Alors même que nous cherchons à récréer nos intelligences et à fortifier nos corps, Dieu exige en tout temps le meilleur emploi de nos facultés. Nos récréations devraient être dirigées de manière à nous préparer à mieux nous acquitter des devoirs qui nous incombent et à exercer une influence plus bienfaisante sur notre entourage. Dans ces occasions, nous devons rentrer chez nous avec une nouvelle vigueur de corps et d’esprit, prêts à nous remettre au travail avec plus de courage et d’espoir....
Nous sommes ici-bas pour faire du bien à l’humanité; mais si nous occupons notre esprit aux choses les plus viles, à l’instar de ceux qui ne recherchent que vanités et folies, comment atteindre ce but?...
Contrastes
Il doit exister un contraste marqué entre les réunions récréatives des disciples du Christ et celles où les mondains cherchent leurs divertissements. Au lieu de prières et de conversations saintes, les lèvres des mondains font entendre des rires stupides et des conversations insignifiantes. Ils n’ont qu’un souci: se donner du bon temps. Leurs amusements commencent dans la folie et s’achèvent dans la vanité. Lorsque nous revenons de nos réunions, notre conscience ne devrait rien avoir à nous reprocher à l’égard de Dieu ou à l’égard du prochain; nous devrions avoir l’assurance de n’avoir en rien blessé ou lésé les personnes que nous avons rencontrées, et de n’avoir exercé aucune mauvaise influence.
Le cœur naturel est porté au plaisir et à la satisfaction de soi-même. L’un des stratagèmes de Satan consiste justement à multiplier les plaisirs. Il veut que les hommes aient l’esprit si avide de divertissements mondains qu’il ne leur reste pas le temps de se demander: Qu’en est-il de mon âme? L’amour du plaisir est contagieux. Celui qui s’y adonne court d’un lieu à l’autre, toujours à la recherche de quelque amusement. L’obéissance à la loi divine neutralise cette inclination, elle érige une barrière contre l’impiété. — Counsels to Parents, Teachers, and Students, 336, 337.
Les jeunes devraient se souvenir qu’ils auront à rendre compte des avantages reçus, comme de l’emploi de leur temps et de leurs capacités. Ils vont se demander: nous refusera-t-on tout amusement, toute récréation? Faudra-t-il travailler, travailler, travailler sans répit?
Tout amusement auquel vous pouvez vous livrer après avoir demandé avec foi la bénédiction divine sera inoffensif. Mais tout amusement qui vous rend impropres à la prière secrète, au culte de famille ou à la réunion de prière de l’Eglise, constitue un danger. — Counsels to Parents, Teachers, and Students, 337.