[Ellen G. White parle fréquemment de remèdes simples. Elle spécifie qu’il s’agit d’air pur, de lumière solaire, d’abstinence, de repos, d’exercice, de régime approprié, de l’emploi de l’eau, et de confiance en la puissance divine. Voir la page 329 etRayons de Santé, 277, 278. En plus de ceci, en de rares occasions Mme White a fait allusion, dans ses lettres personnelles, à certains remèdes simples qu’elle connaissait et utilisait; en général un remède de ce genre n’a été mentionné qu’une seule fois. Il lui est aussi arrivé de rappeler, dans ses lettres, quelques rares cas d’urgence où elle a cru pouvoir faire usage de remèdes qu’elle n’aurait pas voulu employer en temps ordinaire.
Pour se faire une idée juste des allusions à certains remèdes, le lecteur doit observer ce qui suit:
1. Les pages qui suivent donnent les déclarations de Mme White au sujet de traitements simples, déclarations connues au moment où cette compilation a été préparée.
2. Ces déclarations n’occupent ici qu’une douzaine de pages, alors que plus de 2000 ont été consacrées à un exposé complet des conseils relatifs à la santé dans les ouvrages de Mme White.
3. Durant cinquante ans Mme White a beaucoup écrit et publié sur le sujet de la santé et des soins à donner aux malades. Toutefois, fait important et significatif, à part une courte allusion à la masse de figues appliquée à l’ulcère d’Ezéchias et la mention de simples herbes restées sans effet lors de la maladie de son fils (voirSpiritual Gifts 2:104), elle n’a parlé d’un emploi médicinal de plantes ou de médicaments particuliers dans aucune des déclarations qui ont été publiées. On ne saurait donc affirmer que l’usage d’herbes occupe une place de première importance dans le programme sanitaire qu’elle a exposé dans son ensemble.
4. Mme White ne dit nulle part, en parlant de traitements simples, que d’autres moyens thérapeutiques ne pourraient être découverts par la suite.
Etant donné que certaines personnes ont eu l’impression que Mme White attachait une importance primordiale à l’emploi d’herbes contre la maladie, et qu’une grande quantité d’écrits sur ce sujet sont inédits, le Comité du White a pensé que ce serait rendre service aux Adventistes du septième jour d’imprimer les déclarations qui suivent. La plus simple impartialité veut que le lecteur n’attache pas plus de signification à ces déclarations que ne le faisait leur auteur qui, dans ses livres imprimés, a exposé au public les principes généraux à suivre dans les soins aux malades.—Les compilateurs.]
Je ne puis les approuver
Après avoir constaté les effets délétères entraînés par l’administration de drogues, je ne puis ni les employer ni en approuver l’usage. Je dois obéir à la lumière reçue du Seigneur.
Les traitements que l’on donnait quand le sanatorium venait d’être établi exigeaient un gros effort pour combattre la maladie. Au lieu d’employer des potions contenant des drogues nous suivions des méthodes hygiéniques. Et Dieu bénissait ce travail, par lequel l’instrument humain s’efforçait de coopérer avec Dieu pour épargner la vie. Rien ne devrait être introduit dans l’organisme humain qui laisse derrière soi une influence nuisible. Suivre la lumière reçue à ce sujet, appliquer des traitements hygiéniques, enseigner des méthodes toutes différentes dans le soin des malades: telles furent les raisons qui me furent indiquées pour établir des sanatoriums en divers endroits.
J’ai regretté que plusieurs étudiants aient été encouragés à se rendre à __________où on leur enseigne à faire usage de drogues. D’après la lumière que j’ai reçue, l’emploi de drogues qui se fait à __________ ou au sanatorium se présente sous un jour très différent. Il nous faut être éclairés sur de tels sujets. Les noms compliqués donnés aux médecines ont pour but de dissimuler la réalité, afin que personne n’en devine le contenu à moins d’avoir un dictionnaire expliquant la signification de ces noms.
