Suivre l’exemple du Maître
Assimiler les méthodes du Christ—C’est maintenant ou jamais qu’il nous faut connaître et appliquer les bonnes méthodes d’enseignement et suivre l’exemple du Christ.—Lettre 322, 1908.
Comment entrer en contact—Si vous désirez aborder les gens comme il convient, humiliez vos cœurs devant Dieu, et apprenez à connaître ses plans. En étudiant les méthodes de travail du Christ et la manière dont il entrait en contact avec le peuple, nous tirerons beaucoup d’enseignements pour notre tâche. Les évangiles nous disent de quelle manière il exerçait une action en faveur de toutes les classes de la société, et comment, quand il se dépensait dans les villes petites et grandes, il attirait à lui des milliers de personnes désireuses d’entendre ses enseignements. Le Maître parlait à haute et intelligible voix, avec bienveillance et sensibilité. Ses paroles apportaient avec elles la certitude qu’elles étaient la vérité même. C’était la simplicité et la ferveur avec lesquelles le Christ travaillait et prêchait qui lui gagnaient tant de cœurs.
Notre souverain Maître faisait des plans pour l’accomplissement de son œuvre. Ces plans il faut vous en inspirer. Nous le voyons se déplacer de lieu en lieu, suivi par des foules avides de l’entendre. Quand il le pouvait, il les attirait loin des villes surpeuplées, et les conduisait vers des endroits paisibles, en pleine campagne. Là, il priait avec eux et les entretenait des vérités éternelles.—The Review and Herald, 18 juin 1912.
Dans les synagogues et au bord de la mer—“Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple.” Matthieu 4:23. Il prêchait dans les synagogues parce qu’il pouvait atteindre ainsi les nombreuses personnes qui s’y rassemblaient. Puis il allait enseigner au bord de la mer et le long des grandes voies de communication. En effet, les précieuses vérités qu’il avait à faire connaître ne devaient pas être confinées aux synagogues. ...
Le Christ aurait pu occuper le premier rang parmi les maîtres les plus éminents de la nation juive. Mais il préféra apporter l’Évangile aux petites gens. Il allait de lieu en lieu, afin que ceux qui se trouvaient “sur les chemins et le long des haies” puissent entendre les paroles de l’Évangile de vérité. Il travaillait de la manière dont il désire que ses serviteurs travaillent aujourd’hui. Au bord de la mer, sur le flanc de la montagne, dans les rues des grandes villes, on pouvait entendre sa voix expliquant les Ecritures de l’Ancien Testament. Ses commentaires étaient tellement différents de ceux des scribes et des pharisiens que les foules étaient captivées. “Il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes.” Matthieu 7:29. Il annonçait le message de l’Évangile avec clarté et puissance.—Lettre 129, 1903.
Des méthodes bien à lui—Il [Jésus] assistait aux grandes fêtes annuelles de la nation juive. Aux multitudes absorbées par des cérémonies extérieures, il parlait des choses célestes, mettant l’éternité à leur portée. A tous, il offrait des trésors puisés dans les réserves de la sagesse. Il leur parlait avec un langage si simple qu’ils ne pouvaient manquer de le comprendre. Il aidait tous les affligés, les malheureux, par des méthodes bien à lui. Avec tendresse, avec une bienveillance pleine de respect, il œuvrait en faveur des âmes malades du péché, répandant santé et force.
Le Prince des maîtres cherchait à atteindre le peuple au moyen des choses qui lui étaient les plus familières. Il présentait la vérité de telle façon qu’elle était définitivement associée, pour ses auditeurs, à leurs souvenirs et à leurs sympathies les plus sacrés.
Il leur faisait sentir combien il s’était parfaitement identifié à leurs intérêts et à leur bonheur par le biais de son enseignement. Ses auditeurs étaient charmés par ses leçons si directes, ses illustrations si bien choisies, ses paroles si sympathiques, si gentilles. La simplicité et la ferveur avec lesquelles il s’adressait aux nécessiteux sanctifiaient chacune de ses paroles.—The Ministry of Healing, 22-24 (Publ. 1905).
La psychologie de Jésus—La foule même qui se pressait autour de lui [Jésus] n’était pas une masse confuse d’êtres humains. Il parlait directement à chaque esprit et adressait un appel à chaque cœur. Il observait le visage de ses auditeurs, l’épanouissement des physionomies et les regards d’intelligence indiquant que la vérité avait pénétré dans l’âme; alors vibrait dans son cœur la corde de la joie sympathique.—Education, 235, 236 (Publ. 1903).
Le sens de la dignité humaine—Dans tout être humain, quelque déchu qu’il fût, il [Jésus] voyait un enfant de Dieu, une âme qui pouvait retrouver le privilège de communier avec lui.—Education, 75.
Simplicité, franchise, clarté—Les enseignements du Christ étaient la simplicité même. Il parlait avec autorité. D’après les Juifs, la première venue du Christ devait avoir toutes les apparences glorieuses qui devaient accompagner son second avènement. Quant au grand Instructeur, il enseignait la vérité aux humains, dont un grand nombre n’avaient pas fréquenté les écoles des rabbins ni n’avaient appris la philosophie grecque. Jésus présentait la vérité d’une manière claire et directe, et tout ce qu’il disait était empreint de vigueur et de gravité. S’il avait élevé exagérément la voix, comme le faisaient habituellement les prédicateurs de cette époque-là, cela aurait détruit la chaleur et la beauté de la voix humaine et sérieusement diminué la force de la vérité. ...
Quand il s’adressait à la foule, le Christ ne présentait pas plusieurs choses en bloc, pour ne pas créer de confusion dans les esprits. Il s’exprimait clairement et distinctement sur chaque point, et il n’hésitait pas à rappeler d’anciennes vérités familières des prophéties, si elles pouvaient contribuer à leur inculquer des idées.—Manuscrit 25, 1890
Il charmait les plus grands esprits—Bien que les grandes vérités énoncées par notre Seigneur aient été exprimées dans un langage simple, elles étaient revêtues d’une telle beauté qu’elles intéressaient et charmaient les plus grands esprits. ...
Pour offrir une illustration adéquate de la sollicitude du Père céleste, pleine de tendresse, d’amour et de compassion, Jésus raconta la parabole du fils prodigue. Bien que ses enfants s’éloignent et s’égarent loin de lui, s’ils se repentent et reviennent à lui, le Père les accueillera avec la joie que témoigne un père terrestre qui assiste au retour d’un fils perdu depuis longtemps, mais aujourd’hui repentant.—Manuscrit 132, 1902.
Accessible aux enfants—La manière dont le Christ présentait la vérité était insurpassable. ... Les paroles de vie étaient prononcées avec une telle simplicité qu’un enfant même pouvait les comprendre. Hommes, femmes et enfants étaient tellement impressionnés par sa façon d’expliquer les Écritures qu’ils désiraient copier jusqu’aux intonations de sa voix, mettre l’accent sur les mêmes mots et imiter ses gestes. Les jeunes s’imprégnaient de l’esprit qui animait son ministère et prenaient exemple sur sa bienveillance en cherchant à venir en aide à ceux qu’ils voyaient dans le besoin.—Counsels on Health, 498, 499 (Publ. 1914).
Maître joaillier—Quand il enseignait, le Christ ne faisait pas de morale comme le font aujourd’hui les pasteurs. Son œuvre devait être construite sur l’édifice de la vérité. Il rassemblait les précieux joyaux de vérité dont l’ennemi s’était emparé pour les incorporer à l’erreur, et il les replaçait dans le contexte de la vérité afin que ceux qui reçoivent la Parole en soient enrichis.—Manuscrit 104, 1898.
Il se répétait volontiers—Le Christ était toujours disposé à répondre à qui désirait s’informer sincèrement concernant la vérité. Quand ses disciples lui demandaient l’explication d’un mot qu’il avait employé en s’adressant à la foule, il répétait volontiers ce qu’il avait enseigné.—Lettre 164, 1902.
Le pouvoir de l’amour—Le Christ attirait à lui le cœur de ses auditeurs à cause de l’amour dont il était animé et, peu à peu, à mesure qu’il les sentait capables de les recevoir, il leur révélait les grandes vérités du royaume. Nous aussi, nous devons apprendre à adapter nos efforts aux conditions particulières dans lesquelles se trouvent les gens—afin de nous mettre à leur niveau. Bien que les exigences de la loi de Dieu doivent être présentées au monde, nous ne devrions jamais oublier que l’amour, l’amour du Christ, est la seule puissance qui puisse émouvoir les cœurs et les amener à l’obéissance.—The Review and Herald, 25 novembre 1890.
À petites doses—Le grand Instructeur détenait la vérité tout entière, mais ne la révélait pas à ses disciples dans sa totalité. Il leur exposait uniquement les sujets indispensables à leur progression sur le chemin du ciel. Dans sa sagesse, il garda le silence sur bien des points.
De même que le Christ s’abstint de parler de beaucoup de choses à ses disciples, sachant qu’ils seraient incapables de les comprendre, de même il s’abstient de nous révéler aujourd’hui bien des choses, sachant que nos facultés de compréhension sont limitées.—Manuscrit 118, 1902.
Des entretiens personnels—L’œuvre du Christ se faisait souvent à la faveur d’entretiens en tête à tête. Il attachait une grande valeur aux entretiens qu’il pouvait avoir avec une seule âme; et cette seule âme transmettait à des milliers d’autres les enseignements reçus.—The Review and Herald, 9 mai 1899.
