Satan prend pied par le truchement des fausses doctrines
L’erreur, parasite de la vérité—Satan n’a cessé de tromper, introduisant une multitude d’erreurs pour obscurcir la vérité. L’erreur ne peut subsister par elle-même. Elle disparaîtrait rapidement si, tel un parasite, elle ne s’accrochait à l’arbre de la vérité. L’erreur tire sa force de la vérité divine. Les traditions humaines, comme autant de microbes malfaisants, s’agglutinent à la vérité de Dieu. Les hommes en viennent à les considérer comme faisant partie intégrante de la vérité. Par le moyen de fausses doctrines, Satan prend pied et captive l’esprit de l’homme, l’amenant à professer des théories qui n’ont aucun rapport avec la vérité. Les humains enseignent non sans impudence comme vérités des commandements d’hommes; et ces traditions, transmises d’une génération à l’autre, exercent leur pouvoir sur l’esprit. Le temps, cependant, ne suffit pas à transformer l’erreur en vérité, pas plus que les fardeaux qui l’accablent ne transforment la plante de la vérité en parasite. L’arbre de la vérité porte son propre fruit. Celui-ci témoigne de son origine et de sa nature. Le parasite de l’erreur, lui aussi, porte son fruit. Il révèle une origine radicalement différente de celle de la plante d’origine céleste.
C’est par le moyen de théories erronées et de traditions que Satan s’empare de l’esprit humain. Il peut juger de l’étendue de son autorité en fonction de l’apostasie qui règne sur la terre. Même les Églises qui font profession de christianisme se sont détournées de la loi de Dieu et ont établi de faux critères. Satan a contribué à tout cela. En amenant les hommes à se donner des lois prétendument divines, il mutile la personnalité humaine, forçant les hommes à reconnaître sa souveraineté. Il ne cesse de s’opposer à la loi de Dieu dont il nie l’autorité. Toute œuvre mauvaise trouve son origine en lui et prospère grâce à lui.—The Review and Herald, 22 octobre 1895.
La voie de la vérité et celle de l’erreur—Les anges de Satan ont l’art de faire le mal. Ils imagineront ce que certains regarderont comme un nouveau pas dans la connaissance de la vérité, une lumière nouvelle et merveilleuse. Bien que dans une certaine mesure ce message ne soit pas dénué de vérité, il sera mêlé d’inventions humaines, et au lieu de la vraie doctrine, il enseignera des commandements d’hommes. Le moment est venu de veiller et de prier avec plus d’ardeur que jamais. Beaucoup de choses apparemment bonnes devront être attentivement examinées, dans un esprit de prière, car ce sont autant de stratagèmes du malin appelés à conduire les hommes sur un chemin si proche de celui de la vérité qu’il sera difficile de les distinguer l’un de l’autre. L’œil de la foi ne manquera pas, cependant, de reconnaître ce qui différencie cette voie, aussi imperceptiblement que ce soit, du chemin de la vérité. Au premier abord on pourra s’y tromper et la croire droite, mais bientôt on s’apercevra qu’elle diverge carrément de la voie qui mène au ciel et à la sainteté. Mes frères, je vous exhorte à aplanir le chemin sous vos pieds, de peur que les boiteux ne s’en détournent.—Manuscrit non daté 111.
L’erreur présentée comme vérité biblique—Il n’est plus possible de se fier aux doctrines telles qu’elles nous sont présentées. Il nous faut les vérifier à la lumière de la Parole de Dieu. De dangereuses hérésies seront proclamées comme doctrines bibliques. Il nous faut nous familiariser avec la Bible afin d’être en mesure de les affronter. La foi de chacun sera mise à l’épreuve. Chacun de nous sera soumis à un sérieux examen.—The Review and Herald, 3 mai 1887.
Satan tord le sens des Écritures—Il nous faut tous nous familiariser avec la Parole de Dieu, car Satan tronque et tord les Écritures. Les hommes suivent son exemple, ne présentant qu’une partie de la Parole de Dieu à ceux qu’ils souhaitent conduire dans l’erreur, et leur cachant ce qui pourrait démasquer leurs plans. Le privilège de se fonder sur cette déclaration décisive: “Ainsi parle le Seigneur...” appartient à tous.
De faux bergers enseigneront l’erreur et se livreront au mal. Il nous faut apprendre aux enfants à bien connaître la Parole de Dieu, afin qu’ils soient capables de discerner quand l’Écriture est citée correctement et quand elle est tronquée, dans l’intention de tromper.—Manuscrit 153, 1899.
Des chefs spirituels trompeurs—Beaucoup de dirigeants religieux de notre temps, la Bible ouverte devant eux, et avec des marques de respect pour ses enseignements, ne font que détruire la confiance en la Parole de Dieu. Ils s’acharnent à la disséquer et ils érigent leurs propres opinions au-dessus des déclarations les plus catégoriques. Dans de telles mains, la Parole de Dieu perd son pouvoir régénérateur. Ceci explique pourquoi l’incrédulité triomphe et l’iniquité abonde.
Lorsque Satan réussit à saper la foi en la Bible, il dirige les hommes vers d’autres sources de lumière et de puissance. C’est ainsi qu’il s’introduit. Ils se placent sous l’influence des démons ceux qui se détournent des clairs enseignements de l’Écriture et de la conviction que le Saint-Esprit produit en eux. La critique et les spéculations qui se sont donné libre cours, touchant les Écritures, ont ouvert la voie au spiritisme et à la théosophie—ces formes modernes de l’ancien paganisme—et leur ont permis de s’établir au sein même de sociétés faisant profession d’être les Églises de notre Seigneur Jésus-Christ.
Parallèlement à la prédication de l’Évangile, une œuvre se poursuit par l’intermédiaire d’esprits mensongers. On joue d’abord, par simple curiosité, avec ces esprits, mais on est vite leurré lorsqu’on voit à l’œuvre une puissance surhumaine, et l’on ne peut plus alors échapper au contrôle direct d’une volonté étrangère.
Les barrières qui protègent l’âme sont renversées. Plus de digue contre le péché. Personne ne prévoit, alors, à quel degré de corruption il parviendra s’il repousse la protection de la Parole de Dieu et s’il rejette son Esprit. Un péché secret ou une passion dominante peut le retenir aussi captif que l’a été le démoniaque de Capernaüm. Pourtant une telle condition n’est pas sans espoir.—Jésus Christ, 241, 242 (Publ. 1898).
Erreur et fanatisme—Dieu appelle les siens à révéler leurs convictions chrétiennes en pensées, en paroles et en actes. Luther affirme que c’est auprès des ecclésiastiques que la Bible court les plus grands dangers. Je puis dire que beaucoup de ceux qui prêchent la vérité n’ont pas été sanctifiés par elle. Ils ne possèdent pas la foi qui agit dans l’amour et purifie l’âme. Parce qu’ils s’habituent à traiter des choses saintes, beaucoup en viennent à manier la Parole de Dieu sans aucun respect. Ils n’ont pas marché dans la lumière, mais ont fermé les yeux devant elle.
Notre génération a rejeté la grâce que Dieu se proposait d’accorder à son peuple pour qu’au milieu des périls des derniers jours celui-ci ne soit pas vaincu par l’iniquité ambiante et n’unisse pas ses forces à celles d’un monde opposé à l’Église du reste. Sous prétexte de christianisme et de sanctification, l’impiété se manifestera au grand jour et se répandra. Elle prévaudra avec un incroyable succès et ce, jusqu’à ce que le Christ revienne pour être glorifié en ceux qui ont cru. Dans les parvis mêmes de la maison de Dieu, on verra des choses que bien peu imaginent. Les enfants de Dieu passeront par le creuset de l’épreuve pour que le Seigneur puisse distinguer “entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas”.—Manuscrit 15, 1886.
Conflit entre la religion et la fausse science—J’ai été avertie que désormais on assistera à un conflit permanent. La science—ou prétendue telle—et la religion seront mises en opposition l’une avec l’autre, parce que les hommes, étant limités, ne comprennent pas la puissance et la grandeur de Dieu. Ces paroles de l’Écriture sainte me furent rappelées: “Il s’élèvera du milieu de vous des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses, pour entraîner les disciples après eux.” Actes des Apôtres 10:30. On le verra certainement au sein du peuple de Dieu, et ce seront ceux qui sont incapables de saisir les vérités les plus merveilleuses et les plus importantes pour notre époque, celles qui sont essentielles au salut, tandis que des questions qui, comparativement, ne sont que grains de poussière et qui ne contiennent pas un atome de vérité sont mises en relief et magnifiées par la puissance de Satan, au point d’apparaître comme étant de première importance.
La perception morale de ces hommes est déficiente; ils n’éprouvent pas le besoin de l’onction céleste pour le discernement des choses spirituelles. Ils se croient trop sages pour risquer de se tromper. Les hommes qui n’ont pas une expérience spirituelle des choses de Dieu n’agiront pas avec sagesse en matière de responsabilités sacrées; ils confondront la lumière avec l’obscurité et des erreurs spécieuses avec la vérité. Ils prendront des fantômes pour des réalités et des réalités pour des fantômes. D’un atome ils feront un monde et d’un monde un atome. Ils seront victimes de tromperies et d’illusions semblables à des filets tendus par Satan pour empêtrer les pieds de ceux qui croient pouvoir marcher selon leur sagesse humaine et sans la grâce toute spéciale du Christ. Jésus a besoin non pas d’hommes qui voient les gens “comme des arbres, et qui marchent” (Marc 8:24), mais qui voient tout clairement. Il n’existe qu’un seul remède pour l’âme pécheresse, et, à moins qu’ils ne le reçoivent, les hommes iront d’illusion en illusion, jusqu’à ce que leurs sens soient déréglés.—Manuscrit 16, 1890.
