Messages Choisis - Volume 2

Chapitre 21

Les employés de nos institutions

S’assurer les meilleurs talents

À diverses reprises l’Esprit du Seigneur m’a poussée à rappeler à nos frères la nécessité de faire en sorte que les meilleurs talents soient employés dans nos diverses institutions comme aussi dans les nombreux autres départements de notre cause. Ceux qui sont choisis pour être employés dans l’œuvre doivent être bien formés et dociles aux instructions divines: des hommes que Dieu a honorés, comme il l’a fait pour Daniel, en leur accordant sagesse et intelligence. Des hommes réfléchis, portant l’empreinte de Dieu, qui avancent constamment dans la voie de la sainteté, de la valeur morale, capables de produire un travail excellent. S’ils sont progressifs, s’ils savent raisonner, si leur intelligence est sanctifiée, s’ils prêtent une oreille attentive à la voix de Dieu, s’efforçant de saisir tout rayon de lumière provenant du ciel, ils parcourront leur carrière comme le soleil qui ne dévie jamais de son cours, ils croîtront en sagesse et en grâce devant Dieu. ...

Nos institutions devraient être dirigées par des hommes à l’esprit assez large pour honorer les esprits cultivés et les rétribuer en proportion des responsabilités qu’ils assument. Il est vrai que ceux qui s’engagent dans l’œuvre du Seigneur devraient moins se préoccuper d’obtenir un salaire que d’honorer Dieu, de faire avancer sa cause, et de s’assurer des richesses impérissables. Néanmoins il ne faut pas s’attendre à ce que ceux qui sont capables d’entreprendre un travail exigeant de la réflexion et des efforts assidus, et de produire un travail exact et bien fini soient placés au même niveau que de simples manœuvres. Le talent doit être justement estimé. Ceux qui sont incapables d’apprécier un bon travail et des capacités mentales ne devraient pas être appelés à administrer nos institutions, car leur influence tend à limiter l’œuvre, à retarder sa progression, à la faire descendre à un niveau inférieur.

Si nous voulons que nos institutions jouissent de la prospérité que Dieu désire leur accorder, il doit y avoir plus de mûre réflexion et d’ardentes prières, accompagnées d’un zèle infatigable et d’un travail fait avec dextérité. S’il est indispensable de pratiquer la plus stricte économie, partout où cela est possible, il se trouvera que les efforts de quelques esprits étroits pour réduire les dépenses par l’emploi de personnes acceptant de maigres salaires se traduiront par une perte inévitable. Les progrès de l’œuvre seront retardés et la cause s’en trouvera amoindrie.—Lettre 63, 1886.

Salaires des employés de nos institutions

L’œuvre des publications a été fondée sur le sacrifice; elle a été maintenue grâce à l’intervention constante de la providence divine. Nous avons commencé dans une grande pauvreté. Nous avions à peine de quoi nous nourrir et nous vêtir. Quand les pommes de terre étaient rares et d’un prix élevé, nous les avons remplacées par des navets. Six dollars par semaine étaient le maximum de notre salaire pendant nos premières années d’activité. Nous ne pouvions nous procurer tout ce que nous désirions; il fallait restreindre nos besoins. Mais nous étions bien décidés à donner au monde la lumière de la vérité présente; aussi l’esprit, l’âme et le corps étaient-ils mis à contribution. Nous travaillions tôt le matin et tard le soir, sans trêve, sans le stimulant du salaire. ... Et Dieu était avec nous. A mesure que l’œuvre des publications a prospéré, les salaires ont été augmentés, comme cela se doit.

Une échelle des salaires équitable

Alors que je me trouvais en Suisse, on me fit savoir de Battle Creek qu’un plan avait été formé au terme duquel aucun des employés de bureau ne pourrait recevoir plus de douze dollars par semaine. J’ai dit: Ceci ne va pas; il y en a qui devront recevoir un salaire plus élevé. Cependant personne ne devrait recevoir le double de cette somme, car si quelques-uns seulement puisent si abondamment dans la caisse, cela constituera une injustice par rapport à d’autres. De gros salaires accordés à un petit nombre, cela est conforme aux habitudes du monde, tandis que d’autres qui mériteraient tout autant sont desservis, ce qui est une injustice.