Le Seigneur a donné quelques simples herbes des champs qui parfois sont salutaires; si chaque famille apprenait à se servir de ces herbes en cas de maladie, bien des souffrances seraient évitées et l’on n’aurait pas besoin de faire appel à un médecin. Ces simples herbes, à l’ancienne mode, employées à bon escient, eussent guéri bien des malades que les drogues ont tués.
Un des remèdes les plus utiles est du charbon de bois en poudre, placé dans un sac et employé comme fomentation. C’est un remède très efficace, surtout trempé dans une infusion de renouée(persicaria hydropiper).Je l’ai conseillé dans des cas où le malade éprouvait de vives douleurs et où le médecin ne donnait pas d’espoir de guérison. Dans un cas semblable, j’ai recommandé le charbon de bois,le patient s’est endormi, la maladie a donné le tour et la guérison s’en est suivie. J’ai recommandé ce remède, avec succès, à des étudiants ayant des blessures aux mains ou de l’inflammation. L’inflammation disparaissait, la douleur cessait et la guérison était rapide. La plus forte inflammation des yeux est soulagée par un cataplasme de charbon de bois placé dans un sac et trempé dans de l’eau chaude ou froide selon le cas. Ceci agit comme un charme.
Vous allez rire, mais si je pouvais donner à ce remède un nom étrange, connu de moi seule, il aurait plus d’efficacité. ... Les remèdes les plus simples assistent la nature et ne laissent aucune trace nocive.—Lettre 82, 1897 (au Dr J. H. Kellogg).
De simples remèdes indiques à ceux qui demandaient conseil
Il y a bien de simples herbes qui, si nos infirmières apprenaient à en connaître la valeur, pourraient être employées utilement au lieu de drogues. Souvent on m’a demandé que faire en cas de maladie ou d’accident, et j’ai mentionné quelques-uns de ces simples remèdes qui se sont révélés efficaces.
À une certaine occasion un médecin est venu me trouver, très préoccupé. Il devait s’occuper d’une jeune femme dangereusement malade. Elle avait contracté une fièvre sur le terrain du camp, et avait été transportée dans notre bâtiment scolaire près de Melbourne, en Australie. Son état avait empiré à tel point que l’on désespérait de son rétablissement. Le médecin, le Dr Merritt Kellogg, vint me trouver et me dit: “Sœur White, avez-vous quelque lumière pour ce cas dont je dois m’occuper? Si l’on ne peut lui apporter quelque soulagement, notre sœur n’a que quelques heures à vivre.” Je lui ai répondu: “Faites chercher un peu de charbon de bois chez un forgeron, faites un emplâtre et placez-le sur son estomac et ses côtés.” Après avoir suivi en hâte mes instructions il revint me dire: “Un soulagement s’est produit moins d’une heure après l’application de l’emplâtre. Elle dort maintenant d’un sommeil naturel dont elle n’avait pas joui depuis plusieurs jours.”
J’ai recommandé le même traitement pour d’autres personnes souffrant de vives douleurs, ce qui a amené un soulagement et a sauvé leur vie. Ma mère m’avait dit que des morsures de serpent et des piqûres d’insectes venimeux pouvaient être rendues inoffensives par l’emploi d’emplâtres de charbon de bois. Souvent les ouvriers qui travaillaient dans les champs à Avondale, en Australie, se blessaient les mains ou quelque autre membre et il en résultait une inflammation qui les obligeait à quitter leur travail pendant quelque temps. L’un d’eux vint un jour avec son bras en écharpe. Il était très ennuyé, vu que l’on avait besoin de ses services pour nettoyer le terrain. Je lui ai dit: “Allez à l’endroit où vous avez brûlé du bois et apportez-moi un peu de charbon de bois d’eucalyptus, réduisez-le en poudre et je panserai votre main.” Ceci fait, il fit savoir le lendemain que la douleur avait disparu. Il ne tarda pas à reprendre son travail.
Je vous écris ces choses pour que vous sachiez que le Seigneur ne nous a pas laissés sans la possibilité d’employer de simples remèdes qui n’affaiblissent pas l’organisme comme le font les drogues. Nous avons besoin d’infirmières bien préparées, capables d’employer les simples remèdes que la nature nous offre pour le rétablissement de la santé, comme aussi d’enseigner à ceux qui ignorent les lois de la santé comment employer ces traitements à la fois simples et efficaces.