Les miracles ne sont pas un critère de vérité
Satan fera des miracles—Nombreux sont ceux qui refusent le message que le Seigneur leur adresse et essaient de trouver des points d’appui pour leurs doutes, afin d’en tirer prétexte pour rejeter la lumière céleste. En présence de l’évidence la plus convaincante, ils disent, à l’instar des juifs: “Montre-nous un miracle, et nous croirons. Si ces messagers ont la vérité, pourquoi ne guérissent-ils pas les malades?” ...
Si leurs yeux pouvaient s’ouvrir, ces incrédules verraient de mauvais anges exulter de joie autour d’eux, et chanter victoire de posséder un tel pouvoir trompeur. Le jour est proche où Satan répondra à la requête de ces sceptiques et accomplira de nombreux miracles pour étayer la foi de tous ceux qui comptent sur ce genre de signe. Terrible sera la condition de ceux qui se bouchent les yeux pour ne pas voir la lumière de la vérité et qui par ailleurs demandent des miracles pour les confirmer dans leur illusion!—Lettre 4, 1889.
Guérisons miraculeuses et fanatisme—Nos établissements médicaux ont pour but d’atteindre une classe sociale qui ne peut l’être par aucun autre moyen. “Pourquoi, demandet-on ici et là, ne prie-t-on pas pour obtenir la guérison miraculeuse des malades, au lieu de construire des institutions médicales?” Si nous le faisions, cela susciterait dans nos rangs beaucoup de fanatisme. Ceux qui sont très sûrs d’eux entreraient en action, comme l’ont fait certains à ..., et qui ont beaucoup parlé de la chair sainte. Ces gens sont partis à la dérive à cause des supercheries du spiritisme. Lors de la Conférence Générale de 1901, ils ont été réprimandés par l’intermédiaire d’un message que j’avais reçu pour eux de la part du Seigneur. Si nous avions emprunté les voies que d’aucuns aimeraient nous voir suivre, des groupes se formeraient, où se produiraient des manifestations spirites qui troubleraient la foi de beaucoup. ...
Des erreurs surgiront et l’on professera des doctrines étranges. Quelques-uns abandonneront la foi, prêtant l’oreille à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. Dès que nous eûmes installé notre premier établissement médical, de telles choses se sont produites. Elle étaient semblables aux erreurs qui se sont manifestées peu après la déception de 1844. A cette époque, une forte vague de fanatisme se fit jour, qui, à en croire ses promoteurs, était une manifestation du Saint-Esprit. Un message me fut donné pour stigmatiser cette œuvre néfaste.—Lettre 79, 1905.
Sanctification et sainteté illusoires
Doctrines subtiles et dangereuses—Nous aurons affaire à de fausses doctrines de toute sorte; si nous ne connaissons pas bien les paroles du Christ et si nous ne suivons pas ses directives, nous nous égarerons. L’une des plus dangereuses de ces doctrines concerne une sanctification illusoire. D’aucuns prétendent être saints, tout en transgressant les commandements de Dieu. Leur assertion selon laquelle ils sont sans péché est fausse et doit être repoussée. ...
Une autre doctrine qui sera enseignée consiste en ceci: tout ce que nous avons à faire est de croire en Christ—de croire qu’il a pardonné nos péchés, et qu’une fois pardonnés, il nous est impossible de pécher. C’est là un piège de Satan. Il est vrai que nous devons croire en Christ: il est notre seul espoir de salut. Mais il est également vrai que nous devons travailler quotidiennement à notre salut individuel, non avec présomption, mais avec crainte et tremblement Philippiens 2:12. Nous devons employer au service de Dieu toutes les capacités de notre être, et une fois que nous aurons fait notre maximum, nous devrons néanmoins nous considérer comme des serviteurs inutiles. La puissance divine se joindra à nos efforts, et alors que nous nous cramponnerons à Dieu par la main de la foi, le Christ nous communiquera sa sagesse et sa justice. Ainsi, par sa grâce, nous pourrons bâtir sur un fondement solide.—Manuscrit 27, 1886.
Sainteté illusoire—Ceux qui veulent suivre le Christ doivent être enracinés dans les principes de la vérité. Il leur faut comprendre ce que la Bible enseigne concernant la foi et la sanctification par la vérité. Ils doivent être si bien fondés dans cette connaissance qu’on ne saurait les en détourner pour adopter des conceptions fallacieuses sur la doctrine de la sainteté; mais ils seront en mesure de démontrer dans leur vie la réalisation pratique de ce principe d’origine céleste. Le peuple de Dieu doit être capable de distinguer le vrai du faux.
Certains professent la sainteté, affirment qu’ils appartiennent entièrement au Seigneur et se réclament des promesses de Dieu, mais par ailleurs ils n’obéissent pas à ses commandements. ...
Il est vrai qu’un grand nombre n’ont jamais reçu la lumière de la vérité présente mais, par la grâce que le Christ leur a donnée, observent la loi pour autant qu’ils la comprennent. Ceux qui vivent ainsi de leur mieux, selon la lumière qu’ils possèdent, n’appartiennent pas à la catégorie de personnes que Jean condamne. Ses paroles s’appliquent à ceux qui prétendent croire en Jésus et posséder la sainteté, alors qu’ils considèrent à la légère les exigences de la loi divine. Ils ont beau parler de l’amour de Jésus, leur amour n’est pas suffisamment profond pour les amener à l’obéissance. Le fruit qu’ils portent révèle la qualité de l’arbre. Il prouve que leur foi n’est pas réelle. Néanmoins, cette catégorie de gens, bien que n’ayant aucune prérogative à faire valoir, aucun droit à se réclamer des promesses de Dieu, revendiquent celles-ci avec audace. Quoiqu’ils ne donnent rien, ils réclament tout. Ils se bouchent les oreilles pour ne pas entendre la vérité et refusent d’écouter la déclaration décisive: “Ainsi parle l’Eternel”; mais en faisant profession de sainteté ils égarent un grand nombre de personnes, à cause de leur foi prétentieuse et sans fondement.—Gospel Workers 1892:226, 227 (Publ. 1892).
Autre doctrine fallacieuse: Peu importe ce que vous croyez—Pour beaucoup, la religion n’est qu’une théorie. A leurs yeux, la piété s’exprime par une émotion joyeuse. Ils disent: “Venez à Jésus, et croyez en lui. Peu importe ce que vous croyez, aussi longtemps que vous êtes sincère dans votre croyance.” Ils n’essaient pas de faire en sorte que le pécheur comprenne la véritable nature du péché. ...
Satan désire que tout transgresseur de la loi de Dieu prétende être saint. C’est d’ailleurs ce qu’il fait lui-même. Il est heureux lorsque les humains font reposer leur foi sur des doctrines fallacieuses et sur l’exaltation religieuse; car il peut se servir de telles personnes pour induire les âmes en erreur. Beaucoup de croyants soi-disant sanctifiés prêtent main forte à Satan pour accomplir son œuvre. Ils parlent beaucoup de sentiment et de leur amour pour Dieu. Mais Dieu n’agrée pas leur amour, car c’est une tromperie de l’ennemi. Le Seigneur a donné la lumière à ces personnes, mais elles l’ont refusée. Avec le père du mensonge, elles recevront le salaire de la désobéissance.—The Review and Herald, 26 juin 1900.
Autre erreur: les commandements auraient été abolis—Le Christ en a averti ses disciples: “Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs.” Matthieu 7:15. Il nous exhorte à ne pas nous laisser séduire quand ces faux prophètes exposent leurs doctrines. Ils nous disent que les commandements de Dieu ont été abrogés à la mort du Christ. Ferons-nous confiance à ces hommes qui prétendent être sanctifiés tout en refusant d’obéir à Dieu? Ils prétendent que le Seigneur leur a dit qu’ils n’ont plus besoin d’observer les dix commandements mais le leur a-t-il réellement dit? Nullement: Dieu ne ment pas.
Satan, le père du mensonge, induisit Adam en erreur de la même façon, quand il lui dit qu’il n’avait pas besoin d’obéir à Dieu, et que, s’il transgressait la loi, il ne mourrait pas. Adam a été pris au piège, et, à cause de sa faute, il a déclenché un déluge de malédictions sur le monde. Satan dit aussi à Caïn qu’il n’était pas nécessaire qu’il se conforme exactement aux prescriptions divines concernant la manière d’offrir un agneau immolé. Caïn obéit à la voix du séducteur, et comme Dieu n’accepta pas son offrande tandis qu’il accueillit favorablement celle d’Abel, Caïn se mit en colère et tua son frère.
Nous devons savoir à quelle voix nous prêtons attention; s’il s’agit de celle du Dieu vivant et vrai ou de celle du grand apostat. ...