Le Seigneur veut que des hommes fidèles, qui l’aiment et le craignent, soient employés dans chaque école, imprimerie, institution médicale et maison d’édition. Leurs salaires ne devraient pas être fixés d’après les usages du monde. Il faudrait veiller judicieusement à éviter une aristocratie et à maintenir l’égalité, selon la loi du ciel. “Vous êtes tous frères.”Matthieu 23:8. Il ne faut pas que de gros salaires soient exigés par un petit nombre et que de tels salaires soient présentés comme un appât en vue de s’assurer des capacités et des talents. Ceci équivaudrait à placer les choses sur une base mondaine. Une augmentation de salaires entraîne comme conséquence une augmentation d’égoïsme, d’orgueil, de luxe, de complaisance envers soi-même et d’extravagance inutile, inaccessible aux membres de l’Eglise qui s’efforcent de tout leur pouvoir de payer leur dîme et de présenter à Dieu leurs offrandes. Ceux-ci vivent dans la pauvreté. Le Seigneur aime les uns comme les autres, mais les âmes humbles et contrites, qui pratiquent le sacrifice, qui aiment Dieu et s’efforcent de le servir, sont plus proches du grand cœur de l’Amour infini que ceux qui se sentent libres de jouir de tous les biens de cette vie présente.

Ne pas copier les usages du monde

Bien des témoignages m’ont été donnés pour montrer que nous ne devons pas copier les usages du monde. Il ne faut pas céder à la tentation de saisir tout ce qu’il est possible d’acquérir pour dépenser notre argent en vêtements et objets luxueux, à la manière du monde. Chercher à se plaire à soi-même n’apporte aucune joie supplémentaire. Ces dépenses inutiles se font au détriment du trésor de Dieu et le déficit devra être comblé par quelqu’un. Les moyens nécessaires à l’édification du royaume du Christ en ce monde se trouvent grandement limités du fait que des hommes dérobent Dieu dans les dîmes et les offrandes.

Qu’on ne s’imagine pas un instant que le fait d’exiger un gros salaire donne la mesure de la valeur d’un ouvrier aux yeux de Dieu. Dans le monde un homme est estimé d’après ce qu’il possède. Dans les registres du ciel il est estimé en proportion du bien qu’il a fait avec les moyens qui lui sont confiés. C’est en consacrant ses talents entièrement sanctifiés à la gloire de Dieu, dans la crainte et dans l’amour, que la valeur d’un homme sera démontrée. C’est seulement lorsque chacun recevra sa récompense selon que son œuvre aura été estimée lors du jugement, que l’on saura ce qu’il a envoyé au ciel avant d’y arriver.

Des années durant mon témoignage s’est élevé contre les maigres salaires payés à certains de nos prédicateurs. Les comités de vérification doivent comprendre leur responsabilité et se montrer animés de l’Esprit du Christ. Il y a dans ces comités des hommes à l’esprit étroit, qui n’ont aucune idée du renoncement et de l’esprit de sacrifice exigés d’un ministre de Dieu. Ils ne se rendent pas compte de ce que c’est de quitter foyer, femme et enfants pour devenir les missionnaires de Dieu, et travailler en faveur des âmes comme devant en rendre compte. Un vrai ministre de Dieu offrira sa vie entière en sacrifice.

L’avertissement de Salamanca

Plusieurs choses m’ont été présentées alors que je me trouvais à Salamanca, dans l’Etat de New York, au mois de novembre 1890. J’ai vu se manifester au bureau un esprit que Dieu ne saurait approuver. Tandis que quelques-uns acceptent de gros salaires, d’autres reçoivent beaucoup moins, qui pourtant ont travaillé fidèlement à leur poste des années durant. Il m’a été montré à plusieurs reprises que l’ordre établi de Dieu ne doit pas être renversé et qu’il ne faut pas laisser s’éteindre l’esprit missionnaire. ...

Je sais qu’il y en a qui n’arrivent à payer leur dîme et à donner des offrandes pour la cause de Dieu qu’au prix de grands renoncements. Ceux qui se trouvent à la tête de l’œuvre devraient agir de manière à pouvoir dire sans rougir: “Venez, unissons nos efforts pour continuer dans le renoncement cette œuvre commencée dans le sacrifice.” Ceux qui sont placés à la tête de nos institutions ne devraient pas rester en arrière par rapport à nos membres: ils devraient se montrer économes et restreindre leurs besoins.—Manuscrit 25 a, 1891.

Des dangers prévus en 1890

Je suis inquiète en pensant aux perspectives du sanatorium et de la maison d’édition de Battle Creek, comme aussi de nos institutions en général. Un esprit s’est manifesté et est allé grandissant dans nos institutions, qui diffère beaucoup de celui qui, selon les révélations du Seigneur contenues dans sa Parole, devrait caractériser les médecins et les employés de nos institutions sanitaires et de nos maisons d’édition. L’idée prévaut que les médecins du sanatorium et les hommes qui dirigent notre maison d’édition ne sont pas tenus d’adhérer aux principes de renoncement et de sacrifice de soi-même qui sont à la base du christianisme. Cette idée a pris naissance dans les conseils de Satan. Quand des médecins montrent par leur conduite qu’ils sont plus préoccupés de leur salaire que de l’œuvre de l’institution, il est évident que l’on ne peut compter sur eux comme sur des serviteurs du Christ désintéressés, craignant Dieu, accomplissant fidèlement l’œuvre du Maître. Les hommes dominés par des désirs égoïstes ne devraient pas rester au service de nos institutions. ...

