Évangéliser

Chapitre 1

L’évangélisation—un défi

La proclamation du message

Le mandat évangélique—“Allez, faites de toutes les nations des disciples. ... Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.” Matthieu 28:18, 19. Telles furent les dernières paroles du Christ à ses disciples. Allez jusqu’aux extrémités les plus lointaines de la terre habitée, et sachez que partout où vous irez, vous serez assurés de ma présence. ...

À nous aussi, ce même mandat est confié. Ordre nous est donné d’aller de l’avant en tant que messagers du Christ pour enseigner, instruire et persuader hommes et femmes, et de souligner à leurs yeux l’importance de la parole de vie. A nous aussi est donnée l’assurance de la présence permanente du Christ. Quelles que soient les difficultés que nous devrons affronter et les épreuves qu’il nous faudra traverser, la bienveillante promesse nous est acquise: “Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.”—Manuscrit 24, 1903.

La dynamique du message—En donnant ses ordres aux disciples, le Christ ne s’est pas contenté de décrire leur tâche, mais il leur a aussi donné le message qu’ils devaient annoncer. Enseignez le monde, dit-il, “à garder tout ce que je vous ai prescrit”. Les disciples devaient enseigner ce que le Christ avait lui-même enseigné: non seulement ce qu’il avait dit personnellement, mais aussi tout ce qu’il avait enseigné par les prophètes et les docteurs de l’Ancien Testament. Tout enseignement humain est exclu. Il n’y a place ni pour la tradition, ni pour les théories et les conclusions humaines, ni pour une législation ecclésiastique. “La loi et les prophètes”, avec le récit destiné à conserver le souvenir de ses actes: tel est le trésor confié aux disciples pour qu’ils le transmettent au monde. ...

L’Évangile doit être présenté, non pas comme une théorie inerte, mais comme une force vivante, capable de transformer la vie. Dieu désire que les objets de sa grâce soient des témoins de sa puissance.—Jésus Christ, 828.

L’Église, dépositaire du message—Nous vivons aujourd’hui les dernières scènes de l’histoire de ce monde. Puissent les humains être saisis de crainte à l’idée de la responsabilité qui est la leur de connaître la vérité. La fin des siècles est arrivée. Un examen lucide de ces questions fera que tous seront amenés à consacrer entièrement leurs personnes et leurs biens à Dieu. ...

L’obligation solennelle d’avertir le monde de sa ruine prochaine pèse sur nous. De tous côtés, auprès et au loin, des appels à l’aide nous parviennent. L’Église, consacrée de tout cœur à l’œuvre, doit apporter le message à l’humanité: Venez au festin de l’Évangile; le souper est prêt; venez. ... Des couronnes, des couronnes immortelles doivent être remportées. Le royaume des cieux doit être reçu en héritage. Un monde qui se meurt dans le péché doit être éclairé. Il faut retrouver la perle égarée. Il faut que les brebis perdues soient ramenées en sécurité dans la bergerie. Qui participera à ces recherches? Qui apportera la lumière à ceux qui errent dans les ténèbres de l’erreur?—The Review and Herald, 23 juillet 1895.

La crise actuelle—Nous devrions être conscients de notre responsabilité et travailler avec une entière consécration pour communiquer à nos semblables les vérités que Dieu nous a révélées pour notre époque. Ne craignons pas de nous montrer trop empressés. ...

C’est maintenant le moment de publier le dernier message d’avertissement. La proclamation de la vérité est aujourd’hui accompagnée d’une puissance spéciale. En sera-t-il longtemps ainsi? Non; le temps sera court désormais. Si une crise a jamais sévi sur le monde, c’est maintenant.

Chacun décide aujourd’hui de son sort éternel. Les hommes ont besoin de se réveiller pour se rendre compte de la solennité de l’époque actuelle, car le temps de grâce touche à sa fin. Des efforts résolus devraient être faits pour attirer l’attention du monde sur la proclamation du message pour notre temps. Le troisième ange doit aller de l’avant avec puissance.—Témoignages pour l’Église 2:431, 432 (Publ. 1900).

L’évangélisation, notre tâche par excellence—Le travail d’évangélisation, qui consiste à faire connaître les Ecritures à nos semblables, à avertir hommes et femmes de ce qui va s’abattre sur le monde, doit absorber encore et toujours davantage le temps des serviteurs de Dieu.—The Review and Herald, 2 août 1906.

Pour une diffusion rapide du message—En tant qu’adventistes du septième jour, nous avons grandement besoin d’humilier nos cœurs devant Dieu, et d’implorer son pardon pour avoir négligé de nous acquitter de la mission qui nous était confiée. Nous avons créé des centres importants en quelques endroits, laissant de côté beaucoup de grandes villes. Accomplissons maintenant le travail qui nous est assigné, et proclamons le message qui doit éveiller en tous le sentiment du danger. Si chacun de nous s’était acquitté de sa tâche, le nombre des croyants serait bien supérieur à ce qu’il est aujourd’hui.—Témoignages pour l’Église 3:350 (Publ. 1909).

