Je n’ai pu dormir à partir de deux heures du matin. Pendant la nuit je me vis assister à un comité. Je recommandais à quelques familles de profiter des moyens offerts par le Seigneur et de s’éloigner des villes pour le salut de leurs enfants. Quelques-unes s’attardaient, incapables de se décider.
Les anges de la miséricorde pressaient Lot, sa femme et ses filles et les prenaient par la main. Si Lot s’était hâté comme le désirait le Seigneur, sa femme ne serait pas devenue un bloc de sel. Ne soyons pas indécis comme Lot. La même voix qui engageait Lot à quitter Sodome nous dit: “Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, ... ne touchez pas à ce qui est impur.”2 Corinthiens 6:17. Ceux qui écoutent cet avertissement trouveront un refuge. Que chacun se tienne bien éveillé et s’efforce de sauver sa famille. Qu’il ceigne ses reins en vue du travail. Le Seigneur fera connaître ce qui doit suivre, pas à pas.
Écoutez ce que Dieu dit par l’apôtre Paul: “Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement,... car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.”Philippiens 2:12, 13. Lot parcourait la plaine de mauvais gré, d’un pas paresseux. De s’être si longtemps associé à de méchantes gens, il ne put discerner le danger avant que sa femme ne devînt une statue de sel.—The Review and Herald, 11 décembre 1900.
N’exposez pas plus longtemps vos enfants aux tentations des villes mûres pour la destruction. Le Seigneur nous a envoyé des avertissements et nous a conseillé de sortir des villes. Cessons donc de placer nos fonds dans les villes. Pères et mères, quel cas faites-vous des âmes de vos enfants? Est-ce que vous préparez les membres de vos familles en vue d’être transmués et transférés dans les parvis célestes? Les préparez-vous à devenir membres de la famille royale? enfants du Roi du ciel? “Que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme?”Marc 8:36. Que sont les commodités, le confort, les facilités, si on les compare à la valeur des âmes de vos enfants?—Manuscrit 76, 1905.
Un refuge à la campagne
Les parents doivent comprendre que l’éducation qu’ils donnent à leurs enfants contribue pour une bonne part au salut de leurs âmes. A la campagne on aura l’occasion de beaucoup s’exercer, d’une manière utile, en faisant ce qui doit être fait, ce qui aura pour effet de développer les nerfs et les muscles et de favoriser la santé physique. “Hors des villes”, c’est mon message pour l’éducation de nos enfants.
Dieu a donné à nos premiers parents la possibilité de se procurer une vraie éducation en cultivant le sol et en prenant soin de leur jardin. Après la venue du péché, à la suite de la désobéissance aux exigences du Seigneur, le travail des champs devint beaucoup plus pénible, car la terre maudite produisait de mauvaises herbes et des épines. Mais l’occupation n’est pas en elle-même la conséquence du péché. C’est le grand Maître lui-même qui a béni la culture du sol.
Le dessein de Satan est d’attirer hommes et femmes vers les villes; à cet effet il invente toutes espèces de nouveautés et d’amusements, toutes sortes de divertissements. Nos villes d’aujourd’hui ressemblent de plus en plus aux villes d’avant le déluge. ...
Qui se laissera avertir? Nous le répétons: “Hors des villes!” Ne considérez pas comme une grande privation de devoir aller sur les collines et les montagnes; recherchez plutôt la solitude où vous pouvez vous sentir seuls avec Dieu pour apprendre à connaître sa volonté et ses voies. ...
Je supplie nos membres d’accroître leur spiritualité: que ce soit là leur ambition constante. Le Christ est à la porte. C’est pourquoi je dis à nos membres: Ne considérez pas comme une privation d’être appelés à quitter les villes et à vous installer à la campagne. Là, de riches bénédictions attendent ceux qui voudront les saisir. En admirant les scènes de la nature, les ouvrages du Créateur, en étudiant les œuvres sorties des mains de Dieu, insensiblement vous serez transformés à son image.—Manuscrit 85, 1908.
N’attendez pas un miracle pour corriger vos erreurs de conduite
Chaque fois que je regarde des fleurs je pense à l’Eden. Elles expriment l’amour que Dieu a pour nous. Ainsi il nous donne en ce monde un petit avant-goût de l’Eden. Il veut que nous trouvions nos délices dans les belles choses de sa création, et que nous apprenions à y voir une indication de ce qu’il nous prépare.
Il veut nous voir vivre où nous ayons les coudées franches. Les siens ne doivent pas se presser dans les villes. Il veut qu’ils prennent leurs familles hors des villes, où ils pourront mieux se préparer pour la vie éternelle. Avant longtemps ils se verront contraints de quitter les villes.
Ces villes sont pleines de toutes sortes de méchancetés—avec des grèves, des meurtres et des suicides. Satan y a sa demeure, et il y dirige les hommes dans leur œuvre de destruction. Sous son influence ils tuent pour le plaisir de tuer, ce qu’ils feront de plus en plus. ...
Si nous nous plaçons sous des influences douteuses, pouvons-nous attendre de Dieu un miracle qui annule les effets de nos erreurs de conduite?—Certainement pas. Abandonnez les villes aussitôt que vous le pourrez; achetez un peu de terrain où vous puissiez avoir un jardin, où vos enfants puissent voir s’épanouir les fleurs et apprendre des leçons de simplicité et de pureté.—The General Conference Bulletin, 30 mars 1903.
Emplacements ruraux pour des institutions
Cette instruction continue à nous être donnée: “Eloignez-vous des villes. Etablissez vos sanatoriums, vos écoles et vos bureaux loin des centres peuplés.” Actuellement plusieurs demandent à rester en ville, mais le temps n’est pas éloigné où tous ceux qui voudront éviter la vue et l’ouïe du mal devront se rendre à la campagne; car la méchanceté et la corruption vont atteindre un tel degré que l’atmosphère en sera polluée.—Lettre 26, 1907.