Lorsque le type rejoignit l’antitype à la mort du Christ, l’offrande sacrificielle cessa. Dès lors, la loi cérémonielle était abolie. Mais par la crucifixion, la loi des dix commandements fut confirmée. L’Évangile n’a pas abrogé la loi; il n’en a pas supprimé un seul trait de lettre. La loi nous engage toujours à la sainteté en toute chose. Elle est l’écho de la voix même de Dieu, qui adresse à chacun cette invitation: Monte plus haut. Sois saint, toujours plus saint.—The Review and Herald, 26 juin 1900.
Un autre extrême—En tant que peuple, nous sommes tombés dans l’erreur opposée. Nous reconnaissons les exigences de la loi de Dieu et nous enseignons aux gens qu’ils ont le devoir de lui obéir. Nous croyons qu’il faut donner tout, mais nous ne comprenons pas qu’il faut prendre aussi bien que donner. Nous n’avons pas cette confiance, cette foi qui permet à l’âme de demeurer en Christ. Nous réclamons peu, alors que nous devrions réclamer beaucoup; car les promesses de Dieu sont sans limites.
A cause d’un manque de foi, un grand nombre de ceux qui obéissent aux commandements de Dieu connaissent peu de paix et de joie; ils ne témoignent pas comme ils le devraient de la sanctification qui doit être le fruit de l’obéissance à la vérité. Ils ne sont pas enracinés en Christ. Beaucoup sentent qu’il y a des lacunes dans leur expérience chrétienne; ils désirent quelque chose qu’ils n’ont pas, et c’est pourquoi certains en viennent à assister aux réunions d’édification, tout en étant séduits par les sentiments de ceux qui transgressent la loi de Dieu.
Il est de notre devoir de prêcher la foi, de parler de l’amour du Christ en rapport avec les impératifs de la loi, car ils ne peuvent être compris séparément. Dans tous nos exposés, nous devrions mettre l’accent sur l’amour de Dieu, tel qu’il a été manifesté dans le Christ, l’unique espoir du pécheur, jusqu’à ce que les auditeurs prennent davantage conscience de sa puissance et de sa richesse. Si cela est fait comme il faut, on ne pourra pas dire que nous prêchons la loi, et que nous ne croyons ni à la repentance, ni à la foi, ni à la conversion. Nous devons faire fusionner ces thèmes, comme Dieu lui-même l’a fait; alors la vérité sera présentée dans sa plénitude, non comme une simple théorie, mais comme une puissance qui transforme le caractère. Elle sera prêchée avec une démonstration d’esprit et de puissance. De cette façon, ceux qui ont accepté les doctrines de la Bible ne seront pas sous-alimentés; ils sentiront l’influence vivifiante du Saint-Esprit.—Gospel Workers 1892:227, 228 (Publ. 1892).
Théories panthéistes et spirites
Danger de la fausse science et des théories fallacieuses—Dans l’État du New Hampshire, certains divulguaient des conceptions erronées sur Dieu. Je fus éclairée sur le fait que ces hommes réduisaient à néant la vérité par leurs idées, dont quelques-unes débouchaient sur l’amour libre. J’ai vu que ces hommes séduisaient les âmes en présentant des théories spéculatives sur Dieu. ...
Entre autres opinions, ils prétendaient que ceux qui ont été sanctifiés une première fois ne peuvent plus pécher, et ils présentaient ces idées comme la nourriture de l’Evangile. Ces théories fallacieuses, avec le poids de leur influence trompeuse, ont fait beaucoup de mal à ceux qui les défendaient et aux autres. Ces personnes ont acquis et manifesté un pouvoir spirite sur ceux qui ne se rendaient pas compte du caractère pernicieux de ces théories habilement présentées. Il en est déjà résulté de grands maux. La notion selon laquelle tous sont saints aboutit à l’idée que les affections de ceux qui sont sanctifiés ne risquent nullement de les égarer. L’aboutissement de cette manière de voir fut la réalisation des mauvais désirs de cœurs qui, bien que soi-disant sanctifiés, étaient loin d’être purs en pensées et en actes.
C’est là seulement l’un des cas pour lesquels j’ai été appelée à reprendre ceux qui enseignaient la doctrine d’un dieu impersonnel diffus au milieu de la nature, et celle de la chair sainte.
Il viendra un temps où la vérité sera défigurée par les préceptes humains. Des théories trompeuses seront présentées comme s’il s’agissait de saines doctrines. La fausse science est l’un des moyens que Satan a utilisé dans les cours célestes, et elle est encore employée aujourd’hui... Je supplie ceux qui travaillent pour Dieu de ne pas prendre les contrefaçons pour des valeurs authentiques. Notre Bible est pleine de la plus précieuse vérité. Nous n’avons donc pas besoin de suppositions ou d’excitations illusoires. Dans l’encensoir d’or de la vérité, telle qu’elle est présentée dans les enseignements du Christ, nous trouverons ce qui est de nature à convaincre les âmes de péché et à les convertir. Exposez dans la simplicité du Christ les vérités qu’il est venu prêcher dans ce monde, et la puissance de votre message se fera sentir. Ne présentez pas des théories ou des critères qui n’ont aucun fondement dans la Bible. Nous avons d’impressionnants et solennels critères à mettre en relief. “Il est écrit” est le critère qui doit être inculqué à tous.—The Review and Herald, 21 janvier 1904.
Autre théorie dangereuse: Dieu est une essence—Des éléments spiritualistes, qui saperont la foi de ceux qui y prêtent attention, s’introduisent parmi nous. L’idée selon laquelle Dieu est une essence immanente à toute la nature est une des tromperies les plus subtiles de Satan. Elle nous donne une fausse conception de Dieu, et porte atteinte à sa grandeur et à sa majesté.
Les théories panthéistes sont contraires aux enseignements de la Parole de Dieu. Ces théories perdent les âmes. Les ténèbres sont leur élément, et la sensualité, leur sphère. Elles flattent le cœur naturel, et donnent libre cours à ses inclinations. Les accepter, c’est se séparer de Dieu. ...
Ce n’est que par la puissance de Dieu que les cœurs peuvent être soustraits à l’emprise du mal. Seul le sang du Crucifié opère la purification du péché; seule sa grâce peut nous rendre capables de résister aux tendances d’une nature corrompue et de les vaincre. Les théories spiritualistes au sujet de la divinité annulent cette puissance. En effet, si Dieu est une essence inhérente à toute la nature, alors il habite dans tous les hommes; et pour parvenir à la sainteté, ceux-ci n’ont qu’à développer la puissance qui est en eux.
La conclusion logique de ces théories, c’est qu’elles réduisent à néant le christianisme. La rédemption n’est plus indispensable, et l’homme devient son propre sauveur. D’après elles, la Parole de Dieu est inefficace, et ceux qui les acceptent s’exposent au danger de considérer toute la Bible comme une fiction. Ils peuvent estimer que la vertu est préférable au vice; mais en récusant la souveraineté de Dieu, ils mettent leur confiance dans leur propre force, laquelle est nulle devant Dieu. La volonté humaine, abandonnée à elle-même, n’a aucun pouvoir réel pour résister au mal et pour le vaincre. Les défenses de l’âme sont renversées. L’homme ne possède plus de barrière contre le péché. Après avoir rejeté les restrictions de la Parole et de l’Esprit de Dieu, il ne sait jusqu’où il peut tomber.
Ceux qui persistent dans ces théories ruineront leur expérience religieuse; ils n’auront plus aucune communion avec Dieu, et perdront la vie éternelle.
Les sophismes concernant Dieu et la nature, qui inondent le monde de scepticisme, sont inspirés par l’ange déchu. Celui-ci étudie la Bible; il connaît la vérité nécessaire à l’humanité, et il cherche à distraire les esprits des grands faits qui ont pour but de la préparer aux événements qui vont se produire dans le monde.
J’ai vu les conséquences de ces idées fantaisistes au sujet de Dieu: ce sont l’apostasie, le spiritualisme et l’amour “spirituel”. Celui-ci, vers lequel tendent ces enseignements, était si bien caché qu’il était difficile tout d’abord de se rendre compte de son caractère réel. Jusqu’à ce que le Seigneur m’en eût donné l’explication, je ne savais pas comment l’appeler; mais j’ai reçu l’ordre de le nommer amour spirituel impie.—Témoignages pour l’Église 3:321-323 (Publ. 1904).
Diverses formes de spiritisme
Une puissance supra-humaine—Le spiritisme est sur le point de réduire le monde en esclavage. Nombreux sont ceux qui croient que le spiritisme est fondé sur la tromperie et l’imposture, mais c’est loin d’être vrai. Une puissance supra-humaine est à l’œuvre de diverses manières, et rares sont ceux qui ont une idée de ce que seront les manifestations du spiritisme dans l’avenir. Les déclarations des prédicateurs de notre pays sont à l’origine du succès du spiritisme. Ces prédicateurs ont fait passer pour des doctrines bibliques des erreurs qui émanent du grand séducteur.
La doctrine selon laquelle les morts sont conscients et d’après laquelle leurs esprits communiquent avec les vivants n’a aucun fondement dans les Ecritures. Et cependant, ces théories sont présentées comme vraies. Cette doctrine fallacieuse a ouvert la voie aux esprits de démons pour qu’ils trompent les humains en se faisant passer pour les morts. Des agents de Satan personnifient les morts et réduisent les âmes en esclavage. En réalité, Satan a une religion, une synagogue et de fidèles adorateurs. Pour grossir les rangs de ses adeptes, il emploie toutes sortes de séductions.—Manuscrit non daté 66.
