L’objectif: enseigner la Bible
Nécessité d’un renouveau de l’étude de la Bible—Le monde entier a besoin de connaître un renouveau en matière d’étude de la Bible. L’attention des gens doit être attirée non pas sur les assertions des hommes, mais sur la Parole de Dieu. Quand cela se réalisera, une grande œuvre pourra être accomplie. Quand le Seigneur déclare que sa Parole ne retourne pas à lui sans effet, il dit bien ce qu’il veut dire. L’Évangile doit être annoncé à toutes les nations. La Bible doit être ouverte devant les hommes. La connaissance de Dieu constitue la meilleure éducation qui soit, et cette connaissance couvrira la terre de sa merveilleuse vérité comme les eaux recouvrent les océans.—Manuscrit 139, 1898.
Dieu a défini notre œuvre en matière biblique—L’œuvre que nous avons à accomplir a été définie par notre Père céleste. Nous devons prendre nos Bibles, et aller de l’avant pour avertir le monde. Nous devons prêter main-forte à Dieu pour sauver les âmes, être des canaux par lesquels son amour doit se répandre jour après jour en faveur de ceux qui périssent.—Testimonies for the Church 9:150 (Publ. 1909).
Une méthode d’inspiration céleste—La méthode de travail par études bibliques est d’inspiration divine. Beaucoup d’hommes et de femmes peuvent s’engager dans cette branche du travail missionnaire. Il faut donc les former dans cette spécialité afin qu’ils deviennent pour le Seigneur des ouvriers puissants. Par ce moyen, la Parole de Dieu a été annoncée à des milliers de personnes, et les instructeurs bibliques sont entrés en contact personnel avec des gens de toutes nations et de toutes langues. La Bible est introduite dans les familles et ses vérités sacrées se fraient un chemin dans les consciences. Les personnes sont encouragées à lire, à examiner et à juger par elles-mêmes, et elles doivent porter la responsabilité de recevoir ou de repousser la lumière divine. Dieu ne permettra pas qu’un travail aussi précieux reste sans récompense. Il couronnera de succès tous les humbles efforts accomplis en son nom.—Ministère évangélique, 186 (Publ. 1915).
L’enseignement par la Bible, une méthode efficace—Dans chaque district urbain où nous pénétrons, nous devons poser de solides fondements en vue d’une œuvre permanente. Il nous faut suivre les méthodes du Seigneur. En travaillant de maison en maison, en donnant des études bibliques dans les foyers, le pasteur entrera en contact avec beaucoup de personnes en quête de vérité. En ouvrant les Écritures, en priant, en vivant sa foi, il leur enseignera la voie du Seigneur.—Testimonies for the Church 7:38 (Publ. 1902).
En certains endroits, les études bibliques préférables aux efforts publics—Il me fut un jour montré un endroit où un effort sous la tente avait été entrepris. On avait fait de grands préparatifs et de grosses dépenses. On avait employé les moyens voulus pour éveiller l’intérêt du public, et dans un certain sens on y était parvenu, mais ceux qui prêchaient la vérité ont été accusés de professer de dangereuses erreurs. L’alerte fut donnée et on proféra mensonge sur mensonge. On émit des mises en garde qui eurent beaucoup d’effet. Les prédicateurs furent déçus du fruit de leurs efforts car bien peu de personnes vinrent les écouter et rares furent celles qui prirent position en faveur de la vérité.
Une autre fois, j’ai revu ce même endroit. Je vis deux ouvriers bibliques assis dans un foyer. La Bible ouverte devant eux, ils présentaient le Seigneur Jésus-Christ comme le Sauveur qui pardonne les péchés. Leurs paroles étaient vivantes et puissantes. Une prière fervente fut adressée à Dieu et les cœurs furent attendris et subjugués par la douce influence de l’Esprit de Dieu. Tandis que la Parole du Seigneur était expliquée, je vis une lumière douce et rayonnante qui éclairait les Écritures, et je dis d’une voix tendre: “Va plus loin sur les chemins, le long des haies, insiste pour que les gens viennent. Il faut que ma maison soit remplie.” Luc 14:23, Kuen.
Loin d’être vaniteux, le cœur de ces ouvriers était humble et contrit, car ils savaient bien que leur efficacité, ils la devaient au Saint-Esprit. Sous son influence divine, l’indifférence disparaissait pour laisser place à un réel intérêt. La précieuse lumière se communiqua d’une maison à l’autre, entre voisins. Les autels de famille qui avaient été détruits furent à nouveau dressés et beaucoup de personnes furent converties à la vérité.—Lettre 95, 1896.
Expliquer la Parole—Là où vous vous trouvez, là où sont les gens, que des efforts énergiques soient faits. La Parole de Dieu a été en quelque sorte laissée sous le boisseau. Cette Parole doit être expliquée à ceux qui, aujourd’hui, ignorent ses exigences. Sondez les Écritures avec ceux qui sont désireux d’être instruits. L’œuvre peut être modeste au début, mais d’autres viendront prêter main-forte pour la poursuivre; et à mesure qu’un travail sérieux est accompli avec foi et dans la dépendance de Dieu pour enseigner les gens dans les simples vérités de la Parole, ceux qui écoutent comprendront vraiment ce que signifie être disciples du Christ.—Lettre 30, 1911.
Ouvriers évangéliques et sages conseillers
Des conseils fondés sur l’expérience—Lorsqu’une crise survient dans la vie d’une personne à laquelle nous désirons apporter le secours de nos conseils ou de nos réprimandes, souvenons-nous que nos paroles n’auront d’autre influence que celle que notre exemple et notre esprit auront acquise. Il faut être bon avant de vouloir faire le bien. Nous n’exercerons jamais une action efficace sur nos semblables, si notre cœur n’a pas été humilié, purifié et attendri par la grâce du Christ. Quand ce changement aura été accompli en nous, il nous sera alors aussi naturel de vivre pour le bonheur des autres qu’il l’est au rosier de donner ses boutons ou à la vigne ses grappes dorées.—Jésus et le bonheur, 134 (Publ. 1896).
Accomplir un ministère personnel—Par des efforts personnels, il faut entrer en rapport intime avec les gens. On obtiendrait de bien meilleurs résultats si l’on passait moins de temps à prêcher et davantage à visiter les familles. Il faut secourir les pauvres, soigner les malades, réconforter ceux qui sont dans la peine, instruire les ignorants et conseiller ceux qui manquent d’expérience. Pleurons avec ceux qui pleurent et réjouissons-nous avec ceux qui se réjouissent. Avec la puissance que donnent la conviction, la prière et l’amour de Dieu, cette œuvre ne saurait rester stérile.—Le ministère de la guérison, 118 (Publ. 1905).
Des femmes comme messagères de la grâce—Nous avons grandement besoin de femmes consacrées qui, en qualité de messagères de la grâce, visiteront les mères et leurs enfants dans leur foyer et, au besoin, les aideront dans leurs travaux domestiques de chaque jour, avant de commencer à leur parler de la vérité pour notre temps. Vous verrez que, par ce moyen, vous gagnerez des âmes comme fruit de votre ministère.—The Review and Herald, 12 juillet 1906.
Exercer un ministère auprès des malades—Frères et sœurs, consacrez-vous au service de Dieu. Ne laissez passer aucune occasion de parler du Sauveur. Visitez les malades et ceux qui sont dans la peine. Témoignez-leur un réel intérêt. Si vous le pouvez, rendez-leur la vie plus confortable. Vous gagnerez ainsi leur cœur, et vous pourrez leur parler du Christ.—Témoignages pour l’Église 3:361 (Publ. 1909).
L’amour en action—Les sœurs peuvent faire beaucoup pour atteindre et attendrir les cœurs. Mes sœurs, où que vous soyez, agissez en toute simplicité. Si vous vous trouvez dans une famille où il y a des enfants, montrez que vous vous intéressez à eux. Qu’ils se rendent compte que vous les aimez. Si l’un d’eux est malade, proposez-vous pour le soigner. Aidez la maman exténuée et inquiète à prendre soin de son enfant souffrant.—The Review and Herald, 11 novembre 1902.
Le salut s’opère individuellement—Le sel doit être mélangé à la substance à laquelle on l’ajoute: il faut qu’il la pénètre pour pouvoir la conserver. C’est grâce à notre contact personnel et à notre affection que le monde peut être touché par la puissance de l’Évangile. Les hommes ne sont pas sauvés par groupes, mais individuellement. L’influence personnelle est une puissance. Il faut que nous nous approchions tout près de ceux auxquels nous désirons faire du bien.—Une vie meilleure, 49 (Publ. 1896).
Un conseil de sagesse—Si une femme, quelle qu’elle soit, fait appel à votre sympathie*, est-ce à vous de la réconforter, de l’encourager, de recevoir des lettres d’elle et d’avoir le sentiment de devoir l’aider? Mon frère, il faut que vous changiez d’attitude à cet égard et que vous donniez le bon exemple à vos collègues dans le ministère. Réservez votre sympathie aux membres de votre propre famille qui ont besoin de tout ce que vous pouvez leur donner.
Quand une femme a des difficultés, qu’elle se confie à des femmes. Si cette personne qui est venue à vous a des griefs contre son mari, elle devrait s’en ouvrir à une autre femme qui pourra, le cas échéant, vous en parler, évitant ainsi toute apparence de mal.
Vous ne semblez pas vous rendre compte que votre comportement sur ce point exerce une mauvaise influence. Soyez prudent dans vos paroles et dans vos actes.—Lettre 164, 1902.
