Évangéliser

Chapitre 5

Organisation des campagnes d’évangélisation

Programmation

Une grande œuvre mais des moyens simples—Ce qu’il y a de remarquable dans ce que fait la Providence, c’est l’accomplissement ici-bas d’une œuvre grandiose par des moyens très simples. Dans le plan de Dieu, chaque branche de son gouvernement dépend de toutes les autres, le tout comme une roue engrenée dans une autre roue, fonctionnant simultanément et en parfaite harmonie. Il agit sur les forces humaines, son Esprit faisant vibrer les cordes invisibles dont l’écho se répercute jusqu’aux extrémités de l’univers.—Manuscrit 22, 1897.

Ordre et harmonie—Dieu est un Dieu d’ordre. Tout ce qui se fait dans le ciel s’exécute avec un ensemble parfait. L’armée des anges déploie son activité dans une soumission et une discipline rigoureuses. Aucune entreprise ne peut réussir sans ordre et sans unanimité. Non moins qu’aux jours d’Israël, Dieu réclame aujourd’hui de l’ordre et de la méthode dans son œuvre. Tous ceux qui travaillent pour lui doivent le faire intelligemment, et non avec négligence et insouciance. Il marque son œuvre du sceau de son approbation lorsqu’elle est accomplie avec foi et exactitude.—Patriarches et prophètes, 353 (Publ. 1890).

Des plans bien élaborés—Il est indispensable de travailler avec ordre, en suivant un plan bien conçu et en visant un objectif précis. Nul ne peut prétendre donner des instructions à d’autres s’il ne veille pas à ce que la tâche à accomplir soit entreprise de façon méthodique et bien ordonnée, pour que ce qui doit être fait le soit en temps utile. ...

Des plans bien définis doivent être portés à la connaissance de tous ceux qui sont concernés, et il faudrait s’assurer que ces plans ont été bien compris. Après quoi, tous ceux qui sont responsables des différentes branches de la cause de Dieu devraient être invités à coopérer en vue de la réalisation de ces projets. Si cette méthode sûre et fondamentale est reconnue et appliquée avec sérieux et bonne volonté, elle évitera qu’une grande partie du travail ne soit faite à l’aveuglette ainsi que des frictions inutiles.—Manuscrit 24, 1887.

Des plans bien conçus—L’œuvre dans laquelle vous êtes engagés ne peut être accomplie que par des énergies résultant de plans soigneusement élaborés.—Lettre 14, 1887.

Programmer, organiser, prier—Être insouciants, désorganisés dans toutes les tâches que nous entreprenons est un péché, tout particulièrement dans l’œuvre de Dieu. Tout ce qui concerne sa cause doit être accompli avec ordre, avec circonspection et accompagné de ferventes prières.—The Review and Herald, 18 mars 1884.

Pas d’atermoiements—On risque fort de commettre de graves erreurs si on n’use pas de lucidité et d’une grande attention. Le novice ou l’apprenti a beau être dynamique, s’il n’y a personne pour superviser les différentes branches, personne qui soit qualifié pour cela, on essuiera inévitablement des échecs dans bien des domaines. A mesure que notre œuvre se développe, il deviendra de plus en plus inadmissible que l’on renvoie—même occasionnellement—un travail d’une date à une autre. Qu’il s’agisse de choses sacrées ou profanes, ce qui n’est pas accompli en temps voulu risque de ne l’être jamais; de toute façon, une tâche ne peut être mieux accomplie qu’au moment où elle doit l’être.—Manuscrit 24, 1887.

Que chacun agisse dans sa sphère—Dieu a prescrit à chaque être la tâche qui lui revient, selon ses qualifications et ses compétences. Il faut bien réfléchir avant d’affecter quelqu’un dans la sphère d’activité qui lui convient, de manière qu’il fasse une expérience susceptible de le former en vue de plus grandes responsabilités.—Lettre 45, 1889.

Ne pas marcher à la débandade—Souvenons-nous que nous travaillons en coopération avec Dieu. Nous n’avons pas suffisamment de sagesse pour agir seuls. Le Seigneur a fait de nous ses serviteurs, pour mesurer nos capacités et nous mettre à l’épreuve, comme il l’a fait jadis pour le peuple d’Israël. Il ne veut pas que son armée soit composée de soldats indisciplinés, non sanctifiés, marchant en désordre, qui donneraient ainsi une fausse image de l’ordre et de la pureté divines.—The Review and Herald, 8 octobre 1901.

Pour un travail planifié—Nous avons besoin de talents, de compétences, pour prévoir et faire des plans de manière à œuvrer dans l’harmonie. Il nous faut des ouvriers qui travaillent, non pour en tirer profit pour eux-mêmes, pour obtenir tout ce qu’ils peuvent, mais qui se dépensent pour la seule gloire de Dieu et l’avancement de sa cause en différents domaines. C’est pour eux un excellent moyen de montrer leur dévouement à l’œuvre du Seigneur et les qualifications qu’elle exige. Chacun se voit assigner sa tâche, non pour sa propre gloire, mais pour celle de Dieu.—Manuscrit 25, 1895.

Comment éviter le surmenage—Je dois exhorter les ouvriers à organiser leur travail de telle sorte qu’ils ne soient pas victimes du surmenage.—Lettre 17, 1902.

Les équipes d’évangélisation

Organiser des équipes—Dieu dit: “Pénétrez dans les grandes villes. Faites connaître à leurs habitants l’appel à se préparer pour le retour du Seigneur.” ...

Dans les grands centres urbains, nombreux sont ceux qui ignorent encore la lumière de l’Évangile. Les croyants qui négligent de faire entendre le dernier message d’avertissement le regretteront un jour amèrement. Voici ce que j’ai à dire: “Que des équipes soient mises sur pied en vue de pénétrer dans les grandes villes. Que des salles convenables soient louées pour qu’on y tienne des réunions. Diffusons nos imprimés. Faisons de sérieux efforts pour atteindre les gens.”—Lettre 106, 1910.

Dans toutes les grandes villes—Dans toutes les grandes agglomérations urbaines, nous devrions disposer d’une équipe bien organisée d’ouvriers disciplinés; ce ne sont pas seulement un ou deux qui doivent être mis au travail, mais un grand nombre. ...

