Puis tu te réjouiras, avec le Lévite et avec l'immigrant qui sera au milieu de toi, pour tous les biens que l'Éternel, ton Dieu, t'a donnés, à toi et à ta maison. (Deutéronome 26.11)
NOUS DEVRIONS EXPRIMER notre reconnaissance et nos louanges à Dieu pour les bénédictions temporelles et toute consolation qu'il nous accorde. Il désire que toutes les familles qui se préparent à vivre dans la demeure éternelle lui rendent gloire pour les riches trésors de sa grâce. Si à la maison les enfants étaient éduqués et entraînés à être reconnaissants envers Dieu pour toutes bonnes choses, la grâce céleste se manifesterait dans chaque famille. La joie règnerait dans toutes les familles et, issus de tels foyers, la jeunesse emporteraient avec eu à l'école ou à l'Église le respect et la révérence. Beaucoup se rendraient au sanctuaire où Dieu rencontre son peuple. On aurait de la révérence envers toutes les exigences de sa louange et des chants de reconnaissance. Des actions de grâce lui seraient offertes pour toutes les bonnes choses de sa Providence. [... ]
Toute bénédiction temporelle serait reçue avec reconnaissance et toute bénédiction spirituelle serait doublement précieuse puisque la perception de chaque membre serait sanctifiée par la Parole de vérité. Le Seigneur Jésus est tout près de ceux qui savent apprécier ses dons gracieux, attribuant toute chose à la bienveillance, à l'amour et aux bons soins de Dieu, et de ceux qui reconnaissent qu'il est la grande Source de tout réconfort et de toute consolation, inépuisable source de grâce(61).
Si nous exprimions davantage notre foi et nous réjouissions plus des bénédictions que nous reconnaissons -- la grande miséricorde et l'amour de Dieu -- notre foi et notre joie seraient plus grandes. Aucune langue ne peut exprimer et aucun esprit fini ne peut concevoir ce qui résulte de l'appréciation des bontés et de l'amour de Dieu. Nous pouvons déjà ici-bas être remplis d'une joie infinie car abreuvée à la source intarissable qui jaillit du trône de Dieu(62).
Notes:
61. Manuscript 67, 1907.
62. The Review and Herald, 2 juin 1910.