Jésus n’était pas un rabat-joie—Quand le Christ était invité à un banquet, il acceptait l’invitation, pour pouvoir, tandis qu’il était à table, répandre les semences de vérité dans les cœurs des personnes présentes. Car il savait que les semences ainsi répandues lèveraient et porteraient du fruit. Il savait que plusieurs de ceux qui prenaient part avec lui au repas répondraient un jour à son appel: “Suis-moi.” Il nous appartient d’étudier la manière dont le Christ enseignait tandis qu’il allait de lieu en lieu, jetant partout des semences de vérité.—Manuscrit 113, 1902.
Un travail suivi—Le Christ envoyait ses disciples deux à deux*, pour qu’ils aillent là où il irait lui-même par la suite.—Manuscrit 19, 1910.
Le Seigneur n’a pas fait fausse route—Celui qui était la majesté du ciel personnifiée se déplaçait à pied de lieu en lieu, prêchant en plein air au bord de la mer et dans la montagne. C’est ainsi qu’il attirait à lui le peuple. Sommes-nous plus grands que notre Seigneur? Sa méthode était-elle la bonne? Avons-nous manqué de sagesse en cultivant la simplicité et la piété? Nous n’avons pas encore appris notre leçon comme nous aurions dû le faire. Jésus dit: “Prenez sur vous mon joug, qui est fait d’abnégation et d’obéissance, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.” Matthieu 11:29, 30.—Lettre 140, 1898.
Directives données aux disciples—L’œuvre des disciples avait besoin d’être façonnée et corrigée grâce à une discipline pleine de tendresse; elle le serait aussi par le fait qu’ils faisaient part à leurs semblables de la connaissance de la parole qu’ils avaient eux-mêmes reçue. Du reste, le Christ leur donna des directives précises concernant leurs moyens d’action et leur travail. Dans sa propre vie, il leur avait montré qu’il respectait parfaitement les règles qu’il leur prescrivait. Entre autres, ils ne devaient pas se laisser entraîner dans des polémiques: ce n’était pas leur rôle. Ils devaient faire connaître la vérité et la défendre au travers de leur personnalité, par la prière fervente et par la méditation qui devaient révéler une authentique expérience personnelle du christianisme. Cela formerait un contraste frappant par rapport à la religion des pharisiens et des sadducéens. Il fallait que les disciples du Sauveur attirent l’attention de leurs auditeurs sur les grandes vérités qui devaient être révélées. Leur rôle consistait à lancer la flèche et c’est l’Esprit de Dieu qui devait lui faire atteindre le cœur.—The Review and Herald, 1er février 1898.
Programmation et expansion du travail d’évangélisation
Agir avec énergie—La vérité doit être annoncée à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple. L’heure est venue où un travail énergique doit être accompli à une grande échelle dans les grands centres urbains et dans tous les territoires vierges, jusqu’alors négligés.—The Review and Herald, 23 juin 1904.
Des plans judicieux—Il faut accomplir aujourd’hui un travail assidu. Dans la crise que nous traversons, des efforts mitigés ne suffiront pas à nous assurer le succès. Dans l’œuvre que nous menons dans les grandes villes, nous sommes à la recherche des âmes. Des plans judicieux doivent être élaborés, pour que nous obtenions les meilleurs résultats possibles.—The Review and Herald, 27 septembre 1906.
Travailler en eau profonde—D’aucuns pensent que leur devoir est de prêcher la vérité, mais ils n’osent pas s’écarter du rivage, et ils ne prennent pas de poisson. Ils se plaisent à visiter les églises, passant et repassant aux mêmes endroits. Ils disent avoir connu des moments agréables et fait des rencontres sympathiques, mais on cherche en vain les âmes qui ont été gagnées à la vérité par leur intermédiaire. Ces prédicateurs longent les côtes de trop près. Qu’ils avancent en eau profonde, et qu’ils jettent leur filet dans les eaux poissonneuses. Il ne manque pas de travail à faire. Là où il n’y a qu’un seul ouvrier, on pourrait en employer cent dans la vigne du Seigneur.—The True Missionnary, février 1874.
Les dirigeants interpellés—Je pose la question à ceux qui sont responsables de notre œuvre: Pourquoi tant de localités sont-elles négligées? Voyez les villes et les grands centres urbains où nous n’avons encore rien fait. Il y a beaucoup de grandes villes en Amérique, non seulement dans le sud, mais aussi dans le nord, où nous n’avons pas travaillé. Dans toutes les grandes villes d’Amérique devrait s’élever quelque monument pour Dieu. Mais je pourrais citer de nombreux endroits où la lumière de la vérité n’a pas encore été répandue. Les anges du ciel attendent que des agents humains pénètrent dans les localités où l’on n’a pas encore rendu témoignage à la vérité présente.—The Review and Herald, 30 décembre 1902.
Défricher de nouveaux territoires—Préparez des ouvriers pour qu’ils aillent “dans les chemins et le long des haies”. Il nous faut des pépiniéristes compétents qui transplanteront des arbres pour les mettre dans différentes localités et qui leur donneront toutes les chances de grandir. C’est à n’en pas douter le devoir du peuple de Dieu d’étendre les limites de son action. Que les énergies soient donc employées pour défricher de nouveaux terrains et pour créer de nouveaux pôles d’influence partout où l’occasion s’en présentera.—Manuscrit 11, 1908.
Travailler auprès de ceux qui en ont le plus besoin—Souvenons-nous qu’en tant que peuple mandaté pour faire connaître la vérité sacrée, nous avons été négligents et vraiment infidèles. L’œuvre a été concentrée en quelques endroits, à tel point que les gens de ces localités sont devenus insensibles au message de l’Évangile. Or, il n’est pas facile d’émouvoir ceux qui ont beaucoup entendu parler de la vérité mais qui l’ont rejetée. On a trop fait pour certains endroits, tandis que beaucoup de grandes villes n’ont pas entendu le message d’avertissement et ont été laissées en friche.
Tout cela nous est défavorable. Si nous avions fait les efforts nécessaires pour atteindre ceux qui, une fois convertis, auraient donné une bonne image de ce que la vérité présente peut accomplir pour l’humanité, notre œuvre aurait été beaucoup plus développée qu’elle ne l’est actuellement. Il n’est pas juste que quelques localités bénéficient de tous les avantages tandis que d’autres sont laissées à l’abandon.—Lettre 132, 1902.
En quête de nouveaux débouchés—Jour et nuit, il me semble entendre la voix: “Allez de l’avant; ajoutez de nouveaux territoires; pénétrez dans de nouveaux endroits avec la tente et délivrez le dernier message d’avertissement au monde. Il n’y a pas de temps à perdre. Où que vous alliez, laissez un monument en mon honneur. Mon Esprit vous précédera, et la gloire du Seigneur sera votre récompense.”
L’an prochain, nous devons organiser un camp meeting dans d’autres villes peu éloignées d’ici. Tel est le plan de Dieu concernant la manière dont l’œuvre doit être accomplie. Ceux qui, depuis des années, avaient reçu instruction pour pénétrer dans de nouveaux territoires avec la tente, mais qui ont tenu, année après année, des camps meetings au même endroit, ont besoin de se convertir, car ils n’obéissent pas à la parole du Seigneur.—Lettre 174, 1900.
Aller de l’avant par la foi
Faire confiance à Dieu—Pouvons-nous raisonnablement nous attendre que les habitants de ces grandes villes viennent à nous en disant: “Si vous venez nous annoncer l’Évangile, nous vous aiderons de telle et telle manière”? N’oublions pas que ces gens ne connaissent absolument pas notre message. Le Seigneur désire que notre lumière luise devant les hommes pour que son Saint-Esprit puisse révéler la vérité aux âmes qui cherchent sincèrement la vérité. Si nous le faisons, nous constaterons que l’argent affluera dans nos caisses; nous disposerons ainsi des moyens voulus pour un développement toujours plus grand de notre œuvre.
Pourquoi ne pas aller de l’avant par la foi, comme si nous avions des milliers de dollars? Nous n’avons pas la moitié de la foi nécessaire. Faisons notre part pour avertir ces grands centres urbains. Le message d’avertissement doit être porté à la connaissance des gens qui sont sur le point de périr sans avoir entendu le message ni accepté le salut. Comment pouvons-nous remettre cette tâche à plus tard? A mesure que nous irons de l’avant, nous recevrons les moyens nécessaires. Mais il nous faut marcher par la foi, et mettre notre confiance en l’Éternel, le Dieu d’Israël.
Nuit après nuit, je n’arrive pas à dormir à cause du fardeau qui pèse sur moi concernant les grandes villes qui n’ont pas entendu l’avertissement. Chaque nuit, je prie et j’essaie de trouver par quels moyens nous pourrions pénétrer dans ces grandes villes et y proclamer le message d’avertissement. Oui, le monde doit être éclairé et sauvé, et nous devons aller à l’est comme à l’ouest, au nord et au sud, et travailler avec intelligence en faveur de ceux qui nous entourent. Si nous accomplissons cette œuvre, nous verrons le salut de Dieu. Nous recevrons les encouragements voulus.—Manuscrit 53, 1909.
Qui ne risque rien n’a rien—Si nous nous en remettions à la Providence, nous ne tarderions pas à discerner toutes les occasions favorables et à tirer le meilleur parti de tous les avantages qui nous sont offerts. ... Nous craignons de nous lancer dans cette noble tâche et de courir des risques, de peur que les dépenses engagées ne produisent pas de résultats. Que dire si après avoir engagé des frais nous ne voyons pas que cela a contribué à sauver des âmes? Que dire s’il en résulte une perte sèche d’une partie de nos moyens financiers? Mieux vaut travailler et continuer à agir que de rester les bras croisés, “car tu ne sais point ce qui réussira, ceci ou cela” Ecclésiaste 11:6.