Chaque équipe d’ouvriers devrait être dirigée par un chef compétent; il conviendrait de rappeler à ces ouvriers qu’ils sont des missionnaires dans le sens le plus élevé du terme. Un travail systématique, accompli avec sérieux, produira d’heureux résultats.—Medical Ministry, 300, 301 (Publ. 1892).

Le besoin de talents variés—Le Seigneur désire que les grandes villes soient évangélisées grâce aux efforts conjugués d’ouvriers dotés de talents différents. Au lieu de s’appuyer sur la sagesse des hommes, qui risquerait de les égarer, tous doivent regarder à Jésus pour qu’il les dirige.—Testimonies for the Church 9:109 (Publ. 1909).

De qui les équipes devraient être composées—On devrait constituer des équipes et donner une formation complète à ceux qui les composent afin qu’ils deviennent infirmiers, évangélistes, pasteurs, représentants évangélistes, ouvriers bibliques ou élèves évangéliques, capables de se forger un caractère d’après le divin modèle.—Testimonies for the Church 9:171, 172 (Publ. 1909).

Le rôle d’un officier supérieur—Que tout homme valide soit à l’œuvre. Le meilleur général n’est pas celui qui fait lui-même ce qui doit être fait, mais qui sait utiliser au maximum le personnel dont il dispose.—Lettre 1, 1883.

Prier—Se concerter

Assumer sa part de responsabilités—Ceux qui sont sur le champ de bataille ne doivent pas se montrer timorés, mais accepter de courir des risques. Ils ne doivent pas s’attendre que leurs supérieurs leur dictent leurs moindres faits et gestes. Il leur faut faire de leur mieux en toutes circonstances, prenant conseil les uns des autres et adressant à Dieu de ferventes prières pour obtenir sa sagesse. Ils doivent être unis dans l’effort.—Lettre 14, 1887.

De fréquentes rencontres—En vue de la proclamation du message dans les grandes villes, divers types d’action peuvent être menés par des ouvriers doués de qualifications variées. Les uns travailleront dans tel domaine, d’autres dans tel autre domaine. ... Puisque nous travaillons en coopération avec Dieu, nous devrions chercher à agir en harmonie les uns avec les autres. Il est nécessaire que nous nous rencontrions fréquemment et qu’il y ait entre nous une collaboration sincère. Cependant, tous doivent compter sur Jésus pour obtenir de lui la sagesse, au lieu de se reposer uniquement sur les hommes pour être guidés.—Testimonies for the Church 9:109 (Publ. 1909).

Quand nous nous trouvons en présence de difficultés, nous devons, en tant qu’ouvriers du Seigneur, prendre conseil les uns des autres. Il est bon qu’un frère confie ses préoccupations à un autre frère. Après quoi, nous ne devrions pas manquer de nous prosterner ensemble pour prier, demandant à Dieu sa sagesse et sa direction. Mais permettre à un seul être humain de faire la loi est une grave erreur.—Lettre 186, 1907.

Ne pas se fier uniquement à son propre jugement—Ceux qui travaillent au service de Dieu devraient rechercher le conseil de leurs collègues. Nul ne devrait suivre aveuglément ses idées personnelles et agir selon ses vues, à moins qu’il ne dispose d’un trésor personnel dans lequel il peut puiser à discrétion. ...

J’ai vu que l’organisation de notre œuvre ne doit pas être confiée à des personnes dépourvues d’expérience. Ceux qui n’ont pas l’envergure que l’expérience permet d’acquérir ne sont pas qualifiés pour assumer d’importantes responsabilités, même s’ils le pensent. Leurs frères peuvent remarquer des défauts là où eux-mêmes ne voient que perfection.—The Review and Herald, 8 décembre 1885.

Prendre le temps nécessaire pour prier—Je me sens poussée à exhorter nos membres à déployer tous leurs efforts pour le salut des âmes. Nous avons besoin d’une foi plus robuste. Nos frères et sœurs devraient prier du fond du cœur pour ceux qui prêchent l’Évangile. De leur côté, les prédicateurs doivent prendre le temps de prier pour eux-mêmes et pour le peuple de Dieu qu’ils ont reçu mission de servir.—Lettre 49, 1903.

En tant qu’ouvriers, recherchons ensemble le Seigneur. Par nous-mêmes, nous ne pouvons rien faire; mais par Jésus-Christ, tout nous est possible. Dieu veut que nous soyons une aide et une bénédiction les uns pour les autres, que nous nous fortifiions dans le Seigneur et par sa force toute-puissante Ephésiens 6:10. ... Dieu est vivant et il règne; il nous donnera toute l’aide dont nous avons besoin. Il nous appartient de puiser en toutes circonstances force et encouragement dans cette assurance bénie: “Ma grâce te suffit.”—Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh Day Adventist, 129 (Publ. 1886).

Unité dans la diversité

Une abondante variété de dons—Dans tout ce que le Seigneur a fait, rien n’est plus admirable que la diversité des dons qu’il a accordés aux humains. L’Église est un jardin, orné de toutes sortes d’arbres, de plantes et de fleurs. Dieu ne s’attend pas à ce que l’hysope atteigne les proportions du cèdre, ni à ce que l’olivier devienne aussi élancé que le majestueux palmier. Nombreux sont ceux qui ont reçu une formation religieuse et intellectuelle limitée; cependant, Dieu a une œuvre à confier à cette catégorie de personnes, si elles acceptent de le servir avec humilité, en mettant en lui leur confiance.—Lettre 122, 1902.

Autant de personnalités différentes que de variétés de fleurs—La prodigieuse diversité de plantes et de fleurs peut nous enseigner d’importantes leçons. Toutes les fleurs n’ont ni la même forme ni la même couleur. Certaines possèdent des vertus curatives. D’autres exhalent un parfum durable. Certains chrétiens—ou prétendus tels—pensent que tous les autres chrétiens doivent nécessairement être comme eux. Ce sont là des conceptions humaines, mais ce n’est pas conforme au plan de Dieu. Dans l’Église du Seigneur, il y a place pour des personnalités aussi variées que les fleurs d’un jardin. Dans le jardin spirituel de Dieu, il y a une abondante variété de fleurs.—Lettre 95, 1902.

L’important est que les cœurs soient unis—Si diverses que soient les mentalités et les idées, l’essentiel est que les cœurs soient un, grâce à leur adhésion à la vérité, qui attire tous les humains à la croix.—Lettre 31, 1892.

