Proclamer le retour du Christ
Appeler les hommes à se préparer—Nous vivons à la fin de l’histoire de ce monde. ... La prophétie s’accomplit. Le Christ viendra bientôt avec puissance et une grande gloire. Nous n’avons pas de temps à perdre. Que le message soit délivré sous forme de sérieux avertissements.
Nous devons persuader tous les hommes de se repentir et d’échapper ainsi à la colère à venir. Ils ont une âme à sauver ou à perdre. Que personne ne fasse preuve d’indifférence à cet égard. Le Seigneur exige des ouvriers tout à fait consciencieux et déterminés. Que le peuple soit constamment sur ses gardes. Les paroles de vie sur les lèvres, allez dire aux hommes et aux femmes que la fin de toutes choses est proche.
Gardons nos âmes dans l’amour de Dieu. La note d’avertissement doit retentir. La vérité ne doit pas rester sur nos lèvres. Nous devons exhorter les gens à se préparer immédiatement, car nous n’avons qu’une faible idée de ce qui est devant nous. Je suis plus que jamais convaincue que nous vivons la dernière période du temps. Que chaque personne qui enseigne ouvre une porte à tous ceux qui viennent à Jésus en se repentant de leurs péchés. —Lettre 105, 1903.
En tous pays—Il m’a été dit d’adresser des messages d’avertissement à nos frères et soeurs qui risquent de perdre de vue l’oeuvre spéciale pour notre temps. ... Nous devons proclamer en tous pays la seconde venue du Christ, selon les termes du prophète qui déclare: “Voici, il vient avec les nuées; et tout oeil le verra”.—Testimonies for the Church 8:116 (Publ. 1904).
Le moment est arrivé où le message de la venue prochaine du Christ doit retentir dans le monde entier.—Témoignages pour l’Église 3:350 (Publ. 1909).
Une nouvelle exaltante—Le Seigneur vient. Levez vos têtes et réjouissez-vous. Nous voudrions tellement que ceux qui entendent la joyeuse nouvelle, qui affirment aimer Jésus, soient remplis d’une joie indicible et glorieuse. Telle est la bonne et réjouissante nouvelle qui devrait exalter toute âme, qui devrait être répercutée dans nos foyers et annoncée à ceux que nous croisons dans la rue. Existe-t-il une nouvelle plus réconfortante dont nous puissions faire part? ...
Il faut que la voix de la sentinelle fidèle retentisse partout: “Le matin vient, et la nuit aussi.” Ésaïe 21:11. La trompette doit rendre un son clair, car nous sommes parvenus au grand jour de la préparation du Seigneur.—Lettre 55, 1886.
Pas de temps à perdre—Donnez l’alerte à travers le pays. Dites aux gens que le jour du Seigneur est à la porte, et qu’il arrive. Que nul n’ignore l’avertissement. Nous aurions pu être de ces pauvres âmes qui sont dans l’erreur. Mais étant donné que nous avons reçu plus de vérités que les autres, nous avons le devoir de les faire connaître.
Nous n’avons pas de temps à perdre. Les puissances des ténèbres travaillent avec une énergie intense, et Satan avance furtivement pour s’emparer de ceux qui sont endormis, comme un loup se jette sur sa proie. Nous avons des avertissements que nous devrions donner maintenant, et une oeuvre à accomplir aujourd’hui, car bientôt, ce sera plus difficile que nous ne l’imaginons. ...
La venue du Seigneur est plus proche que nous ne l’avons cru jusqu’à présent. Le grand conflit touche à son terme. Chaque information signalant une catastrophe sur mer ou sur terre témoigne de ce que la fin de toutes choses est à la porte. Guerres et bruits de guerre l’annoncent. Est-il concevable que le coeur d’un chrétien ne batte pas plus vite quand il réfléchit aux grands événements qui se préparent?
Le Seigneur vient. Nous entendons les pas d’un Dieu qui s’approche et s’apprête à punir le monde pour ses iniquités. Notre tâche consiste à lui préparer le chemin en avertissant le peuple de ce grand jour.—The Review and Herald, 12 novembre 1914. Le moteur du message—Le message de la seconde apparition du Christ doit être accompagné par une puissance active. Nous ne saurions trouver le repos aussi longtemps que nous ne voyons pas de nombreuses âmes gagnées à l’espérance bénie du retour de notre Seigneur. Au temps des apôtres, le message annoncé était entendu: les âmes se détournaient des idoles pour servir le Dieu vivant. L’oeuvre qui doit être accomplie de nos jours est tout aussi importante, et la vérité est toujours la vérité; mais nous devons délivrer le message avec d’autant plus d’ardeur que la venue du Seigneur est plus proche. Le message pour notre époque est positif, simple et de la plus haute importance. Nous devons agir comme des hommes et des femmes qui y croient. Attendre, veiller, travailler, prier, avertir le monde—telle est notre tâche. ...
Le ciel entier est en pleine activité, occupé à préparer le jour de la vengeance de Dieu, celui de la délivrance de Sion. Le temps de l’attente aura bientôt expiré. Les pèlerins et les étrangers qui ont si longtemps cherché une patrie auront bientôt leur havre de paix. J’ai le sentiment que je dois crier très fort: En route pour la maison! Nous approchons rapidement du moment où le Christ viendra pour prendre auprès de lui ses rachetés.—The Review and Herald, 13 novembre 1913.
Un magnifique faisceau—Les vérités relatives à la prophétie forment un tout cohérent, et lorsque nous les étudions, elles se présentent comme un magnifique faisceau de vérités chrétiennes pratiques. Tous nos exposés doivent vraiment montrer que nous attendons la venue du Fils de Dieu, que nous travaillons et prions en vue de cet événement. Son avènement est notre espérance, et cette espérance doit imprégner toutes nos paroles et tous nos travaux, toutes nos relations et tous nos contacts.—Lettre 150, 1902.
La clé de l’histoire—Comprendre l’espérance de la seconde venue du Christ est la clé qui révèle toute l’histoire à venir et explique toutes les leçons futures.—Lettre 218, 1906.
Les effets produits par l’annonce du retour du Christ—La seconde venue du Fils de l’homme est le merveilleux sujet qui doit être porté à la connaissance des humains. Il ne doit pas être écarté de nos exposés. Les réalités éternelles doivent être placées devant les yeux de l’esprit, et les attraits du monde apparaîtront tels qu’ils sont: aussi parfaitement stériles que la vanité. Qu’avons-nous à faire avec les vanités du monde, avec ses louanges, ses richesses, ses honneurs et ses plaisirs?
Nous sommes des pèlerins et des étrangers qui attendent, qui espèrent et prient en vue de la bienheureuse espérance et de la glorieuse apparition de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. Si nous y croyons et si nous le traduisons dans notre vie pratique, quel dynamisme cette foi et cette espérance ne vont-elles pas nous inspirer! Quel amour ardent les uns pour les autres! Quelle vie sage et sainte pour la gloire de Dieu! En considérant la récompense finale, combien sera rendue évidente la ligne de démarcation qui nous distingue du monde!—Manuscrit 39, 1893.
Une vérité pour tous—La vérité concernant la venue du Christ devrait être présentée à chacun.—Lettre 131, 1900.
Gardons-nous des spéculations—Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Actes des Apôtres 1:7. Pourquoi Dieu ne nous en a-t-il pas donné connaissance?—Parce que nous n’en aurions pas fait bon usage. Parmi nos membres, cette connaissance aboutirait au fait que l’oeuvre de Dieu—dont l’objet est de préparer un peuple capable de se tenir debout au grand jour à venir—serait sérieusement freinée. Nous ne devons pas nous laisser absorber par des spéculations touchant les temps ou les moments que Dieu n’a pas révélés. Jésus a dit à ses disciples de “veiller”, mais non à un moment précis. Ils doivent avoir l’attitude de ceux qui prêtent l’oreille aux ordres de leur Capitaine; ils doivent veiller, attendre, prier et travailler, tandis que l’heure de la venue du Seigneur se fait plus proche; mais jamais personne ne sera en mesure de dire exactement quand ce temps viendra; car “pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait”. Matthieu 24:36. Vous n’êtes pas capables de dire s’il viendra dans une, deux ou cinq années; et vous ne sauriez pas davantage affirmer que son avènement sera renvoyé à dix ou vingt ans. ... Il ne nous appartient pas de connaître la date précise de l’effusion du Saint-Esprit et celle de la venue du Christ.—The Review and Herald, 22 mars 1892.
La vérité du sanctuaire
Le fondement de notre foi—Le fondement de notre foi réside dans une compréhension correcte du ministère qui s’opère dans le sanctuaire céleste.—Lettre 208, 1906.
Le centre même de l’oeuvre de Dieu—Le peuple de Dieu devrait comprendre parfaitement le sujet du sanctuaire et du jugement. Chacun devrait être au courant de la position et de l’oeuvre de notre souverain sacrificateur. Sans cette connaissance, il n’est pas possible d’exercer la foi indispensable en ce temps-ci, ni d’occuper le poste que Dieu nous assigne. Chacun a une âme à sauver ou à perdre. Le cas de chacun est inscrit à la barre du divin tribunal. Chacun sera appelé à comparaître, face à face, devant le Juge éternel. Il importe donc au plus haut point de penser souvent à cette scène du jugement, où les livres sont ouverts, et où, comme Daniel, chacun “sera debout pour son héritage à la fin des jours”!
Ceux qui ont reçu la lumière doivent rendre témoignage des grandes vérités que Dieu leur a confiées. Le sanctuaire est le centre même de l’oeuvre de Dieu en faveur des hommes. Il intéresse tous les habitants de la terre. Il nous expose le plan de la rédemption, nous amène à la fin des temps et nous révèle l’issue triomphante du conflit entre la justice et le péché. Il est donc important que chacun l’étudie à fond et soit en état de rendre raison de l’espérance qui est en lui.—La tragédie des siècles, 531 (Publ. 1888).
Un système harmonieux de vérités—La clef de l’énigme de 1844 se trouvait dans le sujet du sanctuaire. L’étude de ce sujet révéla tout un système harmonieux de vérités. On y vit la main de Dieu, lequel avait dirigé le grand mouvement adventiste, éclairant la position et la mission de son peuple, et lui signalant ses devoirs présents.—La tragédie des siècles, 459 (Publ. 1888).
Fixer nos yeux sur le sanctuaire—En tant que peuple de Dieu, nous devrions étudier la prophétie avec sérieux, nous devrions n’avoir de cesse que nous n’ayons compris le sujet du sanctuaire, tel qu’il nous est présenté dans les visions de Daniel et de Jean. Ce sujet jette beaucoup de lumière sur notre position et notre oeuvre présentes, et il nous fournit une preuve certaine que le Seigneur nous a conduits dans notre expérience passée. Il explique notre déconvenue de 1844, en soulignant le fait que le sanctuaire qui devait être purifié n’était pas la terre, comme nous l’avions supposé, mais qu’à cette date, le Christ était entré dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, et qu’il y accomplit l’oeuvre finale de son sacerdoce, conformément aux paroles que l’ange adressa au prophète Daniel: “Deux mille trois cents soirs et matins; puis le sanctuaire sera purifié.” Daniel 8:14.
Notre foi relative aux messages du premier, du deuxième et du troisième ange était juste. Les grandes bornes que nous avons posées sont immuables. Même si les armées de l’enfer tentaient de les renverser, et criaient victoire en s’imaginant l’avoir fait, elles n’y parviendraient pas. Ces piliers de la vérité sont robustes comme les collines éternelles, inébranlables malgré les efforts conjugués des humains, de Satan et de ses suppôts. Nous avons beaucoup à apprendre, et nous devrions examiner constamment les Écritures pour voir si ces choses sont véridiques. Le peuple de Dieu doit maintenant fixer ses regards sur le sanctuaire céleste où se déroule le ministère final de notre Grand prêtre relatif à l’oeuvre du jugement, ministère au cours duquel il intercède en faveur de son peuple.—The Review and Herald, 27 novembre 1883.
Une vérité capitale dans une théologie accessible—Dans tout établissement scolaire, on devrait enseigner la plus simple théorie concernant la théologie. La substance même de cette théorie, sa vérité centrale, devrait être la réconciliation par le Christ. Le merveilleux thème de la rédemption devrait être présenté aux étudiants.—Manuscrit 156, 1898.
Gravité de la vérité du sanctuaire—Tandis que le Christ purifie le sanctuaire, sur la terre les croyants devraient examiner attentivement leur vie, et jauger leur caractère d’après le critère de la justice.—The Review and Herald, 8 avril 1890.
La doctrine du sanctuaire confirmée par le Saint-Esprit—Pendant plus d’un demi-siècle, les différents aspects de la vérité présente ont été mis en question et contestés. De nouvelles théories ont été avancées comme vérités alors qu’elles ne l’étaient pas. Le Saint-Esprit a mis en lumière leur caractère fallacieux. Quand les principaux piliers de notre foi ont été présentés, le Saint-Esprit leur a rendu témoignage, notamment pour ce qui concerne les vérités du sanctuaire. A réitérées fois, le Saint-Esprit a nettement confirmé l’enseignement de cette doctrine. Mais aujourd’hui comme par le passé, certains seront amenés à échafauder de nouvelles théories et à rejeter les vérités dont l’Esprit-Saint s’est porté garant.—Manuscrit 125, 1907.
Des théories erronées concernant le sanctuaire—Dans l’avenir, des erreurs de toutes sortes se feront jour. Aussi nos pieds ont-ils besoin de reposer sur un terrain solide. Et nous avons besoin de piliers robustes pour l’édifice. Pas une cheville ne doit être enlevée de ce que le Seigneur a construit. L’ennemi introduira de fausses théories, telles la doctrine selon laquelle le sanctuaire n’existe pas. C’est là un des points sur lesquels on s’écartera de la foi. Où serons-nous en sécurité, si ce n’est dans les vérités que le Seigneur nous a fait connaître durant les cinquante dernières années?—The Review and Herald, 25 mai 1905.
L’objectif de Satan—Le temps est proche où les puissances trompeuses des agents sataniques entreront pleinement en action. D’un côté, il y a le Christ, à qui tout pouvoir a été donné dans le ciel et sur la terre. De l’autre, il y a Satan, qui exerce en permanence son pouvoir de séduction pour égarer au moyen des puissants sophismes du spiritisme et ravir à Dieu la place qu’il devrait occuper dans l’esprit des humains.
