Principes de Foi Chrétienne

Chapitre 21

L'éthique chrétienne

Les voies de notre pensée doivent être protégées

Chacun devrait protéger ses sens et ne pas laisser Satan obtenir la victoire sur eux, car ils sont les voies de l'âme.

Il vous faut devenir une sentinelle fidèle de vos yeux, vos oreilles et tous vos sens si vous voulez contrôler votre esprit et être préservé des pensées vaines et corrompues qui peuvent entacher votre âme. Seul le pouvoir de la grâce peut accomplir cette oeuvre tant désirable.

Satan et ses anges sont à l'oeuvre pour paralyser les sens de sorte que les avertissements, les exhortations et les reproches ne soient pas entendus; où s'ils sont entendus, ne puissent produire d'effets sur le coeur et réformer la vie.

Satan ne peut entrer dans notre pensée sans notre consentement

Dieu a fait en sorte que nous ne puissions être tentés au-delà de nos forces et qu'avec chaque tentation il nous donne le moyen d'en sortir. Si nous vivons pleinement pour Dieu, nous ne laisserons pas notre esprit se complaire à imaginer des choses égoïstes.

Si par un chemin quelconque Satan atteint notre pensée, il y sèmera son ivraie jusqu'à ce qu'elle ait poussé et produise une abondante récolte. Satan ne peut obtenir en aucun cas le pouvoir sur nos pensées, nos paroles et nos actions tant que nous ne lui ouvrons pas volontairement les portes et l'invitons à entrer. Il entre alors et, arrachant la bonne semence semée dans le coeur, ôte tout effet à la vérité.

Nous ne sommes pas en sécurité quand nous nous attardons à regarder les avantages qu'il y aurait à céder aux suggestions de Satan. Le péché signifie le déshonneur et le désastre pour chaque âme qui s'y abandonne; il aveugle et trompe par nature, et il nous incite par des présentations flatteuses. Si nous nous aventurons sur le terrain de Satan, nous ne sommes pas assurés qu'il nous protège de son pouvoir. Autant que cela dépende de nous, nous devrions fermer toute voie que le tentateur puisse trouver pour accéder à nous.

Tout chrétien doit se tenir sur ses gardes continuellement, veillant sur chaque accès à l'âme par lequel Satan pourrait s'insinuer. Il doit prier pour obtenir l'aide divine et en même temps résister résolument à toute inclination au péché. Avec courage et foi, avec persévérance, il peut vaincre. Mais qu'il se souvienne que pour obtenir la victoire, le Christ doit habiter en lui et lui en Christ.

Toute chose qui peut être faite doit être faite pour nous placer, nous et nos enfants, là où nous ne verrons pas l'iniquité qui est pratiquée dans le monde. Nous devrions préserver nos regards et nos oreilles de sorte que des choses affreuses n'entrent pas dans notre esprit.

Ne cherchez pas à voir dans quelle mesure vous pouvez marcher au bord d'un précipice sans y tomber. Évitez la première approche du danger. On ne peut pas traiter les intérêts de l'âme comme s'ils n'étaient pas importants. Votre capital, c'est votre caractère. Chérissez-le comme un trésor. La pureté morale, le respect de soi, une forte capacité de résistance, doivent être fermement et constamment recherchés. On ne devrait pas s'écarter un instant de sa réserve; un geste de familiarité, une indiscrétion, peuvent mettre l'âme en danger en ouvrant les portes à la tentation et affaiblir les forces de résistance. -- The Adventist Home, 401-404.

Le choix de nos lectures

L'éducation est d'abord une préparation des forces physiques, intellectuelles et spirituelles pour l'accomplissement de tous les devoirs de la vie. Les capacités d'endurance, la force et l'activité du cerveau sont réduites ou fortifiées selon la manière dont elles sont employées. La pensée devrait être disciplinée au point que toute sa force soit systématiquement développée.

Bien des jeunes aspirent à lire des livres. Ils veulent lire tout ce qui leur tombe sous la main. Qu'ils prennent gardent à ce qu'ils lisent comme à ce qu'ils entendent. J'ai reçu instruction d'avertir qu'ils sont en grand danger d'être corrompus par des lectures inappropriées. Satan a de multiples manières d'ébranler l'esprit des jeunes. Ils ne peuvent être en sécurité sans se tenir sur leurs gardes à tout moment. Ils doivent maintenir leur esprit en alerte pour ne pas se faire piéger par les tentations de l'ennemi.

L'influence de lectures malsaines

Satan sait que la pensée est affectée en grande partie par ce dont elle se nourrit. Il cherche à amener les jeunes et les plus mûrs à lire des histoires, des romans et autres ouvrages. Les lecteurs de tels ouvrages deviennent inaptes aux tâches qui sont devant eux. Ils vivent une vie irréelle, et n'éprouvent aucun désir d'approfondir les Écritures, de se nourrir de la manne divine. L'esprit qui a besoin d'être fortifié est affaibli, il perd sa capacité d'étudier les grandes vérités en rapport avec la mission et l'oeuvre du Christ -- vérités qui fortifieraient l'esprit, éveilleraient l'imagination, enflammeraient un désir puissant et sérieux de vaincre comme le Christ a vaincu.

Si une bonne partie des livres publiés était brûlée, une plaie serait endiguée dont les effets sur les esprits et les coeurs sont terrifiants. Les romans d'amour, les récits frivoles et excitants, et même ce genre de livres que l'on appelle romans à caractère religieux -- des livres dans lesquels l'auteur attache une leçon de morale à son histoire -- sont une malédiction pour les lecteurs. Des sentiments religieux peuvent être éveillés au travers d'une histoire, mais dans la plupart des cas, Satan est ainsi vêtu d'une robe angélique, pour tromper et séduire de façon plus profonde. Nul n'est plus confirmé dans de justes principes, plus préservé de la tentation, que celui qui se garde de lire ces histoires.