À ceux qui surestiment leur personne et leurs services Dieu demandera des profits proportionnés à leurs prétentions; ils seront jugés selon leurs œuvres et d’après un étalon non moindre que celui qu’ils auront eux-mêmes choisi. S’ils ont exagéré la valeur de leurs talents et surestimé leurs capacités, il leur sera demandé de rendre des services proportionnés à leur estimation et à leurs exigences. Il en est bien peu qui connaissent vraiment le Père ou son Fils Jésus-Christ. S’ils étaient imprégnés de l’Esprit du Christ ils accompliraient les œuvres du Christ. “Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ.”Philippiens 2:5.

Les talents appartiennent à Dieu

Celui qui juge avec justice a dit: “Sans moi vous ne pouvez rien faire.”Jean 15:5. Tous les talents, qu’ils soient grands ou petits, ont été confiés aux hommes par Dieu pour être employés à son service; quand des hommes emploient leurs capacités uniquement en vue de leur propre intérêt, sans se soucier de travailler en harmonie avec ceux qui pratiquent la médecine et qui professent la même foi, ils montrent qu’ils sont enclins à juger les autres d’après eux-mêmes; ils ne cherchent pas à réaliser ce que le Christ demandait dans sa prière, qu’ils soient un comme lui est un avec son Père. S’ils demandent des prix exorbitants pour leurs services, Dieu, le Juge de toute la terre, les tiendra responsables dans la mesure de leurs propres surestimations; ses exigences seront à la hauteur de la valeur qu’ils se sont attribuée.

Du moment qu’ils se jugent eux-mêmes d’un point de vue purement monétaire, Dieu jugera leurs œuvres en comparant leurs services au prix qu’ils ont estimé valoir. A moins d’une conversion, aucun de ceux qui surestiment leurs capacités ne pourra entrer au ciel, car l’influence personnelle qu’il exerce dans le service du Christ ne pourra jamais égaler son estimation de lui-même ni ses exigences en retour des services qu’il rend à autrui. ...

Celui qui est égoïste et avide, ardent à saisir le moindre dollar qu’il peut obtenir de nos institutions pour les services rendus, celui-là limite l’œuvre de Dieu; il n’a pas d’autre récompense à attendre. Il ne saurait être jugé digne de la récompense céleste, éternelle, dans les demeures que le Christ est allé préparer pour ceux qui renoncent à eux-mêmes et le suivent en portant sa croix. C’est pendant cette vie-ci, vie d’épreuve, que l’on montre si l’on est qualifié pour jouir de l’héritage acquis au prix du sang. Ceux qui sont animés du même esprit de sacrifice que le Christ a manifesté en se donnant lui-même pour le salut de l’homme déchu, qui boivent à sa coupe et sont baptisés de son baptême, ceux-là participeront à la gloire du Rédempteur.—Lettre 41, 1890.

L’importance du renoncement

Il m’a été montré que l’œuvre des publications ne devrait pas être dirigée selon les principes suivis par d’autres maisons d’édition; il s’agit en somme d’une sorte d’école professionnelle. Chaque employé doit être un vrai missionnaire, et se conformer aux principes qui ont présidé à sa naissance. Le renoncement devrait caractériser tous les ouvriers. ...

Tous ceux qui occupent un poste élevé dans les bureaux devraient être caractérisés par le renoncement et donner l’exemple à tous les ouvriers. Cette œuvre a été amenée à l’existence grâce au renoncement; le même esprit doit être maintenu et continuer à se manifester. Il ne faut pas perdre de vue le grand objet. C’est d’un travail missionnaire qu’il s’agit; ceux qui n’ont pas l’esprit missionnaire ne devraient pas y être occupés plus longtemps.—Lettre 5, 1892.

Un danger qui menace toutes nos institutions

Paul prévoyait les maux qui allaient survenir dans l’Eglise, et il déclara: “Je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.”2 Corinthiens 11:2, 3.

C’est du même mal que sont menacées aujourd’hui nos écoles, nos institutions, nos églises. A moins qu’on n’y apporte un remède, beaucoup d’âmes seront en péril. Un tel pensera mériter des faveurs particulières parce qu’il remplit une tâche qui lui vaudrait un gros salaire s’il travaillait pour des non-croyants. Mécontent, il s’offrira au meilleur payeur. En vue de préserver les principes qui devraient diriger tous ceux qui travaillent dans nos institutions, le Seigneur me charge de dire à tous ceux qui assument des responsabilités: “Congédiez sans délai tous ceux qui sont dans ce cas, car il y a là un mauvais levain d’égoïsme et de cupidité.”