Satan essaie constamment d’insinuer des idées fantaisistes touchant le sanctuaire, réduisant ainsi les représentations de Dieu et le ministère du Christ pour notre salut à quelque chose qui plaît à l’esprit charnel. Il enlève du coeur des croyants l’autorité première de Dieu pour la remplacer par des théories excentriques inventées pour réduire à néant les vérités de la réconciliation, et ruiner notre confiance dans les doctrines que nous avons tenues pour sacrées depuis que le message du troisième ange a été initialement proclamé. L’adversaire voudrait par là même nous ravir notre foi dans le message qui a précisément fait de nous un peuple à part et qui a donné à notre oeuvre son caractère et sa puissance.—Special Testimonies, série B, No 7$17 (Publ. 1905).
Présenter la loi et le sabbat
Un message spécial—Les ambassadeurs du Seigneur ont un message spécial à porter. Ils doivent avertir le peuple et l’engager à réparer la brèche qui a été faite à la loi de Dieu par la papauté. On a fait du sabbat une vétille, un précepte accessoire, dont l’autorité humaine peut faire abstraction. Le saint jour de l’Éternel a été changé en un simple jour ouvrier. Les humains ont renversé le mémorial divin pour y substituer un faux jour de repos. —Manuscrit 35, 1900.
Accumuler les preuves—Le dernier message d’avertissement au monde doit conduire les hommes à voir l’importance que Dieu attache à l’observation de sa loi. Aussi doit-on souligner cette vérité si clairement qu’aucun transgresseur de la loi n’aura d’excuse s’il n’arrive pas à discerner l’importance des commandements de Dieu. J’ai reçu mission de dire: Recueillez dans les Écritures les preuves que Dieu a sanctifié le septième jour et lisez devant vos auditeurs les textes qui les contiennent. Que ceux qui n’ont pas entendu la vérité puissent voir que lorsqu’on s’écarte d’un ordre du Seigneur, on subit la conséquence de cette décision. Dans tous les âges, le sabbat a été le témoignage de la loyauté de l’homme envers Dieu: “Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité”, a dit le Seigneur Exode 31:17.—Gospel Workers, 148, 149 (Publ. 1915).
Une question décisive—La lumière concernant le caractère impératif de la loi de Dieu doit être présentée partout. C’est une question décisive. Elle mettra le monde à l’épreuve et le conduira à une prise de position.—Special Testimonies, série A, No 7$17, 18 (Publ. 1874).
Présenter la vérité dans de nouveaux territoires—J’ai dû cesser d’écrire pour avoir une entrevue avec frère... qui est assez embarrassé. ... Il désirait savoir comment présenter la vérité quand on pénètre dans de nouveaux territoires, et se demandait si le sabbat doit être enseigné en premier.
Je lui ai dit que la meilleure méthode, la plus judicieuse, consiste à traiter de sujets propres à éveiller les consciences. Il pourrait parler de la piété pratique, de la vie spirituelle et présenter la vie de Jésus, faite de renoncement et de sacrifice de sa personne, comme étant notre exemple, jusqu’à ce que ces hommes voient le contraste que révèle leur existence égocentrique et qu’ils éprouvent du dégoût pour leur vie non chrétienne.
Qu’il explique aux auditeurs les prophéties et qu’il leur montre la pureté et les exigences de la Parole de Dieu. Pas un iota ni un seul trait de lettre de cette loi ne sauraient perdre de leur force, mais cette loi gardera son autorité sur toute âme jusqu’à la fin des temps. Quand la loi de Dieu est déclarée caduque, quand le monde chrétien fait cause commune avec les catholiques et avec le monde profane, pour déclarer que les commandements de l’Éternel sont abolis, le peuple de Dieu se lève pour défendre la loi de Jéhovah.
Telle est la ruse que Paul a employée; telle est la prudence du serpent, la simplicité de la colombe. Quand nous nous adressons à un public qui est au courant de nos convictions, point n’est besoin d’user d’une telle prudence; mais des efforts particuliers doivent être faits pour nous approcher personnellement des coeurs. Abstenez-vous de décrier les Églises. Ne donnez pas aux gens l’impression que votre oeuvre a pour but de détruire, mais bien plutôt de construire et de présenter la vérité telle qu’elle est en Jésus. Insistez davantage sur la nécessité d’une vie de piété.—Lettre 2, 1885.
Comment aborder la question du sabbat—Pour les gens de ce pays [l’Australie], le message de la vérité est quelque chose de nouveau, de surprenant. Les doctrines bibliques présentées sont une vraie révélation et le public a vraiment le sentiment que les opinions avancées sont sacrilèges. Quand vous traitez du dimanche ou de l’union de l’Église et de l’Etat, faites-le avec doigté. Défendre les positions tranchées qui ont été et qui seront nécessairement les nôtres en Amérique ne nous serait d’aucun profit.
Ces sujets doivent être abordés avec précaution. Nous ne nous sommes pas encore implantés dans ce pays. L’ennemi de toute justice a agi et continue à agir par tous les moyens possibles pour freiner l’oeuvre qui doit être accomplie afin d’éclairer et éduquer le peuple; les forces de cet adversaire vont croissant. Certains atermoiements lui ont donné l’avantage de la situation et ont causé la perte de beaucoup d’âmes. Le retard de notre oeuvre déplaît au Seigneur. En effet, tout ajournement rend plus difficile la tâche qui doit être réalisée, parce que Satan profite de la situation pour occuper le terrain et organiser une résistance farouche.
La lenteur de notre peuple à faire connaître les principes dans nos grandes villes n’est pas en harmonie avec les lumières que Dieu nous a données. Une flamme vacillante a brillé dans les grandes agglomérations, tout juste assez pour que les prétendus bergers sentent qu’il est temps pour eux de se mettre à l’oeuvre avec ardeur en divulguant des fables et des impostures pour détourner les gens du message de vérité. Nous avons fait quelques timides efforts, mais l’oeuvre n’a pas reçu les moyens nécessaires en hommes et en argent. Satan, lui, a agi et continuera à agir en se servant de ses prodiges mensongers et des erreurs grossières seront acceptées là où la bannière de la vérité aurait dû être dressée. En conséquence, puisque le peuple de Dieu qui connaît la vérité a failli à son devoir selon les lumières de sa Parole, il nous faut redoubler de prudence, de peur que nous ne heurtions les incroyants avant qu’ils n’aient entendu les raisons de notre foi concernant le sabbat et le dimanche. ...
Pour l’heure, nous devons enseigner les gens avec patience et bonté; l’éducation de toute une vie ne doit pas être brutalement mise en question; ceux qui devront présenter la vérité par quelque moyen que ce soit auront à user de tact et à déployer de patients efforts.—Manuscrit non daté, 79.
Savoir attendre—Ne vous croyez pas obligés de présenter des arguments en faveur du sabbat dès que vous entrez en contact avec les gens. Si quelqu’un évoque la question, dites que telle n’est pas votre préoccupation présente. Mais lorsqu’ils abandonnent leur coeur, leur esprit et leur volonté à Dieu, ils se trouvent dans les dispositions requises pour apprécier en toute impartialité les raisons justifiant ces vérités solennelles et déterminantes. —Lettre 77, 1895.
Le sens de la mesure—La prudence est nécessaire. En conséquence, certains ouvriers agissent sans hâte et avec circonspection; mais s’ils ne travaillent pas en collaboration avec ceux qui comprennent la nécessité de mener une action énergique, il en résultera de lourdes pertes: des occasions seront perdues, et la bonté de Dieu passera inaperçue.
Lorsque les personnes convaincues de la vérité ne sont pas amenées à prendre une décision rapidement, leur conviction risque fort de s’évanouir graduellement. ...
Quand le coeur des auditeurs est sur le point de comprendre et d’accepter la question du sabbat, le prédicateur remet souvent à plus tard le moment décisif, par crainte des conséquences. On l’a fait, et les résultats n’ont pas été satisfaisants.—Lettre 31, 1892.
Campagnes éclair—Quand vous avez un auditoire pour seulement deux semaines, ne remettez pas la présentation du sabbat jusqu’à ce que vous ayez traité tous les autres sujets, en pensant que vous avez ainsi préparé le terrain en faveur de cette vérité. Mettez en évidence le double critère: les commandements de Dieu et la foi de Jésus. Présentez-le comme le thème majeur. Puis, par des arguments puissants, donnez-lui plus de relief encore. Insistez davantage sur le livre de l’Apocalypse. Lisez, expliquez et mettez en valeur ses enseignements.
Le combat que nous menons est farouche. Les intérêts en jeu sont considérables et nous concernent en premier lieu. Que nos prières s’élèvent vers Dieu pour que les quatre anges continuent à retenir les quatre vents, et qu’ils ne soufflent pas pour blesser ou détruire jusqu’à ce que le dernier avertissement ait été donné au monde. De plus, agissons en conformité avec nos prières. Que rien ne vienne diminuer la force de la vérité pour notre époque. La vérité présente doit être notre préoccupation dominante. Le message du troisième ange doit se réaliser: faire sortir des Églises un peuple qui prendra position pour la vérité éternelle.—Testimonies for the Church 6:61 (Publ. 1900).
Un message de vie et de mort—En tant que peuple, nous risquons de proclamer le message du troisième ange d’une manière tellement vague qu’il ne fera pas impression sur le public. ... Notre message est un message de vie et de mort, et nous devons lui laisser son aspect réel—son grand pouvoir divin. Alors le Seigneur lui donnera de l’efficacité. Nous devons le prêcher avec toute sa force de persuasion.—Lettre 209, 1899.
Le message doit être proclamé avec force—Satan a imaginé un projet pour faire obstacle à la proclamation du message du troisième ange. Prenons garde à ses plans et à ses méthodes. Il ne saurait être question pour nous d’affaiblir la vérité ou d’amoindrir le message pour notre époque. Le message du troisième ange doit au contraire être renforcé et mis en relief. Le dix-huitième chapitre de l’Apocalypse souligne la nécessité de présenter la vérité non en employant des demi-mesures mais avec courage et hardiesse. ... Nous avons beaucoup trop tergiversé dans la proclamation du message du troisième ange. Il n’a pas été délivré avec la clarté et la netteté qu’il aurait fallu.—Manuscrit 16, 1900.
Comment le Christ enseignait la loi de Dieu—Le Christ exposait les principes de la loi de Dieu de manière directe et persuasive, en expliquant à ses auditeurs qu’ils avaient négligé de les mettre en pratique. Ses paroles étaient si claires, si explicites qu’ils ne pouvaient ni contester, ni formuler des objections.—The Review and Herald, 13 septembre 1906.
Savoir s’adapter—Quand il s’adressait aux gentils, il [Paul] prêchait le Christ comme leur unique espoir de salut, mais, en premier lieu, il n’avait rien de précis à dire au sujet de la loi. Une fois que leur coeur avait été ému en entendant le Christ présenté comme le don de Dieu au monde et ce qu’impliquait l’oeuvre de la rédemption accomplie grâce à l’amour infini de Dieu pour l’homme, l’apôtre soulignait avec la plus éloquente simplicité cet amour pour toute l’humanité, juifs et gentils, qui pouvaient ainsi être sauvés en lui abandonnant leurs coeurs. C’est lorsque ses auditeurs, confondus et convaincus, s’étaient donnés au Seigneur, que l’apôtre présentait la loi de Dieu comme le critère de leur obéissance. Telle était sa façon d’agir: il adaptait ses méthodes pour gagner les âmes.—Special Testimonies, série A, No 6$55 (Publ. 1895).
Commencer par les principes fondamentaux—Ne mettez pas l’accent sur les aspects du message qui équivalent à une condamnation des habitudes et des coutumes des gens, avant qu’ils aient eu la possibilité de se rendre compte que nous croyons en Jésus-Christ, en sa divinité et en sa préexistence. Que soit mis en relief le témoignage du Rédempteur du monde.—Testimonies for the Church 6:58 (Publ. 1900). Que les gens qui nous entourent sachent que nous prêchons et l’Évangile et la loi; ils se réjouiront de ces vérités, et nombre d’entre eux prendront position pour elles.—Lettre 1, 1889.
Le rôle de la loi et de l’Évangile—La loi et l’Évangile, tels qu’ils sont révélés dans la Parole, doivent être prêchés aux hommes car la loi et l’Évangile, agissant conjointement, convaincront de péché. Tout en condamnant le péché, la loi de Dieu nous montre l’Évangile, lequel révèle Jésus- Christ, en qui “habite corporellement toute la plénitude de la divinité” Colossiens 2:9. La gloire du Messie illumine et explique tout l’enseignement juif caractérisé par des récits exemplaires ou non. C’est dire que la loi et l’Évangile sont intimement liés. Aucun discours ne saurait donc les dissocier. —Manuscrit 21, 1891.
D’une manière générale, la piété traditionnelle a séparé loi et Évangile, bien que nous-mêmes ayons commis souvent presque la même erreur. Nous n’avons pas exalté devant les hommes la justice du Christ et la pleine signification de son plan grandiose de rédemption. Nous avons exclu le Christ et son amour incomparable, et nous lui avons substitué des théories et des raisonnements; nous avons prêché à coup d’arguments.—Manuscrit 24, 1890. Si nous avions l’esprit et la puissance du message du troisième ange, nous présenterions la loi et l’Évangile ensemble, car ils ne peuvent être séparés.—Ministère évangélique, 155 (Publ. 1915).
Le message renforcé par les publications—Les temps que nous vivons exigent une vigilance de tous les instants—une époque où le peuple de Dieu devrait avoir à coeur d’accomplir une noble tâche en présentant la lumière sur la question du sabbat. ... Ce dernier avertissement adressé aux habitants de la terre a pour but de faire comprendre aux hommes l’importance que Dieu attache à sa sainte loi. La vérité devrait être exposée de façon si claire qu’en l’entendant, nul transgresseur ne puisse manquer d’apercevoir le caractère sacré du précepte sabbatique. ...
Tous peuvent prêter leur concours pour faire connaître les vérités premières de la Parole de Dieu. Les paroles de l’Écriture doivent être imprimées et publiées telles qu’elles figurent dans le saint Livre. Il serait souhaitable que le chapitre dix-neuvième et la plus grande partie du vingtième chapitre de l’Exode, ainsi que les versets 12 à 18 du chapitre trente et unième soient reproduits textuellement dans nos imprimés. Insérez ces vérités dans de petits livres et dans des brochures, afin que la Parole de Dieu soit mise à la portée des gens. Quand un exposé sur la loi a été présenté de manière satisfaisante, si vous disposez des moyens nécessaires, faites-le imprimer sur feuillets. Ainsi, quand vous aurez affaire à ceux qui plaident en faveur des lois du dimanche, vous pourrez leur remettre ces imprimés. Dites-leur qu’il ne vous appartient pas de débattre de la question du dimanche puisque l’observation du septième jour repose sur un texte biblique notoire: “Ainsi parle l’Éternel”.—The Review and Herald, 26 mars 1908.