Les lecteurs de fictions cèdent à un mal qui détruit la spiritualité, éclipsant la beauté des pages sacrées. Ces lectures créent une excitation malsaine, enfièvrent l'imagination, empêchent la pensée de se rendre utile, éloignent l'âme de la prière, et disqualifient pour tout exercice spirituel.

Dieu a revêtu nombre de nos jeunes de capacités supérieures; mais trop souvent ils ont perdu de leur force, affaibli et rendu confuse leur pensée, si bien que, pendant des années, ils n'ont pas grandi en grâce ou dans la connaissance des raisons de notre foi. Tout cela parce qu'ils ont fait des choix irréfléchis de lectures. Ceux qui se préparent pour le retour proche de notre Seigneur, attendant que "le corruptible revête l'incorruptibilité", devraient faire des choix d'un niveau plus élevé en ce temps de probation.

Mes chers jeunes amis, interrogez votre propre expérience par rapport à l'influence de ces histoires excitantes. Pouvez-vous, après de telles lectures, ouvrir votre Bible et lire avec intérêt les paroles de vie? Ne trouvez-vous pas le livre de Dieu inintéressant? Le charme de ces histoires d'amour s'empare de la pensée, détruisant la santé, et vous rendant incapables de fixer votre attention sur la vérité importante et solennelle qui touche à votre bien-être éternel.

Écartez résolument toute lecture de quatre sous. Elle ne fortifiera pas votre spiritualité, mais introduira des sentiments qui pervertissent l'imagination, vous conduisant à moins penser à Jésus et à moins vous tenir à ses précieuses leçons. Préservez votre esprit de tout ce qui pourrait le conduire dans une mauvaise direction. Ne l'encombrez pas d'histoires-poubelles, qui ne fortifient pas les capacités mentales. Les pensées sont une nourriture pour le cerveau. -- Messages to Young People, 271-273.

La lecture qui détruit l'âme

Devant la marée des publications qui sortent constamment des presses, vieux et jeunes prennent l'habitude de lire hâtivement et superficiellement. Le cerveau perd sa capacité de produire des pensées vigoureuses. Plus encore, une grande partie des périodiques et des livres qui, comme les grenouilles d'Égypte, recouvrent le pays, n'est pas seulement médiocre, sans but et débilitante, mais malsaine et dégradante. Leur effet n'est pas seulement d'intoxiquer et de ruiner la pensée, mais encore de corrompre et de détruire l'âme. -- Education, 189, 190.

Dans l'éducation des enfants et des jeunes relativement grands, les histoires imaginaires ont maintenant beaucoup de place. Des livres de ce type se trouvent dans beaucoup d'écoles et dans bien des maisons. Comment les parents peuvent-ils permettre à leurs enfants d'employer des livres pleins de mensonges? Quand les enfants demandent le sens de ces histoires, si contraires à l'enseignement de leurs parents, on répond que les histoires ne sont pas vraies; mais cela n'enlève pas les mauvais résultats de leur lecture. Les idées présentées dans ces livres détournent les enfants. Elles leur donnent une fausse idée de la vie et favorisent le désir pour l'irréel.

Des livres présentant une perversion de la vérité ne devraient jamais être mis entre les mains des enfants ou de la jeunesse. Que nos enfants, dans leur acquisition même d'une éducation, ne reçoivent pas des idées qui s'avéreront être semence de péché. -- Counsels to Parents, Teachers, and Students, 84, 385.

Une autre source de danger contre laquelle nous devrions être constamment en garde est la lecture d'auteurs infidèles. De telles oeuvres sont inspirées par l'ennemi de la vérité, et nul ne peut les lire sans mettre son âme en péril. Il est vrai que certains qui sont touchés par eux peuvent finalement guérir; mais tous ceux qui touchent à leur mauvaise influence se placent sur le terrain de Satan, et il en tire le plus grand avantage. En se prêtant à la tentation, ils n'ont pas la sagesse ou la force de lui résister. L'incroyance et l'infidélité emplissent la pensée de façon étrange. -- Counsels to Parents, Teachers, and Students, 135, 136.

Le danger de la lecture d'histoires excitantes

Que devraient lire nos enfants? C'est une question sérieuse qui demande une réponse sérieuse. Je suis troublée de voir dans des familles d'observateurs du sabbat des périodiques et des journaux qui contiennent des histoires qui n'impriment pas ce qui est bon dans l'esprit de nos enfants et de nos jeunes. J'ai observé ceux dont le goût pour la fiction a été ainsi cultivé. Ils ont eu le privilège d'entendre la vérité et de prendre connaissance des raisons de notre foi; mais leurs lectures leur ont fait perdre la vraie piété.

Les lecteurs de récits frivoles et excitants deviennent inaptes aux devoirs de la vie pratique. Ils vivent dans un monde irréel. J'ai observé des enfants à qui l'on a permis la pratique de telles lectures. Que ce soit à la maison ou au loin, ils sont agités, rêveurs, incapables d'une conversation si ce n'est sur des sujets communs. Les pensées ou les concepts religieux leur sont parfaitement étrangers. Leur goût intellectuel est totalement perverti par leur appétit pour des histoires sensationnelles. Leur esprit n'est pas satisfait à moins d'être nourri par cette nourriture malsaine. Je ne puis trouver de mots plus adéquats pour désigner ceux qui s'adonnent à de telles lectures que ceux de l'ivresse mentale. Des habitudes d'intempérance dans la lecture ont un effet sur le cerveau, similaire à celui de l'intempérance dans le manger ou le boire sur le corps. -- Counsels to Parents, Teachers, and Students, 132-135.

