Le Christ exige que nous reconnaissions les droits de chaque homme, les droits sociaux aussi bien que les droits religieux. Tous doivent être traités avec tact et courtoisie comme des fils et des filles de Dieu.
Le christianisme fait d’un homme un “gentleman”. Jésus était courtois, même devant ses persécuteurs. Ses vrais disciples doivent manifester le même esprit. Voyez l’apôtre Paul, traduit devant Agrippa: tout son discours est un exemple de parfaite courtoisie aussi bien que d’éloquence persuasive. L’Évangile n’enseigne pas la politesse formaliste du monde, mais la courtoisie qui a sa source dans un cœur débordant de bonté.
L’observation de l’étiquette la plus rigoureuse ne fera pas disparaître l’irritation, la dureté de cœur et la grossièreté du langage. Le véritable raffinement ne se révèle pas aussi longtemps que nous considérons notre personne comme le centre autour duquel tout gravite. Un vrai chrétien puise ses motifs d’action dans un amour profond pour son Maître. Cet amour donne à celui qui le possède de la grâce et de l’aisance dans le maintien; il illumine sa contenance et adoucit sa voix; il raffine et élève son être tout entier. — Rayons de Santé, 363, 364.
La vraie courtoisie
Les hommes et les femmes qui connaissent la volonté de Dieu devraient absolument apprendre à devenir des ouvriers capables dans sa cause. Ils devraient être des personnes ayant de la civilité, de la compréhension; ce qu’il faut, ce n’est pas un simple vernis extérieur et le sourire affecté que l’on rencontre chez les mondains, mais cette délicatesse et cette vraie courtoisie qui ont des senteurs célestes et que doivent posséder tous ceux qui participent à la nature divine. Le défaut de dignité vraie et de délicatesse chrétienne dans les rangs des observateurs du sabbat témoigne contre nous et ôte toute saveur à la vérité que nous professons. Il s’agit de parachever l’éducation de l’esprit et des manières. Ceux qui professent la vérité n’honorent ni la cause de la vérité ni le Christ s’ils négligent de profiter de tous les avantages et de toutes les occasions pour atteindre à la stature parfaite de l’humanité en Christ Jésus. — Testimonies for the Church 4:358, 359.
Le choix des camarades
Les jeunes gens qui vivent en bonne harmonie avec le Christ choisiront des camarades capables de les aider à faire le bien; ils éviteront les fréquentations qui ne pourraient contribuer à développer en eux de bons principes et de nobles desseins. On rencontre partout des jeunes gens dont l’esprit a été jeté dans un moule grossier. Quand les circonstances nous mettent en contact avec eux, nous qui avons pris position, sans réserve, du côté de Christ, nous devons rester fermement attachés au bien, tel que la raison et la conscience nous le font connaître. — Counsels to Parents, Teachers, and Students, 226.