New York
Une grande ville mûre pour le message—Lors de mon séjour à New York au cours de l’hiver de l’année 1901, je reçus des lumières concernant l’œuvre dans ce grand centre urbain. Nuit après nuit, la voie que nos frères devaient suivre me fut présentée. Dans le district du grand New York, le message doit progresser comme une lampe allumée. Dieu suscitera des prédicateurs pour cette tâche et ses anges les précéderont. Bien que nos grandes villes se trouvent dans une condition qui ressemble de plus en plus à celle du monde antédiluvien, et qu’elles soient des Sodome sur le plan de la corruption, il y a cependant parmi leurs habitants de nombreuses âmes sincères qui, si elles avaient connaissance des vérités bouleversantes du message adventiste, seraient convaincues par le Saint-Esprit. New York est une ville mûre pour la vérité. Dans cette grande métropole, le message de la vérité sera délivré par la puissance de Dieu. Pour cela, Dieu appelle des hommes. Il engage ceux qui ont fait une expérience dans sa cause à prendre en main l’œuvre qui doit être accomplie à New York et dans les autres grandes villes d’Amérique et à l’y poursuivre dans sa crainte. Il sollicite également les moyens financiers nécessaires à la réalisation de cette tâche.—Testimonies for the Church 7:54, 55 (Publ. 1902).
Un symbole de l’œuvre mondiale—Ceux qui portent la responsabilité du travail d’évangélisation dans le district du grand New York devraient bénéficier de l’appui des meilleurs pasteurs que l’on puisse obtenir. Qu’il y ait là un véritable centre de l’œuvre de Dieu; que tout ce qui s’y fait soit un symbole de celle que le Seigneur souhaite voir accomplir dans le monde. ...
Dans le grand New York, le Seigneur connaît beaucoup de précieuses âmes qui n’ont pas fléchi le genou devant Baal; et par ailleurs, il y a là des gens qui, par ignorance, ont marché sur le chemin de l’erreur. Mais la lumière de la vérité doit briller sur eux, pour que le Christ leur soit révélé comme le Chemin, la Vérité et la Vie.
Nous devons présenter la vérité dans l’amour du Christ. Notre œuvre ne doit être empreinte d’aucune extravagance ni être accompagnée d’aucune parade. Elle doit être accomplie selon les instructions du Sauveur: dans l’humilité et la simplicité de l’Évangile. Que nos prédicateurs ne soient pas intimidés par certaines apparences, si rebutantes soient-elles. Qu’ils prêchent la Parole, et le Seigneur, par son Saint-Esprit, convaincra leurs auditeurs.—Testimonies for the Church 7:38 (Publ. 1902).
Travailler conformément aux instructions divines—Nos méthodes de travail doivent être dans la ligne des instructions du Seigneur. L’œuvre qui est faite pour Dieu dans nos grands centres urbains ne doit pas être le fruit des plans de l’homme. ...
Dans l’accomplissement de notre tâche, nous devons nous rappeler de quelle manière le Christ travaillait. C’est lui qui a créé le monde, lui qui a créé l’homme. Il est venu personnellement sur cette terre pour montrer à ses habitants comment on peut vivre une vie sans péché.
Frère..., le Seigneur vous a ouvert une porte dans la ville de New York, et l’œuvre missionnaire que vous devez y accomplir doit être un modèle de ce que devrait être l’œuvre missionnaire dans d’autres grandes villes. Il vous appartient de montrer comment la tâche doit être menée à bien, en répandant la semence, puis en faisant la moisson. Certains peuvent venir vous prêter main-forte, travaillant avec vous intelligemment et de tout cœur à vos côtés. ...
Votre œuvre à New York a été commencée comme il convient. Vous êtes appelé à faire de la ville de New York un centre missionnaire, à partir duquel l’œuvre pourra être poursuivie avec succès. Le Seigneur désire que ce centre devienne une école de formation pour nos pasteurs, et rien ne doit faire obstacle à cette œuvre. Une fois que les gens ont accepté la vérité et pris position en sa faveur, le Seigneur agira en eux pour qu’ils souscrivent pleinement à la vérité biblique. Vous devez choisir comme collaborateurs des hommes capables de continuer la tâche avec fermeté et sérieux, visant à la conversion de l’être tout entier: corps, âme et esprit. Un fondement solide, établi selon les principes de l’Évangile, doit être posé en vue de l’édification de l’église.—Lettre 150, 1901.
Un établissement médical et une école pour la grande métropole—Il nous faut un établissement médical et une école dans le district de la ville de New York, et plus nous tarderons à les installer, plus ce projet sera difficile à réaliser.
Il serait souhaitable que nous trouvions une maison où nos prédicateurs qui exercent leur ministère en dehors de la ville pourraient être hébergés. Il est très important que ces prédicateurs puissent avoir de l’eau pure, exempte de toute contamination. C’est pourquoi il est souvent préférable d’opter pour des locations sur les collines, là où il y a un peu de terrain, sur lequel on pourrait cultiver des fruits et des légumes pour le bien de tous. Que la mission soit située dans un endroit aussi salubre que possible, et que l’on y adjoigne un petit établissement médical. Dans la ville elle-même, il faudrait aussi prévoir un centre où des traitements simples seraient administrés.
Cette maison serait comme un chaleureux refuge pour nos pasteurs, un lieu où ils pourraient se retirer loin du bruit et de la confusion de la grande cité. L’exercice physique nécessaire pour gravir les collines est souvent très bénéfique pour nos prédicateurs, nos médecins ou nos autres ouvriers qui risquent justement de souffrir d’un manque d’exercice.