Avant d'accepter la vérité présente, certains ont acquis l'habitude de lire des romans. En s'unissant à l'Église, ils font des efforts pour surmonter cette habitude. Offrir à cette catégorie de personnes des lectures similaires à celles qu'elles ont abandonnées, c'est comme offrir de l'alcool à un homme ivre. En plaçant devant eux en permanence de telles tentations, ils perdent rapidement le goût pour de solides lectures. Ils perdent tout intérêt à l'étude de la Bible. Leur puissance morale s'affaiblit. Le péché apparaît de moins en moins répulsif. Il se manifeste une infidélité croissante, un dégoût croissant pour les devoirs pratiques de la vie. L'esprit se pervertit, il est prêt à s'attacher à n'importe quelle lecture au caractère excitant. Ainsi la voie est ouverte à Satan pour amener l'âme pleinement sous sa domination. -- Testimonies for the Church 7:203.

Le livre des livres

La nature de l'expérience religieuse de quelqu'un se révèle au contenu des livres qu'il choisit de lire dans ses moments de détente. Pour avoir un esprit sain et de solides principes religieux, le jeune doit vivre en communion avec Dieu au travers de sa parole. Montrant le chemin du salut par le Christ, la Bible est notre guide pour parvenir à une vie meilleure et plus élevée. Elle contient les histoires et les biographies les plus intéressantes et les plus instructives qui aient jamais été écrites. Ceux dont l'imagination n'a pas été pervertie par la lecture de romans trouveront que la Bible est le livre le plus intéressant.

La Bible est le livre des livres. Si vous aimez la Parole de Dieu, l'approfondissant en toute occasion, vous entrerez en possession des plus riches trésors et serez équipé pour toute bonne oeuvre. Vous serez alors assuré que Jésus vous attire à lui. Mais lire les Écritures de façon occasionnelle sans chercher à saisir les leçons du Christ pour vous conformer à leurs exigences, n'est pas suffisant. Il y a des trésors dans les Écritures qui ne peuvent être découverts qu'en creusant profondément dans la mine de la vérité.

L'esprit charnel rejette la vérité; mais l'âme qui est convertie connaît un changement merveilleux. Le livre qui n'intéressait pas précédemment parce qu'il contient des vérités qui témoignent contre le pécheur, devient l'aliment de l'âme, la joie et la consolation de la vie. Le soleil de justice illumine les pages sacrées, et le Saint-Esprit parle à l'âme par son moyen.

Que tous ceux qui ont cultivé l'amour de lectures légères tournent maintenant leur attention sur la solide parole de la prophétie. Prenez votre Bible, et commencez à étudier avec un intérêt renouvelé les récits sacrés de l'Ancien et du Nouveau Testament. Plus souvent et plus diligemment vous étudierez la Bible, plus belle elle vous paraîtra, et moins vous éprouverez de besoin pour des lectures légères. Liez votre coeur à ces précieux volumes. Ils deviendront pour vous un ami et un guide. -- Messages to Young People, 273, 274.

La musique

L'art des mélodies sacrées a été diligemment cultivé [dans les écoles de prophètes]. On n'y entendait pas des valses frivoles, aucun chant irrévérencieux qui pouvait exalter l'homme et détourner l'attention de Dieu; mais des chants sacrés, des psaumes solennels de louange au Créateur, exaltant son nom et rapportant ses oeuvres merveilleuses. Ainsi la musique servait à un but sacré, élevant les pensées vers ce qui est pur, noble et supérieur, et éveillant dans l'âme dévotion et gratitude envers Dieu. -- Fundamentals of Christian Education, 97, 98.

La musique fait partie du culte divin dans les cours célestes, et nous devrions rechercher, dans nos chants de louange, à nous approcher autant que possible, de l'harmonie des choeurs célestes. Un bon entraînement de la voix est un élément important de l'éducation, et ne devrait pas être négligé. Chanter, en tant qu'élément du service religieux, est autant un acte d'adoration que la prière. Le coeur doit sentir l'esprit du chant pour lui donner sa juste expression. -- Patriarches et prophètes, 594.

Il m'a été montré l'ordre parfait du ciel, et j'ai été emportée par la musique parfaite que j'y ai entendue. En sortant de la vision, les chants d'ici-bas me paraissaient durs et discordants. J'ai vu des compagnies d'anges qui se tenaient en rang, tenant chacun une harpe d'or. Au bout de la harpe il y avait un instrument pour l'accorder ou changer le ton. Leurs doigts ne glissaient pas distraitement sur les cordes, mais ils touchaient différentes cordes pour produire des sons divers. Il y avait toujours un ange qui dirigeait, qui touchait la harpe le premier et donnait le ton, et tous alors s'unissaient dans la musique riche et parfaite du ciel. C'est indescriptible. C'est une mélodie céleste, divine, qui émane de l'image de Jésus brillant d'une gloire indicible. -- Testimonies for the Church 1:146.

Il me fut montré que la jeunesse doit se positionner de façon plus ferme et faire de la Parole de Dieu son guide. Une responsabilité solennelle repose sur la jeunesse. L'introduction de la musique dans les foyers, au lieu de l'inciter à la sainteté et à la spiritualité, a été un moyen de détourner sa pensée de la vérité. Des chants frivoles et la musique populaire à la mode semblent agréables à l'oreille. Les instruments de musique ont pris du temps qui aurait pu être consacré à la prière. La musique, quand on n'en abuse pas, est une grande bénédiction; mais quand on en fait un mauvais usage, elle constitue une terrible malédiction. Elle excite, mais elle ne communique pas cette force et ce courage que le chrétien ne peut trouver qu'auprès du trône de grâce quand il y fait connaître humblement ses besoins, associant cris et larmes pour être rendu capable d'affronter les puissantes tentations du malin. Satan rend la jeunesse captive. Oh, que puis-je dire qui puisse l'amener à briser sa puissance de séduction? Il est un habile charmeur attirant la jeunesse vers la perdition. -- Testimonies for the Church 1:497.

Appel à une vie de tempérance

La santé est une bénédiction inestimable, plus étroitement en rapport avec la conscience et la religion qu'on ne le pense. Elle a grandement à faire avec notre capacité de servir, et devrait être préservée de façon aussi sacrée que le caractère; car meilleure sera notre santé, meilleurs seront nos efforts pour l'avancement de la cause de Dieu et pour le bien de l'humanité. -- Counsels to Parents, Teachers, and Students, 294.