Une œuvre importante à laquelle le ciel prend part—Le ministère que vous accomplissez en aidant nos sœurs à prendre conscience de leurs responsabilités devant Dieu est une œuvre bienfaisante et utile, qui a été trop longtemps négligée. Dès lors que cette œuvre est faite avec conviction, simplicité et ordre, nous voulons espérer que les travaux domestiques, au lieu d’être négligés, seront accomplis de façon beaucoup plus rationnelle. Le Seigneur désire que nous revalorisions l’âme humaine pour ceux qui ne l’apprécient pas comme ils le devraient.
Si nous pouvons former des groupes qui se réunissent périodiquement, où l’on pourra faire comprendre intelligemment à chacune le rôle qu’elle peut jouer comme servante du Seigneur, nos églises auront une vie et un dynamisme dont elles manquent depuis longtemps. La valeur de l’âme que le Christ a sauvée sera appréciée. Nos sœurs ont généralement bien du mal avec leur famille qui s’accroît, et du fait que leurs difficultés sont considérées comme quantité négligeable. Depuis si longtemps j’espère que des femmes recevront la formation voulue pour venir en aide à nos sœurs, pour les arracher à leur découragement et leur faire comprendre qu’elles peuvent accomplir quelque chose pour le Seigneur. Un tel ministère pourra faire pénétrer dans leur propre vie des rayons de soleil qui rejaillissent dans le cœur de leurs semblables. Dieu vous bénira, ainsi que toutes celles qui feront cause commune avec vous dans cette noble tâche.—Lettre 54, 1899.
À la recherche des perdus
Une Bible pour chaque foyer—La Bible est libérée de ses chaînes. Elle peut être présentée chez tous les humains et ses vérités peuvent être proposées à la conscience de chacun. Il en est beaucoup, qui, tels les nobles Béréens, sonderont quotidiennement les Ecritures pour eux-mêmes quand la vérité leur aura été exposée, afin de s’en assurer eux-mêmes. Le Christ a dit: “Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.” Jean 5:39. Jésus, le Rédempteur du monde, engage les hommes non seulement à lire les Écritures, mais à les sonder. C’est là une tâche énorme et importante qui nous est confiée et dont nous tirerons grand profit, car l’obéissance au commandement du Christ ne restera pas sans récompense. Dieu couronnera de signes particuliers de sa faveur cet acte de loyauté qui consiste à suivre la lumière révélée dans sa Parole.—Counsels on Sabbath School Work, 84 (Publ. 1889).
Nombreux sont ceux qui sont sur le seuil du royaume des cieux—Dans le monde entier, des hommes et des femmes tournent vers le ciel des regards angoissés. Avec prières et avec larmes, ils réclament la lumière, la grâce de l’Esprit. Beaucoup sont sur le seuil du royaume des cieux, attendant seulement l’invitation d’y entrer.—Conquérants pacifiques, 96 (Publ. 1911).
À la recherche des perdus—Cette œuvre doit être faite avec persévérance. Les brebis égarées sont partout où vous vous trouvez. Votre devoir est de chercher et de sauver ce qui est perdu. Ces brebis sont incapables de retrouver elles-mêmes leur chemin.—Lettre 189, 1899.
L’efficacité des études bibliques—Dans chaque ville où nous pénétrons, nous devons poser de solides fondements en vue d’y établir une œuvre durable. Les méthodes du Seigneur doivent être appliquées. En travaillant de maison en maison, en donnant des études bibliques dans les familles, l’ouvrier peut trouver accès auprès de personnes en quête de vérité. En ouvrant les Écritures, en priant, en vivant sa foi, il doit enseigner aux gens la voie du Seigneur.—Testimonies for the Church 7:38 (Publ. 1902).
Des âmes honnêtes dans les grands centres urbains—Je dois faire de mon mieux pour faire savoir à notre peuple que le Seigneur dispose d’âmes honnêtes dans toutes nos grandes villes, et qu’il nous appartient de les chercher. Le Seigneur n’est pas satisfait du témoignage que nous avons porté.
Bien des grands centres urbains n’ont pratiquement pas été atteints. Ceux qui vont commencer à avertir les habitants des grandes villes doivent être formés pour gagner des âmes à Jésus-Christ. ...
Comment se convertiront-elles si la vérité ne leur est pas présentée d’une manière suivie, règle après règle, précepte après précepte. ...
Les prédicateurs ne doivent pas employer leur temps à passer et à repasser dans des églises qui ont déjà été fortifiées dans la vérité, alors que de toutes parts il en est beaucoup à qui le message n’a jamais été présenté.—Lettre 8, 1909.
Travailler sous la conduite du Seigneur—La lumière, la lumière de la Parole de Dieu: voilà ce dont les gens ont besoin. Si ceux qui enseignent la parole le veulent, le Seigneur leur permettra d’entrer en contact étroit avec les âmes. Il les conduira vers les foyers de ceux qui ont besoin de la vérité et qui la désirent. De plus, quand les serviteurs de Dieu s’engagent dans la recherche de la brebis égarée, leurs facultés spirituelles sont éveillées et dynamisées.—The Review and Herald, 29 déc. 1904.
Avec une force décuplée—Si la moitié du temps actuellement consacré à la prédication était employé à travailler de maison en maison, on obtiendrait des résultats appréciables. On pourrait ainsi faire beaucoup de bien, car les pasteurs pourraient de cette façon entrer en contact étroit avec les gens. Le temps passé à visiter tranquillement les familles, en s’adressant à Dieu par la prière, en chantant ses louanges, en expliquant sa Parole, sera souvent plus bénéfique qu’une campagne d’évangélisation publique. Fréquemment, les gens sont dix foix plus impressionnés par des appels personnels que par toute autre méthode. De cette manière, on s’adresse personnellement à la famille que l’on visite. Ce n’est pas comme dans une réunion où chacun peut appliquer à son voisin les paroles qu’il entend. C’est directement aux gens que l’on s’adresse, avec sérieux et bienveillance. Ils ont la faculté de formuler librement leurs objections, et celles-ci peuvent être réfutées par cette réponse: “Ainsi parle l’Eternel.” Si cette œuvre est accomplie dans un esprit d’humilité, par des serviteurs dont les cœurs sont pénétrés de l’amour de Dieu, ces paroles s’accompliront: “La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples.” Psaumes 119:130.—Lettre 95, 1896.
Certains semblent inaccessibles—Ceux qui travaillent pour Dieu s’apercevront que certaines personnes sont totalement fermées. Elles semblent offensées de ce que vous pénétriez dans l’intimité de leur foi et de leur piété, et jugent d’une manière défavorable ceux qui sont ouvriers avec Dieu. Dans ce cas, ces derniers doivent cesser de regarder à eux-mêmes pour regarder à Jésus, en appliquant soigneusement les directives contenues dans sa Parole.—Lettre 5, 1896.
Participation des femmes à l’évangélisation
En ce temps de crise—Le Seigneur a une tâche pour les femmes aussi bien que pour les hommes. Elles peuvent participer à son œuvre en cette époque de crise, et il peut agir par leur intermédiaire. Si elles sont pénétrées du sens de leurs responsabilités et travaillent sous l’influence du Saint-Esprit, elles auront la maîtrise de soi requise pour notre temps. Le Seigneur fera luire sur ces femmes consacrées la lumière de sa face et leur communiquera une puissance supérieure à celle des hommes. Elle peuvent accomplir dans les foyers un ministère qui ne peut l’être par des hommes—un ministère qui concerne la vie intime des gens. Elles peuvent s’approcher des cœurs de personnes qui sont inaccessibles aux hommes. Leur concours est nécessaire.—The Review and Herald, 26 août 1902.
Des femmes qui ont à cœur l’œuvre de Dieu—Les femmes qui ont à cœur la cause de Dieu peuvent faire un travail utile dans le secteur où elles habitent. Le Christ parle de femmes qui lui prêtèrent main-forte pour présenter la vérité, et Paul cite également des femmes qui travaillèrent avec lui dans la proclamation de l’Evangile. Mais combien petite est l’œuvre accomplie par celles qui pourraient faire un grand travail si elles le voulaient.—Lettre 31, 1894.
Je pense qu’avec l’expérience que vous avez, vous pourriez, sous la conduite du Seigneur, user de votre influence pour mettre en œuvre des genres d’activités auxquelles des femmes pourraient participer pour collaborer avec Dieu. Sans aucun doute il devrait y avoir un plus grand nombre de femmes engagées dans l’œuvre qui consiste à se dépenser en faveur de l’humanité souffrante, en édifiant les gens, en leur apprenant à croire, simplement à croire en Jésus-Christ notre Sauveur. Et une fois que les âmes se seront données au Seigneur Jésus, s’abandonnant totalement à lui, elles comprendront la doctrine. ...
Je suis attristée de ce qu’en Amérique il n’y ait pas davantage de nos sœurs qui travaillent comme elles le pourraient pour le Seigneur Jésus. En demeurant en Christ, elles recevraient le dynamisme, la force et la foi nécessaires à leur tâche. Beaucoup de femmes aiment parler. Pourquoi n’adresseraient-elles pas les paroles mêmes du Christ aux âmes qui périssent? Plus nous sommes en relation intime avec lui, plus nous ressentons la détresse des âmes qui ne connaissent pas Dieu et qui ne se rendent pas compte à quel point elles déshonorent le Seigneur qui les a rachetées à un grand prix.