Garder toute sa force à notre marque distinctive—Nous devons donner aux gens l’exemple de principes purs, nobles et sains, qui doivent différencier le peuple de Dieu du monde. Au lieu de se distinguer de moins en moins de ceux qui ne respectent pas le sabbat hebdomadaire, le peuple de Dieu doit mettre si fortement en relief l’observation du saint jour que le monde ne pourrait manquer d’identifier ses membres comme étant adventistes du septième jour.—Manuscrit 162, 1903.
Démasquer l’homme de péché—A l’époque même où nous vivons, le Seigneur a appelé son peuple et lui a confié un message. Il lui a prescrit de démasquer la perversité de l’ennemi [cf. (2 Thessaloniciens 2:3)] qui a espéré changer les temps et la loi, et opprimer le peuple de Dieu profondément déterminé à respecter le seul véritable sabbat, celui de la création, comme étant saint et consacré à l’Éternel.—Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 118 (Publ. 1903).
Un message significatif—Il a plu au Seigneur de confier à son peuple le message du troisième ange dont la teneur oblige à une prise de position et qui doit être annoncé à l’humanité. L’apôtre Jean a vu un peuple particulier et séparé du monde, un peuple qui refuse d’adorer la bête et son image, et qui porte le signe de Dieu: l’observation de son saint sabbat, le septième jour, qui doit être honoré en tant que mémorial du Dieu vivant, créateur des cieux et de la terre. L’apôtre Jean écrit: “C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.” Apocalypse 14:12.—Lettre 98, 1900.
La marque de la bête—Quand l’observation du dimanche sera imposée par la loi, et que le monde possèdera la lumière sur le vrai jour du repos, quiconque transgressera le commandement de Dieu pour se conformer à un précepte qui n’émane pas d’une autorité plus haute que celle de Rome, honorera par là même la papauté qui veut s’élever au-dessus de Dieu. Il rendra hommage à Rome et à la puissance qui a imposé l’institution établie par Rome. Il adorera la bête et son image. Puisque les humains rejettent l’institution que Dieu a déclarée être le signe de son autorité, et qu’au lieu de cela ils honorent celui que Rome a choisi comme l’emblème de sa suprématie, ils donnent du même coup leur adhésion au signe d’allégeance à Rome—“la marque de la bête”. Ce n’est qu’à partir du moment où la question sera clairement posée, où les humains devront choisir entre les commandements de Dieu et les commandements des hommes, que ceux qui persisteront dans la désobéissance recevront “la marque de la bête”. —The Great Controversy 1888:449 (Publ. 1888).
Une marque future—La substitution du sabbat est le signe ou la marque de l’autorité de l’Église romaine. Ceux qui, tout en connaissant les impératifs du quatrième commandement, préfèrent observer le faux sabbat au lieu du vrai, rendent ainsi hommage au pouvoir qui, seul, l’a institué. La marque de la bête est le sabbat papal, que le monde a accepté à la place du jour que Dieu a fixé.
Personne n’a encore reçu la marque de la bête. Le temps d’épreuve n’est pas encore arrivé. Il y a d’authentiques chrétiens dans chaque Église, y compris dans l’Église catholique romaine. Nul ne saurait être condamné aussi longtemps qu’il n’a pas été éclairé et qu’il n’a pas compris les obligations qui découlent du quatrième commandement. Mais quand sera proclamé le décret imposant le pseudo-sabbat, et quand le grand cri du troisième ange mettra les humains en garde contre l’adoration de la bête et de son image, la ligne de démarcation sera clairement tracée entre le faux et le vrai. Dès lors, ceux qui persisteront dans la transgression recevront la marque de la bête.
Nous approchons de ce temps à grands pas. Quand les Églises protestantes s’uniront avec le pouvoir civil pour prêter main-forte à une religion mensongère dont les ancêtres avaient subi les plus cruelles persécutions pour s’être opposés à elles, alors le sabbat papal sera imposé avec l’appui conjugué de l’autorité de l’Église et de celle de l’État. On assistera à une apostasie nationale, qui aboutira à un désastre national.—Manuscrit 51, 1899.
Le sceau de Dieu refusé—Si la lumière de la vérité vous a été présentée, vous faisant connaître le sabbat prescrit dans le quatrième commandement, et vous montrant que l’observation du dimanche ne repose sur aucun fondement dans la Parole de Dieu, mais que, malgré cela, vous restiez attaché au faux sabbat, refusant de respecter celui que Dieu appelle “mon saint jour”, vous recevez la marque de la bête. Quand cela se produitil? Lorsque vous obéissez au décret qui vous enjoint de cesser de travailler et d’adorer Dieu le dimanche, bien que vous sachiez qu’il n’y a pas un mot dans la Bible disant que le dimanche est autre chose qu’un jour ouvrable, ordinaire, vous recevez sciemment la marque de la bête et vous refusez le sceau de Dieu.—The Review and Herald, 13 juillet 1897.
Agir au mépris de la lumière reçue—Dieu a donné le sabbat aux hommes comme un signe entre lui et eux, comme une marque de fidélité. Ceux qui, après avoir bénéficié de la lumière touchant la loi divine, continuent à y désobéir et exaltent les lois humaines au-dessus de la loi de Dieu lors de la grande crise qui est devant nous, recevront la marque de la bête.—Lettre 98, 1900.
Gardons-nous de la provocation—[Evitons] d’attaquer de front ceux qui ont souscrit à ce faux sabbat, institué par la papauté à la place du saint sabbat de Dieu. Le fait qu’ils ne disposent pas des arguments bibliques en leur faveur les rend d’autant plus agressifs et décidés à suppléer aux arguments qu’ils ne trouvent pas dans la Parole de Dieu en recourant à leur propre pouvoir. La force de la persécution suit les traces du dragon. C’est pourquoi nous devons veiller avec soin à ne pas user de provocation.—Lettre 55, 1886.
Laissons à la vérité le soin de trancher—Les assauts de Satan contre les partisans de la vérité s’accentueront encore et seront plus rudes et décidés à mesure que la fin approchera. Comme aux jours du Christ, lorsque les chefs des prêtres et de la nation excitaient le peuple contre le Sauveur, de même aujourd’hui les chefs religieux susciteront la haine et la prévention contre la vérité que nous prêchons. Les gens seront poussés à des actes de violence et d’opposition auxquels ils n’auraient pas eux-mêmes pensé si de soi-disant chrétiens ne les y avaient pas amenés.
Quelle méthode les partisans de la vérité adopteront-ils? Ils ont à leur disposition la Parole éternelle et immuable, et ils devront fournir la preuve qu’ils possèdent la vérité telle qu’elle est en Jésus. Leurs paroles ne doivent être ni rudes ni acerbes. Lorsqu’ils parlent de la vérité, ils doivent le faire avec l’amour, la douceur et la bonté du Christ. Qu’ils laissent à la vérité le soin de “trancher”, car la Parole de Dieu est une épée aiguë à deux tranchants qui sait trouver le chemin des coeurs. Ceux qui sont conscients d’être dans le vrai ne devraient pas, en employant des expressions dures et sévères, donner à Satan l’occasion de mal interpréter l’esprit dans lequel ils travaillent.—Ministère évangélique, 318, 319 (Publ. 1915).
L’objet d’un débat mondial—J’ai vu que Satan essaie de nous devancer. Par son entremise, la loi est considérée comme surannée. Dans notre pays [les Etats-Unis] où la liberté est de tradition, la liberté religieuse sera supprimée. Le litige portera sur la question du sabbat qui agitera le monde entier.
Le temps dont nous disposons pour accomplir notre tâche est limité, et Dieu nous appelle, en tant que prédicateurs et membres d’église, à agir et à combattre individuellement. Des enseignants prudents comme des serpents et simples comme des colombes doivent venir prêter main-forte au Seigneur contre les puissants. Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas les prophéties qui se rapportent à notre époque, et il faut qu’ils soient éclairés.—Lettre 1, 1875.
Problèmes relatifs à l’observation du sabbat
Pourquoi avoir peur?—Souvent, quand nos pasteurs présentent la vérité décisive du sabbat, certains hésitent à l’accepter par crainte de se précipiter, eux et leur famille, dans la pauvreté et les privations. Ces hommes disent: Oui, je comprends ce que vous essayez de m’expliquer concernant l’observation du sabbat hebdomadaire; mais si je le respecte, je crains de perdre ma situation, et de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de ma famille. C’est ainsi que bien des personnes gardent leur position dans le monde en désobéissant au commandement de Dieu. Mais ce passage (Luc 12:1-7) nous enseigne que le Seigneur est au courant de tous les détails de notre vie; il comprend nos problèmes et il prend soin de tous ceux qui s’appliquent à le connaître. Jamais il ne permettra que ses enfants soient tentés au-delà de leurs forces.
Le Christ dit à ses disciples: “Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux: ils ne sèment ni ne moissonnent et ils n’ont ni cellier ni grenier; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux! Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste?”
Et leur montrant le lis des champs dans sa beauté et sa pureté, le Sauveur continua: “Considérez comment croissent les lis: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi? Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.” Luc 12:22-31.
Le Christ nous enseigne là une précieuse leçon, concernant notre mission. Quelles que soient les expériences que vous traversiez, dit-il, obéissez à Dieu. Quelles que soient les difficultés et les épreuves que vous ayez à affronter, faites confiance au Seigneur. Si nous prenons position pour la vérité, nous n’avons pas lieu de nous inquiéter et d’avoir peur de souffrir. Avoir de telles pensées, c’est témoigner d’un manque de confiance en Dieu. “Votre Père Céleste sait que vous en avez besoin”, dit le Sauveur. Si nous étions plus assidus à l’étude de la Parole de Dieu, notre foi grandirait.—Manuscrit 83, 1909.
Ceux qui ont à affronter des problèmes économiques—Nous vivons des heures décisives pour les localités où un intérêt a été suscité. Un grand nombre de gens. ... sont à la veille d’une décision. Que le Seigneur donne à ses serviteurs la sagesse nécessaire pour adresser à ces âmes des paroles susceptibles de les encourager à témoigner pour la vérité, à abandonner leur volonté et à soumettre leur coeur entièrement à Dieu. Nous demandons au Seigneur de donner la foi à ces personnes convaincues de la vérité, à savoir que le septième jour est le sabbat de l’Éternel, afin qu’elles ne se laissent pas guider par leurs impressions personnelles et qu’elles ne permettent pas à l’ennemi de les persuader que le sacrifice demandé est trop grand.
Ces gens subiront des pertes sur le plan matériel; aussi ne devraient-ils pas manquer de mains secourables. Nombreux sont ceux qui se posent des questions: “Comment pouvons-nous subvenir aux besoins de nos familles? Quand nous déciderons de sanctifier le septième jour et de ne plus travailler le sabbat, nous perdrons notre emploi. Nos familles ne risquent-elles pas de souffrir de la faim?” Que pouvons-nous leur répondre? On voit partout des pauvres et de multiples besoins, et les âmes sincères ne savent que faire. Elles n’osent pas prendre des risques; pourtant, elles sont profondément persuadées que le septième jour est le sabbat de l’Éternel. Elles savent que Dieu a béni le septième jour et qu’il l’a sanctifié pour que l’homme l’observe comme un mémorial de la création, accomplie en six jours et de son repos le septième jour.
Quand nous voyons les difficultés s’amonceler comme des montagnes devant ces gens, et que nous songeons à la crainte qu’ils éprouvent concernant leurs besoins et ceux de leurs enfants, nos coeurs sont affligés. Bien des personnes disent: “Je voudrais bien observer le septième jour, mais si je dis à mon patron que j’ai décidé d’observer le samedi, je serai sûrement congédié.” Des centaines attendent l’occasion de prendre la moindre place vacante. Je suis très préoccupée. Tout ce que je peux faire, c’est encourager ces gens à garder confiance, et prier pour eux. Je souhaiterais parfois disposer d’un million de dollars. Je pourrais investir chaque dollar dans cette oeuvre. ...
Beaucoup deviennent—de propos délibéré—des transgresseurs de la sainte loi de Dieu, parce qu’ils se sont unis et ont fait cause commune avec des camarades qui sont des instruments de Satan. Dieu leur envoie la lumière pour ouvrir leurs yeux, mais ils refusent d’accepter la Parole de Dieu telle qu’elle est écrite. Ils préfèrent accorder crédit à l’erreur et souscrire aux mensonges de Satan plutôt qu’aux affirmations: “Ainsi parle l’Éternel.” A cause de ceux qui prennent ainsi parti pour l’erreur, il est très difficile aux personnes qui comprennent la vérité d’y obéir. A vues humaines, ceux qui observent le sabbat ne peuvent s’attendre à rien d’autre qu’à mourir de faim.—Manuscrit 19, 1894.
D’encourageantes promesses—Personne ne saurait craindre que l’observation du vrai sabbat conduise à mourir de faim. Ésaïe 58:11, 12; Proverbes 7:2; Ésaïe 58:14. De telles promesses suffisent à faire tomber tous les prétextes qu’un homme peut invoquer pour refuser d’observer le sabbat. Et si, après avoir commencé à garder la loi de Dieu, il semblait impossible à quelqu’un de subvenir aux besoins de sa famille, que toute âme sceptique sache que le Seigneur a promis de prendre soin de ceux qui obéissent à ses commandements.—Manuscrit 116, 1902.
Qualités requises—Prendre la décision de garder les commandements de Dieu suppose un grand courage moral. Un ennemi de la vérité a pu dire que seuls des faibles d’esprit, des détraqués et des ignorants quittaient leur Église pour observer le septième jour comme le sabbat. Ce à quoi un pasteur—qui avait accepté la vérité—répliqua: “Si vous croyez qu’il faut être faible d’esprit, eh bien essayez donc!” En fait, pour adopter ainsi une position impopulaire, il faut du courage moral, de la fermeté, de l’énergie, de la persévérance et beaucoup de piété. Nous sommes reconnaissants de pouvoir venir au Christ comme les pauvres et les affligés s’approchaient de lui dans le temple. ...
Vous n’avez pas osé fouler aux pieds les commandements de Dieu, et vous avez pris position pour une vérité impopulaire, quel qu’en puisse être le résultat. Est-il concevable que le Seigneur se détourne un jour de vous et vous laisse vous débattre seul avec vos problèmes? Jamais de la vie! Cependant, il n’a jamais dit à ses disciples qu’ils ne seraient nullement éprouvés, qu’ils n’auraient pas à pratiquer le renoncement ni à faire de sacrifices. Le Maître était lui-même un homme de douleur et habitué à la souffrance. “Car vous connaisssez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis.” 2 Corinthiens 8:9. Nous rendons grâces à Dieu de ce que, dans votre pauvreté, vous pouvez appeler Dieu votre Père.