Des hommes investissent dans l’industrie et subissent de lourdes pertes, et on ne voit là rien d’anormal. Mais quand il s’agit de l’œuvre de Dieu, on craint de courir des risques. Il semble à vues humaines que lorsqu’il est employé pour le salut des âmes, l’argent dépensé est une perte sèche s’il ne se traduit pas par des résultats immédiats. Les fonds qui sont aujourd’hui si parcimonieusement investis dans la cause de Dieu et qui sont gardés si égoïstement, seront dans peu de temps livrés avec toutes les idoles en pâture aux taupes et aux chauves-souris. L’argent perdra brusquement sa valeur quand l’homme se rendra compte des réalités éternelles.
Dieu veut des hommes qui n’hésitent pas à prendre tous les risques possibles pour sauver les âmes. Ceux qui refusent d’avancer d’un pouce aussi longtemps qu’ils ne voient pas clairement le chemin qui est devant eux, ne pourront pas servir aujourd’hui à la diffusion de la vérité de Dieu. De nos jours, nous avons besoin d’hommes prêts à aller de l’avant aussi bien dans l’obscurité que dans la lumière, d’hommes qui resteront fermes malgré les échecs et les déconvenues, et qui continueront à œuvrer avec foi, avec larmes, avec patience et espoir, “semant le long des eaux” (Ecclésiaste 11:1), ayant cette confiance que le Seigneur multipliera la semence. Pour accomplir l’œuvre requise, Dieu demande des hommes énergiques, pleins de foi, d’assurance, et d’endurance.—The True Missionnary, janvier 1874.
Ayez un esprit ouvert—En ces temps troublés, nous ne devrions rejeter d’emblée aucune méthode pour faire entendre l’avertissement avant de l’avoir essayée. Tout ce qui est de nature à endiguer la marée de l’iniquité devrait retenir notre attention. Continuez à œuvrer, et ayez foi en Dieu.—Lettre 49, 1902.
Un travail plus consciencieux—Mes frères dans le ministère, je vous en conjure, soyez davantage solidaires de la cause de Dieu. Si vous ne déployez pas des efforts plus énergiques pour que votre œuvre soit aussi parfaite que possible, de nombreuses personnes qui pourraient être sauvées seront perdues. Une grande tâche doit être accomplie à... Elle pourra sembler évoluer lentement et péniblement au départ; mais si vous vous soumettez entièrement à lui, Dieu agira avec puissance. La plupart du temps, vous devrez marcher par la foi plutôt que d’après vos impressions. ...
Où que vous soyez, et si difficiles que soient les circonstances, ne prononcez pas de paroles de découragement. La Bible est pleine de merveilleuses promesses. Ne pouvez-vous donc pas compter sur elles? Quand nous travaillons pour le salut des âmes, Dieu ne veut pas que nous allions au combat à nos propres frais. Qu’est-ce à dire? sinon que nous ne devons pas agir avec nos propres forces, car le Seigneur nous a donné l’assurance qu’il serait à nos côtés.—Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh Day Adventist, 128, 129 (Publ. 1886).
Au tout début—Sur l’ordre de Dieu qui nous disait: En avant! nous avancions, lors même que les difficultés à surmonter semblaient rendre la progression impossible. Nous savons ce qu’il nous en a coûté, dans le passé, de suivre les plans de Dieu, ce qui, en tant que peuple, a fait de nous ce que nous sommes. C’est pourquoi nous devons faire très attention de ne pas troubler les esprits concernant les directives que Dieu nous a données en vue de notre succès et de l’avancement de sa cause.—Lettre 32, 1892.
Faisons notre part, Dieu fera la sienne—La bonne semence semble parfois végéter dans un cœur froid, frivole et égoïste, où apparemment elle n’a pas pris racine. Mais souvent, l’Esprit de Dieu agit néanmoins sur ce cœur, y répandant la rosée du ciel, si bien que la graine si longtemps cachée germe et finalement porte du fruit pour la gloire de Dieu. Dans l’œuvre de notre vie entière, nous ignorons “ce qui réussira, ceci ou cela” Ecclésiaste 11:6. Nous, pauvres mortels, n’avons pas à statuer sur de telles questions. Nous devons accomplir notre tâche et, pour ce qui est des résultats, nous en remettre à Dieu.—Testimonies for the Church 3:248 (Publ. 1872).
Prêter main-forte aux églises—Il appartient à toute fédération, petite ou grande, de s’employer avec sérieux à préparer un peuple pour le retour du Christ. Les églises d’une fédération désireuses de se mettre à l’œuvre et qui ont besoin d’apprendre à faire un travail fructueux, devraient recevoir pour ce faire l’aide indispensable. Que chaque employé de la fédération veille à ce que celle-ci déploie une activité intense pour le développement de l’œuvre de Dieu. Que chaque membre d’église devienne un membre actif, pour que grandissent les intérêts spirituels. Grâce à un amour sanctifié, à d’humbles prières et à un travail consciencieux, que les prédicateurs fassent leur part.—Manuscrit 7, 1908.
Le Seigneur tient les commandes—De redoutables dangers menacent ceux qui portent des responsabilités dans la cause de Dieu—des dangers dont la seule pensée me fait trembler. Mais ce message m’est donné: “Je tiens les commandes, et je ne permettrai pas que des hommes gouvernent mon œuvre dans ces derniers jours. C’est moi qui tiens le volant, et ma Providence continuera à exécuter les plans divins en dépit des manœuvres humaines.”...
Lors de l’achèvement de l’œuvre, nous serons confrontés à des difficultés devant lesquelles nous ne saurons que faire, mais n’oublions jamais que les trois grandes puissances du ciel sont en action, qu’une main divine tient le volant, et le Seigneur fera en sorte que ses desseins se réalisent.—Manuscrit 118, 1902.
Exalter le Christ—Le monde doit être averti. Veillez, attendez, priez, travaillez. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire. Evitez de faire quoi que ce soit qui favorise les préjugés, mais faites tout pour qu’ils s’atténuent, en laissant resplendir les rayons lumineux du Soleil de justice au milieu des ténèbres. Une grande œuvre reste à accomplir et tous les efforts possibles doivent être entrepris pour faire connaître le Christ comme le Sauveur qui pardonne, qui se charge de nos transgressions, qui est l’étoile brillante du matin; et le Très-Haut nous honorera devant le monde lorsque nous aurons achevé notre tâche.—Lettre 35, 1895.
Pour un travail de qualité
Simplicité, humilité, dignité—Les hommes qui accomplissent l’œuvre du Seigneur dans les grandes villes doivent instruire le monde avec calme, persévérance et dévouement. Tout en travaillant avec ferveur en vue d’intéresser les auditeurs et de maintenir cet intérêt, ils doivent éviter avec soin tout ce qui est théâtral. En ce siècle d’extravagance et de clinquant, où les hommes croient la parade indispensable au succès, les messagers choisis de Dieu doivent montrer que c’est une erreur de faire des dépenses inutiles simplement pour éblouir. En travaillant avec simplicité, humilité et dignité, et en évitant tout ce qui est spectaculaire, ils produiront une impression favorable et durable.
Des dépenses judicieuses sont nécessaires, il est vrai, pour annoncer les réunions et poursuivre l’œuvre avec succès. Néanmoins, on constatera que la force du prédicateur ne réside pas dans ces moyens extérieurs, mais bien dans une entière confiance en Dieu, dans la prière fervente, et dans l’obéissance à sa Parole. Prier beaucoup plus, ressembler davantage au Christ, se conformer mieux à la volonté de Dieu: voilà ce qu’il faut dans l’œuvre du Seigneur. Le travail ne sera accompli ni par le sensationnel, ni par des dépenses exagérées.
L’œuvre de Dieu doit être poursuivie avec puissance. Il nous faut le baptême du Saint-Esprit. Nous devons comprendre que Dieu ajoutera à son peuple des hommes capables et influents qui contribueront pour leur part à avertir le monde. Tous les hommes ne sont pas des êtres sans foi ni loi. Dieu connaît des milliers d’âmes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal. Dans les Églises déchues, il y a des hommes et des femmes qui craignent le Seigneur. Sinon, nous n’aurions pas été chargés d’annoncer ce message: “Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande! ... Sortez du milieu d’elle, mon peuple.” Apocalypse 18:2, 4. Bien des cœurs honnêtes attendent un souffle de vie venant des cieux. Ils reconnaîtront l’Évangile quand il leur sera annoncé avec la beauté et la simplicité qui le caractérisent dans la Parole de Dieu.—Témoignages A, 250, 251 (Publ. anglaise: 1909).
Des ouvriers compétents—C’est à des hommes d’expérience qu’il faudrait confier la charge de pénétrer dans de nouvelles localités. Nous devons faire en sorte que la dignité sacrée de l’œuvre soit sauvegardée. N’oublions jamais que les anges de Satan sont sur le qui-vive pour trouver des occasions de faire échouer nos efforts.
Il faut travailler dans les grandes villes. Un temps de dures épreuves est devant nous. Que nul donc ne s’enfle d’orgueil. Ceux qui combattent en vue d’obtenir la couronne de vie se doivent de le faire selon les règles. Toutes nos capacités et tous nos dons doivent être employés dans l’œuvre destinée au salut des âmes qui périssent. Les connaissances et les facultés que le Seigneur a données aux hommes et aux femmes seront grandement développées à mesure qu’ils travailleront pour l’édification de son royaume.—Manuscrit 19, 1910.
Qualités requises—Au cours des âges, Dieu s’est montré exigeant quant à la planification et à l’accomplissement de son œuvre. De nos jours, il a donné à son peuple beaucoup de lumière et de directives concernant la manière dont cette œuvre doit être poursuivie: avec grandeur d’âme, délicatesse et sérieux. Ceux qui, dans leur tâche, appliquent son plan lui sont agréables.—The Review and Herald, 14 septembre 1905.
