Fils et filles de Dieu

11 Octobre

En dehors du Christ, la branche se flétrit

Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, et il sèche; puis l'on ramasse les sarments, on les jette au feu et ils brûlent. (Jean 15.6)

IL [JUDAS] [... ] ne fut pas transformé et converti en une branche vivante en étant relié au vrai cep. Ce rameau sec n'adhéra pas à la vigne pour croître en une branche vivace et féconde. Il s'est révélé être le greffon qui n'a pas porté de fruits, la greffe qui ne s'est pas, fibre par fibre et veine par veine, soudée à la vigne pour participer à sa vie.

Le rameau desséché et déconnecté ne peut devenir un avec le cep que s'il participe à la vie de la vigne vivante et reçoit d'elle son aliment en lui étant greffé, en étant amené à la relation la plus étroite possible avec elle. [... ] Le sarment s'accroche à la vigne qui donne la vie jusqu'à ce que la vie de la vigne devienne la vie de la branche et qu'il produise des fruits comme ceux de la vigne(26).

« Je suis le cep, dit le Christ, vous êtes les sarments » (Jean 15.5). L'union la plus intime est représentée dans cet exemple. Mettez un greffon sur une vigne florissante et il deviendra une branche vivante, tirant sa sève et toute sa nourriture de la vigne. Fibre après fibre, veine après veine, la jeune greffe s'attachera au cep jusqu'à ce qu'elle bourgeonne et porte des fruits. Le rameau sans vie représente le pécheur Lorsque celui-ci est uni au Christ, l'âme est unie à l'âme, le faible et le fini au saint et à l'infini, et il devient un avec son Sauveur(27).

Le sarment, qui paraît sec, lorsqu'il est uni au cep participe à la vie de celui-ci, auquel il adhère fibre à fibre. [... ] L'âme, morte dans ses fautes et dans ses péchés, doit suivre un processus semblable. [... ] Comme les greffons reçoivent la vie lorsqu'ils sont unis au cep, ainsi le pécheur participe à la nature divine par son union avec le Sauveur. L'homme fini s'unit au Dieu infini. Alors les paroles du Christ demeurent en nous; nous ne sommes pas poussés à l'action par un sentiment intermittent, mais par un principe vivant et permanent(28).

Notes:
26. The Review and Herald, 16 novembre 1897.
27. Témoignages pour l'Église, vol. 2, chap. 35, p. 274.
28. Ibid., chap. 94, p. 591.