Évangéliser

Chapitre 2

Les populations urbaines

Dans l’attente d’une condamnation imminente

Les populations urbaines devront bientôt choisir—Les ténèbres spirituelles qui, aujourd’hui, couvrent toute la terre, deviennent plus intenses dans les villes surpeuplées. C’est dans les grandes métropoles que le prédicateur rencontre les pécheurs les plus endurcis et les plus grands besoins. ...

Dans les grandes villes, les crimes et l’iniquité atteignent un niveau effrayant. La corruption dépasse tout ce qu’on peut imaginer. De nombreux centres urbains deviennent des Sodome aux yeux de Dieu. L’accroissement de la perversion est tel que des multitudes arrivent à un point de non-retour dans leur expérience de la méchanceté, si bien qu’il devient extrêmement difficile de leur présenter le message salvifique du troisième ange. L’ennemi des âmes travaille avec habileté pour s’emparer de l’esprit humain; aussi les serviteurs de Dieu qui avertissent les humains et les préparent en vue du jugement doivent-ils le faire avec diligence.

Les conditions auxquelles sont confrontés les ouvriers du Christ dans les grandes villes constituent un appel solennel pour que des efforts incessants soient déployés en faveur des millions de personnes vivant dans l’attente d’une condamnation imminente. Les humains devront bientôt prendre de grandes décisions, et ils doivent avoir l’occasion de connaître et de comprendre la vérité biblique, afin de pouvoir faire un choix judicieux en connaissance de cause. Dieu demande à ses messagers de prévenir, en des termes précis, les populations urbaines, tant que dure le temps de la grâce, et alors qu’elles peuvent encore se convertir sous l’influence de la vérité biblique.—The Review and Herald, 7 avril 1910.

La marche funèbre—Satan travaille activement dans nos grandes villes surpeuplées. Le résultat de son œuvre se manifeste sous la forme de confusions, de luttes et de discordes qui opposent le travail et le capital, et par l’hypocrisie qui s’est introduite dans les églises. Afin que les hommes n’aient pas le temps de se recueillir, Satan les entraîne dans une quête effrénée de plaisirs et de jouissances, du manger et du boire. Il éveille en eux une ambition qui satisfait leur propre personne. Le monde s’approche graduellement des conditions qui régnaient à l’époque de Noé. Tous les crimes imaginables sont commis. Les agents de Satan continuent à développer la luxure, la convoitise des yeux, l’égoïsme, l’abus du pouvoir, la cruauté et l’union des hommes en associations et en syndicats, se liant les uns aux autres tels des fagots qui seront consumés dans les brasiers des derniers jours. Les humains appellent “vie” ce cycle de crimes et de folies. ...

Le monde agit comme si Dieu n’existait pas. Il est plongé dans la recherche de satisfactions égoïstes, mais il va bientôt connaître une destruction soudaine à laquelle il n’échappera point. Nombreux sont ceux qui continuent à satisfaire complaisamment leur égoïsme à tel point que, dégoûtés de la vie, ils finissent par se suicider. Comme des bœufs que l’on mène à la boucherie, ces gens dansent et font la fête, boivent et fument et satisfont leurs passions animales. Par ses artifices et ses sortilèges, Satan maintient les humains dans l’aveuglement jusqu’au jour où Dieu se lèvera pour châtier les habitants de la terre pour leurs iniquités. Alors la terre dévoilera son sang et ne couvrira plus ses crimes. Le monde entier semble aller au-devant de la mort.—Manuscrit 139, 1903.

Projets ambitieux—Les hommes et les femmes vivant dans ces grandes villes se laissent de plus en plus submerger par leurs relations commerciales. Ils travaillent activement à la construction de tours qui s’élèvent haut dans le ciel. Leurs têtes sont pleines de plans et de projets ambitieux.—Manuscrit 154, 1902.

Sourds aux avertissements divins—J’ai reçu l’ordre d’annoncer que les cités remplies de péchés et dont la culpabilité a atteint son niveau le plus élevé seront détruites par des tremblements de terre, par le feu et l’eau. Le monde entier sera averti de l’existence de Dieu et de son autorité. Ses agents invisibles provoqueront des destructions, des catastrophes et la mort. Toutes les richesses accumulées seront réduites à néant. ...

Des malheurs surviendront—Les malheurs les plus sinistres, les plus inattendus, et des calamités se succéderont les uns après les autres. Si l’on prête attention aux avertissements donnés par Dieu, si les églises se repentent et renouvellent leur allégeance, certaines villes seront épargnées pendant quelque temps encore. Mais si les hommes qui ont été trompés persistent à marcher dans les mêmes voies, s’ils méprisent la loi de Dieu et enseignent de fausses doctrines, Dieu permettra qu’ils souffrent de la calamité, afin de les ramener à la raison. ...

Le Seigneur ne rejettera pas d’emblée tous les transgresseurs; il ne détruira pas sans autre des nations entières. Mais il châtiera les villes et les localités où les humains se sont livrés entre les mains des agents de Satan. Les villes de ces nations seront traitées avec sévérité; néanmoins, elles ne connaîtront pas la grande fureur de Dieu, parce que de nombreuses âmes renonceront aux tromperies de l’ennemi, se repentiront, se convertiront, tandis que les masses accumuleront des trésors de colère pour le jour de la colère.—Manuscrit 35, 1906.