Au-dessus de tout soupçon—Pendant le ministère de Jésus ici-bas, de saintes femmes contribuaient à l’œuvre que le Sauveur et ses disciples poursuivaient ensemble. Si ceux qui s’opposaient à cette œuvre avaient pu découvrir quoi que ce soit de suspect dans le comportement de ces femmes, la cause de l’Évangile eût été, du même coup, perdue. Mais alors que les saintes femmes travaillaient en collaboration avec le Christ et les apôtres, toute leur action était menée sur un plan si élevé qu’ils étaient à l’abri de tout soupçon. On ne pouvait les prendre en défaut sur aucun point. Plutôt que d’être fixés sur les humains, les esprits de tous étaient orientés vers les Écritures. La vérité était proclamée avec perspicacité, et d’une manière si limpide qu’elle était accessible à tous. ...
Il y a dans notre message une admirable logique interne qui fait appel au bon sens. Nous ne saurions permettre à ceux d’entre nous qui s’emballent rapidement de se comporter d’une manière telle qu’ils détruiraient notre influence auprès de ceux auxquels nous désirons apporter la vérité.—Manuscrit 115, 1908.
Non à la vulgarité—Bien qu’il convienne de pratiquer l’économie, que l’œuvre de Dieu soit toujours d’un niveau élevé, noble et digne! ... Ne discréditez pas l’œuvre de Dieu. Qu’elle apparaisse aux yeux de tous comme étant de Dieu; qu’elle ne porte pas l’empreinte de l’humain, mais celle du divin. En Jésus, le “moi” doit s’effacer. ...
On a beaucoup perdu en suivant les idées erronées de quelques-uns de nos frères, bien intentionnés, mais dont les plans étaient trop étriqués. Ils ont ravalé l’œuvre au niveau de leurs idées et conceptions particulières, si bien que les classes supérieures de la société n’ont pas été atteintes. L’œuvre se présentait aux yeux des incroyants comme une chose insignifiante, comme une secte religieuse quelconque ne méritant pas qu’on s’y attarde. Faute d’avoir eu de bonnes méthodes de travail, notre cause a subi de gros préjudices.
Nous devrions déployer tous nos efforts pour donner à notre œuvre de la dignité et du caractère. Nous devrions faire des efforts particuliers pour gagner la sympathie des personnes influentes, sans renoncer pour autant à nos propres méthodes d’approche. On obtiendrait davantage de résultats si nous usions de plus de tact et de sagesse dans la présentation de la vérité.—Lettre 12, 1887.
La vérité scrutée par les grands de ce monde—“Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle.” Jean 5:39. Tous les points de la vérité que notre Église a adoptés seront soumis à l’examen des plus grands esprits. Les hommes les plus éminents de ce monde seront mis en contact avec la vérité; c’est pourquoi toutes nos croyances doivent être examinées avec un esprit critique et confrontées avec les Écritures. Aujourd’hui, nous semblons passer inaperçus; mais il n’en sera pas toujours ainsi. Des courants d’idées sont un mouvement pour nous propulser au premier plan. Pour l’heure, si les historiens ou les plus grands hommes de ce monde pouvaient démolir nos conceptions touchant la vérité, ils le feraient.
Nous devons, chacun pour nous-même, savoir ce qu’est la vérité, et être toujours prêts à nous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque nous demande raison de l’espérance qui est en nous, non avec orgueil, vantardise et suffisance, mais dans l’esprit du Christ. Le temps est proche où chacun de nous se retrouvera seul pour répondre de ses convictions. Les erreurs dans le domaine religieux se multiplient et enchaînent les gens avec une puissance satanique. Il n’y a pratiquement pas une doctrine biblique qui n’ait été attaquée.—Lettre 6, 1886.
Le prédicateur et son équipe
Dieu suscitera les hommes dont on a besoin—Lorsque je pense aux grandes villes où l’on a fait si peu, qui comptent des milliers et des milliers de personnes qui doivent être averties de la proche venue du Sauveur, j’éprouve un ardent désir de voir des hommes et des femmes se mettre au travail avec la puissance de l’Esprit, et remplis de l’amour du Christ pour les âmes qui périssent. ...
Je suis profondément bouleversée. Dans toutes les villes, il y a une œuvre à accomplir. Nous devons envoyer des ouvriers dans nos grands centres urbains et y organiser des camps meetings. Pour ces réunions, les meilleurs talents doivent être mis à contribution, afin que la vérité soit proclamée avec puissance. Il faut faire appel à des hommes aux talents variés. ...
Il faut introduire de nouvelles méthodes. Le peuple de Dieu doit prendre conscience des besoins de l’époque dans laquelle il vit. Dieu dispose d’hommes qu’il désire appeler pour son service—d’hommes qui n’accompliront pas leur tâche avec nonchalance, comme ce fut le cas dans le passé. ...
Dans nos grandes villes, notre message doit se manifester comme une lampe qui brille. Dieu suscitera des messagers pour cette œuvre. Que le message soit délivré avec une force telle que ceux qui l’entendront en soient convaincus.—The Review and Herald, 30 septembre 1902.
Des hommes compétents—J’en appelle à nos frères dirigeants pour qu’ils réfléchissent à la question. Qu’on envoie des hommes compétents travailler dans les grands centres urbains.—Manuscrit 25, 1908.
Des talents variés—Pour nos réunions sous la tente, il nous faut des orateurs capables de faire une impression favorable sur l’auditoire. Mais les compétences d’un seul homme, si intelligent soit-il, ne suffisent pas pour répondre à tous les besoins. Lors de ces réunions, des talents variés doivent être mis à contribution.—Manuscrit 104, 1902.
Un investissement qui rapporte—Le Seigneur désire que son œuvre soit accomplie avec sérieux. Pénétrer dans un nouveau territoire représente une grosse dépense; mais les frais supplémentaires nécessités pour qu’un autre homme vienne épauler frère... seront un investissement rentable. Je me sens poussée à insister sur ce point parce que de grands intérêts sont en jeu. Je prie le Seigneur de vous donner à cœur de faire sa volonté.—Lettre 261, 1905.
De grands auditoires—Le Seigneur a accordé à certains prédicateurs la faculté de captiver durablement de grands auditoires. Si de tels hommes travaillent dans la crainte de Dieu, leurs efforts seront appuyés par l’influence profonde du Saint-Esprit sur les cœurs. ...
Ma mission consiste à tenir les sentinelles en alerte. La fin de toutes choses est proche. “Voici maintenant le temps favorable.” 2 Corinthiens 6:3. Que nos prédicateurs et nos présidents de fédérations emploient leur doigté et leurs talents pour présenter la vérité dans nos grandes villes devant de larges auditoires. Si vous accomplissez votre œuvre avec franchise, les cœurs seront touchés. Sachez-le, tandis que vous proclamerez le message pour notre temps, votre propre cœur sera ému et vivifié par la douce influence du Saint-Esprit, et les âmes gagnées seront votre récompense. Lorsque vous avez à faire face à la foule des grandes villes, souvenez-vous que Dieu est votre soutien, et que par sa grâce vous pouvez annoncer un message qui émouvra le cœur des auditeurs.—Manuscrit 53, 1910.
Hommes et femmes appelés à enseigner la vérité—Nos grands centres urbains ont besoin d’hommes et de femmes capables d’enseigner les vérités de la Parole. Qu’ils la présentent dans toute sa dignité sacrée et avec une simplicité sanctifiée.—The Review and Herald, 25 janvier 1912.
Paul, évangéliste itinérant—La vie de Paul fut remplie d’activités intenses et variées. De ville en ville, de pays en pays, il voyageait sans cesse, redisant l’histoire de la croix, gagnant des âmes à l’Évangile et fondant des églises.—Ministère évangélique, 55 (Publ. 1915).
Des hommes en pleine possession de leurs moyens—Il ne faut pas envoyer des hommes ou des femmes fragiles ou âgés travailler dans des agglomérations malsaines et surpeuplées. Qu’ils travaillent là où leur vie ne sera pas inutilement sacrifiée. Nos frères qui proclament la vérité dans les grandes villes ne doivent pas être amenés à compromettre leur santé dans le bruit, l’agitation et la confusion des grands centres urbains, s’ils peuvent être affectés dans des endroits plus calmes.
Ceux qui sont engagés dans l’œuvre difficile et éprouvante de l’évangélisation des grandes villes ont besoin de tous les encouragements possibles. Que leurs frères ne se livrent pas à la critique à leur sujet. Nous devons avoir des égards pour les ouvriers du Seigneur qui présentent la lumière de la vérité à ceux qui sont dans les ténèbres de l’erreur.—Lettre 168, 1909.
Travailler deux à deux
Une méthode prescrite par le Sauveur—Ayant appelé les douze, Jésus les envoya deux à deux dans les villes et les villages. Personne ne partit seul; le frère fut associé au frère, l’ami à l’ami. Ils pouvaient ainsi s’encourager mutuellement, prendre conseil l’un de l’autre et prier ensemble, la force de l’un venant au secours de la faiblesse de l’autre. Plus tard il envoya, de la même manière, les soixante-dix disciples. C’était le dessein du Sauveur que les messagers de l’Évangile fussent ainsi unis. Notre œuvre d’évangélisation porterait beaucoup plus de fruits si nous suivions de plus près cet exemple.—Jésus Christ, 340 (Publ. 1898).
Le plan de Dieu pour le travail missionnaire—Lorsque Jésus envoya ses disciples en mission ... ils n’eurent pas l’impression, comme c’est le cas de plusieurs aujourd’hui, qu’il était préférable de travailler seul que de collaborer avec quelqu’un dont les méthodes de travail étaient différentes.