Lorsque des femmes croyantes sentiront le fardeau des âmes et celui des péchés de leurs semblables, elles travailleront comme le Christ l’a fait. Elles comprendront qu’aucun sacrifice n’est trop grand pour gagner des âmes à Jésus-Christ. Tous ceux qui sont animés d’un tel amour pour les âmes sont nés de Dieu; ils sont prêts à marcher sur les traces de Jésus; leurs paroles et leurs voix seraient alors des talents consacrés au service du Maître; la sève même que leur ont transmise leurs parents ayant pénétré leur âme s’écoulerait par des canaux d’amour vers des âmes totalement desséchées.
Cette tâche suppose une formation continuelle. L’ouvrier(ère) qui désire être en bénédiction aux autres découvre ses faiblesses et ses limites. Cette découverte conduit à rechercher Dieu dans la prière; et le Seigneur Jésus donne la lumière de son Saint-Esprit, de sorte que l’on comprend que c’est le Christ qui attendrit et brise les cœurs endurcis.—Lettre 133, 1898.
Les besoins dans différentes branches de l’œuvre—Dans de nombreux domaines, nos sœurs peuvent accomplir une œuvre utile pour le Maître. Différentes méthodes de travail missionnaire sont négligées. Dans un certain nombre d’églises, beaucoup de tâches qui restent en souffrance ou sont effectuées vite et mal, pourraient être menées à bien grâce au concours de nos sœurs, si elles recevaient la formation voulue. Par différents types d’effort missionnaire dans les foyers, elles peuvent atteindre une catégorie de personnes qui ne peut pas l’être par nos prédicateurs. Parmi les femmes qui ont eu le courage moral de prendre position en faveur de la vérité pour notre temps, beaucoup ont du tact, de la perspicacité et de bonnes qualifications; elles pourraient donc accomplir une œuvre féconde. Nous avons besoin du concours de telles femmes chrétiennes.—The Review and Herald, 10 décembre 1914.
Dans les différents aspects du travail missionnaire, la femme modeste et intelligente peut employer ses facultés pour la cause la plus noble qui soit. Qui peut avoir un amour profond envers les âmes pour lesquelles le Christ est mort sinon ceux qui bénéficient de sa grâce? Qui peut le mieux témoigner de la vérité et de l’exemple du Sauveur si ce n’est des femmes chrétiennes qui pratiquent la vérité?—The Review and Herald, 10 décembre 1914.
Conseillère, compagne, collaboratrice—Si elle utilise intelligemment son temps et ses facultés, comptant sur Dieu pour obtenir la sagesse et la force, la femme peut être sur un pied d’égalité avec son mari comme conseillère, compagne et collaboratrice, sans perdre pour autant sa grâce et sa modestie féminines. Elle peut élever son propre caractère, et, ce faisant, élever et ennoblir celui des membres de sa famille, et exercer une influence puissante bien qu’inconsciente sur son entourage. Pourquoi les femmes ne cultiveraient-elles pas leur intelligence? Pourquoi ne suivraient-elles pas le plan de Dieu pour leur vie? Pourquoi ne prendraient-elles pas conscience de leurs propres possibilités comme venant de Dieu, et pourquoi ne s’efforceraient-elles pas de les employer au maximum pour faire du bien à autrui en donnant une impulsion à l’œuvre de la réforme et en répandant la vérité et la vraie bonté dans le monde? Satan sait que les femmes sont capables d’exercer une influence pour le bien ou pour le mal; c’est pourquoi il cherche à les rallier à sa cause.—Good Health, juin 1880.
L’influence d’une vie conséquente—La mission des femmes et des mères de famille, ainsi que des plus jeunes, est admirable. Si elles le veulent, les femmes exerceront autour d’elles une grande influence pour le bien. Par la modestie dans leurs vêtements et leur comportement, elles rendront témoignage à la vérité dans sa simplicité. Elles feront briller leur lumière pour que d’autres voient leurs bonnes œuvres et glorifient leur Père qui est dans les cieux. Une femme vraiment convertie pourra faire beaucoup de bien. Elle secondera son mari dans son travail, et sera pour lui un sujet d’encouragement et de bénédiction. Lorsque la volonté et le vouloir sont soumis à l’Esprit de Dieu, il n’y a pas de limite au bien qui peut être accompli.—Le ministère de la bienfaisance, 119.
Porter des fardeaux pour le Christ—Qu’elles soient jeunes, d’âge moyen ou âgées, nos sœurs peuvent jouer un rôle dans l’achèvement de l’œuvre pour notre époque; en agissant ainsi à la faveur des occasions qui leur sont données, elles acquerront une expérience de la plus haute valeur pour elles-mêmes. En pratiquant le renoncement, elles croîtront en grâce. En exerçant leur esprit dans ce sens, elles apprendront à porter des fardeaux pour Jésus.—The Review and Herald, 2 janvier 1879.
Celles qui travaillent dans leur foyer—Ceux qui emploient des hommes ou des femmes pour les aider dans les travaux domestiques devraient leur verser un salaire équitable. Ils devraient aussi avoir pour eux la considération qu’ils méritent. Faites en sorte qu’ils ne s’imaginent pas que la qualité de leurs services n’est pas appréciée. Leur travail est tout aussi utile que celui des personnes qui donnent des études bibliques; aussi devraient-ils recevoir des paroles d’appréciation. Ils éprouvent souvent un besoin de bonté et de sympathie; il ne faut pas le leur refuser, car ils le méritent.
Ceux et celles qui font la cuisine et les autres travaux ménagers sont tout aussi engagés au service de Dieu que ceux qui prêchent sa Parole. Et ils ont davantage besoin de sympathie et de compréhension; car dans l’œuvre qui concerne le domaine spirituel, il y a des motifs stimulants et encourageants. Par ailleurs, souvenons-nous que nous sommes tous des serviteurs. La personne qui fait votre ménage n’est pas moins considérée par le Seigneur que celle dont la tâche consiste à donner des études bibliques.—Manuscrit 128, 1905.
Hommes et femmes sont appelés à faire un travail biblique
Faire appel à divers talents pour un travail décisif—Quand une œuvre importante et de portée décisive doit être faite, Dieu choisit des hommes et des femmes pour l’accomplir, et l’on y perdra si les talents des uns et des autres ne sont pas utilisés pour qu’ils se complètent mutuellement.—Lettre 77, 1898.
Les femmes, aussi bien que les hommes, peuvent présenter la vérité divine là où elle fera son œuvre.—Témoignages pour l’Église 3:413.
Certaines femmes sont faites pour le travail biblique—Il est des femmes particulièrement qualifiées pour donner des études bibliques, et elles réussissent fort bien à présenter avec simplicité la Parole de Dieu. Quand il s’agit d’entrer en contact avec les mères et leurs filles, elles sont la source de grandes bénédictions. C’est là une tâche sacrée, et celles qui s’y engagent devraient y être encouragées.—Lettre 108, 1910.
Hommes et femmes de couleur appelés à travailler—Récemment, lorsque les besoins de ce champ m’ont été montrés avec insistance, j’en ai presque perdu le sommeil. Il faut poursuivre l’œuvre médicale parmi ce peuple [de couleur] auquel nous devons donner une formation en matière de puériculture, de cuisine, et concernant d’autres domaines de la vie. Il en est parmi ces gens qui doivent être préparés à travailler en qualité d’enseignants, d’ouvriers bibliques et de représentants-évangélistes.—Lettre 221, 1904.
Des hommes de couleur doivent être sérieusement instruits et formés en vue de donner des études bibliques et de tenir des réunions sous la tente parmi les leurs. Nombreux sont ceux qui ont des capacités et qui devraient être préparés pour cette œuvre.—Testimonies for the Church 9:207 (Publ. 1909).
Des hommes spirituels pour donner des études bibliques—Tandis que vous présentiez les vérités solennelles et décisives de la Bible, celles relatives à la grâce du Christ, des cœurs ont été impressionnés et des âmes se sont converties. Dans votre travail, vous devriez bénéficier du concours d’hommes doués de bonnes facultés spirituelles qui, pendant la journée, donneraient des études bibliques aux nouveaux convertis, qui leur enseigneraient comment se soumettre à la puissance du Saint-Esprit, afin que ces âmes soient totalement et solidement fondées dans la vérité. Car elles ont besoin d’être personnellement instruites sur bien des sujets.—Lettre 376, 1906.
Après la théorie, la pratique—Frère et sœur Haskell donnaient des études bibliques le matin, et, l’après-midi, les ouvriers stagiaires allaient faire des visites de maison en maison. Ces visites, ainsi que la vente de nombreux livres et périodiques, ouvrirent des portes pour l’étude de la Bible. Environ 40 personnes, hommes et femmes, assistaient aux cours du matin, et bon nombre d’entre elles participaient au travail de l’après-midi.—The Review and Herald, 29 novembre 1906.
Le visiteur évangélique
Instructeurs et visiteurs—Des hommes jouissant d’une certaine expérience devraient, quand ils travaillent en faveur d’églises qui se meurent ou dans de nouveaux endroits, choisir des hommes jeunes ou d’âge mûr pour les assister dans leur tâche. De cette façon, ils augmenteraient leurs connaissances en s’intéressant aux efforts personnels qui sont faits, et nombre de collaborateurs seraient ainsi formés pour devenir d’utiles ouvriers bibliques représentants-évangélistes et visiteurs dans les familles.—Lettre 34, 1886.