Tirer les humains de leur léthargie—Le 16 avril 1906, alors que je me trouvais à Loma Linda, en Californie, une scène extraordinaire passa devant moi. Pendant une vision de la nuit, je me tenais sur une hauteur d’où je pouvais voir les maisons secouées comme des roseaux par le vent. Des édifices, grands et petits, s’écroulaient. Lieux de plaisirs, théâtres, hôtels, demeures somptueuses, tout était ébranlé et renversé. Un grand nombre de gens étaient exterminés, et on entendait partout les cris des blessés et des mourants.

Les anges destructeurs, envoyés de Dieu, étaient à l’œuvre. Un simple attouchement, et des constructions, si solidement édifiées qu’on les aurait crues à l’abri de tout danger, n’étaient plus qu’un tas de décombres. Il n’y avait plus de sécurité nulle part. Je ne me sentais pas en péril, mais il m’est impossible de décrire la scène épouvantable qui passa devant moi. Il semblait que la patience divine était épuisée, et que le jour du jugement était venu.

L’ange qui se tenait auprès de moi me dit alors que bien peu se font une idée de la méchanceté qui sévit aujourd’hui dans le monde, particulièrement dans les grandes villes. Le Seigneur a fixé un temps, ajouta-t-il, où sa colère s’exercera contre ceux qui persistent à mépriser sa loi.

La scène qui passa devant moi était terrifiante, mais je fus bien plus impressionnée par les instructions que je reçus à cette occasion. L’ange qui m’accompagnait déclara que la souveraineté de Dieu et le caractère sacré de sa loi devaient être manifestés aux yeux de tous ceux qui refusent obstinément d’obéir au Roi des rois. Ces derniers seront frappés de châtiments miséricordieux dont le but est de les rendre conscients, si possible, de la culpabilité de leur conduite.—Témoignages pour l’Église 3:393, 394 (Publ. 1909).

Un incendie monstre—Vendredi dernier, peu avant mon réveil, une scène impressionnante me fut présentée. J’eus la sensation de me réveiller dans un endroit qui n’était pas ma maison. Des fenêtres, je pus assister à un terrible incendie. De grosses boules de feu tombaient sur des maisons, et de ces boules sortaient des flèches enflammées qui volaient dans toutes les directions. Il devenait impossible de lutter contre les incendies, si bien que beaucoup d’endroits furent détruits. La frayeur des gens était indescriptible. Au bout d’un certain temps, je m’éveillai et m’aperçus que j’étais chez moi.—Lettre 278, 1906.

Le sort réservé aux grands centres urbains—Il y a partout des hommes qui devraient être engagés activement dans le ministère, afin de prêcher le dernier message d’avertissement destiné à un monde déchu. L’œuvre qui aurait dû être menée avec énergie en faveur des âmes n’a pas été accomplie. Les habitants des villes sans Dieu, sur lesquelles s’abattront bientôt des calamités, ont été terriblement négligés. Le temps est proche où les grandes villes seront rayées de la carte et tous doivent être avertis de l’arrivée de ces châtiments. Mais qui s’engage de tout cœur dans le service que Dieu réclame? ...

Actuellement, il n’y a pas la millième partie de ce qui aurait dû être fait qui a été accomplie en faveur des grandes villes. Et cela ne pourrait se faire que si hommes et femmes faisaient tout leur devoir.—Manuscrit 53, 1910.

La fin de milliers de villes—Si seulement le peuple de Dieu avait conscience de la destruction imminente de milliers de villes, aujourd’hui presque entièrement vouées à l’idolâtrie!—The Review and Herald, 10 septembre 1903.

Il faut accélérer l’œuvre—En considérant la condition des villes où la puissance de Satan est manifestement à l’œuvre, je me pose une question: A quoi tout cela va-t-il aboutir? Dans de nombreuses villes, la méchanceté s’est accrue. Partout, le crime et l’iniquité sont à l’œuvre. De nouvelles formes d’idolâtrie pénètrent notre société. Dans tous les pays, les hommes sont attirés par quelque nouvelle invention. La hardiesse des actions et la confusion mentale sont partout en recrudescence. Les cités de la terre deviennent des Sodome et des Gomorrhe.

En tant que peuple, nous devrions accélérer l’œuvre dans les villes qui ont été défavorisées par suite du manque d’ouvriers, de moyens et d’un esprit de consécration. Il est temps que le peuple de Dieu se tourne vers lui, en lui ouvrant totalement son cœur; car la fin de toutes choses est proche. Qu’ils humilient leur esprit et qu’ils soient attentifs à la volonté du Seigneur. Qu’ils travaillent avec un ardent désir pour accomplir ce que Dieu a prescrit pour que les villes soient averties du châtiment qui les attend.—The Review and Herald, 25 janvier 1912.

Des difficultés croissantes

Redoublons d’efforts—Nous nous rapprochons du grand conflit final. Tout mouvement en avant doit être accompli en redoublant d’efforts, car Satan travaille de toutes ses forces pour multiplier les obstacles sur notre chemin. Il utilise toutes les séductions de l’iniquité pour s’emparer des hommes. Je suis chargée de dire aux ministres de l’Évangile et à nos médecins missionnaires: Allez de l’avant! Cette œuvre exige de l’abnégation à chaque pas, mais continuez à avancer.—Lettre 38, 1908.