Notre Sauveur savait évidemment quelle personne était capable de travailler avec telle autre. Il n’a pas associé Jean, le disciple bien-aimé, au caractère doux, à quelqu’un ayant le même tempérament que lui, mais à Pierre, homme bouillant et impulsif. Ces deux hommes ne se ressemblaient ni sur le plan de leurs dispositions ni sur celui de leurs méthodes de travail. Pierre était un homme d’action, zélé, audacieux et intransigeant, au point d’être parfois blessant. Jean, lui, était calme, plein d’égards pour les autres, toujours prêt à consoler et à encourager. Ainsi les défauts de l’un se trouvaient partiellement compensés par les qualités de l’autre.
Il n’a jamais été dans les intentions du Seigneur que ses serviteurs fassent cavalier seul pour travailler dans sa vigne. En guise d’illustration, prenons le cas de deux frères. Ils n’ont ni le même tempérament ni la même forme de pensée. L’un a tendance à en faire trop; l’autre est enclin à négliger d’assumer les responsabilités qui lui incombent. S’ils agissent coude à coude, ces deux hommes peuvent exercer l’un sur l’autre une influence bénéfique, de sorte que ce qu’il y a d’excessif dans leur personnalité sera atténué tandis qu’ils œuvrent de concert. Il n’est pas indispensable qu’ils soient côte à côte dans toutes les réunions; ils peuvent exercer leur ministère dans des localités distantes de quinze, vingt-cinq ou même cinquante kilomètres; mais qu’ils soient suffisamment proches l’un de l’autre pour pouvoir s’épauler mutuellement en cas de besoin. Par ailleurs, ils doivent se retrouver aussi souvent que possible pour prier et se concerter. ...
Lorsque quelqu’un travaille continuellement seul, il est porté à s’imaginer que ce qu’il fait est irréprochable, et il n’éprouve nullement le besoin d’être secondé. Mais le plan du Seigneur est qu’une personne se tienne à ses côtés, pour éviter que l’œuvre soit façonnée par l’esprit d’un seul homme, et que les défauts de caractère de ce dernier ne passent pas pour des vertus à ses propres yeux ou aux yeux de ceux qui l’écoutent.
Si un prédicateur n’a pas à ses côtés un collègue avec qui il peut partager sa tâche, il sera placé bien des fois dans des circonstances qui l’obligeront à violer les lois de la vie et de la santé. Il se peut aussi que, pour des raisons importantes, il soit appelé à quitter le territoire où il travaillait au moment précis où un intérêt commençait à se manifester. Mais si l’on travaille deux à deux, l’œuvre, dans ce cas, n’aura pas lieu d’être interrompue.—Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh Day Adventist, 126, 127 (Publ. 1886).
Avantages du travail en équipe—Il est nécessaire de travailler par équipes de deux; car l’un encourage l’autre, et ils peuvent s’encourager mutuellement, se concerter, prier et étudier la Bible ensemble. Ainsi, ils peuvent recevoir de plus grandes lumières sur la vérité; car l’un en verra un aspect, l’autre un autre aspect. S’il leur arrive de commettre une erreur dans leurs paroles ou leur comportement, ils peuvent se reprendre l’un l’autre, afin que la vérité ne soit pas discréditée à cause des défauts de ceux qui la prêchent. Si les ouvriers sont appelés à travailler seuls, ils n’ont personne pour relever ou corriger leurs erreurs; par contre, lorsqu’ils sont en équipe de deux, une véritable œuvre d’éducation peut ainsi être réalisée, et chacun d’eux peut devenir ce qu’il doit être: un gagneur d’âmes efficace.—The Review and Herald, 4 juillet 1893.
Savoir limiter son champ d’action—Pourquoi nous sommes-nous écartés de la méthode de travail que nous a enseignée notre grand Instructeur? Pourquoi ceux qui travaillent aujourd’hui au service de sa cause ne sont-ils pas envoyés deux à deux? On me dira: “C’est parce que nous n’avons pas suffisamment d’ouvriers pour couvrir tout le territoire.” Eh bien! réduisez votre champ d’action. Envoyez des ouvriers là où il semble qu’il y ait une voie d’accès, et qu’ils y enseignent la précieuse vérité pour notre temps. Ne voyons-nous pas que prêcher l’Évangile deux à deux est la sagesse même?—The Review and Herald, 19 avril 1892.
Où tenir les réunions d’évangélisation?
Le choix d’un lieu de réunions—Pénétrez dans les grandes villes et créez un intérêt parmi les riches et les pauvres. Ayez à cœur de prêcher l’Évangile aux petites gens; mais ne vous en tenez pas là; cherchez à atteindre également les classes supérieures de la société. Choisissez le lieu où vous délivrerez votre message de manière à faire briller votre lumière devant les hommes. Cette œuvre aurait dû être accomplie depuis longtemps.—Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 400 (Publ. 1896).
Louez des salles de conférences, et que le message y soit proclamé avec une puissance telle que les auditeurs soient convaincus. Dieu suscitera des prédicateurs qui auront une profonde influence et porteront la vérité dans les endroits les moins prometteurs.—Manuscrit 127, 1901.
Il faut louer de grandes salles de conférences dans nos vastes agglomérations, pour que le message du troisième ange y soit prêché par des lèvres humaines. Des milliers de personnes apprécieront ce message.—Lettre 35, 1895.
Délivrer le message d’avertissement aux habitants des grands centres urbains coûte cher. Il est parfois nécessaire de louer à grands frais les salles les plus fréquentées, afin d’inciter les gens à sortir de chez eux et à venir entendre les preuves bibliques de la vérité que nous avons à leur présenter.—Manuscrit 114, 1905.
Faire preuve de prudence—J’ai reçu et je reçois encore des instructions concernant ce qu’exige l’évangélisation des grandes villes. Nous devons retenir des salles de conférences, mais sans dévoiler tous nos plans. Nous devons faire preuve d’une grande prudence dans nos paroles, de peur que notre chemin ne se trouve bloqué. Lucifer est un ouvrier rusé, qui essaie de soutirer le maximum de renseignements auprès de nos membres, afin de faire échouer dans toute la mesure du possible les plans conçus pour avertir nos grandes villes. Sur certains points, “la parole est d’argent, mais le silence est d’or”.—Lettre 84, 1910.
Choisir des salles convenables—Dans certains endroits, l’œuvre doit commencer modestement et progresser lentement. C’est tout ce qu’on peut faire. Mais dans beaucoup de cas, des campagnes d’évangélisation plus importantes et plus énergiques pourraient être organisées dès le départ et avec de bons résultats. L’œuvre de Dieu en Angleterre serait maintenant plus avancée si nos frères, au début, n’avaient pas essayé de travailler avec tant de parcimonie. S’ils avaient loué des salles convenables et accompli l’œuvre avec la certitude que nous avons de grandes vérités à proclamer, et que cette œuvre triompherait certainement, ils auraient eu bien plus de succès. Dieu désire que l’œuvre soit commencée de telle manière que la première impression soit autant que possible la meilleure.—Gospel Workers, 462 (Publ. 1915).
L’évangélisation sous la tente—Nous devons faire connaître la vérité aux grandes villes. Nous devons planter nos tentes sur les meilleurs emplacements possibles et y tenir des réunions.—The Review and Herald, 25 mai 1905.
Frère... a fait placer la grande tente pour le camp meeting à Oakland [Californie]. Pendant les préparatifs, il était sur place pour diriger tout, et il n’a pas ménagé sa peine pour que les alentours de la tente soient aussi présentables que possible.—Lettre 352, 1906.
Mieux qu’une tente—Je souhaite que vous disposiez d’un auditorium démontable. Pour accomplir votre travail, ce serait beaucoup mieux qu’une tente, surtout pendant la saison des pluies.—Lettre 376, 1906.
L’évangélisation à partir d’autres centres ruraux
Bases d’opérations—Dieu veut que nos membres habitent en dehors des grands centres urbains et, à partir de ces bases d’opérations, avertir les villes et y élever des monuments à sa gloire. Notre influence doit se faire fortement sentir dans les grosses agglomérations, afin que le message d’avertissement puisse y être entendu.—The Review and Herald, 14 avril 1903.
Nous garder des influences néfastes—Nous devons faire des plans bien conçus pour avertir les villes, tout en vivant là où nous pouvons nous protéger, nous et nos enfants, contre les influences pernicieuses et dégradantes qui règnent dans ces grands centres urbains.—Life Sketches of Ellen G. White, 410 (Publ. 1915).
Acquérir des propriétés à bon marché—Nous devons nous montrer prudents comme des serpents et simples comme des colombes (cf. Matthieu 10:16) pour acquérir des propriétés à bon marché en milieu rural et, depuis ces bases d’opérations, évangéliser les grandes villes.—Special Testimonies Series B 14:7 (Publ. 1902).
D’un accès facile—Que des hommes doués d’un jugement sûr soient désignés, non pour publier leurs projets du haut des toits, mais pour se mettre en quête de propriétés à la campagne, dans des endroits disposant de voies d’accès faciles vers les villes, où l’on puisse implanter de petits centres de formation pour ouvriers, et où l’on soit aussi en mesure de soigner les malades et les âmes fatiguées et chargées qui ne connaissent pas la vérité. Mettez-vous à la recherche de tels endroits en dehors des grandes villes, là où l’on puisse trouver des bâtiments convenables susceptibles de nous être donnés gratuitement par leurs propriétaires, ou achetés à des prix raisonnables grâce aux dons de nos membres d’église. Ne construisez pas au milieu des grandes agglomérations bruyantes.—Medical Ministry, 308, 309 (Publ. 1909).
Évangéliser les villes sans y habiter—Que les hommes l’écoutent ou qu’ils ne l’écoutent pas, la vérité doit leur être annoncée. Les villes fourmillent de tentations. Nous devons organiser notre travail de manière à préserver le plus possible nos jeunes de la contagion du mal.