Faire appel à des jeunes—Il existe beaucoup de domaines dans lesquels les jeunes peuvent trouver l’occasion de déployer des efforts utiles. Des groupes devraient être organisés et sérieusement encadrés pour former des infirmiers ou infirmières, des visiteurs évangéliques, des colporteurs, prédicateurs et missionnaires évangéliques médicaux.—Counsels to Parents, Teachers, and Students, 546 (Publ. 1913).
Dames visiteuses—Les femmes peuvent accomplir un bon travail pour Dieu si elles apprennent au préalable la précieuse et importante leçon entre toutes de la douceur à l’école du Christ. Elles seront un bienfait pour les humains en leur présentant la pleine grâce de Jésus. ...
Parmi celles à qui l’on a confié une part modeste de l’œuvre du Maître, nombreuses sont celles qui sont insatisfaites, pensant qu’elles devraient enseigner et diriger. Elles souhaitent abandonner leur humble ministère, qui, dans sa sphère, a autant de valeur que la tâche de ceux qui assument de plus grandes responsabilités. Celles qui ont pour mission de faire des visites ne tardent pas à s’imaginer que n’importe qui peut faire ce genre de travail, prononcer des paroles de sympathie et d’encouragement et, d’une manière humble et sereine, conduire les humains à bien comprendre les Écritures. Mais en réalité, ce travail exige beaucoup de bonne volonté, beaucoup de patience et une dose toujours plus grande de sagesse. ...
Aucune tâche accomplie pour le Maître ne doit être considérée comme inférieure ou sans importance. ... Si elle est accomplie de bon cœur, dans l’humilité et la douceur du Christ, Dieu en sera glorifié.—Lettre 88, 1895.
Rôle des femmes dans le ministère public
Efficacité du travail des femmes—Les femmes peuvent être des instruments de justice, accomplissant un saint ministère. C’est Marie [de Magdala] qui annonça la première Jésus ressuscité. ... Si là où il n’y a qu’une seule femme il y en avait vingt qui fassent de cette mission sacrée celle qui leur tient le plus à cœur, beaucoup plus de gens se convertiraient à la vérité. L’influence ennoblissante et apaisante des femmes chrétiennes est nécessaire à l’œuvre solennelle de la prédication de la vérité.—The Review and Herald, 2 janvier 1879.
Certaines femmes devraient être employées pour exercer le ministère de l’Évangile. A bien des égards, elles feraient plus de bien que les prédicateurs qui négligent de visiter le troupeau de Dieu.—Manuscrit 43a, 1898.
L’art de choisir ceux qui enseignent l’Évangile—Il faudrait choisir pour l’œuvre de Dieu des hommes sages, consacrés qui pourront faire un bon travail pour gagner les âmes. Il faudrait aussi choisir des femmes capables de présenter la vérité d’une façon claire, intelligible et sans détours. Il nous faut des serviteurs qui comprennent l’œuvre radicale de la grâce qui doit être accomplie dans les cœurs; ces hommes et ces femmes devraient être encouragés à entreprendre des efforts missionnaires dynamiques. Depuis longtemps, le besoin se fait sentir d’un plus grand nombre de ce genre d’ouvriers. Nous devons prier avec plus de ferveur: “Seigneur, aide-nous à nous aider les uns les autres.” Le moi doit être enseveli avec le Christ, et nous devons être baptisés du Saint-Esprit de Dieu. Alors, par nos paroles, par notre état d’esprit et notre manière de travailler, nous montrerons que le Saint-Esprit nous dirige.
En tant que prédicateurs, nous avons besoin d’hommes et de femmes qui comprennent les raisons de notre foi et sont conscients de l’œuvre qui doit être accomplie pour diffuser la vérité, et qui refuseront de prononcer quelque mot que ce soit qui risquerait d’affaiblir la confiance d’une âme dans la Parole de Dieu ou de détruire les liens de fraternité qui devraient exister entre ceux qui partagent la même foi.—Lettre 54, 1909.
La valeur du témoignage—Chaque semaine qui passe nous apporte un nouveau récit: une ou deux âmes acceptent la vérité, et le merveilleux changement dans leur comportement et dans leur caractère sera si évident pour leurs voisins que ceux-ci seront conduits à la vérité, et qu’ils sonderont désormais les Écritures avec ardeur. ...
Sœur R. et sœur W. accomplissent un travail tout aussi efficace que les prédicateurs; et au cours de certaines réunions, lorsque les prédicateurs étaient absents, sœur W. a pris la Bible et s’est adressée aux auditeurs.—Lettre 169, 1900.
Une sœur prend la parole en public—Nous sommes pleinement convaincus de la nécessité de l’organisation de l’église, mais nous ne croyons pas pour autant qu’il faille prescrire de façon précise la manière dont nous devons travailler; en effet, tout le monde ne peut pas être touché par les mêmes méthodes. ...
Chacun doit tenir allumée sa propre lampe. ... Une seule lampe sur la route de celui qui marche à tâtons donne beaucoup plus de lumière que n’en fourniraient les torches de tout un cortège défilant pour la parade. Oh! quelle œuvre n’accomplirait-on pas si nous n’essayions pas d’aller au-delà de ce que nous pouvons faire!
Enseignez cela, ma sœur, bien des voies s’ouvrent devant vous. Adressez-vous à la foule aussi souvent que vous le pouvez; usez de toute l’influence que vous pouvez exercer grâce aux contacts qui vous permettront d’introduire le levain dans la pâte. Chaque homme, chaque femme a une œuvre à faire pour le Maître. La consécration personnelle à Dieu et la sanctification accompagnées de méthodes simples, seront plus efficaces que le faste.—The Review and Herald, 9 mai 1899.
Une classe de Bible tenue par des femmes—Nos camps meetings sont organisés de telle manière qu’ils sont des écoles de formation pour nos ouvriers. Nous avons besoin d’acquérir une meilleure conception de la répartition des tâches et d’enseigner à tous la manière dont chacun doit porter comme il convient sa part de responsabilité. ... Que l’on donne de courtes causeries, puis que l’on tienne des classes de Bible. Que celui qui parle soit bien sûr de faire pénétrer la vérité dans les esprits. Si elles sont vraiment converties, des femmes intelligentes peuvent jouer un rôle dans ce travail qui consiste à diriger des classes de Bible. Il existe un vaste champ d’activité tant pour les femmes que pour les hommes.—Lettre 84, 1910.
Formation de base
Des prédicateurs dotés d’une bonne formation—Dieu appelle des prédicateurs; mais il désire des hommes disposés à soumettre leur volonté à la sienne, et qui enseigneront la vérité telle qu’elle est en Jésus. Un seul pasteur, qui a été formé et éduqué en vue de l’œuvre, et qui est gouverné par l’Esprit du Christ, accomplira beaucoup plus de travail que dix à l’œuvre mais manquant de connaissance et faibles dans la foi. Un seul ouvrier travaillant en harmonie avec les directives divines et avec ses frères sera mieux à même de faire du bien que dix qui ne voient pas la nécessité de s’appuyer sur Dieu et d’agir en conformité avec les lignes directrices de l’œuvre.—The Review and Herald, 29 mai 1888.
Le rôle de nos écoles—Dans toute école que Dieu a établie, il y aura, plus que jamais, un impérieux besoin de connaissance biblique. Nos étudiants doivent être formés pour devenir des ouvriers bibliques, et ces derniers pourront accomplir un travail magnifique s’ils acceptent de se laisser instruire par le grand Maître.
La Parole de Dieu renferme la vraie philosophie, la vraie science. Les opinions humaines et les sermons à sensation sont quantité négligeable. En revanche, ceux qui sont pénétrés de la Parole de Dieu peuvent l’enseigner avec la simplicité que le Christ manifestait quand il l’enseignait lui-même. L’explication des Écritures à ceux qui sont dans les ténèbres est trop importante pour que nous employions un seul mot qui ne soit pas immédiatement compréhensible. ...
Nous avons besoin d’ouvriers qui entreront en contact étroit avec les incroyants, sans attendre que ceux-ci viennent à eux; nous avons besoin d’ouvriers qui iront à la recherche de la brebis égarée, grâce à un travail personnel, et qui donneront des enseignements clairs et précis.
L’objectif de nos écoles devrait être de dispenser une instruction et une formation pour nos ouvriers bibliques. Nos fédérations devraient veiller à ce que nos établissements scolaires disposent de professeurs de Bible pleinement qualifiés et qui possèdent une profonde expérience chrétienne. Nos écoles devraient bénéficier des meilleures compétences pastorales qui soient.—Manuscrit 139, 1898.
Le Seigneur destine nos écoles à être aussi des lieux où les femmes puissent recevoir une formation pour leur tâche: cuisine, travaux domestiques, couture, comptabilité, lecture et élocution correctes. Elles devraient être en mesure d’assumer quelque fonction qu’on leur propose: directrice, animatrice de l’Ecole du Sabbat, ouvrière biblique. Elles devraient aussi avoir une bonne formation d’institutrice.—Lettre 3, 1898.
Des ouvriers d’expérience, non des adolescents—Le travail pastoral ne peut pas et ne doit pas être confié à de jeunes garçons, et les études bibliques ne devraient pas être confiées à des filles inexpérimentées, du seul fait qu’ils (elles) proposeront leurs services; car il leur manque l’expérience religieuse voulue, ainsi que l’éducation et la formation suffisantes. Ces garçons et filles doivent être mis à l’épreuve pour voir ce qui en résultera; à moins qu’ils ne soient fermement décidés à être tout ce que Dieu veut qu’ils soient, ils ne représenteront pas comme il convient notre cause et notre œuvre pour ce temps.
