à sa cause, et de la bonne ou mauvaise volonté du donateur. Il connaît les sentiments qui ont motivé chaque don. -- Le foyer chrétien, p. 354.

Ceux qui, dans un esprit de consécration et de sacrifice, rendent à Dieu ce qui lui revient, selon ce qu'il exige d'eux, seront récompensés selon leurs oeuvres. Même si les sommes consacrées de la sorte ont été mal utilisées et n'ont pas accompli l'objectif que le donateur avait à l'esprit -- la gloire de Dieu et le salut des âmes -- ceux qui ont fait le sacrifice, d'un coeur sincère et les yeux fixés sur la gloire de Dieu, ne perdront pas leur récompense. -- 2T 518, 519.