Des dons particuliers pour des tâches précises—Tel ouvrier est un bon orateur; tel autre un bon écrivain; un autre aura le don de prier avec une sincérité pleine de ferveur; un autre encore aura le don d’expliquer clairement la Parole de Dieu. Chaque don doit être une puissance agissant pour Dieu, parce que le Seigneur coopère avec ceux qui travaillent à son service. A l’un, Dieu accorde une parole de sagesse, à un autre la connaissance, à un autre la foi; mais tous doivent œuvrer en se soumettant à un seul et même Maître. Comme il y a diversité de dons, il y a forcément plusieurs façons de travailler; mais c’est “le même Dieu qui opère tout en tous” 1 Corinthiens 12:6.

Le Seigneur désire que les serviteurs qu’il s’est choisis apprennent à agir dans l’unité et l’harmonie. Certains estiment leurs aptitudes trop différentes de celles de leurs collègues pour travailler coude à coude avec eux. Mais dès lors qu’ils prennent conscience de la nécessité d’atteindre des mentalités différentes, du fait que certains rejetteront la vérité si elle leur est présentée par tel ouvrier, tandis qu’ils l’accepteraient si elle l’est différemment par un autre, les serviteurs de Dieu, confiants, s’efforceront de travailler dans l’unité. Bien que différents, leurs talents peuvent être régis par le même Esprit. Chaque parole et chaque acte refléteront la bienveillance et l’amour; et si chaque ouvrier s’acquitte fidèlement de la tâche qui lui incombe, la prière du Christ pour l’unité des chrétiens sera exaucée, et le monde saura qu’ils sont ses disciples. ...

Les ouvriers affectés dans les grands centres urbains doivent mettre en œuvre leurs différents talents, déployant tous leurs efforts, en vue d’obtenir les meilleurs résultats. Ils doivent parler avec foi, et agir de manière à faire impression sur les gens. Ils ne doivent pas étriquer le message et le réduire aux dimensions de leurs idées personnelles. C’est ce que nous avons fait trop souvent dans le passé, freinant ainsi les progrès de l’œuvre. Souvenons-nous que le Seigneur dispose de différents moyens d’action et de différents ouvriers auxquels il a confié des talents divers.—Testimonies for the Church 9:144-146 (Publ. 1909).

Diviser pour régner—Dès que nous entreprenons une action énergique en faveur des masses qui habitent les grandes villes, l’ennemi réagit puissamment pour semer la confusion, espérant ainsi disperser nos forces en action. Certains, qui ne sont pas vraiment convertis, courent constamment le risque de prendre les suggestions de l’adversaire pour des directives de l’Esprit de Dieu. Puisque le Seigneur nous a donné la lumière, marchons dans la lumière.—Manuscrit 13, 1910.

Satan rôde: soyons sur le qui-vive—Tous ceux qui travaillent dans l’œuvre n’ont pas le même tempérament. A moins qu’ils ne se convertissent chaque jour, ces hommes qui n’ont ni la même éducation ni la même formation, travailleront forcément dans le désaccord parce qu’ils ont des personnalités différentes.

Chaque jour, Satan fait des plans; il imagine des pièges qui entraveront l’avance des témoins du Christ. Si les instruments humains qui travaillent au service de Dieu ne font pas preuve de douceur et d’humilité de cœur pour s’être pénétrés de son enseignement, aussi vrai qu’ils sont vivants, ils tomberont dans les pièges de l’adversaire. Car Satan est aux aguets; il est rusé et subtil, et si les ouvriers négligent la prière, ils seront inévitablement pris au dépourvu. Il les guette comme un voleur dans la nuit et les fait captifs. Il cherche à influencer l’esprit des humains pour fausser leurs idées et déformer leurs plans. Mais si les collègues de ces ouvriers se rendent compte du danger et leur en parlent, ces derniers se sentiront personnellement offensés; ils croiront que l’on essaie d’affaiblir leur influence. L’un agit dans un sens, l’autre dans un autre sens.

La cause de la vérité a été freinée dans son avance; on a fait de fausses manœuvres et Satan en a été ravi. Si nous n’avions pas été aussi farouchement attachés au moi, soucieux avant tout de sauvegarder notre dignité, le Seigneur aurait pu utiliser ces personnalités différentes pour l’accomplissement d’une tâche satisfaisante et plus vaste. Car la force de leur efficacité venait en réalité de la diversité de leurs talents harmonisée en Jésus-Christ. Si, tels les divers sarments d’un plant de vigne, ces croyants restaient attachés au cep, tous produiraient les délicieuses grappes de ce fruit merveilleux. Ils seraient parfaitement unis dans la diversité, car ils auraient tiré du cep sève et force.

Il y a un manque d’harmonie parmi les ouvriers de l’œuvre, et le Seigneur en est affligé. Il ne peut leur accorder son Saint-Esprit, car ils recherchent avant tout leur propre volonté, alors que le Seigneur leur fait connaître la sienne. De leur côté, Satan et ses suppôts sèment un profond découragement dans les esprits. Mais Jésus a dit: “Vous êtes tous frères.” Quand vous permettez que vos traits de caractère non sanctifiés agissent pour vous démoraliser les uns les autres, vous offensez Dieu.—Lettre 31, 1892.

Se serrer les coudes—L’amour de soi, l’orgueil et la suffisance sont à l’origine des plus grands malheurs et des plus douloureuses discordes jamais connus dans le monde religieux. A de nombreuses reprises, l’ange m’a dit: “Unissez-vous, unissez-vous. Soyez animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments.” Jésus-Christ est notre chef et vous êtes frères; vous devez donc le suivre.—Lettre 4, 1890.

L’esprit de compétition—Si un climat de confiance règne parmi les frères et s’ils sont unis par les liens de l’amour, ils seront à même de recevoir tout le soutien mutuel dont ils peuvent avoir besoin. ...

La lutte pour obtenir la préséance témoigne d’un état d’esprit qui, s’il est cultivé, fermera la porte de Dieu à ceux qui persistent dans cette voie. La paix du Christ ne saurait régner dans l’esprit et le cœur d’un ouvrier qui critique et dénigre ses collègues, simplement parce qu’ils n’emploient pas les méthodes qu’il croit bonnes ou parce qu’il trouve qu’il n’est pas apprécié à sa juste valeur. Le Seigneur ne bénira jamais celui qui critique et accuse ses frères, car c’est là l’œuvre de Satan lui-même.—Manuscrit 21, 1894.