Le 10 décembre 1871, il me fut à nouveau montré que la réforme sanitaire est une des branches de la grande oeuvre qui doit être accomplie par un peuple pour la venue du Seigneur. Elle est aussi étroitement unie au message du troisième ange que la main l'est au corps. La loi des dix commandements a été prise à la légère par les hommes, mais le Seigneur ne viendra pas pour punir les transgresseurs de cette loi sans leur avoir envoyé un message d'avertissement. Le troisième ange proclame ce message. Si les hommes avaient toujours obéi à la loi du décalogue, mettant leur vie en accord avec les principes de ces préceptes, la malédiction de la maladie qui recouvre le monde n'existerait pas.

Les hommes et les femmes ne peuvent transgresser les lois naturelles en se laissant aller à des appétits dépravés et à la luxure, et ne pas violer la loi de Dieu. C'est pourquoi il a permis que la lumière de la réforme sanitaire brillât sur nous, pour que nous découvrions combien nous péchons en transgressant les lois qu'il a établies pour notre bien-être. Nos joies comme nos souffrances peuvent être mises en rapport avec notre obéissance ou nos transgressions des lois de la nature. Notre généreux Père céleste voit la condition déplorable des hommes qui, certains volontairement, mais beaucoup par méconnaissance, vivent dans l'ignorance des lois qu'il a établies. Par pitié et par amour pour la race humaine, il a permis que brille la lumière de la réforme sanitaire. Il a publié sa loi et les peines qui suivent sa transgression, afin que tous apprennent et soient attentifs à vivre en harmonie avec les lois naturelles. Il a proclamé sa loi de façon si distincte et l'a rendue si évidente qu'elle est comme une ville située sur une montagne. Tout être responsable peut la comprendre s'il le veut. Les idiots ne seront pas considérés comme responsables. L'oeuvre qui accompagne le message du troisième ange pour préparer un peuple pour la venue du Seigneur consiste à faire connaître les lois naturelles et à exhorter à leur obéir. -- Testimonies for the Church 3:161.

"Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes"

Nous croyons sans aucun doute que le Christ vient bientôt. Ce n'est pas pour nous une fable; c'est une réalité. Quand il viendra, ce ne sera pas pour nous purifier de nos péchés, pour ôter les défauts de notre caractère ou pour nous libérer des infirmités de notre tempérament et de notre caractère. Si cette oeuvre est accomplie par nous, elle le sera entièrement avant ce moment. Quand le Seigneur viendra, ceux qui sont saints le seront encore. Ceux qui auront préservé leur corps et leur esprit dans la sainteté, dans la sanctification et l'honneur, recevront alors la touche finale de l'immortalité. Mais ceux qui seront injustes, non sanctifiés et grossiers le resteront pour toujours. Aucune oeuvre ne sera alors accomplie en leur faveur pour enlever leurs défauts et pour leur donner un caractère saint. Tout cela doit être accompli en ces heures de probation. C'est maintenant que cette oeuvre doit être accomplie pour nous.

Nous sommes dans un monde qui est opposé à la justice et à la pureté du caractère, ainsi qu'à une croissance dans la grâce. Où que nous regardions, nous voyons corruption et souillure, difformité et péché. Et quelle est l'oeuvre que nous devons accomplir ici juste avant de recevoir l'immortalité? C'est de préserver nos corps dans la sainteté, notre esprit dans la pureté, pour que nous puissions nous tenir debout au sein de la corruption qui règne autour de nous en ces derniers jours.

"Ne le savez-vous pas? Votre corps est le sanctuaire de l'Esprit saint qui est en vous et que vous tenez de Dieu; vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, car vous avez été achetés à un prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps [et dans votre esprit qui appartiennent à Dieu]." 1 Corinthiens 6:19, 20.

Nous ne nous appartenons pas à nous-mêmes. Nous avons été rachetés à un grand prix, celui des souffrances et de la mort du Fils de Dieu. Si nous comprenions cela, et le réalisions pleinement, nous sentirions la grande responsabilité reposer sur nous de nous garder dans les meilleures conditions de santé pour pouvoir rendre à Dieu un service parfait. Mais quand nous choisissons une voie qui use notre vitalité, qui réduit nos forces ou embrume notre intelligence, nous ne le glorifions pas dans notre corps et dans notre esprit qui lui appartiennent, et nous commettons une grande faute à ses yeux. -- Testimonies for the Church 2:354-356.

L'obéissance, un devoir personnel

Le Créateur de l'homme a mis en place le fonctionnement de notre corps. Chaque fonction est magnifiquement et sagement constituée. Et Dieu s'engage lui-même à faire fonctionner cet organisme humain de façon harmonieuse si les agents humains veulent obéir à ses lois et coopérer avec lui. Chaque loi gouvernant l'organisme humain doit être considérée aussi divine par son origine, son caractère et son importance que la Parole de Dieu. Toute négligence, toute inattention, tout excès accomplis par mépris pour les lois particulières du merveilleux mécanisme mis en place par Dieu, est une violation de sa loi. Nous pouvons considérer et admirer l'oeuvre de Dieu dans le monde naturel, mais le corps humain est la plus merveilleuse. -- Counsels on Diet and Foods, 17.

Comme les lois de la nature sont des lois divines, il est de notre entier devoir de les étudier attentivement. Nous devrions étudier les exigences de celles qui concernent notre corps et nous y conformer. L'ignorance à l'égard de ces choses est un péché.