Ces gens-là se mesurent à eux-mêmes et se comparent à eux-mêmes. Le plus grand tort qu’on puisse leur causer serait de les retenir, fussent-ils rédacteurs ou administrateurs. Dieu n’est pas avec un tel homme; vous ne pouvez compter sur lui. Son âme est entourée d’une atmosphère d’incrédulité. Les comparaisons qu’il a faites l’ont amené à user de duplicité. Il se dit: “Si un tel reçoit une telle somme, j’ai le droit d’en recevoir autant.” Il devient sage au-delà de ce que prescrit la loi et il détourne de l’argent à son profit, dérobant ainsi le trésor. Dieu assimile ceci au péché d’Acan. Il voit que de tels hommes sont incapables de donner à l’œuvre le caractère qu’elle doit avoir. Ils ne peuvent subvenir aux besoins de ceux qui travaillent dans des champs difficiles et sont obligés de consacrer une partie de leurs salaires pour faire face aux besoins de ces champs. Dieu, qui voit chacun de ces cas, jugera ceux qui se mesurent ainsi à eux-mêmes, et dont le principal souci est de recevoir ce à quoi ils pensent avoir droit.—Manuscrit 97, 1899.

Un aspect caractéristique de l’oeuvre est en danger

Étant donné les dimensions de l’œuvre à accomplir, nos ouvriers devraient être disposés à travailler pour un salaire raisonnable. Alors même que la possibilité d’obtenir de plus forts salaires vous serait offerte, vous devriez considérer l’exemple du Christ qui est venu dans notre monde pour y vivre dans le renoncement. Au temps où nous sommes il importe de savoir quels salaires sont demandés par les ouvriers. En exigeant et recevant un gros salaire vous ouvrez la porte à d’autres qui feront de même. Les gros salaires demandés par les ouvriers de Battle Creek ont contribué à détériorer l’esprit qui y règne. Deux hommes ont pris la tête de ce mouvement, bientôt suivis par trois ou quatre autres; il en est résulté une attitude qui, si elle avait été adoptée par la majorité, eût détruit l’un des aspects caractéristiques de l’œuvre de ce message. La cause de la vérité présente a pris naissance dans le renoncement et le sacrifice. L’esprit d’égoïsme et de cupidité est entièrement opposé à ses principes. Cela ressemble à une lèpre mortelle qui finit par envahir le corps tout entier. Cela m’effraie. Il nous faut veiller à ne pas abandonner l’esprit de simplicité et de sacrifice qui a marqué notre œuvre à ses débuts.

Il ne vous sera pas difficile d’exercer une grande influence au sanatorium de ________________. Si vous agissez avec désintéressement, sans exiger le salaire auquel vous pensez avoir droit, le Seigneur vous assistera dans votre œuvre. Mais si, au contraire, vous demandez un gros salaire, un autre, puis un autre encore se croira autorisé à réclamer un salaire égal au vôtre; ainsi sera dépensé l’argent qui devrait servir à édifier l’œuvre de la cause de la vérité présente en d’autres lieux.

Avant de prendre des décisions importantes il convient d’examiner tous les aspects de la question. N’oublions jamais que nous avons été admis dans l’œuvre pour agir avec le sens de nos responsabilités. Certains voudraient suivre l’usage du monde en ce qui concerne leurs salaires; mais le Seigneur n’envisage pas les choses de la même manière. Il considère nos devoirs et nos responsabilités à la lumière de l’exemple de renoncement donné par le Christ. L’Evangile doit être présenté au monde de manière que le précepte s’accorde avec l’exemple.

Nos sanatoriums ne doivent pas être dirigés selon la coutume du monde. Ne pensons pas que même le médecin-chef doive retirer un fort salaire. Nous sommes les serviteurs de Dieu.—Lettre 370, 1907.

Médecins et prédicateurs sont invités au renoncement

Je me sens poussée à vous écrire ce matin et à vous demander de veiller à ce que tous soient traités équitablement. Il m’a été montré que vous risquez d’agir à l’égard de certains médecins de manière à leur faire du tort. Il nous faut tout faire pour encourager le talent chez les prédicateurs, comme aussi chez les médecins, en leur assurant tous les avantages possibles, mais il y a une limite qu’il ne faut pas dépasser.

Quand nous avons cherché un médecin pour diriger l’œuvre médicale au sanatorium de Loma Linda, un homme d’expérience a consenti à venir sous certaines conditions. Il fixa une certaine somme pour récompenser ses services et déclara ne pouvoir venir pour une moindre somme. D’aucuns pensaient qu’il convenait d’inviter ce médecin aux conditions posées, étant donné qu’il semblait si difficile de trouver quelqu’un. Mais je dis à frère [J. A.] Burden: “Ce ne serait pas juste d’employer ce médecin, en lui accordant un si gros salaire, alors que d’autres qui travaillent tout aussi fidèlement reçoivent moins. Ceci n’est pas juste, et le Seigneur m’a montré qu’il ne saurait approuver une telle discrimination.”