Celui qui a créé les hommes et les femmes s’intéresse à ceux qui souffrent. Il a dirigé l’établissement de nos sanatoriums et la construction d’écoles à proximité afin de préparer avec succès des hommes et des femmes en vue du ministère qui s’exerce en faveur de l’humanité souffrante. L’emploi de drogues contenant des poisons n’est pas nécessaire pour soigner les malades. Ne recommander sous aucune forme l’alcool ou le tabac, pour éviter que quelqu’un s’y habitue.—Lettre 90, 1908 (à J. A. Burden et à d’autres responsables de Loma Linda).
Des remèdes simples et surs
Au sujet de ce que chacun peut faire pour soi-même, une chose demande un examen attentif. Je dois apprendre à me connaître moi-même. Je dois toujours mieux savoir prendre soin de cet édifice, le corps que Dieu m’a donné, afin de le conserver dans le meilleur état possible. Je dois manger ce qui me fera le plus de bien au point de vue physique et je dois m’habiller de manière à favoriser la circulation du sang. Je ne dois pas me priver d’exercice et d’air. Je dois m’exposer autant que possible à la lumière du soleil.
Je dois faire preuve de sagesse en tant que gardien fidèle de mon corps. Ce serait fort peu sage d’entrer en transpiration dans une chambre froide. Ce serait se montrer un mauvais administrateur que de s’exposer à un courant d’air de manière à s’enrhumer. Ce serait peu sage de rester immobile, les pieds froids, le sang au cerveau ou aux organes internes. Par temps pluvieux, je dois toujours protéger mes pieds.
Je dois prendre régulièrement les aliments les plus sains, qui produiront un sang d’excellente qualité, et je ne dois pas travailler avec excès si cela est possible.
Si j’ai violé les lois de la santé, que Dieu a établies pour mon bien, je dois me repentir et me corriger et me placer dans les conditions les plus favorables sous les docteurs que Dieu m’a fournis—l’air pur, l’eau pure, les rayons salutaires du soleil.
On peut employer l’eau de bien des manières pour soulager la souffrance. Un grand verre d’eau claire, chaude, avant le repas, aura toujours un effet bienfaisant.
Une tasse de tisane de menthe calmera les nerfs.
Le thé de houblon favorisera le sommeil. Un cataplasme de houblon sur l’estomac calmera la douleur.
Si les yeux sont faibles ou endoloris, ou enflammés, une flanelle trempée dans de l’eau chaude et salée apportera un prompt soulagement.
Si la tête est congestionnée, un bain de pieds avec un peu de moutarde apportera du soulagement.
Il existe beaucoup d’autres remèdes simples qui favorisent le fonctionnement des organes. Le Seigneur s’attend que nous nous en servions; nos grands besoins sont les occasions de Dieu. C’est pure présomption que de demander au Seigneur la guérison quand on est trop paresseux pour employer les remèdes accessibles à tous. Le Seigneur s’attend que chacun gagne son pain à la sueur de son front. Il n’entend pas que nous moissonnions sans avoir cultivé la terre. Alors seulement Dieu envoie la pluie et le soleil pour faire croître les plantes. Dieu opère et l’homme coopère. Ainsi il y a semailles et moisson.
Dieu a fait pousser des herbes sur le sol pour l’usage de l’homme; si nous comprenons la nature des racines et des herbes et apprenons à nous en servir, il n’y aura nul besoin de recourir aussi fréquemment au médecin, et le monde jouira d’une bien meilleure santé. Je crois que le grand Médecin peut être appelé au secours quand les remèdes mentionnés ont été employés.—Lettre 35, 1890 (à un missionnaire).
Conseil adressé au médecin directeur d’un nouveau Sanatorium
Faites tout ce qui dépend de vous pour que l’institution soit parfaite au dedans et au dehors. Faites en sorte que tout soit en ordre dans les alentours. N’y laissez rien qui puisse produire une impression désagréable sur les patients.
