Il faut de la religion chez soi; si les paroles que nous prononçons à la maison ne sont pas ce qu’elles devraient être, les témoignages que nous rendons à l’Eglise n’auront aucune valeur. Votre religion sera vaine, si vous ne faites preuve de douceur, de bonté et de courtoisie à la maison. S’il y avait plus de religion sincère à la maison, il y aurait plus de puissance dans l’Eglise.
Paroles désagréables
Des paroles impatientes, prononcées dans le cercle de la famille, font un tort immense, car elles provoquent une réplique analogue. On parle pour user de représailles, on parle pour se justifier, et l’on se fabrique ainsi un joug lourd et blessant; car toutes ces paroles amères produiront une moisson funeste pour l’âme.
Ceux qui se laissent aller à un tel langage en éprouveront de la honte; leur conduite entraîne la perte du respect de soi-même et de la confiance en soi-même; ils seront tenaillés par le remords et par le regret de s’être ainsi abandonnés à la colère. Il vaudrait mieux ne pas prononcer de telles paroles. Mieux vaut avoir dans son cœur une huile de grâce, supporter toutes les offenses avec une douceur et une patience chrétiennes. Si vous remplissez les conditions, les promesses divines s’accompliront pour vous. Si votre esprit s’appuie sur Dieu, les épreuves et les tentations qui surviendront ne vous feront pas passer de l’extase au désespoir. Vous ne répandrez pas autour de vous le doute et la mélancolie.
Satan ne peut lire nos pensées, mais il peut voir nos actions et entendre nos paroles; sa longue expérience et sa connaissance du cœur humain lui permettent de choisir les tentations les plus efficaces, suivant les points faibles de notre caractère. Souvent nous lui livrons le secret de la victoire. Oh! si nous savions exercer un contrôle sur nos paroles et sur nos actions! Quelle ne serait pas notre force, si nous ne prononcions que des paroles dont nous n’aurons pas à rougir au jour du jugement. Au jour de Dieu, nos paroles revêtiront un caractère de gravité qu’elles ne semblent pas avoir aujourd’hui. — The Review and Herald, 27 février 1913.
La vie de famille, une parabole
La mission confiée au foyer chrétien s’étend bien au-delà du cercle familial. Un tel foyer doit être une véritable leçon de choses pour tous ceux qui l’entourent, illustrant l’excellence des vrais principes. Supérieure en puissance aux plus beaux sermons sera l’influence exercée par son moyen sur les cœurs. Les jeunes gens et les jeunes filles qui en sortent répandent autour d’eux les enseignements qu’ils y ont reçus. Des principes élevés sont ainsi introduits dans d’autres familles et une influence ennoblissante opère au sein de la société. — Rayons de Santé, 28.