Quand les hommes et les femmes sont vraiment convertis ils prennent consciencieusement en compte les lois de la vie que Dieu a établies dans leur être, et cherchent ainsi à éviter ce qui affaiblit leur état physique, mental et moral. L'obéissance à ces lois doit être prise comme un devoir personnel. Nous devons nous-mêmes souffrir des maux qui font suite à leur violation. Nous devons rendre compte à Dieu de nos habitudes et de nos pratiques. C'est pourquoi la question qui se pose à nous n'est pas: "Que dira le monde?", mais: "Comment moi, qui prétends être chrétien, dois-je traiter l'habitation que Dieu m'a donnée? Doisje travailler pour mon plus grand bien temporel et spirituel en préservant mon corps comme un temple pour que le Saint-Esprit y habite, ou dois-je me sacrifier aux idées et aux pratiques du monde?" -- Testimonies for the Church 6:369, 370.

La vie de Dieu dans l'âme est la seule espérance de l'homme

La religion de la Bible ne va pas à l'encontre de la santé du corps ou de l'esprit. L'influence de l'Esprit de Dieu est le meilleur remède contre la maladie. Le ciel est tout entier santé; et plus profondément les influences célestes se réalisent, plus sûrement le corps malade se rétablit. Les vrais principes du christianisme ouvrent à tous une source inestimable de bonheur. La religion est une source continue où le chrétien peut boire à volonté sans jamais l'épuiser.

L'état d'esprit affecte la santé du système physique. Si l'esprit est libre et heureux, ayant la conscience de bien faire et le sentiment de satisfaction que produit le bonheur que l'on apporte aux autres, cela produit une joie qui réagit sur l'ensemble de l'organisme, permettant au sang de circuler librement, et tonifiant le corps tout entier. La bénédiction de Dieu est une puissance guérissante, et ceux qui en font abondamment bénéficier les autres verront cette merveilleuse bénédiction se réaliser dans leur coeur et dans leur vie.

Quand les hommes qui se sont laissés aller à de mauvaises habitudes et à des pratiques pécheresses font appel à la puissance divine, l'application de cette vérité ravive les forces morales qui semblent avoir été paralysées. Celui qui les reçoit et rive son âme au Rocher éternel, bénéficie d'une compréhension plus forte et plus claire qu'avant. Sa force physique même s'améliore quand il réalise qu'il est en sécurité en Christ. -- Counsels on Health, 28.

Il nous faut apprendre que les bénédictions rattachées à l'obéissance, dans leur plénitude, ne peuvent être nôtres que si elles reçoivent la grâce du Christ. C'est sa grâce qui permet à l'homme d'obéir aux lois de Dieu. C'est cela qui lui permet de briser les chaînes des mauvaises habitudes. C'est la seule puissance qui peut le faire et nous maintenir dans le droit chemin.

Quand l'Évangile est reçu dans sa pureté et sa puissance, il soigne les maladies qui ont le péché pour origine. Le soleil de Justice se lève "avec la santé sur ses ailes". Ce que ce monde propose ne peut guérir un coeur brisé, communiquer la paix de l'âme, rétablir la santé ou bannir la maladie. La renommée, le génie, le talent sont impuissants à contenter le coeur chagriné ou à restaurer la vie gaspillée. La vie de Dieu dans l'âme humaine est la seule espérance.

L'amour que le Christ diffuse dans l'être tout entier est une puissance vitalisante. Toutes les parties vitales: le cerveau, le coeur, les nerfs sont mises sur la voie de la guérison. Par lui, les plus hautes énergies de l'organisme sont éveillées. Il libère l'âme de la culpabilité et de la tristesse, de l'anxiété et des soucis qui anéantissent les forces vitales. Par lui viennent la sérénité et le calme. Il implante dans l'âme une joie que rien de terrestre ne peut détruire -- la joie dans le Saint-Esprit -- la joie qui donne la santé et la vie.

Les paroles de notre Seigneur "Venez à moi [...] et je vous donnerai du repos" forment une ordonnance pour la guérison des malades physiques, mentaux et spirituels. Bien que les hommes soient la cause de leurs propres souffrances en raison de leurs mauvaises actions, le Seigneur les regarde avec pitié. Ils peuvent trouver en lui de l'aide. Il fera de grandes choses pour ceux qui se confient en lui. -- The Ministry of Healing, 115.

Présentez la réforme sanitaire

Dans notre OEuvre, une attention plus grande devrait être portée à la tempérance. Chaque tâche qui appelle à une réforme devrait impliquer repentance, foi et obéissance. L'âme doit s'élever à une vie nouvelle et plus noble. Ainsi toute véritable réforme a sa place dans l'oeuvre du message du troisième ange. La réforme portant sur la tempérance demande particulièrement notre attention et notre soutien. Lors de toutes nos assemblées annuelles, nous devrions attirer l'attention sur cette oeuvre et en faire une question vitale. Nous devrions présenter les principes de la vraie tempérance et appeler à des engagements avec signatures. Une attention particulière devrait être portée à ceux qui sont esclaves de mauvaises habitudes. Nous devons les conduire à la croix du Christ.

Alors que nous approchons de la fin des temps, nous devons élever toujours plus haut la question de la réforme sanitaire et de la tempérance chrétienne d'une façon plus positive et plus décidée. Nous devons chercher continuellement à éduquer les gens, pas seulement par des paroles, mais par notre pratique. Le précepte et la pratique mis ensemble exercent une influence parlante. -- Testimonies for the Church 6:110, 112.

La nourriture que nous prenons

Notre corps est fait de la nourriture que nous prenons. Les tissus de notre corps sont renouvelés en permanence; chaque mouvement de chaque organe implique un dommage qui est réparé avec notre nourriture. Chaque organe de notre corps exige sa part de nourriture. Le cerveau doit prendre sa part; les os, les muscles et les nerfs demandent la leur. C'est un processus merveilleux qui transforme la nourriture en sang et utilise ce sang pour construire les différentes parties de notre corps. Ce processus est permanent, alimentant chaque nerf, chaque muscle, chaque tissu en vie et en force.

