Car mon joug est doux et mon fardeau léger. (Matthieu 11.30)
NOUS DEVONS PORTER le joug du Christ afin d'être en parfaite union avec lui. « Prenez mon joug sur vous », dit-il (Matthieu 11.29). [... ] Porter son joug unit l'être humain fini à la compagnie du très cher et bien-aimé Fils de Dieu. Prendre sa croix élimine le moi et place l'homme là où il apprend à porter le fardeau du Christ. Nous ne pouvons le suivre sans porter son joug, sans nous charger de la croix et la porter en le suivant. Si notre volonté n'est pas en harmonie avec les exigences divines, nous devons renier nos penchants, abandonner nos désirs caressés et marcher dans l'empreinte des pas du Christ. [... ]
Les hommes élaborent pour leur propre cou des jougs en apparence légers et agréables à porter, mais qui se révèlent pénibles à l'extrême. Le Christ voit cela, et dit: Prenez mon joug sur vous. Vous croyez que le joug dont vous vous chargez est parfait pour vous, mais il ne conviendra pas. Prenez donc mon joug sur vous et recevez les instructions essentielles que j'ai pour vous car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Mon joug est doux et mon fardeau léger. Le Seigneur ne se trompe jamais concernant les besoins de son héritage. Il évalue ceux avec qui il travaille. Quand ils se soumettent à son joug, abandonnent leurs luttes sans valeur, tant pour eux que pour la cause de Dieu, ils trouvent le repos et la paix. Quand ils prennent conscience de leurs propres faiblesses et de leurs propres déficiences, ils prennent plaisir à faire la volonté de Dieu. Ils se soumettront au joug du Christ. Alors, Dieu pourra travailler en eux le vouloir et le faire, selon son bon plaisir pour l'accomplissement de sa volonté, souvent contraire aux plans de l'esprit humain. Quand l'onction divine nous touchera, nous apprendrons la leçon de douceur et d'humilité qui apporte toujours le repos à l'âme(6).
Certes, vous aurez des épreuves, mais vous les supporterez vaillamment et elles vous rendront le chemin plus cher encore(7).
Notes:
6. The Review and Herald, 23 octobre 1900.
7.Témoignages pour l'Église, vol.1, chap. 8, p. 58.