Des économies régulières sont conseillées
Chaque semaine vous devriez mettre de côté et placer en lieu sûr cinq ou dix dollars et ne les employer qu’en cas de maladie. En faisant preuve d’économie vous pouvez placer un peu d’argent et en retirer un intérêt. Par une gestion avisée vous pouvez épargner quelque chose après avoir payé vos dettes.—Lettre autographe 29, 1884.
J’ai connu une famille qui gagnait vingt dollars par semaine et dépensait jusqu’au dernier centime, tandis qu’une autre famille aussi nombreuse, qui ne gagnait que douze dollars par semaine, mettait de côté un ou deux dollars par semaine; pour cela il lui fallait renoncer à des achats qui paraissaient nécessaires mais dont on pouvait se passer.—Lettre 156, 1901.
Se préparer pour les mauvais jours
Si vous aviez su pratiquer l’économie, vous seriez aujourd’hui en possession d’un capital disponible en cas de besoin et vous pourriez venir en aide à la cause de Dieu. Chaque semaine une partie de votre salaire devrait être mise en réserve et il ne faudrait y toucher qu’en cas d’urgente nécessité ou pour rendre à Dieu sous forme d’offrandes ce qu’il vous a donné. ...
Vos ressources n’ont pas été utilisées d’une manière économique, de façon à laisser une marge pour un cas de maladie où votre famille se verrait privée de votre gain habituel. Votre famille devrait pouvoir compter sur quelque chose si vous vous trouviez un jour dans une position difficile.—Lettre 5, 1877.
On conseille à un jeune homme d’économiser et d’épargner
Il est évident que vous ne vous êtes pas montré économe, sans quoi vous auriez quelque chose à faire voir comme résultat d’une économie digne de louange chez un jeune homme. Vous devriez adopter comme règle de conduite de réserver soigneusement chaque semaine une partie de votre salaire et mettre de côté une certaine somme à laquelle vous ne toucheriez pas. ...
Un jeune homme, dans votre situation, devrait se montrer diligent dans les affaires, s’abstenir de plaisirs, se priver s’il le faut, sans compromettre sa santé, et cela de bon cœur; vous auriez ainsi une réserve en cas de maladie et ne seriez pas obligé de dépendre de la charité d’autrui. Vous avez dépensé sans nécessité des sommes qui pourraient aujourd’hui vous apporter un intérêt. ...
Même avec votre petit salaire, vous auriez pu vous ménager une réserve pour toute éventualité. Vous auriez pu placer cet argent sur un terrain dont le prix irait en augmentant. Un jeune homme qui dépense jusqu’au dernier dollar de ce qu’il gagne montre qu’il ne sait pas calculer et qu’il manque de discernement.
Étant donné que les mortels doivent prendre soin de leur corps, de leur tête et de leur cœur, il convient de faire preuve de prévoyance si l’on veut occuper une position respectable dans le monde. Non que l’on veuille se conformer aux coutumes du monde, loin de là, mais afin d’exercer une bonne influence dans le monde. On peut manifester de l’amour et de la sympathie et entretenir des relations fraternelles.—Lettre 41, 1877.