Nous devons évangéliser les grands centres urbains à partir de bases d’opérations situées à l’extérieur. Le messager de Dieu dit: “Les grandes villes ne seront-elles pas averties? Certainement, mais le peuple de Dieu n’y habitera pas; il les visitera pour leur faire savoir ce qui surviendra pour la terre.”—Lettre 182, 1902.
À l’exemple des patriarches—En tant qu’observateurs des commandements de Dieu, il nous faut quitter les grandes villes. Comme Hénoc, nous devons évangéliser ces grosses agglomérations, mais sans y habiter nous-mêmes.—Manuscrit 85, 1899.
Lorsque l’iniquité abonde dans une nation, il y a toujours une voix pour se faire entendre et donner des avertissements et des directives, comme celle de Lot qui retentit dans Sodome. Cependant, Lot aurait pu épargner à sa famille de nombreux maux s’il n’était pas venu s’établir dans cette cité perverse et corrompue. Tout ce que Lot et les siens firent à Sodome, ils auraient pu aussi bien le faire en habitant à une certaine distance de cette agglomération. Hénoc marcha avec Dieu, mais il ne vécut jamais dans un milieu urbain corrompu par toutes sortes de violences et de perversités, comme ce fut le cas de Lot à Sodome.—Manuscrit 94, 1903.
Dans les quartiers et à la périphérie des grandes villes
Évangéliser en différents points des grandes villes—L’heure est venue d’annoncer l’Evangile dans les grands centres urbains; car c’est là que nous devons atteindre les gens. En tant que peuple, nous avons eu tendance à concentrer l’essentiel de nos activités dans un seul endroit. Ce n’est pas là une preuve de bon sens ni de sagesse. Il nous faut maintenant créer un intérêt dans les principales villes. Mieux vaut établir plusieurs petits centres plutôt qu’un petit nombre de grands centres. ...
Que les missionnaires travaillent par équipes de deux dans les différents quartiers de nos grandes agglomérations urbaines. Que les ouvriers en poste dans chaque localité se réunissent souvent pour prendre conseil l’un de l’autre et pour prier, afin de recevoir la sagesse et la grâce requises pour collaborer efficacement et dans l’harmonie. Que tous soient à l’affût pour tirer le meilleur parti de chaque occasion qui se présente. Notre peuple doit revêtir son armure et établir des centres dans toutes les grandes villes.—Medical Ministry, 300 (Publ. 1909).
Dans les quartiers—Il nous faut un plus grand nombre d’ouvriers dans tous les secteurs de notre territoire. Qu’ils aillent deux à deux et travaillent ensemble dans les différents quartiers de nos grandes villes qui depuis longtemps auraient dû être averties.—Lettre 8, 1910.
Accorder la primauté à la spiritualité—Qu’un groupe d’ouvriers se rendent dans un grand centre urbain et y proclament partout la vérité avec zèle. Qu’ils se consultent pour trouver la meilleure méthode d’évangélisation aux moindres frais. Ils doivent faire un travail consciencieux et donner la première place à l’aspect spirituel de leur effort.—Manuscrit 42, 1905.
Où établir nos camps meetings—Il nous faudrait faire preuve d’un meilleur esprit tactique pour choisir l’emplacement de nos camps meetings; ils ne devraient pas être installés dans des endroits écartés, car il y a dans les grands centres urbains des gens qui ont besoin de connaître la vérité. Par ailleurs, les camps meetings doivent être organisés là où les habitants des grandes villes pourront être atteints. ...
Les camps meetings doivent être tenus dans les grandes agglomérations ou dans leur périphérie, la tente étant placée tantôt dans un quartier, tantôt dans un autre. A notre porte même se trouvent des païens qui ont besoin d’entendre le message d’avertissement. Dans les grandes cités d’Amérique, des monuments à la gloire de Dieu doivent être édifiés.—Lettre 164, 1901.
Donner à notre œuvre un caractère durable
Pour un travail en profondeur—Nous risquons de vouloir couvrir davantage de territoires et d’entreprendre plus d’efforts que nous ne sommes capables d’en assumer comme il convient, ce qui finira par absorber nos moyens et devenir un fardeau. Il existe un danger dont nous devons nous garder: développer à l’excès certaines branches de notre œuvre, et dans le même temps négliger d’autres secteurs importants de la vigne du Seigneur. Envisager et entreprendre beaucoup de choses, mais ne rien faire comme il faut est une mauvaise méthode. Nous devons aller de l’avant, mais en nous conformant au plan de Dieu. Nous ne devons pas nous écarter de la simplicité de l’œuvre au point de perdre nos facultés spirituelles et de devenir incapables de nous occuper des multiples branches de cette œuvre sans avoir à sacrifier pour autant nos meilleurs collaborateurs. Leur vie et leur santé doivent être prises en considération.
Tout en étant toujours prêts à avancer là où la Providence divine nous ouvre la voie, nous ne devons pas faire des plans trop ambitieux là où notre œuvre est déjà représentée et vouloir couvrir plus de territoires que nous n’avons d’hommes et de moyens financiers pour faire le travail comme il faut. Labourer en surface ne peut que produire une maigre moisson. Suivez et développez l’intérêt suscité, jusqu’à ce que les nuages se dissipent, et allez de l’avant dans ce sens. A mesure que des plans plus vastes s’élaborent et que des territoires plus étendus s’ouvrent devant nos ouvriers, nos idées et notre vision doivent aussi s’élargir concernant ceux qui sont appelés à travailler dans de nouvelles parties de la vigne du Seigneur pour gagner des âmes à la vérité.—Lettre 14, 1886.
Ne pas se disperser—Que les moyens qui sont à votre disposition ne soient pas investis dans un si grand nombre d’endroits que rien de bon ne puisse être accompli nulle part. On peut disperser ses efforts sur un territoire si vaste que rien ne sera fait comme il le faut, là même où, sous la conduite du Seigneur, l’œuvre devrait être consolidée et développée.—Lettre 87, 1902.
Conscience professionnelle—Si notre tempérament actif nous pousse à mettre en œuvre une quantité de travail telle que nous n’avons ni la force ni la grâce du Christ nécessaires pour l’accomplir avec intelligence, avec ordre et exactitude, tout ce que nous entreprenons est entaché d’imperfection, et la cause du Seigneur en pâtit. Si louables que soient nos intentions, Dieu n’est pas glorifié, car le manque de sagesse est trop évident. L’ouvrier se plaint d’avoir à porter constamment des fardeaux trop lourds; mais il déplaît à Dieu lui-même qu’il se charge ainsi de tels fardeaux; il se crée une vie faite de soucis, d’anxiété et de fatigues, parce qu’il n’a pas voulu apprendre les leçons que Jésus lui avait enseignées: se charger de son joug et de son fardeau, non de ceux qu’on s’est fabriqués soi-même. ...
Dieu désire des ouvriers compétents, qui accomplissent leur tâche non à la hâte, mais consciencieusement et à fond, sans jamais se départir de l’esprit d’humilité qui animait Jésus. Ceux qui font leurs devoirs les plus importants avec réflexion et avec effort ne doivent pas agir autrement pour les choses de moindre importance, faisant toujours preuve d’application et d’exactitude. Combien on fait de travail négligé! Combien de tâches on entreprend pour les abandonner ensuite, parce qu’on veut constamment faire de plus grandes choses. Dans l’œuvre de Dieu, le travail est expédié parce qu’on impose tant de travail aux ouvriers qu’ils ne peuvent rien faire à fond. Et pourtant, tout ce travail devra être examiné par le Juge de toute la terre. Les plus petits devoirs au service du Maître ont leur importance, précisément parce qu’il s’agit du service du Seigneur.—Lettre 48, 1886.
Une chose après l’autre—Nous ne devons pas nous lancer dans de grands programmes alors que par ailleurs nous avons si peu d’énergie pour achever ce qui a été commencé. Ne mettons pas sur pied de nouvelles entreprises avant le temps convenable, engloutissant ainsi dans d’autres endroits les fonds qui auraient dû être utilisés pour consolider l’œuvre à... L’intérêt créé dans cet endroit doit être renforcé avant que l’on pénètre dans de nouveaux territoires.—Lettre 87, 1902.
Maintenir l’intérêt pour notre message—Les expériences vécues pendant ces réunions, et ce qui m’a été révélé par le Seigneur, à plusieurs reprises, concernant les camps meetings dans les grands centres urbains, me poussent à vous conseiller d’organiser chaque année un plus grand nombre de camps meetings, même si certains sont de dimensions modestes; car ce genre de réunions constitue un moyen puissant pour capter l’attention des masses. Grâce aux camps meetings organisés dans les grandes villes, des milliers de personnes seront appelées à entendre l’invitation au festin: “Venez, car tout est déjà prêt.” Luc 14:17.
Après avoir suscité un intérêt, il ne faut pas arrêter brusquement les réunions, démonter les tentes, laissant croire aux gens que tout est terminé, juste au moment où des centaines de personnes commencent à s’intéresser à notre message. Car c’est précisément à ce moment-là que l’on peut faire le plus de bien grâce à un travail fidèle et consciencieux. Les réunions doivent être conduites de manière à maintenir l’intérêt du public.
Il est parfois difficile de garder les principaux orateurs pendant plusieurs semaines pour développer l’intérêt suscité durant les réunions; louer les emplacements et maintenir un nombre suffisant de tentes familiales afin de garder l’apparence d’un camp meeting peut coûter cher; ce peut être un sacrifice pour les familles qui restent sur place pour prêter main-forte aux prédicateurs et aux assistantes pastorales, afin de donner des études bibliques à ceux qui viennent sur le terrain et de visiter les autres personnes chez elles pour leur dire les bénédictions reçues lors des réunions et les inviter à y venir. Mais les résultats seront à la mesure des efforts consentis. C’est par de tels efforts suivis et énergiques que certains de nos camps meetings ont permis de créer des églises fortes et actives. C’est ainsi que le message du troisième ange doit être porté aux habitants de nos grandes villes.—The Review and Herald, 4 avril 1899.