Cette nourriture devrait être choisie pour pourvoir au mieux aux besoins de construction du corps. Dans ce choix, l'appétit n'est pas un bon guide. Au travers de mauvaises habitudes alimentaires, l'appétit s'est perverti. Souvent, il réclame une nourriture qui détériore la santé, l'affaiblit au lieu de la fortifier. Nous ne pouvons pas nous laisser conduire par les coutumes de notre société. La maladie et la souffrance qui prévalent partout sont dues largement à des erreurs communes sur l'alimentation.

Mais toutes les bonnes nourritures ne sont pas également adaptées à nos besoins en toutes circonstances. Il faut prêter attention au choix de la nourriture. Notre alimentation devrait être adaptée à la saison, au climat sous lequel nous vivons et à l'activité que nous pratiquons. Des aliments qui sont adaptés à une saison ou à un climat ne le sont pas à un autre. Il y a aussi des aliments différents adaptés à des activités diverses. Souvent des aliments qui peuvent être bénéfiques pour un travail physique intense sont inadaptés pour des activités sédentaires ou pour une intense concentration mentale. Dieu nous a donné une grande variété d'aliments sains, et chacun devrait choisir ce que l'expérience et un jugement équilibré démontrent être plus adapté à ses propres besoins. -- The Ministry of Healing, 295-297.

Le plan originel de Dieu pour la nourriture de l'homme

Pour savoir quelle est la meilleure nourriture, nous devons étudier le plan originel de Dieu pour la nourriture de l'homme. Celui qui a créé l'homme et qui connaît ses besoins a établi pour Adam sa nourriture. "Voici, dit-il, je vous donne toute herbe porteuse de semence... et tout arbre fruitier porteur de semence; ce sera votre nourriture." Genèse 1:29. Après avoir quitté l'Éden et devant cultiver la terre sous la malédiction du péché, l'homme reçut aussi la permission de manger "l'herbe de la campagne". Genèse 3:18.

Les graines, les fruits, les noix et les végétaux constituaient la nourriture choisie pour nous par notre Créateur. Ces aliments, préparés de manière aussi naturelle et simple que possible, constituent la nourriture la plus saine et la plus nourrissante. Ils communiquent une force, une capacité d'endurance, et une vigueur intellectuelle qui ne sont pas fournis par une alimentation plus complexe et stimulante. -- The Ministry of Healing, 295, 296.

Une alimentation suffisamment nourrissante et bonne est nécessaire au maintien de la santé.

Si nous faisons des plans avec sagesse, ce qui est le plus favorable à la santé peut être obtenu dans presque chaque pays. Des préparations variées de riz, de blé, de maïs, et d'avoine sont envoyées partout au loin, ainsi que des haricots, des pois et des lentilles. Associés à des fruits locaux ou importés et aux légumes variés qui poussent localement, ils donnent l'occasion d'élaborer une alimentation complète sans avoir recours à la viande.

Partout où des fruits secs comme les raisins, les prunes, les pommes, les poires, les pêches et les abricots peuvent être obtenus à des prix modérés, on découvrira qu'ils peuvent être employés comme compléments plus librement qu'il n'est coutume, avec les meilleurs résultats pour la santé et la vigueur de toutes les classes de travailleurs. -- The Ministry of Healing, 299.

La science de la cuisine

La cuisine est une forme de science, et elle est une des plus essentielles pour la vie pratique. C'est une science que toutes les femmes devraient apprendre, et elle devrait être enseignée à l'avantage des classes les plus pauvres. Il faut de l'habileté pour rendre la nourriture appétissante tout en la gardant simple et nourrissante; mais c'est réalisable. Les cuisiniers devraient savoir comment préparer un repas de façon simple et saine de sorte qu'il soit trouvé appétissant aussi bien qu'agréable. -- The Ministry of Healing, 302, 303.

Avançons avec intelligence en simplifiant notre alimentation. Dans la providence divine, chaque pays produit des aliments contenant la substance nécessaire pour fortifier l'organisme. Ils devraient être préparés pour faire des plats sains et appétissants. -- Counsels on Diet and Foods, 94.

Nombreux sont ceux qui ne voient pas là leur devoir et qui ne cherchent donc pas à préparer la nourriture comme il convient. Elle peut pourtant être préparée de manière saine, simple et facile, sans emploi de lard, de beurre ou de viande. L'habileté doit être associée à la simplicité. Pour ce faire, les femmes doivent lire et mettre patiemment en pratique ce qu'elles lisent. -- Testimonies for the Church 1:681.

Les fruits, les céréales et les végétaux, préparés de façon simple, sans épices ni graisses animales de toutes sortes, avec du lait ou de la crème constituent la nourriture la plus saine. -- Counsels on Health, 115.

Les céréales et les fruits préparés sans graisses animales, et de façon la plus naturelle possible, devraient composer la nourriture destinée à ceux qui prétendent se préparer à être enlevés au ciel. -- Testimonies for the Church 2:352.

Bien trop de sucre est habituellement employé dans la nourriture. Les cakes, les crèmes, les pâtisseries, les gelées, les confitures sont des causes actives d'indigestions. Les crèmes anglaises et les puddings dont le lait, les oeufs et le sucre sont les ingrédients principaux sont particulièrement nuisibles. On devrait éviter de mélanger le lait et le sucre. -- The Ministry of Healing, 301, 302.

Moins on introduit de sucre dans la préparation de la nourriture, moins on connaîtra de difficultés en raison de la chaleur du climat. -- Counsels on Diet and Foods, 95.

Si on emploie du lait, il devrait être soigneusement stérilisé; cette précaution permet de réduire les risques de maladie lors de son emploi. -- The Ministry of Healing, 302.

Le temps viendra où il ne sera pas prudent d'employer du lait. Mais si les vaches sont saines et le lait soigneusement cuit, il n'est pas nécessaire de créer un temps de trouble avant l'heure. -- Counsels on Diet and Foods, 357.

De la nourriture fortement assaisonnée

Les condiments, si fréquemment employés par les gens du monde, sont néfastes pour la digestion. -- Counsels on Diet and Foods, 339.