Travailler avec zèle—Si nos prédicateurs avaient conscience de la proximité de l’heure où les habitants de la terre devront comparaître devant le tribunal de Dieu et où ces derniers devront rendre compte de tous les actes commis durant leur vie terrestre, avec quelle ardeur ne collaboreraient-ils pas avec Dieu pour présenter la vérité! Avec quel sérieux ne chercheraient-ils pas à persuader les humains d’accepter la vérité! Avec quel zèle ne travailleraient-ils pas à l’avancement de la cause de Dieu dans le monde, en proclamant par leurs paroles et leurs actes: “La fin de toutes choses est proche.”—Lettre 43, 1902.

Dans la confusion générale—Les paroles de Jésus-Christ s’adressent à nous qui vivons à la fin de l’histoire de cette terre: “Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche.” Les nations sont agitées. Nous vivons une époque marquée par la perplexité. On entend le mugissement des vagues de la mer; le cœur des hommes défaille dans la crainte de ce qui surviendra pour la terre; mais ceux qui croient au Fils de Dieu entendront sa voix qui retentira au milieu de la tourmente: “C’est moi, n’ayez pas peur.” ... Nous voyons le monde qui gît dans la perversité et dans l’apostasie. La rébellion contre les commandements de Dieu est presque universelle. Dans ce climat d’agitation bruyante et de confusion qui règne partout, il y a une œuvre à accomplir dans le monde.—Manuscrit 44, 1900.

Dans les régions enténébrées—Les armées de Satan sont nombreuses; aussi le peuple de Dieu doit-il aller dans le monde entier pour planter l’étendard de la vérité dans les lieux de la terre où règne l’obscurité et déployer tous ses efforts pour détruire le royaume de l’adversaire.—Lettre 91, 1900.

L’œuvre la plus grandiose—Le Seigneur se propose de faire de la proclamation de ce message l’œuvre la plus élevée et la plus grandiose qui soit au monde à l’époque actuelle.—Témoignages pour l’Église 2:425 (Publ. 1900).

Des progrès plus rapides—Dans ce pays et dans les pays étrangers, la cause de la vérité présente doit connaître des progrès plus rapides que ce n’a été le cas jusqu’ici. Si nos membres vont de l’avant par la foi, faisant ce qu’ils peuvent pour percer, et s’ils travaillent selon les principes du Christ, le chemin s’ouvrira devant eux. S’ils font preuve de l’énergie nécessaire pour obtenir du succès et de la foi qui agit sans discuter et qui obéit aux ordres divins, ils seront largement récompensés. Il leur faut aller aussi loin et aussi vite que possible, et être déterminés à faire cela même que le Seigneur a prescrit. Il leur faut avoir une foi ardente, sincère et ferme. ... Le monde doit entendre le message d’avertissement.—Manuscrit 162, 1905.

Élargir le cercle de notre influence

Encercler le globe—La lumière de la vérité doit briller partout afin que les cœurs aujourd’hui plongés dans le sommeil de l’ignorance se réveillent et se convertissent. Il faut que l’Évangile soit annoncé dans tous les pays et dans toutes les grandes villes. ...

Les églises doivent être organisées et des plans doivent être établis pour que les membres des nouvelles communautés organisées soient mis au travail. Cette œuvre évangélique doit s’étendre sans cesse, s’adjoignant de nouveaux territoires et agrandissant la surface du vignoble du Seigneur. Le pourtour doit s’élargir jusqu’à encercler le monde.—Lettre 86, 1902.

Aux quatre points cardinaux—Le message d’avertissement doit être diffusé de ville en ville, de cité en cité et d’un pays à l’autre, non en cherchant à éblouir le public, mais par la puissance de l’Esprit et avec le concours d’hommes de foi.

Pour ce faire, il faut accomplir le meilleur travail possible. L’heure est venue, heure solennelle, où, par l’intermédiaire des messagers de Dieu, le rouleau (prophétique) est déployé aux yeux du monde. La vérité contenue dans les messages des trois anges doit être annoncée à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple; elle doit dissiper les ténèbres qui règnent sur tous les continents et parvenir jusqu’aux îles de la mer. ...

Que les plans les plus judicieux soient élaborés pour le succès de cette œuvre. Des efforts énergiques devraient être faits pour défricher de nouveaux territoires au nord, au sud, à l’est, à l’ouest. ... Le fait que la proclamation de la vérité a été si longtemps négligée devrait inciter nos prédicateurs et nos ouvriers à pénétrer dans ces territoires et à ne pas abandonner leur tâche jusqu’à ce qu’ils aient clairement délivré le message.—Manuscrit 11, 1908.