Encouragez les patients à vivre d’une manière saine et à prendre beaucoup d’exercice. Ceci contribuera grandement à leur rendre la santé. Que des sièges soient placés à l’ombre des arbres pour permettre aux patients de passer beaucoup de temps en plein air. Un endroit devrait être prévu, entouré de toile ou de verre, où par temps frais les patients puissent se tenir au soleil sans être incommodés par le vent. ...
L’air frais et la lumière du soleil, la gaieté à l’intérieur et au dehors de l’institution, des paroles plaisantes et des actes aimables: voilà les remèdes dont les malades ont besoin, et Dieu couronnera de succès vos efforts pour offrir ces remèdes aux malades qui viennent à l’institution. Votre bonne humeur, vos paroles de sympathie et d’espoir dites à d’autres personnes rempliront votre âme de lumière et de paix. Et n’oubliez jamais que les rayons lumineux de la bénédiction divine sont d’un prix inestimable.
Faites comprendre aux infirmières et aux patients la valeur des moyens thérapeutiques auxquels Dieu a pourvu avec abondance, et l’utilité de ces choses simples et facilement obtenues.
Je vais vous dire un mot au sujet de l’expérience que j’ai faite quant au charbon de bois comme remède. Il est plus efficace que des drogues dans certains cas d’indigestion. Un peu d’huile d’olive dans laquelle on a dilué de cette poudre tend à assainir et à guérir. C’est là une chose excellente. Du charbon de bois d’eucalyptus réduit en poudre, c’est ce que nous avons employé fréquemment en cas d’inflammation. ...
Étudiez et enseignez toujours l’usage des remèdes les plus simples; on peut compter sur la bénédiction du Seigneur si l’on fait usage de ces moyens accessibles à tous.—Lettre 100, 1903.
D’autres essais faits avec le charbon de bois
Une prompte guérison—Un frère tomba malade: il s’agissait d’une inflammation intestinale accompagnée de dysenterie hémorragique. Cet homme n’observait pas fidèlement la réforme sanitaire et s’adonnait à des excès de table. Nous étions sur le point de quitter le Texas, où nous avions travaillé durant plusieurs mois; des voitures étaient prêtes à emmener ce frère avec sa famille et d’autres personnes atteintes de malaria. Mon mari et moi étions décidés à assumer la dépense plutôt que de voir mourir plusieurs chefs de famille laissant des veuves et des enfants sans moyens d’existence.
Deux ou trois malades furent placés dans un grand chariot à ressorts, sur des sommiers élastiques. Mais je fus appelée auprès de l’homme qui souffrait d’une inflammation intestinale. Il fallut renoncer à le transporter. On redoutait la gangrène. Alors j’eus comme une inspiration du ciel: prendre du charbon en poudre, y verser de l’eau, faire boire cette eau au malade et placer des bandages de charbon de bois sur les intestins et sur l’estomac. Nous nous trouvions à plus d’un kilomètre et demi de la ville de Denison, mais le fils du malade se rendit chez un forgeron, se procura du charbon de bois, le réduisit en poudre et l’employa selon les indications données. Il en résulta une amélioration au bout d’une heure et demie. Il nous fallut partir laissant derrière nous cette famille, mais quelle ne fut pas notre surprise, le lendemain, de voir leur chariot nous rattraper. Le malade était couché sur un lit dans le chariot. La bénédiction de Dieu s’était servie de ce simple moyen.—Lettre 182, 1899 (à un missionnaire; voir la page 329).
Charbon de bois et graine de lin—Nous avons grandement besoin d’un hôpital. Jeudi passé, sœur Sara McEnterfer fut invitée à voir si elle pouvait faire quelque chose pour le petit enfant de frère B, âgé de dix-huit mois. Depuis plusieurs jours il avait un genou enflé, et l’on supposait que cela provenait de la piqûre d’un insecte venimeux. De la poudre de charbon de bois, mélangée à de la graine de lin, fut placée à l’endroit enflé: ce cataplasme produisit un soulagement immédiat. L’enfant, qui avait poussé des cris perçants toute la nuit, ne tarda pas à s’endormir. Aujourd’hui sœur McEnterfer est allée voir le petit par deux fois. Elle a ouvert la partie enflée et il y eut un écoulement abondant d’une matière jaune et de sang. L’enfant éprouva un grand soulagement. Nous remercions le Seigneur d’avoir appris à nous servir d’une manière intelligente des moyens simples qui sont à notre portée pour calmer la douleur et guérir le mal.—Manuscrit 68, 1899.