Que l’on dispose de telles habitations à proximité de plusieurs grandes villes, et que des efforts sérieux et énergiques soient faits par des hommes capables de proclamer dans ces grands centres urbains le message d’avertissement destiné au monde entier. Nous n’avons fait qu’effleurer, en quelque sorte, quelques-unes de nos grandes cités.—Medical Ministry, 308 (Publ. 1909).
Le meilleur moyen—Commencer à New York un travail missionnaire médical est la meilleure chose que nous ayons à faire. J’ai vu que si l’on pouvait employer à cette tâche des hommes et des femmes d’expérience, qui donneraient une bonne image de ce qu’est véritablement l’œuvre médicale missionnaire, cela serait d’un grand poids pour donner l’impression voulue sur le public.—Lettre 195, 1901.
Perspectives pour New York et les autres grandes villes—A New York, de nombreuses personnes sont mûres pour la moisson. Dans cette grande cité, des milliers de gens n’ont pas fléchi le genou devant Baal. L’ange dit: “Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie.” Luc 2:10. New York contient une partie de “tout le peuple”. Au moment où s’œuvre la nouvelle année, nous désirons voir des instructeurs à l’œuvre dans tous les quartiers de ce vaste district urbain. Il y a une œuvre à faire dans cette grande cité. ... Dans nos grandes villes, l’œuvre médicale missionnaire doit aller de pair avec le ministère de l’Évangile. Cela ouvrira des portes pour la pénétration de la vérité.—Manuscrit 117, 1901.
Les annonces à sensation—Voici quelque temps, frère... a fait plusieurs déclarations parfaitement ahurissantes concernant la destruction de New York. J’ai écrit aussitôt aux responsables de notre œuvre dans cet endroit, pour dire qu’il n’était pas sage de faire de telles déclarations; cela risquait en effet de créer une excitation qui provoquerait un courant de fanatisme, au détriment de la cause de Dieu. Nous n’avons rien d’autre à faire que de présenter aux gens la vérité contenue dans la Parole de Dieu. Les annonces à sensation portent préjudice à l’avancement de son œuvre. ...
J’ai adressé des mises en garde aux frères qui travaillent à New York, pour leur dire qu’il faut renoncer à publier des déclarations outrancières et terrifiantes. Quand mes frères tombent dans les extrêmes, j’en subis moi-même les conséquences; je suis alors accusée d’être un faux prophète.
Si j’avais dit que New York serait détruit par un raz-demarée, croyez-vous que par ailleurs j’aurais encouragé l’achat d’une propriété située à moins de cent kilomètres de la grande cité, pour y implanter un sanatorium, à partir duquel on pourrait évangéliser New York?—Lettre 176, 1903.
Pas d’acception de personnes—Nous devons nous sentir vraiment responsables de l’œuvre dans la cité de New York. Tout comme les païens vivant à l’étranger, les hommes travaillant dans les grands centres d’affaires de New York et des autres grandes cités doivent être atteints par le message.—Lettre 168, 1909.
Salles de réunions et lieux de culte—Allez à New York. Inspectez soigneusement le sol, et voyez s’il est sage d’acheter le local et le terrain sur lequel il est situé. Peut-être pourrait-on louer le terrain pour un certain nombre d’années. D’après les instructions que j’ai reçues, c’est ainsi qu’il faut agir en rapport avec notre œuvre dans les grands centres urbains. Si, après avoir mûrement réfléchi, vous décidez qu’il est préférable d’acheter le bâtiment, nous ferons tout ce que nous pouvons pour réunir les fonds nécessaires. Mais en la matière, mieux vaut agir avec circonspection. Priez, priez, priez, car, s’il le peut, Satan fermera les portes qui ont été ouvertes pour faire pénétrer la vérité. Le Seigneur désire qu’un centre pour la diffusion de la vérité soit établi dans la grande cité perverse de New York. ...
Je vous demande d’analyser la situation de l’œuvre à New York, et de faire des plans en vue d’établir un monument pour Dieu dans cette ville. Celle-ci doit être un centre pour le travail missionnaire, et un établissement médical doit y être implanté. ... De sérieux efforts doivent être faits pour unifier nos églises à New York et dans les villes situées dans la périphérie. Cela peut et doit être fait, si, à New York, notre combat acharné se poursuit avec succès.—Lettre 154, 1901.
Des milliers d’observateurs du sabbat—Dieu désire que l’œuvre progresse à New York. Dans cette grande métropole, il devrait y avoir des milliers d’observateurs du sabbat, et il y en aurait si la tâche était accomplie avec conviction et rigueur. Mais des préjugés se font jour. Certains désirent que l’œuvre se fasse selon leurs idées, et ils repoussent les plans plus audacieux élaborés par d’autres. C’est ainsi que des occasions sont perdues. A New York, il faudrait former plusieurs petits groupes de croyants, et des hommes devraient être envoyés pour prêcher. Le fait qu’un homme n’a pas reçu la consécration au saint ministère ne signifie pas qu’il ne peut pas travailler pour Dieu. Que ceux-là soient initiés à la tâche, et qu’ils se mettent à l’œuvre. Quand ils reviennent de leur travail, donnez-leur l’occasion de dire ce qu’ils ont pu accomplir. Qu’ils louent le Seigneur pour ses bénédictions, puis, qu’ils retournent dans sa vigne. Soutenez-les moralement. Quelques paroles d’encouragement seront un stimulant pour eux.—Life Sketches of Ellen G. White, 385 (Publ. 1915).
Boston et la Nouvelle-Angleterre
Les grandes villes de la Nouvelle-Angleterre—Mon cœur s’est enflammé pour les grandes cités de l’Est. Outre le district urbain de New York, où vous avez travaillé l’été dernier, il y a la grande cité de Boston, près de laquelle se trouve le sanatorium de Melrose. Et je ne connais aucun endroit où il y ait un plus grand besoin de rebâtir les premières œuvres qu’à Boston et à Portland [Maine], où les premiers messages ont été proclamés avec puissance, mais où il ne nous reste plus aujourd’hui qu’une poignées de membres.—Lettre 4, 1910.