Une séduction destinée à ceux qui sont dans la peine—La déification des morts a joué un rôle primordial dans presque toutes les religions païennes; il en a été de même pour la prétendue communication avec les morts. On croyait que les dieux faisaient connaître leur volonté aux hommes et que, lorsqu’ils étaient consultés, ils leur donnaient des conseils. C’est sur ces croyances qu’étaient fondés les célèbres oracles de la Grèce et de Rome.
Même dans les pays de tradition chrétienne, on croit, aujourd’hui encore, à la possibilité d’une communication avec les morts. Sous le nom de spiritisme, la pratique qui consiste à entrer en relation avec des êtres qui se font passer pour les esprits des défunts s’est largement répandue. Elle cherche à tirer parti de l’affection de ceux qui ont enterré des êtres chers.—The Signs of the Times, 23 juin 1890.
Supercheries et miracles—Il [Satan] prend parfois l’apparence d’une ravissante jeune personne ou d’une belle silhouette. Il opère des guérisons et il est adoré comme un bienfaiteur de l’humanité par des mortels induits en erreur... Des milliers de gens s’entretiennent avec lui, reçoivent des instructions de ce dieu-démon et agissent conformément à ses enseignements. Le monde, qui prétend recevoir de tels bienfaits de la phrénologie et de l’hypnose, n’a jamais été aussi corrompu. Satan se sert de tout cela pour détruire les valeurs morales et pour jeter les bases du spiritisme.—Testimonies for the Church 1:296, 297 (Publ. 1862).
La fréquence des manifestations ira en s’accélérant—Les spirites sont de plus en plus nombreux. Ils viendront à ceux qui ont la vérité comme Satan l’a fait à l’égard du Christ, les mettant au défi de démontrer leur puissance en accomplissant des miracles; les spirites voudront montrer ainsi qu’ils jouissent de la faveur de Dieu et qu’ils sont le peuple qui a la vérité... La seule sauvegarde pour les membres du peuple de Dieu est de bien connaître leur Bible, et d’être au clair sur nos convictions à propos du sommeil des morts.
Satan est un ennemi rusé, et il n’est pas difficile pour les anges déchus de personnifier des fidèles ou des pécheurs qui sont morts et d’en faire des représentations visibles aux yeux des humains. La fréquence de ces manifestations ira en s’accroissant. Ces phénomènes seront de plus en plus spectaculaires à mesure que nous approcherons de la fin des temps.—The Review and Herald, 1er avril 1875.
Le monstre déguisé—Des ecclésiastiques inspirés par Satan peuvent parfaitement déguiser ce monstre hideux, cacher ses difformités et le faire paraître beau aux yeux de beaucoup. Cet être prestigieux se présente dans une telle majesté satanique qu’il prétend avoir sous son pouvoir tous ceux qui ont affaire à lui, car ils se sont aventurés sur un terrain défendu et ont renoncé à la protection de leur Créateur.—The Review and Herald, 13 mai 1862.
Phrénologie, magnétisme et spiritisme—J’ai pu voir que des milliers d’hommes avaient été séduits et entraînés à l’incrédulité par la phrénologie et le magnétisme. Si l’esprit se laisse aller à ce courant, il est presque sûr de perdre l’équilibre et d’être la proie du démon. “Une vaine tromperie” remplit les esprits des pauvres mortels. Ils pensent qu’il y a en eux une puissance suffisante pour accomplir des prodiges et qu’ils n’ont pas besoin de recevoir celle d’en haut. Leurs principes et leur foi reposent sur “la tradition des hommes, les rudiments du monde, et non sur Christ”.
Jésus ne leur a jamais enseigné cette philosophie. Rien de pareil ne se trouve dans ses enseignements. Il n’a jamais dirigé l’esprit des humains vers eux-mêmes, vers un pouvoir qu’ils détiendraient. Il les a constamment encouragés à regarder à Dieu, le Créateur de l’univers, comme à la source de toute force et de toute sagesse. ...
Les maîtres en spiritisme se présentent avec des manières plaisantes et fascinantes. Si l’on prête l’oreille à leurs fables, on est séduit par l’ennemi de toute justice et l’on est exposé à perdre le prix de la course. Une fois qu’on a été circonvenu par le maître trompeur, on est empoisonné moralement; la foi s’altère et s’évanouit. On cesse de croire que le Christ est le Fils de Dieu et de se mettre au bénéfice de son sang précieux. Ceux qui sont victimes de cette philosophie perdent à cause des séductions de Satan leur récompense céleste. Ils cherchent le salut dans leurs mérites, s’exercent à l’humilité, s’imposent des sacrifices, s’avilissent eux-mêmes et vont jusqu’à croire à de véritables non-sens, ajoutant du crédit aux idées les plus absurdes, prétendues révélations de leurs amis défunts. Satan les a aveuglés et a perverti leur jugement à tel point qu’ils ne distinguent plus le mal; aussi suivent-ils les instructions de ces amis qui seraient, paraît-il, devenus des anges dans un monde supérieur au nôtre.—Témoignages pour l’Église 1:106, 107 (Publ. 1862).
Science chrétienne, religions orientales et pouvoirs de guérison—Nombreux sont ceux qui repoussent avec horreur l’idée d’aller consulter des médiums, mais qui sont séduits par des formes plus attirantes du spiritisme, telles que le mouvement Emmanuel. D’autres sont égarés par les enseignements de la Science chrétienne, par le mysticisme de la théosophie et d’autres religions orientales.
Les défenseurs de presque toutes les formes de spiritisme prétendent avoir le pouvoir de guérir les malades. Ils attribuent ce pouvoir à l’électricité, au magnétisme, aux prétendus “remèdes sympathiques” ou force latente que possède l’esprit humain. Et il y a bien des gens, même dans nos sociétés de tradition chrétienne, qui vont consulter ces guérisseurs, au lieu de se confier dans la force du Dieu vivant et dans la compétence de médecins chrétiens qualifiés.
La mère, qui se tient au chevet de son enfant, s’écrie: “Je n’en peux plus! N’y a-t-il donc aucun médecin qui puisse guérir mon enfant?” On lui parle de merveilleuses guérisons accomplies par quelque voyant ou quelque magnétiseur, et elle confie son cher enfant à l’un d’eux, le plaçant véritablement entre les mains de Satan comme si ce dernier se tenait à ses côtés. Bien souvent, la vie future de l’enfant est alors dominée par une puissance satanique, à laquelle il semble impossible d’échapper.—The Review and Herald, 15 janvier 1914.
Des bienfaits illusoires—Ceux qui s’adonnent à la sorcellerie de Satan peuvent se vanter d’en avoir tiré de grands bienfaits, mais cela prouve-t-il que leur manière d’agir est sage et sans danger? Même si leur vie est prolongée, même s’il en résulte un avantage temporel? Au bout du compte, retirera-ton un bénéfice d’avoir méprisé la volonté de Dieu? En définitive, tout gain apparent s’avérera une perte irréparable. Nous ne saurions impunément renverser une seule barrière que Dieu a placée pour protéger son peuple contre la puissance de Satan.—The Review and Herald, 15 janvier 1914.
Mise en garde contre les médecins occultistes—Il y a danger de se détourner, ne serait-ce qu’un peu, des instructions du Seigneur. Lorsque nous nous écartons du clair sentier du devoir, il en résulte tout un enchaînement de circonstances qui nous entraîneront de plus en plus loin du droit chemin. Des relations aussi étroites qu’inutiles avec ceux qui n’ont aucun respect pour la volonté de Dieu exerceront une séduction sur nous avant même que nous en soyons conscients. La crainte de déplaire à nos amis mondains nous empêchera d’exprimer notre gratitude envers Dieu ou d’affirmer notre dépendance à son égard. ...
Les anges de Dieu protègent son peuple quand il marche sur le sentier du devoir; mais une telle protection n’est nullement assurée pour ceux qui s’aventurent délibérément sur le terrain de Satan. Un agent du grand séducteur dira et fera n’importe quoi pour arriver à ses fins. Peu importe qu’il se dise spirite, “électrothérapeute” ou “magnétiseur”. Par des prétentions trompeuses, il gagne la confiance de ceux qui ne sont pas sur leurs gardes. De tels imposteurs prétendent lire dans la vie des gens et comprendre toutes les difficultés et les afflictions de ceux qui les consultent. Ces agents de Satan, se déguisant en anges de lumière, alors qu’une obscurité profonde règne dans leur cœur, témoignent un grand intérêt pour les femmes qui s’adressent à eux. Ils leur disent que tous leurs problèmes sont la conséquence d’un mariage malheureux. Même si cela est vrai, de tels conseillers n’améliorent pas la condition de ces femmes. Ils leur déclarent qu’elles ont besoin d’amour et de sympathie. Faisant mine d’être soucieux de leur bien-être, ils jettent un sort sur ces victimes sans méfiance et les charment comme le fait un serpent devant un oiseau tremblant. Bientôt, elles tombent totalement en leur pouvoir, et le péché, le déshonneur et la ruine en sont les terribles séquelles.—The Review and Herald, 27 juin 1882.