Impartialité—Frères, appliquez-vous à prendre sur vous le joug du Christ. Sortez du marécage spirituel où vous êtes enlisés et cultivez l’humilité. Ecartez tout soupçon et reconnaissez la valeur des talents que Dieu a accordés à vos frères.—Lettre 125, 1903.

Différents mais unis—À la maison, il n’y a ni disputes ni paroles d’impatience. Mes employés n’ont pas tous le même tempérament; leurs méthodes et leurs comportements diffèrent, mais nous agissons de concert, dans un esprit d’unité, soucieux de nous épauler mutuellement. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous quereller simplement parce que nous n’avons pas tous le même caractère. Aux yeux de Dieu, nous sommes de petits enfants. Aussi voulons-nous lui demander de nous aider à vivre non pour faire ce qui nous plaît et agir à notre tête, mais pour lui plaire et le glorifier.—Lettre 252, 1903.

User de souplesse dans les méthodes

Convergence des talents—Dans nos rapports avec nos semblables, souvenons-nous que nous n’avons pas tous les mêmes dons ni les mêmes dispositions. Les ouvriers diffèrent les uns des autres quant aux idées et à la façon de voir les choses. Mais c’est la convergence de talents variés qui contribue au succès de notre œuvre. Souvenons-nous que certains peuvent remplir telle fonction mieux que d’autres. Cependant, l’ouvrier qui a le doigté et les compétences requis dans un domaine particulier ne devrait pas dénigrer les autres parce qu’ils n’arrivent pas à faire ce qu’il fait, lui, naturellement et sans effort. N’y a-t-il pas d’autres domaines où ses collègues se montrent nettement plus qualifiés que lui?

Les talents variés que le Seigneur a confiés à ses serviteurs jouent un rôle essentiel dans son œuvre. Les différents éléments de l’œuvre doivent être assemblés, pièce par pièce, afin d’en faire un tout homogène. Toutes les parties d’un bâtiment ne sont pas identiques; elles n’ont pas été fabriquées de la même manière. Les multiples branches de l’œuvre de Dieu ne sont pas toutes pareilles et elles ne doivent donc pas fonctionner de la même façon.—Lettre 116, 1903.

Le corps ne se compose pas d’un seul membre—Que nul ne s’imagine que l’œuvre de Dieu n’a pas besoin d’autres talents que les siens, que lui et lui seul est capable d’organiser des réunions d’évangélisation et de faire un travail irréprochable. Si bonnes que soient ses méthodes, la variété des compétences est indispensable; l’œuvre ne saurait être façonnée, organisée d’après les conceptions particulières d’un seul homme. Pour que cette œuvre se développe avec force et harmonie, il faut mettre à contribution des dons variés et des moyens divers, agissant sous la direction du Seigneur, qui donnera à chaque ouvrier les instructions correspondant à leurs compétences respectives. Un esprit de coopération et d’unité est indispensable pour obtenir un tout harmonieux, chaque ouvrier remplissant la tâche que Dieu lui a confiée, jouant le rôle qui lui convient, et suppléant ainsi aux insuffisances des autres. Un ouvrier laissé seul à travailler risque de s’imaginer que ses talents se suffisent à eux-mêmes.

En revanche, quand des ouvriers travaillent en équipe, ils peuvent se consulter, prier ensemble et coopérer dans leur tâche. Nul ne devrait prétendre ne pouvoir collaborer avec ses frères parce qu’ils n’œuvrent pas exactement de la même manière que lui.—Special Testimonies Series A 7:14, 15 (Publ. 1874).

La faiblesse des uns compensée par la force des autres—Le Seigneur se sert de prédicateurs doués de capacités variées, afin qu’ils puissent dispenser au troupeau de son héritage la nourriture qui convient à chacun. Ils mettront l’accent sur certains aspects de la vérité que tels de leurs frères jugeaient secondaires. Si la garde du troupeau était confiée à un seul homme, son ministère comporterait inévitablement des lacunes. Aussi, dans sa sagesse, le Seigneur fait appel à différents ouvriers. Car l’un excelle sur un point important, tandis qu’un autre se montre plutôt faible dans ce domaine.—Manuscrit 21, 1894.

Ne pas freiner le mouvement—Certains ne se développent pas au même rythme que l’œuvre, mais ils se laissent largement dépasser par elle. ... Ceux qui ne perçoivent pas les exigences croissantes de la cause de Dieu et qui ne s’y adaptent pas devraient en tout cas s’abstenir d’en bloquer les rouages, empêchant ainsi les autres de progresser.—Lettre 45, 1889.

Perfectionner nos méthodes—Il ne saurait exister de règles intangibles; notre œuvre est en mouvement, et il faut faire en sorte que nos méthodes soient améliorées. Mais sous la direction du Saint-Esprit, l’unité doit être et sera sauvegardée.—The Review and Herald, 23 juillet 1895.

Être à la page—On trouvera des moyens pour atteindre les cœurs. Quelques-unes des méthodes employées dans la cause de Dieu seront différentes de celles utilisées autrefois dans notre œuvre; mais que personne n’en tire argument pour faire obstruction par ses critiques.—The Review and Herald, 30 septembre 1902.

Nouvelle vie et nouveaux plans—Il nous faut des hommes qui prient le Seigneur pour obtenir la sagesse, qui apportent une vie nouvelle dans les vieilles méthodes de travail, et peuvent imaginer de nouveaux plans pour éveiller l’intérêt des membres d’église, afin d’atteindre les hommes et les femmes de ce monde.—Manuscrit 117 (Publ. 1907); Le ministère de la bienfaisance, 74.

La puissance de Dieu limitée par l’homme—L’idée selon laquelle un homme devrait faire la loi à lui tout seul est totalement irréalisable. Cela n’est pas conforme au plan du Seigneur. ... Quand un homme pense qu’il lui appartient de prendre lui-même les grandes décisions intéressant notre œuvre, et que celle-ci s’accomplit surtout grâce à ses compétences, il limite par là même la puissance de Dieu dans la réalisation de ses desseins sur la terre.