Ne perdons pas de temps—Nous n’avons pas de temps à perdre. La fin est proche. Le chemin à parcourir sera bientôt bordé de dangers, de part et d’autre. L’ennemi fera tout ce qui sera en son pouvoir pour obstruer la voie des messagers du Seigneur en sorte qu’il ne leur sera plus possible de faire alors ce qu’ils peuvent accomplir aujourd’hui. Nous devons regarder notre travail bien en face et aller de l’avant aussi rapidement que possible. Dieu m’a montré que les puissances des ténèbres sont à l’œuvre sur la terre avec un grand déploiement d’énergie tandis que Satan s’avance furtivement pour surprendre ceux qui sont endormis, à la manière du loup qui fond sur sa proie. C’est maintenant le moment de proclamer l’avertissement, c’est maintenant le moment de travailler, car les difficultés seront bientôt plus grandes que nous ne pouvons nous l’imaginer. Que Dieu nous aide à rester sur le bon chemin, à travailler les yeux fixés sur Jésus, notre Chef, à avancer patiemment, sans jamais nous lasser jusqu’au jour de la victoire finale!—Témoignages pour l’Église 2:437, 438 (Publ. 1900).

Difficultés accrues—Nous ne nous rendons pas compte à quel point les agents de Satan sont à l’œuvre dans les grandes villes. Prêcher la vérité présente devient de plus en plus difficile. Aussi est-il essentiel que des talents nouveaux et variés soient mis à contribution en vue d’une action lucide en faveur des âmes.—Medical Ministry, 300 (Publ. 1909).

Les temps favorables sont révolus—Une grande œuvre doit être accomplie. Je suis poussée par l’Esprit de Dieu à dire à ceux qui sont dans son œuvre que le temps favorable pour la prédication de notre message dans les grandes villes est révolu, et que cette tâche n’a pas été menée à bien. Nous avons maintenant le devoir de racheter le temps.—Manuscrit 62, 1903.

L’œuvre que l’Église aura négligé de faire dans un temps de paix et de prospérité, elle devra l’accomplir au milieu d’une crise terrible, dans les conditions les plus décourageantes et les plus rebutantes.—Témoignages pour l’Église 2:195 (Publ. 1885).

L’Esprit de Dieu se retire progressivement—Nous sommes à une époque importante et solennelle. L’Esprit de Dieu se retire de la terre, peu à peu mais sans arrêt. Déjà, plaies et jugements frappent les contempteurs de la grâce divine. Calamités sur terre et sur mer, instabilité de l’état social, menaces de guerres: autant de mauvais présages annonçant la proximité d’événements d’une gravité inouïe.

Les forces du mal se coalisent et s’accroissent en vue de la crise finale. De grands changements vont bientôt se produire dans le monde, et les événements de la fin, se précipiter.—Témoignages pour l’Église 3:335 (Publ. 1909).

Les nations et la guerre—Des épreuves redoutables attendent les enfants de Dieu. L’esprit belliqueux agite les nations d’une extrémité de la terre à l’autre.—Témoignages pour l’Église 3:341.

Avant que les portes ne se ferment—À plusieurs reprises, il m’a été montré quelle tâche l’Église doit accomplir dans nos grandes villes. Il ne faut pas travailler uniquement là où nous avons déjà des églises, mais dans les endroits où la vérité n’a jamais été présentée de façon complète. Il y a, près de nous, autant de païens que dans les pays lointains. Nous devons trouver la voie qui nous permettra de leur faire connaître la vérité pour notre temps, et il nous faut le faire sans délai. ...

Il nous a été souvent dit que le message doit être annoncé dans nos grandes villes, mais nous avons été bien lents à obéir à cette directive. Je vis quelqu’un debout, les bras étendus, sur une haute plate-forme. Il se tournait dans toutes les directions en disant: “Le monde meurt dans l’ignorance de la sainte loi de Dieu, et les adventistes du septième jour dorment.” Le Seigneur demande des ouvriers, car il y a une grande tâche à accomplir. Des conversions doivent être faites qui ajouteront à l’Église ceux qui seront sauvés. “Dans les chemins et le long des haies”, des hommes et des femmes doivent être touchés. ...

Nous sommes loin d’avoir suivi la lumière que Dieu nous a donnée concernant l’œuvre dans nos grandes villes. L’heure vient où des lois seront édictées d’après lesquelles des portes aujourd’hui ouvertes au message seront fermées. Efforçons-nous de travailler avec ardeur, tandis que les anges sont prêts à apporter leur aide à tous ceux qui travaillent à éveiller les consciences des hommes et des femmes sur la justice, la tempérance et le jugement à venir.—Manuscrit 7, 1908.

Travailler pendant qu’il en est temps—Frères, pénétrez dans les grandes villes tandis que vous le pouvez. Dans les grands centres urbains où l’on a déjà pénétré, nombreux sont ceux qui n’ont jamais entendu le message de la vérité. Certains de ceux qui en ont eu connaissance se sont convertis, et d’autres sont morts dans la foi. Si on leur en donnait la possibilité, beaucoup d’autres entendraient et accepteraient le message du salut. ... Ces efforts—les derniers que nous ayons à déployer pour l’œuvre de Dieu sur la terre—doivent manifestement porter l’empreinte du divin.—Manuscrit 7, 1908.

Un travail urgent

Actuellement, il n’y a pas la millième partie de ce qui aurait dû être fait qui a été accomplie en faveur des grandes villes. Et cela ne pourrait se faire que si hommes et femmes faisaient tout leur devoir.—Manuscrit 53, 1910.

La fin de milliers de villes—Si seulement le peuple de Dieu avait conscience de la destruction imminente de milliers de villes, aujourd’hui presque entièrement vouées à l’idolâtrie!—The Review and Herald, 10 septembre 1903.