Le Seigneur demande du renoncement à tous ceux qui sont à son service, qu’ils soient médecins ou prédicateurs. Appelés à une œuvre agressive, qui exige de grands moyens, nous devons inviter à servir de jeunes hommes qui travailleront en qualité de prédicateurs ou de médecins, non en vue de salaires élevés, mais en raison des immenses besoins de la cause de Dieu. Il nous faut des médecins et des prédicateurs dont les cœurs soient consacrés à Dieu, et qui reçoivent leur consigne du plus grand Médecin missionnaire qui ait jamais existé. Qu’après avoir contemplé sa vie de renoncement ils consentent joyeusement au sacrifice, afin qu’un plus grand nombre d’ouvriers puissent être engagés pour jeter la semence de l’Evangile. Si tous veulent travailler dans cet esprit on se contentera de moindres salaires.

Quelques-uns ont commis une faute à cet égard. Dieu leur a conféré des capacités leur permettant d’accomplir un service acceptable, mais ils ont négligé d’apprendre des leçons d’économie, de renoncement, et de marcher humblement devant Dieu. Ils ont reçu les hauts salaires demandés et ils ont fait des dépenses exagérées, ils ont cessé d’exercer une bonne influence, et la main bénissante de Dieu ne les a pas accompagnés. ... Gardez-vous d’avoir trop confiance en ceux qui exigent de gros salaires avant de s’engager dans l’œuvre du Seigneur. Ceci est un avertissement de ma part.—Lettre 330, 1906.

Conseil donné à un médecin touchant un salaire fixe

Le plan selon lequel vous pourriez ajouter à votre salaire l’argent gagné par certaines activités ouvrirait la porte à une tentation qui aurait des effets désastreux. Ceci n’a pas été compris par vous, ni par ceux qui ont consenti à un tel arrangement. Ceci vous nuirait beaucoup et déshonorerait la cause de Dieu. Un principe faux est à la base de ce plan. Rien ne doit être abandonné au hasard. Il faut penser à tout. Vous allez recevoir un salaire convenu et il vous faudra vivre avec cela.

Un arrangement semblable a été prévu avec le Dr U. C’est là une transaction frauduleuse. Dieu voit où cela tend et ce qui en résultera. Cette méthode de rémunération ne doit pas être adoptée dans les sanatoriums qui seront établis. Cette institution doit vous payer une somme convenable en retour de vos services. Et tous les employés de l’institution doivent être rémunérés d’après les services rendus.—Lettre 99, 1900.

Un conseil donné : pas de pourcentage

Au sujet de la proposition faite par frère V, j’ai la même idée que vous. Nous ne pouvons adopter un plan prévoyant de hauts salaires. C’est le malheur qui est arrivé à Battle Creek, et j’ai certaines choses à dire à ce sujet. Devant nous s’ouvre un vaste champ missionnaire. Il nous faut répondre aux exigences du Christ qui a fait don de sa personne au monde. Rien ne doit être négligé de ce qui est humainement possible. Tout doit être fait avec soin et avec ordre, autant que possible tout doit être fait à fond. Quant à payer vingt-cinq dollars par semaine, ajoutant un fort pourcentage pour les opérations chirurgicales, il m’a été montré en Australie que cela est impossible, car notre réputation est en jeu. Il m’a été montré que de nombreux sanatoriums devront être établis en Californie, où il y aura un grand afflux de population, en raison du climat.

Nous devons nous conformer au conseil divin, tous prêts à suivre l’exemple de Jésus-Christ. Nous ne pouvons consentir à payer des salaires exagérés. Dieu demande aux médecins qui travaillent sous ses ordres de répondre à l’invitation: “Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.”Matthieu 11:29, 30.—Lettre 309, 1905.

“N’exigez pas un gros salaire”

J’aurais beaucoup de plaisir à vous voir et à m’entretenir avec vous. Je désire intensément que vous reproduisiez le modèle contenu dans la Parole de Dieu. ...

Dr W, je vous supplie de ne pas exiger un gros salaire. Autrement votre exemple sera suivi par d’autres; si nous accordons cela, nous ne tarderons pas à constater que les recettes du sanatorium seront entièrement absorbées par le paiement des salaires et qu’il ne restera rien pour l’œuvre missionnaire qui doit se faire dans les pays étrangers.