La pauvreté se répand dans ce monde, et il surviendra un temps de trouble tel qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent. Il y aura des guerres et des bruits de guerres, si bien que les visages des humains deviendront pâles de frayeur. Il se peut que vous soyez affligés, que vous souffriez parfois de la faim, mais Dieu ne vous abandonnera pas dans vos souffrances. Il mettra votre foi à l’épreuve. Nous ne sommes pas là pour nous complaire en nous-mêmes. Nous sommes appelés à exalter le Christ aux yeux du monde, à le représenter et à témoigner de sa puissance envers l’humanité.—Manuscrit 37, 1894.
Nous fier essentiellement à la Parole de Dieu—Au désert, alors que tout autre moyen de subsistance faisait défaut, Dieu envoya du ciel la manne à son peuple, en quantité suffisante, et d’une manière constante. Il montrait ainsi qu’il ne l’abandonnerait pas aussi longtemps qu’il se confierait en lui et marcherait dans ses voies. Le Sauveur mit alors en pratique la leçon qu’il avait enseignée à Israël. L’armée des Hébreux avait été secourue par la Parole de Dieu, et Jésus allait être secouru par la même Parole. Il attendit le moment fixé par Dieu pour la délivrance. C’est par obéissance à Dieu qu’il se trouvait au désert, et il ne voulut pas se procurer des aliments en suivant les suggestions de Satan. En présence de l’univers témoin de cette scène, il montra que c’est un moindre mal de souffrir quoi qu’il advienne, plutôt que de s’écarter, si peu que ce soit, de la volonté de Dieu.
“L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.” Souvent le disciple du Christ est placé dans l’impossibilité de servir Dieu en même temps qu’il s’occupe avec succès de ses entreprises terrestres. Il pourra sembler parfois que l’obéissance à un commandement de Dieu clairement révélé aura pour effet de supprimer tout moyen d’existence. Satan voudra alors faire croire qu’il est préférable de sacrifier les convictions de la conscience. Mais il n’y a qu’une chose au monde à laquelle nous puissions nous fier: la Parole de Dieu. “Cherchez premièrement son royaume et sa justice; et tout cela vous sera donné par surcroît.” Même dans cette vie-ci il ne nous est pas avantageux de nous départir de la volonté de notre Père céleste. Si nous avons appris à connaître la puissance de sa Parole, nous ne suivrons pas les suggestions de Satan pour nous procurer de la nourriture ou pour sauver notre vie. Nous nous demanderons seulement: Qu’est-ce que Dieu a commandé? Qu’a-t-il promis? Ayant répondu à ces questions, nous obéirons au commandement, et nous aurons foi à la promesse.—Jésus Christ, 102, 103 (Publ. 1898).
Appel à celui qui doit prendre une décision—L’ennemi vous disait d’attendre une occasion meilleure. Son stratagème consistait à vous présenter les avantages que vous auriez à ne pas observer le sabbat, et les désavantages qu’entraînerait pour vous l’observation du sabbat. Il a argumenté habilement pour vous convaincre de désobéir à la loi de Dieu. C’est un trompeur. Il fausse le caractère de Dieu, et vous avez cédé à sa tentation. Toute votre imagination a engendré de la méfiance à l’égard de votre Père céleste.
Vous avez pensé que vous obéiriez au quatrième commandement relatif au sabbat dès que vos affaires seraient un peu plus prospères. Mais le Seigneur attend de chacun une complète obéissance. Vous connaissiez les exigences de Dieu mais vous avez temporisé. Alors Satan n’a cessé d’oeuvrer pour rendre toujours plus difficile à vos yeux votre décision d’observer le sabbat. Au contraire, vous êtes devenu de moins en moins réceptif à l’action du Saint-Esprit dans votre coeur. Le Seigneur m’a donné un message pour vous et pour vos enfants: il faut accomplir votre devoir longtemps négligé, marcher dans la lumière car il est dans la lumière. “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée.” Au docteur de la loi qui avait rappelé ces principes, Jésus dit: “Fais cela, et tu vivras.” C’est encore ainsi que Dieu vous parle, à vous et à vos enfants. La loi de Dieu est à la fois bonne, juste et avantageuse pour quiconque lui obéit; en obéissant, vous ferez honneur à Dieu.
Si votre esprit se conforme à la volonté de Dieu en obéissant à ses commandements, pensez-vous que le Seigneur ne voudra pas prendre soin de vous et de vos besoins temporels? Vous avez été presque convaincu, et vous n’avez pas obéi. Vous avez cru devoir attendre jusqu’à ce que le chemin s’ouvre clairement devant vous. Mais le Seigneur a laissé à tout homme la responsabilité de ses actions. Les droits de Dieu doivent tenir la première place dans vos pensées. Obéir à Dieu est votre premier devoir. Et pour ce qui est des conséquences, laissez-lui les assumer. Vous hésitez parce que vous n’avez plus maintenant les fermes convictions que vous aviez auparavant, et vous n’êtes plus disposé à obéir. N’attendez pas d’éprouver de nouveau une conviction profonde. Il vous faut obéir à Dieu, prendre position vis-à-vis de la vérité, que vous vous sentiez attiré ou non. Votre devoir maintenant est d’agir sans délai conformément aux principes et de prendre vos décisions sans vous occuper des conséquences.—Lettre 72, 1893.
Vivez en harmonie avec chaque rayon de lumière—Vivez en harmonie avec chaque rayon de lumière que vous avez reçu. Il y va de votre intérêt éternel; c’est pourquoi je vous dis: “Chérissez chaque rayon de lumière.” A genoux, demandez au Christ d’impressionner votre coeur par son Saint- Esprit, et ne vous détournez pas de sa loi.—Manuscrit 10, 1894.
Mieux vaut perdre une situation que de perdre Jésus—Ne croyez pas que si vous prenez position en faveur de la vérité divine vous perdrez votre situation. Il vaudrait mieux perdre votre situation que de perdre Jésus. Il vaudrait mieux participer à l’abnégation et aux sacrifices du Seigneur que d’agir à votre guise en cherchant à gagner pour vous-même les trésors de cette vie. Vous n’emporterez aucun d’eux dans la tombe et vous sortirez complètement démuni de la tombe. Mais si vous avez Jésus, vous aurez toutes choses. Il est tout ce dont vous avez besoin pour rester debout au jour du Seigneur. Que vous faut-il de plus?—Manuscrit 20, 1894.
Une attitude ferme—L’homme a beau formuler toutes les critiques possibles, les commandements de Dieu n’en sont pas moins les commandements de Dieu. Nous avons décidé de garder les commandements, de vivre selon leurs principes, et de [préserver] la loi de Dieu comme la prunelle de nos yeux. Laissez les hommes tourner la loi de Dieu en dérision et fouler aux pieds un peuple qui garde ses commandements. Peuvent-ils agir ainsi et vivre? C’est impossible. Dieu a ses critères pour apprécier les caractères, et ce sont ceux qui lui obéissent qui vivent, et ceux qui gardent ses commandements comme la prunelle de leurs yeux seront protégés par lui.—Manuscrit 5, 1891.
Offres d’emploi pour de nouveaux observateurs du sabbat—Parmi ceux qui ont accepté la vérité à..., l’hiver dernier, un jeune homme a quitté l’école qu’il fréquentait pour observer le sabbat. On lui a demandé ce qu’il espérait faire dans la vie. Il a répondu: “Puisque Dieu m’a donné la force physique, je ferai n’importe quel travail plutôt que de transgresser ses commandements.” Plusieurs avaient la conviction qu’il fallait lui offrir une place au bureau de l’imprimerie. Mais quelqu’un a dit: “Non! Quand il aura démontré sa volonté d’obéir à Dieu coûte que coûte, alors nous saurons qu’il est vraiment l’homme dont nous avons besoin pour cet emploi. Mais s’il n’a pas assez de force de caractère pour agir ainsi, il est précisément l’homme que nous ne souhaitons pas.”
Frère... vint vers moi pour me demander s’il devait encourager le jeune homme à penser qu’on lui donnerait une place au bureau. Je répondis: “Le Dieu du ciel lui a montré le poids éternel de gloire qui attend le vainqueur; si, à l’exemple de Moïse, il apprécie la récompense à sa juste valeur, il prendra résolument position en faveur de la vérité. Mais lui faire miroiter quelque avantage que ce soit, loin de lui être bénéfique, lui serait néfaste. Votre devoir à présent est de l’aider à voir qu’il doit marcher par la foi. Toutefois, ne le laissez pas livrer cette bataille tout seul; Satan va le tenter et vous devez lui offrir tout le soutien possible.”—Manuscrit 26, 1886.
Les observateurs du sabbat ne doivent pas user de compromis—Une réforme concernant le sabbat est nécessaire parmi nous qui professons observer le saint jour de repos divin. Certains discutent affaires et font des plans pendant le sabbat; Dieu considère cela de la même manière que s’ils étaient engagés dans de vraies transactions commerciales.
D’autres, tout en connaissant parfaitement les arguments bibliques selon lesquels le sabbat est le septième jour, n’hésitent pas à s’associer avec des hommes qui n’ont aucun respect pour le saint jour de Dieu. Un observateur du sabbat ne peut pas permettre à ses employés, payés avec son argent, de travailler le sabbat. Si, par souci lucratif, il autorise un de ses associés, incrédule, à faire fonctionner son affaire dont il tire bénéfice le jour du sabbat, il est coupable autant que l’incroyant; son devoir est de rompre une telle association, quelque perte qu’il en subisse. Les hommes pensent qu’ils ne peuvent pas s’offrir le luxe d’obéir à Dieu, mais celui qu’ils ne peuvent pas s’offrir, c’est de lui désobéir. Ceux qui seront négligents dans l’observation du sabbat subiront de grandes pertes.—The Review and Herald, 18 mars 1884.
Un emploi pour les observateurs du sabbat—Nous sommes ici en présence de la meilleure catégorie d’hommes pour laquelle travailler. Nombre d’entre eux n’auraient aucune difficulté à observer le sabbat. X est un endroit où l’on élève beaucoup de volailles. On trouve des basses-cours à proximité de presque toutes les habitations de banlieue. Les maisons ne sont pas construites en terrasses, mais séparées les unes des autres, souvent environnées de plusieurs arpents de terre. On y élève toutes sortes de volailles, et les oeufs trouvent un marché tout près à... et..., et sont transportés à la ville par bateau.
J’écris cela pour que vous puissiez comprendre la situation. L’élevage de volailles est une source de revenus pour beaucoup de familles, et celles-ci ne peuvent pas soulever l’objection que beaucoup avancent contre l’observation du sabbat, à savoir qu’elle est incompatible avec leur métier. Elles peuvent observer le sabbat sans craindre de perdre leur emploi.—Lettre 113, 1902.
Comment traiter de l’immortalité de l’âme
Ne nous pressons pas de présenter les points controversés—Il convient de faire preuve d’une grande sagesse quand on présente une vérité diamétralement opposée aux opinions et aux pratiques des gens. Dans ses contacts avec les Juifs, Paul avait l’habitude d’insister sur les prophéties pour les amener pas à pas, après un certain temps, à découvrir que le Christ est le vrai Messie.
J’ai vu que nos prédicateurs avancent trop rapidement dans la présentation de leurs sujets, et abordent trop tôt dans leurs campagnes les aspects les plus controversés de notre foi. Certaines vérités ne soulèvent pas trop d’objections; ce sont elles qui devraient être présentées jour après jour et même semaine après semaine avant les questions du sabbat et de l’immortalité. Vous gagnerez ainsi la confiance du public en ayant recours à des arguments clairs et probants. On se rendra compte que vous comprenez les Écritures. Quand la confiance est acquise, il est temps de parler ouvertement du sabbat et de l’immortalité.
Mais ceux qui manquent de sagesse introduisent ces questions trop tôt: ils ferment ainsi les oreilles des gens, alors qu’avec plus de prudence, plus de foi, de doigté et de sagesse, ils auraient pu les conduire pas à pas vers les importants dénouements des prophéties en insistant sur les aspects pratiques des enseignements du Christ.—Lettre 48, 1886.
Une des grandes duperies—Toutes sortes de séductions vont se manifester. Les vérités les plus évidentes de la Parole de Dieu sont obscurcies par une foule de théories humaines. Des erreurs mortelles sont présentées comme des vérités devant lesquelles il faut s’incliner. La simplicité de la piété authentique est ensevelie sous la tradition.
La doctrine de l’immortalité naturelle de l’âme est une erreur avec laquelle l’ennemi trompe l’homme. Cette erreur est à peu près universelle. ...
C’est un des mensonges forgés dans la synagogue de Satan, un des desseins empoisonnés de Babylone. “Toutes les nations ont bu du vin de la fureur de son impudicité, et... les rois de la terre se sont livrés avec elle à l’impudicité et... les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait: Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux.” Apocalypse 18:3, 4.—The Review and Herald, 16 mars 1897.
Insister sur la vie en Jésus—La question du destin de l’âme doit être présentée avec beaucoup de prudence, de peur qu’en introduisant ce sujet on ne soulève un débat grave et passionné qui compromettra la présentation d’autres vérités.
Une grande sagesse est nécessaire dans nos relations avec les âmes, même lorsque nous donnons les raisons de notre espérance. Quelle espérance devons-nous justifier? L’espérance de la vie éternelle en Jésus-Christ... Vous insistez trop sur des idées et des doctrines particulières, et le coeur des incroyants n’est pas touché. Autant forger à froid un morceau de fer. ...
Savoir quand il faut parler et quand il faut se taire exige une grande sagesse. Mais on est toujours en terrain sûr en parlant de l’espérance de la vie éternelle. Quand le coeur est tout attendri et subjugué par l’amour de Jésus, sa préoccupation sera: “Seigneur, que dois-je faire pour être sauvé?” —Lettre 12, 1890.
Sagesse requise pour présenter les vérités-tests—Nos progrès dans les nouveaux territoires ont été généralement lents à cause du sabbat. Tel est le redoutable obstacle qui se dresse au milieu de la route de toute âme qui accepte la vérité.
Certes, il y a d’autres vérités telles que le sommeil des morts et le prochain retour du Christ, en personne, sur les nuées des cieux. Mais ces vérités soulèvent moins d’objections que le sabbat. Certains accepteront en toute bonne foi la vérité pour eux-mêmes, car il s’agit d’une vérité biblique, et ils aiment le sentier de l’obéissance à tous les commandements de Dieu. Néanmoins, les points controversés de notre foi peuvent barrer la route à beaucoup d’âmes qui n’ont pas envie de se joindre à un peuple particulier, distinct et en marge du monde. Raison de plus pour user de beaucoup de doigté lorsque nous présentons la vérité aux gens. Dès le début d’un effort missionnaire, il convient de préciser des objectifs bien définis à atteindre. Si plans et méthodes avaient été d’une autre nature, même s’ils avaient exigé l’utilisation de moyens plus coûteux, il y aurait eu de bien meilleurs résultats.—Lettre 14, 1887.