Des efforts suivis—Il arrive qu’un grand nombre d’orateurs participent à un camp meeting plusieurs jours de suite, et quand l’intérêt du public commence à s’éveiller sérieusement, presque tous ces orateurs s’en vont dans d’autres réunions, laissant là deux ou trois d’entre eux pour faire face à la morosité que l’on éprouve lorsque tout le matériel est démonté et que toutes les tentes familiales ont disparu.
Dans la plupart des cas, il vaudrait beaucoup mieux prolonger sensiblement le cycle des réunions, si nos membres venant de toutes les églises sont disposés à rester un mois de plus, pour prêter leur concours lors de ces réunions et apprendre à travailler comme il convient. Ainsi, une fois rentrés chez eux, ils pourraient faire part de leurs bonnes expériences à leur église. Il serait bien préférable que plusieurs des orateurs, qui ont suscité un intérêt dans le public lorsque les réunions rassemblaient un vaste auditoire, restent sur place afin de poursuivre l’effort entrepris grâce à une action convenablement et durablement menée.—The Review and Herald, 4 avril 1899.
Plus à perdre qu’à gagner—Mieux vaudrait faire moins de réunions sous la tente, avec une équipe plus étoffée, possédant diverses compétences pour le travail. On obtiendrait ainsi de meilleurs résultats. Il faudrait rester plus longtemps dans un endroit quand on a suscité un intérêt parmi la population*. On s’est trop précipité pour démonter la tente. Certains auditeurs ont été favorablement impressionnés; mais il faut poursuivre les efforts jusqu’à ce qu’ils soient affermis et qu’ils aient pris personnellement position pour la vérité.
Dans bien des endroits où l’on a installé la tente, les prédicateurs sont restés jusqu’au moment où les préjugés commençaient à disparaître, au point que plusieurs auraient pu entendre le message sans parti pris; mais juste à ce moment-là, on démonte la tente pour aller l’installer ailleurs! Et ainsi de suite; on gaspille du temps et de l’argent, et les serviteurs de Dieu constatent que l’évangélisation sous la tente a produit de bien maigres résultats. En tout cas, bien peu de personnes sont amenées à la connaissance de la vérité, et les messagers du Seigneur, trouvant très peu de motifs d’encouragement, perdent leurs compétences, s’étiolent, et, au lieu de se fortifier, s’affaiblissent, en énergie, en spiritualité et en puissance.—Testimonies for the Church 1:148 (Publ. 1857).
Persévérer—Je me souviens de la manière dont le grand cri du premier message a été proclamé à Portland [Oregon, Etats-Unis] et dans la grande ville de Boston. Ces efforts ont été maintenus grâce à un travail suivi semblable à celui que vous, frère... et sœur... ainsi que vos collaborateurs, accomplissez. Cette œuvre est à n’en pas douter l’œuvre du Seigneur.—Lettre 182, 1906.
Faire appel à des familles—Il y a à Toronto [Australie] un lieu mondain. Ces endroits se trouvent tous à une distance de quinze à trente kilomètres de Cooranbong et il nous faudra y pénétrer dès que nous aurons trouvé des familles dévouées à la cause qui accepteront de venir dans ces localités pour maintenir l’intérêt suscité parmi la population. Tous ces champs sont blonds, prêts à être moissonnés; mais nous ne pouvons rien faire si nous ne disposons pas d’ouvriers consacrés, qui peuvent y pénétrer pour éveiller et maintenir un intérêt.—Lettre 76, 1899.
Nécessité d’avoir une bonne stratégie—Il nous faut faire preuve d’une stratégie avisée pour opérer une sélection parmi les territoires à évangéliser. Des plans devraient être faits avant même que l’on y pénètre, afin de préciser de quelle manière nous allons prendre soin des âmes. Qui se dévouera en faveur de ceux qui accepteront la vérité? Car ils ont embrassé des vérités impopulaires. Une fois qu’ils auront appris l’abc du message, qui les instruira? Qui donnera à leur expérience l’empreinte nécessaire?
Travailler à grands frais dans le but d’amener des âmes à la vérité pour les laisser ensuite faire leurs propres expériences selon les idées fausses qu’elles avaient reçues dans le contexte de leur milieu religieux aurait pour effet de laisser notre œuvre dans une situation pire que si ces personnes n’avaient jamais entendu la vérité. Plutôt que d’abandonner un travail inachevé et de laisser les choses en désordre, mieux vaut attendre que des plans soient judicieusement élaborés de manière à prendre soin de ceux qui acceptent notre message.—Lettre 60, 1886.
Le financement
“S’asseoir pour calculer la dépense”—Le peuple de Dieu ne devrait pas se lancer à l’aveuglette dans des dépenses sans avoir l’argent nécessaire et sans même savoir comment il pourra être obtenu. Nous devons agir avec sagesse. Le Christ nous a fait connaître le plan d’après lequel nous devons accomplir son œuvre. Ceux qui désirent construire doivent d’abord “s’asseoir pour calculer la dépense” (Luc 14:28), pour voir s’ils ont de quoi achever la construction envisagée. De plus, avant de mettre leurs plans à exécution, ils doivent demander l’avis de conseillers avisés. Si un ouvrier, incapable de procéder par déductions logiques, risque de prendre des décisions lourdes de conséquences, ses collègues devraient tenter de le raisonner en lui montrant en quoi il fait fausse route.—Lettre 182, 1902.
Pas de gaspillage—Que tous ceux qui sont responsables de l’évangélisation des grandes villes fassent preuve de prudence dans ce domaine: on ne devrait nulle part faire des dépenses inutiles. La parade ne saurait servir à faire comprendre aux hommes et aux femmes ce que signifie la vérité présente. Nos ouvriers doivent pratiquer une stricte économie. Dieu condamne les dépenses inconsidérées. Chaque dollar dont nous disposons doit être judicieusement employé. Point n’est besoin de chercher à éblouir les gens par des choses sensationnelles. L’argent du Seigneur doit être employé pour promouvoir—conformément à ses plans—l’œuvre qu’il nous a assignée en ce monde.—Lettre 107, 1905.
Pas de poudre aux yeux—Pourquoi remettre à plus tard l’évangélisation de nos grandes villes? Inutile de compter sur une méthode sensationnelle, sur une technique coûteuse que nous pourrions utiliser pour impressionner davantage le public. Qu’est-ce que la paille, comparée au blé? Si nous marchons et si nous travaillons humblement devant Dieu, il frayera le chemin devant nous.—Lettre 335, 1904.
Soyons équitables—Dieu nous garde d’engloutir de grosses sommes dans certains endroits, sans tenir compte des nombreux territoires qui sont réduits à la portion congrue. Si les frères travaillant dans des secteurs favorisés sont prêts à restreindre leurs dépenses et à faire preuve d’abnégation, pour pouvoir venir en aide aux secteurs qui manquent de moyens, cela permettra d’accomplir une œuvre à la gloire de Dieu. Nul ne saurait se bâtir une prestigieuse citadelle dans une localité, tandis qu’ailleurs certains endroits sont laissés à l’abandon. Puisse Dieu sanctifier notre entendement, pour que nous apprenions à nous inspirer de l’œuvre et des enseignements du Christ.—Lettre 320, 1908.
Participation financière de nos membres—Dans les grandes agglomérations urbaines, plusieurs moyens doivent être mis en œuvre. Ceux qui ne sont pas en mesure de prêter main-forte personnellement dans l’évangélisation, peuvent apporter leur contribution en prenant à leur charge un ouvrier actif. Que nos frères et sœurs n’essaient pas d’invoquer des excuses pour se désolidariser de l’œuvre d’évangélisation. Nul chrétien authentique ne vit pour lui-même.—Manuscrit 128, 1901.
Ceux qui connaissent la vérité doivent s’épauler mutuellement et dire aux prédicateurs: “Engagez-vous dans la moisson au nom du Seigneur, et nous vous soutiendrons de nos prières tandis que vous affûterez vos faucilles.” Autrement dit, nos églises doivent témoigner résolument pour Dieu, et lui apporter leurs offrandes, pour que ceux qui œuvrent dans le champ aient de quoi travailler au service des âmes.—Manuscrit 73a, 1900.
De quoi financer l’évangélisation des grandes villes—D’après les messages que j’ai reçus du Seigneur et que j’ai transmis à réitérées fois à nos membres, il existe de nombreuses personnes appartenant à la classe aisée qui sont susceptibles d’être influencées et émues par l’Évangile. Dieu connaît une multitude d’hommes et de femmes qui n’ont jamais entendu le message de la vérité. Appliquez-vous à votre tâche, et que les fonds qui seront offerts pour l’avancement de la cause soient utilisés pour établir un centre à... Que des personnes dignes de confiance, qui n’ont jamais fait preuve d’un esprit de calcul et de cupidité et qui n’ont jamais détourné des fonds destinés à l’évangélisation des grandes villes, soient désignées pour promouvoir l’œuvre, car Dieu les reconnaît comme siens.
Lorsque la Bible et la Bible seule est présentée comme la lumière du monde, Dieu touche le cœur des personnes fortunées. Dans ces grandes villes, la vérité doit se manifester comme une lampe diffusant sa lumière.