Le laxisme le plus dégradant—Bien qu’il fût une dénonciation du péché et l’annonce d’un châtiment, le message du démon à Saül n’avait pas pour objet de le réformer, mais de le pousser au désespoir et à la ruine. Cependant, le plus souvent, c’est la flatterie qui favorise le mieux les desseins du tentateur visant à leurrer les humains et à les conduire à leur perte. Dans l’Antiquité, l’enseignement des dieux-démons encourageait au laxisme le plus dégradant. Les préceptes divins condamnant le péché et prônant la justice étaient mis de côté; la vérité était considérée comme quantité négligeable, et la luxure n’était pas seulement permise, mais recommandée. Le spiritisme enseigne qu’il n’y a ni mort, ni jugement, ni rétribution, que “les hommes sont des demi-dieux non déchus”, que le désir est la loi suprême, et que l’homme n’a de comptes à rendre qu’à lui-même. Les barrières que Dieu a érigées pour protéger la vérité, la pureté et le respect sont renversées; ainsi, beaucoup sont encouragés au péché. De telles théories ne trahissent-elles pas une origine semblable à celle du culte du démon?—The Signs of the Times, 30 juin 1890.
Voix surnaturelles, médiums, voyants et chiromanciens—Les voix surnaturelles qui se sont fait entendre à Ekron et à Endor égarent toujours, par leurs mensonges, les enfants des hommes. Le prince des ténèbres a simplement changé de déguisement. Les oracles païens de l’Antiquité ont leurs équivalents en la personne des médiums spirites, des voyants et des chiromanciens. Les mystères associés aux cultes païens sont remplacés par les associations et les séances secrètes, les arcanes et les prodiges des sorciers de notre époque. Et leurs déclarations sont reçues avec empressement par des milliers de personnes qui refusent par ailleurs d’accepter la lumière de la Parole ou de l’Esprit de Dieu. Ces personnes parlent avec mépris des magiciens des temps anciens, et pendant ce temps, le grand séducteur rit du triomphe qu’il remporte sur elles quand il les voit prises au piège de ses artifices changeants.
Les agents de Satan prétendent guérir les maladies. Ils attribuent leur pouvoir à l’électricité, au magnétisme ou à ce qu’il est convenu d’appeler les “remèdes sympathiques”, alors qu’en fait, ils servent de fils conducteurs pour le courant électrique de Satan qui, par ce moyen, ensorcelle les corps et les âmes.—The Signs of the Times, 24 mars 1887.
Le chemin de l’enfer—Une philosophie sans fondements s’emploie à décrire le chemin de l’enfer comme une voie sûre. Faisant appel à une imagination fertile et utilisant des voix harmonieuses, le chemin large est présenté comme celui du bonheur et de la gloire. Comme Satan devant Eve, l’ambition fait miroiter aux yeux de certaines âmes abusées une liberté et une félicité qui leur avaient toujours semblé inaccessibles. Des hommes, qui ont suivi la voie large conduisant en enfer sont honorés, et, après leur mort, on considère qu’ils sont élevés aux meilleures places dans le monde éternel. Revêtu de lumière, Satan, apparaissant sous la forme d’un ange de haut rang, tenta sans succès le Rédempteur du monde. Mais quand il se présente aux humains sous les traits d’un ange resplendissant, il a davantage de succès. Il cache ses ignobles desseins: induire en erreur les imprudents qui ne sont pas solidement attachés à la vérité éternelle.—The Review and Herald, 1er avril 1875.
La puissance de la prière—La prière de la foi est la force principale du chrétien, et elle prévaudra certainement contre Satan. C’est pourquoi l’adversaire insinue que nous n’avons pas besoin de prier. Il déteste le nom de Jésus, notre Avocat; et quand nous venons à lui pour obtenir son aide, l’armée de Satan est en alerte. Si nous négligeons de prier, nous servons sa cause, car alors il nous est plus facile de souscrire à ses prodiges mensongers.—Testimonies for the Church 1:296 (Publ. 1862).
Fanatisme et extrémisme
Pseudo-visions—De nombreuses erreurs se faisaient jour, et bien que je ne fusse guère plus qu’une enfant, je fus envoyée par le Seigneur de lieu en lieu pour reprendre ceux qui défendaient ces doctrines fallacieuses. Certains risquaient de tomber dans le fanatisme, et le Seigneur m’enjoignit de leur donner en son nom un avertissement du ciel.
Nous aurons encore à affronter les mêmes fausses doctrines. Certains prétendront avoir des visions. Quand Dieu vous montre clairement qu’une vision vient de lui, vous pouvez l’accepter comme vraie; mais dans le cas contraire, refusez-la. Car dans les pays étrangers comme en Amérique, les gens vont être menés de plus en plus à la dérive. Le Seigneur désire que son peuple agisse comme des hommes et des femmes de bon sens.
A l’avenir, il y aura des tromperies de toute sorte; c’est pourquoi nos pieds doivent reposer sur un terrain solide. Et nous avons besoin de piliers robustes pour soutenir l’édifice. Pas la moindre chose que Dieu a établie ne doit être enlevée... Où trouverons-nous la sécurité, sinon dans les vérités que le Seigneur nous a confiées durant ces cinquante dernières années?—The Review and Herald, 25 mai 1905.
Théories séduisantes mais néfastes—Des théories fallacieuses, cent fois répétées, sont aussi attirantes que le fut le fruit de l’arbre interdit dans le jardin d’Eden. Ce fruit était très beau et semblait bon à manger. Beaucoup d’âmes ont connu la destruction à cause des fausses doctrines.—Manuscrit 37, 1906.
Quand les facultés spirituelles sont malades—Chez certaines personnes, le sens de la vue devient affecté au point de devenir pratiquement nul. De même, dans les cas de fanatisme et d’extrémisme religieux, l’œil de l’âme grâce auquel on peut distinguer le bien du mal devient si faible qu’on devient incapable de discerner quoi que ce soit clairement. Les facultés spirituelles sont anéanties, si bien qu’on n’est plus à même de distinguer l’esprit de la vérité et de la justice de l’esprit de l’erreur et du fanatisme.
Quand un homme ou une femme s’imagine voir des choses qui n’existent pas, c’est que ses facultés mentales sont malades. Il est grisé par ses illusions aussi réellement qu’un alcoolique finit par être intoxiqué par l’usage des boissons alcoolisées. Il y a inspiration, mais celle-ci n’est pas d’origine divine. Les facultés mentales sont perturbées. Que chacun mette en Dieu sa confiance et qu’il acquière une expérience saine et salutaire.—Manuscrit 41, 1900.
D’un extrême à l’autre—Il existe une catégorie de gens qui sont toujours enclins à s’engager sur une voie de traverse, qui sont sans cesse à l’affût de quelque chose d’étrange, de merveilleux et de nouveau; mais Dieu veut que nous agissions tous avec calme et prudence, et que nous pesions bien nos paroles en harmonie avec la vérité pour notre époque. La vérité qui est présentée aux gens devrait être dépouillée autant que possible de tout ce qui est émotionnel, tout en lui conservant la puissance et la gravité qui conviennent à sa dignité. Gardons-nous d’encourager les extrémistes—ceux qui, comme leur nom l’indique, vont d’un extrême à l’autre.
Je vous engage à débarrasser votre enseignement de tout propos outrancier, tout ce que des gens manquant d’équilibre et d’expérience risquent de prendre au vol, ce qui les conduirait à des comportements désordonnés et infantiles. Il vous faut faire preuve de prudence dans tout ce que vous dites, de peur que vous n’incitiez quelqu’un à emprunter une mauvaise voie, et d’engendrer ainsi un désordre qui exigerait par la suite un travail très pénible pour y remédier. Cela engagerait les énergies des ouvriers dans des tâches qui n’entrent pas dans les plans de Dieu. Une seule manifestation de fanatisme dans nos rangs fermera beaucoup de portes aux principes les plus solides de la vérité.—Manuscrit non daté, 111.
Cultivons le calme et la pondération—Nous devons êtres calmes, réfléchis, et méditer les vérités révélées. L’agitation ne favorise ni la croissance en grâce, ni la vraie pureté, ni la sanctification par l’Esprit.
Dieu désire que nous présentions la vérité sacrée. Cela suffira à convaincre les contradicteurs. Il nous faut travailler avec sérénité et discernement.
Dieu invite son peuple à se conduire avec pondération et d’une manière sainte et conséquente. Nos membres devraient veiller à ne pas donner une fausse image des saintes doctrines de la vérité et à ne pas les déshonorer par des comportements étranges, par le désordre et le bruit. Autrement, les incroyants seraient portés à croire que les adventistes du septième jour sont un groupe de fanatiques. Cela créerait des préjugés qui empêcheraient les âmes d’accepter le message pour notre époque. Quand les croyants parlent de la vérité telle qu’elle est en Jésus, loin de soulever une tempête de confusion, il reflètent un calme empreint de sainteté et bienfaisant.—Manuscrit 76a, 1901.