Nos sœurs engagées dans l’œuvre au service de chaque mission doivent avoir une réelle maturité, acquise auprès de ceux qui ont de l’expérience, et qui connaissent les voies et les moyens de travailler. Nos efforts missionnaires sont constamment freinés à cause du manque d’ouvriers ayant les qualifications requises, et la dévotion et la piété qui témoigneraient comme il convient en faveur de notre foi.—Christian Education, 45, 46 (Publ. 1894).
Une tâche qui exige la connaissance—Les jeunes gens ne devraient ni expliquer les Écritures ni donner des causeries sur les prophéties quand ils ne possèdent pas la connaissance des importantes vérités de la Bible qu’ils tentent d’expliquer aux autres. Par ailleurs, il se peut qu’ils soient faibles dans les matières profanes de l’instruction, et qu’à cause de cela ils ne puissent faire autant de bien que s’ils avaient été instruits dans une bonne école. Aucun de ceux qui professent être disciples du Christ ne verra progresser son humilité ou sa spiritualité par l’ignorance. Un chrétien cultivé saura particulièrement apprécier les vérités de la Parole divine. Le Christ peut être grandement glorifié par ceux qui le servent intelligemment. Le grand objectif de l’éducation est de nous permettre d’employer les facultés que Dieu nous a données, afin que la religion de la Bible soit dignement représentée et que Dieu en soit davantage glorifié.—Testimonies for the Church 3:160 (Publ. 1872).
Des ouvriers possédant une formation complète—Le troisième ange nous est présenté comme volant par le milieu du ciel, porteur d’un message qui doit être proclamé aux quatre points cardinaux. Ce message est le plus solennel jamais adressé aux mortels, et tous ceux qui sont en relation avec notre œuvre devraient éprouver avant tout le besoin d’une éducation, d’une formation complètes pour la cause de Dieu, en vue de leur utilité future. Des plans et des efforts devraient être faits pour développer la formation de cette catégorie de personnes qui envisagent de s’engager dans quelque branche de notre œuvre que ce soit.—The Review and Herald, 21 juin 1887.
Bien connaître les principes de la vérité—Sois assuré que tu comprends vraiment les principes de la vérité. Et lorsque tu rencontreras des contradicteurs, tu ne les aborderas pas avec ta seule force, mais un ange de Dieu se tiendra à tes côtés, t’aidant à répondre à toutes les questions que l’on pourra te poser. Jour après jour, tu dois, pour ainsi dire, t’enfermer seul à seul avec Jésus; alors tes paroles et ton exemple auront une puissante influence pour le bien.—Ministère évangélique, 100 (Publ. 1915).
Création d’un fonds—Je souhaite créer un fonds destiné à rétribuer les femmes dévouées qui accomplissent un travail particulièrement efficace en donnant des études bibliques. Je dois dire aussi que nous devons former davantage d’ouvriers capables de donner des études bibliques.—Lettre 83, 1899.
Qualifications requises de ceux qui enseignent la Bible
Ce que l’on attend des femmes—Nous avons besoin de femmes ayant des principes fermes et qui soient déterminées; de femmes qui croient que nous vivons vraiment dans les derniers jours, et que nous avons à faire connaître au monde un dernier et solennel message d’avertissement. Elles doivent être conscientes qu’elles sont engagées dans une œuvre importante avec pour mission de diffuser les rayons de lumière que le ciel a répandus sur elles. Rien ne peut détourner ces femmes de leur devoir. Rien ne les décourage dans leurs efforts. Elles ont la foi pour travailler pour le temps et l’éternité. Elles craignent Dieu, et elles ne renoncent pas à leur tâche devant la tentation d’obtenir un emploi plus lucratif ou devant des perspectives séduisantes. Elles observent le sabbat hebdomadaire comme un jour sacré, parce que Dieu l’a sanctifié et nous engage à le respecter. Elles préservent leur intégrité à tout prix. ... Ce sont de telles femmes qui témoignent comme il convient de notre foi, comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent [cf. Proverbes 25:11]. ... Mes sœurs, Dieu vous appelle à travailler dans la moisson, et à apporter votre concours pour ramasser les gerbes.—The Review and Herald, 19 décembre 1878.
Des énergies nouvelles, intactes—Pour que l’œuvre puisse progresser sur tous les fronts, Dieu fait appel à la vigueur, au zèle et au courage de la jeunesse. Il a choisi les jeunes pour qu’ils prêtent main-forte à l’avancement de sa cause. Elaborer des plans avec lucidité et les réaliser avec courage exigent des énergies nouvelles, intactes. Des jeunes des deux sexes sont invités à consacrer à Dieu leurs forces juvéniles, afin qu’en exerçant leurs facultés, grâce à leur vivacité d’esprit et à leur dynamisme, ils puissent donner gloire au Seigneur et apporter le salut à leurs semblables.—Counsels to Parents, Teachers, and Students, 535 (Publ. 1913).
Nous avons besoin de jeunes gens et de jeunes femmes qui ne chancellent pas au gré des circonstances, mais qui marchent avec Dieu, qui prient beaucoup, et font de sérieux efforts pour obtenir le maximum de lumière.—Counsels to Parents, Teachers, and Students, 537 (Publ. 1913).
Des femmes persévérantes—Toutes celles qui travaillent pour Dieu doivent posséder à la fois les qualités de Marthe et de Marie—un esprit de service et un profond amour de la vérité. L’égoïsme doit disparaître. Dieu demande des femmes sincères, empressées, au cœur tendre et dévoué, et qui soient fidèles aux principes reçus. Il demande des femmes persévérantes, animées d’un esprit d’abnégation et disposées à renoncer à leurs aises, des femmes qui concentrent toutes leurs aptitudes et toutes leurs possibilités sur le Christ, qui prêchent la Parole, prient avec les personnes dont elles ont gagné la confiance, et travaillent à la conversion des âmes.—Testimonies for the Church 2:472 (Publ. 1900).
Des femmes compétentes—Il y a des femmes de valeur qui ont eu le courage moral de prendre position en faveur de la vérité dont l’évidence s’imposait. Elles ont accepté la vérité en conscience. Elles ont du tact, de l’intuition et de bonnes capacités, et elles seront des ouvrières productives pour leur Maître. Nous avons besoin de femmes chrétiennes.—The Review and Herald, 19 décembre 1878.
Force de caractère et influence—Quelques-uns de ceux qui s’engagent dans le service missionnaire sont faibles, apathiques et facilement découragés. Manquant d’énergie, ils n’ont pas ces traits distinctifs qui poussent au travail, cette énergie qui déchaîne l’enthousiasme. Ceux qui veulent réussir doivent être courageux et optimistes, et cultiver non seulement les vertus passives, mais les vertus actives. Tout en répondant avec douceur, pour apaiser la colère, il faut qu’ils possèdent le courage d’un héros pour résister au mal. Avec la charité qui supporte tout, ils ont besoin d’une force de caractère qui rende leur influence positive.—Le ministère de la guérison, 430 (Publ. 1905).
Étudier les sujets à fond—Si vous êtes appelés à enseigner dans quelque branche que ce soit de l’œuvre de Dieu, vous êtes également appelés à vous mettre à l’école du Christ. Si vous voulez assumer la responsabilité solennelle d’instruire les autres, il est de votre devoir d’étudier à fond chacun des sujets que vous prétendez enseigner.—Counsels on Sabbath School Work, 31 (Publ. 1892).
Courage, force, énergie, persévérance—La vie chrétienne est bien plus que beaucoup ne se l’imaginent. Elle ne comprend pas seulement la bonté, la patience et la douceur, qui sont des grâces essentielles, mais encore le courage, la force, l’énergie et la persévérance. Le sentier que nous trace le Christ est étroit et exige de l’abnégation. Pour le suivre, pour affronter les difficultés et les découragements, il faut des hommes, et non des êtres faibles. ...
Certains n’ont aucune fermeté de caractère. Leurs plans et leurs desseins manquent de forme précise et de stabilité. Cette faiblesse, cette indécision, ce manque d’efficacité doivent être vaincus. Le vrai caractère chrétien ne s’adapte ni ne se soumet aux circonstances adverses. Une force morale irréductible, une intégrité qui ne cède ni à la flatterie, ni à la corruption, ni à la menace, voilà ce qu’il nous faut.—Le ministère de la guérison, 430, 431 (Publ. 1905).
Vigilance et promptitude—La cause de Dieu a besoin d’hommes capables de voir rapidement et d’agir instantanément, au moment opportun et avec énergie. Si vous tardez pour mesurer chaque difficulté et pour soupeser chaque problème que vous rencontrez, vous n’arriverez pas à grand-chose. En réalité, vous rencontrerez des obstacles et des ennuis à chaque pas, et vous devez être bien déterminés à les surmonter; autrement, ce sont eux qui vous submergeront.—Testimonies for the Church 3:497 (Publ. 1875).
Faire preuve de diligence—Votre chambre peut être agrémentée de nombreux petits ornements placés là pour être admirés; mais si vous n’aviez qu’un seul de vos yeux fixé sur la gloire de Dieu, vous feriez bien de vous débarrasser de ces petites idoles. En les manipulant, en les époussetant et en les remettant en place, on perd des moments précieux qui pourraient être employés à faire un travail utile. Mais si ces choses futiles ne sont pas mises de côté, alors vous avez une autre leçon à apprendre: soyez expéditive. Ne prenez pas dans vos mains chaque objet avec nostalgie, comme si cela vous faisait de la peine de vous en séparer. Le devoir de ceux qui sont lents est de faire des progrès sur ce point. Le Seigneur dit: “Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur.” Romains 12:11.