La question a été posée: “Pourquoi travaillez-vous spécialement en faveur du bas peuple, de la lie de la société même, sans vous occuper de l’aristocratie, des personnes d’élite?” Nous avons un territoire entièrement mûr pour la moisson, et le Seigneur dispose des moyens voulus pour que ce territoire soit évangélisé. Il existe des hommes d’affaires hautement compétents qui accepteront la vérité, qui feront confiance à la Bible et qui, le moment venu, sauront tirer du trésor de leur cœur “des choses nouvelles et des choses anciennes” Matthieu 13:52. Guidés par l’Esprit-Saint, ces hommes agiront de manière à écarter les obstacles, permettant ainsi aux humains d’être avertis de la prochaine venue du Seigneur. ...
À réitérées fois, j’ai affirmé que des hommes riches, disposant de biens que le Seigneur leur a confiés, seront poussés par l’Esprit de Dieu à faire en sorte que des portes soient ouvertes pour l’avancement de sa cause dans les grands centres urbains. Ils emploieront les fonds qui leur ont été confiés pour préparer le sentier du Seigneur, pour préparer au désert le chemin de notre Dieu Ésaïe 40:3.
Ceux qui travaillent dans les villes de première importance doivent entrer si possible en contact avec les grands de ce monde, et avec les gouvernants eux-mêmes. Qu’est-il arrivé à votre foi? A ce sujet, Dieu a attiré mon attention sur le cas de Nebucadnetsar. Le Seigneur agit avec puissance pour amener le plus grand potentat de la terre à le reconnaître comme le Roi dont la souveraineté domine sur toutes choses. L’Éternel agit sur le cœur de cet orgueilleux monarque jusqu’à ce qu’il le vénère comme le Très-Haut, “celui dont la domination est une domination éternelle, et dont le règne subsiste de génération en génération” Daniel 4:34.—Lettre 132, 1901.
Faire appel aux riches—Que ceux qui travaillent pour la cause de Dieu à... parlent des besoins de l’œuvre aux riches de ce monde. Qu’ils le fassent avec doigté. Expliquez-leur ce que vous vous efforcez de faire. Sollicitez des dons de leur part. Leur argent est au Seigneur, et ils doivent l’employer pour éclairer le monde.
Il y a, enfouis dans la terre, de grands trésors d’or et d’argent. Les hommes ont accumulé des richesses. Allez vers eux, avec un cœur rempli d’amour pour le Christ et l’humanité souffrante, et demandez-leur de vous aider dans l’œuvre que vous vous efforcez de faire pour le Maître. En voyant que vos sentiments révèlent la bienveillance de Dieu, la corde sensible de leur cœur sera touchée. Ils comprendront le bien qu’ils peuvent accomplir en s’occupant de l’œuvre médicale missionnaire. Ils seront amenés à collaborer avec Dieu, à nous donner les moyens nécessaires pour le travail qui doit être entrepris.—Le ministère de la bienfaisance, 211 (Manuscrit 40, 1901).
Ne pas faire preuve d’égoïsme—Frère... dépense sans compter l’argent qui devrait servir à financer l’action des ouvriers dans les différentes parties du territoire. Ce frère devrait comprendre que d’autres que lui doivent être à même d’employer leurs talents au service du Maître; qu’ils doivent pouvoir travailler, et le faire sans risquer de perdre leur santé et jusqu’à leur vie même. Un ouvrier ne doit pas engloutir à lui seul une grosse somme d’argent pour faire son travail à son idée, privant ainsi ses collègues des moyens financiers indispensables à la poursuite de leur tâche. Même si cet argent vient de personnes n’appartenant pas à notre Église, il n’en est pas moins la propriété du Seigneur. Ce n’est pas la volonté de Dieu qu’un seul ouvrier bénéficie de la surabondance, tandis que ses collègues sont réduits à l’inaction faute de moyens nécessaires pour accomplir la tâche qui leur a été assignée.—Lettre 49, 1902.
La libéralité des nouveaux convertis—Quand, dans les grandes villes, hommes et femmes sont amenés à la vérité, les fonds commencent à affluer. Si des âmes sincères sont réellement converties, leurs biens seront mis au service du Seigneur, et nous verrons s’accroître nos ressources.—Manuscrit 53, 1909.
Créer un fonds de réserve—L’œuvre d’évangélisation ne doit pas être conduite avec égoïsme et suffisance comme l’a fait frère... Les fonds qui sont confiés aux ouvriers de la cause de Dieu appartiennent au Seigneur et doivent être employés avec sagesse et intelligence. Quand d’importantes sommes d’argent sont données pour notre œuvre, qu’une partie soit gardée en réserve; car le moment viendra où il faudra faire face à des besoins urgents dans la vaste vigne du Seigneur.—Lettre 149, 1901.
Dans les nouveaux territoires—Quand nous pénétrons dans un nouveau territoire, il est très important que nous nous efforcions de bien commencer notre tâche. J’ai vu qu’à... l’œuvre a été stoppée parce qu’on n’avait pas avancé résolument comme c’eût été le cas si l’œuvre avait commencé comme il aurait fallu. On aurait obtenu de bien meilleurs résultats si l’on avait utilisé des méthodes différentes, et l’on aurait dépensé beaucoup moins d’argent. Les vérités sublimes qui nous ont été données en dépôt nous inspirent une profonde et sainte confiance.—Lettre 14, 1887.
Ne pas pousser l’économie à l’extrême—S’il est vrai que nous devons pratiquer l’économie, nous ne devons pas tomber dans l’exagération. Le fait que de graves erreurs sont souvent commises parce que l’abnégation est poussée à l’extrême fait partie des tristesses et des bizarreries de la vie humaine. Les ouvriers du Seigneur peuvent se comporter comme des risque-tout, qui exagèrent dans le sacrifice de leur personne au point de se priver de la nourriture et des vêtements suffisants et lésinant sur le moindre dollar. Certains s’épuisent au travail et se privent de choses qui leur sont nécessaires, parce que l’œuvre ne dispose pas des fonds et du personnel suffisants pour faire face aux besoins du champ. Il y aurait davantage d’argent si tous suivaient l’injonction du Christ: “Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.” Matthieu 16:24.—Lettre 49, 1902.
Ne versons pas dans la mesquinerie—N’oubliez jamais que vous êtes des réformateurs, non des bigots. Quand vous avez à traiter une affaire avec des incroyants, ne faites pas preuve d’une mesquinerie sordide; si vous chipotez pour une somme dérisoire, au bout du compte vous perdrez beaucoup. Car ces gens penseront: “Cet homme-là est un roublard; si vous avez affaire à lui, soyez sur vos gardes, car s’il pouvait vous tromper, il le ferait.” Mais si, lorsque vous traitez une affaire, vous renoncez à une petite somme qui vous est due au bénéfice d’une tierce personne, celle-ci fera preuve de la même générosité à votre égard. La mesquinerie engendre la mesquinerie; l’avarice appelle l’avarice. Ceux qui se laissent aller à de tels travers ne se rendent pas compte à quel point ils se rendent méprisables aux yeux des autres, notamment aux yeux de ceux qui n’appartiennent pas à notre Eglise et la réputation de la vérité sacrée s’en trouve flétrie.—Lettre 14, 1887.
La gestion financière
Décharger les prédicateurs—À chacun sa tâche. Ceux qui embrassent le ministère de l’Évangile s’engagent dans une tâche bien particulière et ils devraient se consacrer à la prière et à la prédication de la Parole. Aussi leurs esprits ne devraient-ils pas être encombrés de préoccupations financières. Depuis des années, le Seigneur m’a dit de mettre nos prédicateurs en garde pour qu’ils ne permettent pas à leurs pensées d’être absorbées par des questions matérielles au point de n’avoir plus le temps de cultiver leur communion avec Dieu et avec son Esprit. Un prédicateur ne saurait garder au mieux sa spiritualité s’il doit constamment résoudre des difficultés mineures dans les différentes églises. Ce n’est pas son rôle. Dieu désire employer toutes les facultés des messagers qu’il s’est choisis. Leur esprit ne devrait pas être fatigué par de longues séances de comité, le soir, car le Seigneur veut qu’ils puissent utiliser toutes leurs facultés mentales pour proclamer avec force et clarté l’Evangile tel qu’il est en Jésus-Christ.
Quand il est surchargé de travail, le prédicateur est souvent tellement sous pression qu’il peut à peine trouver le temps de sonder son cœur pour voir s’il est encore dans la foi; il ne dispose alors que de très peu de temps pour méditer et prier. Au cours de son ministère, le Christ associait la prière à son œuvre. Il passait des nuits entières à prier. Les prédicateurs doivent chercher Dieu pour obtenir son Saint-Esprit, pour pouvoir présenter dignement la vérité.—Manuscrit 127, 1902.
Laissons les questions financières aux hommes d’affaires—Permettre qu’un prédicateur capable d’annoncer l’Évangile avec puissance soit constamment occupé à traiter des questions d’argent est une grave erreur. Celui qui exalte la Parole de vie ne devrait pas être chargé d’un trop grand nombre de fardeaux. ...
Les finances de l’œuvre de Dieu doivent être gérées comme il convient par des hommes d’affaires compétents; quant aux pasteurs et aux évangélistes, ils ont été mis à part pour accomplir une tâche différente. Que la gestion des finances soit assurée par d’autres que ceux qui ont été mis à part pour prêcher l’Évangile. Nos prédicateurs ne doivent pas être surchargés par des détails matériels touchant le travail d’évangélisation qui doit être accompli dans nos grandes agglomérations urbaines. Les dirigeants de nos fédérations devraient faire appel à des hommes d’affaires pour qu’ils règlent les détails financiers de cette œuvre en milieu urbain. Si l’on ne dispose pas de tels hommes, que l’on fasse le nécessaire pour assurer la formation de personnes qui pourront assumer ce genre de responsabilités.—The Review and Herald, 5 octobre 1905.