Un travail à accomplir sans délai—Si, dans la ville de Boston et dans d’autres grandes cités de l’Est, vous et votre femme travaillez de concert dans l’œuvre médicale évangélique, vos capacités se développeront, et de belles perspectives de travail s’ouvriront devant vous. Dans ces centres urbains, le message du premier ange a été annoncé avec une grande puissance en 1842 et 1843, et maintenant, l’heure est venue où le message du troisième ange doit être largement diffusé dans l’Est. Nos sanatoriums de cette région ont une grande tâche à accomplir. Au moment où l’œuvre s’achève, le message doit être annoncé avec force. La ville de Portland [Maine], qui a été à l’avant-garde de la réforme en matière de tempérance, doit être évangélisée sans délai.—Lettre 20, 1910.
Il y a des villes de l’Etat du Maine, comme Brunswick et Bangor, où un travail consciencieux doit être accompli. Dans toutes les villes, petites et grandes, de la région Est, la vérité doit resplendir comme une lampe qui brûle et qui luit.—Lettre 28, 1910.
Rayonnement de notre sanatorium de Melrose—Les bâtiments et les terres que nous possédons à Melrose [Massachusetts] sont bien faits pour honorer notre œuvre missionnaire médicale, qui doit être poursuivie non seulement à Boston, mais dans de nombreuses autres localités de la Nouvelle-Angleterre où le message n’a pas encore été prêché. La qualité des services que notre établissement de Melrose peut offrir à sa clientèle est de nature à inciter des personnes n’appartenant pas à notre Église à venir s’y faire soigner. Des gens de la classe élevée aussi bien que ceux du petit peuple viendront dans cet établissement pour bénéficier des avantages proposés en matière thérapeutique.
À réitérées fois, la ville de Boston m’a été signalée comme une localité où il fallait travailler très sérieusement. La lumière doit briller aussi bien dans les banlieues que dans le cœur même de la ville. Le sanatorium de Melrose est l’un des moyens les plus efficaces que nous puissions utiliser pour proclamer le message de la vérité à Boston. Cette grande ville et sa périphérie doivent entendre le dernier message de miséricorde qui doit être adressé au monde. Des réunions sous la tente doivent être organisées en plusieurs endroits. Les pasteurs doivent utiliser au maximum les capacités que Dieu leur a données. Les charismes se développeront à mesure qu’ils seront utilisés avec sagesse. Mais gardons-nous d’exalter le moi. Aucune directive précise ne doit être donnée. Que les ouvriers soient dirigés par le Saint-Esprit. Ils doivent continuer à regarder à Jésus, l’initiateur de la foi et celui qui la mène à son accomplissement. L’œuvre réalisée dans cette grande ville sera marquée par la manifestation du Saint-Esprit, si tous marchent humblement avec Dieu. ...
Nous espérons que ceux qui ont la responsabilité de l’œuvre en Nouvelle-Angleterre collaboreront avec les administrateurs du sanatorium de Melrose pour faire en sorte que des progrès décisifs soient réalisés à Boston. Il y aurait suffisamment de travail pour employer utilement une centaine d’ouvriers dans les différents quartiers de la ville et en divers domaines. ...
L’œuvre missionnaire médicale est une porte par laquelle la vérité doit trouver accès auprès de nombreuses familles habitant les grandes villes. Dans chacun de ces grands centres urbains, on trouvera des personnes qui apprécieront à leur juste valeur les vérités du message du troisième ange. ...
Le Seigneur interviendra avec puissance, tandis que nous nous efforcerons d’accomplir notre tâche avec fidélité. Nous ferons en sorte que Boston entende le message de la vérité présente. Mon frère, ma sœur, collaborez avec Dieu en vue d’atteindre ce but, et il vous aidera, vous fortifiera et affermira vos cœurs en vous permettant de voir le salut de nombreuses âmes précieuses.—Special Testimonies Series B 13:12-16 (Publ. 1906).
Des milliers de personnes à la recherche de la vérité—Je désire vivement que Boston entende la Parole du Seigneur et les raisons de notre foi. Demandez à Dieu de susciter des hommes pour qu’ils le servent fidèlement. Demandez-lui de faire appel à des prédicateurs qui puissent entrer en contact avec les gens de Boston. Le message doit être proclamé. Des milliers de Bostoniens sont à la recherche de la simple vérité telle qu’elle est en Jésus. Vous qui dispensez la Parole et la doctrine, ne pouvez-vous pas préparer la voie pour que cette vérité puisse atteindre les âmes?—Lettre 25, 1905.
Marcher par la foi—Il entrait dans les desseins de Dieu que le sanatorium de Melrose soit confié aux soins de notre peuple, pour que cet établissement soit un moyen d’atteindre les classes sociales élevées. La ville de Boston et sa périphérie devraient être prospectées de fond en comble. J’ai reçu des instructions pour dire à frère... et à frère... qu’ils devraient s’adjoindre des hommes et des femmes capables de les aider à faire entendre le message. Quant au sanatorium, il devrait bénéficier des meilleures compétences, afin que l’institution ait un caractère religieux.
Frère... a obtenu les meilleurs collaborateurs possibles, et il a planté la tente à proximité de la ville de Boston, et s’adresse au public selon que l’Esprit lui donne de s’exprimer [cf. Actes des Apôtres 2:4]. Cette œuvre devrait être entreprise sans délai. Frère... doit soutenir cet effort en travaillant parmi les Israélites. Les médecins peuvent prêter un précieux concours en donnant des causeries sur la santé parallèlement aux réunions d’évangélisation. ...