Il faut accélérer l’œuvre—En considérant la condition des villes où la puissance de Satan est manifestement à l’œuvre, je me pose une question: A quoi tout cela va-t-il aboutir? Dans de nombreuses villes, la méchanceté s’est accrue. Partout, le crime et l’iniquité sont à l’œuvre. De nouvelles formes d’idolâtrie pénètrent notre société. Dans tous les pays, les hommes sont attirés par quelque nouvelle invention. La hardiesse des actions et la confusion mentale sont partout en recrudescence. Les cités de la terre deviennent des Sodome et des Gomorrhe.

En tant que peuple, nous devrions accélérer l’œuvre dans les villes qui ont été défavorisées par suite du manque d’ouvriers, de moyens et d’un esprit de consécration. Il est temps que le peuple de Dieu se tourne vers lui, en lui ouvrant totalement son cœur; car la fin de toutes choses est proche. Qu’ils humilient leur esprit et qu’ils soient attentifs à la volonté du Seigneur. Qu’ils travaillent avec un ardent désir pour accomplir ce que Dieu a prescrit pour que les villes soient averties du châtiment qui les attend.—The Review and Herald, 25 janvier 1912.

Des difficultés croissantes

Redoublons d’efforts—Nous nous rapprochons du grand conflit final. Tout mouvement en avant doit être accompli en redoublant d’efforts, car Satan travaille de toutes ses forces pour multiplier les obstacles sur notre chemin. Il utilise toutes les séductions de l’iniquité pour s’emparer des hommes. Je suis chargée de dire aux ministres de l’Évangile et à nos médecins missionnaires: Allez de l’avant! Cette œuvre exige de l’abnégation à chaque pas, mais continuez à avancer.—Lettre 38, 1908.

Ne perdons pas de temps—Nous n’avons pas de temps à perdre. La fin est proche. Le chemin à parcourir sera bientôt bordé de dangers, de part et d’autre. L’ennemi fera tout ce qui sera en son pouvoir pour obstruer la voie des messagers du Seigneur en sorte qu’il ne leur sera plus possible de faire alors ce qu’ils peuvent accomplir aujourd’hui. Nous devons regarder notre travail bien en face et aller de l’avant aussi rapidement que possible. Dieu m’a montré que les puissances des ténèbres sont à l’œuvre sur la terre avec un grand déploiement d’énergie tandis que Satan s’avance furtivement pour surprendre ceux qui sont endormis, à la manière du loup qui fond sur sa proie. C’est maintenant le moment de proclamer l’avertissement, c’est maintenant le moment de travailler, car les difficultés seront bientôt plus grandes que nous ne pouvons nous l’imaginer. Que Dieu nous aide à rester sur le bon chemin, à travailler les yeux fixés sur Jésus, notre Chef, à avancer patiemment, sans jamais nous lasser jusqu’au jour de la victoire finale!—Témoignages pour l’Église 2:437, 438 (Publ. 1900).

Difficultés accrues—Nous ne nous rendons pas compte à quel point les agents de Satan sont à l’œuvre dans les grandes villes. Prêcher la vérité présente devient de plus en plus difficile. Aussi est-il essentiel que des talents nouveaux et variés soient mis à contribution en vue d’une action lucide en faveur des âmes.—Medical Ministry, 300 (Publ. 1909).

Les temps favorables sont révolus—Une grande œuvre doit être accomplie. Je suis poussée par l’Esprit de Dieu à dire à ceux qui sont dans son œuvre que le temps favorable pour la prédication de notre message dans les grandes villes est révolu, et que cette tâche n’a pas été menée à bien. Nous avons maintenant le devoir de racheter le temps.—Manuscrit 62, 1903.

L’œuvre que l’Église aura négligé de faire dans un temps de paix et de prospérité, elle devra l’accomplir au milieu d’une crise terrible, dans les conditions les plus décourageantes et les plus rebutantes.—Témoignages pour l’Église 2:195 (Publ. 1885).

L’Esprit de Dieu se retire progressivement—Nous sommes à une époque importante et solennelle. L’Esprit de Dieu se retire de la terre, peu à peu mais sans arrêt. Déjà, plaies et jugements frappent les contempteurs de la grâce divine. Calamités sur terre et sur mer, instabilité de l’état social, menaces de guerres: autant de mauvais présages annonçant la proximité d’événements d’une gravité inouïe.

Les forces du mal se coalisent et s’accroissent en vue de la crise finale. De grands changements vont bientôt se produire dans le monde, et les événements de la fin, se précipiter.—Témoignages pour l’Église 3:335 (Publ. 1909).

Les nations et la guerre—Des épreuves redoutables attendent les enfants de Dieu. L’esprit belliqueux agite les nations d’une extrémité de la terre à l’autre.—Témoignages pour l’Église 3:341.

Avant que les portes ne se ferment—A plusieurs reprises, il m’a été montré quelle tâche l’Église doit accomplir dans nos grandes villes. Il ne faut pas travailler uniquement là où nous avons déjà des églises, mais dans les endroits où la vérité n’a jamais été présentée de façon complète. Il y a, près de nous, autant de païens que dans les pays lointains. Nous devons trouver la voie qui nous permettra de leur faire connaître la vérité pour notre temps, et il nous faut le faire sans délai. ...

Il nous a été souvent dit que le message doit être annoncé dans nos grandes villes, mais nous avons été bien lents à obéir à cette directive. Je vis quelqu’un debout, les bras étendus, sur une haute plate-forme. Il se tournait dans toutes les directions en disant: “Le monde meurt dans l’ignorance de la sainte loi de Dieu, et les adventistes du septième jour dorment.” Le Seigneur demande des ouvriers, car il y a une grande tâche à accomplir. Des conversions doivent être faites qui ajouteront à l’Église ceux qui seront sauvés. “Dans les chemins et le long des haies”, des hommes et des femmes doivent être touchés. ...