Notre Père céleste demande des hommes et des femmes qui travailleront dans la simplicité du Christ pour faire connaître la vérité à ceux qui ont besoin de sa puissance transformatrice. Mais quand on dicte la ligne précise que les ouvriers doivent suivre pour la proclamation du message, on réduit l’efficacité d’un grand nombre d’ouvriers.—Lettre 404, 1907.

Ouverture d’esprit—Ceux qui sont au service de Dieu doivent faire preuve d’une grande ouverture d’esprit; autrement dit, ce doivent être des hommes sans préjugés, qui n’ont pas de marottes, qui évitent les sentiers battus et qui sont capables de comprendre que leur langage et leur présentation de la vérité ont besoin d’être adaptés au type de gens au milieu desquels ils vivent et aux circonstances dans lesquelles ils se trouvent.—Lettre 12, 1887.

À public différent, méthodes différentes—N’oublions pas qu’il nous faut employer des méthodes diversifiées si nous voulons toucher à salut différentes catégories de personnes.—The Review and Herald, 14 avril 1903.

Vous avez un champ difficile à travailler, mais l’Évangile est une puissance de Dieu. Votre méthode de travail doit être adaptée au genre de personnes auxquelles vous avez affaire.—Lettre 97a, 1901.

Ne pas démolir le travail de nos collègues—Souvenons-nous que nous sommes ouvriers avec Dieu; il est le Tout-Puissant, la source de toute force. Ses serviteurs sont ses instruments. Ils ne doivent pas tirer à hue et à dia, chacun travaillant à son idée; mais ils doivent au contraire œuvrer dans l’harmonie, s’accordant les uns aux autres dans un esprit de bienveillance, de respect, de fraternité et d’amour mutuels. Il ne saurait être question de se livrer à une critique malveillante et de démolir le travail de ses collègues. Les ouvriers sont appelés à travailler coude à coude à l’avancement de la cause de Dieu.—The Review and Herald, 11 décembre 1900.

Un message aux ouvriers d’expérience—Je me sens poussée à dire à mes frères âgés: Marchez humblement avec Dieu. N’accusez pas les frères. Acquittez-vous de votre tâche sous la direction du Dieu d’Israël. La tendance à critiquer est pour beaucoup un piège. Ceux que vous êtes tentés de critiquer doivent porter des responsabilités que vous n’êtes manifestement pas en mesure d’assumer. Par contre, vous pouvez les aider. Si vous le voulez, vous pouvez rendre de précieux services à la cause de la vérité en témoignant des expériences que vous avez faites dans le passé pour le salut des âmes. Le Seigneur n’a confié à aucun de vous la charge de réprimander et de censurer vos frères. ...

Continuez, avec vos frères, à rechercher le Seigneur, pour le mieux connaître. Soyez de tout cœur avec ceux qui assument de lourdes charges et aidez-les dans la mesure de vos possibilités. Vos voix doivent servir non à semer la discorde, mais à créer l’union.—Lettre 204, 1907.

Formation en vue de l’évangélisation en milieu urbain

Apprendre avant de savoir—Pour qu’une personne soit capable d’enseigner la vérité à ceux qui sont dans les ténèbres, il lui faut recevoir la préparation nécessaire. ... Chaque fois qu’un effort spécial d’évangélisation est envisagé dans une localité importante, un plan de travail doit être soigneusement élaboré, pour que ceux qui souhaitent devenir représentants-évangélistes, faire de la prospection et ceux qui sont doués pour donner des études bibliques dans les familles, reçoivent la formation indispensable. ...

Tous ceux qui envisagent de travailler dans l’évangélisation devraient entrer en contact avec nos écoles missionnaires. Ils devraient comprendre qu’il leur faut devenir des apprentis pour pouvoir exercer le métier de gagneurs d’âmes. Le programme de ces établissements scolaires devrait être varié. L’étude de la Bible devrait tenir la toute première place; mais il faudrait également assurer un développement systématique de l’esprit et de la sociabilité, afin que les futurs ouvriers sachent comment prendre contact avec les gens. Tous devraient apprendre à travailler avec tact et courtoisie, sous la conduite de l’Esprit du Christ.—The Review and Herald, 14 juin 1887.

Tous ceux qui envisagent de travailler dans l’évangélisation devraient entrer en contact avec nos écoles missionnaires. Ils devraient comprendre qu’il leur faut devenir des apprentis pour pouvoir exercer le métier de gagneurs d’âmes. Le programme de ces établissements scolaires devrait être varié. L’étude de la Bible devrait tenir la toute première place; mais il faudrait également assurer un développement systématique de l’esprit et de la sociabilité, afin que les futurs ouvriers sachent comment prendre contact avec les gens. Tous devraient apprendre à travailler avec tact et courtoisie, sous la conduite de l’Esprit du Christ.—The Review and Herald, 14 juin 1887.

Formation “sur le tas”—Une œuvre bien conduite aura d’excellents résultats dans les villes où un cours biblique pourra être organisé afin de former des instructeurs tandis que des conférences publiques sont faites. Des serviteurs de Dieu expérimentés et possédant un sens spirituel profond devraient donner quotidiennement leurs conseils aux instructeurs bibliques et s’unir également de tout leur cœur à l’évangélisation poursuivie dans les réunions. Au fur et à mesure que des hommes et des femmes se convertissent, ceux qui dirigent l’effort missionnaire devraient, avec beaucoup de prière, montrer aux nouveaux convertis comment la puissance de la vérité se manifestera dans leurs cœurs. Bien conduite, une telle œuvre sera comme une lumière qui brille dans un lieu obscur.—Ministère évangélique, 355, 356.

Des cours pratiques—Frère et sœur Haskell ont loué une maison dans l’un des meilleurs quartiers de la ville, et se sont adjoint toute une équipe de collaborateurs qui, chaque jour, donnent des études bibliques, vendent nos périodiques et font un travail missionnaire médical. A l’heure du culte, les ouvriers racontent les expériences qu’ils ont faites. Les études bibliques se poursuivent régulièrement dans les foyers; de leur côté, jeunes gens et jeunes filles prêtant leur concours à l’effort d’évangélisation bénéficient d’une formation pratique, sérieuse, en donnant eux aussi des études bibliques et en vendant nos publications. Le Seigneur a visiblement béni leurs travaux: plusieurs personnes ont accepté la vérité et beaucoup d’autres sont vivement intéressées. ...

