Fils et filles de Dieu

6 Août

Nous sommes lavés dans le sang du Christ

Le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. (1 Jean l.7)

CERTAINS PARLENT de l'époque juive comme d'une période sans Christ, sans miséricorde et sans grâce. À ceux-là, on peut appliquer les paroles de Jésus aux Sadducéens: « Vous ne comprenez ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. » La période de l'économie juive a connu l'une des plus merveilleuses manifestations de la puissance divine. La révélation de sa présence a été si glorieuse qu'elle n'a pu être supportée par l'homme mortel. Moïse, si hautement apprécié par Dieu, s'exclama: « Je suis épouvanté et tout tremblant. » Mais Dieu le fortifia pour qu'il endure cette excellente gloire, et même en emmener avec lui une réflexion sur son visage, à tel point que le peuple ne put le regarder en face. [... ]

Le système sacrificiel fut établi par le Christ, et donné à Adam pour typifier un Sauveur futur, qui porterait les péchés du monde, et mourrait pour sa rédemption. A travers Moïse, le Christ donna aux enfants d'Israël des instructions précises concernant les offrandes sacrificielles. [... ] Seuls des animaux purs et intacts, qui symboliseraient mieux le Christ étaient acceptés comme offrandes à Dieu. [... ]

Il était défendu aux Israélites de consommer la chair avec sa graisse ou son sang. [... ] Cette loi s'appliquait non seulement aux animaux destinés aux sacrifices, mais aussi au bétail consommé comme aliments. Cette loi devait leur faire comprendre que sans péché, il n'y aurait pas eu de sang répandu. [... ]

Le sang du Fils de Dieu était symbolisé par le sang de la victime immolée, et Dieu établissait ainsi sa distinction claire et définie entre le sacré et le profane. Le sang était sacré, étant donné que c'est seulement par l'effusion du sang du Fils de Dieu, que pouvait se faire l'expiation des péchés. Le sang était aussi utilisé pour purifier le sanctuaire des péchés du peuple, typifiant ainsi le sang du Christ seul capable de purifier du péché(14).

Notes:
14. The Signs of the Times, 15 juillet 1880.