Nous sommes loin d’avoir suivi la lumière que Dieu nous a donnée concernant l’œuvre dans nos grandes villes. L’heure vient où des lois seront édictées d’après lesquelles des portes aujourd’hui ouvertes au message seront fermées. Efforçons-nous de travailler avec ardeur, tandis que les anges sont prêts à apporter leur aide à tous ceux qui travaillent à éveiller les consciences des hommes et des femmes sur la justice, la tempérance et le jugement à venir.—Manuscrit 7, 1908.

Travailler pendant qu’il en est temps—Frères, pénétrez dans les grandes villes tandis que vous le pouvez. Dans les grands centres urbains où l’on a déjà pénétré, nombreux sont ceux qui n’ont jamais entendu le message de la vérité. Certains de ceux qui en ont eu connaissance se sont convertis, et d’autres sont morts dans la foi. Si on leur en donnait la possibilité, beaucoup d’autres entendraient et accepteraient le message du salut. ... Ces efforts—les derniers que nous ayons à déployer pour l’œuvre de Dieu sur la terre—doivent manifestement porter l’empreinte du divin.—Manuscrit 7, 1908.

Un travail urgent

Peu de temps—Aujourd’hui, le message que je suis chargée d’adresser à notre peuple est celui-ci: Travaillez sans délai dans les grandes villes, car le temps est court. Durant ces vingt dernières années, le Seigneur a insisté sur l’accomplissement de cette œuvre. Un peu de travail a été fait dans quelques endroits, mais il nous faut accomplir beaucoup plus.—Lettre 168, 1909.

Où est votre foi?—Quand je pense aux nombreuses grandes villes qui n’ont pas encore été averties, je ne puis avoir l’esprit en paix. Cela m’afflige de savoir qu’elles ont été si longtemps négligées. Pendant des années et des années, les grands centres urbains d’Amérique, y compris ceux du sud, ont été présentés à notre peuple comme des localités méritant une attention particulière. Quelques-uns ont eu à cœur de travailler dans ces grandes agglomérations, mais peu a été fait, alors que les besoins étaient grands et les occasions nombreuses. Frères, où est votre foi? Où sont les ouvriers? ...

Ne ferons-nous pas des plans pour envoyer des messagers dans tous ces territoires et pour les soutenir financièrement et avec générosité? Les ministres de Dieu ne pénétreront-ils pas dans ces centres surpeuplés pour prêcher et avertir les multitudes? En un temps comme le nôtre, il faut faire appel à tous.—The Review and Herald, 25 novembre 1909.

Des foules dans l’ignorance—A New York et dans beaucoup d’autres grandes villes, des multitudes de gens n’ont pas entendu l’avertissement. ... Entreprenons cette œuvre avec zèle. Mettons de côté nos particularismes, nos idées personnelles et prêchons la vérité biblique. Il nous faut envoyer dans ces villes des hommes consacrés et compétents, et les mettre au travail.—Manuscrit 25, 1910.

Réveiller les sentinelles sans délai—Il nous faut prospecter nos grandes villes. ... Il nous faut de l’argent pour continuer l’œuvre à New York, Boston, Portland, Philadelphie, Buffalo, Chicago, Saint-Louis, La Nouvelle-Orléans et dans d’autres districts urbains. Dans certaines de ces localités, la population a été profondément remuée par le message prêché dans les années 1842 à 1844. Mais ces dernières années, très peu a été fait en comparaison de la grande œuvre qui devrait s’y développer. Il semble difficile d’éveiller chez nos membres un sentiment de responsabilité pour l’œuvre en faveur des grandes villes.

Je m’adresse aux frères qui ont entendu le message depuis de longues années. Il est temps de réveiller les sentinelles. Je me suis épuisée à transmettre les directives que le Seigneur m’a données. Le sentiment pesant des besoins de nos grandes villes m’oppressait au point qu’il me semblait parfois que j’en mourrais. Que le Seigneur accorde à nos frères la sagesse pour qu’ils sachent continuer l’œuvre en harmonie avec sa volonté.—Manuscrit 13, 1910.

Des millions—Les grandes villes doivent être évangélisées. Les millions de personnes vivant dans ces centres surpeuplés doivent entendre le message du troisième ange. Voici déjà quelques années que cette œuvre aurait dû connaître un développement rapide.—The Review and Herald, 5 juillet 1906.

Ouvertures favorables à l’évangélisation

Lors de grandes manifestations—Il m’a été dit qu’à mesure que nous approchons de la fin nous assisterions dans nos centres urbains à de grands rassemblements, tel celui qui s’est tenu récemment à Saint-Louis, et que nous devrions nous préparer à présenter la vérité à l’occasion de ces manifestations. Quand le Christ était ici-bas, il profitait de telles occasions. Partout où un grand nombre de personnes se retrouvaient pour quelque cause que ce soit, il proclamait son message d’une voix claire et distincte. C’est pourquoi, après sa crucifixion et son ascension, des milliers de personnes se convertirent en un seul jour. La graine semée par le Sauveur dans leur cœur germa, et quand les disciples reçurent le don du Saint-Esprit la récolte fut engrangée.

Les disciples prêchèrent partout la Parole avec une puissance telle que leurs adversaires, frappés de stupeur, n’osèrent pas mettre leurs projets à exécution devant la preuve évidente de l’action divine.

Chaque fois qu’il y a de grands rassemblements, quelquesuns de nos pasteurs devraient être présents. Ils devraient essayer avec doigté de se faire entendre et d’attirer l’attention du plus grand nombre sur la lumière de la vérité. ...

