Messages à la jeunesse

Chapitre 101

“Honore l'Éternel avec tes biens”

“Combien dois-tu à mon maître?” Nous contenterons-nous de recevoir les bénédictions de Dieu, sans rien donner en retour, pas même la dîme qu’il s’est réservée comme sa portion? Il est devenu habituel de détourner à son propre profit tout ce qui devrait être, normalement, offert à Dieu. Continuerons-nous à recevoir les faveurs divines avec indifférence, sans jamais témoigner notre gratitude?

Chers jeunes gens, ne voulez-vous pas devenir des missionnaires de Dieu? Voulez-vous apprendre, plus que vous ne l’avez jamais fait, les précieuses leçons qui consistent à offrir des dons au Seigneur en plaçant dans son trésor ce qu’il vous a généreusement accordé? De tout ce que vous avez reçu, offrez une portion au Donateur, en offrande de reconnaissance. Quelque chose doit aussi être placé dans le trésor en vue de l’œuvre missionnaire tant au pays qu’à l’étranger.

Des trésors dans le ciel

Nous devrions avoir à cœur la cause de Dieu. La lumière de la vérité, qui a été une source de bénédiction pour une famille, sera également une source de bénédiction pour d’autres familles, si parents et enfants s’emploient à la communiquer. Mais, comme le Seigneur l’a déclaré, la malédiction remplacera la bénédiction de Dieu si les bontés divines, dispensées avec tant d’abondance, sont détournées de leur emploi légitime pour satisfaire l’égoïsme. Dieu a les premiers droits. Ensuite, il faut prendre soin des pauvres et des nécessiteux: c’est un devoir qu’il ne faut pas négliger, coûte que coûte.

“Afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison.” Notre devoir est d’être modérés en toutes choses: dans le manger, dans le boire, dans le vêtement. En construisant et en meublant nos maisons, nous devrions nous préoccuper sérieusement de rendre à Dieu ce qui lui appartient, non seulement sous forme de dîmes, mais aussi, autant que possible, sous forme de dons et d’offrandes. Beaucoup de personnes, si elles le voulaient, pourraient s’amasser des trésors dans le ciel, en alimentant la maison du trésor du Seigneur avec la dîme qu’il s’est réservée et avec des dons volontaires.

Ceux qui sont sincèrement désireux de savoir ce que Dieu attend d’eux en ce qui concerne l’emploi de leurs biens, devraient sonder les Ecritures de l’Ancien Testament et y chercher les directives données à ce sujet par le Christ, le chef invisible qui conduisait Israël dans le long pèlerinage au désert. Chacun de nous devrait supporter la gêne et les embarras plutôt que de dérober la portion qui doit entrer dans le trésor de Dieu. Ceux qui lisent leur Bible avec attention et avec foi n’auront pas de peine à comprendre ce que le Seigneur enseigne à ce sujet.

Sans excuse

Au jour où chacun sera jugé selon les actes qu’il aura accomplis étant dans son corps, toutes les excuses que l’égoïsme suggère pour refuser au Seigneur la dîme, les dons et les offrandes, s’évanouiront comme la rosée sous les rayons du soleil. Si ce n’était pas trop tard, à ce moment-là, combien voudraient revenir en arrière et refaire leur caractère! Mais ce sera trop tard pour modifier ce qui aura été enregistré de la conduite de ceux qui dérobent Dieu semaine après semaine, mois après mois, année après année. Leur sort sera fixé d’une manière irrévocable....

L’égoïsme est une maladie mortelle. L’amour de soi est la violation des engagements solennels que l’homme a pris envers Dieu, le refus d’agir en dispensateur fidèle, qui ont amené sur les coupables une malédiction, comme Dieu l’avait annoncé. Ces coupables se sont séparés de Dieu; par leurs paroles et par leur exemple ils en ont entraîné d’autres à négliger les commandements de Dieu les plus clairs; c’est pourquoi Dieu ne peut leur accorder ses bénédictions.

La dîme

Le Seigneur l’a dit d’une manière explicite: la dixième partie de tous vos revenus est à moi; vous devez apporter vos dons et vos offrandes à mon trésor, pour l’avancement de ma cause, pour que des prédicateurs présentent les Ecritures à ceux qui sont dans les ténèbres.

Quelqu’un voudra-t-il courir le risque de refuser à Dieu ce qui lui appartient, imitant le serviteur infidèle qui alla cacher sous terre l’argent de son maître? Chercherons-nous, comme lui, à excuser notre infidélité en nous plaignant de Dieu: “Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre: voici, prends ce qui est à toi”? Ne voulons-nous pas plutôt présenter à Dieu nos offrandes de reconnaissance? — The Youth’s Instructor, 26 août 1897.