Quand vous préparez les repas, calculez le temps nécessaire, d’après celui qu’il vous faut habituellement pour cuire à point les aliments et pour mettre le couvert à l’heure prévue. Mais mieux vaut être prêt cinq minutes à l’avance que cinq minutes en retard. Pour la vaisselle également, le travail peut être fait rapidement, et pourtant avec soin. Les habitudes de lenteur nécessitent beaucoup de travail pour très peu de chose. Si vous le voulez, vous pouvez vous débarrasser de ces habitudes qui frisent la manie. L’exercice du pouvoir de la volonté donnera à vos mains une plus grande dextérité.—The Youth’s Instructor, 28 janvier 1897.
Méthodes d’enseignement biblique
Le style des études bibliques—Nous devons nous lever et coopérer avec le Christ. ... Obéissez à l’ordre de mission évangélique; allez dans les chemins et le long des haies. Allez partout où vous le pouvez. Donnez des études bibliques simples et vivantes, qui exerceront une bonne influence sur les esprits.—Manuscrit 53, 1910.
Inciter les gens à étudier—Le message-test pour notre temps doit être annoncé si clairement et avec un tel zèle que les auditeurs en seront impressionnés et qu’ils éprouveront le désir d’étudier les Écritures.—Testimonies for the Church 9:109 (Publ. 1909).
Aborder la Bible dans un esprit réceptif—Celui qui étudie la Bible doit s’approcher d’elle avec l’esprit d’un chercheur. Il doit scruter ses pages non pour y trouver de quoi soutenir ses opinions, mais afin de savoir ce que Dieu dit.—Education, 189 (Publ. 1903).
Agir selon un plan précis—Tout enseignant doit veiller à ce que son travail aboutisse à des résultats réels. Avant de présenter un sujet, il doit avoir à l’esprit un plan précis et savoir exactement quel but il veut atteindre. Il ne s’estimera pas satisfait aussi longtemps que ses élèves n’ont pas compris le principe impliqué, perçu la vérité qu’il renferme, aussi longtemps qu’ils ne sont pas capables de formuler clairement ce qu’ils ont appris.—Education, 233, 234 (Publ. 1903).
Rester simple—Ne cherchez jamais à employer des mots qui donneront l’impression que vous êtes très instruit. Plus vous serez simple, mieux vos paroles seront comprises.—Testimonies for the Church 6:383 (Publ. 1900).
Mieux vaut expliquer qu’argumenter—Il est parfois bon d’argumenter, mais une explication de la Parole de Dieu donnée avec simplicité est beaucoup plus efficace. Les enseignements du Christ étaient si clairement illustrés que le plus ignorant pouvait rapidement en comprendre le sens. Jésus ne faisait jamais usage, dans ses discours, de mots savants, d’expressions recherchées; son langage était simple et toujours à la portée du commun peuple. Il ne conduisait pas ses auditeurs par des chemins où ils n’auraient pu le suivre.—Ministère évangélique, 163 (Publ. 1915).
Ne pas multiplier les arguments—Ce n’est pas une bonne méthode d’être trop explicite, de dire tout ce qu’il y a à dire sur un certain sujet, alors que quelques arguments emporteraient la conviction et suffiraient à réduire au silence les contradicteurs.—Gospel Workers, 376 (Publ. 1915).
Présenter la vérité d’une manière accessible—De nos jours, alors que les fables séduisantes se multiplient et attirent les esprits, la vérité présentée avec simplicité, et accompagnée de quelques arguments solides, est préférable à toute une série de preuves pour convaincre les auditeurs. Pour beaucoup de personnes, affirmer a plus d’effet que de longues argumentations.—Testimonies for the Church 3:36 (Publ. 1872).
Règle après règle—Que la vérité soit présentée telle qu’elle est en Jésus, règle après règle, précepte sur précepte, un peu ici, un peu là [cf. Ésaïe 28:10].—Testimonies for the Church 9:240 (Publ. 1909).
Le pouvoir de la sympathie chrétienne—Des paroles bienveillantes, prononcées avec simplicité, de petites attentions spontanément prodiguées, chasseront les nuages de la tentation et du doute qui obscurcissent l’âme. La chaleureuse manifestation d’une sympathie chrétienne, témoignée sans affectation, a le pouvoir d’ouvrir la porte des cœurs qui ont besoin de l’attouchement délicat de l’Esprit du Christ.—Testimonies for the Church 9:30 (Publ. 1909).
Trouver le chemin des cœurs—Partout où vous le pouvez, pénétrez dans les foyers, saisissez-en l’occasion. Prenez votre Bible et donnez accès aux grandes vérités qu’elle contient. Votre succès ne dépendra pas tellement de vos connaissances et de vos talents, mais surtout de votre aptitude à trouver le chemin des cœurs. En pénétrant dans les foyers, vous pourrez changer le cours des pensées plus facilement que par le discours le plus habile.—Ministère évangélique, 187 (Publ. 1915).
Dire et faire—Il ne s’agissait pas d’exposer une sèche théorie; ceux qui enseignaient la vérité devaient eux-mêmes se conformer à ses principes. Ce n’est qu’en réfléchissant le caractère de Dieu dans une vie noble et consacrée qu’il est possible d’exercer une bonne influence sur ses semblables.—Education, 36 (Publ. 1903).
L’influence de la Croix—La croix du calvaire doit être élevée bien haut pour que l’esprit des gens s’y absorbe et que leurs pensées se concentrent sur elle. Les ouvriers devront faire briller sur le monde des rayons de lumière, comme des agents vivants pour illuminer la terre.—Thoughts from the Mount of Blessing, 70 (Publ. 1896).
Prêcher moins, enseigner davantage—Le meilleur travail que vous puissiez accomplir, c’est d’enseigner, d’éduquer. Toutes les fois que vous pouvez avoir l’occasion d’agir de la sorte, allez dans quelque famille et laissez les gens vous poser des questions. Répondez-leur avec patience, avec humilité. Continuez ce travail en relation avec vos conférences. Prêchez moins et enseignez davantage par les études bibliques et la prière dans les familles ou dans de petits cercles.—Ministère évangélique, 187 (Publ. 1915).
Chaleur et sollicitude—Beaucoup d’ouvriers échouent dans leur tâche parce qu’ils n’entrent pas en contact suffisamment étroit avec ceux qui ont besoin de leur aide. Bible en main, ils devraient chercher, avec délicatesse, à connaître les objections qui existent dans l’esprit de ceux qui demandent: “Qu’est-ce que la vérité?” Il faudrait, avec soin et avec douceur, les guider et les éduquer, comme on le fait pour des élèves à l’école. Beaucoup de gens doivent se débarrasser de théories qu’ils ont cru longtemps être la vérité. A mesure qu’ils s’aperçoivent qu’ils ont été dans l’erreur au sujet de la Bible, ils tombent dans la perplexité et le doute. Ils ont alors besoin d’une chaude sympathie et d’une aide judicieuse. Il faut qu’on les instruise avec soin, qu’on prie pour eux et avec eux, qu’on veille sur eux avec une grande sollicitude.—Gospel Workers, 190, 191 (Publ. 1915).
L’amour du Christ—son pouvoir—Le Christ attirait à lui le cœur de ses auditeurs en leur manifestant son amour; puis, progressivement, à mesure qu’ils étaient capables de les comprendre, il leur exposait les grandes vérités du royaume. Nous aussi devons apprendre à nous mettre à la portée des gens, à nous placer à leur niveau. S’il est vrai que les exigences de la loi de Dieu doivent être présentées au monde, nous ne devons cependant jamais oublier que l’amour, l’amour du Christ, est la seule puissance capable d’émouvoir les cœurs et de les conduire à l’obéissance.
Toutes les grandes vérités bibliques sont centrées sur le Christ; bien comprises, toutes conduisent à lui. Que Jésus soit présenté comme l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin du grand plan de la rédemption. Exposez aux gens des sujets qui sont de nature à fortifier leur confiance en Dieu et en sa Parole et qui les incitent à sonder ses enseignements pour eux-mêmes. A mesure qu’ils progresseront, pas à pas, dans l’étude de la Bible, ils seront mieux à même d’apprécier la beauté et l’harmonie de ses précieuses vérités.—The Review and Herald, 13 juin 1912.
Chaque chose en son temps—Vous ne devriez pas penser qu’il est de votre devoir de présenter des arguments en faveur du sabbat dès que vous entrez en contact avec les gens. Si quelqu’un soulève la question, dites qu’il ne vous appartient pas d’en parler maintenant. Mais quand vos auditeurs ont abandonné leur cœur, leur esprit et leur volonté à Dieu, ils sont dans les dispositions requises pour apprécier en toute impartialité ces vérités solennelles qui obligent à une prise de position.—Lettre 77, 1895.
Ne pas tomber dans l’aridité—Les formules figées, les phrases toutes faites, la polémique, ne produisent rien de bon. L’amour attendrissant de Dieu agissant dans le cœur des ouvriers sera perçu par ceux auprès desquels ils exercent leur ministère. Les âmes sont assoiffées des eaux de la vie. Ne soyez pas des citernes vides. Si vous leur révélez l’amour du Christ, vous pourrez conduire ceux qui sont affamés et assoiffés à Jésus qui leur donnera le pain de vie et les eaux du salut.—Lettre 77, 1895.
