Fils et filles de Dieu

22 Avril

La grâce de Dieu suffit à tous nos besoins

Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. (2 Corinthiens 12.9)

SI VOUS VOUS ÊTES CONSACRÉ au service de Dieu, inutile de vous inquiéter du lendemain. Celui dont vous êtes le serviteur connaît la fin dès le commencement. Les événements de demain, invisibles à nos yeux, sont présents à ceux du Tout-Puissant.

Lorsque nous prenons en main la direction de nos affaires personnelles, comptant sur notre propre sagesse pour réussir, et cherchons à les porter sans son aide, nous nous chargeons d'un fardeau que Dieu ne nous destinait pas. Nous nous mettons ainsi à sa place et endossons la responsabilité qui lui incombe. C'est alors que nous pouvons nous inquiéter sérieusement et appréhender ennuis et pertes, car ils viendront certainement. Mais si nous croyons vraiment que Dieu nous aime et qu'il désire notre bien, nous cesserons de nous agiter au sujet de l'avenir. Nous nous abandonnerons à lui comme un enfant s'abandonne à son père qui l'aime. Nos soucis et nos tourments s'évanouiront alors car nos désirs devenus conformes à la volonté de Dieu se confondront avec elle.

Jésus ne nous a pas promis de nous aider aujourd'hui à porter les fardeaux de demain. Il a dit: « Ma grâce te suffit ». Mais, comme la manne dans le désert, sa grâce nous est donnée chaque jour pour les besoins de la journée. Comme la multitude d'Israël pendant sa vie nomade, nous pouvons compter jour après jour sur le pain qui nous est nécessaire.

Dieu ne nous donne qu'un jour à la fois, pendant lequel nous devons vivre pour lui. C'est pour ce jour-là que nous devons soumettre au Sauveur nos projets et nos besoins en vue d'un service fidèle, nous déchargeant sur lui de tous nos soucis car il prend soin de nous. « Je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur(54). » (Jérémie 29.11)

Notes:
54. Heureux ceux qui, « Le vrai mobile de la vie chrétienne », p. 82.