Le Seigneur nous engage à accomplir une œuvre dans la grande ville de Boston. Si vous allez de l’avant par la foi pour accomplir cette tâche, Dieu vous bénira grandement. Point n’est besoin de recourir à de grandes démonstrations spectaculaires; contentez-vous de travailler calmement et avec sérieux. Le Seigneur viendra en aide à ses serviteurs humbles et consciencieux. Faites des efforts persévérants. Répétez sans cesse: “Je n’abandonnerai pas et je ne me découragerai pas.”—Lettre 202, 1906.
Dieu dirige les choses en vue de la création de nouvelles institutions—Ma chère sœur, ne vous faites pas de souci. Le Seigneur est au courant de votre situation. Rien n’échappe à ses regards. Il entendra votre requête, car c’est un Dieu qui écoute et qui répond aux prières. Mettez en lui votre confiance, et il vous procurera certainement un soulagement par les moyens qui lui sont propres. Je suis très heureuse des nouvelles que j’ai apprises concernant les bénédictions qui ont marqué l’œuvre à New Bedford [Massachusetts]. Confions-nous en Dieu, et que notre foi s’attache à lui avec ferveur.
Si frère... n’est pas disposé à donner son argent pour créer maintenant un sanatorium, mieux vaut ne pas faire pression sur lui. Les idées que nous croyons bonnes ne sont pas toujours les meilleures. Accordons la priorité à la voie du Seigneur.
Oh! Comme je voudrais voir l’œuvre se développer avec puissance à New Bedford et à Fairhaven [Massachussetts, est de New Bedford], et dans de nombreux autres endroits qui ont autant besoin de la vérité les uns que les autres. Nous espérons qu’un jour nous pourrons implanter un sanatorium à New Bedford. Nous avons besoin de missionnaires médicaux pour travailler dans ces localités. Mais, ma chère sœur, assurer la gestion d’un sanatorium exige des compétences au-dessus de la moyenne. Une telle responsabilité doit être confiée à des hommes éprouvés, chevronnés. Il ne suffit pas qu’une partie des employés appelés à exercer dans cette institution aient l’expérience et les qualifications requises. Dans leur propre intérêt, dans l’intérêt de l’établissement et dans celui de la cause en général, il faut qu’une équipe complète d’hommes et de femmes qualifiés soit trouvée pour commencer l’œuvre. Les yeux du Seigneur sont fixés sur tout le territoire; dès que le moment propice sera venu pour qu’une institution soit établie dans un certain lieu, Dieu pourra attirer l’attention des hommes et des femmes les mieux préparés à exercer dans ce sanatorium, vers l’emplacement convenable.
Bien des branches de notre œuvre doivent être développées. Ainsi, des infirmiers et infirmières qualifiés ont la faculté de visiter les familles et d’y susciter un intérêt pour la vérité. Nous avons un urgent besoin de prédicateurs et d’assistantes pastorales dans des villes telles que Boston et New Bedford. De tels ouvriers trouveraient là de multiples occasions de répandre la bonne semence. Il y a dans ces localités du travail pour tout homme énergique, sérieux et consciencieux. Les enseignements du Christ, les vérités élémentaires contenues dans ses paraboles sont tout aussi nécessaires aujourd’hui qu’elles l’étaient quand il était présent dans ce monde.—Lettre 29, 1905.
L’Est des États-Unis—Que faisons-nous dans les villes de l’Est où le message adventiste fut initialement proclamé? Celles de l’Ouest ont connu des avantages, mais qui, dans l’Est, a eu à cœur de reprendre en main l’œuvre et de retourner sur le terrain même qui, aux origines de notre Mouvement, avait été inondé de la vérité du prochain retour du Seigneur? D’après la lumière que j’ai reçue, la vérité devrait à nouveau être prêchée aux États de l’Est, là où nous avons commencé notre œuvre et fait nos premières expériences. Nous devons faire tous nos efforts pour faire connaître la vérité à tous ceux qui pourront l’entendre, et il en est beaucoup qui écouteront. A travers toutes nos grandes cités, Dieu connaît des âmes sincères qui s’intéressent à ce qui est vrai. Il y a un travail sérieux à faire dans l’Est des États-Unis. Bien des fois, ces paroles m’ont été adressées: Répétez le message, répétez le message. Dis à mon peuple de répéter le message dans les endroits où il a été initialement prêché, et où une église après l’autre a pris position pour la vérité, la puissance de Dieu rendant témoignage au message de façon remarquable.—Manuscrit 29, 1909.
Les grandes villes de l’Est et du Sud
Quatre gros districts urbains à évangéliser—Il y a la ville de New York et ses banlieues surpeuplées; il y a Philadelphie, Baltimore et Washington. Il est superflu de les énumérer toutes: vous les connaissez. Le Seigneur désire que nous proclamions avec force le message du troisième ange dans ces grandes villes.—Manuscrit 53, 1909.
Se saisir des occasions lorsqu’elles se présentent—Nous devrions exercer notre action à Philadelphie et dans d’autres localités importantes. Nos prédicateurs devraient aller partout où les esprits sont préoccupés par la question de la loi du dimanche et de l’enseignement religieux dans les écoles laïques. J’ai le cœur lourd et je passe bien des nuits blanches à cause de la négligence dont les adventistes du septième jour font preuve en ne saisissant pas les occasions providentielles qui s’offrent à eux de présenter la vérité.—The Review and Herald, 20 avril 1905.
La capitale des États-Unis—J’ai beaucoup écrit touchant la nécessité de déployer des efforts plus énergiques à Washington, D.C. ... Washington, capitale des États-Unis, est le lieu par excellence à partir duquel cette vérité doit rayonner.—Lettre 132, 1903.