En cette époque faste, moins la nourriture est excitante, meilleure elle est. La moutarde, le poivre, les épices, les saumures et autres choses du même type irritent l'estomac, et encrassent le sang. L'état inflammatoire de l'estomac de l'alcoolique sert souvent à décrire les effets des boissons alcoolisées. Une condition inflammatoire similaire est produite par l'emploi de condiments irritants. Rapidement, la nourriture ordinaire ne satisfait plus l'appétit. L'organisme éprouve un besoin, une envie irrésistible pour quelque chose de plus excitant. -- The Ministry of Healing, 325.

Certains ont tant cédé à leur goût qu'à moins d'avoir un aliment qui le satisfasse, ils ne trouvent pas de plaisir à manger. Si des aliments avec condiments et épices leur sont donnés, ils font travailler leur estomac grâce à ce fouet ardent. L'estomac a été si mal traité qu'il n'accepte pas des aliments non stimulants. -- Counsels on Diet and Foods, 340.

Les épices commencent par irriter le tendre revêtement de l'estomac, puis finalement ils détruisent la sensibilité naturelle de cette délicate membrane. Le sang est enfiévré, les propensions animales sont éveillées tandis que les capacités morales et intellectuelles sont affaiblies, et deviennent servantes des passions les plus basses.

La mère devrait étudier la façon d'offrir à sa famille une alimentation simple mais nourrissante. -- Counsels on Health, 114.

La régularité dans les repas

Après que le repas régulier a été consommé, l'estomac devrait pouvoir se reposer pendant cinq heures. Aucun aliment ne devrait être absorbé avant le repas suivant. Dans cet intervalle, l'estomac accomplit son travail et se met en condition pour absorber de nouveaux aliments. -- Counsels on Diet and Foods, 179.

Il faudrait manger avec régularité. Rien ne devrait être absorbé entre les repas, rien de cuisiné, pas de noix, de fruits ou d'aliment d'aucune sorte. Une alimentation irrégulière détruit la saine organisation des organes digestifs au détriment de la santé et du bien-être. Et quand les enfants viennent à table, ils ne se délectent pas d'aliments sains: leur appétit réclame ce qui les blesse. -- The Ministry of Healing, 384.

Quand nous nous couchons pour dormir, l'estomac devrait avoir entièrement achevé son travail afin qu'il puisse, comme les autres organes, jouir du repos. Pour les personnes qui ont des habitudes sédentaires, les repas tardifs sont particulièrement mauvais.

Dans bien des cas, le sentiment de faiblesse qui donne envie de manger est ressenti parce que les organes digestifs ont été trop sollicités au cours de la journée. Après avoir ingurgité un repas, les organes digestifs ont besoin de repos. Cinq ou six heures au moins devraient espacer deux repas; et ceux qui veulent mettre ce plan en pratique trouveront que deux repas par jour valent mieux que trois. -- The Ministry of Healing, 304.

La pratique qui consiste à prendre deux repas par jour est généralement favorable à la santé; cependant, dans certaines circonstances, des personnes ont besoin d'un troisième repas. Dans ce cas, il doit être très léger et composé d'aliments qui se digèrent facilement. -- The Ministry of Healing, 321.

Quand les étudiants combinent des efforts physiques et intellectuels, l'objection d'un troisième repas tombe en grande partie.

Que les étudiants aient un troisième repas préparé sans légumes mais avec des aliments sains tels que des fruits et du pain. -- Counsels on Diet and Foods, 178.

Les aliments ne devraient pas être consommés très chauds ou très froids. Si la nourriture est froide, l'estomac fait appel à ses forces vitales pour la réchauffer avant que la digestion puisse commencer. Les boissons froides sont irritantes pour la même raison; et l'emploi fréquent de boissons chaudes est mauvais. En fait, plus on consomme de liquides pendant le repas, plus il est difficile de digérer les aliments car les liquides doivent être absorbés avant que la digestion puisse commencer. Ne consommez pas trop salé, évitez l'emploi d'aliments conservés dans le vinaigre et d'aliments épicés, mangez des fruits en abondance et l'irritation qui demande tant de boisson au repas disparaîtra largement.

Les aliments devraient être consommés lentement afin que la salive puisse être convenablement mêlée aux aliments et que les sucs digestifs soient mis en action. -- The Ministry of Healing, 305, 306.

Application des principes de la réforme sanitaire

Il y a beaucoup de bon sens dans la réforme sanitaire. Le sujet devrait être étudié largement et profondément, et personne ne devrait critiquer quelqu'un parce que sa pratique n'est pas en tous points semblable à la sienne. Il est impossible de créer une règle invariable qui puisse réguler les habitudes de chacun, et personne ne devrait se prendre pour le critère des autres. Tous ne peuvent pas manger les mêmes choses. Des aliments qui sont agréables au goût et sains pour une personne peuvent être déplaisants et même nuisibles pour une autre. Certains ne peuvent consommer du lait, alors que cela réussit à d'autres. Certaines personnes ne peuvent digérer des petits pois et des haricots secs, alors qu'ils font du bien à d'autres. Pour certains, les préparations à base de graines dans leur état brut sont bonnes alors que d'autres ne peuvent les employer. -- The Ministry of Healing, 319, 320.

Là où l'on s'est laissé aller à de mauvaises habitudes, la réforme devrait être appliquée sans retard. Quand les excès ont provoqué de la dyspepsie, des efforts devraient être faits sérieusement pour préserver ce qui reste des forces vitales, en enlevant tout ce qui surcharge l'estomac. L'estomac ne retrouvera jamais la santé après de longs excès; mais une alimentation convenable évitera d'augmenter l'asthénie et nombreux sont ceux qui guériront plus ou moins pleinement.

Les hommes forts engagés dans des activités physiques ne sont pas tenus à être aussi attentifs à la qualité et à la quantité de leur nourriture que le sont les sédentaires; mais même eux auraient une meilleure santé s'ils savaient se maîtriser dans le manger et le boire.