Renoncer à faire preuve d’agressivité—Certains prédicateurs, lorsqu’ils sont en présence d’incroyants prévenus contre nos convictions au sujet de l’âme, n’ont de cesse qu’ils aient précisément abordé ce sujet. Leurs auditeurs ne sont pourtant pas préparés à l’entendre et cela ne fait qu’augmenter leurs préjugés et leur hostilité. Ainsi est compromise l’impression favorable que le prédicateur aurait obtenue s’il avait agi avec plus de sagesse. Les auditeurs sont par là même confirmés dans leur incrédulité. Des coeurs auraient pu être gagnés, mais on a préféré revêtir l’armure offensive. Des aliments solides leur ont été imposés et les âmes qui auraient pu être conquises ont été repoussées plus loin qu’elles ne l’étaient auparavant. Il nous faut renoncer à l’agressivité, à l’esprit de dispute. Si nous voulons ressembler au Christ, nous devons prendre les gens où ils sont.—Manuscrit 104, 1898.
Il est vital d’avoir une compréhension correcte—Une juste compréhension de ce que disent les Écritures sur l’état des morts est essentielle pour notre époque. La Parole de Dieu déclare que les morts ne savent rien; leur amour et leur haine ont déjà péri. La Parole de Dieu est certaine; s’y référer confère de l’autorité. Quand Satan déploie ses pouvoirs surnaturels dans notre monde, comment, sans avoir l’intelligence des Écritures, ne pas être égarés au point de prendre ses oeuvres comme venant de Dieu? La Parole de Dieu atteste que si c’était possible, les élus eux-mêmes succomberaient. A moins d’être enracinés et fondés dans la vérité, nous serons balayés par les pièges trompeurs de Satan. Nous devons nous cramponner à nos Bibles. Si Satan parvient à nous convaincre qu’il y a dans la Parole de Dieu des choses qui ne sont pas inspirées, il sera capable de piéger notre âme. Nous n’aurons aucune assurance, aucune certitude au moment précis où nous aurons besoin de connaître la vérité.—The Review and Herald, 18 décembre 1888.
L’économat chrétien
Instruisez chaque membre—Chaque converti doit être éclairé sur les exigences du Seigneur en matière de dîmes et d’offrandes. Tous ces gens sont heureux d’avoir reçu de grandes fermes de la part de Dieu et il plaît au Seigneur de voir son peuple jouir de ses biens. Mais il a conclu un contrat particulier avec ceux qui suivent le Seigneur Jésus: à eux de prouver leur dépendance et leur responsabilité envers Dieu en lui rendant une part de ce qui est son bien propre. Elle sera utilisée pour financer le travail missionnaire qui doit être accompli conformément aux ordres laissés par le Fils de Dieu à ses disciples avant de les quitter.—Manuscrit 123, 1898.
Chacun est un maillon dans la chaîne du salut—Quiconque devient un enfant de Dieu doit désormais se considérer comme un maillon de la chaîne mise en place pour sauver le monde, un avec le Christ dans son plan de salut, marchant avec lui pour chercher et sauver les perdus.—The Ministry of Healing, 105 (Publ. 1905).
Responsabilités des prédicateurs—Instruire ceux que vous introduisez dans l’Église à apporter la dîme dans son trésor comme témoignage de leur dépendance envers Dieu fait partie de votre tâche. Ils doivent être pleinement éclairés sur le devoir qui incombe de rendre au Seigneur ce qui lui appartient. L’ordre de payer la dîme est si évident qu’il n’y a pas l’ombre d’une excuse pour s’y dérober. Si vous n’informez pas les nouveaux convertis à ce sujet, vous négligez une part importante de votre mission.—Lettre 51, 1902.
Directives pour une nouvelle église—Lorsque de petits groupes de croyants se constituent ici et là, il faut dire aux nouveaux convertis que Dieu leur demande d’aider d’une manière systématique et de soutenir la cause par leur travail et leurs moyens personnels. ...
On devrait apprendre à tous à faire ce qu’ils peuvent pour le Maître et à donner dans la mesure où il accorde la prospérité. Il réclame comme son dû le dixième du revenu, grand ou petit, et ceux qui ne le donnent pas dérobent le Seigneur et ne peuvent s’attendre à ce qu’il les fasse prospérer. Même si l’église est composée en grande partie de frères et soeurs pauvres, le sujet de la libéralité devrait être sérieusement étudié et le plan du Seigneur adopté de grand coeur. Dieu peut tenir les promesses qu’il a faites. Ses ressources sont infinies et il les emploie toutes pour accomplir sa volonté. Lorsqu’il voit que l’on s’acquitte fidèlement de son devoir dans le paiement de la dîme, souvent, dans la sagesse de sa providence, il ouvre la voie d’une plus grande prospérité. Celui qui obéit au Seigneur dans le peu qui lui a été donné recevra la même récompense que celui qui donne une partie de son abondance.—Ministère évangélique, 216, 217 (Publ. 1915).
Un test—Notre Père céleste nous bénit matériellement, mais il sollicite une part des biens qu’il nous confie afin de nous éprouver et de savoir si nous sommes dignes d’avoir part à la vie éternelle.—Témoignages pour l’Église 1:447 (Publ. 1875).
Instruire les gens concernant la dîme et les offrandes—Ceux qui enseignent la Parole de Dieu n’ont pas le droit de cacher quoi que ce soit du conseil de Dieu, faute de quoi les gens ignoreront leur devoir, ne comprendront pas quelle est la volonté de Dieu à leur sujet, trébucheront et se perdront. ...
Qu’on ne néglige pas de donner une instruction fidèle et claire concernant la dîme. Qu’on donne des instructions pour que soit versée au Seigneur la part qu’il déclare lui appartenir; car sa bénédiction ne reposera pas sur ceux qui le dérobent dans les dîmes et les offrandes. Il sera nécessaire d’insister souvent sur ces devoirs afin qu’on apporte à Dieu ce qui lui est dû. C’est à celui qui a commencé de présenter la vérité qu’il revient d’introduire ce sujet comme il convient. Celui dont la tâche consiste à suivre l’intérêt suscité pour la vérité doit aussi mettre en évidence les exigences de Dieu concernant la dîme. Ainsi les gens verront que tous les prédicateurs enseignent la même vérité et, d’un commun accord, les pressent d’obéir à toutes les exigences de Dieu.
Que les ouvriers veillent à ne pas donner une nourriture trop solide à ceux qui ne sont encore que des bébés; qu’ils les nourrissent avec le vrai lait de la Parole. En aucun cas, ne mélangez votre esprit et vos propres idées avec la vérité au point d’ensevelir les préceptes de Dieu sous des traditions ou des suppositions. Que vos auditeurs reçoivent la vérité telle qu’elle est en Jésus.—Manuscrit 39, 1895.
Un travail négligé—Nous devons avertir le monde! Comment nous acquittons-nous de cette tâche? Mes frères, prêchez-vous les aspects de la vérité qui plaisent au monde en laissant de côté les autres aspects? Faudra-t-il passer derrière vous en pressant les gens d’accomplir fidèlement leur devoir en apportant leurs dîmes et leurs offrandes au trésor du Seigneur? Cette mission revient au prédicateur, mais elle a été tristement négligée. Le peuple a volé Dieu; et la faute vient de ce que les prédicateurs n’ont pas voulu déplaire à leurs frères. Dieu qualifie ces ouvriers d’infidèles.—The Review and Herald, 8 juillet 1884.
Fidélité dans la dîme, moyens suffisants—Si l’argent était apporté au trésor divin exactement selon les indications de l’Éternel: un dixième de tout le revenu, il y aurait suffisamment de fonds pour poursuivre son oeuvre.—Témoignages pour l’Église 2:44 (Publ. 1882).
Collecte en faveur des missions—Dans la providence divine, ceux qui portent le fardeau de l’oeuvre de Dieu doivent s’efforcer d’insuffler une vie nouvelle dans les anciennes méthodes, et aussi d’imaginer de nouvelles méthodes et d’autres plans pour éveiller l’intérêt des membres d’église à unir leurs efforts pour atteindre les gens du monde. Un de ces plans nouveaux pour toucher les incroyants est la campagne de la collecte annuelle en faveur des missions. En bien des endroits, au cours des dernières années, ce plan a connu une belle réussite, a été pour beaucoup une source de bénédictions et a augmenté les fonds qui alimentent la caisse des missions. Du fait qu’elles ont été informées des progrès du message du troisième ange dans les pays païens, les personnes qui ne partagent pas notre foi ont été intéressées et touchées, et certaines ont cherché à en savoir davantage sur la vérité qui détient une puissance capable de transformer les coeurs et les vies. Ainsi, des hommes et des femmes de toutes classes ont pu être atteints, et le nom de Dieu en a été glorifié.—Conseils à l’économe, 199, 200 (Publ. 1914).
Évitons les méthodes du monde—Nous voyons les Églises d’aujourd’hui encourager les réjouissances, la gourmandise et la dissipation par des soupers, kermesses, fêtes et danses organisés dans le but de récolter des fonds en faveur du trésor de l’Église. C’est une méthode inventée par des esprits charnels pour s’assurer des fonds sans que cela leur coûte le moindre sacrifice. ...
Tenons-nous à l’écart de toutes ces corruptions, dissipations et fêtes de l’Église, qui ont une influence [désastreuse] sur les jeunes et les aînés. Nous n’avons pas le droit de jeter sur ces choses le manteau de la sainteté parce que les fonds que l’on en retire sont utilisés au profit de l’Église. De telles offrandes sont boiteuses et viciées et elles portent en elles la malédiction de Dieu. Elles sont le prix des âmes. Du haut de la chaire, on peut prendre la défense de telles fêtes, danses, loteries, kermesses et banquets luxueux; mais nous, abstenons-nous de participer à aucune de ces choses, car en y participant nous encourrons le déplaisir de Dieu. Nous ne proposons pas de faire appel aux désirs de l’appétit ou de recourir à des amusements charnels pour encourager ceux qui professent suivre le Christ à donner une partie des fonds qui leur ont été confiés par Dieu. S’ils ne la font pas de bon coeur, pour l’amour du Christ, leur offrande ne sera, en aucun cas, acceptable aux yeux de Dieu.—Conseils à l’économe, 212, 213 (Publ. 1878).
Corrompus par festins et réjouissances—Il faut déplorer le fait que des considérations sacrées et éternelles n’aient pas ce même pouvoir d’ouvrir les coeurs de ceux qui se disent chrétiens, pour qu’ils fassent des offrandes volontaires afin de soutenir l’Évangile, que ne l’ont ces appâts séduisants présentés par les fêtes et les réjouissances en général. Il est triste de devoir constater que ces mobiles prévalent, tandis que les choses sacrées et éternelles n’ont pas la force d’influencer les coeurs pour qu’ils s’engagent dans des oeuvres de bienfaisance.
Le plan de Moïse dans le désert pour recueillir des fonds fut couronné de succès. Aucune contrainte ne fut nécessaire. Moïse n’organisa pas de grande fête. Il n’invita pas le peuple à participer à des scènes de réjouissances, de danses et de toutes sortes de divertissements. De même, il n’institua aucune loterie, ni rien de profane en vue d’obtenir des fonds pour ériger le tabernacle de Dieu dans le désert. Dieu ordonna à Moïse d’inviter les enfants d’Israël à apporter leurs offrandes. Moïse devait accepter toute offrande faite par celui qui la présentait de bon coeur. Ces offrandes volontaires affluèrent en si grand nombre que Moïse dut annoncer qu’il y en avait suffisamment. Ils devaient cesser d’apporter leurs présents; car ceux-ci étaient si abondants qu’on ne pouvait pas tous les utiliser.—Conseils à l’économe, 214, 215 (Publ. 1874).
Et quelle impression cela [les fêtes de charité] exerce-t-il sur l’esprit des incroyants? Le saint étendard de la Parole de Dieu est traîné dans la boue. Le mépris est jeté sur Dieu et sur le nom de chrétien. Les principes les plus corrupteurs sont fortifiés par ce moyen de récolter des fonds qui est contraire aux Écritures. Et c’est ce que Satan recherche. Les hommes répètent le péché de Nadab et Abihu. Ils emploient pour le service de Dieu un feu profane plutôt que le feu sacré. Le Seigneur n’accepte pas de telles offrandes.
Toutes ces méthodes destinées à récolter des fonds pour sa cause lui sont en abomination. C’est une dévotion falsifiée qui produit des résultats falsifiés. Quel aveuglement, quel égarement reposent sur beaucoup de ceux qui se proclament chrétiens! Les membres d’église agissent comme les contemporains de Noé dont les pensées du coeur étaient uniquement tournées vers le mal. Ceux qui craignent Dieu abhorreront de telles pratiques qui sont une parodie de la religion de Jésus-Christ.—Conseils à l’économe, 216 (Publ. 1896).
L’économat de l’homme—La règle d’or a une portée encore plus étendue. Quiconque est devenu dispensateur de la grâce de Dieu doit la partager avec les âmes qui sont dans l’ignorance et les ténèbres, comme il aimerait que les autres le fassent, s’il se trouvait dans leur cas. L’apôtre Paul déclare: “Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants.” Romains 1:14. Considérez tout ce que vous devez à l’amour, à la richesse de la grâce de Dieu et comprenez quelles sont vos obligations à l’égard des âmes enténébrées et avilies.—Jésus et le bonheur, 141 (Publ. 1896).
Comment présenter l’Esprit de prophétie
Une plus claire intelligence—À mesure que la fin approche et que s’étend la proclamation du dernier avertissement au monde, il devient plus important que ceux qui acceptent la vérité possèdent une claire intelligence de la nature et de l’influence des Témoignages que, dans sa providence, Dieu a liés au message du troisième ange dès son origine.—Témoignages pour l’Église 2:318 (Publ. 1889).
Les instructions divines pour notre époque—Dans les temps anciens, Dieu a parlé aux hommes par la bouche des prophètes et des apôtres. A notre époque, il leur parle par les Témoignages de son Esprit. Jamais Dieu n’a enseigné à son peuple avec plus de sollicitude que maintenant la voie qu’il doit suivre.—Témoignages pour l’Église 2:325 (Publ. 1889).
Des aspects souvent négligés—Les prédicateurs négligent fréquemment ces aspects importants de l’oeuvre: la réforme sanitaire, les dons spirituels, la libéralité systématique, et les branches principales du travail missionnaire. Grâce à leurs efforts, il se peut que de nombreuses personnes souscrivent à la théorie du message, mais avec le temps, on s’apercevra que beaucoup n’ont pas reçu l’approbation de Dieu. Car le prédicateur a bâti sur le fondement avec du bois, du foin et du chaume [cf. 1 Corinthiens 3:12], qui seront consumés par le feu de la tentation.—The Review and Herald, 12 décembre 1878.