En m’exprimant ainsi je sais de quoi je parle. Le Seigneur met son peuple à l’épreuve. Mon mari et moi avons fait cette expérience: parce que nous n’avons pas demandé un gros salaire, contents de travailler dans le renoncement et le sacrifice, le Seigneur nous a comblés de ses grâces. Si vous consentez à pratiquer le renoncement, vous donnerez à d’autres un exemple qui sera une source de bénédiction pour l’œuvre. Dans le travail que vous avez accompli à ______________, le sermon le plus éloquent que vous ayez prononcé a été la manière dont vous avez vécu en harmonie avec les principes de la vérité au sein de votre famille, donnant des preuves d’une entière consécration à l’œuvre. Je sais qu’il en est bien ainsi.

Il devrait y avoir plus d’égalité entre le salaire du médecin et celui du prédicateur. On s’attend à ce que nos prédicateurs donnent l’exemple de la libéralité aux membres d’église; ils devraient par conséquent recevoir un salaire leur permettant de faire de nombreux dons.—Lettre 372, 1907.

Folles dépenses et influence

Nos prédicateurs, nos médecins, nos enseignants, nos colporteurs devraient se livrer entièrement à Dieu, esprit, cœur et âme. ... Ce ne sont pas des vêtements, des demeures luxueuses et une vie dispendieuse qui marquent le caractère de l’œuvre. Mais un esprit doux et paisible a du prix aux yeux de Dieu. La religion ne rend pas dur et rude. Un vrai croyant, conscient de sa faiblesse, s’observera attentivement et placera sa confiance en Dieu. La vraie piété chrétienne ne s’obtient pas par force; elle jaillit d’un cœur honnête. ...

Dieu a besoin d’hommes de prière, minutieux et à l’esprit pratique. Ce n’est pas un extérieur dispendieux qui grandit quelqu’un aux yeux de personnes sensées. Il n’est pas juste qu’un médecin fasse de folles dépenses pour exiger ensuite des sommes exorbitantes pour de petites opérations. Dieu voit toutes ces choses sous leur vraie lumière.—Manuscrit 34, 1904.

Une entrevue importante au sujet des salaires des médecins

[Au matin du 4 décembre 1913, les frères dirigeants de l’Union des fédérations du Pacifique ont conféré avec Mme E. G. White chez elle, à Elmshaven, au sujet de la rémunération qu’il convient d’accorder aux médecins travaillant dans nos sanatoriums. Un rapport sténographique de cette entrevue a été conservé, accompagné de cette note écrite par Mme White: “Ce rapport est correct, et je répète ceci pour que d’autres en tirent profit. Veuille le Seigneur nous aider, nous instruire et nous diriger à chaque pas dans nos difficultés.” On donne ici l’essentiel de ce rapport.—Les compilateurs.]

Présents: Ellen G. White, les pasteurs F. M. Burg, G. W. Reaser, W. M. Adams, J. H. Behrens, C. L. Taggart, A. G. Christiansen, W. C. White; en plus: C. C. Crisler.

Après les présentations et les salutations le pasteur W. C. White a dit, entre autres choses:

Toute la journée d’hier a été consacrée à examiner les questions intéressant nos diverses écoles situées dans les territoires de l’Union des fédérations du Pacifique. Dans ces écoles situées à Angwin, Lodi, Fernando, Armona, et Loma Linda, nous avons de six à sept cents étudiants. Nous avons trouvé des sujets d’encouragement dans cet examen.

Aujourd’hui il s’agit d’examiner les problèmes du sanatorium, en particulier la question des salaires que nous devrions payer à nos médecins et à nos chirurgiens. Nous avons dans notre sanatorium de __________ un médecin craignant Dieu et jouissant de la confiance de tous ses confrères—un homme dont Dieu a grandement béni le ministère en faveur des malades. Il désire rester, et chacun désire qu’il reste; il pense pouvoir rester si ses frères consentent à lui offrir le double du salaire moyen accordé à nos ouvriers. Il aime à donner généreusement et il voudrait être en possession de fonds lui permettant de vivre et de faire des dons. Nous sommes très perplexes et serions heureux de savoir si vous avez quelque lumière sur ce sujet.

Sœur White:Si on lui accorde beaucoup plus qu’aux autres médecins, ceux-ci penseront qu’ils sont en droit d’exiger aussi une augmentation. Il nous faut agir avec prudence et sagesse et ne pas permettre que les salaires montent si haut qu’il en résulte une tentation. Il y aurait plutôt lieu de diminuer les salaires des médecins, si l’on pense à l’œuvre immense qui doit être accomplie. A moins que le Seigneur ne vous donne des instructions précises, il n’est pas à conseiller de donner à un seul beaucoup plus qu’à d’autres qui font le même travail. Sans quoi ceux-ci se croiront en droit d’exiger eux aussi les mêmes salaires. Chaque chose doit être examinée sous tous ses aspects et nous ne devons pas penser que nous pouvons accorder un gros salaire à un bon ouvrier simplement parce qu’il le demande. Il convient plutôt de voir ce que nous pouvons faire en ce moment, où de nouveaux champs s’ouvrent qui exigeront des dépenses beaucoup plus grandes. C’est ici que la foi de notre peuple sera mise à l’épreuve.