Racontez votre conversion—Faites appel à toutes les énergies spirituelles possibles. Dites à ceux que vous visitez que la fin de toutes choses est proche. Le Seigneur Jésus ouvrira la porte de leur cœur et impressionnera leur esprit de façon durable. Efforcez-vous de tirer hommes et femmes de leur indifférence spirituelle. Racontez-leur comment vous avez rencontré Jésus et combien vous avez été béni depuis que vous travaillez à son service. Dites-leur quel bienfait vous éprouvez quand vous vous asseyez à ses pieds, et que vous apprenez les précieux enseignements de sa Parole. Parlez-leur du bonheur, de la joie que l’on éprouve dans la vie chrétienne. Vos paroles chaleureuses, empressées, les convaincront que vous avez trouvé la perle de grand prix. Que vos paroles dynamiques et encourageantes témoignent que vous avez manifestement trouvé la voie par excellence. Voilà en quoi consiste le vrai travail missionnaire, et quand cela est mis en pratique, beaucoup s’éveillent comme tirés d’un rêve.—Testimonies for the Church 9:38 (Publ. 1909).
Autrefois... aujourd’hui—Autrefois, certains prédicateurs s’occupaient d’une personne après l’autre, disant: “Seigneur, aide-moi à sauver cette âme.” Mais aujourd’hui de pareils cas sont rares. Combien y en a-t-il qui se comportent comme s’ils comprenaient vraiment le danger que courent les pécheurs? Combien présentent à Dieu par la prière ceux qu’ils savent en péril, le suppliant de les sauver?—Ministère évangélique, 61 (Publ. 1915).
Enseignements prodigués par le grand Maître
Suivre l’exemple du Maître—Si vous présentez la Parole comme le faisait Jésus, ceux qui vous écoutent seront profondément impressionnés en entendant les vérités que vous enseignez. Il acquerront la conviction que c’est la Parole du Dieu vivant.—Testimonies for the Church 9:143 (Publ. 1909).
Amour et patience—Il [Jésus] prêchait à la foule avec amour et patience. Sa sagesse profonde et pénétrante connaissait les besoins de chacun de ses auditeurs; et lorsque le message de paix et d’amour qu’il leur apportait était repoussé, son cœur souffrait de mortelles angoisses.—Ministère évangélique, 45 (Publ. 1915).
Douceur et humilité—Il n’y avait dans son comportement pas la moindre trace de sectarisme ni de froide austérité. Le Rédempteur du monde avait plus qu’une nature angélique; cependant, son être, uni à la majesté divine, était empreint d’une douceur et d’une humilité qui attiraient à lui tous les humains.—Thoughts from the Mount of Blessing, 29, 30 (Publ. 1896).
Le don de valoriser les hommes—Dans tout être humain, il [Jésus] discernait des possibilités infinies. Il voyait les hommes comme ils pouvaient être: transfigurés par sa grâce, dans “la beauté de l’Eternel, notre Dieu” [Psaumes 90:17, vers. Lausanne]. Les regardant avec espoir, il leur inspirait l’espoir. Se présentant à eux avec confiance, il leur inspirait la confiance. Révélant en lui-même le véritable idéal de l’homme, il éveillait chez celui-ci le désir de l’atteindre. En sa présence, les âmes méprisées et déchues comprenaient qu’elles étaient encore humaines, et il leur tardait de se montrer dignes de sa considération. Dans plus d’un cœur mort en apparence à toutes les choses saintes, il éveillait de nouvelles ambitions vers le bien. A plus d’un être désespéré, il faisait comprendre la possibilité d’une vie nouvelle.—Education, 76 (Publ. 1903).
Une puissance persuasive—Tandis que les hommes et les femmes écoutaient les vérités qui tombaient de ses lèvres, si différentes des traditions et des dogmes enseignés par les rabbins, l’espoir naissait dans les cœurs. Il y avait tant de ferveur dans son enseignement qu’il allait droit au cœur, avec une puissance persuasive.—Ministère évangélique, 182 (Publ. 1915).
Un courant vivifiant—Quand il traversait villes et villages, il était comme un courant vivifiant, d’où émanait l’enthousiasme et la joie.—Le ministère de la guérison, 19 (Publ. 1905).
Nous pouvons être joyeux—Dieu ne veut pas voir des visages renfrognés. Il ne veut pas que qui que ce soit se montre triste et sombre. Il veut que vous vous redressiez pour regarder à lui, et que vous le laissiez répandre sur vous l’éclat du Soleil de justice.—Manuscrit 42, 1894.
Le Sauveur parlait avec autorité—Malgré la simplicité de son enseignement, il [Jésus] parlait avec autorité, ce qui établissait un contraste avec l’enseignement donné par d’autres docteurs. Les rabbins s’exprimaient avec des doutes et de l’hésitation, comme si les Écritures étaient susceptibles d’interprétations opposées. Leurs auditeurs étaient dans une incertitude croissante. Mais Jésus enseignait les Écritures en leur attribuant une autorité indiscutable. Quel que fût le sujet, il le présentait avec puissance, et ses arguments étaient irréfutables.—Jésus Christ, 236, 237 (Publ. 1898).
Le désir de sauver les pécheurs—Le même désir intense de sauver les pécheurs qui a caractérisé la vie du Sauveur anime aussi la vie de son véritable disciple.—Testimonies for the Church 7:10 (Publ. 1902).
Une puissance contraignante—La prompte obéissance de ces hommes [Simon, Jacques et Jean] est remarquable: ils ne posèrent aucune question et ne s’inquiétèrent d’aucune rétribution. L’appel du Christ portait en lui une puissance contraignante.—Ministère évangélique, 20 (Publ. 1915).
Les fruits d’un travail biblique
Assisté par les anges—Quand l’ouvrier cherche à transmettre à ses semblables la lumière que Dieu lui a donnée, le Seigneur lui accorde un surcroît de lumière. Et en faisant de son mieux, les regards fixés sur la gloire de Dieu, le prédicateur prend conscience de la valeur des âmes. Tandis qu’il va de porte en porte, expliquant les Écritures à ceux dont l’esprit est enténébré, les anges de Dieu l’assistent pour qu’il impressionne les cœurs de ceux qui ont soif de l’eau de la vie.—The Review and Herald, 6 octobre 1896.
Le Seigneur vient en aide à ceux qui enseignent la Bible—Que les solides raisons de notre foi soient exposées et appuyées sur la Parole de Dieu, et que le pouvoir sanctifiant de la vérité trouve le chemin des cœurs et des esprits de ceux qui en sont convaincus. Quand des collaborateurs donnent des études bibliques chez les gens, on peut être assuré que le Seigneur influence les esprits comme il le fait lors des réunions publiques.—Lettre 160, 1901.
La Parole peut faire des miracles—Il faudra toujours lutter pour trouver accès au cœur des êtres ignorants ou malveillants. Mais est-ce que nous déployons personnellement des efforts sérieux et sincères comme nous le devrions? Est-ce que nous ne nous tenons pas trop à l’écart des pauvres âmes mortes par leurs offenses et leurs péchés? Est-ce que chacun de nous ne pourrait pas se revêtir de l’ardeur du Christ, et faire plus qu’il ne fait?
Je crains que cette foi vitale ne nous fasse défaut. Pourquoi ne pas nous galvaniser contre les déceptions et les tentations au découragement? Dieu est miséricordieux, et grâce à la vérité qui réjouit, purifie et ennoblit la vie, nous pouvons réaliser une œuvre sérieuse et solide pour Dieu. La prière et la foi permettront d’accomplir des merveilles. La Parole peut nous servir d’épée dans nos combats. Des miracles peuvent être accomplis par la Parole; car elle est utile en toutes choses.—Lettre 75, 1896.
La valeur d’une âme—L’âme qui s’est donnée au Christ est plus précieuse à ses yeux que le monde entier.—Jésus Christ, 479 (Publ. 1898).
S’il n’y avait eu qu’une seule âme pour accepter l’Évangile de la grâce, le Christ aurait quand même consenti, pour la sauver, à vivre une vie de labeur et d’humilité, et à mourir sur la croix.—Le ministère de la guérison, 109 (Publ. 1905).
Cette œuvre doit aller de l’avant, contre vents et marées—Beaucoup entendront le message, mais refuseront d’y prêter attention; néanmoins, ce message doit être délivré à tous avec clarté. La vérité ne doit pas seulement être présentée lors de réunions publiques, mais il faut faire un travail de maison en maison. Que cette œuvre progresse au nom du Seigneur. Ceux qui s’y engagent ont les anges du ciel pour compagnons. Ils résisteront aux assauts lancés par l’ennemi contre ceux qui collaborent avec Dieu.—Lettre, 140, 1903.
Confiance dans les promesses divines—Il se peut que pendant un certain temps, la bonne semence passe inaperçue dans un cœur dur, intéressé, épris du monde et donne l’impression de n’y avoir pas pris racine. Mais par la suite, sous l’influence de l’Esprit-Saint, l’invisible semence lève et porte enfin du fruit à la gloire de Dieu. Dans notre travail journalier, nous ne savons pas ce qui réussira, ceci ou cela. Nous n’avons pas à nous en préoccuper, nous devons accomplir notre tâche et laisser à Dieu le soin du résultat. “Dès le matin sème ta semence, et le soir ne laisse pas reposer ta main” Ecclésiaste 11:60. L’Eternel a déclaré, en faisant alliance avec la famille humaine: “Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson ... ne cesseront point.” Genèse 8:22. C’est en se reposant sur cette promesse que l’agriculteur laboure et sème. Notre confiance ne doit pas être moindre au sujet des semailles spirituelles: “Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins.” Ésaïe 55:11. “Celui qui marche en pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes.” Psaumes 126:6.—Les paraboles de Jésus, 49 (Publ. 1900).