Les Témoignages ne doivent pas avoir la primauté sur la Bible—Les Témoignages de soeur White ne devraient pas être mis au premier rang. La Parole de Dieu est la norme infaillible. Les Témoignages ne sauraient prendre la place de la Parole. S’ils veulent traiter de ces questions avec doigté, tous les croyants doivent faire preuve de beaucoup de prudence, et s’abstenir de dire plus que ce qui est nécessaire. Que tous établissent leurs positions en s’appuyant sur les Écritures et qu’ils justifient par la Parole de Dieu révélée chaque point qu’ils présentent comme étant la vérité.—Lettre 12, 1890.
Plus nous considérons les promesses de la Parole de Dieu, plus elles nous paraissent lumineuses. Plus nous en faisons l’expérience, plus profonde sera notre compréhension. Notre position et notre foi reposent sur la Bible. Nous ne voulons à aucun prix que qui que ce soit place les Témoignages au-dessus de la Bible.—Manuscrit 7, 1894.
Le rôle des Témoignages—La Parole de Dieu est suffisante pour éclairer les esprits les plus enténébrés et elle peut être comprise par tous ceux qui en ont le désir. Malgré cela, certains qui déclarent faire de la Parole de Dieu leur étude vivent en opposition directe avec ses enseignements les plus simples. Alors, afin qu’hommes et femmes n’aient aucune excuse, Dieu leur envoie des Témoignages directs et précis, les ramenant à la Parole qu’ils ont négligé de suivre. Celle-ci abonde en principes généraux destinés à former de bonnes habitudes et les Témoignages généraux et personnels ont pour but d’attirer l’attention spécialement sur ces principes.—Témoignages pour l’Église 2:328 (Publ. 1889).
Un guide vers une plus grande lumière—On a accordé trop peu d’attention à la Bible; aussi le Seigneur a-t-i-l suscité une plus petite lumière pour conduire hommes et femmes vers la plus grande lumière qui soit.—Le colporteur évangéliste, 37 (Publ. 1902).
La présentation de l’Esprit de prophétie au public—Frère... n’engage pas de débat avec des opposants. Il explique la Bible avec une clarté telle qu’il est manifeste que quiconque n’est pas d’accord avec lui se trouve par là même en contradiction avec la Parole de Dieu.
Vendredi soir et sabbat après-midi, il a abordé le sujet des dons spirituels, et a particulièrement insisté sur l’Esprit de prophétie. Ceux qui ont assisté à ces causeries disent qu’il a traité la question de manière claire et persuasive.—Lettre 388, 1906.
Dans son enseignement, frère... a montré que l’Esprit a un rôle important à jouer dans l’établissement de la vérité. Quand il eut terminé, il me demanda ... d’adresser la parole à l’auditoire.—Lettre 400, 1906.
Mauvais usage des Témoignages—Dans la dernière vision qui m’a été donnée à Battle Creek, j’ai vu que la position que l’on a prise à... en ce qui concerne les visions au moment où l’église a été organisée dans la localité était dépourvue de sagesse. Il y avait à... des enfants de Dieu qui avaient encore des doutes au sujet des visions. D’autres ne s’y opposaient pas, mais n’osaient cependant pas prendre une attitude nette à leur égard. D’autres encore étaient sceptiques et avaient suffisamment de raisons de l’être. Les fausses visions, les pratiques fanatiques et les faits déplorables qui en résultaient, tout cela avait eu sa répercussion sur la cause de Dieu à... au point d’irriter les esprits au sujet de tout ce qui portait le nom de vision. Il aurait fallu prendre en considération toutes ces choses et faire preuve de sagesse. Il ne faut pas insister auprès de ceux qui n’ont jamais vu une personne en vision et qui ignorent l’influence des Témoignages. De telles personnes ne devraient pas être privées des privilèges et des avantages de l’Église, si par ailleurs leur vie chrétienne est correcte. ...
Il m’a été montré que certains pourraient recevoir les visions, en jugeant l’arbre à son fruit. D’autres, comme Thomas, doutent; ils ne peuvent croire aux Témoignages ni s’en rapporter à l’évidence qui repose sur le témoignage d’autrui. Ils veulent des preuves palpables. On ne doit pas les repousser, mais user à leur égard de beaucoup de patience et d’amour fraternel jusqu’à ce qu’ils prennent position pour ou contre. S’ils s’élèvent contre les visions, au sujet desquelles ils sont dans l’ignorance, si leur attitude va jusqu’à se dresser contre ce qu’ils ignorent ... l’Église peut avoir la certitude qu’ils ne sont pas dans la bonne voie.—Témoignages pour l’Église 2:333, 334 (Publ. 1862).
Ne pas se servir des visions comme d’un critère—J’ai vu que plusieurs, notamment à..., utilisent les visions comme un critère pour évaluer tout; et ils ont en cela employé une méthode que ni mon mari ni moi n’avons jamais employée. Certains qui ne me connaissent pas et ne sont pas au courant de mes travaux, sont très sceptiques au sujet de tout ce qui porte le nom de visions. C’est tout naturel et cela ne peut être résolu que par l’expérience. Si certaines personnes ne sont pas convaincues des visions, mieux vaut ne pas faire pression sur elles. En de tels cas, la marche à suivre est indiquée dans Testimonies, No 8 [vol. 1, p. 328, 329], que tous liront, je l’espère. Pour certains, les prédicateurs devraient agir avec sympathie, selon les besoins de chacun; d’autres seront sauvés par crainte, “comme au travers du feu” [cf. 1 Corinthiens 3:15]. Les ministres de l’Évangile devraient avoir la sagesse voulue pour donner à chacun la nourriture qui lui convient, et la quantité nécessaire selon les cas. La manière dont on a procédé à..., et que j’ignorais, n’est ni prudente ni logique. On s’est comporté à l’égard de ceux qui étaient relativement ignorants concernant les visions comme si on avait eu affaire à ceux qui ont été éclairés à ce sujet et qui en ont fait l’expérience. On est allé jusqu’à demander à certains de souscrire aux visions alors qu’ils ne pouvaient pas le faire en conscience. A cause de cela, plusieurs personnes honnêtes ont été amenées à s’opposer aux visions et à l’Église, ce qu’elles n’auraient certainement jamais fait si l’on avait agi avec elles avec délicatesse et bonté.—Testimonies for the Church 1:382, 383 (Publ. 1863).
Confrontés à des adversaires—Les prédicateurs (non adventistes) lancent leurs diatribes, contre Madame White en particulier. Mais cela se retourne contre eux... Je place dans les familles Jésus-Christ, La tragédie des siècles, Patriarches et prophètes et Jésus-Christ, notre Sauveur. Ainsi, tandis que ces prédicateurs me font opposition, je m’adresse aux gens par l’intermédiaire de mes écrits. Je crois que des âmes accepteront la vérité. En attendant, nous les invitons à considérer la loi et les témoignages. Si ces prédicateurs ne parlent pas en accord avec la Parole, c’est qu’il n’y a pas de lumière en eux.—Lettre 217, 1899.
“Vous les jugerez à leurs fruits”—Que l’on juge les Témoignages d’après leurs fruits. Quel est l’esprit de leur enseignement? Quel a été le résultat de leur influence? Tous ceux qui le désirent peuvent connaître les fruits de ces visions. ...
Ou bien Dieu enseigne son Église, la reprenant pour ses fautes et affermissant sa foi, ou bien il ne le fait pas. Cette oeuvre est de Dieu ou elle ne l’est pas. Dieu ne fait rien en collaboration avec Satan. Mon oeuvre ... porte le sceau de Dieu ou le sceau de l’ennemi. Il ne peut y avoir de demi-mesure dans ce domaine. Les Témoignages viennent de l’Esprit de Dieu ou du diable.—Testimonies for the Church 5:671 (Publ. 1889).
Dieu parle par les Témoignages—Suivons les directives données par l’Esprit de prophétie. Aimons la vérité présente; mettons-la en pratique. Nous serons ainsi préservés de fortes séductions. Dieu nous a parlé par l’Écriture, ainsi que par les Témoignages adressés à l’Église et les ouvrages qui nous ont aidés à comprendre les devoirs qui nous incombent aujourd’hui.—Témoignages pour l’Église 3:329 (Publ. 1904).
Comment parler de la santé et des principes chrétiens
Présenter la réforme sanitaire—Notre oeuvre a un caractère essentiellement pratique. Nous devons nous souvenir que l’homme a non seulement une âme à sauver, mais aussi un corps. Notre tâche suppose bien plus que de prononcer des sermons. Notre oeuvre exige que nous nous penchions sur les maux physiques des personnes avec lesquelles nous entrons en contact. Nous devons faire connaître les principes de la réforme sanitaire, et faire comprendre à nos auditeurs qu’ils ont une part à faire pour se maintenir en bonne santé.
Le corps doit être maintenu en bonne forme physique pour que l’âme soit aussi en bonne santé. L’état du corps affecte celui de l’âme. Celui qui veut être fort sur le plan physique et sur le plan spirituel doit maîtriser son appétit comme il convient. Il doit veiller à ne pas surcharger son âme en abusant de ses énergies physiques ou spirituelles. Se conformer à de judicieux principes en matière d’alimentation, de boisson et de vêtement est un devoir que Dieu a prescrit aux humains.
Le Seigneur désire que nous obéissions aux lois de la santé et de la vie. Il exige que chacun prenne bien soin de son corps afin qu’il soit maintenu en bonne santé.—Lettre 123, 1903.
Partie intégrante du dernier message—Les principes de la réforme sanitaire sont contenus dans la Parole de Dieu. Le ministère médical doit être intimement lié au ministère de la Parole. Il est conforme aux desseins de Dieu que l’influence bénéfique de la réforme sanitaire fasse partie intégrante du dernier grand effort pour proclamer le message de l’Évangile.—Medical Ministry, 259.
En tant que peuple, nous nous sommes vu confier l’oeuvre qui consiste à faire connaître les principes de la réforme sanitaire. D’aucuns pensent que la diététique ne vaut pas la peine d’être incluse dans leur travail d’évangélisation. Ils commettent là une grave erreur. La Parole de Dieu déclare: “Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.” 1 Corinthiens 10:31. Le sujet de la témpérance sous tous ses aspects a une place importante dans l’oeuvre de la rédemption.—Testimonies for the Church 9:112 (Publ. 1909).
Avoir de solides convictions—Ceux qui vivent dans les derniers jours de l’histoire de cette terre doivent avoir de solides convictions touchant les principes de la réforme sanitaire. ...
Des hommes et des femmes de santé fragile ont besoin de devenir des défenseurs de la réforme sanitaire. Dieu prêtera main-forte à ses enfants pour les garder en bonne santé, si de leur côté ils veillent à leur alimentation et s’abstiennent de ce qui surcharge inutilement l’estomac. Dans sa bonté, il leur a tracé le chemin de la nature dans lequel ils peuvent marcher en toute sécurité, et qui est suffisamment large pour tous ceux qui souhaitent y marcher. Pour notre subsistance, il a mis à notre disposition les produits sains et vivifiants de la terre. ...
Nombreux sont ceux qui ont fait beaucoup de mal à leur corps en méprisant les lois de la vie, et il se pourrait qu’ils ne puissent jamais se remettre des conséquences de leur négligence. Cependant, il est encore temps pour eux de se repentir et de se convertir. L’homme a prétendu être plus sage que Dieu. Il est devenu pour lui-même sa propre loi. Dieu nous engage à prêter l’oreille à ses exigences, et à cesser de le déshonorer en affaiblissant nos facultés physiques, mentales et spirituelles.—Lettre 135, 1902.
Une oeuvre progressive et pratique—Le Seigneur désire que nos prédicateurs, nos médecins et nos membres d’église fassent preuve de prudence et ne pressent pas ceux qui ignorent nos principes de changer subitement leur régime. Ce serait les éprouver prématurément. Prêchez les principes de la réforme sanitaire et laissez le Seigneur conduire ceux qui sont honnêtes de coeur. Ils vous écouteront et croiront. Le Seigneur ne demande pas non plus à ses messagers de présenter les magnifiques vérités d’une vie en accord avec les lois de la santé d’une manière qui fasse tort aux esprits. Que personne ne dresse des obstacles devant ceux qui marchent sur les routes obscures de l’ignorance. Même lorsque vous parlez d’une bonne chose, mieux vaut ne pas se montrer trop enthousiastes; vous risqueriez alors de détourner les auditeurs de la voie où vous désirez qu’ils s’engagent. Enseignez les principes de la tempérance de la manière la plus attrayante.
Il ne faut pas agir avec présomption. Les prédicateurs qui s’engagent dans de nouveaux territoires pour y fonder des églises ne doivent pas créer des difficultés en essayant de donner la première place à la diététique. Ils devraient veiller à ne pas se montrer trop intransigeants. Ils devraient prendre garde à ne pas agir avec trop de précipitation, car ainsi ils dressent des obstacles sur le chemin d’autrui. Ne bousculez pas les gens; conduisez-les pas à pas.
Partout où la vérité pénètre, il faut donner des instructions précises en ce qui concerne la préparation d’aliments sains. Dieu désire que partout des gens capables enseignent à utiliser comme il convient les produits qui peuvent être cultivés ou obtenus facilement sur place. Ainsi les pauvres, de même que les personnes de condition plus aisée, apprendront à vivre d’une manière saine.—Gospel Workers, 233 (Publ. 1915).
À mettre au premier plan—L’oeuvre de la réforme sanitaire est le moyen que Dieu emploie pour apaiser les souffrances qui sévissent dans le monde et pour purifier son Église. Enseignez aux gens qu’ils peuvent collaborer avec Dieu, et coopérer avec le Maître en restaurant la santé physique et spirituelle. Cette oeuvre porte la signature du ciel; elle ouvrira des portes qui donneront accès à d’autres vérités précieuses. Il y a de la place pour tous ceux qui veulent travailler et mener à bien cette oeuvre avec intelligence.
Mettez l’oeuvre de la réforme sanitaire au premier plan: tel est le message qui m’a été confié. Montrez si clairement son importance qu’on en éprouvera grandement le besoin. L’abstention de toute nourriture et de toute boisson malsaines est le fruit de la vraie religion. Celui qui est véritablement converti renoncera à toute habitude et à tout appétit néfastes. En pratiquant l’abstinence totale, il dominera son penchant à se laisser aller au détriment de sa santé.
J’ai reçu des instructions pour dire aux éducateurs en matière de réforme sanitaire: Allez de l’avant. Le monde a besoin de la moindre influence que vous pouvez exercer pour faire reculer la vague de misère morale. Que ceux qui prêchent le message du troisième ange ne cachent pas leur drapeau. —Testimonies for the Church 9:112, 113 (Publ. 1909).