W. C. White:En effet, maman, notre foi est mise à l’épreuve, surtout quand un groupe d’ouvriers ayant travaillé avec un homme en est arrivé à l’aimer et à l’admirer, et à croire qu’il est capable d’accomplir un meilleur travail qu’un autre. Naturellement ils pensent que les frères ont tort de refuser à cet homme ce qu’il pourrait employer utilement. Ils pensent: “Qu’est-ce que mille ou quinze cents dollars, quand il y va de la vie de quelques personnes.” Ils disent: “Voici tel et tel cas où il a réussi, et voici encore une vie qu’il a sauvée”; et ils pensent que ce serait faire preuve de petitesse d’esprit de ne pas lui accorder ce qu’il demande. Ils disent encore: “Personne n’a à travailler et à peiner comme un chirurgien. Pensez aux heures d’efforts ardus, d’anxiété, d’angoisse qu’il doit endurer quand une vie est suspendue à un fil.”

Il est vrai, cependant, qu’en nous occupant de cette question nous ne devons pas oublier que d’autres institutions subiront l’influence de notre décision. Voici un sanatorium qui opère difficilement, bien que jouissant d’une situation idéale, et qui aurait toutes facilités pour gagner de l’argent s’il pouvait disposer d’un brillant médecin, médecin qu’il pourrait engager si on l’autorisait à payer trois ou cinq cents dollars de plus que ce que prévoit l’échelle des salaires adoptée. On nous dit: “Si vous nous permettez de payer quelques centaines de dollars de plus que ce que vous nous conseillez, nous pourrons gagner cinq mille dollars, plus qu’il n’en faut pour couvrir cette petite augmentation de salaire.” Cela paraît juste—les choses étant examinées d’un point de vue matériel.

Sœur White:Vous le voyez: à la base de tout cela il y a un égoïsme qui déplaît au Seigneur. Il nous faut travailler d’une manière harmonieuse. Notre œuvre doit être poursuivie d’une manière harmonieuse; il en est qui auront une vie difficile. D’autres une vie plus facile. Toutes ces choses doivent être acceptées comme elles viennent, et les ouvriers doivent se rappeler ce que Jésus a donné en venant dans notre monde. J’ai beaucoup réfléchi et il me semble que nous pouvons accomplir une œuvre excellente en donnant un bon exemple. Si nous désirons ce que la plupart de nos frères ne peuvent recevoir, cela porte atteinte à notre influence. Un frère dira: “Tel et tel frère a un certain salaire; j’en veux autant.” Ainsi les salaires suivront une courbe ascendante, de plus en plus. Le fait est que certains salaires devraient être diminués pour faire face aux besoins de l’œuvre qui nous confronte, et qui consiste à avertir le monde. ...

Dans le passé, quand le sujet des salaires a été pris en considération, j’ai dit à mes frères que le Seigneur connaît nos mobiles et qu’il peut diriger les événements à notre avantage quand nous nous y attendons le moins. Si nous donnons le bon exemple, la bénédiction du Seigneur repose sur nous. J’ai vu le Seigneur agir de bien des manières en divers endroits pour secourir ceux qui voient les choses sous leur vrai jour et donnent l’exemple du sacrifice. Mes frères, si vous travaillez avec ardeur et prière, humblement, dans l’esprit du Christ, Dieu ouvrira des portes devant vous. Votre renoncement sera apprécié.

À certaines occasions, quand mes frères m’ont demandé conseil pour savoir s’ils pouvaient demander une augmentation de salaire, je leur ai dit qu’ils pouvaient obtenir un petit avantage en demandant un meilleur salaire, mais que la bénédiction divine accompagnerait ceux qui suivraient une conduite différente. Dieu voit le renoncement; le Seigneur Dieu d’Israël connaît tous les mobiles; quand vous êtes placés dans une situation difficile les anges de Dieu sont là pour vous aider et vous assurer victoire sur victoire.

J’ai parlé très clairement à mes frères et leur ai conseillé de ne pas demander de plus gros salaires, car ce n’est pas là le mobile le plus puissant pour nous pousser à dépenser nos énergies en vue du salut des âmes.

Il ne faut pas qu’une question de salaire nous empêche de répondre à l’appel du devoir, où que ce soit qu’on ait besoin de nos services. Le Seigneur peut diriger les affaires de sorte qu’une bénédiction repose sur nos activités, plus précieuse que toute rétribution que nous pourrions ou que nous ne pourrions pas recevoir; il fera prononcer à ses serviteurs des paroles qui auront le plus grand effet sur les âmes qui périssent.