Au mépris des obstacles—La vérité triomphera, en dépit de tous ceux qui la méprisent et la rejettent. Bien que parfois retardés en apparence, ses progrès n’ont jamais été arrêtés. Quand le message évangélique rencontre de l’opposition, le Seigneur lui donne un supplément de force qui lui permet d’exercer une plus grande influence. Avec cette énergie divine, il renversera les barrières et triomphera de tous les obstacles.—Conquérants pacifiques, 533 (Publ. 1911).

Une œuvre solide—La tâche que l’Évangile prescrit comme travail missionnaire est une œuvre solide et sans détour qui brillera d’un éclat grandissant jusqu’au milieu du jour.—Lettre 215b, 1899.

Une influence grandissante—L’influence de ces messages s’est faite plus profonde et plus large, allumant des motivations dans des milliers de cœurs ainsi poussés à l’action, donnant naissance à des établissements scolaires, des maisons d’édition et de santé; toutes ces institutions sont des moyens que Dieu fait contribuer à l’œuvre solennelle illustrée par le premier, le deuxième et le troisième ange qui volent par le milieu du ciel afin d’avertir les habitants de la terre que le Christ revient avec puissance et une grande gloire.—The Review and Herald, 6 décembre 1892.

Pénétrer dans de nouveaux territoires—Nous avons un message particulièrement solennel et exigeant à faire connaître au monde. Mais on a passé beaucoup trop de temps avec ceux qui connaissent déjà la vérité. Au lieu de passer du temps avec ceux qui ont eu de nombreuses occasions de la connaître, adressez-vous aux personnes qui n’ont jamais entendu votre message. Organisez des camps meetings* dans des villes où la vérité n’a pas été proclamée. Plusieurs assisteront aux réunions et accepteront le message.—Lettre 87, 1896.

Les territoires vierges sont les meilleurs—Les endroits où la vérité n’a jamais été proclamée sont les meilleurs dans lesquels on puisse travailler. La vérité doit s’assujettir la volonté de ceux qui n’en ont jamais eu connaissance. Ils découvriront la malignité du péché et leur repentance sera totale et sincère. Le Seigneur agira sur des cœurs qui n’ont guère entendu d’appels dans le passé, des cœurs qui, jusque-là, n’avaient pas eu conscience du caractère odieux du péché.—Lettre 106, 1903.

Prêcher avec dynamisme—L’une après l’autre, les grandes villes qui ont besoin d’être évangélisées m’ont été présentées. Si l’on avait déployé des efforts suivis pour l’œuvre qui consiste à faire connaître la vérité pour notre temps aux villes qui n’en ont pas entendu parler, leurs habitants ne seraient pas impénitents comme ils le sont. D’après la lumière qui m’a été donnée, j’ai la certitude que si l’œuvre avait été poursuivie comme la situation l’exige, avec de multiples méthodes dynamiques, des milliers de personnes de plus se réjouiraient dans la vérité.—Lettre 94a, 1909.

Un besoin urgent de messagers de l’Évangile

La moisson est grande—Il nous faut porter l’avertissement sacré et solennel dans les territoires les plus hostiles comme dans les villes les plus corrompues, partout où la lumière du triple message n’a pas encore brillé. Tout homme doit entendre la dernière invitation aux noces de l’Agneau. ...

Des pays, jusqu’ici fermés à l’Évangile, ouvrent leurs portes et demandent instamment qu’on leur apporte la Parole de Dieu. Des rois et des princes, supprimant des barrières longtemps dressées, invitent les hérauts de la croix à venir chez eux. Assurément, la moisson est grande. Seule l’éternité nous révélera les résultats obtenus par les efforts que nous déployons maintenant.—Ministère évangélique, 22, 23 (Publ. 1915).

Ambassadeurs du Christ—Ministres de Dieu, cherchez, avec des cœurs remplis d’amour pour le Christ et pour vos semblables, à réveiller ceux qui meurent dans leurs offenses et leurs péchés. Faites pénétrer dans leurs consciences vos avertissements et vos supplications. Que vos ferventes prières attendrissent leurs cœurs et les amènent, repentants, aux pieds du Sauveur. Vous êtes des ambassadeurs de Jésus pour prêcher son message de salut.—Ministère évangélique, 31 (Publ. 1915).

Cent pour un—Le temps est court. Partout, on a besoin d’ouvriers au service du Christ. Là où, dans les champs locaux et dans les territoires missionnaires, nous devrions avoir cent ouvriers sérieux et fidèles, nous n’en avons qu’un seul. Les routes, petites et grandes, sont encore en friche. De vifs encouragements doivent être prodigués à ceux qui devraient maintenant entreprendre un travail missionnaire pour le Maître.—Fundamentals of Christian Education, 488 (Publ. 1903).