De pseudo-docteurs tordent le sens des prophéties—Aujourd’hui comme au temps du Christ, les Écritures sont mal comprises et mal interprétées. Si les juifs les avaient étudiées avec un cœur sincère et un esprit de prière, ils auraient obtenu une juste vision de leur époque; plus encore: ils auraient su de quelle manière le Messie devait se manifester. Ils n’auraient pas confondu la seconde et glorieuse apparition du Christ avec sa première venue. Ils possédaient le témoignage de Daniel, celui d’Esaïe et d’autres prophètes, ainsi que les écrits de Moïse. Et voici que le Christ lui-même était au milieu d’eux; malgré cela, ils continuaient à sonder les Écritures pour trouver des indications concernant sa venue. Par leur comportement à l’égard de Jésus, ils accomplissaient point par point ce que les prophéties avaient annoncé à leur sujet. Ils étaient à ce point aveugles qu’ils ne se rendaient pas compte de ce qu’ils faisaient.
Nombreux sont ceux qui, de nos jours—en 1897—en font autant, parce qu’ils n’ont pas compris les messages décisifs des premier, deuxième et troisième anges. Il en est qui entreprennent des recherches dans la Bible pour y découvrir des textes indiquant que ces messages n’interviendront que dans l’avenir. Ils arrivent à la conclusion que ces messages sont véridiques, mais ils ne les situent pas à la place convenable dans l’histoire prophétique. C’est pourquoi de telles personnes risquent d’égarer les gens pour ce qui concerne la chronologie de ces messages. Le jour du Seigneur s’approche avec certitude; et pendant ce temps-là, les hommes soi-disant sages et éminents se plaisent à parler d’“éducation supérieure”. Ils ne connaissent pas les signes de l’avènement du Christ ou de la fin du monde.—Manuscrit 136, 1897.
La divinité défigurée
Agir avec circonspection—Nous avons pour principe de ne pas mettre en relief les points de notre foi qui sont en opposition directe avec les us et coutumes des gens; et cela, aussi longtemps que le Seigneur ne leur a pas donné l’occasion de savoir que nous croyons en Jésus-Christ, en sa divinité et en sa préexistence.—Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 253 (Publ. 1895).
Nous aurons à affronter des enseignements erronés—À bien des reprises, il nous faudra affronter l’autorité d’hommes qui étudient des sciences d’origine diabolique, par lesquelles Satan agit pour nier Dieu et le Christ. Le Père et le Fils ont chacun leur personnalité. Jésus a dit: “Moi et le Père nous sommes un” Jean 10:30. Cependant, c’est le Fils de Dieu qui est venu dans le monde sous forme humaine. Abandonnant robe et couronne royale, il a revêtu sa divinité d’humanité, afin que par son sacrifice infini le genre humain puisse devenir participant de la nature divine et qu’il échappe à la corruption qui règne dans le monde par la convoitise.—Testimonies for the Church 9:68 (Publ. 1909).
La vérité face aux manifestations spiritualistes—J’ai reçu mission de déclarer: On ne doit pas se fier à ceux qui prônent des idées scientifiques avancées. Ils émettent des allégations comme suit: “Le Père est semblable à la lumière invisible; le Fils est la lumière incarnée et l’Esprit est la lumière diffusée”. “Le Père est comparable à la rosée, vapeur invisible; le Fils est semblable à la rosée admirablement matérialisée; l’Esprit est comme la rosée tombée pour devenir source de vie”. Voici une autre assertion: “Le Père est semblable à la vapeur invisible; le Fils est comme le nuage sombre; l’Esprit est la pluie qui se répand en ondées bienfaisantes”.
Toutes ces conceptions spiritualistes ne sont que du vent. Elles sont erronées, imparfaites. Elles portent atteinte à la majesté de Celui qui ne saurait être comparé à quoi que ce soit de terrestre. Dieu ne peut être comparé aux choses qu’il a créées. Il ne s’agit que de choses terrestres qui sont frappées par la mélédiction divine à cause des péchés de l’homme. Ce qui est de la terre ne peut être utilisé pour décrire le Père. Le Père est la plénitude de la divinité dans une personne incarnée; il demeure invisible aux yeux des mortels.
Le Fils est la plénitude de la divinité manifestée. La Parole de Dieu le définit comme étant “l’empreinte de sa personne” Hébreux 1:3. “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle” Jean 3:16. Ainsi est exprimée la personnalité du Père.
Le Consolateur, que le Christ a promis d’envoyer après être remonté au ciel, est l’Esprit de la divinité dans toute sa plénitude qui met la puissance de la grâce divine au bénéfice de tous ceux qui acceptent le Christ comme Sauveur personnel et croient en lui. Il y a trois personnes vivantes dans la triade céleste: au nom de ces trois grandes puissances: le Père, le Fils et le Saint-Esprit, ceux qui donnent leur adhésion au Christ avec une foi vivante sont baptisés, et ces trois puissances coopéreront avec les sujets obéissants du Roi céleste dans leurs efforts pour vivre la vie nouvelle en Christ.—Special Testimonies Series B 7:62, 63 (Publ. 1905).
Le Fils de Dieu, personne distincte et préexistante—Le Christ est le Fils de Dieu préexistant et qui possède une existence propre... Quand il parle de sa préexistence, le Christ évoque un passé lointain et sans limites. Il affirme qu’aussi loin que nous remontions dans le temps, il n’y a jamais eu un instant où il n’était en communion étroite avec le Dieu éternel. Celui dont les juifs écoutaient la voix avait été avec Dieu de toute éternité.—The Signs of the Times, 29 août 1900.
Il était l’égal de Dieu, infini et tout-puissant... C’est le Fils, personne distincte et éternelle.—Manuscrit 101, 1897.
Si les Saintes Ecritures nous parlent de l’humanité du Christ quand il était sur cette terre, elles nous parlent aussi clairement de sa préexistence. La Parole existait en tant qu’être divin, comme le Fils éternel de Dieu, en harmonie et en union intime avec son Père. Depuis toujours il fut le Médiateur de l’alliance, celui en qui tous les peuples de la terre—juifs et gentils—étaient bénis, à condition qu’ils l’acceptent. “La Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.” Jean 1:1. Avant que les hommes et les anges ne soient créés, la Parole était avec Dieu et était Dieu.—The Review and Herald, 5 avril 1906.
Le Christ leur montre [aux juifs] que si, d’après eux, il a moins de cinquante ans, néanmoins, sa vie divine échappe à tout calcul humain. L’existence du Christ, antérieure à son incarnation, ne se mesure pas en chiffres.—The Signs of the Times, 3 mai 1899.
Une vie originelle, non empruntée et qu’il ne tient de personne—Jésus déclara: “Je suis la résurrection et la vie”. En lui réside la vie, une vie originelle, non empruntée, et qu’il ne tient de personne. “Celui qui a le Fils a la vie”. La divinité du Christ donne au croyant l’assurance de la vie éternelle.—Jésus Christ, 526 (Publ. 1898).
Avec le Père au Sinaï—Quand ils [les enfants d’Israël] arrivèrent au Sinaï, il [Dieu] saisit cette occasion pour leur rappeler ses ordonnances. Le Christ et le Père, se tenant côte à côte sur la montagne, proclamèrent avec une impressionnante majesté les dix commandements.—Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh Day Adventist, 231 (Publ. 1866).
Dignitaires célestes et éternels—Dieu, le Christ et le Saint-Esprit, dignitaires célestes et éternels, les armant [les disciples] d’une force surhumaine... allaient faire avancer l’œuvre avec eux, et convaincre le monde de péché.—Manuscrit 145, 1901.
La personnalité du Saint-Esprit—Nous devons prendre conscience du fait que le Saint-Esprit, qui est une personne tout comme Dieu lui-même, se trouve dans ces lieux.—Manuscrit 66, 1899 (Extrait d’une causerie donnée aux étudiants du collège d’Avondale).
Le Saint-Esprit est une personne, car il rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Quand ce témoignage est rendu, il établit lui-même sa propre véracité. A ce moment-là, nous croyons et nous avons l’assurance que nous sommes enfants de Dieu. ...
Le Saint-Esprit possède une personnalité; sinon, il ne pourrait pas rendre témoignage à et avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Il est aussi de toute évidence une personne divine; autrement, il n’aurait pas la faculté de pénétrer les secrets cachés dans la pensée de Dieu. “Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu” 1 Corinthiens 2:11.—Manuscrit 20, 1906.
La puissance divine que possède la troisième personne de la Divinité—Seule la puissance de Dieu que détient le Saint-Esprit, troisième personne de la Divinité, peut tenir en échec la puissance du mal.—Special Testimonies Series A 10:37 (Publ. 1897).
Coopérer avec les trois puissances suprêmes—Nous devons coopérer avec les trois puissances suprêmes qui sont dans le ciel: le Père, le Fils et le Saint-Esprit; ces puissances travailleront par notre intermédiaire, faisant de nous des collaborateurs de Dieu.—Special Testimonies Series B 7:51 (Publ. 1905).
Sociétés secrètes
Le danger des sociétés secrètes—L’exhortation du Seigneur: “Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger” (2 Corinthiens 6:14) ne s’applique pas seulement au mariage des chrétiens avec des incroyants, mais à toutes les alliances dans lesquelles les parties sont étroitement associées et où l’unité d’esprit et d’action est nécessaire. ...