Une œuvre similaire devrait être entreprise dans de nombreuses grandes villes. Les jeunes qui se rendent dans ces grands centres urbains pour évangéliser devraient être dirigés par des hommes d’expérience, consacrés. Que les ouvriers soient correctement logés, dans des conditions qui leur permettront d’être formés comme il convient.—The Review and Herald, 7 septembre 1905.

La valeur de l’expérience—Dieu fait appel à des prédicateurs, à des assistantes pastorales et à des représentants-évangélistes. Que nos jeunes gens et nos jeunes filles s’engagent en qualité d’évangélistes et d’assistantes pastorales, en collaboration avec un ouvrier expérimenté capable de leur montrer comment travailler avec succès.—Manuscrit 71, 1903.

Les méthodes du Christ—A l’école du Maître, les disciples acquirent une formation pratique pour le travail d’évangélisation. Ils virent comment il présentait la vérité et quelle solution il apportait aux divers problèmes rencontrés au cours de son ministère. Où qu’il aille, ils le virent guérir les malades; ils l’entendirent annoncer l’Évangile aux nécessiteux. De nos jours, chacun peut apprendre ses méthodes de travail à partir des récits évangéliques.—Lettre 208a, 1902.

Pour une efficacité accrue—Un seul ouvrier qui a reçu la formation et l’instruction requises, et qui par ailleurs est dirigé par l’Esprit du Christ, fera beaucoup plus de travail que dix prédicateurs dépourvus de connaissances et faibles dans la foi. Un seul ouvrier qui œuvre conformément aux desseins du Seigneur et en bonne harmonie avec ses collègues aura plus d’efficacité pour le bien que dix serviteurs de Dieu qui ne voient pas la nécessité de se reposer sur lui et d’agir en accord avec le programme général de l’œuvre.—The Review and Herald, 29 mai 1888.

Pour un travail suivi—Une fois qu’un intérêt a été suscité dans le public à la suite d’un camp meeting bien organisé, les ouvriers se mettront-ils aussitôt à plier bagages, laissant tout en plan pour s’en aller dans un autre camp meeting? Il faudrait donc répartir les ouvriers par groupes; que certains se mettent au travail en donnant des études bibliques, en faisant de la représentation évangélique, en vendant des brochures, etc. ... Que l’on organise un centre de formation missionnaire destiné à initier les ouvriers dans les différentes branches de notre œuvre. On évitera ainsi que le travail ne soit laissé à l’abandon, et la bonne impression que les messagers du Seigneur ont produite sur les esprits et sur les cœurs n’aura pas été un feu de paille.

Ce travail de porte à porte, à la recherche des âmes, en quête de brebis perdues, est l’œuvre la plus importante de toutes. Une église de soixante-quinze membres a été organisée à... Dieu en soit béni! Cinquante de ces personnes ont accepté la vérité à la suite du camp meeting.—Lettre 137, 1898.

Réveil et organisation de l’Église

Un obstacle aux progrès de l’œuvre—Le Seigneur ne travaille pas maintenant pour amener beaucoup d’âmes à la vérité à cause des membres d’église qui n’ont jamais été convertis et à cause de ceux qui ont été convertis mais qui sont retombés dans leurs anciens péchés.—Testimonies for the Church 6:371 (Publ. 1900).

Une personne au lieu de vingt—Il y a chez ceux qui se disent disciples du Christ des défauts grossiers obstruant le chemin qui mène à la croix. Malgré cela, certaines personnes sont si profondément convaincues qu’elles surmontent tout obstacle et croient aux vérités que nous prêchons. Mais si nous avions laissé la vérité purifier nos âmes en lui obéissant, si nous avions compris la valeur de la délicatesse et du savoir-vivre, là où une personne a été sauvée il y en aurait eu vingt.—Témoignages pour l’Église 1:521, 522 (Publ. 1876).

Initier d’abord les membres d’église—Lorsqu’il travaille là où il y a déjà des fidèles, le prédicateur devrait commencer non par chercher à convertir tous les incroyants, mais par initier les membres d’église pour qu’ils coopèrent comme il convient à ses efforts. Qu’il s’occupe de chacun d’eux, s’efforçant de les amener à rechercher une expérience religieuse plus profonde et à travailler pour les autres. Lorsqu’ils seront ainsi préparés à soutenir le prédicateur par leurs prières et leurs travaux, leurs efforts connaîtront de plus grands succès.—Gospel Workers, 196 (Publ. 1915).

Préparer le chemin du Roi—Lorsque des prédicateurs expérimentés entreprennent une campagne en vue de gagner des âmes dans une région où se trouvent des membres de notre Église, chaque croyant a l’impérieux devoir de faire tout son possible pour préparer le chemin du Roi, en abandonnant tout péché qui lui interdirait de coopérer avec Dieu et avec ses frères.—The Review and Herald, 6 décembre 1906.

Participation des membres d’église aux campagnes d’évangélisation—Voici environ quatre ans, alors que frère Haskell et ses collaborateurs donnaient des cours bibliques et tenaient des réunions le soir dans la ville de New York, la parole du Seigneur leur fut adressée en ces termes: “Que les membres d’église habitant près de la salle de conférences accomplissent leur part de travail. Qu’ils considèrent comme un devoir et un privilège le fait de contribuer au succès de ces rencontres. Il plaît à Dieu de voir les efforts accomplis pour mettre ces croyants au travail. Le Seigneur désire que chaque membre d’église agisse comme pour lui prêter main-forte, cherchant par un ministère d’amour à attirer les âmes au Christ.” ...

Par ailleurs, il y a plus d’un an, tandis que le Seigneur touchait profondément le public lors des réunions données sous la tente, le message suivant nous a été transmis pour la communauté de Los Angeles: “Que l’église de Los Angeles organise chaque jour des réunions de prière spéciales en faveur de la campagne en cours. La bénédiction du Seigneur reposera sur les fidèles qui participeront à cette œuvre, se retrouvant quotidiennement en petits groupes afin de prier en vue de son succès. Les croyants en retireront ainsi un bienfait pour eux-mêmes, et l’œuvre du Seigneur progressera.

Et nous avons agi en conséquence. Nous avons prié pour nous-mêmes et pour ceux qui étaient sur la brèche. Le Seigneur Jésus a dit que là où deux ou trois sont assemblés en son nom, il est au milieu d’eux, pour les bénir. Qu’il y ait moins de paroles et davantage de prières ferventes et sincères.

