Pour soulager la souffrance et rendre la santé
Employer tous les moyens disponibles.—Ce n’est pas manquer de foi que d’user des moyens dont le Seigneur nous a pourvus pour alléger la souffrance et seconder la nature, que de collaborer avec Dieu et de se placer dans les conditions les plus favorables à la guérison [quand un malade a demandé que l’on prie pour sa guérison]. Les lois de la vie nous ont été révélées pour notre bien. Usons donc de tous les moyens mis à notre disposition; profitons de tous les avantages possibles, et travaillons en harmonie avec les lois naturelles.—Rayons de Santé, 311.
Employer les moyens qui sont à notre portée.—Vous êtes dans l’erreur en pensant qu’aucun remède ne doit être employé pour les malades. Dieu ne guérit pas le malade sans l’aide des moyens thérapeutiques qui sont à la portée de l’homme; ou quand les hommes refusent de se servir des simples remèdes offerts par lui: l’air pur et l’eau.
Du temps de Christ il y avait des médecins. Luc est appelé le médecin bien-aimé. Il comptait sur le Seigneur pour lui donner de l’habileté dans l’application des remèdes.
Quand le Seigneur fit savoir à Ezéchias qu’il lui accordait un sursis de quinze années et que pour lui signifier son intention de tenir sa promesse il ferait reculer le soleil de dix degrés, pourquoi ne guérit-il pas sans autre le malade par un acte de sa puissance? Il fit étendre une masse de figues sur l’ulcère, et grâce à la bénédiction divine ce remède naturel opéra la guérison. Le Dieu de la nature dirige encore aujourd’hui l’instrument humain qui fait usage de remèdes naturels.
Je pourrais m’étendre longuement sur ce sujet, mon frère, mais je me contenterai de quelques exemples.[Suivait le récit de deux cas où l’on fit usage de charbon de bois. Voir le chapitre 30.]
Ceci nous montre qu’il faut nous garder avec soin d’idées préconçues. Je respecte vos convictions au sujet des drogues, mais même ici il convient de ne pas faire savoir aux patients que vous supprimez entièrement les drogues avant qu’ils aient bien compris la question. Il vous arrive souvent de compromettre votre influence, sans utilité pour personne, en disant tout ce que vous pensez. De cette manière vous vous mettez dans l’impossibilité d’atteindre les gens. Il vous faut renoncer à vos préjugés.—Lettre 182, 1899 (à un ouvrier travaillant dans un champ missionnaire).
Les remèdes divins.—Il y a plusieurs manières de pratiquer l’art de guérir, mais il n’y en a qu’une approuvée par le Seigneur. Les remèdes de Dieu sont les simples agents naturels qui ne nuisent pas à l’organisme et ne l’affaiblissent pas par leurs propriétés actives. L’air pur et l’eau, la propreté, une alimentation convenable, une vie pure et une ferme confiance en Dieu, sont des remèdes dont la carence fait mourir des milliers de gens. Malheureusement ces remèdes ne sont plus de mode parce que leur emploi judicieux exige un travail qui n’est pas apprécié.
L’air frais, l’exercice, l’eau pure, un appartement propre et agréable sont à la portée de tous sans coûter beaucoup, alors que les médicaments coûtent cher tant par la dépense que par l’effet qu’ils produisent sur l’organisme.—Témoignages pour l’Église 2:170.
Employer les remèdes les plus simples.—La nature demande à être assistée afin de rétablir l’état normal, et cela peut être obtenu par les remèdes les plus simples, surtout par ceux que la nature nous fournit elle-même: l’air pur, avec l’art de bien respirer; l’eau pure, à condition de savoir comment s’en servir; autant de lumière solaire que possible dans chaque pièce de la maison, sachant quels avantages on en peut retirer. Tous ces moyens sont très efficaces; le patient qui a appris à se nourrir et s’habiller d’une manière saine, peut jouir du confort, de la paix, de la santé; il ne permettra pas qu’on place sur ses lèvres des drogues qui, au lieu d’aider la nature, neutralisent son action. Si les malades et les personnes souffrantes voulaient se conformer aux principes de la réforme sanitaire qu’ils connaissent, et ceci d’une manière constante, dans neuf cas sur dix ils se guériraient de leurs maux.—Medical Ministry, 223, 224(manuscrit 22, 1887).
Remèdes offerts par la nature
Hydrothérapie et simples herbes.—Le Seigneur nous a enseigné qu’un usage convenable de l’eau a une grande efficacité thérapeutique. Ces traitements doivent être donnés d’une manière intelligente. Il nous a été montré que les malades devraient être soignés sans recourir aux drogues. Il y a de simples herbes qui peuvent contribuer à la guérison des malades, et affecter l’organisme tout autrement que les drogues qui empoisonnent le sang et mettent la vie en danger.—Manuscrit 73, 1908 (manuscrit intitulé “Conseils renouvelés”).
Remèdes qui purifient l’organisme.—Jamais le Christ n’a jeté des semences de mort dans l’organisme. Satan a jeté de telles semences quand il poussa Adam à goûter à l’arbre de la connaissance, désobéissant ainsi à Dieu. Le Seigneur n’a pas placé dans le grand jardin une seule plante nuisible; ce n’est qu’après qu’Adam et Eve eurent péché que des herbes vénéneuses poussèrent. Dans la parabole du semeur, une question est posée au maître de la maison: “N’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie?” A quoi le maître répondit: “C’est un ennemi qui a fait cela.”Matthieu 13:27, 28. Toute ivraie procède du malin. C’est lui qui a semé toute herbe nocive; par des méthodes ingénieuses de croisement il a corrompu la terre avec son ivraie.