Un juste salaire pour les femmes travaillant au service de l’Évangile
À travail égal, salaire égal—Quand cela est possible, que le prédicateur et sa femme aillent ensemble. Souvent, l’épouse peut travailler aux côtés de son mari, et accomplir une noble tâche. Elle peut visiter les foyers et venir en aide aux femmes d’une manière qui n’est pas à la portée des maris. ...
Choisissez des femmes qui travailleront avec sérieux. Le Seigneur emploiera des femmes intelligentes pour l’enseignement. Et que personne ne pense que ces femmes, qui comprennent la Parole, et qui sont capables d’enseigner, ne doivent pas être rétribuées pour leur travail. Elles devraient être payées aussi bien que leurs maris. Dans l’œuvre qui consiste à présenter la vérité, les femmes ont un rôle important à jouer. Grâce à leur délicatesse féminine et en usant de leur connaissance de la vérité biblique, elles peuvent surmonter des difficultés que nos frères ne sont pas capables de vaincre. Nous avons besoin de femmes qui travaillent en collaboration avec leur mari, et nous devrions encourager celles qui désirent se consacrer à ce type d’action missionnaire.—Lettre 142, 1909.
Une grande œuvre doit être accomplie dans notre monde, et chaque talent doit être employé selon des principes équitables. Si une femme est appelée par le Seigneur à accomplir une tâche donnée, son travail doit être apprécié à sa juste valeur. Chaque ouvrier, chaque ouvrière doit recevoir ce qui lui est dû.
On peut penser que c’est une bonne chose d’accepter que des personnes consacrent leurs talents et leurs efforts sincères à l’œuvre de Dieu, sans percevoir aucun salaire. Mais c’est là une injustice, puisqu’on refuse de payer à ces ouvriers ce qui leur est dû. Dieu n’approuvera certainement pas une telle pratique. Ceux qui ont imaginé ce système ont pu croire qu’ils rendraient service à Dieu en ne puisant pas dans le trésor pour rétribuer ces gagneurs d’âmes qui craignent le Seigneur. Mais l’heure de la juste rétribution viendra en son temps; alors, ceux qui ont conçu cette manière d’agir et qui ont cru ainsi faire preuve de sagesse seront couverts de confusion à cause de leur égoïsme. Dieu voit les choses sous un angle tout à fait différent de celui qu’envisagent les hommes avec leurs limites.
Qu’ils soient hommes ou femmes, ceux qui travaillent avec sérieux et qui se dépensent sans compter apportent des gerbes au Maître; et les personnes converties grâce à leurs efforts verseront leurs dîmes au trésor. Quand il faut recourir à l’abnégation à cause du manque de moyens financiers, qu’on ne permette pas à quelques femmes qui peinent à la tâche de faire à elles seules le sacrifice, mais que celui-ci soit partagé entre tous. “Je hais ce qui est injustement dérobé” Ésaïe 61:8, La Pléiade.—Manuscrit 47, 1898.
L’utilisation de la dîme—La dîme doit être destinée à rétribuer ceux qui travaillent au service de la Parole et de la doctrine, qu’ils soient hommes ou femmes.—Manuscrit 149, 1899.
Ce qui peut réduire le nombre de femmes travaillant au service de Dieu—On a parfois été injuste avec des femmes qui étaient tout aussi dévouées que leur mari et dont Dieu reconnaît qu’elles sont utiles dans le ministère. La pratique qui consiste à payer les hommes et à ne pas payer les femmes, lorsqu’elles collaborent avec eux, n’est pas en harmonie avec la volonté du Seigneur. Si nos fédérations agissent ainsi, on risque de décourager nos sœurs de se préparer pour une œuvre dans laquelle elles devraient s’engager. Dieu est un Dieu de justice; si donc les prédicateurs recoivent un salaire pour leur travail, leurs épouses qui se dévouent d’une manière aussi désintéressée qu’eux devraient également être rétribuées en plus du traitement de leur mari, même si elles n’en expriment pas le désir.
Les adventistes du septième jour ne doivent en aucune façon sous-estimer le travail des femmes. Si une femme confie le soin de sa maison à une personne fidèle et sage, et que la garde de ses enfants est convenablement assurée, alors qu’elle-même se consacre à l’œuvre du Seigneur, la fédération dont elle dépend devrait avoir la sagesse de comprendre qu’il est juste de la rétribuer.—Ministère évangélique, 441, 442 (Publ. 1915).
Si les femmes accomplissent la tâche qui, pour beaucoup de ceux qui travaillent au service de la Parole et de la doctrine, n’est pas la plus agréable, et si le travail de ces femmes témoigne qu’elles accomplissent une œuvre qui a été manifestement négligée, leur labeur ne devrait-il pas être considéré comme aussi prometteur que celui des prédicateurs consacrés, ne justifie-til pas le salaire de celles qui travaillent ainsi? ...
Ce n’est pas aux humains de trancher en la matière. Le Seigneur s’est prononcé sur ce point. Vous devez faire votre devoir à l’égard des femmes qui travaillent pour l’Évangile, dont les efforts prouvent qu’elles font une œuvre primordiale pour faire connaître la vérité dans les familles. La tâche qu’elles accomplissent est exactement celle qui doit l’être, et elle mérite d’être encouragée. A bien des points de vue, une femme peut instruire d’autres femmes d’une manière qui n’est pas à la portée d’un homme. La cause subirait une grande perte si elle devait se priver du précieux concours des femmes. A réitérées fois, le Seigneur m’a montré que les sœurs qui enseignent sont tout aussi utiles que les hommes pour faire le travail auquel il les a destinées.—Manuscrit 142, 1903.
Mises en garde adressées à ceux qui enseignent la Bible
Un travail éprouvant—Nous avons besoin de femmes aussi bien que d’hommes pour la tâche qui doit être accomplie. Ces femmes, qui œuvrent pour le salut de leurs semblables en faisant du porte à porte, qui est un travail éprouvant, plus éprouvant que de s’adresser à un auditoire, devraient être rétribuées pour ce travail.—Manuscrit 149, 1899.
Éviter le surmenage—Les sœurs qui sont employées dans l’œuvre risquent de se voir demander de travailler trop durement sans pouvoir prendre les moments de repos nécessaires. Des charges aussi lourdes ne devraient pas leur être imposées. Certaines n’iront pas jusqu’à s’abîmer la santé, tandis que d’autres, plus scrupuleuses, souffriront de surmenage. Tout le monde, particulièrement les femmes, a besoin de prendre du repos.—Lettre 61, 1896.
Frère X, j’ose espérer que vous prendrez bien soin de la santé de sœur... Ne permettez pas qu’elle travaille au point de mettre à mal son système nerveux. Vous voyez certainement ce que je veux dire. Il faut qu’elle comprenne que nous sommes des êtres mortels et que si nous ne veillons pas à notre santé, nous risquons de la perdre.—Lettre 44, 1900.
Quand il faut agir de manière indépendante—Il est des circonstances où il est bon qu’une femme agisse rapidement et de façon indépendante, prenant des décisions dans le sens qu’elle sait être la voie du Seigneur. La femme doit se tenir aux côtés de son mari comme son égale, partageant avec lui toutes les responsabilités de l’existence, témoignant du respect pour celui qui l’a choisie comme la compagne de sa vie.—Manuscrit 17, 1891.
Éviter de vanter les hommes et d’user de familiarités avec eux—Je suis préoccupée de voir que des hommes sont vantés, flattés et qu’on est aux petits soins avec eux. Dieu a révélé qu’en fait, ceux qui sont l’objet de telles attentions ne sont pas dignes de prononcer son nom. Malgré cela, ils sont exaltés jusqu’aux cieux dans l’esprit de l’homme limité, qui ne peut voir que les apparences extérieures. Mes sœurs, ne cajolez jamais, ne flattez jamais de pauvres hommes faibles et faillibles, qu’ils soient jeunes ou vieux, mariés ou célibataires. Vous ignorez leurs faiblesses, et vous ne savez pas que ces attentions et ces flatteries que vous leur prodiguez peuvent les mener à leur perte. Je suis inquiète de constater le manque de clairvoyance, de sagesse dont beaucoup font preuve concernant ce genre de familiarités. ...
Les hommes mariés qui acceptent les attentions, les louanges et les marques d’amitié des femmes peuvent être bien sûrs que l’amour et la sympathie de telles personnes ne sont pas dignes d’être reçus; ils ne sont que pacotille. ...
J’insiste à nouveau auprès de vous sur la nécessité de cultiver la pureté dans toutes vos pensées, vos paroles et vos actions. Nous sommes individuellement responsables devant Dieu, ce que nul ne peut faire à notre place. Nous devons rendre la société meilleure qu’elle n’est, par le précepte, par des efforts personnels et par l’exemple. S’il est vrai que nous devons chercher à être sociables, que ce ne soit pas seulement pour nous distraire, mais avec un objectif à l’esprit. Il y a des âmes à sauver.—The Review and Herald, 10 novembre 1885.