Méthodes à employer à Washington—Un puissant effort d’évangélisation doit être entrepris dans la capitale de notre pays. ... Je me réjouis de ce que vous ayez pris en main ce travail d’évangélisation à Washington, et qu’un si profond intérêt s’y soit manifesté. Les comptes rendus qui m’ont été donnés concernant ce travail correspondent presque en tous points à ce qui m’en avait été présenté. J’en ai la certitude, car le sujet m’a été exposé, et cette œuvre ne doit pas être affaiblie par les ouvriers utiles qui seraient appelés à se rendre dans d’autres localités. ...
Le travail d’évangélisation doit être fait à Washington, et son avance ne doit pas être enrayée par des appels venus d’ailleurs. Dieu veut que son œuvre dans les chemins soit poursuivie de façon irréprochable.
Frère..., vous êtes là où le Seigneur veut que vous soyez, mais on ne doit pas vous charger d’un trop grand nombre de fardeaux. Washington a été négligé suffisamment longtemps. Il faut maintenant y accomplir un travail dynamique. Le Seigneur donnera sa force et sa grâce. Mais les ouvriers ne doivent pas se laisser distraire de leur tâche par les mille et une choses qui attireront forcément leur attention. C’est pourquoi je tiens à ce que chaque talent possédé par nos prédicateurs à Washington soit utilisé au maximum pour l’avancement de cette œuvre.
Frère... a cité le nom de plusieurs qui, à son àvis, pourraient collaborer à l’œuvre entreprise à Washington. Mais faites attention aux personnes que vous employez dans l’œuvre ici. Tout doit être considéré d’après les critères de la Bible. ...
Notre tâche ne consiste pas à monter au sommet d’une colline pour y briller. Il ne nous est pas dit que nous devions faire des choses inédites, ahurissantes et spectaculaires. La vérité doit être proclamée dans les chemins et le long des haies [cf. (Luc 14:23)]; ainsi, l’œuvre sera accomplie avec des méthodes sages et rationnelles. L’expérience de tout ouvrier qui se met à l’école du Seigneur Jésus manifestera l’excellence de sa vie. L’œuvre que le Sauveur a accomplie ici-bas est notre exemple, notamment en ce qui concerne l’ostentation ou la modestie. Nous devons nous écarter de ce qui est théâtral et sensationnel autant que Jésus l’a fait au cours de son ministère. Bien que la religion exerce son influence pure, sacrée, édifiante, sanctifiante, nous procurant la vie spirituelle et le salut, il ne faut pas confondre religion et sensation.—Lettre 53, 1904.
Efforts d’évangélisation à Washington—Sur toute la périphérie de Washington, des endroits nécessitent un effort missionnaire particulier. Au cœur même de la capitale, il y a un petit monde de gens inconvertis, blancs et de couleur. Qui s’en préoccupe? Par ailleurs, de nombreux secteurs importants n’ont pas encore entendu l’avertissement. Quand je constate une telle négligence, mon cœur est attristé. Nuit après nuit, je prie pour que le fardeau soit pris en charge par les hommes qui remplissent les fonctions de dirigeants de l’œuvre. Que ceux qui travaillent déjà frayent la voie à ceux qui désirent servir, et qui possèdent les qualifications voulues pour participer à une campagne d’évangélisation. ...
De grands centres urbains ont besoin de l’Évangile, ils sont à proximité de Washington et sont en quelque sorte nos proches voisins. Si nos frères et sœurs font un travail missionnaire zélé en faveur de tous ceux avec lesquels ils entrent en contact, des perspectives nouvelles s’ouvriront tout autour de nous. Le souci des âmes à sauver s’emparera de plusieurs de ceux qui habitent sur place, et ils désireront prendre une part active dans la proclamation de la vérité.
Nous exhortons ceux qui habitent à Takoma Park à devenir des serviteurs de Dieu en plantant l’étendard de la vérité dans des territoires où le message n’a pas encore pénétré. Qu’une partie des sommes importantes recueillies soit employée pour rétribuer les prédicateurs nécessaires, dans les localités proches de Washington. Que l’on fasse consciencieusement un travail de porte à porte. Des âmes périssent, hors du havre de paix. Que nos membres d’église élèvent bien haut l’étendard de la vérité dans leur entourage. Que les prédicateurs plantent leur tente, et proclament la vérité avec puissance; puis, qu’ils se rendent dans un autre endroit pour y prêcher à nouveau le message.—Lettre 94a, 1909.
Prendre toutes les armes de Dieu—Je fais appel aux croyants de Washington pour qu’ils viennent en aide au Seigneur, pour qu’ils lui viennent en aide contre la redoutable puissance des ténèbres. Dans cette grande cité et dans ses banlieues, il faudra accomplir un travail personnel. Préparez la route du Roi. Élevez l’étendard plus haut, encore plus haut. Il y a un travail d’évangélisation à faire à Washington, à Baltimore et dans les nombreuses autres grandes villes du Sud et de l’Est. Que l’œuvre de la catéchèse et celle de la guérison aillent de pair. Que les prédicateurs et les missionnaires médicaux revêtent l’armure de Dieu au complet, et qu’ils aillent annoncer le message de l’Évangile. Un message énergique doit être proclamé à Washington. La trompette doit rendre un son clair et distinct.—Lettre 304, 1908.
Nashville, Saint-Louis, La Nouvelle-Orléans—C’est maintenant que tous les efforts possibles devraient être faits pour l’avancement de l’œuvre de Dieu. Bientôt, des circonstances rendront plus difficile qu’actuellement la présentation de la vérité à beaucoup de ceux qui sont aujourd’hui à notre portée. Des efforts particulièrement sérieux devraient être déployés à Washington, Boston, Nashville [Tennessee], La Nouvelle-Orléans [Louisiane], et dans bien d’autres grandes villes. Un travail considérable sera accompli lorsque hommes et femmes seront à leur place, remplissant fidèlement leur rôle. L’appel s’adresse à des centaines de jeunes, hommes et femmes, qu’il faut éduquer et former pour le service de Dieu.—Manuscrit 21, 1908.