Le Seigneur déclare par la plume du prophète Esaïe: “Poussez des cris de guerre, peuples! et vous serez brisés; prêtez l’oreille, vous tous qui habitez au loin! Préparez-vous au combat, et vous serez brisés; préparez-vous au combat, et vous serez brisés. Formez des projets, et ils seront anéantis; donnez des ordres, et ils seront sans effet: car Dieu est avec nous. Ainsi m’a parlé l’Eternel, quand sa main me saisit, et qu’il m’avertit de ne pas marcher dans la voie de ce peuple: N’appelez pas conjuration tout ce que ce peuple appelle conjuration; ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. C’est l’Éternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter.” Ésaïe 8:9-13.
Certains se demandent s’il est bien pour des chrétiens d’adhérer à la franc-maçonnerie et à d’autres sociétés secrètes. Que chacun de nous prenne en considération les passages bibliques que nous venons de citer. Si nous sommes vraiment chrétiens, nous devons agir comme tels où que nous soyons, et nous devons tenir compte de ce qui nous est prescrit pour que nous soyons des chrétiens selon les critères de la Parole de Dieu. ...
Quand nous avons accepté le Christ comme notre Rédempteur, nous avons par là même accepté les conditions à remplir pour devenir des ouvriers avec Dieu. Nous avons conclu avec le Seigneur une alliance aux termes de laquelle nous nous engagions à lui appartenir entièrement; comme de fidèles dispensateurs de la grâce du Christ, pour travailler à l’édification de son royaume dans le monde. Chaque disciple a le devoir de consacrer toutes ses facultés—celles de l’esprit, de l’âme et du corps—à celui qui a payé de sa personne la rançon de nos vies. Nous nous sommes engagés comme soldats, pour entrer dans le service actif, pour subir des épreuves, des humiliations et des blâmes, pour combattre le bon combat de la foi, en suivant les traces du Chef de notre salut.
En ce qui concerne les associations du monde, êtes-vous fidèles à votre alliance avec Dieu? Ces associations contribuent-elles à orienter votre esprit ou celui des autres personnes vers Dieu, ou à détourner de lui votre intérêt et votre attention? Fortifient-elles vos relations avec les agents célestes, ou vous attirent-elles vers ce qui est humain en lieu et place de ce qui est divin?
Est-ce que vous servez, honorez et magnifiez Dieu, ou bien est-ce que vous le déshonorez en péchant contre lui? Est-ce que vous assemblez avec le Christ ou est-ce que vous dispersez? [Cf. Matthieu 12:30.] Ne l’oubliez pas: toutes les pensées, tous les plans et tout le dévouement que vous consacrez à ces sociétés ont été rachetés par le sang précieux du Christ. Etes-vous à son service quand vous vous associez à des athées, des infidèles, des hommes qui profanent le nom de Dieu, avec des piliers de cabaret, des ivrognes et des fumeurs impénitents?
S’il est vrai qu’il y a, dans ces associations, beaucoup de choses qui semblent bonnes, il y a par ailleurs bien des éléments qui réduisent à néant le bien, et qui font que ces associations sont préjudiciables aux intérêts spirituels. ...
À vous qui vous plaisez dans ces sociétés, qui aimez vous réunir avec d’autres personnes pour échanger des traits d’esprit, pour vous divertir et pour festoyer, je pose la question: Emmenez-vous le Christ avec vous? Cherchez-vous à sauver les âmes de vos amis? Est-ce dans ce but que vous vous retrouvez avec eux? Est-ce qu’ils constatent que vous êtes une incarnation vivante de l’esprit de Jésus? Est-il manifeste que vous êtes un témoin du Christ, que vous faites partie d’un peuple particulier, zélé pour de bonnes œuvres? Est-il évident que votre vie s’inspire de ces divins préceptes: “Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée”, et “Tu aimeras ton prochain comme toi-même” Matthieu 22:37, 39? ...
Ceux qui sont incapables de distinguer entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas peuvent être attirés par ces associations qui n’ont rien de commun avec Dieu, mais aucun chrétien digne de ce nom ne saurait grandir dans de tels milieux. L’air vivifiant du ciel en est absent. Là, l’âme du chrétien se dessèche, et elle se sent aussi privée des ondées rafraîchissantes du Saint-Esprit que les montagnes de Guilboa étaient dénuées de pluie et de rosée.
Il peut arriver que le disciple du Christ se trouve dans des circonstances où il doit regarder des scènes de plaisir malsain, mais c’est avec un cœur voilé de tristesse. Le langage employé là n’est pas celui de Canaan, et l’enfant de Dieu ne choisira jamais de son plein gré de tels spectacles. Quand, à son corps défendant, il se trouve placé dans un milieu qu’il n’a pas choisi, il doit s’appuyer sur Dieu, et le Seigneur le protégera. Mais quelle que soit la tentation à laquelle il est exposé, il ne doit à aucun prix sacrifier ses principes.
Le Christ n’incitera jamais ses disciples à prendre des engagements qui les lieraient à des personnes qui n’ont aucun contact avec Dieu, et qui ne sont pas sous l’influence du Saint-Esprit. Le seul critère valable du caractère est la sainte loi de Dieu; or, il est impossible à ceux qui ont adopté cette loi comme la règle de leur vie de faire cause commune avec ceux qui changent la vérité en mensonge, et qui considèrent l’autorité de Dieu comme une vue de l’esprit.
Il y a un abîme entre l’homme qui vit selon le monde et celui qui est fidèle à Dieu. Sur des sujets cruciaux—Dieu, la vérité et l’éternité—leurs pensées, leurs affections et leurs sentiments ne s’accordent pas. L’un se développe comme le blé destiné au grenier de Dieu; l’autre comme de l’ivraie vouée au feu destructeur. Comment peut-il y avoir communauté d’objectifs et unité d’action entre eux? “Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu? Celui donc qui veut être l’ami du monde se rend ennemi de Dieu” Jacques 4:4. “Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre, ou il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon”. Matthieu 5:24.—Should Christians Be Members of Secret Societies?, p. 3-10 (Publ. 1892).
Une séparation nette—Le soir, j’ai rencontré frère X., et je lui ai dit que j’avais quelque chose à lui communiquer de la part du Seigneur. “Pourquoi ne pas m’en faire part tout de suite?” me répondit-il. J’étais très fatiguée, et il habitait..., à une quinzaine de kilomètres du bâtiment scolaire où je devais être logée. Cependant, je me suis levée et lui ai lu les cinquante pages où il était question du bureau, et notamment de ceux qui y travaillaient*.
Je lui ai parlé franchement et en termes clairs de son travail passé et quelle perte son départ avait été pour le bureau. Ses liens avec la franc-maçonnerie avaient absorbé son temps et affaibli ses facultés spirituelles. Cette société, qui comptait des incroyants, des buveurs et des gens de toute sorte, absorbait son esprit et ses pensées. Il avait partie liée avec ces organisations secrètes. La seule chose qu’il pouvait faire était de rompre avec elles et de se ranger résolument du côté du Seigneur; car il était impossible que cet homme serve Dieu et Mammon.
Il m’a dit: “J’accepte ce témoignage, et je tiendrai compte des instructions qu’il contient”.—Manuscrit 17, 1892.
Frère... était en bien mauvaise posture, comme un homme se trouvant au bord d’un précipice et qui perd l’équilibre. Je savais combien noble est la tâche qui consiste à s’occuper des esprits humains, et je fus reconnaissante quand le moment fut venu pour moi de l’avertir du danger qu’il courait. Le Dieu du ciel voudrait que nous fassions preuve de prudence quand nous avons à nous juger les uns les autres; êtres limités et faillibles que nous sommes, nous devrions nous défier de nous-mêmes, et craindre d’offenser Dieu en blessant l’âme de ses enfants. Il sont la propriété du Fils de Dieu, rachetés par son sang précieux, et ils ne doivent être ni accusés ni maltraités, en paroles ou en actes, car le Seigneur prendra leur défense.
Mercredi, je fus amenée à définir les principes dont nous devrions nous inspirer quand nous voulons nous occuper des âmes et les diriger dans le droit chemin. Nombreux sont ceux qui, dans le monde, portent leurs affections sur des choses qui peuvent être bonnes en elles-mêmes; malheureusement, ces choses les satisfont au point qu’ils ne recherchent pas les valeurs plus hautes et plus nobles que le Christ désire leur donner. Cela dit, nous ne devons pas essayer de les arracher brutalement à ce à quoi ils tiennent tant. Présentez-leur la beauté et le prix de la vérité. Incitez-les à contempler le Christ et son charme indicible; ainsi, ils se détourneront de tout ce qui attirait leurs affections loin de lui.—Lettre 23a, 1893.
Un message de satisfaction—Je suis très reconnaissante envers notre bon Père céleste qui, par sa grâce, vous a donné la force voulue pour que vous coupiez les ponts avec la loge maçonnique et avec tout ce qui se rattache à cette société. Il était dangereux pour vous d’entretenir des relations avec cette organisation secrète. Ceux qui se sont rangés sous la bannière ensanglantée du Prince Emmanuel ne sauraient faire cause commune avec les francs-maçons ou avec quelque organisation secrète que ce soit. Le sceau du Dieu vivant ne sera pas apposé sur quiconque maintient de tels rapports une fois que la lumière de la vérité a brillé sur son sentier. Le Christ n’est pas divisé; c’est pourquoi les chrétiens ne peuvent pas servir à la fois Dieu et Mammon. Le Seigneur déclare: “Sortez du milieux d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant”. 2 Corinthiens 6:17, 18.—Lettre 21, 1893.