Dieu a envoyé avertissement sur avertissement pour que nos écoles, nos maisons d’édition et nos sanatoriums soient établis hors des villes, dans des endroits où l’on puisse montrer effectivement à la jeunesse ce qu’est la vérité. Que personne ne s’avise d’employer les Témoignages pour justifier l’établissement de maisons de commerce importantes dans les villes. Ne rendez pas inutile la lumière qui a été donnée sur ce sujet.
Des hommes s’élèveront, enseignant des choses perverses, pour contrecarrer les démarches que les serviteurs du Seigneur font sous sa direction. Mais il est grand temps qu’hommes et femmes comprennent les rapports qui existent entre causes et effets. Il est trop tard, bien trop tard, pour établir de grandes maisons de commerce dans les villes et y attirer des jeunes gens des deux sexes. Les villes vont se trouver dans des conditions qui rendront très difficile la présence de nos fidèles. Ce serait donc une grave erreur que d’investir de l’argent pour établir des maisons de commerce dans ces villes.—Manuscrit 76, 1905.
Travailler dans les villes depuis les avant-postes
Nos institutions devraient être placées autant que possible loin des villes. Il nous faut des employés pour ces institutions; si celles-ci sont établies en ville, il y aura de nos familles qui seront obligées de se fixer à proximité. Or il n’est pas conforme à la volonté de Dieu que son peuple se fixe dans les villes où règnent constamment l’agitation et la confusion, choses qui doivent être épargnées aux enfants, car tout l’organisme est détérioré par la précipitation, la vitesse et le bruit. Le Seigneur désire que son peuple se fixe à la campagne, où il puisse s’établir sur la terre, produire ses fruits et ses légumes, où les enfants soient mis directement en contact avec les œuvres de Dieu dans la nature. Voici mon message: emmenez vos familles loin des villes.
La vérité doit être dite, que l’on veuille ou que l’on ne veuille pas l’entendre. Les villes sont remplies de tentations. Nous devrions organiser notre œuvre de manière à éviter le plus possible que notre jeunesse soit contaminée.
Il faut travailler dans les villes depuis les avant-postes. Voici ce qu’a dit le messager de Dieu: “Les villes ne doivent-elles pas être averties? oui, mais il ne faut pas pour cela que le peuple de Dieu y demeure; il s’agira de visiter leurs habitants et de les avertir de ce qui va survenir sur la terre.”—Lettre 182, 1902.
Des lieux de culte, mais non des institutions dans les villes
Maintes fois le Seigneur nous a fait savoir que nous devons travailler dans les villes depuis les avant-postes. Dans les villes nous devons avoir des lieux de culte, des monuments de la présence de Dieu, tandis que les institutions destinées à la publication de nos imprimés, ou au soin des malades, ou à la formation des ouvriers évangéliques, devraient être établies en dehors des villes. Il importe surtout que notre jeunesse soit mise à l’abri des tentations de la vie citadine.
En accord avec ces instruction, des lieux de réunion ont été acquis et dédiés à Washington et à Nashville, tandis que les maisons d’édition et les sanatoriums ont été établis aux avant-postes, loin des centres congestionnés. C’est d’après ce même plan que des maisons d’édition et des sanatoriums sont transférés à la campagne, ce qui s’est passé en Grande-Bretagne où la maison d’édition et l’école pour la formation des ouvriers ont été déplacées. Nous donnons maintenant la possibilité d’avancer à mesure des occasions offertes par la Providence divine, en aidant nos frères dans ces centres et dans beaucoup d’autres en vue d’établir l’œuvre sur des bases solides qui permettent un développement normal.—Special Testimonies, Serie B, No. 8:7, 8(1907).
Il nous faut être prudents comme des serpents et simples comme des colombes dans nos efforts pour nous procurer des propriétés à la campagne à des prix avantageux; c’est de ces avant-postes qu’il convient de travailler dans les villes.—Special Testimonies, Serie B, No. 14:7(1902).
Se préparer pour la crise provoquée par les lois du dimanche
Il ne faut pas nous installer là où nous serons forcés d’entretenir d’étroites relations avec ceux qui n’honorent pas Dieu. ... Bientôt se produira une crise par rapport à l’observation du dimanche. ...
Les partisans du dimanche font valoir leurs prétentions avec toujours plus de force, et cela aura pour effet d’opprimer ceux qui sont décidés à garder le sabbat du Seigneur. Il faut nous installer là où nous pourrons obéir totalement au commandement relatif au sabbat: “Tu travailleras six jours”, telle est la déclaration du Seigneur,—“et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage.”Exode 20:9, 10. Ayons soin de ne pas nous établir là où il sera difficile pour nous et nos enfants d’observer le sabbat.
Si la Providence divine nous permet de nous assurer un lieu loin des villes, le Seigneur nous demande de le faire. Des temps troublés sont devant nous.—Manuscrit 99, 1908.
Quand le pouvoir détenu par les rois s’allie à la bonté, c’est que l’homme qui assume des responsabilités obéit aux ordres divins. Quand le pouvoir s’allie à l’iniquité, il s’allie à des agents sataniques et il travaille à la ruine de ceux qui appartiennent au Seigneur. Le monde protestant a dressé une idole: un faux sabbat à la place du vrai, et il suit les traces de la papauté. D’où je vois la nécessité pour le peuple de Dieu de s’éloigner des villes et de se retirer à la campagne, où il puisse cultiver ses terres et en tirer les produits. Ainsi les enfants prendront des habitudes simples et saines. Je vois la nécessité de se hâter pour que tout soit prêt au moment de la crise.—Lettre 90, 1897.