Nashville, un centre—Nashville m’a été présenté comme le centre le plus favorable pour faire rayonner une œuvre de portée générale destinée à toutes les classes de la société dans les États du Sud. A Nashville et dans sa périphérie il y a des établissements scolaires qui méritent d’être respectés par nos membres. Leur influence a été une aide: elle nous a permis d’avancer avec succès dans plusieurs aspects de notre œuvre à partir de ce centre.—Lettre 262, 1903.
Memphis et les villes du Sud—Le Seigneur m’a donné un message pour frère... lui demandant d’aller travailler à Memphis [Tennessee]. ... Il a obéi à la parole du Seigneur, et a rendu compte de l’excellent succès que son travail a remporté à Memphis.
J’ai été chargée de dire à tous nos membres habitant les villes du Sud: Que tout soit fait sous la direction du Seigneur. L’œuvre touche à son terme. Nous sommes plus près de la fin que lorsque nous avons cru.—Lettre 6, 1909.
La Nouvelle-Orléans, Memphis, Saint-Louis—Il y a une grande œuvre à faire, mais nous n’avons que peu de temps. Il y a des villes dans le Sud: La Nouvelle-Orléans, Memphis, Saint-Louis, où très peu a été fait, et d’autres où nous n’avons pas encore commencé notre travail. Là, l’étendard de la vérité doit être dressé. Avec puissance et dynamisme, nous devons apporter la vérité aux hommes.—Manuscrit 56, 1904.
Évangélisation à La Nouvelle-Orléans et dans les villes du Sud—Nous avons une grande œuvre à accomplir, mais nous ne disposons que d’un temps très réduit pour la réaliser. Il y a des villes dans le Sud: La Nouvelle-Orléans, Memphis, Saint-Louis—et d’autres, où nous n’avons pas encore commencé à prêcher notre message. Dans ces localités, l’étendard de la vérité doit être exalté. Avec force et puissance, nous devons faire connaître la vérité aux gens. ...
Il nous faut travailler à La Nouvelle-Orléans. A un moment propice de l’année, un effort public devrait y être entrepris. Des camps meetings devraient être organisés en plusieurs endroits, et un travail d’évangélisation entrepris une fois le camp meeting terminé. Ainsi, une moisson d’âmes pourrait être gardée précieusement.
Maintenant que le travail à La Nouvelle-Orléans prend de l’ampleur, je suis chargée de dire: Que des hommes et des femmes qui connaissent la vérité et comprennent les voies du Seigneur, se mettent à l’œuvre dans cette ville, avec sagesse et avec la crainte du Seigneur. Les pasteurs destinés à travailler à La Nouvelle-Orléans doivent être de ceux qui ont à cœur le bien de la cause, qui gardent toujours en vue la gloire de Dieu et la puissance du Dieu d’Israël. Le Seigneur écoutera et exaucera certainement les prières de ses serviteurs s’ils viennent à lui pour rechercher conseil et instruction.
Aux prédicateurs qui commencent à travailler, je dis: Exercez votre foi en Dieu, et dans vos rapports avec ceux qui ne partagent pas nos convictions, que la pratique de la vérité transparaisse dans vos vies. En présentant les doctrines de votre foi, utilisez les arguments persuasifs de la Parole de Dieu; montrez à vos auditeurs que votre objectif n’est pas d’engager avec eux une polémique sur leurs croyances, mais de leur dire: “Ainsi parle l’Éternel”, “Il est écrit”—telle était l’affirmation vigoureuse du Christ en toute occasion.
Que vos vies témoignent de la valeur divine de la foi que vous professez. Montrez que la vérité n’avilit jamais celui qui la reçoit, qu’elle ne le rend ni dur, ni brusque, ni menaçant, ni impatient. Que votre patience, votre gentillesse, votre endurance, votre amabilité, votre sympathie et votre bonté réelles soient manifestes pour tous; car ce sont ces qualités qui reflètent le caractère du Dieu que vous servez.—Manuscrit 49, 1907.
Des ouvriers pour le Sud—Que des missionnaires travaillent en toute quiétude en faveur à la fois des Blancs et des Noirs du Sud. Qu’ils travaillent de manière à venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin, qui sont environnés d’influences trompeuses. Beaucoup sont sous l’empire de celles qui excitent les pires passions du cœur humain. Au temps du Christ, les prêtres et les chefs religieux réussissaient très bien à exciter les passions de la foule, parce que les gens étaient ignorants et qu’ils se confiaient en l’homme. Ainsi, ils en arrivèrent à dénoncer et à rejeter le Christ, et à lui préférer un voleur et un meurtrier. L’œuvre dans le Sud doit être accomplie sans bruit ni parade. Que des missionnaires vraiment convertis et qui ont leur travail à cœur, recherchent la sagesse de Dieu, et, avec tout le tact dont ils sont capables, qu’ils pénètrent dans ce territoire. Les missionnaires médicaux peuvent y trouver un champ d’action où ils seront à même de soulager la souffrance de ceux qui sont accablés de misères physiques. Ils devraient disposer de ressources de manière à pouvoir vêtir ceux qui sont nus et nourrir les affamés. Un service de secours fera plus que la prédication et les sermons. ... Que les ouvriers reflètent le Christ, et ils exerceront par le précepte et par l’exemple une influence propre à édifier. Qu’ils assimilent les enseignements les plus appropriés et les plus simples de la vie du Christ pour les présenter aux gens. Qu’ils n’insistent pas trop sur des points de doctrine, ou sur certains aspects de notre foi qui paraîtront étranges, insolites. Que les prédicateurs parlent plutôt des souffrances et du sacrifice du Christ; qu’ils proclament sa justice et révèlent sa grâce; qu’ils manifestent la pureté et la sainteté de son caractère. Les pasteurs travaillant dans le Sud devront enseigner règle après règle, précepte après précepte, un peu ici, un peu là.—The Review and Herald, 24 décembre 1895.