D’autres remèdes mentionnés
Un cataplasme de figues pour Ezéchias—Quand Ezéchias tomba malade, le prophète de Dieu lui annonça une mort prochaine. Le roi supplia le Seigneur, qui l’entendit et lui fit promettre un sursis de quinze années. Il eût suffi d’un seul mot de Dieu, d’un simple attouchement, pour guérir instantanément Ezéchias. Au lieu de cela, un cataplasme de figues fut ordonné et placé sur la partie malade. A la suite de quoi Ezéchias recouvra la santé. On ferait bien d’accorder plus d’attention qu’on ne le fait à cette prescription donnée par le Seigneur.—Manuscrit 29, 1911.
L’utilité de l’huile d’eucalyptus—J’apprends avec beaucoup de chagrin que sœur C n’est pas bien. Je ne puis rien conseiller de mieux pour sa toux que de l’eucalyptus et du miel. Versez quelques gouttes d’eucalyptus dans un peu de miel, remuez bien, et prenez cela chaque fois qu’il se produit un accès de toux. Ma gorge m’a donné beaucoup de soucis. Chaque fois que j’emploie ce remède le mal disparaît rapidement. Il suffit de quelques fois pour éliminer la toux. Si vous voulez appliquer cette prescription, vous serez votre propre médecin. Si le premier essai ne suffit pas, essayez de nouveau. Le moment le mieux indiqué, c’est immédiatement avant de se coucher.—Lettre 348, 1908 (à un ouvrier).
Je vous ai déjà indiqué le remède que j’emploie pour des maux de gorge. Je prends un verre de miel bouilli, j’y verse quelques gouttes d’huile d’eucalyptus et je remue bien. Dès que la toux apparaît je prends une cuillerée de ce mélange et je me trouve presque immédiatement soulagée. J’ai toujours obtenu ainsi d’excellents résultats. Je vous conseille d’employer le même remède quand la toux vous incommode. Il se peut qu’une prescription aussi simple n’inspire pas confiance, mais j’en ai fait l’essai pendant de nombreuses années et je ne puis que la recommander vivement.
Prenez aussi des bains de pieds avec des feuilles d’eucalyptus. Ces feuilles ont une grande vertu; vous pouvez vous en assurer en faisant l’essai. L’huile d’eucalyptus est particulièrement bienfaisante en cas de toux ou de douleurs à la poitrine et aux poumons. Je voudrais que vous essayiez ce remède si simple et si peu coûteux.—Lettre 20, 1909 (au même ouvrier).
Des arbres ayant des propriétés médicinales—Le Seigneur m’a éclairée sur divers sujets. Il m’a montré que nos sanatoriums doivent être érigés sur des hauteurs afin d’obtenir les meilleurs résultats; ils doivent être entourés de vastes terrains embellis par des fleurs et des arbres ornementaux.
Alors qu’on se préparait à abattre des arbres pour construire un sanatorium, il me fut montré que le parfum qui se dégage du pin, du cèdre et du sapin contribue à la santé. Plusieurs autres arbres ont des propriétés médicinales qui favorisent la santé. Qu’on ne massacre pas ces arbres. ... Laissons-les vivre.—Lettre 95, 1902 (à des ouvriers du sud des Etats-Unis).