Les médecins vont-ils donc continuer à recourir à des drogues qui exercent une influence mortelle sur l’organisme, détruisant la vie que le Christ est venu rétablir? Les remèdes du Christ purifient l’organisme. Mais Satan, avec ses tentations, a induit l’homme à introduire dans l’organisme ce qui débilite le mécanisme humain, encrassant et détruisant ce bel ouvrage de Dieu. Les drogues administrées au malade, loin de le guérir, le détruisent. Les drogues ne guérissent jamais. Au contraire, elles placent dans l’organisme des semences qui donneront une très amère moisson. ...
Notre Sauveur se propose de rétablir en l’homme l’image morale de Dieu. Il a pourvu la nature de remèdes pour les maux de l’homme, afin que ses disciples aient la vie en abondance. Nous pouvons sans danger éliminer les potions qui ont été employées par le passé.
Le Seigneur a fourni des antidotes aux maladies dans de simples plantes; on peut les employer en toute confiance, sans renier sa foi; en profitant des bienfaits que Dieu offre à notre avantage, nous coopérons avec lui. Il peut employer l’eau, la lumière solaire et les herbes qu’il a fait pousser et guérir ainsi les maladies provoquées par négligence ou par accident. Ce n’est pas manquer de foi que de demander à Dieu de bénir ses remèdes. La vraie foi rendra grâces à Dieu de nous avoir appris à user de ses précieux bienfaits de manière à retrouver une vigueur mentale et physique.
Il faut prendre soin du corps: c’est ici que le Seigneur demande la coopération de l’homme. Il faut savoir comment traiter le cerveau, l’os et le muscle. La connaissance de soi-même est la plus utile.—Manuscrit 65, 1899. (Manuscrit général.)
Chacun doit apprendre à se tirer d’affaire par ses propres moyens
Vous demandez: ... “En cas d’urgence, faut-il appeler un médecin du monde si ceux du sanatorium sont trop occupés pour soigner les malades du dehors?” ... Si les médecins sont trop occupés pour soigner les malades en dehors de l’institution, ne conviendrait-il pas que chacun apprenne à se servir de remèdes simples, plutôt que de se risquer à faire usage de drogues qui sous un nom compliqué cachent leurs réelles qualités? Pourquoi ignorerait-on les remèdes divins—fomentations chaudes et froides, compresses chaudes? Il importe aussi de connaître le régime qui convient en cas de maladie. Chacun devrait savoir ce qu’il doit faire. On peut faire appel à un infirmier, mais chacun devrait bien connaître la maison dans laquelle il vit. Chacun devrait savoir que faire en cas de maladie.
Si j’étais malade, j’appellerais tout aussi vite un avocat qu’un de ces médecins comme on en rencontre le plus souvent.Je ne voudrais pas toucher leurs remèdes de charlatan, auxquels ils donnent des noms latins. Je veux savoir en bon anglais le nom de ce que j’introduis dans mon organisme.
Ceux qui prennent habituellement des drogues pèchent contre leur intelligence et mettent en danger toute leur vie subséquente. Il y a des herbes inoffensives, qui permettront de faire face à de sérieuses difficultés. La maladie, qui est commune, deviendrait rare si tous se donnaient la peine d’apprendre à connaître les besoins du corps. Il vaut mieux prévenir que guérir.—Manuscrit 86, 1897 (manuscrit intitulé “Principes de la Réforme sanitaire”, rédigé à Cooranbong, Australie).
Des remèdes simples dans le programme du sanatorium
J’ai reçu beaucoup d’instructions au sujet de l’emplacement des sanatoriums. Ils devraient être établis à quelques kilomètres des grandes villes, et l’on devrait leur assurer la possession d’un terrain. On devrait y cultiver des fruits et des légumes, et les patients devraient être encouragés à travailler au dehors. Bien des personnes affectées de maladies pulmonaires pourraient être guéries si on leur donnait l’occasion de vivre dans un climat leur permettant d’être en plein air la plupart du temps. Bien des personnes qui sont mortes poitrinaires auraient pu vivre si elles avaient respiré un air plus pur. L’air frais de l’extérieur est un remède qui guérit aussi bien que les médicaments et ne laisse aucune trace nocive. ...
On aurait mieux fait de supprimer toutes les drogues, dès le début, dans nos sanatoriums, et de se limiter à l’usage des simples remèdes: l’eau pure, l’air pur, la lumière solaire, et quelques herbes des champs. Ces remèdes seraient tout aussi efficaces que les drogues offertes sous des noms mystérieux, inventées par la science humaine. Et ils n’entraîneraient aucun effet nuisible dans l’organisme.
Des milliers d’affligés pourraient recouvrer leur santé si au lieu de compter sur la pharmacie ils acceptaient d’éliminer toutes les drogues, et de vivre simplement, sans thé, café, liqueurs, ou épices, qui irritent et affaiblissent l’estomac, le rendent incapable de digérer les plus simples aliments sans stimulants. Le Seigneur désire faire resplendir sa lumière sur tous ceux qui sont faibles et infirmes.—Manuscrit 115, 1903 (concernant l’activité d’un sanatorium).