Non des critiques, mais des paroles d’encouragement—Le Seigneur Dieu a été à l’œuvre. Mes frères, au lieu de critiquer ce qui a été fait, gardez votre salive pour les grandes villes où nous n’avons pas encore pénétré, telles que La Nouvelle-Orléans, Memphis et Saint-Louis. Allez dans ces localités, et travaillez pour les populations, mais ne prononcez pas un mot de censure contre ceux qui ont travaillé dur et fait tout leur possible pour l’avancement de l’œuvre. Parfois, ces pasteurs sont au bord du découragement, mais nous continuons à prier pour eux. Partout où je vais, je sollicite les prières du peuple de Dieu en leur faveur.—The Review and Herald, 25 mai 1905.
Champs d’action négligés—Vous parlez du travail à faire en Amérique, et qui n’est pas fait. Eh bien, je désire parler de ces champs négligés, tels qu’ils m’ont été présentés. Je veux parler en faveur non seulement du Sud, mais aussi des grandes villes: le fait qu’elles soient abandonnées et qu’elles ne soient pas averties est une condamnation pour notre peuple, qui prétend être missionnaire pour le Maître. ...
Nous sommes blâmés par Dieu parce que les grandes agglomérations urbaines qui sont sous nos yeux ne sont ni travaillées ni averties. Une terrible accusation de négligence pèse sur ceux qui travaillent ici même en Amérique, et qui n’ont pas encore pénétré dans ces grandes cités. Qu’a-t-on fait à La Nouvelle-Orléans, à Saint-Louis et dans d’autres villes importantes que je pourrais citer? Nous n’avons rien fait de trop pour les territoires d’outre-mer, mais comparativement, nous n’avons rien fait du tout pour les grandes villes qui sont à nos portes.—Lettre 187, 1905.
Les grandes villes des États du Centre
Les besoins des grands centres urbains, y compris Detroit—A New York, à Detroit [Michigan] et dans beaucoup d’autres grandes villes on a peu travaillé. Bien que signalées à l’attention de notre peuple par les témoignages de l’Esprit de Dieu, les villes du Sud ont été négligées. Sans vouloir pour autant ignorer la main tendue qui nous appelle à évangéliser dans les pays lointains, je voudrais que nos membres comprennent qu’il y a une œuvre à accomplir dans notre propre territoire.—Lettre 43, 1903.
Cleveland et Cincinnati—Le Seigneur a beaucoup d’âmes précieuses à Cleveland [Ohio] et Cincinnati [idem] et dans d’autres villes, qui seraient réceptives aux vérités particulières pour notre temps.—Manuscrit 19a, 1890.
Le travail à Chicago—Actuellement, certains seront obligés de travailler à Chicago; mais ils devraient préparer des centres en zones rurales à partir desquels ils pourraient aller évangéliser la ville. Le Seigneur voudrait que son peuple se mette en quête de centres de travail, modestes et peu coûteux. De temps à autre, des locaux plus spacieux leur seront signalés qu’ils pourront obtenir à des prix étonnamment bas.—Medical Ministry, 305, 306 (Publ. 1906).
Un travail important à Denver—D’après ce qui m’a été ouvertement présenté, je vois qu’il est nécessaire d’entreprendre un travail important à Denver [Colorado]. Dans le passé, de nombreux facteurs se sont opposés au succès de notre œuvre dans cette localité, et cette influence défavorable n’a pas encore complètement disparu.
De nombreuses personnes de couleur habitent à Denver. Que des efforts particuliers soient faits aussi bien par les membres blancs que par les Noirs de l’église. Que l’esprit missionnaire soit mis en éveil, et que des efforts sérieux soient faits en faveur de ceux qui ne connaissent pas la vérité.—Lettre 84, 1901.
Les grandes villes de l’Ouest
Les agglomérations urbaines de Californie—Il y a une œuvre à faire en Californie, œuvre qui a été singulièrement négligée. Que l’on cesse de renvoyer ce travail à plus tard. Alors que des portes s’ouvrent pour la présentation de la vérité, soyons prêts à l’entreprendre. Un travail a été réalisé dans la grande cité de San Francisco, mais quand on considère le territoire, on se rend compte que la tâche est à peine commencée. Dès que possible, des efforts bien organisés devraient être entrepris dans les différents quartiers de cette ville, ainsi qu’à Oakland [Californie]. On n’a pas idée de la dépravation de San Francisco. Notre œuvre dans cette grande ville doit être élargie et approfondie. Dieu y voit beaucoup d’âmes à sauver.—Testimonies for the Church 7:110 (Publ. 1902).
Ne ferons-nous pas tout notre possible pour implanter notre œuvre dans les grandes villes de San Francisco et d’Oakland et dans toutes les autres villes importantes de Californie? Des milliers et des milliers de personnes, habitant dans ces centres urbains proches de nous, ont besoin de notre aide dans divers domaines. Puissent les ministres de l’Évangile prendre conscience de ce que le Seigneur Jésus-Christ a dit à ses disciples: “Vous êtes la lumière du monde” Matthieu 5:14.—Manuscrit 79, 1900.
Des réunions sous la tente dans l’Ouest—Des réunions sous des tentes bien équipées devraient être organisées dans les grandes villes, comme San Francisco; car dans peu de temps, ces grandes agglomérations auront à subir les jugements de Dieu*. San Francisco et Oakland sont en train de devenir comme Sodome et Gomorrhe, et le Seigneur les visitera dans sa colère.—Manuscrit 114, 1902.