L’abstinence totale—Hommes et femmes ont bien des habitudes qui sont en contradiction avec les principes de la Bible. Ceux qui sont esclaves des liqueurs fortes et du tabac sont corrompus, corps, âme et esprit. De telles personnes ne doivent pas être admises dans l’Église tant qu’elles n’ont pas donné la preuve qu’elles sont vraiment converties et qu’elles éprouvent le besoin d’acquérir la foi rendue agissante par l’amour et qui purifie l’âme. La vérité divine purifiera le croyant sincère. Celui qui est profondément converti renoncera à toute habitude avilissante et à tout mauvais penchant. En pratiquant l’abstinence totale, il triomphera de son inclination à se complaire dans des habitudes préjudiciables à sa santé.—Lettre 49, 1902.
La clef de la victoire—La toute première et la plus importante démarche consiste à émouvoir et à subjuguer l’âme en présentant le Seigneur Jésus- Christ comme celui qui s’est chargé de nos péchés, comme le Sauveur qui pardonne nos transgressions, en sorte que l’Évangile soit aussi clair que possible.
Quand l’Esprit-Saint agit dans nos rangs, comme ce fut manifestement le cas au camp meeting tenu à..., les personnes qui ne sont pas prêtes pour le retour du Christ sont convaincues de péché. Bien des gens qui n’avaient pas assisté à un service religieux depuis des années viennent à nos réunions et se convertissent. Leurs coeurs sont touchés par la simplicité de la vérité. Celle-ci affecte toutes les classes de la société. Ceux qui ont la passion du tabac renoncent à leur idole et les alcooliques renoncent à leur alcool. Ils seraient incapables de faire cela s’ils ne saisissaient pas par la foi les promesses de Dieu relatives au pardon de leurs péchés. Cela ne vaut-il pas la peine de faire des efforts soutenus pour sauver ces âmes?—Lettre 4, 1899.
Traiter le mal à la racine—L’alcoolisme favorise la débauche la plus abjecte et fortifie les propensions diaboliques. ... Confrontés à ces choses et devant les terribles conséquences de l’alcoolisme, ne ferons-nous pas tout ce qui est en notre pouvoir pour lutter contre ce redoutable fléau en nous appuyant sur Dieu?
Il y a, à la base de l’alcoolisme, de mauvaises habitudes alimentaires. Ceux qui ont pris fait et cause pour la vérité présente devraient renoncer à faire usage de thé et de café, car ces produits favorisent le désir de prendre des boissons alcoolisées. De nos jours, nous devrions prendre une nourriture saine, convenablement préparée et avec goût.
Ceux qui ne sont pas des réformateurs en matière de santé ne se montrent ni raisonnables ni sages envers eux-mêmes. En laissant libre cours à leur appétit, ils se font énormément de mal. Certains s’imaginent que l’alimentation n’est pas une question suffisamment importante pour qu’on l’intègre à la religion. Mais ils se trompent lourdement. La Parole de Dieu déclare: “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.” 1 Corinthiens 10:31. La tempérance, dans tout ce qu’elle implique, joue un rôle important dans l’oeuvre du salut individuel. A cause des mauvaises habitudes alimentaires, le monde devient de plus en plus immoral.—Lettre 49, 1902.
Venir en aide aux intempérants—Le travail missionnaire ne consiste pas seulement à prêcher. Il inclut une action individuelle auprès de ceux qui ont abusé de leur santé et qui, par ailleurs, ont épuisé les énergies morales nécessaires pour maîtriser leurs inclinations et leurs passions. Il nous faut travailler en leur faveur autant que pour ceux qui sont dans une situation plus favorable. Notre monde est plein d’êtres en proie à la souffrance.
Dieu a écrit sa loi sur chaque nerf, sur chaque muscle, sur chaque fibre musculaire, sur chaque fonction du corps humain. Qu’il s’agisse de thé, de café, de tabac ou de boissons alcoolisées, le fait de se laisser aller à des appétits contre nature est de l’intempérance; et cela est en conflit avec les lois de la santé et de la vie. En faisant usage de ces produits nuisibles, on crée dans l’organisme un état de choses qui n’est pas conforme aux plans du Créateur. Ce laxisme parmi les membres de la famille humaine est un péché. ... Manger des aliments qui ne produisent pas du sang efficace, c’est agir au mépris des lois de notre organisme et c’est une violation de la loi de Dieu. La cause engendre l’effet. La souffrance, la maladie et la mort constituent la sanction de ce laisser-aller.—Lettre 123, 1899.
La soif des plaisirs—Des multitudes de gens recherchent en vain le bonheur dans les plaisirs du monde. Ils soupirent ardemment après quelque chose qu’ils n’ont pas. Ils dépensent leur argent pour ce qui ne nourrit pas, et travaillent pour ce qui ne rassasie pas [cf. Ésaïe 55:2]. L’âme affamée, assoiffée continuera à avoir faim et à avoir soif tant qu’elle se livrera à ces plaisirs incapables de la satisfaire. Oh! si seulement de telles âmes pouvaient écouter la voix de Jésus: “Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive” Jean 7:37! Ceux qui boivent de l’eau de la vie n’auront plus soif de plaisirs frivoles et excitants. Le Christ, source de vie, est la fontaine de la paix et du bonheur.
Dieu distribue des talents et des dons différents parmi les hommes, non pour qu’ils restent inutilisés, ni pour qu’on les emploie dans des amusements ou des plaisirs égoïstes, mais pour qu’ils soient une bénédiction pour nos semblables en rendant les humains capables d’accomplir un travail missionnaire sérieux et empreint d’abnégation.—The Youth’s Instructor, 6 novembre 1902.
Les spectacles—Satan prend un malin plaisir à égarer l’esprit et à inciter les humains à se passionner pour les spectacles et les représentations théâtrales. L’expérience et le caractère de tous ceux qui sont employés dans cette oeuvre seront le reflet de ce dont ils nourrissent leur esprit.
Le Seigneur a manifesté son amour pour le monde. Dans ce qu’il a fait, il n’y avait rien de fictif, rien de théâtral. Il nous a offert un don vivant, capable de souffrir l’humiliation, le mépris, la honte et le blâme. Cela, le Christ l’a fait pour sauver les perdus. Si les êtres humains imaginaient des plans et des moyens pour le perdre, le Fils du Dieu infini, lui, est venu dans ce monde pour donner l’exemple de la grande oeuvre qui doit être accomplie pour le rachat et le salut de l’homme. Mais de nos jours, les orgueilleux et les rebelles s’efforcent d’acquérir une grande renommée et de recevoir beaucoup d’honneurs en se servant de leurs talents pour distraire leurs semblables.—Manuscrit 42, 1898.
Comment s’adresser aux amateurs de plaisirs—Au lieu de dénigrer le puits de Jacob, le Christ a évoqué quelque chose d’infiniment supérieur. ... Il a proposé à la femme [samaritaine] quelque chose de mieux que tout ce qu’elle possédait: l’eau vivifiante, la joie et l’espérance de l’Évangile de son royaume.
C’est une indication concernant la manière dont nous devons travailler. Il ne nous sert pas à grand-chose de nous adresser aux fêtards, aux amateurs de spectacles, aux parieurs, aux alcooliques et à ceux qui pratiquent les jeux d’argent en leur reprochant sévèrement leurs fautes. Nous n’aboutirions à rien de bon. Nous devons plutôt leur proposer quelque chose de mieux que ce qu’ils ont: la paix du Christ, qui surpasse toute intelligence. ...
Ces pauvres gens sont engagés dans une recherche éperdue des plaisirs profanes et des richesses d’ici-bas. Ils ne connaissent rien qui soit plus désirable. Mais les jeux, les spectacles et les courses de chevaux sont incapables de satisfaire les aspirations de l’âme. Les humains n’ont pas été créés de telle sorte qu’ils puissent être satisfaits de cette manière, en dépensant leur argent pour ce qui ne nourrit pas. Montrez-leur que la gloire impérissable du ciel est infiniment supérieure aux joies et aux plaisirs éphémères du monde. Efforcez-vous de les convaincre de la libération, de l’espérance, de la sérénité et de la paix que l’Évangile procure. “Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif” [cf. (Jean 4:14)], a dit le Christ.—Manuscrit 12, 1901.
L’amour du plaisir et de la toilette—Les principes de la vie chrétienne doivent être enseignés avec clarté à ceux qui ont récemment donné leur adhésion à la vérité. Les chrétiens et les chrétiennes fidèles devraient avoir profondément à coeur d’amener les personnes convaincues à la connaissance exacte de la justice, telle qu’elle est dans le Christ Jésus. Si d’aucuns ont permis à l’amour du plaisir ou à l’amour de la toilette de les dominer, au point que leurs pensées, leur âme et leurs forces sont entièrement vouées à l’assouvissement de leurs appétits égoïstes, les chrétiens fidèles devraient veiller sur ces âmes comme devant en rendre compte. Ils ne doivent pas négliger de dispenser les instructions convenables, bienveillantes et aimantes, si utiles aux jeunes convertis, afin d’éviter d’aboutir à un travail à moitié fait, accompli sans enthousiasme.—Manuscrit 56, 1900.
Donner des directives aux nouveaux convertis—Un des points sur lesquels ceux qui viennent d’embrasser les vérités du message que nous prêchons ont tout particulièrement besoin d’être instruits est celui du vêtement. Qu’ils soient complètement informés à ce sujet. Certains font-ils preuve de vanité dans la manière de se vêtir? Nourrissent-ils des pensées orgueilleuses? L’idolâtrie dans le vêtement (la vanité) est une maladie morale. Il faut s’en débarrasser avant d’entrer dans une vie nouvelle. Nombreux sont ceux pour lesquels l’acceptation des vérités de l’Évangile implique une véritable réforme dans la manière de se vêtir.
Cela ne veut pas dire que les nouveaux convertis doivent avoir une tenue négligée. Pour l’amour du Christ, dont nous sommes les témoins, nous devrions chercher à avoir une présentation aussi correcte que possible. En relation avec le service du Tabernacle, Dieu avait pris soin de mentionner chacun des détails se rapportant aux vêtements de ceux qui devaient officier en sa présence, nous montrant qu’il s’intéresse à la manière de se vêtir de ses enfants. Les indications qui sont données au sujet des robes d’Aaron sont très précises, car ces robes avaient un caractère symbolique. Les vêtements des disciples du Christ devraient avoir le même caractère. Nous devons être en toutes choses ses représentants. La propreté, la simplicité, la modestie, la décence devraient nous caractériser dans le domaine du vêtement. La Parole de Dieu ne renferme aucune approbation concernant les changements de mode intervenus en vue de nous faire ressembler davantage au monde. Les chrétiens ne doivent pas se vêtir d’une manière somptueuse et onéreuse.
Les enseignements de l’Écriture se rapportant aux vêtements devraient être soigneusement étudiés. Nous avons besoin de connaître toujours mieux la pensée de Dieu, même en ce qui concerne la manière de nous vêtir. Tous ceux qui, d’un coeur sincère, soupirent après la grâce du Christ, prêteront attention aux instructions divines. Même la façon d’une robe peut parler en faveur de l’Évangile.
Tous ceux qui étudient la vie du Christ et mettent en pratique ses enseignements deviendront semblables à lui. Leur influence sera semblable à la sienne. La droiture de leur caractère sera révélée dans leur vie tout entière, et tandis qu’ils s’achemineront dans l’humble sentier de l’obéissance, se conformant à la volonté divine, ils exerceront sur leurs semblables une influence qui parlera en faveur de l’avancement de la cause de Dieu et de la pureté bienfaisante de son activité. C’est par le moyen de ces âmes entièrement converties à l’Évangile que le monde doit recevoir le témoignage de la puissance sanctifiante de la vérité sur le caractère de tout individu.—Testimonies for the Church 6:96, 97 (Publ. 1900).
Le renoncement à soi-même dans le vêtement fait partie de notre devoir chrétien. S’habiller simplement, s’abstenir de toute recherche, de bijoux et d’ornements de toute sorte est en accord avec notre foi. Sommes-nous du nombre de ceux qui voient la folie des mondains dans l’extravagance du vêtement aussi bien que dans l’amour des plaisirs? S’il en est ainsi, nous devons faire partie des chrétiens qui bannissent tout ce qui est une manifestation de l’esprit mondain s’emparant des intelligences et des coeurs de ceux qui vivent pour ce monde seulement et n’ont aucune pensée ni aucun souci pour le monde à venir.—Témoignages pour l’Église 1:403 (Publ. 1875).
Suivre le Christ ou le monde—Une soeur, qui avait passé quelques semaines dans une de nos institutions à..., a dit qu’elle fut bien déçue par ce qu’elle y avait vu et entendu. ... Avant d’accepter la vérité, elle avait suivi les coutumes du monde en matière de vêtements, et porté des bijoux de valeur et d’autres ornements; mais après avoir décidé d’obéir à la Parole de Dieu, elle avait compris que ses enseignements exigeaient qu’elle renonce à toute parure extravagante et superflue. Par ailleurs, on lui avait dit que les adventistes du septième jour ne portent ni bijoux, ni or, ni argent, ni pierres précieuses, et qu’ils ne se conformaient pas aux coutumes du monde en matière de toilette. Quand elle constata, parmi ceux qui font profession de foi, un tel écart par rapport à la simplicité biblique, elle en fut toute troublée. N’avaient-ils pas la même Bible que celle qu’elle avait étudiée et à laquelle elle avait essayé de conformer sa vie? L’expérience qu’elle avait vécue n’avait-elle été que fanatisme? S’était-elle méprise sur le sens des paroles de l’apôtre? “Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu!” Jacques 4:4.
Un jour, Mme D., employée dans l’institution, rendit visite à soeur..., dans sa chambre; celle-ci sortit de son coffre un collier et une chaîne en or, et dit qu’elle voulait se débarrasser de ces bijoux et en verser le montant dans le trésor du Seigneur. Cette dame lui demanda: “Pourquoi voulez-vous les vendre? Si j’étais à votre place, je les porterais.—Mais, répondit soeur..., quand j’ai accepté la vérité, on m’a dit que je devais renoncer à toutes ces choses, et elles sont certainement en contradiction avec ce que la Parole de Dieu enseigne.” Et elle lut à son interlocutrice les déclarations des apôtres Paul et Pierre sur cette question: “Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux, mais qu’elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu.” 1 Timothée 2:9, 10. “Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or ou les habits que l’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible.” 1 Pierre 3:3, 4.
