Fils et filles de Dieu

23 Juin

Avec un heureux sabbat d'adoration et de repos

Tu travailleras six jours et tu feras tout ton ouvrage: mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos. [... ] Vous ne ferez aucun ouvrage: c'est le sabbat de l'Éternel dans toutes vos demeures. (Lévitique 23.2)

TOUT CE QUE DIEU nous demande, il nous le rend, enrichi, transfiguré par sa propre gloire. [... ]

Le sabbat et la famille ont été institués en Éden, et sont, dans le projet divin, indissolublement liés. C'est ce jour-là, plus que n'importe quel autre, qu'il nous est possible de vivre la vie de l'Éden. Le plan de Dieu était que les membres d'une même famille s'associent dans le travail et dans l'étude, dans l'adoration et dans le délassement; le père devait être le prêtre de la maisonnée, et le père comme la mère devraient être les instructeurs et les compagnons de leurs enfants. Mais le péché, en transformant les conditions de vie, a fait grandement obstacle à cette communauté. Souvent le père voit à peine ses enfants pendant la semaine. Il n'a quasiment pas la possibilité de les instruire, de leur consacrer du temps. Mais Dieu dans son amour a fixé une limite aux exigences du travail. Il a posé sur le jour du sabbat sa main miséricordieuse: il réserve aux membres de la famille l'occasion de vivre alors en union avec lui, avec la nature, et les uns avec les autres.

Puisque le sabbat est le signe de la création, c'est le jour par excellence où nous pouvons rencontrer Dieu à travers ses oeuvres. [... ] Heureux les parents qui peuvent illustrer pour leurs enfants l'Écriture à l'aide du livre de la nature; qui peuvent, à l'ombre des arbres, au bon air, étudier la Parole et glorifier de leurs chants notre Père céleste.

C'est ainsi que les parents tisseront entre eux-mêmes et leurs enfants, entre leurs enfants et Dieu des liens que rien ne pourra rompre(80).

Le sabbat devrait être d'un tel attrait pour la famille que son retour hebdomadaire est salué avec joie(81).

Notes:
80. Éducation, chap. 29, p. 281, 282.
81. Témoignages pour l'Église, vol. 1, chap. 52, p. 318.