Pour une meilleure répartition des tâches—Afin d’accomplir tout ce à quoi Dieu nous appelle pour avertir les grandes villes, ses serviteurs doivent veiller à une sage répartition des hommes dont ils disposent. Souvent, les ouvriers qui pourraient être très utiles pour tenir des réunions d’évangélisation sont absorbés par d’autres occupations qui ne leur permettent pas de consacrer le temps nécessaire à l’exercice d’un ministère actif auprès des âmes. Dès lors qu’il s’agit de l’administration financière des différents secteurs de notre œuvre, les frères responsables devraient, autant que possible, confier cette tâche à des hommes consacrés qui ont reçu la formation technique requise. Il faut constamment lutter contre la tendance à immobiliser dans ces secteurs des hommes qui pourraient accomplir une œuvre plus vaste et plus importante en public pour présenter aux incroyants les vérités de la Parole de Dieu.—The Review and Herald, 7 avril 1910.

La plus haute vocation—Le ministère de l’Évangile ne doit pas être déprécié. On ne devrait rien faire qui risque de faire considérer le ministère de la Parole comme étant d’un niveau inférieur, car c’est faux. Ceux qui déprécient le ministère, déprécient le Christ. L’œuvre la plus noble est celle du ministère dans ses différents secteurs, et il faudrait enseigner aux jeunes qu’aucun travail n’est plus honoré de Dieu que celui du ministre de l’Évangile.

Que nos jeunes gens ne soient pas dissuadés de s’engager dans le ministère. Parce qu’on leur a promis monts et merveilles, certains risquent de se détourner du chemin sur lequel le Seigneur les avait engagés à marcher. Plusieurs, qui auraient dû se préparer à entrer dans le ministère ont été encouragés à suivre des cours de médecine.—Testimonies for the Church 6:411 (Publ. 1900).

Assurer la relève—Les porte-drapeau disparaissent les uns après les autres, et les jeunes doivent se préparer à prendre les places devenues vacantes, afin que le message continue à être proclamé. Le champ de bataille doit s’étendre. Que ceux qui ont le privilège de la jeunesse et de la force aillent dans les régions enténébrées afin d’appeler à la repentance les âmes qui périssent.—Ministère évangélique, 99 (Publ. 1915).

Le rôle de nos écoles—Nos écoles ont été établies par le Seigneur. Si donc elles fonctionnent conformément à ses plans, les jeunes qui les fréquentent seront préparés dans les meilleurs délais pour être employés dans différentes branches de l’œuvre missionnaire. Certains seront formés en vue de servir comme infirmiers missionnaires, d’autres comme représentants évangélistes, d’autres comme prédicateurs, d’autres comme professeurs, d’autres comme ministres de l’Évangile.—Lettre 113, 1903.

Initier les jeunes au travail d’évangélisation—Le Seigneur appelle ceux qui sont employés dans nos établissements hospitaliers, dans nos maisons d’édition et nos écoles à initier les jeunes au travail d’évangélisation. Notre temps et nos énergies ne doivent pas être absorbés dans la création de maisons de santé, de magasins d’alimentation et de restaurants au point que d’autres branches de l’œuvre soient négligées. Les jeunes gens et les jeunes filles qui doivent être appelés au ministère, à donner des études bibliques et à faire de la représentation évangélique ne devraient pas être astreints à des tâches mécaniques.—The Review and Herald, 16 mai 1912.

Le besoin de troupes fraîches—Où sont les hommes qui se mettront à l’œuvre, plaçant toute leur confiance en Dieu, qui sont prêts à agir et à prendre des risques? Le Seigneur leur adresse cet appel: “Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne.” S’ils sont disposés à se donner à lui, Dieu fera des jeunes gens d’aujourd’hui les dépositaires choisis du ciel, capa bles de présenter à leurs semblables la vérité en contraste avec l’erreur et la superstition. Puisse-t-il placer le fardeau sur des jeunes gens vigoureux, qui ont sa Parole dans leur cœur et qui communiqueront la vérité à d’autres.—Manuscrit 134, 1898.

Confiance, humilité, courage, fidélité—Le Seigneur demande des ouvriers consacrés, qui lui seront fidèles—des hommes humbles qui comprennent les besoins de l’évangélisation et qui ne reculent pas, mais qui accomplissent consciencieusement leur tâche quotidienne, en comptant sur l’aide et la force divines en toutes circonstances. Ceux qui prennent le relais du message doivent aimer Dieu et le craindre. Ne vous déchargez pas de votre fardeau sur une fédération. Allez de l’avant et, en tant qu’évangélistes, dites avec humilité: “Il est écrit.”—Lettre 43, 1905.