L’employée réagit en montrant une bague en or qu’elle portait à son doigt, qui lui avait été offerte par un incroyant et elle déclara qu’à son avis, il n’y avait aucun mal à porter ce genre de bijoux. “Nous ne sommes pas aussi pointilleux qu’autrefois, reprit-elle. Nos membres étaient alors extrêmement rigoristes en matière de vêtements. Quant aux dames de cette institution, elles portent des montres et des chaînes en or, et s’habillent comme tout le monde. Ce n’est pas une bonne chose de nous faire remarquer en matière de vêtements; cela nous empêche d’exercer l’influence voulue.”
Nous demandons: Est-ce en harmonie avec les enseignements du Christ? Devons-nous suivre la Parole de Dieu ou les habitudes du monde? Notre soeur, elle, a estimé que mieux valait s’en tenir aux principes de la Bible. Quant à Mme D. et à d’autres personnes qui agissent comme elle, seront-elles fières de constater quel aura été le fruit de leur influence, au jour où chacun recevra selon ses oeuvres?
La Parole de Dieu est explicite. On ne saurait se méprendre sur ce qu’elle enseigne. Obéirons-nous à ses préceptes, tels qu’ils nous ont été donnés, ou chercherons-nous à voir jusqu’à quel point nous pouvons nous en écarter et être sauvés quand même? Puissent tous ceux qui sont en relation avec nos institutions accepter et suivre la lumière divine, afin de pouvoir la communiquer à ceux qui marchent dans les ténèbres.
La conformité au monde est un péché qui met en péril la spiritualité de nos membres et compromet gravement notre efficacité. Il est vain de proclamer le message d’avertissement à l’humanité si par ailleurs nous le renions dans nos comportements de la vie de tous les jours.—The Review and Herald, 28 mars 1882.
Agir d’abord sur le coeur—Nombreux sont ceux qui essaient de redresser la vie des autres en dénonçant ce qu’ils considèrent comme de mauvaises habitudes. Ils abordent ceux qu’ils estiment être dans l’erreur et leur font remarquer leurs déficiences. Ils disent: “Vous ne vous habillez pas comme il faut.” Ils essaient de leur enlever leurs ornements, ou quelque autre chose qui leur semble choquant, mais ils ne cherchent pas à fixer l’esprit sur la vérité. Ceux qui souhaitent réformer leurs semblables doivent mettre en relief le pouvoir d’attraction de Jésus. Il leur faut parler de son amour et de sa miséricorde, exalter son exemple et son sacrifice, et refléter son Esprit; de cette façon, ils n’auront nul besoin de parler de la question du vêtement. Il n’est pas nécessaire de faire de l’habillement l’essentiel de votre religion. Nous avons des choses beaucoup plus enrichissantes à dire. Parlez donc du Christ, et quand le coeur est converti, tout ce qui n’est pas en harmonie avec la Parole de Dieu tombera de soi-même. Il est vain de vouloir arracher les feuilles d’un arbre plein de vigueur, car elles repousseront. C’est à la racine de l’arbre que doit être portée la hache; alors les feuilles tomberont sans espoir de retour.
Pour faire comprendre aux hommes et aux femmes la vanité des choses d’ici-bas, il vous faut les conduire à la Source de la vie, pour qu’ils s’abreuvent de la personne du Christ, jusqu’à ce que leurs coeurs soient remplis de l’amour de Dieu et que le Christ, en eux, devienne une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.—The Signs of the Times, 1er juillet 1889.
Purifiez la source et vous aurez une eau pure. Si le coeur est droit, vos paroles, vos vêtements, vos actes seront conformes à la droiture. —Témoignages pour l’Église 1:54 (Publ. 1857).
Cultivons la simplicité—Nous approchons de la fin de l’histoire de ce monde. Un témoignage clair et direct nous est aujourd’hui nécessaire touchant la simplicité du vêtement telle que la Parole de Dieu nous l’enseigne. Cela fait partie de nos responsabilités. Mais il est trop tard maintenant pour faire de cette question un test. ... Les vêtements de nos membres d’église doivent être faits le plus simplement possible. ... Aucun style particulier ne m’a été montré qui pourrait servir de règle précise pour tous. ...
Nos soeurs doivent porter des vêtements modestes. Elles doivent s’habiller avec simplicité. Les garnitures qu’on ajoute à vos chapeaux et à vos robes sont superflues. Vous devez être vêtues avec modestie, avec discrétion et sobriété. Soyez pour le monde une illustration vivante de la parure intérieure de la grâce divine. Que nos soeurs s’habillent simplement, comme beaucoup le font, en utilisant du tissu de bonne qualité, durable, sans prétention, approprié à leur époque, et qu’elles évitent de ne penser qu’à la toilette.—Manuscrit 97, 1908
Les sacrements
Deux colonnes—Les cérémonies du baptême et de la sainte Cène constituent deux énormes colonnes, dont l’une est placée à l’intérieur de l’Église, et l’autre à l’extérieur. Sur ces cérémonies, le Christ a gravé le nom du vrai Dieu.—Manuscrit 27 1/2, 1900.
La sainte Cène, un mémorial—La signification des symboles de la maison du Seigneur est simple et facile à comprendre, et les vérités qu’ils expriment ont pour nous un sens profond. En instituant le sacrement qui devait remplacer la Pâque, le Christ a laissé à son Église un mémorial du grand sacrifice qu’il a consenti en faveur de l’homme. “Faites ceci, dit-il, en mémoire de moi.” Ce mémorial était destiné à servir de transition entre deux économies et leurs deux grandes fêtes. L’une devait disparaître pour toujours; l’autre, que le Sauveur venait d’instituer, devait lui succéder, et continuer à être à travers les âges le mémorial de sa mort.—The Review and Herald, 22 juin 1897.
L’ablution des pieds—Nous ne pratiquons pas les services sacrés de la maison du Seigneur comme s’il s’agissait d’une simple formalité. Il [le Seigneur] a institué cette cérémonie [l’ablution des pieds] pour qu’elle parle constamment à nos sens de l’amour qu’il a témoigné envers nous. ... Ce service ne peut être renouvelé sans qu’un lien soit établi dans une unité de pensée. Ainsi, une ligne de pensée nous incite à nous remémorer les bénédictions, les bontés et les faveurs dont nous avons été l’objet de la part de nos amis et de nos frères, mais que nous avons oubliées. Grâce à son pouvoir vivifiant, le Saint-Esprit met le doigt sur l’ingratitude et le manque d’amour qui découlent de cette horrible racine d’amertume. Peu à peu, la mémoire revient. L’Esprit de Dieu agit sur l’esprit des humains. Les défauts de caractère, les devoirs négligés, l’ingratitude envers Dieu reviennent en mémoire, et les pensées sont amenées captives à l’obéissance du Christ.—The Review and Herald, 7 juin 1898.
La préparation—Dans les tout débuts du mouvement adventiste, alors que nos membres étaient peu nombreux, nous tirions grand profit de la célébration des sacrements. La veille—le vendredi—chaque membre d’église s’efforçait de régler tout ce qui risquait de le séparer de ses frères et de Dieu. On faisait un sérieux examen de conscience; des prières ferventes étaient formulées pour que Dieu révèle des péchés cachés; on avouait des tromperies en matière commerciale; on confessait des paroles regrettables, prononcées avec brusquerie, et des péchés caressés. Le Seigneur s’approchait de nous, et nous étions grandement fortifiés et encouragés.—Manuscrit 102, 1904.
La réconciliation—La réconciliation mutuelle: telle est la raison pour laquelle le service de l’ablution des pieds a été instituée. Grâce à l’exemple de notre Seigneur et Maître, cette cérémonie humiliante a été élevée au rang de sacrement. Chaque fois que cette cérémonie a lieu, le Christ est présent par son Saint-Esprit. C’est cet Esprit qui convainc les coeurs.
Lorsque le Christ participa à cette cérémonie avec ses disciples, un sentiment de culpabilité s’empara du coeur de tous, à l’exception de Judas. Ainsi, tandis que le Christ parle à notre coeur, nous sommes convaincus de péché. Les sources de l’âme seront libérées, l’esprit sera vivifié et, pénétrant les activités et la vie, il fera tomber les obstacles qui ont causé la désunion et la désaffection. Des fautes qui avaient été commises se révéleront avec plus de clarté que jamais; car le Saint-Esprit nous les remettra en mémoire. Les paroles du Christ: “Si vous savez ces choses, vous êtes heureux” (Jean 13:17), seront empreintes d’une force nouvelle.—The Review and Herald, 4 novembre 1902.
Le coeur mis à l’épreuve—Ce service de l’ablution des pieds fut institué comme cérémonie religieuse. ... Il a été donné dans le but de tester et d’éprouver la fidélité des enfants de Dieu. Quand l’Israël moderne célèbre ce sacrement, celui-ci devrait précéder celui du partage des symboles de la mort du Seigneur.
Ce service [l’ablution des pieds] fut institué pour le bien des disciples du Christ. Et le Christ exprimait réellement sa pensée quand ses lèvres prononcèrent ces paroles: “Je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. ... Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez.” Il exprimait par là son intention de jauger le véritable état du coeur et de l’esprit de ceux qui y participaient.—Manuscrit 8, 1897.
En tout temps et en tous lieux—A la place de la fête nationale que le peuple juif avait célébrée, il [Jésus-Christ] institua un mémorial: l’ablution des pieds et le repas sacré, qui devaient être pratiqués par ses disciples en tout temps et dans tous les pays. Ils sont ainsi appelés à renouveler les gestes du Christ, afin que tous puissent comprendre qu’un ministère digne de ce nom suppose un service désintéressé.—The Signs of the Times, 16 mai 1900.
La fréquence—Lors de ce dernier acte du Christ, qui a consisté dans le partage du pain et du vin avec ses disciples, Jésus s’est personnellement engagé envers eux comme leur Rédempteur, par une nouvelle alliance aux termes de laquelle il était écrit et certifié que tous ceux qui accepteraient le Christ par la foi recevraient toutes les bénédictions que le ciel peut prodiguer, et dans la vie présente, et dans la vie éternelle.
La charte de cette alliance devait être ratifiée par le propre sang du Christ, qui avait été l’objet des offrandes sacrificielles d’autrefois, et que le peuple choisi du Seigneur devait garder présent à son esprit. Le Seigneur désirait que ce repas soit célébré fréquemment, afin de nous remémorer le sacrifice qu’il a consenti en donnant sa vie pour la rémission des péchés de tous ceux qui croient en lui et qui l’acceptent. Cette cérémonie ne doit pas être exclusive comme beaucoup le voudraient. Chacun doit y participer publiquement et pouvoir dire: “J’accepte le Christ comme mon Sauveur personnel. Il a donné sa vie pour moi, afin que je sois délivré de la mort.”—The Review and Herald, 22 juin 1897.
Une expérience—Sabbat matin, tandis que l’église de... célébrait les services sacrés, frère... était présent. Il fut invité à participer à l’ablution des pieds, mais il dit qu’il préférait y assister en spectateur. Puis il demanda si la participation à cette cérémonie était obligatoire pour pouvoir prendre ensuite la communion; nos frères lui répondirent que ce n’était pas obligatoire, et que par conséquent il serait accueilli à la table du Seigneur. Ce sabbat fut un moment inoubliable pour cet homme; il dit que ce jour avait été le plus heureux de sa vie.
Plus tard, il exprima le désir de me rencontrer, et nous avons eu un entretien très agréable. Ce qu’il me dit était fort intéressant, et nous avons eu un précieux moment de prière ensemble. Je le considère comme un homme de Dieu. Je lui ai remis mes livres La tragédie des siècles, Patriarches et prophètes et Vers Jésus. Il a semblé très satisfait et m’a déclaré qu’il souhaitait toute la lumière possible pour pouvoir affronter les adversaires de notre foi. Avant de rentrer dans sa famille, il fut baptisé; puis il retourna dans sa propre église pour y présenter la vérité.—Manuscrit 4, 1893.
Pas d’exclusive—L’exemple du Christ nous interdit de nous montrer trop exclusifs en ce qui concerne la Cène du Seigneur. Il est vrai qu’un péché public justifie l’exclusion; c’est ce que le Saint-Esprit enseigne clairement. En dehors de ce cas, aucun jugement ne doit être prononcé. Dieu n’a pas laissé aux hommes le soin de décider qui doit se présenter dans de telles occasions. Qui d’entre nous peut lire dans les coeurs? Qui sait distinguer entre l’ivraie et le froment?—Jésus Christ, 660, 661 (Publ. 1898).
Il se peut que viennent parmi vous des personnes qui ne sont pas de coeur avec vous en ce qui concerne la vérité et la sainteté, mais qui peuvent désirer prendre part à ces cérémonies. Ne les en empêchez pas.—Manuscrit 47, 1897.
Cultiver le sens du sacré—Tout ce qui s’y rapporte [aux services sacrés] doit témoigner d’une préparation aussi parfaite que possible. Toutes les cérémonies de l’Église devraient être édifiantes. Elles ne devraient pas être banalisées, dévalorisées ou mises sur le même plan que les choses profanes. On a besoin d’inculquer à notre Eglise un sens plus élevé de la révérence et du respect pour ce qui touche au service sacré de Dieu. —Manuscrit 76, 1900.
Cette cérémonie ne doit pas se dérouler de manière désordonnée, mais avec sérieux, en gardant à l’esprit son intention et son objectif.—Manuscrit 8, 1897.
Une rencontre bénie—Cette journée a été un précieux moment de rafraîchissement pour mon âme. Ici, le petit groupe a été organisé en église, et je me suis jointe à elle pour la célébration des sacrements. J’ai parlé sur (Jean 13), et des pensées précieuses ont frappé mon esprit concernant le service de l’humilité. ... Il y a, dans ce simple rite, beaucoup de choses qu’on ne voit pas et qu’on ne sait pas apprécier. J’ai eu le privilège de prendre part aux emblèmes du corps brisé et du sang versé de notre bien-aimé Sauveur, qui fut fait péché pour nous, afin que par lui nous devenions justice de Dieu. C’est lui qui s’est chargé de nos iniquités.
Pour tous ceux qui y assistaient, la réunion d’aujourd’hui fut une occasion particulièrement solennelle. La réunion de témoignages fut excellente. Tous ceux dont les noms furent cités ont réagi de façon spontanée. Je sais que le Seigneur Jésus était parmi nous et que le ciel entier se réjouissait de ce que nous suivions son exemple. En de telles occasions, le Seigneur se manifeste d’une manière spéciale et émouvante en subjuguant les coeurs, afin d’en extirper l’égoïsme, de les imprégner du Saint-Esprit et de faire pénétrer l’amour, la grâce et la paix dans les coeurs contrits.
Une fois la réunion terminée, nous sommes retournés à nos tentes dans les bois, les coeurs inondés d’une douce et sainte influence. Mon âme était remplie d’une douce paix.—Manuscrit 14, 1895.