Je crains que les efforts déployés pour proclamer la vérité à Los Angeles ne soient pas appréciés à leur juste valeur. Que chacun se lève pour prêter main-forte au Seigneur dans sa lutte contre le puissant adversaire. Là où un effort est accompli, comme l’a montré le travail évangélique entrepris à Los Angeles, que chaque membre d’église recherche Dieu. Que chacun sonde son propre cœur à la lumière de la Parole. Si un péché est découvert, qu’il soit confessé et qu’on s’en repente. Que chacun de ceux qui collaborent à cette œuvre soit en état d’agir efficacement. Le Seigneur entendra et exaucera la prière. Que les membres d’église ne pensent pas que des réunions devraient être organisées pour eux par l’ouvrier qui se sent appelé à travailler en faveur des âmes qui ont été négligées et pour lesquelles des efforts spéciaux n’ont pas encore été entrepris.

Là où un tel travail a été réalisé, comme ce fut le cas à Los Angeles, que les membres d’église préparent le chemin du Roi, et contribuent, selon leurs moyens, à l’œuvre à accomplir. Que ces croyants montrent qu’ils sont en parfaite harmonie. Qu’ils soient disponibles lors des réunions, armés et bien équipés pour le service, prêts à s’entretenir avec quiconque manifeste de l’intérêt pour la vérité. Qu’ils prient et travaillent en faveur des brebis perdues.”—The Review and Herald, 20 décembre 1906.

Un exemple pour les nouveaux convertis—Les membres qui sont rattachés à l’Eglise depuis longtemps doivent être des exemples pour ceux qui ont récemment accepté la vérité. Je supplie ceux qui sont depuis longtemps dans la vérité de ne pas choquer les nouveaux convertis en se conduisant comme des païens. Cessez carrément de murmurer, et accomplissez une œuvre radicale dans votre propre cœur. Défrichez le sol inculte de votre âme et cherchez à découvrir ce que vous pouvez faire en vue de l’avancement de l’œuvre. ...

Réveillez-vous, et donnez aux inconvertis la preuve que vous êtes convaincus de l’origine céleste de la vérité. Si vous ne sortez pas de votre léthargie, le monde ne croira pas que vous mettez en pratique la vérité que vous professez.—Lettre 75, 1905.

Le précieux concours de nos fidèles—Le Seigneur demande qu’un effort personnel beaucoup plus important soit accompli par les membres de nos églises. Des âmes ont été négligées, des villes, des villages et de grands centres urbains n’ont pas entendu la vérité pour notre temps, faute de sérieux efforts missionnaires. ... Nos prédicateurs consacrés doivent faire leur possible, mais il ne faut pas s’attendre à ce qu’un seul homme fasse le travail de tous. Le Maître a prescrit à chacun sa tâche. Des visites doivent être faites, des prières doivent monter vers Dieu; il faut faire preuve de bonté; et la piété—qui est le cœur et la main de l’Eglise tout entière—doit être pratiquée afin que l’œuvre soit accomplie. Vous pouvez vous asseoir avec vos amis et parler, avec amabilité et cordialité, de notre précieuse foi en la Bible.—The Review and Herald, 13 août 1889.

Enrôler les églises dans l’évangélisation—Parfois les pasteurs se dépensent trop; ils prétendent assumer à eux seuls toute la tâche. Cela les accapare et restreint leur efficacité. Pourtant, ils continuent à tout garder en main. Ils donnent l’impression de penser qu’ils sont seuls à travailler dans la cause de Dieu, tandis que les membres de l’église demeurent oisifs. Cela n’est pas du tout conforme à l’ordre de Dieu.—The Review and Herald, 18 novembre 1884.

Capacités d’action accrues par les laïcs—Comment nos frères et sœurs peuvent-il continuer à vivre au milieu d’une foule de personnes qui n’ont jamais été averties, sans concevoir des méthodes pour mettre en œuvre tous les éléments par lesquels le Seigneur pourra glorifier son nom? Nos dirigeants, qui possèdent une longue expérience, comprendront l’importance de ces questions et trouveront des moyens en vue d’accroître les capacités d’action. Ils peuvent établir des plans en vue d’atteindre de nombreuses personnes “dans les chemins et le long des haies”. Tandis qu’ils fourniront des efforts sereins, constants et dévoués pour former les membres d’église à un travail personnel en faveur des âmes partout où existent des perspectives favorables, le succès couronnera leur labeur.—Manuscrit 53, 1910.

Les champs sont mûrs—La vérité triomphera glorieusement. Que les églises commencent à accomplir le travail que le Seigneur leur a confié: faire connaître les Écritures à ceux qui sont dans les ténèbres. Frères et sœurs, il y a autour de vous des âmes qui se convertiraient, si l’on travaillait comme il convient en leur faveur. Des efforts doivent être faits à l’intention de ceux qui ne comprennent pas la Parole. Que ceux qui professent croire à la vérité deviennent participants de la nature divine, et ils verront que les champs sont mûrs pour l’œuvre qui est à la portée de tous ceux dont l’âme a été préparée par une connaissance vécue de la Parole.—Australasian Union Conference Record, 11 mars 1907.

Diffusion de nos publications de porte en porte—Frères et sœurs, voulez-vous vous revêtir de l’armure chrétienne? “Mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l’Évangile de paix”; ainsi vous serez préparés, qualifiés pour porter la vérité de maison en maison. Parfois, ce travail vous paraîtra difficile; mais si vous avancez avec confiance, le Seigneur vous précédera, et éclairera votre chemin. Quand vous irez chez vos voisins pour leur remettre nos publications et leur enseigner humblement la vérité, la lumière céleste vous accompagnera et demeurera dans leurs foyers.—The Review and Herald, 24 mai 1906.

Organiser des groupes de travail—Que des groupes de travail soient organisés dans nos églises en vue du service. Dans l’œuvre du Seigneur, il ne doit pas y avoir de membres inactifs. Que plusieurs personnes s’unissent pour travailler en qualité de pêcheurs d’hommes, s’efforçant de rassembler des âmes pour les conduire de la corruption du monde à la pureté salvatrice de l’amour du Christ.

