Fils et filles de Dieu

20 Septembre

Nous sommes bénis en aidant autrui

L'âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé. (Proverbes 11.25)

NOMBREUX SONT CEUX pour qui la vie est une lutte douloureuse; conscients de leurs déficiences, ils sont misérables, aigris et incrédules, et ne voient rien qui puisse motiver leur reconnaissance. Une parole opportune, un regard de sympathie, un témoignage d'estime seraient pour les âmes solitaires en proie à ces luttes amères comme le verre d'eau pour celui qui a soif. Un mot aimable, un acte de bonté allégeraient les fardeaux qui pèsent si lourdement sur ces épaules fatiguées. Car, chaque parole, chaque geste charitable est l'expression de l'amour du Christ pour l'humanité perdue.

Les miséricordieux « obtiendront miséricorde ». « L'âme bienfaisante sera rassasiée, et celui qui arrose sera lui-même arrosé. » (Proverbes 11.25) Une douce paix remplit l'esprit compatissant, et une joie bénie accompagne tout acte désintéressé. Le Saint-Esprit qui demeure dans une âme et se manifeste au-dehors attendrira les coeurs les plus endurcis et suscitera la sympathie et la tendresse. Vous moissonnerez ce que vous semez(47).

Le temps arrivera où la terre la terre chancellera çà et là et disparaitra comme une petite maison. Mais les pensées, les motifs et les actions des ouvriers de Dieu, bien que non visibles, seront dévoilées au grand jour de la rétribution et de la récompense finales. Des choses maintenant oubliées apparaîtront comme témoins soit pour approuver ou condamner.

L'amour, la courtoisie, l'abnégation ne sont jamais perdus. Quand les élus de Dieu seront changés de la mortalité à l'immortalité, leurs paroles et leurs actions de bonté deviendront manifestes et seront préservées pour l'éternité. Aucun acte ou service désintéressé, aussi petit ou simple qu'il soit, ne sera perdu. À travers les mérites de la justice imputée du Christ, le parfum de telles paroles et actions sera à toujours préservé(48).

Notes:
47. Heureux ceux qui..., « Les béatitudes », p. 272.
48. Manuscript 161, 1897.