Nous devrions saisir toutes les occasions comme celle qui s’est offerte à nous lors de la foire de Saint-Louis (Missouri, USA). Les hommes que Dieu peut utiliser devraient être présents à de tels rassemblements. Des feuillets contenant la lumière de la vérité présente devraient y être distribués comme des feuilles d’automne. Pour beaucoup de ceux qui assistent à ces manifestations, de tels imprimés seront comme des feuilles de l’arbre de vie, destinées à la guérison des nations.

Mes frères, je vous écris ces choses, afin que vous en fassiez part à d’autres. Ceux qui vont prêcher la vérité seront bénis par Celui qui leur a confié la responsabilité de la faire connaître. ...

L’heure est venue où les adventistes du septième jour doivent, comme jamais auparavant, se lever, rayonnants, car leur lumière arrive, et la gloire du Seigneur se lève sur eux Ésaïe 60:1.—Lettre 296, 1904.

Un travail difficile—Nous sommes profondément préoccupés par l’œuvre qui doit être accomplie dans nos grands centres urbains. Peu nombreux sont ceux qui sont prêts à entreprendre la tâche qui reste à faire. Il faut entrer en contact avec des gens appartenant à toutes les classes de la société, et ce n’est pas chose facile. Mais nous encourageons tous ceux qui ont le tact et les compétences que la situation exige à se consacrer à l’œuvre qui consiste à faire entendre le dernier avertissement au monde.—Lettre 82, 1910.

Les besoins et les moyens—Quelques ouvriers fidèles ont essayé d’œuvrer dans cette grande cité perverse [New York]*. Mais leur tâche s’est avérée difficile car ils manquaient de moyens. Frère... et sa femme ont travaillé consciencieusement. Mais qui s’est soucié de les soutenir dans leurs efforts? Qui, parmi nos frères dirigeants, les ont visités pour s’enquérir de leurs besoins?—The General Conference Bulletin, 7 avril 1903.

Paralysés par les difficultés ou l’appréhension—Le temps est inexorablement englouti dans l’éternité et les grandes villes ont à peine été touchées. Il est une puissance que l’Esprit de Dieu peut insuffler à la vérité: quand la lumière jaillit dans l’esprit de l’homme, le cœur ne peut résister à la force de conviction qui s’empare de lui. ...

Il est de mon devoir de faire connaître l’appel de Dieu en faveur de l’œuvre dans les grands centres urbains. Il faut défricher de nouveaux champs. Des hommes connaissant le message et qui auraient dû avoir à cœur l’œuvre de Dieu ont montré peu de foi devant les difficultés et se sont montrés si timorés qu’il en est résulté de grosses négligences.—Lettre 150, 1909.

Utilité d’une commission d’étude—On aurait dû adjoindre sept hommes au président, afin de mettre sur pied une œuvre dans les grandes villes en faveur de ceux qui meurent dans l’ignorance de la vérité, faute d’efforts conjugués pour les sauver. Ces sept hommes devraient être lucides, modestes, doux et humbles de cœur. Jamais les grands centres urbains n’auraient dû être négligés comme ils le sont, car une instruction persévérante a été donnée avec clarté pour qu’on y entreprenne un travail intensif.

Il ne faudrait pas moins de sept personnes pour assumer les lourdes responsabilités de l’œuvre de Dieu dans les grandes villes. Ces hommes devraient s’humilier chaque jour et demander au Seigneur sa sagesse sanctifiante. Ils devraient se consacrer à lui comme des serviteurs qui éprouvent le besoin d’être instruits. Ce doivent être des hommes de prière qui savent que leur âme est en danger. Quelle doit être leur tâche? Ils devraient chercher à déterminer les besoins des populations urbaines et déployer des efforts sincères et énergiques pour y faire progresser l’œuvre.—Lettre 58, 1910.

Pour une prise de conscience des besoins—Le Seigneur désire que nous proclamions avec force le message du troisième ange dans ces grandes villes. ... Si nous travaillons avec toute la puissance dont Dieu nous investit, avec humilité et pleins de confiance en lui, nos labeurs ne seront pas stériles. Nos efforts zélés en vue d’amener des âmes à la connaissance de la vérité seront soutenus par les saints anges, et de nombreuses âmes seront sauvées. Le Seigneur n’abandonne jamais ses fidèles messagers. Il envoie à leur secours des agents célestes et il accompagne leurs travaux avec la puissance du Saint-Esprit qui convainc et transforme. Le ciel tout entier appuiera vos appels auprès des gens.

Si seulement nous pouvions voir les besoins de ces grands centres urbains comme Dieu les voit! Nous devons prévoir d’affecter dans ces villes surpeuplées des hommes capables de prêcher le message du troisième ange de manière si persuasive qu’il bouleversera les cœurs. Ne mettons pas des hommes de cette compétence là où d’autres feraient l’affaire.—Manuscrit 53, 1909.

Problèmes particuliers à l’évangélisation en milieu urbain

De grandes et belles salles—Il est difficile de savoir comment atteindre le public dans les grands centres surpeuplés. Nous n’avons pas accès aux églises. Par ailleurs, dans les villes importantes, les grandes salles sont chères; du reste, la plupart du temps, bien peu d’auditeurs viennent, même dans les plus belles salles.

Nous avons été critiqués par des gens qui ne nous connaissent pas. On ne comprend pas les raisons de notre foi et nous avons été considérés comme des fanatiques qui, dans leur ignorance, observent le samedi au lieu du dimanche. Dans notre œuvre, nous nous sommes demandé comment nous pourrions triompher des barrières du monde et détruire les préjugés, afin de présenter aux hommes la précieuse vérité dont ils ont tant besoin.—Testimonies for the Church 6:31, 32 (Publ. 1900).