Certains voudraient qu'une règle précise soit établie pour leur alimentation. Aucune personne ne peut établir une règle exacte pour une autre. Chacun doit exercer sa raison, la maîtrise de soi, et devrait agir en fonction de principes. -- The Ministry of Healing, 308, 310.

La réforme alimentaire devrait être progressive. Les maladies animales allant en progressant, l'usage du lait et des oeufs deviendra de plus en plus dangereux. Il faudrait faire l'effort de les remplacer par d'autres choses qui sont bénéfiques et bon marché. On devrait partout apprendre aux gens à cuisiner sans lait et sans oeufs, autant que possible, tout en conservant une alimentation saine et agréable au goût.

Dieu n'est pas honoré quand le corps est négligé ou mal traité, rendu ainsi inadapté à son service. L'un des premiers devoirs de la ménagère est de prendre soin du corps en lui donnant une nourriture à la fois délectable et fortifiante. Il vaut mieux porter des habits et avoir des meubles moins coûteux que de lésiner sur la nourriture.

Certaines ménagères se privent de nourriture pour pouvoir offrir des divertissements à leurs visiteurs. Ce n'est pas sage. Les visiteurs devraient être accueillis avec plus de simplicité. Les besoins de la famille doivent occuper la première attention.

Des économies manquant de sagesse et des coutumes artificielles empêchent l'exercice de l'hospitalité quand elle est nécessaire et qui serait une source de joie. L'alimentation quotidienne devrait être telle que le visiteur imprévu puisse être accueilli sans que cela oblige la ménagère à faire une préparation particulière.

Considérez votre alimentation avec attention. Étudiez les rapports de cause à effet. Cultivez la maîtrise de soi. Conservez votre appétit sous le contrôle de votre raison. Ne maltraitez pas votre estomac en mangeant trop, mais ne vous privez pas de la nourriture saine et de bon goût qu'exige votre santé.

Ceux qui comprennent les lois de la santé et qui sont conduits par des principes éviteront les extrêmes, tant les excès que les restrictions. Leur nourriture est choisie non pour satisfaire leur appétit mais pour édifier leur corps. Ils cherchent à préserver toutes les énergies pour le service le plus élevé de Dieu et des hommes. L'appétit est sous le contrôle de la raison et de la conscience, et ils sont récompensés par la santé du corps et de l'esprit. Bien qu'ils n'agressent pas les autres par leurs points de vue, leur exemple est un témoignage en faveur des bons principes. Ces personnes ont une grande influence pour le bien. -- The Ministry of Healing, 319-323.

Nous ne devrions pas offrir, le sabbat, une alimentation plus libre ou une plus grande variété d'aliments que les autres jours. Au contraire, l'alimentation devrait être plus simple, on devrait manger moins, afin que l'esprit reste clair et vigoureux pour comprendre les choses spirituelles.

On devrait éviter de faire de la cuisine le sabbat; mais il n'est pas nécessaire pour autant de manger froid. Par temps froid, le repas préparé la veille devrait être réchauffé. Le repas cependant sera simple, agréable au goût et appétissant.

En particulier dans les familles où il y a des enfants, il est bien, le sabbat, de présenter une surprise, quelque chose que la famille n'a pas tous les jours. -- The Ministry of Healing, 307, 308.

Le contrôle des appétits et des passions

Une des tentations que l'homme doit affronter concerne l'appétit. Entre l'esprit et le corps il y a une relation à la fois mystérieuse et merveilleuse. Ils réagissent l'un sur l'autre. Notre première étude devrait être de maintenir notre corps en bonne condition pour développer ses énergies de sorte que toutes les parties de notre organisme puissent agir harmonieusement. Négliger le corps c'est négliger l'esprit. Il n'est pas à la gloire de Dieu que ses enfants aient un corps maladif et une pensée sans dimensions. Satisfaire le goût aux dépens de la santé est un abus coupable des sens. Ceux qui s'engagent dans toutes sortes d'intempérances, que ce soit dans le manger ou dans le boire, gaspillent leurs énergies physiques et affaiblissent leurs capacités morales. Ils connaîtront la rétribution qui fait suite à la transgression des lois physiques. -- Testimonies for the Church 3:485, 486.

Nombreux sont ceux qui sont rendus inaptes au travail, à la fois mental et physique, parce qu'ils mangent trop et satisfont leurs passions dépravées. Les tendances animales sont fortifiées tandis que la nature morale et spirituelle est affaiblie. Quand nous nous tiendrons autour du grand trône blanc, quel rapport sera fait de la vie de certains? Ils verront alors ce qu'ils auraient pu faire s'ils n'avaient pas déprécié les énergies que Dieu leur avait données. Ils réaliseront alors la hauteur de la grandeur intellectuelle qu'ils auraient pu atteindre s'ils avaient donné à Dieu les forces physiques et mentales que Dieu leur avait confiées. Dans l'agonie de leurs remords ils ne pourront pas refaire leur vie. -- Testimonies for the Church 5:135.

Chaque vrai chrétien doit maîtriser ses appétits et ses passions. Il ne peut être un serviteur authentique et obéissant s'il ne se libère pas des liens et de l'esclavage de son appétit. C'est la satisfaction des appétits et des passions qui empêchent la vérité d'agir sur le coeur. La vérité et l'esprit de la vérité ne peuvent sanctifier un homme, corps, âme et esprit, quand il est contrôlé par ses appétits et ses passions. -- Testimonies for the Church 3:569, 570.

Le but ultime pour lequel Jésus a enduré ce long jeûne dans le désert était de nous enseigner la nécessité du renoncement à soi et de la tempérance. Cette oeuvre devrait commencer à notre table et devrait être menée à bien dans toutes les dimensions de notre vie. Le Rédempteur du monde est descendu du ciel pour secourir l'homme dans sa faiblesse afin qu'avec la force que Jésus lui communique il puisse être rendu capable de dominer ses appétits et ses passions et soit victorieux en tous points. -- Testimonies for the Church 3:488.