Les gens induits en erreur par les sociétés secrètes—Le monde est un théâtre dont les acteurs—ses habitants—se préparent à jouer leur rôle dans le dernier grand drame de l’histoire. Les multitudes que compte l’humanité ne parviennent pas à s’unir, sauf quand elles se liguent pour mettre à exécution leurs projets égoïstes. Dieu regarde. Ses plans concernant ses sujets déloyaux s’accompliront. Bien qu’il ait permis aux éléments générateurs de confusion et de désordre de sévir pendant un certain temps, le monde n’a pas été abandonné entre les mains des hommes. Une puissance d’en bas est à l’œuvre pour mettre en scène les derniers grands actes du drame: Satan apparaissant sous les traits du Christ, et agissant avec toutes les séductions de l’iniquité chez ceux qui ont partie liée avec les sociétés secrètes. Ceux qui se laissent aller à leur passions pour les associations mettent en œuvre les plans de l’ennemi. Et la cause sera inévitablement suivie d’effet.
La transgression est sur le point d’atteindre ses limites. Le désordre règne partout dans le monde, et les humains seront bientôt en proie à une grande frayeur. La fin est très proche. Celui qui connaît la vérité devrait se préparer à ce qui va bientôt s’abattre à l’improviste sur le monde.—Testimonies for the Church 8:27, 28 (Publ. 1904).
Combattre les enseignements erronés
Affronter les sophismes au moyen de la vérité—Je suis chargée de vous dire qu’il n’est pas bon de vous complaire dans des sentiments spiritualistes, d’arrêter vos pensées sur des doctrines étranges et trompeuses, qui depuis des années se sont introduites parmi nous.
Nous avons également mieux à faire que de prêcher sur le panthéisme ou de lire des citations d’auteurs qui ont écrit sur ce sujet et sur les erreurs spécieuses, trompeuses auxquelles cette théorie nous conduit. Les déclarations contenues dans les Témoignages (Testimonies, vol. 8) suffisent à mettre nos membres en garde contre ces erreurs. Ces déclarations éclaireront davantage les esprits que toutes les explications ou théories que nos prédicateurs et nos professeurs peuvent proposer sur ces questions.
Si vous essayez de traiter ces sujets, vous ne ferez que répéter les sophismes de Satan, et vous aiderez l’adversaire à exposer ses théories fallacieuses. Ne répétez jamais, à aucun prix, l’erreur, mais enseignez toujours la vérité. Abreuvez les esprits et les cœurs des vérités sacrées pour notre temps.
Mettez l’accent sur la vérité présente, sur la seconde venue du Christ. Le Seigneur revient bientôt. Il ne nous reste que peu de temps pour prêcher la vérité pour cette époque—cette vérité qui doit convertir les âmes. Celle-ci doit être présentée avec la plus grande simplicité, comme le Christ l’a fait, afin qu’elle soit accessible aux gens. C’est la vérité qui dissipera les nuages de l’erreur.
Faites connaître aux hommes et aux femmes la vérité présente. Parlez-leur de cette vérité. Remplissez leur esprit de la vérité. Construisez les citadelles de la vérité. Par égard pour eux, ne parlez pas aux gens des théories de Satan qu’ils n’ont pas besoin de connaître. Ce qui leur est utile, ce n’est pas un exposé sur les capacités séductrices de Satan, mais une présentation de la vérité telle qu’elle est en Jésus. Souvenez-vous qu’on peut prêter main-forte à l’adversaire en répétant ses mensonges. Moins nous nous occuperons de ces théories suspectes, moins nos esprits et nos principes en seront entachés et plus ils seront purs et limpides. ...
J’ai vu que nous ne devons pas engager de polémique sur ces théories spiritualistes; cela aurait pour effet de semer la confusion dans les esprits. Il ne devrait pas en être question dans nos réunions. Notre tâche ne consiste pas à les réfuter. Si nos prédicateurs et nos professeurs entreprennent l’étude de ces théories erronées, quelques-uns d’entre eux abandonneront la foi pour avoir prêté l’oreille à des esprits séducteurs et à des doctrines démoniaques. L’œuvre du ministre de l’Évangile ne consiste pas à se faire l’écho des théories de Satan. ...
Défendez la vérité; exaltez la vérité; dites: “Il est écrit”.—Lettre 175, 1904.
Les tromperies doivent être habilement démasquées—L’apôtre Paul nous avertit que “quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons” 1 Timothée 4:1. Nous devons nous y attendre. Nos plus grandes difficultés viendront de cette catégorie de personnes qui avaient jusque-là défendu la cause de la vérité, et qui ensuite se tournent vers le monde et foulent cette vérité aux pieds avec aversion et mépris.
Dieu a une œuvre à faire accomplir à ses serviteurs fidèles. Les assauts de l’ennemi doivent être affrontés au moyen de la vérité de sa Parole. Les tromperies doivent être démasquées; elles doivent être révélées sous leur vrai jour et la lumière de la loi de Jéhovah doit briller de tous ses feux dans les ténèbres morales de notre monde. Nous devons faire connaître les exigences de sa Parole. Si nous négligeons d’accomplir ce devoir solennel, nous ne serons pas jugés innocents. Quand nous nous employons à défendre la vérité, ne cherchons pas à défendre notre moi, et ne prenons pas les choses au tragique lorsqu’on nous fait des reproches ou que l’on fait des déclarations inexactes à notre sujet. Ne soyons pas jaloux de notre amour-propre, mais soyons très jaloux pour ce qui touche à la loi du Très-Haut.
L’apôtre [Paul] écrit: “Il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables”. 2 Timothée 4:3. Partout, nous voyons des hommes qui se laissent réduire en servitude par les aberrations de ceux qui ne tiennent aucun compte de la Parole de Dieu; et quand on leur présente la vérité, ils trépignent d’impatience et de colère. Souvenons-nous de l’exhortation de l’apôtre adressée au serviteur de Dieu: “Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère”. 2 Timothée 4:5. ...
Nous devons aimer profondément les paroles de notre Dieu, afin de ne pas être contaminés par les agissements de ceux qui ont abandonné la foi. Nous devons affronter leur mentalité et leur influence avec la même arme que notre Maître a employée quand il fut assailli par le prince des ténèbres: “Il est écrit”. Nous devrions apprendre à manier la Parole de Dieu avec dextérité, selon l’exhortation de Paul: “Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité” 2 Timothée 2:15. Il faut travailler avec ardeur, prier et croire avec ferveur pour affonter les erreurs tortueuses des faux docteurs et des séducteurs; car, “dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles” 2 Timothée 3:1.—The Review and Herald, 10 janvier 1888.
Ceux qui triompheront des séductions—Le moyen par lequel le Christ a vaincu le méchant nous est encore offert: c’est la puissance de la Parole. Dieu ne s’impose pas à nos esprits; mais si nous désirons le connaître et faire sa volonté, cette promesse est pour nous: “Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres” Jean 8:32. “Si quelqu’un veut faire sa volonté, il reconnaîtra si cet enseignement vient de Dieu” Jean 7:17. S’il se confie en ces promesses, tout homme peut être délivré des pièges de l’erreur et de l’emprise du péché.
Chacun est libre de choisir la puissance qui régira sa vie. Nul n’est tombé si bas, nul n’est si profondément avili qu’il ne peut obtenir la délivrance en Christ. Au lieu de prier, le démoniaque ne pouvait que prononcer les paroles de Satan; et pourtant, l’appel non formulé fut entendu. Même si aucun mot n’est prononcé, nul cri lancé par une âme en détresse ne restera sans réponse. Ceux qui accepteront de contracter alliance avec le Dieu du ciel ne seront pas abandonnés au pouvoir de Satan ou à la faiblesse de leur nature humaine. Le Seigneur leur adresse cette invitation: “Celui qui me prendra pour rempart avec moi fera la paix, il fera la paix avec moi” Ésaïe 27:5, TOB. Les esprits des ténèbres lutteront pour garder une âme sous leur domination, mais les anges de Dieu combattront en sa faveur avec une puissance supérieure.—The Desire of Ages, 258, 259 (Publ. 1898).
Notre connaissance est limitée—Des lettres nous sont parvenues qui font allusion à des points sur lesquels Dieu ne nous a pas donné de lumière, et nous n’hésitons pas à dire à ceux qui nous posent ces questions: Nous ne savons pas. La grande préoccupation de tout homme devrait être de connaître Dieu et d’appliquer ses préceptes. Heureux ceux qui entendent la Parole de Dieu et qui la gardent! ...
Ceux qui se montrent si curieux de découvrir des choses qui n’ont pas été révélées dans les Écritures sont généralement des lecteurs superficiels pour ce qui touche aux sujets relatifs à la vie pratique de tous les jours... Nous devons faire connaître au monde ce que Dieu a jugé nécessaire de nous révéler. Nous n’agissons pas en accord avec la volonté de notre Père céleste quand nous nous livrons à des conjectures sur des questions qu’il a jugé bon de garder cachées à nos yeux. Chaque chrétien a le privilège de dire à ses semblables qu’il apprécie la valeur des vérités divines et les richesses de la vie éternelle en faisant toutes sortes de sacrifices pour obtenir la récompense promise.—Manuscrit 104, 1898.