Trouver une salle adéquate—Les difficultés mentionnées sont les mêmes presque partout, mais pas sous la forme où elles se présentent à... Nous pensons que Satan s’est implanté dans cet endroit, pour mettre ses projets à exécution, afin que les ouvriers se découragent et abandonnent la partie. ...

Nous devons rechercher la sagesse de Dieu, car par la foi je puis voir une grande église dans cette ville. Il nous appartient de veiller et de prier, de rechercher les directives de notre Conseiller merveilleux et puissant. Plus puissant que les portes de l’enfer, il peut ravir à Satan sa proie et, sous sa conduite, les anges du ciel poursuivront le combat contre toutes les puissances des ténèbres et planteront l’étendard de la vérité et de la justice dans cette cité. ...

Nos frères ont cherché à trouver un lieu pour y tenir des réunions. Les théâtres et les hôtels présentent tellement d’inconvénients que nous jugeons préférable d’utiliser la patinoire, où, du reste, on a tenu récemment des réunions religieuses et de tempérance. ... En tout état de cause, si nous obtenons un lieu où nous pourrons présenter la parole de vie, il nous faudra payer. Mais Dieu fera en sorte que sa vérité soit prêchée, car c’est ainsi qu’il l’a voulu.—Lettre 79, 1893.

Choisir des hommes compétents—Alors que le Seigneur nous engage une fois de plus à proclamer avec puissance le message dans l’est, qu’il nous ordonne de pénétrer dans les villes de l’est, du sud et de l’ouest, ne répondrons-nous pas comme un seul homme pour obéir à sa parole? Ne ferons-nous pas le nécessaire pour envoyer des messagers dans toutes ces localités, et ne leur apporterons-nous pas notre généreux soutien financier? ... Tous nos grands centres urbains doivent être évangélisés. Le Seigneur revient. La fin est proche; oui, très proche! Dans peu de temps, nous ne pourrons plus travailler avec la liberté dont nous jouissons actuellement. Nous sommes à la veille d’événements terribles, et ce que nous faisons, nous devons le faire rapidement. Il nous faut établir notre œuvre partout où cela est possible. Pour ce faire, nous avons grand besoin du concours que peuvent nous apporter nos prédicateurs d’expérience qui sont capables de capter l’attention de grands auditoires. ...

Le Seigneur veut que nous annoncions avec puissance le message du troisième ange dans ces grands centres urbains. Cette puissance, nous ne pouvons l’exercer nous-mêmes. Tout ce que nous pouvons faire est de choisir des hommes compétents et de les presser de pénétrer dans ces grandes voies d’accès et de proclamer le message par la puissance du Saint-Esprit. A mesure qu’ils diront et vivront la vérité, qu’ils prieront selon la vérité, Dieu touchera les cœurs.—Manuscrit 53, 1909.

“Dans les chemins et le long des haies” Luc 14:23—Nous avons besoin des dons d’orateur de frère... pour présenter la vérité le long des chemins. Quand la vérité sera annoncée le long des chemins, les haies s’ouvriront et une œuvre plus étendue sera accomplie.—Lettre 168, 1909.

Des efforts exceptionnels—Il y a tellement de choses qui attirent et qui plaisent dans les grandes villes de notre temps qu’on ne saurait intéresser les gens avec des efforts ordinaires. Aussi les prédicateurs choisis de Dieu se rendront compte qu’il faut déployer des efforts exceptionnels pour attirer l’attention des foules. Et quand ils parviennent à réunir un auditoire nombreux, ils doivent adresser un message d’une qualité hors pair pour que les gens soient captivés et en même temps avertis. Ces prédicateurs doivent faire appel à tous les moyens dont ils disposent pour que la vérité soit exposée clairement et distinctement. Le message pour notre époque doit être présenté avec une clarté et une ardeur qui soient de nature à frapper les auditeurs et à les inciter à étudier les Écritures.—Testimonies for the Church 9:109 (Publ. 1909).

Un message venu du ciel—J’ai rêvé que plusieurs de nos frères étaient réunis en comité et examinaient des plans de travail en vue de prochaines campagnes d’évangélisation [1874]. Ils pensaient qu’il valait mieux ne pas entrer dans les grandes villes, mais plutôt commencer l’œuvre dans de petites localités où l’on rencontrerait moins d’opposition de la part du clergé. On pourrait ainsi éviter de grandes dépenses. Ils estimaient que nos prédicateurs, peu nombreux, ne pourraient être occupés à instruire et à prendre soin de ceux qui accepteraient la vérité dans les grandes villes et qui, à cause de la forte opposition qui s’y manifesterait, auraient besoin d’être plus soutenus que s’ils faisaient partie d’une église située dans une petite localité. Le fruit d’une série de conférences dans une ville serait ainsi en grande partie perdu.

On fit aussi remarquer que nos moyens étaient limités, et que les membres d’une église dans une grande ville étant susceptibles de se déplacer fréquemment il serait difficile d’organiser une communauté qui soit une force pour la cause. Mon mari, au contraire, insistait auprès des frères pour qu’ils fassent sans tarder des plans plus vastes, et déploient dans les grandes villes des efforts prolongés et consciencieux qui correspondent mieux au caractère de notre message. Un prédicateur relata l’expérience qu’il avait faite dans les villes. Son travail avait eu très peu de succès, alors qu’il avait mieux réussi dans de petites localités.

