Tout don excellent et tout cadeau parfait viennent d'en-haut, du Père des lumières, chez lequel il n'y a ni changement, ni ombre de variation. (Jacques 1.17)
LA PUISSANCE DE DIEU se manifeste dans le battement du coeur, dans le fonctionnement des poumons et dans le sang qui circule dans les différents canaux du corps humain. Nous lui sommes redevables pour chaque instant de notre existence et pour tous les avantages de la vie. Les fonctions et capacités qui élèvent l'homme au-dessus de toute la création sont l'oeuvre du Créateur. Il nous accorde tous ses bienfaits. Nous pouvons être reconnaissants envers lui pour la nourriture que nous mangeons, l'eau que nous buvons, les vêtements que nous portons, l'air que nous respirons. Sans son action providentielle, l'air serait rempli de produits toxiques et de poisons. Il est notre bienfaiteur et notre protecteur. Le soleil qui brille sur la terre et glorifie la nature entière, les doux rayons de la lune, l'éclat du firmament associé aux étoiles brillantes, les averses qui rafraîchissent la terre et permettent à la végétation de pousser, la nature dans toute sa variété, les arbres majestueux, les buissons et les plantes, les céréales qui poussent, le ciel bleu, la terre verdoyante, le jour et la nuit qui se succèdent, les saisons revigorantes, tout ceci révèle l'amour de notre Créateur pour nous. Nous sommes liés à lui par tous ces signes que nous observons dans le ciel et sur la terre(37).
Nous pouvons lui exprimer nos besoins temporels: la nourriture et le vêtement, aussi bien que nos besoins spirituels, qui sont le Pain de vie et le vêtement de la justice du Christ. [... ] Les dons de celui qui possède toute-puissance dans les cieux et sur la terre sont à la disposition de ses enfants. Ils ont une valeur inestimable puisqu'ils nous ont été acquis par le sang précieux du Rédempteur, et ils sont éternels. Répondant aux besoins les plus profonds et les plus ardents du coeur, ils seront le joyeux partage de tous ceux qui viennent au Père comme de petits enfants. Approprions-nous les promesses de Dieu; présentons-les-lui comme étant ses propres paroles et nous connaîtrons une joie parfaite(38).
Notes:
37. The Review and Herald, Septembre 18, 1888.
38. Heureux ceux qui, « Aimez-vous les uns les autres », p. 108.