Mes tisanes—Pas besoin d’aller en Chine pour du thé, ou à Java pour du café. On a dit: “Sœur White fait usage de thé, elle en garde chez elle et elle en offre à ses visites.” Ceci n’est pas vrai, car je n’en use point et je n’en garde pas chez moi. Une fois que je traversais l’Océan, je me trouvais malade et mon estomac ne pouvait rien retenir; alors j’ai pris comme médecine un thé léger; mais je ne veux pas que l’on dise encore: “Sœur White fait usage de thé.” Si vous venez chez moi, je vous montrerai le sac contenant mes tisanes. J’envoie chercher des fleurs de trèfle rouge au-delà des montagnes, dans le Michigan. Je n’ai jamais supporté le café; ceux qui ont dit que sœur White boit du café se sont donc trompés.—Manuscrit 3, 1888 (sermon prononcé à Oakland, en Californie).
Les fleurs de trèfle—Première récolte—J’ai un service à demander. Est-ce que ces enfants voudront bien me cueillir autant et même plus de trèfle que l’année passée? Cela me rendrait un grand service. Je n’en puis trouver ici. Il n’y a pas de trèfle sur notre terrain. La première récolte est préférable, mais si l’on arrive trop tard on fera bien de s’assurer la seconde récolte.—Lettre 1, 1872 (à une famille du Michigan).
Le thé peut être employé comme médecine, non comme boisson—Je ne bois ni thé vert, ni thé noir. Pas une gorgée n’a passé par mes lèvres pendant bien des années, sauf une fois en traversant l’Océan et une fois de ce côté-ci en guise de médecine quand j’étais malade et que j’avais des vomissements. Dans de telles circonstances le thé peut apporter un soulagement momentané.
Je n’ai pas fait usage de thé quand vous étiez chez nous. Comme je vous l’ai dit, j’ai toujours employé des fleurs de trèfle rouge. C’est ce que je vous ai offert en vous disant qu’il s’agissait d’une boisson simple et saine. ...
Pendant des années je n’ai pas acheté pour un sou de thé. Sachant l’influence qu’il exerce, je ne voudrais l’employer que comme médecine, en cas de vomissements, jamais comme boisson habituelle. ...
Je ne prêche pas une chose et en pratique une autre. Je ne présente pas à mes auditeurs des règles que je prendrais la liberté d’enfreindre. ...
Je ne bois jamais que du thé de trèfle rouge. Même si j’aimais le vin, le thé ou le café, je ne voudrais pas faire usage de ces narcotiques qui détruisent la santé, car j’apprécie la santé et par-dessus tout l’exemple salutaire en toutes ces choses. Je veux donner l’exemple de la tempérance et des bonnes œuvres.—Lettre 12, 1888 (à un prédicateur de la côte occidentale des Etats-Unis).
Le café comme médecine—Que je sache, je n’ai pas bu une tasse de vrai café trente années durant, si ce n’est pendant une maladie, comme médecine, comme je l’ai déclaré. Cette fois-là j’ai bu une tasse de café très fort, avec un œuf cru.—Lettre 20, 1882 (à des amis).
Jus de raisin et œufs—Il m’a été montré que vous faites tort à votre santé en suivant un régime trop pauvre. ... C’est un manque de nourriture convenable qui a causé vos vives douleurs. Vous n’avez pas pris la nourriture qu’il fallait pour votre constitution débile. Il ne faut pas vous priver de bons aliments, sains. ... Procurez-vous des œufs de poules saines. Prenez ces œufs cuits ou crus. Versez-les crus dans le meilleur jus de raisin que vous puissiez vous procurer. Ceci vous donnera ce dont votre organisme a besoin. ... Les œufs contiennent des propriétés qui agissent comme contrepoisons.—Counsels on Diet and Foods, 203, 204(au Dr D. H. Kress, 1901).
Des procédés médicaux nouvellement découverts sont approuvés
Transfusion de sang—Une chose a pu sauver une vie: une transfusion de sang; peut-être que ceci est difficile, sinon impossible, pour vous. Je me borne à en faire la suggestion.—Medical Ministry, 286, 287(au Dr D. H. Kress).
Vaccination
Traitements par rayons X à Loma Linda—Pendant plusieurs semaines j’ai reçu des traitements par rayons X pour une tache noire sur mon front. J’ai reçu en tout vingt-trois traitements et la marque a totalement disparu. J’en suis très reconnaissante.—Lettre 30, 1911 (à son fils J. E. White).