La constitution de petits groupes pour mener une action évangélique est un plan qui m’a été présenté par Celui qui ne peut commettre d’erreur. Si l’église est nombreuse, que les membres soient répartis en petites équipes en vue de travailler non seulement pour les fidèles, mais aussi pour les incroyants.—Australasian Union Conference Record, 15 août 1902.

Comme un régiment bien entraîné—Les pasteurs doivent aimer l’ordre et être eux-mêmes disciplinés. Ils pourront alors diriger avec succès l’Église de Dieu et apprendre à ses membres à travailler de concert, comme un régiment bien entraîné. Si l’ordre et la discipline sont nécessaires pour la réussite d’une opération sur un champ de bataille, ils le sont bien davantage dans le conflit où nous sommes engagés et dont l’enjeu est plus important et plus noble que ceux pour lesquels s’affrontent des forces armées. Dans ce conflit, des intérêts éternels sont en jeu.

Les anges travaillent dans l’harmonie. Un ordre parfait préside à tous leurs mouvements. Mieux nous imiterons l’harmonie et l’ordre des armées angéliques, plus nous bénéficierons des efforts de ces agents célestes en notre faveur.—Lettre 32, 1892.

Relations entre évangélisation et pastorat

Il nous faut des prédicateurs de l’Évangile et des pasteurs—Dieu demande des prédicateurs de l’Évangile. Un véritable évangéliste aime les âmes. Tel un chasseur ou un pêcheur, il se met en quête des hommes. Il nous faut des pasteurs*—des bergers fidèles—qui ne flatteront pas le peuple de Dieu ni ne le traiteront durement, mais le nourriront du pain de vie.

Le travail de chaque ouvrier fidèle intéresse au plus haut point Celui qui s’est donné lui-même pour la rédemption de l’humanité.—Lettre 21, 1903.

Un double mandat——Une seule personne assume habituellement la tâche qui, normalement, devrait être répartie entre deux ouvriers; car la charge de l’évangélisation est intimement liée à celle du pastorat, ce qui double du même coup la charge des responsabilités de l’ouvrier en place.—Testimonies for the Church 4:260 (Publ. 1876).

Accorder aux nouveaux ouvriers un préjugé favorable—Le prédicateur n’a pas lieu de craindre que par suite de l’arrivée d’un nouvel ouvrier qui sera mis en contact avec les gens l’intérêt manifesté par ces derniers soit compromis et que l’œuvre dans laquelle il est engagé en subisse nécessairement des dommages.

Que vos mains ne touchent surtout pas l’arche; Dieu prendra indubitablement soin de sa cause. Les hommes qui ont été envoyés par le Seigneur et qui collaborent avec lui refléteront un surcroît de lumière; les aînés dans le ministère devraient accueillir fraternellement ces derniers, les traiter avec respect et les inviter à se joindre à eux pour prêcher le message.—Manuscrit 21, 1894.

Se garder d’une “hyperorganisation”

Le mouvement n’est pas nécessairement la vie—La vie ne s’exprime ni par des doctrines irréprochables, ni par le fait d’être membre de l’église, ni par l’accomplissement fidèle d’un certain nombre de devoirs.

Dans une ancienne tour, en Suisse, j’ai vu la forme d’un homme qui se mouvait comme si elle avait été vivante. Elle paraissait être un homme, et lorsque je m’en approchai je chuchotai quelques mots, comme si elle avait pu m’entendre. Mais bien que cet automate eût l’apparence de la vie, il ne la possédait pas. Il était mû par un mécanisme.

Le mouvement n’est pas nécessairement la vie. Nous pouvons pratiquer toutes les formes et cérémonies de la religion; mais si nous ne vivons pas en Christ, notre œuvre est vaine. Le Seigneur demande des chrétiens vivants, actifs et croyants.—The Review and Herald, 21 avril 1903.

Des inventions inutiles et préjudiciables—Certains rendent la tâche de la diffusion de la vérité dix fois plus ardue qu’elle ne l’est en réalité, parce qu’ils cherchent à ôter l’œuvre des mains de Dieu pour la mettre entre leurs propres mains au pouvoir limité. Ils croient devoir constamment inventer quelque chose pour inciter des hommes à faire ce qu’ils estiment être le devoir de ceux-ci. Le temps ainsi passé contribue tout au plus à compliquer le travail, car le grand Maître d’œuvre est de ce fait exclu de l’administration de ses biens. Certains s’appliquent à vouloir améliorer des caractères défectueux, mais ils ne réussissent qu’à les rendre encore plus mauvais. Ils feraient bien mieux de laisser Dieu accomplir lui-même son œuvre. En tout état de cause, il les sait incapables de remodeler les caractères. ...

Au lieu de vous fatiguer à établir des règles et échafauder des projets, vous feriez mieux de prier et de soumettre au Christ votre propre volonté et vos propres voies. Il n’apprécie pas le fait que vous rendiez pénible ce qu’il a voulu facile. Il dit: “Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.” Matthieu 11:29, 30. Le Seigneur Jésus aime ceux qui lui appartiennent; si les hommes voulaient bien croire que le rôle qui leur incombe n’est pas de prescrire des règles à leurs collaborateurs, mais d’introduire dans leur propre vie celles que le Christ a prescrites et de se conformer à ses leçons, chacun, alors, serait un exemple, et non un juge.—Manuscrit 44, 1894.

Contraire à la planification humaine—À moins que ceux qui peuvent prêter main-forte à... ne prennent conscience de leur devoir, ils ne reconnaîtront pas l’œuvre de Dieu lorsque retentira le grand cri du troisième ange. Quand la lumière jaillira pour éclairer la terre, au lieu de se lever pour soutenir la cause de l’Éternel, ils chercheront à entraver son œuvre pour la plier à leurs conceptions étroites. Je puis vous dire que le Seigneur agira, dans cette dernière phase de l’œuvre, d’une manière exceptionnelle et contraire à tout programme humain. Il y aura, parmi nous, des personnes qui voudront constamment régenter l’œuvre de Dieu, et même dicter les actes à accomplir, tandis que celle-ci progressera sous la direction de l’ange qui se joindra au troisième ange pour la proclamation du message destiné au monde. Dieu utilisera des voies et des moyens dans lesquels on verra que c’est lui qui tient les rênes en main. Les ouvriers seront surpris par la simplicité des moyens qu’il utilisera pour réaliser et parfaire son œuvre de justice.—Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 300 (Publ. 1885).