Celui qui assiste à toutes nos réunions de comité—le personnage céleste qui est revêtu de dignité et détient l’autorité—écoutait chaque mot avec le plus profond intérêt. Il parla avec fermeté et une parfaite assurance: “Le monde entier, dit-il, est le grand vignoble de Dieu. Les villes et les villages en constituent une partie. Il faut qu’ils soient visités.”—Témoignages pour l’Église 3:100, 101 (Publ. 1902).

Une œuvre qui coûte cher—C’est à peine si l’on ose demander à un prédicateur de prêcher dans les grandes villes, à cause des moyens financiers qu’exige la mise en œuvre d’un travail solide et sérieux. Il est vrai que si nous voulons nous acquitter de notre devoir envers ceux qui ignorent le message dans ces localités, il nous faudra beaucoup d’argent; c’est pourquoi Dieu veut que nous parlions et que nous usions de notre influence pour que nous employions les moyens dont nous disposons avec sagesse en vue de ce type d’action particulière.—Manuscrit 45, 1910.

Nécessité d’une collaboration enthousiaste—Dans nos grandes villes, il faut nous efforcer de travailler la main dans la main. Dans l’esprit et la crainte de Dieu, les prédicateurs devraient agir comme un seul homme, travaillant avec zèle et dynamisme. Evitons les actions d’éclat et les compétitions. Qu’il y ait au contraire un esprit de repentance, une affection vraie, une coopération enthousiaste, une émulation réciproque dans le but noble et sincère d’apprendre des leçons d’abnégation, de générosité pour le salut des âmes qui périssent.—Manuscrit 128, 1901.

Remercions Dieu de ce qu’un certain nombre d’ouvriers s’emploient de toutes leurs forces à élever des monuments pour son nom dans nos grandes villes laissées à l’abandon. Souvenons-nous que nous avons le devoir d’encourager ces ouvriers. Le manque de considération et le peu de soutien dont on fait preuve envers nos fidèles messagers dans nos grands centres urbains, déplaisent à Dieu.—Manuscrit 154, 1902.

Importance d’un travail suivi—Lors des efforts faits dans les grandes villes, la moitié du travail est accomplie en vain parce qu’ils [les ouvriers] s’arrêtent trop tôt de travailler pour s’en aller dans un autre endroit. L’apôtre Paul œuvrait longtemps dans les territoires où il se trouvait: il poursuivait sa tâche pendant une année dans un endroit et dix-huit mois dans un autre. Le fait d’avoir arrêté précipitamment un effort entrepris s’est fréquemment soldé par de lourdes pertes.—Lettre 48, 1886.

La perspective d’une abondante récolte

Un spectacle saisissant—Une scène fort impressionnante est passée devant moi dans les visions de la nuit. J’ai vu une immense boule de feu tomber au milieu d’un groupe de belles maisons, et les détruire instantanément. Quelqu’un dit alors: “Nous savions que les jugements divins allaient visiter la terre, mais nous ne pensions pas que ce serait si tôt.” D’autres, épouvantés, disaient: “Vous saviez ces choses, et vous ne nous en avez rien dit! Nous les ignorions, nous.” De tous côtés, j’entendais de semblables reproches.

Je me réveillai dans une grande détresse. M’étant rendormie, il me semblait être dans une vaste assemblée. Un homme influent parlait devant elle en se servant d’une mappemonde. Ce globe, disait-il, représente la vigne du Seigneur, qu’il faut cultiver. La lumière céleste brille sur chacun de nous, et nous devons transmettre celle-ci à d’autres. Il faut créer des foyers lumineux en maints endroits pour qu’ils se multiplient. ...

J’ai vu des jets de lumière provenant de villes et de villages, de la montagne et de la plaine. La Parole était suivie, et dans ces villes et ces villages se dressaient des monuments à la gloire de Dieu. La vérité était proclamée dans le monde entier.—Témoignages pour l’Église 3:353, 354 (Publ. 1909).

Des messages qui bouleversent les foules—Des hommes de foi et de prière, poussés par une force irrésistible et animés d’un saint zèle, iront annoncer les paroles que Dieu leur confiera. Les péchés de Babylone seront dévoilés. Les terribles conséquences résultant de lois religieuses imposées par l’autorité civile, les ravages du spiritisme, les progrès insidieux, mais rapides, de la puissance papale, tout sera démasqué. Ces avertissements solennels remueront les masses. Des milliers et des milliers de personnes, qui n’auront jamais rien entendu de pareil, apprendront, à leur grande stupéfaction, que Babylone est l’Église déchue à cause de ses erreurs, de ses péchés et de son refus d’accepter des vérités envoyées du ciel.—La tragédie des siècles, 659 (Publ. 1888).

De nombreuses âmes viendront à la lumière—Par la grâce du Christ, les serviteurs de Dieu seront des messagers de lumière et de bénédiction. En faisant monter vers Dieu leurs prières ferventes et incessantes, ils obtiendront le don du Saint-Esprit. Ils iront de l’avant, chargés du poids des âmes à sauver, le cœur rempli de zèle pour propager les triomphes de la croix, et ils recueilleront ainsi le fruit de leur travail. S’ils refusent catégoriquement d’exalter la sagesse humaine ou de vanter leurs propres mérites, leur œuvre résistera aux assauts de l’ennemi. Bien des âmes passeront des ténèbres à la lumière et de nombreuses églises seront fondées. Les hommes ne se convertiront pas au prédicateur, mais au Christ.—Conquérants pacifiques, 244, 245 (Publ. 1911).