Fils et filles de Dieu

25 Mai

En reconnaissant Dieu comme Pourvoyeur de tout don

Béni soit le Seigneur chaque jour! Il nous prend en charge, ce Dieu-là est notre salut. (Psaume 68.20)

SOUS LE SYSTÈME JUIF, à la naissance d'un enfant, on apportait une offrande à Dieu, conformément à ses prescriptions. De nos jours, on voit certains parents s'imposer de réels sacrifices pour offrir des cadeaux d'anniversaire à leurs enfants. Ils font de ce jour une occasion pour honorer leur enfant, comme si l'être humain devrait être honoré. [... ] Nous sommes redevables au grand Dispensateur pour tous ses présents: la vie, la santé, la nourriture, le vêtement et surtout l'espérance de la vie éternelle. Nous devons donc reconnaître ses multiples bienfaits et lui présenter nos offrandes de reconnaissance. Ces dons d'anniversaire sont approuvés par le ciel.

Si les parents chrétiens avaient accoutumé leurs enfants à présenter des offrandes à Dieu en reconnaissance du don ineffable du salut à l'humanité, ô comme le caractère des jeunes aurait été différent. Leur esprit se serait détaché d'eux-mêmes pour se concentrer sur le Sauveur béni. Ils apprendraient qu'il les aime et qu'il est la source de toute bénédiction, qu'il est leur espérance de bonheur et de vie éternelle.

Si ce genre d'éducation avait été prodigué à nos enfants, nous aurions aujourd'hui beaucoup moins d'égoïsme, d'envie et de jalousie. Nous aurions autour de nous beaucoup plus de jeunes hommes virils et de jeunes femmes parfaitement féminines. Nous verrions les jeunes croître en force morale, avec des principes de pureté, un esprit bien équilibré et des caractères affectueux parce que le Modèle aurait été constamment devant eux. Ils auraient été influencés par l'importance de la reproduction de l'excellence de Jésus, le Modèle. [... ] Dieu veut que les jeunes et les plus âgés regardent à lui pour croire en Jésus-Christ qu'il a envoyé, et qu'ils lui ouvrent leur coeur. Alors une vie nouvelle activera toutes les facultés de l'être. Le divin consolateur sera avec eux pour les affermir là où ils sont faibles et les guidera dans leurs perplexités. [... ] Il aplanira devant eux le sentier de la vie(71).

Notes:
71. The Review and Herald, 9 décembre 1890.