Le monde a faim et soif d’une aide du ciel; je me suis efforcée de mettre en pratique ces principes de sacrifice; je parle en connaissance de cause quand je dis que la bénédiction divine repose sur celui qui place le devoir avant toute autre chose. Je suis heureuse de pouvoir certifier ce matin devant vous que le Seigneur a fait tourner les choses, plus d’une fois, de manière à nous faire avoir plus que nous n’aurions su demander.

Le Seigneur mettra ses serviteurs à l’épreuve; s’ils se montrent fidèles et le laissent prendre soin d’eux, il les aidera en toute occasion.

Ce n’est pas en vue d’un salaire que nous sommes collaborateurs de Dieu. Bien sûr, mes frères, il vous faut un salaire qui vous permette d’entretenir votre famille; mais si vous fixez la somme que vous devez recevoir, vous risquez d’être une pierre d’achoppement pour quelqu’un qui n’a pas les mêmes dispositions à la générosité que vous, et il en résultera de la confusion. D’autres penseront qu’ils ne sont pas traités sur un pied d’égalité. Vous ne tarderez pas à constater que la cause de Dieu est entravée, chose que vous ne désirez nullement. Vous désirez voir prospérer la cause de Dieu. Par votre exemple comme par vos paroles vous devez montrer d’une manière lumineuse que la vérité engendre le renoncement quand elle est reçue dans un cœur. Si vous allez de l’avant dans cet esprit, beaucoup vous suivront.

Le Seigneur désire que ses enfants agissent avec le renoncement et l’esprit de sacrifice qui donneront la satisfaction d’avoir accompli le devoir parce que c’est le devoir. Le Fils unique de Dieu s’est livré à une mort ignominieuse sur la croix; allons-nous nous lamenter au sujet des sacrifices qui nous sont demandés?

Au cours de mes heures d’insomnie nocturne j’ai supplié le Seigneur d’empêcher nos frères de promettre d’aller ici ou là à condition d’obtenir une augmentation de salaire. S’ils partent dans un esprit de sacrifice, se confiant en lui, le Seigneur les soutiendra par sa puissance, dans leur esprit et leur caractère, et leur assurera le succès.

À l’avenir, plus encore que par le passé, notre œuvre devra être poursuivie dans le renoncement et le sacrifice. Dieu désire que nous remettions nos âmes entre ses mains afin qu’il puisse se servir de nous de diverses manières. Ces questions me préoccupent beaucoup. Mes frères, marchons avec mansuétude et humilité et donnons un exemple de sacrifice à nos associés. Si nous faisons notre part, Dieu ouvrira devant nous des chemins inattendus. ...

Si quelqu’un est tenté de proposer une chose qui soit en désaccord avec les principes de sacrifice de soi-même, qui ont été à la base de notre œuvre, souvenons-nous que d’un revers de sa main Dieu peut balayer tout bénéfice qui ne servait pas à sa gloire.—Manuscrit 12, 1913.

Répondre à un besoin urgent

Si, lorsqu’il y a manque de moyens, vous laissez vos ouvriers capables s’installer à leur compte, vous ne tarderez pas à désirer leur retour. La question financière peut être réglée d’une manière satisfaisante si tous les ouvriers consentent à une réduction de salaire aussi longtemps que les moyens font défaut. C’est le principe que nos maisons d’édition doivent appliquer, d’après ce que le Seigneur m’a révélé. Il y aura beaucoup à faire, et votre œuvre aura besoin de ces hommes. Ne devrions-nous pas être tous disposés à restreindre nos besoins en ce temps où l’argent est si rare?

Mon mari et moi avons travaillé d’après ce principe. Nous disions: “La maison d’édition est une institution appartenant au Seigneur; aussi allons-nous économiser, réduire nos dépenses au maximum.” Pour l’avancement et le succès de son œuvre le Seigneur exige des sacrifices de tous ses serviteurs. Que chaque ouvrier fasse maintenant de son mieux pour soutenir et conserver notre maison d’édition à _____________. Ne pensez-vous pas que le Seigneur aimerait voir ce même esprit dans toutes nos institutions? Il nous faut introduire ce principe dans notre œuvre. Jésus a dit: “Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.”Luc 9:23. Sommes-nous prêts à suivre le Christ?—Lettre 25, 1896.

Nos institutions doivent être placées entièrement sous la direction divine. Elles ont été établies grâce au sacrifice, et ce n’est que dans le sacrifice qu’elles peuvent poursuivre leur œuvre avec succès.—Lettre 129, 1903.

La sagesse humaine éloignera du renoncement et de la consécration et inventera bien des moyens d’ôter leur efficacité aux messages de Dieu.—The Review and Herald, 13 décembre 1892.