L’œuvre sera stoppée—San Francisco a été visitée, et les jugements de Dieu ont été sévères; mais jusqu’à présent, Oakland a été miséricordieusement épargnée. Le temps viendra où notre travail dans ces localités sera écourté; c’est pourquoi il est important que des efforts sérieux soient faits maintenant afin de faire connaître à leurs habitants le message du Seigneur à leur intention.—Manuscrit 25, 1908.
Avertissement destiné aux prédicateurs de San Francisco—Le travail en cours à San Francisco est valable. Mais à chaque pas, il faut faire preuve de vigilance et d’esprit de prière; car de nombreux facteurs interviendront pour troubler et pour entraver l’action de nos prédicateurs. Mes frères, le message qui m’a été donné pour vous est: “Veillez et priez”. Veillez à ne pas faire obstacle à l’œuvre du Seigneur en donnant une impression préjudiciable à la vérité. Enrichissez votre profession de foi par un comportement honnête. Chérissez la grâce du Saint-Esprit, sinon vous serez un handicap pour le déroulement de l’œuvre de Dieu. Aplanissez le sentier pour vos pieds, de peur que le boiteux ne s’en écarte.—Manuscrit 105, 1902.
Les banlieues de la Baie; Oakland—Mon âme est accablée de tristesse—je ne saurais m’exprimer autrement—parce que des endroits comme celui-ci [Petaluma, Californie] ont été délaissés. Une seule fois, il y a bien longtemps, un prédicateur est venu et s’est adressé aux croyants, mais aucun effort n’a été entrepris pour faire connaître la vérité aux gens. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on a ainsi négligé Petaluma. Cette ville est toute proche de San Francisco, mais elle doit sembler aussi loin que l’Afrique pour qu’on renonce à faire des efforts en vue d’y proclamer la vérité.
Une campagne d’évangélisation doit être faite à San Francisco et dans sa périphérie, ainsi qu’à Oakland. Il faut également travailler dans les petites villes de la région. Oh! je vois tellement le besoin pour nos prédicateurs d’obtenir l’esprit de proclamation avant qu’il ne soit trop tard pour travailler à la conversion des âmes!—Lettre 113, 1902.
Réunions en plein air dans les stations touristiques—Depuis des mois, nous projetons de tenir des réunions en plein air près de St Helena, de Calistoga et dans d’autres endroits de la Napa Valley. La première eut lieu le dimanche 7 juin, dans le Hot Springs Park à Calistoga. La fédération nous avait loué des chaises pliantes. Les membres de l’église de Calistoga désirent ardemment faire connaître la vérité à ceux qui n’ont pas entendu son message; aussi ont-ils préparé la réunion avec soin. Nous étions convaincus que les réunions en plein air seraient un moyen d’atteindre les personnes qui ne veulent pas assister à un service religieux dans une église. Et cela s’est révélé exact.
Malgré la chaleur accablante, bon nombre d’auditeurs étaient présents à la réunion. Le Seigneur m’a donné beaucoup de facilité pour parler. Les gens semblaient avoir beaucoup apprécié la réunion, et on a annoncé que les réunions se poursuivraient au même endroit le sabbat et le dimanche suivants. Nos membres se sont retrouvés de bonne heure le dimanche matin, et ils ont passé la journée ensemble en plein air. Un plus grand nombre était présent le deuxième dimanche. Nous envisageons de continuer ces réunions en plein air. Car je crois que, par ce moyen, nous nous ferons beaucoup de bien. La prochaine doit se tenir près de St Helena, si nous trouvons un endroit approprié.
Nous désirons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour avertir ceux qui nous entourent du prochain retour du Sauveur. Mon cœur saigne à la pensée de ceux qui ne connaissent pas la vérité pour ce temps.—The Review and Herald, 14 juillet 1903.
En Californie du Sud—Il y a une œuvre à faire à Los Angeles. Dans la Californie du Sud et dans d’autres endroits, des occasions prometteuses s’offrent à nous, compte tenu de la situation climatique favorable. Quoi qu’il en soit, nos prédicateurs et nos représentants-évangélistes doivent être sur le terrain, guettant le moment propice pour présenter le message, et tenant des réunions chaque fois qu’ils en ont l’occasion. ... Qu’ils prononcent la Parole de Dieu avec clarté et puissance, afin que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent la vérité. Des prédicateurs devraient se fixer dans différentes localités de la Californie du Sud, afin de mettre l’Évangile de la vérité sur le chemin de ceux qui ne la connaissent pas.—Manuscrit 105, 1902.
Los Angeles—J’ai reçu une lumière spéciale touchant le caractère et l’importance de l’œuvre à accomplir à Los Angeles. A plusieurs reprises, des messages m’ont été donnés concernant le devoir qui nous incombe de proclamer le message du troisième ange avec puissance dans cette grande cité.—The Review and Herald, 2 mars 1905.
Redlands et Riverside—Il y a un travail important à accomplir à Redlands [Californie] et à Riverside [idem]. Des églises doivent y être ajoutées. L’œuvre doit y progresser.—Lettre 193, 1905.
La proclamation du message dans les grandes villes de l’Ouest—Ce serait une erreur de construire ou d’acheter de grands bâtiments dans les grands centres urbains de la Californie du Sud. Ceux qui y voient de réels avantages manquent de lucidité.
Il y a une œuvre importante à entreprendre. Elle consiste à propager le message de l’Évangile pour ce temps dans ces grandes cités. Mais l’aménagement de grands bâtiments en vue d’un travail soi-disant merveilleux est un leurre. Le Seigneur voudrait des hommes qui marchent humblement avec lui. Le message d’avertissement doit retentir dans les grandes villes dépravées.—Manuscrit 30, 1903.