Fils et filles de Dieu

13 Octobre

Nous portons le fruit de l'amour fraternel

Mon Père est glorifié en ceci: que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. (Jean 15.8)

L'UNION ENTRE LE CHRIST et son peuple doit être vivante, vraie et sans faille, semblable à l'union qui existe entre le Père et le Fils. Cette union est le fruit de la présence du Saint-Esprit dans le coeur. Tous les vrais enfants de Dieu révèleront au monde leur union avec le Christ et avec leurs frères. Ceux dans les coeurs desquels le Christ demeure porteront le fruit de l'amour fraternel. Ils se rendront compte qu'en tant que membres de la famille de Dieu, ils se sont engagés à cultiver, à chérir et à perpétuer l'amour chrétien, et la communion fraternelle en paroles, en esprit et en actes.

Être des enfants de Dieu, des membres de la famille royale, signifie bien plus que beaucoup se l'imaginent. Ceux que Dieu considère comme ses enfants révéleront l'amour du Christ les uns pour les autres. Ils vivront et travailleront dans un seul but: représenter sincèrement le Christ aux yeux du monde. Par leur amour et leur unité, ils montreront au monde qu'ils sont approuvés de Dieu. Par la noblesse de l'amour et de l'abnégation, ils montreront à leur entourage qu'ils sont de vrais disciples du Sauveur. « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns aux autres. » (Jean 13.35)

La preuve la plus puissante qu'un homme puisse donner de sa nouvelle naissance et du fait qu'il est un homme nouveau en Jésus-Christ est la manifestation de son amour pour ses frères, en agissant comme le Christ. Ceci est le plus merveilleux témoignage qui puisse être porté en faveur du christianisme, et celui qui gagnera des âmes à la vérité. [... ]

Le Christ amène tous les vrais croyants à l'unité avec lui-même, cette unité qui existe entre son père et lui. Les vrais enfants de Dieu sont liés les uns aux autres et à leur Sauveur. Ils sont un avec le Christ, en Dieu(32).

Notes:
32. The General Conference Bulletin [Bulletin de la conférence générale], 1er juillet 1900.